20 septembre 2005

Nobiliaire de Provence : Grignan

Annuaire de la noblesse de France - 1859
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036587
page 182
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
GRIGNAN : ARMES : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix potencées et cantonnées de quatre croisettes du même, et en pointe d'une rose d'argent.La baronnie de Grignan, aujourd'hui ville et chef-lieu de canton de la Drôme, appartint d'abord à la maison d'Adhémar, et fut érigée en comté par lettres de juin 1558, pour Louis d'Adhémar de Monteil, ambassadeur de France en Allemagne, qui assista à la diète de Worms en 1545, et dont la soeur, Blanche, épousa Gaspard de Castellane, baron d'Entrecasteaux, par contrat du 6 janvier 1498.
  1. Louis d'Adhémar. étant mort sans postérité, son neveu, Gaspard de Castellane, lui fut substitué, et releva le titre de comte de Grignan, ainsi que le nom et les armes d'Adhémar. Il épousa : 1° Anne de Tournon, en 1529 ; 2° Lucrèce de Grimaldi.

  2. Louis de Castellane, fils de Gaspard, ne fut connu que sous les noms de Louis Adhémar de Monteil, comte de Grignan. Il fut zélé catholique, lieutenant général au gouvernement de Provence, et reçut le collier des ordres du roi en 1584. Il avait épousé le 24 mai 1559 Isabelle de Pontevès, et leur fils, qui suit, a continué la descendance directe.

  3. Louis François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, épousa le 4 juin 1595 Jeanne d'Ancezune, fille de Louis Cadart d'Ancezune et de Louise de Sassenage. Il mourut. en 1620, laissant entre autres enfants :
    1. Louis Gaucher, qui suit ;
    2. François, archevêque d'Arles, 1643-1689 ;
    3. Jacques, évêque d'Uzès, 1660-1694 ;
    4. Philippe, capitaine aux gardes, tué au siège de Mardick en 1657.

  4. Louis Gaucher Adhémar, comte de Grignan, mestre de camp du régiment d'Adhémar, épousa le 20 mai 1628 Marguerite d'Ornano, et mourut le 4 août 1668, laissant de cette union :
    1. François, qui suit ;
    2. Ange, abbé d'Aigueulle ;
    3. Jean-Baptiste, archevêque d'Arles après son oncle, 1689-1697 ;
    4. Joseph, dit le chevalier de Grignan, nommé depuis le comte d'Adhémar, maréchal de camp en 1688, marié en 1704 à Gabrielle Thérèse d'Oraison ;
    5. Louis Joseph, évêque de Carcassonne, 1684-1722

  5. François Adhémar, comte de Grignan, lieutenant général en Provence, chevalier des ordres du roi, épousa en 1658 Angélique Clarisse d'Angennes, fille de Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet, et de Catherine de Vivonne, dont il eut Françoise Julie Adhémar, mariée le 6 mai 1689 à Henri Emmanuel Hurault, marquis de Vibraye. Le conte de Grignan se remaria en 1666 avec Marie-Angélique du Puy du Fou dont il n'eut qu'un fils mort en bas âge. Il épousa en troisièmes noces, le 27 janvier 1669, Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné, célèbres l'une et l'autre par leur correspondance; il eut de cette dernière union :
    1. Louis Provence Adhémar de Monteil, marquis de Grignan, qui épousa Anne Marguerite de Saint-Amand, et mourut sans enfants en octobre 1704 ;
    2. Pauline, mariée à Louis de Simiane, marquis de Truchenu et d'Esparron. Le comte de Grignan, resté l'unique rejeton mâle des Castellane-Grignan par le décès de son frère, est décédé lui-même le 30 décembre 1714.
Outre ces deux maisons d'Adhémar et de Grignan qui ont possédé le comté de Grignan, et en ont porté le nom et le titre, il a existé une famille de Grignan-Grignan, qui a été maintenue dans sa noblesse par l'intendant de Provence lors de la recherche de 1667. Sa filiation est établie par les preuves fournies en cette circonstance depuis Raymond de Grignan, qui partit du lieu de ce nom pour aller s'établir à Montdragon, et fut le bisaïeul de Pons de Grignan, vivant en 1667. A cette souche appartenait Claire de Grignan, qui épousa César de Nostradamus, historien de Provence.

Les Grignan-Grignan se sont alliés aux Venasque, aux Isnard, aux Calvières, aux Barillon, etc. ; ils ont donné deux chevaliers à l'ordre de Malte.

ARMES : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix potencées et cantonnées de quatre croisettes du même, et en pointe d'une rose d'argent.
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Henry Emmanuel Hurault est un descendant des Gondi, famillme d'origine florentine