29 septembre 2005

Généalogie personnelle : Actes à Allos 2

Les retranscriptions des actes ci-dessous sont le fruit du travail de Christian Bonnet qui me les a amicalement fait parvenir sachant que nous étions cousins. Les personnes citées dans ces actes peuvent également être trouvées sur mon arbre geneanet.

Naissance d'Isabeau Pascale: Allos, AD 04, 1 MI 2/088

1661. Le 15 août, par moi soussigné a été baptisée Isabeau Pascale fille de Messire Laurent Nr Ducal et de demoiselle Magdalleine Jaubert. Le parrain a été Me Jacques Abrard Nr Ducal de Baralonne ? et la marraine Magdaleine Abrarde, sa s?ur ; et la dite Isabeau était née le 24 Xbre mil six cent soixante et on lui avait donné l'eau dans la maison à cause du danger de décès qu'il y avait.
Audebert, prêtre et curé.

Naissance d'Antoine Pelissier : Allos, AD 04, 1 MI 2/088

L'an mil six cent cinquante quatre et le troisième jour de mars, a été baptisé Antoine Pelissié fils de Barthélémy et de Catherine (mot) Gravier. Son parrain Jean Gay et la marraine Catherine Guiroud.

Naissance de Catherine Garriel : Allos, AD 04, 1 MI 2/088

L'année susdite (1654) et le quinze du mois de juillet, en l'église paroissiale a été baptisée Catherinne Garriel fille à Pol et à Elizabet Lioux. Son parrain Pierre Millou et sa marraine Marie Millou.

Naissance de Laurent Pascal : Allos, AD 04, 1 MI 2/088

L'an mil six cent trente sept et le huitième jour du mois d'août, j'ai baptisé Laurent Pascal fils de Claude Pascal et de Issabeau Honorata. A été (parrain) Laurent Audemar et la marraine Suzane Jaubert, le tout fait par moi soussigné et dans l'église de Valvert.

Naissance d'Anne Pascal : Allos, AD 04, 1 MI 2/088

L'an que dessus (1640), le 20 du mois e février, j'ai baptisé Anne pascal fille de Claudon Pascalet de sa mère Madallene Pascal. Le parrain a été Jean Michel dit Baile et la marraine a été (blanc), le tout fait comme dessus en foi de me suis signé.
Audout prêtre et vicaire.

Naissance de François Michel : Allos, 1 MI 2/088

Seize 7bre 1628 Frances Michel fils de Michel et la mère Magdalena Milvaniessa. Le parrain a été François Richard, la marraine Margehrite Honorada, le tout fait dans l'église de Notre Dame de Val Vert parochial, a été baptisé.

Décès de Jacques Arvel, Allos, AD 04, 1 MI 2/088

L'an 1663 et le 17 août est décédé de cette à plus heureuse vie, Jacques Arvel après avoir été muni de tous les Sacrements nécessaires à tout fidèle chrétien et a été enseveli dans l'église de St Jean Baptiste. En foi de quoi je me suis soussigné.
JPascalis, official et curé.

Naissance d'Anne Marie Bourrillon : Allos, AD 04, 1 MI 2/089

L'an mil six cent soixante six et le trois en avril, dans l'église d'Allos a été baptisée Anne Marie fille de Barthelemi Bourrillon et d'Anne pascale. Son parrain Jean Ange Pascalis, sa marraine Damoiselle Anneta de Besson sa femme.
Jean Clary, curé.

27 septembre 2005

Généalogie personnelle : Actes à Verdaches

Les retranscriptions des actes ci-dessous sont le fruit du travail de Christian Bonnet qui me les a amicalement fait parvenir sachant que nous étions cousins. Les personnes citées dans ces actes peuvent également être trouvées sur mon arbre geneanet.

Mariage de Antoine Roman et Marie Roux, Verdaches, 1 MI 2/590

Le onze février mil sept cent quarante trois, après les trois publications faites dans cette paroisse et dans la paroisse de La Javie, diocèse de Digne, suivant l'attestation de messire Tornière, curé de La Javie, adressée à nous datée du jour d'hier, avons célébré et donné la bénédiction nuptiale à Antoine Roman fils de Joseph et de Catherine Aubert du lieu de La Javie d'une part et de Marie Roux fille de Jean et de Catherine Bonet de la paroisse de Verdaches d'autre, tous du diocèse de Digne, dont ayant obtenu dispense du degré de parenté du quatrième degré par messire Antoine Fournié Vicaire Général, le siège vacant. Attendu qu'il ne s'est point trouvé aucun autre empêchement canonique ni civil, suivant la dispense nous avons donné la bénédiction nuptiale aux susdites parties et les avons mariés selon la forme prescrite en présence des soussignés.
Jean Roux, Antoine Roman, Joseph Roux, Pierre Dalbe

Naissance de Marie Roux : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

Le quatre septembre (1720) est née et a été baptisée Marie Roux fille de Jean et de Catherine Bonnet. Son parrain a été Jacques Aubert et sa marraine Marie Gilly. Présents les témoins requis et signés avec moi.
J Remusat, P Dou, Beaussier curé.

Mariage de Jean Roux et Catherine Bonnet, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus et le douzième juillet, après les publications faites de trois bans de mariage pendant trois dimanches consécutifs à la messe paroissiale, du mariage de Jean Roux fils de Joseph et de feue Marguerite Taxil d'une part et de Catarine Bonnet fille de feu Jacques et de défunte Marguerite Lombard, tous deux mes paroissiens, sans qu'il se soit trouvé aucun empêchement canonique, ont été mariés par moi curé, selon les formes prescrites par la Ste Eglise en présence des témoins qui ont signé avec moi.
Jacques Roux, JJaubert, Beaussier curé.

Naissance de Catherine Bonnet : AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1690) et le vingt sept avril est née et a été baptisée CATHERINE Bonnet fille de Jacques et de Marguerite Lombard. [Son parrain a été XX] et sa marraine Magdellene Lombard, par moi curé soussigné.
Jean Roux, Pierre Roux.


Décès de Jacques Bonnet : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1705) et le vingt et un mai est mort et a été enterré le vingt deux Jacques Bonnet âgé d'environ quarante ans après avoir reçu les Sts Sacrements dans le cimetière de cette paroisse selon les formes prescrites par la Ste Eglise par moi Beaussier curé.

Naissance de Marguerite Lombard : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/531

Du 24 janvier 1669 a été baptisée Marguerite Lombard fille d'Honoré et de Marguerite Sauve. Son parrain Michel Aubert, sa marraine Marguerite Aubert.
Roux, Richaud, curé.

Décès de Marguerite Lombard : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1705) et le seizième juillet est morte et a été ensevelie le septième Marguerite Lombard âgée d'environ quarante ans, femme à feu Jacques Bonnet après avoir reçu les Sts Sacrements dans le cimetière de cette paroisse selon les formes prescrites par la Ste Eglise par moi Beaussier curé.

Décès de Pancrasse Bonnet : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/531

Le vingt et un août 1683 a été enseveli Pancrasse Bonnet âgé d'environ quarante ans, le tout après avoir reçu tous les sacrements, accompagné de tous ses parents et amis en présence de Sr Louis Dou et Sr Pierre Jaubert.

Décès de Marguerite Gaudemar : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1704) et le vingt trois février est morte et a été ensevelie le vingt quatre Marguerite Gaudemar dans le cimetière de cette paroisse après avoir reçu les Sts Sacrements selon les formes prescrites par la Ste Eglise par moi Beaussier, curé.

Décès de Marguerite Taxil : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1704) et le vingt trois décembre est morte et a été ensevelie le vingt huit Marguerite Taxil âgée d'environ quarante cinq ans après avoir reçu les Sts Sacrements, dans le cimetière de cette paroisse, selon les formes prescrites par la Ste Eglise par moi Beaussier, curé.

Décès d'Honoré Lombard : Verdaches, AD 04, 1 MI 2/590

L'an que dessus (1697) et le trente janvier est mort et a été enseveli le quatorze du dit mois (février) Honoré Lombard âgé d'environ soixante dix ans dans le cimetière de cette paroisse après avoir reçu les sacrements selon la forme prescrite par la Ste Eglise par moi Beaussier curé

Mariage de Jacques Bonnet et Marguerite Lombard, Verdaches, AD 04, 1 MI 2/531

Le 18 février (1684) j'ai fait le dit mariage des contractants entre Jacques Bonnet fils à feu Pancrasse et Marguerite Gaudemar et Marguerite Lombard fille d'Honoré et de feue Louise Sauve d'une part, de Joseph Lombart fils d'Honoré et de feue Louise Sauve et de Jeanne Bonnet fille à feu Pancrasse et de Marguerite Gaudemar. Présents Louis Dou et Pierre Jaubert.

Vu : + Catherine Bonnet 01/12/1668 de Pancrace et Marguerite Gaudemar

Généalogie personnelle : Actes à Allos

Les retranscriptions des actes ci-dessous sont le fruit du travail de Christian Bonnet qui me les a amicalement fait parvenir sachant que nous étions cousins. Les personnes citées dans ces actes peuvent également être trouvées sur mon arbre geneanet.

Mariage Michel Ange Arvel et Suzanne Pelissier, Allos/Les Bouchiers : 1 MI 2/088

L'an mil sept cent quatre vingt huit et le quatorze octobre, après les trois publications du mariage entre Michel Ange Arvel fils d'Honoré et de feue Rose Pascal de la succursale de Bouchiers d'une part, et Suzanne Françoise Pelissier fille d'Alexandre et de Jeanne Arnaud d'autre, n'étant survenu aucun empêchement canonique ni civil excepté celui du quatrième degré de parenté dont les parties ont obtenu dispense en bonne et due forme de Mgr l'évêque de Senez le sept du courant nous, curé de cette paroisse d'Allos soussigné, avons reçu à la bénédiction nuptiale les dits Michel Ange Arvel et Suzanne Françoise Pelissier, laquelle nous leur avons imparti après avoir reçu le certificat de trois publications sans opposition de Mr Pelissier prêtre desservant notre succursale de Bouchiers en présence d'Honoré Arvel père de l'époux, d'Alexandre Pascal père de l'épouse et autres parents soussignés avec moi et les deux époux.
Michel Ange Arvel ; Suzanne Françoise Pelissier ; H Arvel ; A Pelissier, Jeanne Pelissier Arnaud, J Arvel, Alexandre Petit ; J Pelissier, G Paraud ; Arnaud l'aîné. Guieu curé.

Mariage Jean Hyacinthe Pelissier et Marguerite Elizabeth Michel : Allos, 1 MI 2/87

L'an mil sept cent dix huit et le vingt deux juin en la chapelle de Sainte Madeleine du Villard j'ai assisté en qualité de pasteur au mariage de Jean Jacinthe Pelissier fils de Me Antoine et de feue Anne Marie Bourillon et de Marguerite Michel fille de Me Jean Antoine et d'Isabeau Pascalis en présence de Pierre Michel, Claude Gay, Jean Baptiste Pelissier qui ont signé avec le dit Jean Jacynthe.
Jean Hyacinthe Pellicier, Pierre Michel, Claude Gay, JB Pelissier.

Décès de Jean Antoine Michel, Allos, AD 04 1 MI 2/87

L'an mil sept cent trente trois et le vingt cinquième jour du mois de mars est décédé Jean Antoine Michel feu François, âgé d'environ soixante dix ans. Après avoir reçu les sacrements, son corps a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse d'Allos le vingt sixième jour du même mois en foi J Guieu, vicaire.

Décès de Isabeau Pascalis : Allos, AD 04, 1 MI 2/87

L'an mil sept cent vingt et un et le six du mois d'août est décédée Isabeau Pascalis femme de Jean Antoine Michel. Après avoir été muni des sacrements à elle nécessaires, son corps a été inhumé dans le cimetière de ma paroisse en foi de quoi j'ai signé J Guieu, vicaire.

Naissance de Honoré Arvel: Allos/Les Bouchiers : AD 04, 1 MI 2/006

L'an mil sept cent 16 et le 29eme jour du mois d'août dans l'église paroissiale St Antoine de Bouchiers, a été baptisé par moi soussigné, Honoré Arvel fils légitime de Jean Jacques et de Thérèse Chaix. Son parrain a été Jean Jacques Honorat et sa marraine Rose Pellat femme du dit Jean Jacques en foi J Pelissier, curé.

Mariage d'Honoré Arvel et Rose Pascal, Allos/Les Bouchiers, AD 04 : 1 MI 2/006

Le dix du mois de novembre 1749, après trois publications faites pendant 3 dimanches ou fêtes consécutifs du mariage d'Honoré Arvel fils de Jean Jacques et de Thérèse Chaix de cette paroisse et Rose Pascal fille de feu Pierre et d'Angélique Chaix de la paroisse d'Allos, les susdites parties s'étant trouvé parents trois fois au degré d'affinité par plusieurs sortes et au 3eme degré de consanguinité ont, les susdites parties, obtenu dispense par une bulle obtenue de la subdélégation d'Avignon fulminée par mgr l'évêque de Senez comme il conste par la présente dispense qui a été obtenue, insinuée et contrôlée aux registres Ecclésiastiques de notre diocèse les ans et jours que dessus par (illisible) greffier. Comme il avait été ordonné que le présent fût annexé aux registres Ecclésiastiques de notre diocèse, elle sera annexée par notre secrétaire le 13 novembre 1749. Après aucun empêchement canonique ni civil, après leurs consentements mutuels et réciproques qui se sont donnés par parole de présent, j'ai reçu les dites parties à la bénédiction nuptiale par la permission de Mre Guieu, vicaire perpétuel de la paroisse d'Allos avec le certificat de Mre Guieu du onze novembre mil sept cent quarante sept ( ?) que la présente et dite Rose Pascal l'aurait (illisible) et comme le dit Honoré Arvel a été assisté de son père, d'Honoré Gage et de David de Pelissier, de Jean Baptiste Honorat, la dite Rose avec l'assistance de Joseph Chaix Cassat curateur et oncle maternel et de Joseph Pascal son beau frère et de Jean Chaix et de Joseph Chaix qui ont signé avec nous et la dite Rose a déclaré ne savoir écrire.
Honoré Arvel, Jean Jacques Arvel, Sr Honoré Chaix, Jean Chaix, Honoré Gay.

Acte de mariage de Pierre Pascal et Angélique Chaix, Allos/Bouchiers 1 MI 2/89

L'an mil sept cent sept et le vingt deuxième jour du mois de décembre dans l'église paroissiale de St Antoine de Bouchiers après trois publications faites dans le prône de grande messe, la première le 13eme, la 2eme le 20eme du mois de novembre dernier et la 3eme le 4 du courant, du mariage entre Pierre Pascal feu Jean Pierre de la paroisse d'Allos avec Angélique Chaix fille de Jacques de cette paroisse avec la dispense du temps prohibé de l'avent par décret de mgr l'Evêque donnée à Senez le 1er du courant, signée Jean, évêque Senez, comme aussi l'attestation de messire le Vicaire d'Allos des trois publications faites dans la paroisse datée du 21 du courant signée Honoré Pascalis curé vicaire. Et ne se sont trouvé aucun empêchement canonique, je, soussigné, curé en la dite paroisse de Bouchiers, je les ai reçu à la bénédiction nuptiale que je leur ai donné après qu'ils se soient donné leurs mutuels consentements par paroles de présent. Et c'est à la présence de leurs communs parents et amis et des témoins requis signés avec moi.
Chaix père, Pierre Gaviel, A Olivier curé.

Décès de Rose Pascal: Allos/Les Bouchiers, AD 04, 1 MI 2/006

L'an mil sept cent soixante quinze et le trente novembre est décédée et le lendemain a été enterrée Rose Pascal femme d'Honoré Arvel dans le cimetière de cette paroisse après avoir été munie des sacrements de l'Eglise par nous soussigné et nos témoins.
Noël Pascalis, JH Honnorat, Mattes curé.

Naissance de Suzanne Pelissier: Allos, AD 04, 1 MI 2/006

L'an mil sept cent soixante huit et le second septembre est née et le lendemain a été baptisée dans l'église paroissiale d'Allos Suzanne Pelissier fille de Sr Alexandre et de demoiselle Jeanne Arnaud mariés. Son Parrain a été messire Antoine Pelissier, prêtre qui a administré le sacrement de baptême, et sa marraine a été demoiselle Suzanne Pascalis, en présence des soussignés avec nous vicaire perpétuel de la dite paroisse.
Hyacinthe Pascal, Bourillon pte second, Guieu Vic.pptuel.

Naissance de Michel Ange Arvel : Allos/Les Bouchiers, AD 04, 1 MI 2/006

L'an mil sept cent cinquante quatre et le neuvième du mois d'octobre est né et a été baptisé le dixième, Michel Ange Arvel fils d'Honoré et de Rose Pascal sa légitime épouse dans l'église paroissiale St Antoine de Bouchiers en présence des soussignés. Son parrain a été Clémans Pellat et sa marraine Thérèze Bourillon qui a déclaré ne savoir signer.
Honoré Arvel, JS Chaix, JHonorat curé.

25 septembre 2005

Blason de la famille des Michels de Champorcin

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Jean-François Binon m'a envoyé hier soir le blason de la famille des Michels de Champorcin. Vous pouvez le retrouver sur HeraldiqueGenWeb classé à la lettre C (Champorcin). Je l'ai utilisé dans ce post mais aussi dans celui-ci.

Catherine des Michels de Champorcin est mon SOSA 2325.

Merci Jean-François.

ARMES : D'azur, a un cor de chasse d'or, virolé et lié du même, surmonté à droite d'une croix de Lorraine aussi d'or et â gauche d'une épée d'argent, la pointe en haut.

24 septembre 2005

Etat civil des Alpes-Maritimes en ligne

Très attendu par les généalogistes, l'état civil ancien de toutes les communes des Alpes-Maritimes sera accessible en ligne à partir du lundi 26 septembre 2005 dès 18 h 30. Voir l'annonce ici.

Riquetti de Mirabeau : Précis historique

Annuaire de la noblesse de France - 1845
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036574
page 247
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
ARMES : d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lis du même, défaillante à dextre et florencée d'argent, et en pointe de trois roses du dernier.

Selon les généalogistes, la maison Riquetti de Mirabeau est originaire de Florence, où elle tenait un rang distingué parmi la noblesse dès le douzième siècle. Elle a donné un consul de cette ville, en 1197, dans la personne de Compagnio Arrigheti, et depuis un gonfalonier et onze prieurs de la liberté, hauts magistrats de la république toscane. Le rôle important qu'elle joua dans les guerres des Guelfes et des Gibelins força Azuccio Arrigheti et son père Gérard Arrigheti à s'expatrier. Ils vinrent s'établir en Provence dans la ville de Seyne, où leur nom se transforma, par abréviation, en celui de Riqueti ou de Riquetti. Les PP. Buonacorsi et Soldani, chargés de vérifier à Florence les titres qui établissent ces premiers degrés généalogiques, disent qu'Azuccio eut pour fils Pierre Riquetti, chevalier, premier consul de Seyne en 1346, à partir duquel la filiation est établie d'une manière authentique.

Jean de Riquetti, écuyer, seigneur de Négreaux et de Beaumont, fut élu premier consul de Marseille en 1568, époque où les gentilshommes de la province étaient presque exclusivement appelés à cette dignité. Il fit faire, en 1584, une enquête juridique pour constater sou extraction italienne et obtenir sa maintenue comme noble de race. Honoré de Riquetti, gentilhomme ordinaire de la chambre de Louis XIII, fils de Jean et de Marguerite de Glandevès, se distingua dans les guerres civiles, et surtout au siége de Montauban. Il épousa, le 26 août 1592, Jeanne de Linche, fille d'Antoine de Linche, consul de Marseille, et soeur de Thomas de Linche, seigneur de Moissac, marié à Louise d'Ornano, fille d'Alphonse d'Ornano, maréchal de France. De son union, Honoré laissa un fils, Thomas de Riquetti, pour lequel la terre de Mirabeau fut érigée en marquisat ; mais les lettres patentes n'ayant pas été enregistrées, Louis XIV renouvela cette érection, au mois de juillet 1685, en faveur d'Honoré II de Riquetti, bisaïeul du comte de Mirabeau, célèbre orateur de l'Assemblée constituante. C'était une récompense bien méritée par une maison qui, depuis plusieurs générations, tenait le premier rang parmi la noblesse de Provence.

Honoré Gabriel de Riquetti, comte de Mirabeau, né le 9 mars 1749, entra de bonne heure au service comme volontaire et fut à vingt ans promu au grade de capitaine de dragons. Quelques heureux essais dans la culture des lettres et du droit signalèrent bientôt après ses premiers pas dans la nouvelle carrière que l'ambition frayait à son génie. Député du tiers-état de la ville d'Aix aux Etats Généraux du royaume en 1789, Mirabeau déploya toutes les ressources de son éloquence. Il mourut le 2 avril 1791, sans avoir eu, de Marguerite Émilie de Covet de Marignane, d'autre enfant qu'un fils décédé en bas âge. Mirabeau ne prit pas le titre de marquis, dont il avait hérité de son père le 13 juillet 1789.

André Boniface Louis de Riquetti, vicomte de Mirabeau, frère puîné du précédent, fit ses premières armes dans les guerres de l'Indépendance. Il était colonel du régiment de Touraine à l'époque où la noblesse de la sénéchaussée du Limousin le nomma député aux Etats Généraux. Loin de partager les principes politiques de son frère, le vicomte refusa le serment à la Constitution, brisa son épée et ne tarda pas à passer la frontière. Il leva une légion qui porta son nom et à la tête de laquelle il fit une guerre d'escarmouches sur les bords du Rhin. Le vicomte mourut vers la fin de l'année 1792 sans avoir été marié; c'était le dernier rejeton de sa race.

La maison de Riquetti de Mirabeau avait contracté des alliances avec celles d'Albertas, de Castellane, de Covet, de Fos, de Glandevès, de Linche, établie aujourd'hui en Valachie, de Pontevès, de Rochemore, etc.

Riquetti de Mirabeau

Annuaire de la noblesse de France - 1846
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036575
page 236
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
ARMES : d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lis du même, défaillante à dextre et florencée d'argent, et en pointe de trois roses du dernier.

Pour le précis historique voyez l'Annuaire de 1845, p. 247.

Une généalogie de la maison de Riquet de Caraman, publiée en 1824 dans le tome IV de l'Histoire des pairs de France de M. de Courcelles la rattachait à celle de Riquetti-Mirabeau dont elle donnait aussi la filiation jusqu'à André Boniface Louis de Riquetti, vicomte de Mirabeau, colonel du régiment de Touraine en 1789 et frère puîné du célèbre Mirabeau. Dans ce travail le vicomte était mentionné comme décédé sans alliance et dernier rejeton mâle de sa maison, en 1792. Nous avons nous-même répété par mégarde, dans l'Annuaire de 1845, cette erreur qui n'avait pas été relevée jusqu'alors. Mais nous nous empressons de rétablir les faits.

André Boniface Louis de Riquetti, vicomte de Mirabeau, colonel du régiment de Touraine en 1789, puis chef d'une légion de son nom sur les bords du Rhin pendant la campagne des princes, avait épousé le 8 juillet 1788 mademoiselle de Robien. Il mourut le 15 septembre 1792, laissant un fils, Victor Claude Dymas de Riquetti de Mirabeau, né le 24 mars 1789, décédé le 25 septembre 1831 et père du chef actuel qui suit :

Gabriel de Riquetti, marquis de Mirabeau, brigadier au 7e de hussards, marié en 1846 à Ernestine Louise Xavirine de Preissac, fille du duc d'Esclignac.

Frères et soeur.

I. Arundel de Riquetti de Mirabeau.
II. Édouard de Riquetti de Mirabeau.
III. Marie de Riquetti de Mirabeau, mariée au comte de Kersaint.

Nobiliaire de Provence : Puget Barbentane

Annuaire de la noblesse de France - 1860
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036588
pages 134 à 135
Le nom de Puget a été porté par plusieurs familles de Provence. Une d'elles, pour se distinguer, a emprunté le surnom de Barbentane à une petite ville avec château fort, située au confluent de la Durance et du Rhône, dans le territoire de laquelle étaient plusieurs seigneuries qu'elle a possédées. Il ne faut pas néanmoins confondre cette famille avec les marquis Robin de Barbentane, dont la généalogie a été publiée dans l'Annuaire de 1854, page 275.

La maintenue de Provence de 1666, manuscrit provenant du cabinet des d'Hozier et conservé à la Bibliothèque impériale ; lui donne pour auteur Jean Puget, marchand à Saint-Maximin ; mais le Dictionnaire des Maisons nobles, par Lainé, contredit cette assertion et la fait descendre d'un autre Jean Puget, bourgeois de Brignoles, anobli par le roi René, comte de Provence. Quoi qu'il en soit, on compte parmi les rejetons de la famille Puget, des magistrats du parlement d'Aix et des officiers supérieurs, dont un, le colonel Puget, embrassa l'un des premiers avec ardeur le parti révolutionnaire, en 1789, et devint général de la république; son fils était Marc-Auguste Hyacinthe de Puget-Barbentane, et son petit-fils est le chef actuel. Depuis trois générations les aînés de la famille ont pris et porté très souvent le nom de marquis.

Henri Puget, marquis de Barbentane, chef du nom et des armes, né en 1824, sans alliance.

Soeur.

La comtesse Emmannel de Terray, née en 1822.

Mère.

La marquise douairière de Barbentane, née de Gaigneron de Marolles.

ARMES : d'argent, à la vache de gueule, sommée d'une étoile d'or entre les cornes.

Nobiliaire de Provence : Simiane

Blason de la famille de Simiane sur HeraldiqueGenWeb
Annuaire de la noblesse de France - 1860
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036588
pages 228 à 230

Armes : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur.

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

La première maison de Simiane, qui tenait son nom d'une seigneurie du comté de Forcalquier, s'éteignit au commencement du XIIe siècle. Sancie ou Sance de Simiane fille unique et héritière du dernier rejeton de cette souche, épousa Raimbaut d'Agoult, mort en 1113, dont elle eut deux fils :

  1. Guirand, l'aîné, qui releva le nom et les armes de sa mère (les armoiries de Simiane étaient alors : d'azur, au bélier d'or; elles furent changées vers l'an 1300 contre celles qu'ils portèrent depuis cette époque : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur) ;

  2. Bertrand Raimbaut, qui continua la maison d'Agoult, dont celle de Pontevès n'est qu'une branche cadette. (P. Anselme, t. II. p. 238.)

La descendance de Guirand de Simiane forma diverses branches qui se répandirent en Dauphiné, en Piémont et au comtat Venaissin. Elle a produit trois chevaliers des ordres du roi, plusieurs officiers généraux au service de France et de Savoie, des hommes illustres dans les armes, la magistrature et le clergé, dont un, Louis Marie Armand de Simiane de Gordes, fut évêque et duc de Langres, pair de France, de 1671 à 1695 ; un autre, Clément Ignace Joseph de Simiane, fut évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de 1747 à 1743.

Bertrand Raimbaut de Simiane, baron de Gordes, lieutenant général au gouvernement de Dauphiné, compagnon d'armes de Bayard, se distingua à la défense de Mézières en 1521. Guillaume de Simiane, chevalier des ordres du roi et capitaine des gardes du corps de la compagnie écossaise, obtint en février 1615 l'érection en marquisat de la seigneurie de Gordes, possédée par sa maison dès le XIIe siècle. François de Simiane, marquis de Gordes, son fils, fut aussi chevalier du Saint-Esprit et capitaine des gardes. La terre de Colongue, située entre Aix et Marseille, fut érigée en marquisat sous le nom de Simiane-lez-Aix, au mois de mars 1684, en faveur de Jean de Simiane, président au parlement d'Aix.

La maison de Simiane s'est divisée en beaucoup de branches. L'aînée s'éteignit avec Jacques de Simiane, qui épousa, en 1682, Anne de Simiane, sa cousine, fille d'Edme Claude de Simiane, comte de Moncha, et d'Anne Claude Renée de Ligniville. Sa veuve fit donation de tous ses biens à Jacques de Tournon, son neveu, à condition par lui de porter le nom de Simiane conjointement avec celui de Tournon, et d'écarteler des armes des deux maisons. Trois branches existaient encore au commencement du siècle dernier, et leur filiation avait été donnée par le P. Anselme (tome II) jusqu'en 1730, par d'Artefeuil (Nobiliaire de Provence, tomes II et III) jusqu'en 1783. Voici les derniers degrés de chacune.

  1. La branche d'Esparron était représentée par deux frères, petits-fils de Louis de Simiane, créé marquis d'Esparron par lettres patentes du mois de juin 1654. A - Louis de Simiane, marquis d'Esparron, lieutenant général au gouvernement de Provence en 1715, qui avait épousé en 1695 Pauline d'Adhémar de Grignan, fille du comte de Grignan, et de Françoise Marguerite de Sévigné. dont la mère était l'illustre marquise de Sévigné (voyez Grignan et Sévigné, Annuaire de 1859) ; il mourut le 23 février 1718, ne laissant que trois filles : 1° Anne de Simiane, religieuse bénédictine; 2° Sophie de Simiane qui, mariée en juin 1723 au marquis de Villeneuve-Vence ; 3° Julie de Simiane, mariée à Jean-Baptiste de Castellane. B - François de Simiane, né en 1674, qui entra au service en 1683, fit avec distinction les dernières campagnes de Louis XIV, fut blessé à Ramillies en 1706, créé brigadier des armées du roi en 1719 et mourut sans alliance le 4 décembre 1734, laissant pour légataire universel Antoine Charles Augustin de Simiane, neveu de l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et marié, 1° à Anne-Marie Turpin de Sanzai, dont il n'eut pas de postérité; 2° à Marie-Louise de Saint-Quentin, comtesse de Blet, dont il eut : 1° Alexis Charles Alexandre, marquis de Simiane; 2° Louis Joseph, comte de Simiane, derniers représentants de leur branche.

  2. Diane Adélaïde de DamasLa branche de Simiane-la-Coste eut pour dernier rejeton mâle Charles de Simiane, fils, de François Louis Hector de Simiane et de Marie Esther de Seveyrac, mestre de camp en second du régiment du Limousin, gentilhomme d'honneur de Monsieur (Louis XVIII), lieutenant de roi en Saintonge, marquis de Miremont, baron d'Ollé, décédé le 28 février 1787. Il avait épousé en 1777 Diane Adélaïde de Damas, soeur du duc Charles de Damas, dont il n'eut pas de postérité. Par testament olographe du 20 novembre 1784, il avait institué pour héritier son cousin Toussaint Alexandre Henri François Joseph Joachim, marquis de Simiane-lez-Aix, rapporté plus loin.

  3. La branche de Simiane-lez-Aix était représentée par Claude François Léon, marquis de Simiane-lez-Aix, décédé en 1782, fils de Joseph de Simiane et de Marguerite de Valbelle (et non fils, comme le dit d'Artefeuil, tome III, p. 331 , de Jean de Simiane et de Jeanne de Porcellets), épousa, par contrat du 15 juillet 1776, rédigé en acte public le 18 mars 1789 par Bon, notaire à Simiane, Anne Emilie de Félix d'Olières, fille de Philippe Louis de Félix d'Olières et de Madeleine de Tressemanes, sa seconde femme Il laissa de son mariage : 1° Toussaint Alexandre Henri François Joseph Joachim , marquis de Simiane-lez-Aix, né en 1782, institué héritier de son cousin le marquis de Simiane-la-Coste et décédé sans alliance, en minorité; 2° Pauline de Simiane, morte sans alliance, qui institua pour légataire universelle sa mère, la marquise de Simiane, née de Félix d'Olières, et lui transporta ainsi tous les biens de sa branche. Cette dernière laissa pour héritier son petit-neveu Jean-Paul de Tressemanes-Brunet, fils de Louis Raymond Désiré de Tressemanes et de Pauline Françoise d'Ainezy-Montpezat, qui releva alors le titre et le nom de marquis de Simiane-lez-Aix.

La maison de Simiane a contracté des alliances avec celles d'Alleman, Ancezune, Arpajon, Blacas, Brancas, Castellane, Chambaran, Escoubleau de Sourdis, Forbin, Grimaldi, Ligniville, Pontevès, Porcellets, Portes, Sabran, Villeneuve, Vintimille, etc.

Armes : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur.
Couronne : de marquis.
Devise : SUSTETANT LILIA TURRES.

21 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Brunet

Annuaire de la noblesse de France - 1862
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036590
page 144
Le nom de Brunet, fort répandu en France, appartient à plusieurs familles nobles, parmi lesquelles nous citerons celles de Brunet de Catelpers et de Privezac en Rouergue et en Agénois, de Brunet de Chailly et d'Ivry en Bourgogne et en Bourbonnais, de Brunet de Balans en Saintonge et en Poitou, et enfin de Brunet de Lamanon et d'Estoublon de Provence, qui a été maintenu par jugement du 30 mars 1667.

Cette derrière, originaire de la ville d'Arles, a prouvé sa filiation depuis Pons Brunet, qui testa en 1374. Jacques de Brunet fut premier consul d'Arles en 1451 ; Guillaume, son neveu, était viguier de la même ville. La souche s'était divisée en plusieurs branches qui se sont alliées aux maisons de Cadenet, d'Estienne, de Faucher, de Pontevès, de Porcelet, et qui ont donné des chevaliers de Malte et de Saint-Louis. Les diverses maisons du nom de Brunet n'offrent que de légères différences, soit dans les émaux, soit dans la position du lévrier de leurs armoiries. Nous blasonnons ici l'écu tel qu'il a été le plus généralement attribué à la famille Brunet de Provence.

ARMES : d'or, au lévrier rampant de gueules, à la bordure componée d'argent et de sable.

20 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Grignan

Annuaire de la noblesse de France - 1859
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036587
page 182
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
GRIGNAN : ARMES : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix potencées et cantonnées de quatre croisettes du même, et en pointe d'une rose d'argent.La baronnie de Grignan, aujourd'hui ville et chef-lieu de canton de la Drôme, appartint d'abord à la maison d'Adhémar, et fut érigée en comté par lettres de juin 1558, pour Louis d'Adhémar de Monteil, ambassadeur de France en Allemagne, qui assista à la diète de Worms en 1545, et dont la soeur, Blanche, épousa Gaspard de Castellane, baron d'Entrecasteaux, par contrat du 6 janvier 1498.
  1. Louis d'Adhémar. étant mort sans postérité, son neveu, Gaspard de Castellane, lui fut substitué, et releva le titre de comte de Grignan, ainsi que le nom et les armes d'Adhémar. Il épousa : 1° Anne de Tournon, en 1529 ; 2° Lucrèce de Grimaldi.

  2. Louis de Castellane, fils de Gaspard, ne fut connu que sous les noms de Louis Adhémar de Monteil, comte de Grignan. Il fut zélé catholique, lieutenant général au gouvernement de Provence, et reçut le collier des ordres du roi en 1584. Il avait épousé le 24 mai 1559 Isabelle de Pontevès, et leur fils, qui suit, a continué la descendance directe.

  3. Louis François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, épousa le 4 juin 1595 Jeanne d'Ancezune, fille de Louis Cadart d'Ancezune et de Louise de Sassenage. Il mourut. en 1620, laissant entre autres enfants :
    1. Louis Gaucher, qui suit ;
    2. François, archevêque d'Arles, 1643-1689 ;
    3. Jacques, évêque d'Uzès, 1660-1694 ;
    4. Philippe, capitaine aux gardes, tué au siège de Mardick en 1657.

  4. Louis Gaucher Adhémar, comte de Grignan, mestre de camp du régiment d'Adhémar, épousa le 20 mai 1628 Marguerite d'Ornano, et mourut le 4 août 1668, laissant de cette union :
    1. François, qui suit ;
    2. Ange, abbé d'Aigueulle ;
    3. Jean-Baptiste, archevêque d'Arles après son oncle, 1689-1697 ;
    4. Joseph, dit le chevalier de Grignan, nommé depuis le comte d'Adhémar, maréchal de camp en 1688, marié en 1704 à Gabrielle Thérèse d'Oraison ;
    5. Louis Joseph, évêque de Carcassonne, 1684-1722

  5. François Adhémar, comte de Grignan, lieutenant général en Provence, chevalier des ordres du roi, épousa en 1658 Angélique Clarisse d'Angennes, fille de Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet, et de Catherine de Vivonne, dont il eut Françoise Julie Adhémar, mariée le 6 mai 1689 à Henri Emmanuel Hurault, marquis de Vibraye. Le conte de Grignan se remaria en 1666 avec Marie-Angélique du Puy du Fou dont il n'eut qu'un fils mort en bas âge. Il épousa en troisièmes noces, le 27 janvier 1669, Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné, célèbres l'une et l'autre par leur correspondance; il eut de cette dernière union :
    1. Louis Provence Adhémar de Monteil, marquis de Grignan, qui épousa Anne Marguerite de Saint-Amand, et mourut sans enfants en octobre 1704 ;
    2. Pauline, mariée à Louis de Simiane, marquis de Truchenu et d'Esparron. Le comte de Grignan, resté l'unique rejeton mâle des Castellane-Grignan par le décès de son frère, est décédé lui-même le 30 décembre 1714.
Outre ces deux maisons d'Adhémar et de Grignan qui ont possédé le comté de Grignan, et en ont porté le nom et le titre, il a existé une famille de Grignan-Grignan, qui a été maintenue dans sa noblesse par l'intendant de Provence lors de la recherche de 1667. Sa filiation est établie par les preuves fournies en cette circonstance depuis Raymond de Grignan, qui partit du lieu de ce nom pour aller s'établir à Montdragon, et fut le bisaïeul de Pons de Grignan, vivant en 1667. A cette souche appartenait Claire de Grignan, qui épousa César de Nostradamus, historien de Provence.

Les Grignan-Grignan se sont alliés aux Venasque, aux Isnard, aux Calvières, aux Barillon, etc. ; ils ont donné deux chevaliers à l'ordre de Malte.

ARMES : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix potencées et cantonnées de quatre croisettes du même, et en pointe d'une rose d'argent.
A voir sur WikiPedia :

18 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Foresta

Annuaire de la noblesse de France - 1845
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036574
page 218
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

ARMES : palé d'or et de gueules, à la bande de gueules brochante sur le tout. Couronne de marquis.

SUPPORTS et CIMIER : trois aigles de sable couronnées d'or.

DEVISE : A nido devota tonanti. L'écu posé sur deux bannières passées en sautoir, portant sans brisure le blason primitif des anciens Foresti d'Italie, souche des Foresta de Provence.


Cette maison, établie en Provence depuis plus de trois siècles, est, de l'avis de tous les auteurs, originaire de la Haute Italie, où elle a joué un rôle important dans l'histoire de la Lombardie et dans celle de la république de Venise.

Maffée de Foresta, né à Bergame vers l'an 1280, fils d'Odasius, qualifié chevalier dans un acte de 1230, et petit-fils de Recuperatus qui dicebatur Forestus, selon divers autres actes rubriqués dans les cartulaires du notariat de Bergame, descendait au neuvième degré d'un seigneur Forestanus, dont les vastes possessions disséminées sur la rive occidentale du lac d'Ysée étaient échues en partage à l'un de ses ancêtres, lors de la conquête de la Haute Italie par l'empereur Charlemagne. Maffée exerça la charge éminente de jurisconsulte de la patrie, et fut l'un des plus zélés partisans de l'empereur Louis de Bavière, qui, par une bulle d'or donnée en la cité de Trente, sous la date du 20 janvier 1330, le créa comte palatin (ce titre alors n'était point encore prodigué) et lui accorda plusieurs insignes privilèges.

Jean de Foresta, petit-fils de Maffée, fut connétable au service de la république de Venise en 1425, et dans le cours des guerres qu'elle eut à soutenir contre les ducs de Milan, il versa son sang et sacrifia sa fortune, ainsi qu'il conste d'un rescrit du doge Foscari, portant la date du 29 juin 1448.

Plusieurs autres personnages de cette même famille, tous attachés à la faction gibeline, signalèrent leur courage dans les longues luttes que cette faction soutint contre le parti guelfe. François de Foresta, l'un d'eux, ayant été proscrit comme partisan dévoué des Visconti, alla s'établir sur la côte occidentale de la Ligurie, dans la petite ville de Diano, et y conserva les privilèges de sa naissance; il fut bientôt après inscrit sur le livre d'or de la république de Gênes, et ses descendants, lors de la révolution de 1528, furent agrégés à la maison Doria, l'une des vingt-huit d'Albergues, ou pour mieux dire la plus puissante de toutes.

Vers les premières années du règne de François Ier, Christophe de Foresta, fils d'Antoine, petit-fils de Jean-Augustin et arrière-petit-fils du proscrit François, vint se fixer en Provence, où il acquit d'abord les terres de Lancou et de Mimet ; puis, en vertu de lettres patentes que lui octroya le vainqueur de Marignan pour l'avoir suivi et très fidèlement servi en Espagne pendant sa captivité, il retint par droit de prélation l'importante baronnie de Tretz, qui plus anciennement avait apanagé l'une des branches de la maison vicomtale de Marseille, et il en prêta hommage au roi en 1537.

Cette famille a successivement possédé vingt-deux fiefs ou terres nobles situées en Provence. Elle a donné à l'ordre de Malte douze chevaliers de justice, commandeurs, baillis, grands prieurs ou autres dignitaires à l'église d'Apt un grand évêque, qui lors de la peste de 1720 fut le Belzunce de son diocèse, au parlement de Provence et à la cour des comptes huit présidents ou conseillers aussi intègres qu'éclairés; aux armées de terre et de mer nombre de braves officiers. Elle a formé trois branches des seigneurs de Collongue, éteinte en 1775 ; la seconde des seigneurs de Venel, seule subsistante aujourd'hui ; et la troisième des seigneurs du Castelar, marquis de la Roquette, laquelle eut pour tige Jean-Augustin de Foresta, premier président au parlement de Provence en 1558, et s'éteignit presque en même temps que la première.

La terre seigneuriale de la Roquette fut érigée en marquisat pendant la minorité de Louis XIV (en décembre 1651) en faveur de Jean-Augustin de Foresta, second président au parlement de Provence, lequel pendant les troubles de la minorité avait soutenu les droits du jeune monarque avec autant de prudence que de zèle, ainsi qu'il conste d'une lettre à lui adressée par la régente Anne d'Autriche (voyez Honoré Bouche, Chorographie de Provence, tome II, page 970). Cette terre a passé de nos jours de la branche du Castelar dans celle de Venel, et se trouve actuellement possédée par Marie-Joseph de Foresta, qui, par lettres patentes du 28 mai 1821, impétrées du roi Louis XVIII, a été confirmé dans la possession du titre attaché audit fief.

Les alliances des Foresta ont été prises dans les maisons Doria, Gandulfi, d'Albertas, Cabanes, Glandevez, Adhémar de Castellane, Grignan, Pontevez, Forbin, Raymond-Modène, Gaillard Lonjumeau, de Chalvet, d'Ourches, de Linche , établie aujourd'hui en Valachie, etc.

Chef actuel : Marie Paul Augustin de Foresta, ci-devant conseiller doyen en la cour royale d'Aix, démissionnaire en 1830 pour refus de serment, né à Marseille le 1er juin 1777, marié le 9 avril 1799 à Louise Rose Thérèse de Tuffet de Vaux, des seigneurs de Saint-Martin et de La Gremuse, dont :
  1. Louis-Marie-Maffée de Foresta, né le 26 janvier 1800, sous-lieutenant au 4° régiment de la garde royale, admis à la réforme en 1824, entré immédiatement dans l'état ecclésiastique, aujourd'hui chanoine de Tours.

  2. Marie-Claire-Thérèse de Foresta, née le 19 avril 1801.

  3. Marie-Thérésa-Laurence de Foresta, née le 7 mai 1813, mariée le 28 avril 1834 avec Hippolyte-Bonaventure-Joseph de Blacas-Carros.
Frère.

Marie-Joseph, marquis de Foresta, né à Marseille le 28 mars 1783, chevalier de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, reçu de minorité; officier de la Légion d'Honneur, grand cordon de l'ordre impérial de Léopold d'Autriche, gentilhomme de la chambre du feu roi Charles X, successivement préfet des Pyrénées-Orientales, du Finistère, de la Meurthe, de la Vendée et du Loiret; marié 1° le 9 décembre 1812 à Marie Joséphine Constance de Chalvet-Souville, décédée le 4 février 1823, sous gouvernante des enfants de France; 2° le 8 février 1825, à Marie Charlotte Léon Suzanne Thècle Sosthènes d'Ourches, fille de Pierre Didier François, marquis d'Ourches, ancien capitaine, de dragons et chambellan de Monsieur, comte de Provence (depuis Louis XVIII), et de Marie Charlotte Hyacinthe de la Vallée-Rarécourt de Pimodan.

Du premier lit
  1. Marie-Maxime, comte de Foresta, né à Aix le 5 février 1817, marié le 30 janvier 1843 à Eugénie Sophie Caroline Mathilde de Bully.

  2. Marie-Albéric de Foresta, né à Aix le 8 janvier 1818, religieux dans la compagnie de Jésus.

  3. Marie Nathalie de Foresta, née le 15 juin 1820, admise dans l'ordre Thérésien de Bavière, par brevet de S. M. la reine, en date du 21 septembre 1843.
Du deuxième lit
  1. Marie-Francois-Galéas-Léon de Foresta, né à Nancy, le 26 août 1827, mort dans la même ville, le 11 avril 1838.

  2. Marie-Joseph Léon de Foresta, né le 10 octobre 1830, décédé le 22 octobre 1834.

  3. Marie-Joséphine de Foresta, née le 30 mai 1832.

  4. Marie Euphrosius Maffée Charles de Foresta, né le 5 février 1836.

  5. Marie-Gabriel-Paul de Foresta, né le 7 mai 1838.

  6. Marie Septime Fernand de Foresta, né le 18 décembre 1844.
Liens externes :

  1. Charles Napoléon Bonaparte From Wikipedia, the free encyclopedia

17 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Forbin

Annuaire de la noblesse de France - 1845
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036574
page 217
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb


ARMES : d'or, à un chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léopards de sable, lampassées de gueules.

La maison de Forbin a tenu le premier rang parmi les plus illustres de Provence, tant par sa noblesse, ses alliances, ses possessions, ses charges et ses dignités, que par les grands personnages qu'elle a produits et par les services signalés quelle a rendus à la couronne. Les généalogistes lui donnent une origine commune avec la maison des seigneurs de Forbes, lords et premiers barons d'Ecosse, qui tirent leur nom de la terre et seigneurie de Forbes, située dans le comté d'Aberdeen. Ce qu'il y a de mieux établi, c'est qu'elle était déjà considérable au temps du roi René, qui lui donna pour sobriquet : Vivacité d'esprit des Forbins.

Pierre de Forbin épousa Françoise d'Agoult en 1325. De ce mariage sont issues les diverses branches de la maison de Forbin, dont les principales sont celles:

  1. des seigneurs, puis marquis de Janson, par lettres patentes d'érection de la terre de Janson en marquisat, en date du mois de mai 1626 ; Charles Auguste Marie Joseph , comte de Forbin-Janson, évêque de Nancy, était un rejeton de cette branche ; il a laissé pour héritier son frère aîné, qui est à la tête d'une raffinerie ;
  2. des seigneurs de La Roque, formée par Annibal de Forbin, qui se battit en duel, en 1612, contre Alexandre Dumas de Castellane, baron d'Allemagne eu Provence; ils prirent pour armes des couteaux , se lièrent les bras gauches l'un contre l'autre et s'entre-tuèrent; Melchior de Forbin, petit-fils d'Annibal, obtint l'érection de ta terre de La Roque en marquisat, avec union de celle de Goutart, par lettres de février 1653; il mourut vers 1692 sans postérité mâle ;
  3. des Seigneurs de La Barbent, qui ont donné plusieurs chevaliers et baillis de Malte, et qui se sont perpétués jusqu'à nos jours le comte de Forbin, directeur des Musées royaux, mort le 22 février 1841, était un cadet de cette branche ;
  4. des seigneurs de La Fare, marquis d'Oppède, qui subsistent encore, et qui ont recueilli par alliance le nom et les biens des barons d'Oppède, dont plusieurs se sont fait remarquer dans les guerres civiles de religion ;
  5. des marquis de Forbin des Issarts, dont le représentant avait été appelé à la pairie par Charles X le 5 novembre 1827 ;
  6. des seigneurs de Solliers, marquis titulaires de Pont-à-Mousson : leur auteur, Palamède de Forbin , conseiller et chambellan de Charles d'Anjou , dernier comte de Provence, porta ce prince à instituer le roi Louis XI et ses successeurs, pour héritiers universels par un testament qui valut à la couronne les comtés de Provence et de Forcalquier, les duchés d'Anjou et du Maine, et des droits sur les Deux-Siciles, l'Aragon, Jérusalem, etc. Palamède fut nommé, par Louis XI, gouverneur de Provence et du Dauphiné; cette branche s'est éteinte en 1743 ;
  7. des seigneurs de Gardanne, dont un rejeton, arrière-petit-fils de Jean-Baptiste de Forbin et de Désirée de Linche, Claude, connu sous le nom de comte de Forbin, fut grand homme de mer, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, chef d'escadre, amiral du royaume de Siam, auteur de mémoires fort estimés et mourut le 4 mars 1733.

Il existait en outre, à Lambesc, une branche naturelle, dont le dernier rejeton fut le lieutenant général Paul Albert de Forbin, grand prieur de Saint-Gilles et ambassadeur de l'ordre de Malte à la cour de Fiance, général des galères du royaume en 1639, lequel livra un combat naval à la flotte espagnole chargée de secourir la place de Collioure en Roussillon.

Cette maison a contracté des alliances avec celles de La Cépède, d'Albertas, de Pontevès, de Nicolaï, de Simiane, de Briançon, de Sade, d'Oria, d'Oraison, de Castillon, de La Garde, de Vins, de Covet de Marignane, de Grimaldi, de Villeneuve, de Castellane, et avec celle de Linche, établie aujourd'hui en Valachie.

Les superbes blasons de HeraldiqueGenWeb

Famille ValoriJe vous recommande fortement de visiter le site HeraldiqueGenWeb qui m'a aimablement autorisé à utiliser leurs superbes blasons pour illustrer mon blog de généalogie. Vous pouvez déjà voir les blasons des familles suivantes (j'essaierais de tenir à jour la liste au fur et à mesure) :

14 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Villages

Annuaire de la noblesse de France - 1845
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036574
page 264
VillagesCette famille noble, de la Provence, s'est divisée en plusieurs branches, dont une s'était établie à Marseille sous le nom des seigneurs de la Salle, une autre à Arles sous celui des seigneurs de la Chassagne, et une troisième en Languedoc sous celui des seigneurs de Bernis. Jean de Villages, leur premier auteur commun, était originaire du Berry; il se retira en Provence, où il fut seigneur de Lançon, conseiller et maître d'hôtel du roi René, et chambellan du duc de Calabre, son fils. Louis XI, étant encore dauphin, le fit son échanson et le créa capitaine général de mer par lettres patentes du 8 janvier 1453. Il avait épousé Perrette Coeur, nièce, alias soeur de Jacques Coeur, surintendant des finances de Charles VII.

César de Villages, descendant de Jean et premier consul de Marseille en 1599, fut un des plus zélés partisans de Henri IV dans cette cité, qu'il défendit contre les entreprises des ligueurs et du duc de Savoie. Il épousa Madeleine Covet, née baronne de Tretz et de Marignane, dont il eut entre autres enfants 1° Louise de Villages, mariée à Antoine de Linche, frère puîné de Thomas, gendre du maréchal d'Ornano; 2° Jean II de Villages, qui fut un des membres de la députation de Marseille au roi Henri IV, après la réduction de cette place 3° Charles et Louis, commandeurs de l'ordre de Malte, et Thomas, capitaine des galères, grand croix et bailli de Manosque.

César de Villages, fils de Jean II, était premier consul lorsque Marie de Médicis visita la Provence. Il fit son testament en 1612 et laissa une nombreuse postérité. Michel, Gaspard et Jean-Baptiste de Villages, ses enfants, ont formé chacun une branche ; la descendance de Gaspard s'est seule perpétuée jusqu'à nos jours.

Cette famille a donné un amiral, un capitaine des galères, des viguiers, des premiers consuls et un évêque. Elle a contracté des alliances avec les maisons de Covet de Marignane, de Fortia, de Pontevès, de Thesan-Venasque, de Valbelle, de Villeneuve, et avec celle de Linche, établie aujourd'hui en Valachie.

Armes : d'argent, à un double delta ou deux triangles entrelacés l'un dans l'autre de sable, enfermant un coeur d'or.

12 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Selle

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
page 165
Cette famille, originaire du pays de Liège, s'est établie en Lorraine au XVe siècle. Jean de Selle était capitaine des gardes de Charles IV. La souche s'est divisée en plusieurs branches, qui se sont répandues les unes en Provence et en Savoie, et une autre à Paris. Cette dernière, celle des comtes de Selle du Mesnil-Habert, qui était alors l'aînée, s'est éteinte au commencement de ce siècle, et a eu pour dernier rejeton mesdames de Boispéan et de Constant d'Yanville.

La famille de Selle a fourni à nos armées un grand nombre d'officiers, dont plusieurs ont reçu la croix de Saint-Louis et ont péri sur les champs de bataille. Elle compte aussi parmi ses rejetons des conseillers au parlement de Paris, deux trésoriers généraux de la marine et des colonies, un trésorier de la marine à Toulon, un chanoine de Saint-Cloud, plusieurs dames attachées aux princesses de la maison de France. Elle est alliée aux familles d'Aurran, de Bréard, de Beausset, de Besancenet, de Béthisy, de Boispéan, de Charette la Colinière, de Clermont-Montoison, de Constant d'Yanville, d'Espagnet, de Faudran-Taillades, de Grasse, d'Inguimbert, de Moutiers, Morel de Rochebelle, Murat de Bort, Renaud de Fonsbelle, du Tillet, de Vendes, de Verdusan, de Vioménil.

La branche de Provence, seule aujourd'hui existante et représentée par plusieurs rameaux, porte le titre de comte.

ARMES : d'argent, à trois bandes de gueules, au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Nobiliaire de Provence : Romieu

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036574
page 252
La famille des seigneurs de Fos, du nom de Romieu, est originaire d'Arles, et s'est fixée à Marseille. Robert de Briançon dit qu'il ne faut pas la confondre avec une autre maison du même nom, originaire d'Espagne, établie à Arles depuis Bernard Romei, qui vivait à la fin du treizième siècle. Le mot Romieu en provençal signifiait pèlerin qui va à Rome ou qui en revient; et la gibecière qui figure dans les armes de la famille constitue sans nul doute des armes parlantes.

Louis de Romieu, seigneur de Fos, fut maintenu dans sa noblesse par les commissaires du roi le 31 décembre 1668. Son ascendance y est donnée depuis son bisaïeul Jacques de Romieu et son aïeul Louis de Romieu, qui, étant venu se fixer à Marseille, fut élu second consul, et épousa Claire de Napollon. De ce mariage était né Jean de Romieu, commissaire général de la marine, dont la veuve, Marguerite de Forbin, fit acquisition de la seigneurie de Fos. Louis de Romieu avait épousé, en 1665, Jeanne de Linche, fille d'Alphonse tic Linche, seigneur de Moissac, et de Marguerite de Blacas. Charles de Romieu, marquis de Fos, leur fils aîné, fut page du roi Louis XIV.

ARMES : d'or, à une gibecière en bourse de pèlerin d'azur, houppée et frangée de gueules, et chargée en coeur d'une coquille d'argent.

10 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Valori

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036589
page 218

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Armes : Écartelé aux 1 et 4, de sable, à l'aigle d'argent, l'estomac de l'aigle chargée d'une croix de gueules acc. de huit croissants de sable, 2 au-dessus de la croix accostés, 2 au-dessous de la dite croix sur la queue, l'un sur l'autre, et 2 sur chaque aile l'un sur l'autre; aux 2 et 3, d'or, à un laurier arraché de sinople et un chef de gueules.

La maison de Valori, l'une des plus anciennes et des plus illustres de la république de Florence, était originaire de Rome. Sa généalogie sera publiée ultérieurement dans l'Annuaire; nous nous bornerons pour le moment à reproduire, d'après la traduction d'un expert assermenté, les lettres patentes que le grand-duc de Toscane accorda le 12 février 1786 à Louis Marc Antoine de Valori, des princes de Valori-Rustichelli, marquis d'Estilly et de Lecé, maréchal des camps et armées du roi, commandeur de Saint-Louis, et qui furent produites et admises dans un jugement du Tribunal de première instance de la Seine, du 24 août 1855, portant confirmation à la maison de Valori de la qualification de prince de Rustichelli.

Nous, Léopold premier, par la grâce de Dieu, etc., de notre science certaine faisons connaître et attestons publiquement :

Que la famille dont le surnom est de Valori a établi son domicile à Florence, mais que, dans les temps les plus reculés, elle a tiré son origine de Rome sous le nom de Rustichellis (sic), desquels plusieurs autres familles sont provenues, parmi lesquelles il est indubitable qu'il faut compter celle des Valori, comme il est facile de s'en assurer par de nombreux parchemins et manuscrits existant dans les archives de Florence;

Item, que la famille des Rustichelli s'est transportée, dans la nuit des temps, dans la très antique cité de Fiésole en Étrurie, et qu'elle y exerça la souveraineté jusqu'à l'année 1038, époque à laquelle l'empereur Conrad confisqua les biens des Rustichelli et leur enleva la principauté de Fiésole, de laquelle cependant les Rustichelli retinrent le titre.

Item, que la famille de Valori, issue en ligne directe de Rustichelli, a occupé un très grand nombre de fois les premiers honneurs à Florence et a rempli les premières charges, à savoir : treize fois celle de gonfalonier souverain et trente-trois fois celle de prieur, et c'est pour cela que la famille de Valori brille au milieu des plus hautes maisons d'Italie;

Item, que la famille des Valori s'est transportée à Naples en 1349, dans la personne de Gabriel Valori, fils cadet de Taldo Valori, gonfalonier de la république de Florence, et de dona Ostia de Médicis, que ce Gabriel Valori, vice-roi de Naples, prince de Cozenza et gouverneur de Provence, conduisit la famille des Valori en France lorsque Louis II d'Anjou y retourna, et, par l'entremise du très célèbre Barthélemy, fils aîné dudit Gabriel, elle y fixa sa résidence;

Item, que cette famille des Valori occupé en France un rang aussi élevé qu'en Italie; qu'elle s'est alliée aux plus illustres familles du royaume, et, entre autres, à la royale maison de France, par le mariage de Jean de Valori, seigneur d'Estilly, avec Renée de Champagne; qu'il suit de là que Louis Marc Antoine, aujourd'hui chef de l'illustre famille des Valori, descend par les femmes de l'empereur Charlemagne;

Item, que la famille des Valori a également brillé dans les dignités ecclésiastiques, et que, comme le rapporte une tradition constante, les souverains pontifes saint Innocent et Innocent V soit issus de la maison des Rustichelli;

Item, que la famille des Valori a aussi brillé à la tête des armées françaises, dans le conseil des rois très chrétiens et dans les ambassades.

Pour ces causes et parce que Louis Marc Antoine, des princes Rustichelli, a produit toutes les preuves et documents de sa famille depuis Rustichello Rustichelli, prince de Fiésole, palatin de Toscane et vicaire général de l'empire en 934, jusqu'à la présente année; de notre propre mouvement, spontanément et sans le moindre doute ni la moindre hésitation de notre part, nous avons signé les présentes lettres patentes.

Signé : Léopold.

Contre-signé : GIGISMOND BAJULIERI, MARQUIS DELLA STUPA.

Nobiliaire de Provence : Vintimille

Vintimille
Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
page 181
Armes : de gueules, au chef d'or.
Cette maison, l'une des plus puissantes et des plus illustres de l'ancienne chevalerie de Provence, est originaire de Vintimille, petite ville du comté de Nice. Elle établit sa filiation depuis Gui, comte de Vintimille et marquis des Alpes Maritimes, avant 950. La souche se divisa, au XIIIe siècle, en deux branches principales qui ont formé beaucoup de rameaux.
  1. Guillaume de Vintimille, tige de la branche aînée, celle de Vintimille du Luc, fit avec Charles Ier d'Anjou échange de son comté pour plusieurs terres en Provence. Il fut un des cents chevaliers choisis par ce prince pour le duel qu'il eut avec le roi d'Aragon. Son fils Emmanuel de Vintimille épousa Sibylle de Marseille, dite d'Evennes, soeur et héritière de Guillaume de Signe des vicomtes de Marseille. Imbert de Vintimille fut le premier des seigneurs d'Evennes et d'Ollioules qui prit le titre de comte de Marseille. Il se trouva à la guerre que Robert, roi de Naples, soutint contre Louis de Bavière. Boniface de Vintimille forma le rameau des seigneurs de Montpezat, et fut présent à l'hommage que la noblesse de Provence rendit à Marie de Blois, mère de Louis II d'Anjou, en 1395.

    A partir de cette époque, le nom de Vintimille du Luc se trouve inscrit à chaque page de l'histoire de Provence. Cette branche a donné à l'Eglise plusieurs prélats distingués, dont l'un, Gaspard de Vintimille du Luc, archevêque d'Aix en 1708, de Paris en 1729, fut l'un des plus ardents adversaires des jansénistes. Charles François de Vintimille, comte du Luc, son frère, ambassadeur de France en Suisse, puis en Autriche, accueillit et protégea dans l'exil Jean-Baptiste Rousseau, qui lui dédia une de ses plus belles odes. Elle comptait aussi parmi ses rejetons un grand nombre d'officiers supérieurs au service de nos rois. Jean Baptiste Félix Hubert, marquis de Vintimille du Luc, petit-neveu de l'archevêque, épousa Pauline Félicité de Mailly de Nesle, célèbre par sa liaison avec Louis XV, et sa soeur s'était mariée à Aymard-Jean de Nicolaï, marquis de Goussainville, premier président à la chambre des comptes. De nos jours se sont éteints les derniers rejetons mâles de cette branche qui n'est plus représentée que par madame la comtesse de Girardin, veuve du premier veneur du roi Charles X.


  2. Guillaume Pierre de Vintimille, frère puîné de l'auteur des Vintimille du Luc, forma la branche de Lascaris, comtes souverains de Tende. Il ratifia, en 1255, l'échange conclu par ce dernier avec Charles d'Anjou. Il se rendit à Constantinople, où il épousa Eudoxie Lascaris, fille de l'empereur Théodore et soeur de Jean Lascaris, que l'usurpateur Michel Paléologue avait renversé du trône.

    Jean de Vintimille, issu de cette union, releva le nom et les armes de Lascaris, en vertu des droits et des prétentions que sa mère avait sur l'empire d'Orient. Il rendit hommage de son comté de Tende, en 1285, à Charles II, roi de Naples. Sa descendance se divisa en plusieurs rameaux, dont le principal, celui des Lascaris-Vintimille, comtes souverains de Tende, avait pour auteur Guillaume-Pierre III Lascaris, petit-fils de Jean, et a été fécond en personnages illustres. Anne de Lascaris-Vintimille épousa le célèbre comte de Fresque; Béatrix de Lascaris, sa nièce, se maria au duc de Milan. Marc de Lascaris-Vintimille, évêque de Riez en 1466, reçut la pourpre romaine. Le dernier rejeton mâle de cette branche fut Jean-Antoine Lascaris-Vintimille, comte souverain de Tende, décédé en 1509. Sa fille Aune épousa le prince René de Savoie, frère du duc, qui devint, du chef de sa femme, comte de Tende, marquis de Menton, de Villeneuve, comte de Sommerive et de Villars, et qui forma le rameau de Savoie-Lascaris, éteint à la troisième génération dans la maison d'Urfé.


Il y avait au siècle dernier plusieurs autres branches du nom de Vintimille et de Lascaris, dont la jonction avec la souche commune n'était pas établie d'une manière certaine, et qui paraissent toutes aujourd'hui éteintes.

Armes : de gueules, au chef d'or.

La branche des comtes de Marseille écartelait : aux 1 et 4 de gueules, au lion couronné d'or, qui est des anciens vicomtes de Marseille.

Devises CONSTANCE; et PRE MILLIBUS UNUS.

Nobiliaire de Provence : Villeneuve

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
page 178

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Armes de la famille Villeneuve-Esclapon : de gueules, frettée de six lances d'or, accompagnées de petits écussons du même, semés dans les interstices; sur le tout : un écu d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or. Supports: deux anges tenant des bannières aux armes d'Aragon. Cri de guerre: à Tout. Devise : PER HAEC REGNUM ET IMPERIUM.


La maison de Villeneuve, appartient à l'ancienne chevalerie de Provence, et a toujours occupé un des premiers rangs dans la noblesse par son origine, ses alliances et ses services. (Voyez l'Annuaire de 1858, p. 315.) Elle est issue de Raymond de Villeneuve, un des principaux gentilshommes de la cour d'Alphonse I, comte de Provence.

Sa souche se divisa en trois branches principales, qui se séparèrent dès le XIIIe siècle.
  1. Celle des barons des Arcs, créés marquis de Trans en 1505, de Flayosc en 1678, et représentée de nos jours, comme on le verra plus loin, sous le nom de Trans Flayosc.

  2. Celle des barons de Tourrette lès Fayence, dont sont issus les rameaux de Villeneuve Bargemont et de Villeneuve Esclapon, encore subsistants,

  3. Celle des barons, puis marquis, de Vence, éteinte en 1834 dans la personne d'Ours Hélion de Villeneuve, marquis de Vence, pair de France.
I. MARQUIS DE TRANS FLAYOSC.

Hélion de Villeneuve, marquis de Trans-Flayosc, chef actuel du nom et des armes.
Sœur.

Roseline de Villeneuve Trans-Flayosc, mariée en 1857 au comte de Forbin la Barben.

Cousins.

  1. Hippolyte, comte de Villeneuve Flayosc, ancien inspecteur général d'agriculture, et ingénieur en chef au corps des mines, marié à Irène de Gardane, dont :
    1. Léonce de Villeneuve Flayosc, né en 1833 ;
    2. Alexis de Villeneuve Flayosc, né en 1836 ;
    3. Henri de Villeneuve Flayosc, né en 1840.

  2. Julien Adolphe, comte de Villeneuve Flayosc, capitaine de frégate, chevalier de la Légion d'honneur, né 27 octobre 1811, marié en 1849 à Marie de Clérissy de Roumou1es dont un fils et une fille.
II. VILLENEUVE-BARGEMONT.

Henri-Joseph, marquis de Villeneuve-Bargemont, né en 1807, marié en 1832 à Léonide de Chamillart de la Suze, dont :
  1. Fernand, comte de Villeneuve-Bargemont, né en 1834, marié 27 septembre 1860 à Léontine de Rohan-Chabot, nièce du duc ;
  2. Alban de Villeneuve-Bargemont, né en 1835 ;
  3. Romée, vicomte de Villeneuve-Bargemont né en 1 838, marié 8 septembre 1862 à Marie de Barrême de Montravail ;
  4. Anatole de Villeneuve-Bargemont, né en 1840 ;
  5. Marie de Villeneuve-Bargemont ;
  6. Thérèse, mariée en 1861 à Léon de Bec ;
  7. 7. et 8. Deux filles.
Sœur.

Laure de Villeneuve-Bargemont, mariée au comte David de Beauregard.

Oncles.

I. Joseph, comte de Villeneuve-Bargemont, ancien directeur général des postes, conseiller d'État, démissionnaire en 1830, C. *, né en 1782, marié en 1820 à Constance de Brosse, dont :
a. Roselinde, mariée au comte de Forbin d'Oppède ;
b. Marguerite, mariée au vicomte de Reviers de Mauny.

II. Jean-Baptiste, vicomte de Villeneuve-Bargemont, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, O. *, marié en 1828 à Heliodora de Seran, veuve 6 août 1861, dont :
a. Raymond, marquis de Villeneuve-Bargemont, maire du 7° arrondissement de Paris, veuf 1er juillet 1860, de Mathilde de Nivière, remarié 18 août 1862 à Edmée Rousseau de Saint-Aignan;

Du premier lit :

a. Romée; b. Xavier; c. Marie de Villeneuve-Bargemont.
b. Roselinde de Villeneuve-Bargemont, mariée au vicomte de Boignes.

Cousin et cousines.

  1. Louis Joseph Armand Elzéar Alban, vicomte de Villeneuve-Bargemont, capitaine de hussards, fils du vicomte Alban de Villeneuve, marié 22 avril 1857 à Marguerite de la Myre, dont trois enfants.
  2. Blanche de Villeneuve-Bargemont, comtesse de Suffren.
  3. Adrienne de Villeneuve-Bargemont, comtesse de Montebello.
  4. Christine Sophie de Villeneuve-Bargemont, comtesse de Châteaurenard.
Cousines.
  1. Aliénor Sophie Roseline Marie Nathalie de Villeneuve-Bargemont, mariée à Charles Ernest Irénée, comte de Brosses.
  2. Marie de Villeneuve-Bargemont, mariée au comte Alexis de Bogaiensky.
III. VILLENEUVE-ESCLAPON.

Romée, comte de Villeneuve-Esclapon, né en 1807, marié en 1834 à Louise de Lyle Taulanne, dont :
  1. Gaspard Gabriel Hélion de Villeneuve-Esclapon,
  2. Edouard Auguste de Villeneuve-Esclapon;
  3. Marie Xavier Arthur de Villeneuve-Esclapon.
Oncle et tante.

I. Ferdinand, comte de Villeneuve-Esclapon.
II. Alexandrine de Villeneuve-Esclapon.

Cousin.

Charles Léon, marquis de Villeneuve-Esclapon, chef de bataillon, *, (fils de Louis-Auguste, marquis de Villeneuve-Esclapon, et d'Anne Julie Aglaé . Henriette de Fresse de Monval, veuve 1er août 1858, décédée 27 juin 1859), marié en 1849 à Marie-Alexandrine de Pillot-Coligny, dont :
  1. Marie Roselin Claver Gaspard Hélion de Villeneuve-Esclapon, né 30 octobre 1832;
  2. Marie Joseph Jean Régis Hugues Raymond, né 10 juin 1854;
  3. Marie Donat Ignace Charles Louis, né 16 novembre 1857;
  4. Marie Charlotte Louise Donatie Henriette, née 8 septembre 1850;
  5. Marie Roseline Donatie, née 18 septembre 1851 ;
  6. Marie Gertrude Roseline, née 13 juillet 1856.
Cousin germain.

Jules, comte de Villeneuve-Esclapon, marié 25 août 1851 à Henriette de Fresse de Monval, dont :
  1. Christian de Villeneuve-Esclapon, né 8 août 1852;
  2. Madeleine de Villeneuve-Esclapon, né 5 septembre 1855;
  3. Roseline de Villeneuve-Esclapon, née 10 janvier 1857.

Nobiliaire de Provence : Valbelle

Blason de la famille de Valbelle sur HeraldiqueGenWeb
Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
pages 177

Généalogie contestée. Voir les commentaires au bas de cet article.

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

ARMES : d'azur, à un lévrier rampant d'argent.
Cette noble et illustre famille d'épée et de robe possédait les qualifications de seigneur de Meirargues, comtes de Ribiers, marquis de Rians, de Moulfuron et de Tourves en Provence. Maynier, Artefeuil, l'abbé de Briançon, disent qu'elle est issue des anciens vicomtes de Marseille, sans en rapporter aucunes preuves. Guillaume de Valbelle, qui commence la filiation, fut présent à l'acte par lequel Alphonse Ier, comte de Provence, confirma les privilèges de la chartreuse de la Verne le 4 octobre 1174.

Rostan de Valbelle eut commission de Louis II, comte de Provence, le 22 avril 1394, de prendre les armes pour réduire à l'obéissance les rebelles et séditieux de lieu de Volere. Geoffroi de Valbelle fut un de ceux qui accompagnèrent Charles, duc de Calabre, lorsqu'il se rendit à Naples au secours du roi son père. La souche s'est divisée en plusieurs branches, dont une était représentée par Joseph de Valbelle, qui épousa, en 1674, Gabrielle de Brancas. Côme de Valbelle, marquis de Rians, capitaine de cavalerie, et autre Côme de Valbelle, comte de Ribiers, bailli des montagnes du Dauphiné, étaient les chefs des deux autres.

Cette maison a produit des officiers distingués dans les armées, des présidents à mortier et des conseillers au parlement d'Aix, des évêques, des chevaliers et commandeurs de Malte.

Nobiliaire de Provence : Valavoire

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
pages 176
Cette illustre et ancienne maison d'origine chevaleresque tire son nom de la terre de Valavoire, située en Provence dans la viguerie de Sisteron. On trouve dans une histoire des croisades du moine Hodouin que trois cents chevaliers, partis pour la terre sainte avec Godefroy de Bouillon, firent un corps séparé sous le commandement du vicomte de Polignac. (Critique du nobiliaire de Provence; mss. de Barcillon de Mauvans.) Au nombre de cette poignée de braves se trouvait le vaillant Valavoire aux armes noires, portant sur son bouclier des vautours; ce qui confirme l'assertion de M. de Peiresc, suivant laquelle les armoiries de Valavoire sont parlantes et ont pour figures héraldiques des vautours et non des faucons.

On trouve ensuite Guillaume de Valavoire, qui rendit hommage, en 1188, au comte de Provence pour la terre de son nom et quelques autres fiefs. Dans les chartes des croisades, on voit qu'il y eut une assemblée à Embrun, en 1220, et que Jean de Valavoire s'y mit à la tête d'une compagnie de croisés. (Barcillon de Mauvans.)

Quoiqu'ils possédassent la terre de Valavoire dès la fin du XIIe siècle, ses seigneurs ne prouvent leur filiation que depuis Raimond de Valavoire, qualifié miles, dans une transaction qu'il passa avec Raimond Bérenger, comte de Provence en 1244. Il eut pour fils Guigues et François de Valavoire, qui accompagnèrent Charles d'Anjou à la conquête du royaume de Naples en 1264. Un autre François de Valavoire fut du nombre des gentilshommes de Provence qui prêtèrent serment de fidélité à Marie de Blois, mère de Louis II, en 1395. Bertrand de Valavoire fit hommage pour sa terre à Louis d'Anjou en 1399.

Antoine de Valavoire se signala dans les guerres civiles de religion. Il avait épousé, en 1588, Marguerite de For- bio, et il laissa de cette union: 1° Jean, seigneur de Valavoire, capitaine de cent hommes d'armes, et premier capitaine au régiment de Remoules, qui fut assassiné à Orléans; 2° Gaspard de Valavoire, seigneur de Vaulx, capitaine de chevau-légers, gouverneur de Sisteron, mort sans alliance; 3° Balthazard, page du roi Henri IV, mort jeune; 4° et 5° Gaspard et Alexandre, qui servirent avec distinction 6° Palamède, auteur de la branche des seigneurs de Vaulx et de Volone; 7° Hercule, reçu chevalier de Malte en 1573.

Cette maison peut citer encore au nombre de ses rejetons : François Auguste de Valavoire, lieutenant général des armées du roi, gouverneur de la ville et citadelle de Sisteron, et Nicolas de Valavoire, évêque de Riez, qui fut à la tête de ce diocèse de 1652 à 1685.

ARMES : écartelé, aux 1 et 4 de sable, au vautour d'argent, aux 2 et 3 de gueules plein.

Nobiliaire de Provence : Agnel Bourbon

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036865
pages 125
Agnel-BourbonAGNEL-BOURBON famille ancienne, originaire de Riez et de Salernes, en Provence.
  1. Antoine d' AGNEL-BOURBON, Ier du nom, écuyer, épousa Marguerite de Vintimille. Il eut de ce mariage :
    1. Honoré, qui suit;
    2. Antoine;
    3. Jean;
    4. Louis,

  2. Honoré d'AGNEL-BOURBON, écuyer, épousa, N.... Adhémar de Grignan. Il mourut en 1510, laissant de ce mariage :
    1. Gaspard, dont l'article suit
    2. Antoine;
    3. Louis.

  3. Gaspard D'AGNEL-BOURBON, Ier du nom, écuyer, mort en 1518, avait épousé Honorée de Castellane, dont sont issus :
    1. Antoine, qui suit :
    2. Honoré.

  4. Antoine D'AGNEL-BOURBON, IIe du nom, écuyer, né en 1510, mort en 1545, avait épousé Honorée de Demandols. Il eut pour fils :

  5. Antoine D'AGNEL-BOURBON, IIIe du nom, écuyer, mort en 1635. Il avait épousé Antoinette Marie de Sabran. Il eut pour fils :

  6. Augustin D'AGNEL-BOURBON, qui épousa Diane de Castellane, dont :

  7. Gaspard D'AGNEL-BOURBON, IIe du nom, écuyer né en 1610, mort en 1645. II avait épousé Anne Baruette, dont est issu :

  8. Guillaume D'AGNEL-BOURBON, écuyer, né en 1642, mort en 1707. Il avait épousé Honorate Guigou, de laquelle il laissa, entre autres enfants :
    1. Joseph, qui mourut en 1719. Il avait épousé Anne de Renoux ;
    2. Pierre, dont l'article suit.

  9. Pierre D'AGNEL-BOURBON, écuyer, fit son testament le 14 août 1720. Il laissa d'Isabeau Marin, sa femme:
    1. Gabriel, qui suit;
    2. Joseph.

  10. Gabriel D'AGNEL-BOURBON, écuyer, épousa, le 12 février 1722, Catherine Escolle, dont sont issus :
    1. Joseph, qui suit ;
    2. Une fille.

  11. Joseph D'AGNEL-BOURBON, chevalier, mort en 1792, avait épousé demoiselle Marie Lucrèce Michel dont deux enfants vivants :
    1. Auguste Jean Baptiste, qui suit;
    2. Anne Désirée, qui a épousé le sieur Michel Arnaud, trésorier des invalides de la marine, et caissier des gens de mer à Marseille.

  12. Auguste Jean Baptiste D'AGNEL-BOURBON, chevalier, est né le 31 janvier 1787 il est sans alliance.
Armes : D'hermines, à la fasce de gueules, chargée de trois fleurs de lys d'or. Supports, deux agneaux. Devise: Probitas, virtus et fidelitas.

08 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Suffren

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
pages 173
de SuffrenLa maison de Suffren a pour auteur, selon d'Artefeuil et la Chenaye-Desbois, Hugon de Suffren, qui s'établit en Provence au XIVe siècle, et qui était originaire de la république de Lucques, d'où il fut forcé de fuir lors des guerres des Guelfes et des Gibelins. Jean-Baptiste de Suffren fut anobli par lettres patentes du roi François Ier.

Antoine de Suffren, son fils, reçu conseiller au parlement de Provence en 1563, embrassa avec zèle le parti de Henri IV, et prononça en pleine assemblée générale une belle et éloquente harangue pour faire proclamer ce prince légitime successeur de Henri III. Il avait épousé Louise de Châteauneuf, fille de Laurent de Châteauneuf, chevalier, et de Blanche de Simiane.

La souche s'est divisée en deux branches principales :

I. Celle des seigneurs d'Aube, qui a donné d père en fils six conseillers au parlement d'Aix, et à laquelle appartenait Palamède de Suffren, officier de marine, né en 1750, fils de Laurent de Suffren et de Marguerite de Régis.

II. Celle des marquis de Saint-Tropez, qui a été illustrée par le bailli de Suffren, chef d'escadre, et dont voici les derniers degrés:

Jean-Baptiste de Suffren, marquis de Saint-Tropez et de Saint-Cannat, baron de la Molle, seigneur de Richebois, épousa Geneviève de Castellane, fille du marquis de Castellane-Saint-Jeurs, maréchal des camps et armées du roi, et de Marguerite de Forbin-Janson. Il eut de ce mariage :
  1. Paul de Suffren, qui suit ;
  2. Madeleine de Suffren, mariée à Jean-Baptiste, marquis de Castellane-Esparron ;
  3. et 4. Louis et François de Suffren, chevaliers de Malte, capitaines dans le régiment royal comtois, tués l'un et l'autre au siège de Douai.
Paul de Suffren, premier procureur du pays de Provence en 1725 et procureur joint de la noblesse en 1749, a épousé, le 3 septembre 1711, Hiéronyme de Bruny, fille de Jean-Baptiste de Bruny, seigneur de Chateaubrun, et d'Elisabeth de Châtaignier.
Leurs enfants furent :
  1. Joseph-Jean-Baptiste de Suffren, dont l'article suit ;
  2. Louis Jérôme de Suffren, évêque de Sisteron, qui fit creuser a ses frais dans son diocèse un canal auquel est resté son nom et décupla ainsi la valeur des terres du pays ;
  3. Pierre-André de Suffren, dit le bailli de Suffren, rapporté après son frère aîné ;
  4. Paul de Suffren, chevalier de Malte, capitaine des vaisseaux de la religion ;
  5. Geneviève, mariée à Alphonse Louis d'Arnaud, baron de Vitrolles ;
  6. Madeleine, femme de Paul Auguste de Berme, seigneur de Pierrevert.
Joseph Jean Baptiste de Suffren, marquis de Saint-Tropez, maître de camp de cavalerie, épousa le 21 février 1744 Louise Pulchérie Gabrielle de Goëbriand, fille du comte de Goëbriand, maréchal de camp, et de Marie Rosalie de Chatillon, dont il eut :
  1. Pierre Marie de Suffren, marquis de Saint-Tropez, né le 20 février 1753, capitaine dans le régiment Royal-Lorraine et gouverneur de la ville et citadelle de Saint-Tropez en 1780, maréchal de camp en 1814, pair de France le 17 août 1817, décédé sans postérité le 8 mars 1824 ;
  2. Louis Victor de Suffren, reçu chevalier de Malte, de minorité le 1er mars 1756, officier au régiment Royal-cravate et enfin commandeur de l'ordre de Malte ;
  3. Olympe Emilie de Suffren, mariée à Louis Charles de la Baume, comte de Suze.
Pierre André de Suffren, frère puîné du marquis de Saint-Tropez, qui précède, et célèbre sous le nom du bailli de Suffren, naquit en 1726 à Saint-Cannat, près de Lambesc. Reçu chevalier de Malte de minorité, le 27 septembre 1737, il entra au service de France et fit plusieurs campagnes sur terre, de 1743 à 1748. Il monta ensuite sur les galères de la religion, fit partie de l'escadre de l'amiral de la Galissonnière, contribua à la prise de Mahon et se distingua dans les mers des Indes.

Il ruina l'escadre du commodore Johnston, battit l'amiral Hughes devant Madras, remporta de nombreux avantages sur les Anglais et s'empara de Négapatam et de Trinquemale. Malgré un échec devant Gondelour, il parvint, à force de bravoure et d'habileté, à sauver cette ville. A la paix de Versailles de 1783, le bailli de Suffren put enfin jouir du repos et se retira couvert de gloire.

Armes : d'azur, au sautoir d'argent, cantonné de quatre têtes de léopard d'or.

Nobiliaire de Provence : Sinéty

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
pages 170
Les preuves de cette famille ont été faites devant MM. le Bret, premier président du Parlement et intendant de Provence ; Guiblet de Boisbissey, généalogiste du roi ; Descène, généalogiste de la noblesse de Provence, et d'Hozier, qui les a insérées dans son grand armorial. La Chenay-Desbois (édition in-12), Artefeuil, de Courcelles et Lainé ont donné la filiation de la famille de Sinèty. Elle a produit onze chevaliers de Saint-Louis, deux maréchaux de camp, un sous-gouverneur des Enfants de France, deux premiers maîtres de l'hôtel de Monsieur le comte de Provence (Louis XVIII), un aumônier de Monsieur le comte d'Artois (Charles X), nommé à l'évêché de Gap qu'il refusa, un page de la grande écurie du roi, nommé depuis député de la noblesse aux états généraux et à l'Assemblée constituante.

Henri de Sinéty, capitaine au régiment de Picardie, s'est retiré du service à cause de ses blessures ; Barthélemy de Sinéty, capitaine au régiment d'Auvergne, a été tué à Cassano ; Joseph Ignace de Sinéty, major au régiment de Brie, l'a été au combat du Col de l'Assiette ; Joseph de Sinéty, garde de l'étendard des galères, a aussi été tué au service ; Antoine Noël de Sinéty, lieutenant dans le régiment de La Morlière, a reçu un coup de feu au travers du corps à Lawfeld ; Barthélemy Joseph de Sinéty, capitaine au régiment de Briqueville, a été blessé au visage à l'assaut du fort Saint-Philippe ; Etienne Jean de Sinéty, chef de bataillon, fut tué le 15 janvier 1794 à Anghiari pendant le blocus de Mantoue.

Antoine Marie Louis de Sinéty, aspirant de marine, et depuis chef de bataillon de la légion des Bouches-du-Rhône, a reçu plusieurs blessures à bord de l'aviso le Requin, en 1795, dans la baie de Cadix.

La terre de Lurcy-Lévis, en Bourbonnais, a été érigée en marquisat pour André de Sinéty, par lettres du mois d'août 1770, eu égard (y est-il dit) à son ancienne noblesse et aux services de ses ancêtres. André de Sinéty avait été présenté au roi et à la famille royale le 6 octobre 1760 ; André Marie marquis de Sinéty, son fils, est monté dans les carrosses du roi le 27 avril 1772 ; la marquise de Sinéty, née de Brancas, a été présentée le 11 mars 1787.

La famille de Sinéty s'est alliée aux maisons de Clermont-Chaste-Gessans, de Grimaldi, de Bouliers, de Ripert, de Julianis, d'Escalis, de Gramont-Caderousse, de Brancas, de Blacas-Carros, Foucher de Brandois, etc. Le duc de Céreste-Brancas a institué le marquis de Sinéty son légataire universel.

Elle s'est divisée en plusieurs branches, dont deux encore aujourd'hui existantes sont représentées comme il suit :

I. BRANCHE AINÉE.

Résidences : Aix et le château d'Esparron.

Alphonse Marie Louis comte de Sinéty, fils d'Antoine Marie Louis comte de Sinéty, chef de bataillon, et Madeleine Cécile de Lordonet d'Esparron, marié à Augustine Marie Sophie d'Espagnet, dont :
  1. Joseph Louis Marie de Sinéty, marié à Marie Lucile Alice Ogier, fille du comte Ogier d'Ivry et d'Aymardine Caroline Adrienne Léonie de Nicolaï.
  2. Arthur Denis Jules Marie de Sinéty ;
  3. Henri Joseph Marie Raymond de Sinéty ;
  4. Charles Georges Marie de Sinéty.
Frères et sœurs.
  1. Jules Marie Vincent vicomte de Sinéty, lieutenant de vaisseau, marié à Marie Thérèse Caroline Souillier, petite-fille du député de ce nom à la Chambre de 1816.
  2. Henri Marie Joseph de Sinéty, prêtre de l'ordre des Sulpiciens, sous-directeur du séminaire de Lyon ;
  3. Caroline Marie Pauline de Sinéty, dame du Sacré-Coeur, à Lyon;
  4. Constance Marie Joséphine de Sinéty, veuve du marquis de Blacas-Carros ;
  5. Octavie Marie Louise de Sinéty, mariée à Jean-Marie Edmond de Lingua de Saint-Blanquat, dont le père a été préfet et député sous la Restauration.
II. BRANCHE CADETTE.

Résidences : Paris et le château de Misy (Seine-et-Marne).

André Louis Woldemar Alphée marquis de Sinéty, colonel honoraire de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, fils d'André Marie marquis de Sinéty et d'Antoinette Constance Louise Candide de Brancas, veuf d'Alexandrine Marie Joséphine de Brion de Marolles, dont :

Alexandre André Marie Elzéar, comte de Sinéty, marié le 19 juin 1847 à Marie Louise Antoinette de Foucher, fille du baron de Brandois et d'Irène Marguerite Séguier.
  1. Alix Marie de Sinéty ;
  2. Henri Marie de Sinéty ;
  3. Armande Marie Albert de Sinéty ;
  4. Marie Pauline de Sinéty.
ARMES : d'azur, au cygne d'argent, ayant le coup passé dans une couronne à l'antique de gueules. -- Couronne de marquis. -- Supports deux cygnes essorants semblables à celui de l'écu. -- Devise : VIRTUTE NITET.

Nobiliaire de Provence : Signier

Annuaire de la noblesse de France
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036592
pages 169

Blason de SignierDessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Armes : de gueules, à six têtes d'aigle, arrachées d'argent, couronnées d'or.
Cette famille, originaire de Toulon, est issue de Jean de Signier, capitaine, garde et châtelain de cette ville, et viguier d'Hyères, nommé par lettres patentes du roi Louis XI, en date du 19 décembre 1481. Bertrand de Signier, fils de Jean, servit dans les guerres du règne de François Ier, et fut fait prisonnier en 1524 par les troupes de Charles-Quint. Il fut le bisaïeul de Louis de Signier, viguier et capitaine pour le roi Louis XIII de la ville de Toulon, par provisions du 4 septembre 1637.

Jean-Pierre de Signier, frère de Louis qui précède, forma la branche établie à Aix, où il fut reçu conseiller au parlement en 1630. Il épousa Diane de Saint-Marc, fille de François de Saint-Marc, conseiller au parlement de Provence, et de Madeleine Dedons d'Istres, dont il eut deux fils : 1. Louis, qui continua la descendance ; 2. Jean- Pierre Bernard de Signier, qui fit les campagnes de Flandre, de 1689 à 1695 ; celles d'Allemagne, de 1704 à 1705, et celles du Roussillon, de 1706 à 1707 ; il avait été nommé maréchal de camp le 9 septembre 1704, commandant de la place de Cambrai en 1710, et revint en Provence en 1713 ; il mourut de la peste à Salon en 1721, sans postérité.

Louis de Signier, écuyer, conseiller au parlement d'Aix après son père, épousa Cassandre de Cadenet, dont il eut entre autres enfants Joseph de Signier, rapporté ci-après, et Jean-Pierre de Signier, qui servit longtemps dans le régiment de Provence, dont il devint lieutenant-colonel, et qui passa ensuite à la lieutenance du roi de Cambrai.

Joseph de Signier, chevalier, servit avec son frère au régiment de Provence, se retira avec le grade de capitaine de grenadiers et couvert de blessures. Il avait épousé, en 1740, Césarée d'Icard de Pérignan, fille de Nicolas d'Icard de Pérignan et de Marthe Henriette de Sade, des seigneurs d'Aiguières. II laissa de cette union un fils qui suit :

Nicolas Gabriel Magloire de Signier, chevalier, seigneur Senneguier, qui entra dans la marine, au département de Toulon en 1756, et s'est retiré enseigne de vaisseau en 1767. Il épousa la même année Agricole Françoise Elzéarde Josèphe Michelle de Guilhens de Montjustin, fille d'Ignace François de Guilhens de Montjustin, viguier de la ville d'Avignon, et n'en eut pas de postérité.

Pierre de Signier, fils puîné de Jean de Signier, qui fut nommé capitaine châtelain de Toulon en 1481, forma la branche cadette des seigneurs de Rogny, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours dans la province de Picardie. Sa descendance a donné deux gouverneurs de la ville et du château de Marles, plusieurs officiers de distinction et des chevaliers de Malte. Elle s'est alliée aux familles Arnould, Chevalier, Chocquard de Saint-Etienne, le Clerc, Poussin, Récourt, etc.

Armes : de gueules, à six têtes d'aigle, arrachées d'argent, couronnées d'or. -- Cimier : une aigle d'argent, couronnée d'or.