30 avril 2006

Différends entre le Roi de Sicile et le Prince de Monaco (IV)

Une lettre de Lucien Grimaldi au Duc Charles Amé Second dit le bon, écrite à Mourgues le 12 novembre sans avoir marqué l'année dans la quelle il parait qu'il s'est qualifié son sujet à cause de Menton et de Roccabruna, et qu'il le suppliait de donner ses ordres pour défendre Menton menacé d'être assiégé par les Génois.

Autre lettre de Lucien Grimaldi au même Prince écrite à Menton le 24 novembre sans avoir aussi marqué l'année, par laquelle on voit qu'il s'est encore qualifié son sujet, qu'il l'a remercié sur ce qu'il a sceu de son frère l'Evêque de Grasse, la favorable expédition qu'il a eue pour les affaires et défension de Menton et de Roccabruna contre l'entreprise des Génois, qu'il l'a supplié de persévérer en sa bonne volonté, et a ajouté ces termes, Puisque Dieu merci, et vous, suis assuré de Menton et de Roccabruna.

Autre lettre de Lucien Grimaldi au même Prince écrite à Mourgues le 29 novembre, sans avoir pareillement marqué l'année, en faveur du Sieur de Gattières son cousin qu'il lui envoyait, ensuite de la quelle est l'instruction pour que le dit Sieur de Gattières fit en sorte que le Duc Charles se contentât de deux cent arbalestiers pour l'hommage de Menton et Roccabruna.

Un jugement rendu à la Chambre des comptes de Piémont le 26 avril 1583 contre un curateur donné à Charles Grimaldi Seigneur de Monaco qui n'y a voulu adhérer, lequel jugement déclare le fief de Menton pour onze parts de douze, et la totalité de celui de Roccabruna dévolus et réunis au Duché de Savoie faute d'avoir par le dit Charles Grimaldi presté le serment de fidélité au Duc Charles Emmanuel Premier pour raison des dits fiefs.

Un Compromis du dit Seigneur Duc Charles Emmanuel du 12 septembre 1596 en la personne de Philippe Second Roi d'Espagne pour juger et terminer le différent qui était entre le dit Seigneur Duc et Hercule Grimaldi Seigneur de Monaco fils et héritier de Charles au sujet de la mouvance des terres de Roccabruna et Menton.

Le pouvoir donné le 15 septembre 1596 par le Duc Charles Emmanuel Premier au Comte de la Motte son Ambassadeur en Espagne pour agir en exécution du compromis ci-dessus auprès du Roi Catholique.
L'instruction donnée le 10 septembre 1596 par le même Prince au même Ambassadeur pour procurer la décision du Roi d'Espagne au sujet du différent dont il s'agissait entre lui et Hercule Grimaldi pour raison de la mouvance des terres de Roccabruna et de Menton.

Autre Instruction donnée le 19 novembre 1598 par le même Prince à son même Ambassadeur en Espagne pour la continuation du compromis ci-dessus en la personne de Philippe III.

Autre Instruction donnée le 7 octobre 1570 par Charles Emmanuel Second Duc de Savoie à son Avocat patrimonial général Gazelli allant à Ruine sur les différents entre la Turbie et Monaco ; la dite instruction contenant aussi un article touchant la prétention de supériorité et de domaine direct du dit Seigneur Duc sur Menton et Roccabruna, et faisant mention qu'il n'y avait point de procuration à cet égard, que cependant l'instance qu'il recommandait de faire touchant cette prétention ferait un bon effet pour empêcher la prescription des informations faites à Rome par le Notaire François Leoni le 2 juillet 1572, par les quelles il parait que le Comte et Chevalier Gazelli a remis au Cardinal impérial un écrit au sujet de la Souveraineté et droit de féodalité prétendue par les Ducs de Savoie sur les terres de Menton et Roccabruna tenues et possédées par le Prince de Monaco.

L'Acte d'investiture générale accordée le 17 août 1632 par l'Empereur Ferdinand Second ou Duc de Savoie Victor Amé Premier de tous les Etats, pays et lieux sujets à sa domination relevant de l'Empire, dans le quel Acte sont transcrits ceux des investitures des mêmes fiefs accordées par les Empereurs Rodolphe, Mathias, et le même Ferdinand Second à Charles Emmanuel Premier le 31 mars 1582, 26 février 1613, et 9 juillet 1621, toutes faisant mention de Roccabruna et de Menton.

Et enfin un extrait des Archives de la Chambre des Comtes de Savoie d'un registre contenant un Edit de Louis Duc de Savoie donné à Genève le 22 avril 1445, par lequel ce Prince à l'exemple des Souverains ses voisins, et particulièrement du Roi de France a établi la loi en présence et par l'ordre du Pape Félix Cinq son Père que ni Lui ni ses Successeurs ne pourront jamais pour aucune chose que ce puisse être rien aliéner de leurs villes, châteaux, bourgs, villages, hommes, hommages, fiefs, et arrières fiefs, et que si le contraire arrivait l'avenir, il voulait et entendait que les aliénations fussent nulles, et de nulle valeur, et que les choses ainsi données fussent réunies à son domaine de plein droit.

A suivre...

29 avril 2006

Différends entre le Roi de Sicile et le Prince de Monaco (III)

Autre acte de foi et hommage rendu le 10 août 1481 par Lambert Grimaldi Seigneur de Monaco à Philibert Duc de Savoye avec déclaration qu'il le reconnoissait pour son véritable Seigneur et Supérieur n'en ayant point et ne voulant point en avoir d'autre, et pour marque de reconnaissance et d'hommage, qu'il promettait d'élever trois fois, l'estendart de Savoye en haut de Sa Maison, ainsi que doit faire quiconque souhaitoit se mettre sous la défense de quelqu'un.

Autre acte d'investiture accordée le 5 novembre 1498 par Charles III Duc de Savoye à Lambert Grimaldi, Seigneur de Monaco, de onze parte de douze du lieu de Menton, de la totalité de Roccabruna, et de deux cent florins sur la gabelle de Nice, pour les quelles choses le dit Lambert Grimaldi a rendu à l'instant la foi et hommage, et presté, le serment de fidélité au dit Seigneur Duc.

Autre acte portant hommage et serment de fidélité presté le 14 mai 1494 par Lucien Grimaldi Seigneur de Monaco, Menton et Roccabruna, au dit Seigneur Duc Charles de Savoye avec déclaration de ne reconnaître autre Supérieur que ce Prince, et promesse d'élever l'estendart de Savoye au dessus de sa maison, et de le servir en guerre.

Autre acte passé à Monaco le 14 février 1506 devant Jacques Borriglioni Notaire à Sospello, Diocèse de Vintimille, portant pouvoir donné par Lucien Grimaldi à Pierre Grimaldi citoyen de Nice de pour lui et en son nom prester le serment de fidélité au dit Seigneur, Duc Charles de Savoye pour onze parts de douze du lieu de Menton, et la totalité de Roccabruna.

Autre acte d'investiture faite le 5 mars 1506 par le dit Seigneur Duc à Lucien Grimaldi en la personne de Pierre Grimaldi son procureur de la totalité de Roccabruna, de onze parts de douze du lieu de Menton, et de deux cent florins assignés sur la gabelle de Nice, les quelles choses Pierre Grimaldi au dit nom a reconnu par le mesme acte tenir en fief du dit Seigneur Duc, et lui en a à l'instant rendu la foi et hommage.

Une transaction passée le 5 octobre 1507 à Monaco devant Jean Isnardo et Antoine Botino Notaires, le premier à Villefranche et l'autre à Menton, en présence de témoins, entre Guillaume Blancardi comme ayant pouvoir de Charles Duc de Savoye, et Lucien Grimaldi Seigneur de Monaco, Menton et Roccabruna; par la quelle il a été convenu, que la connaissance des crimes qui se commettroient sur le territoire de la Turbie possédé par ceux de Monaco appartiendroit aux Officiers du Duc de Savoie, et que les crimes qui se commettroient dans le Port de Monaco seroient jugés par les Officiers du Seigneur de Monaco, à moins qu'ils ne fussent commis par des habitants du Comté de Nice, au quel cas la connoissance en appartiendroit aux Officiers du Duc de Savoye, le quel par la dite transaction a déchargé Lucien Grimaldi et ses successeurs de tous les services dont il estoit tenu tant pour un certain jardin qu'il possédoit près du port, que pour sa maison, à condition que lui et ses successeurs seroient tenus d'aller trouver le Duc par tout où il seroit, et là lui rendre l'hommage de la mesme manière, et conformément aux autres hommages que les Seigneurs de Monaco avoient rendus aux précédents Duc de Savoie.

Autre Transaction passée à Nice le 15 janvier 1508 devant le mesme Isnardo Notaire en présence de témoins entre les mesmes Parties et les habitans et communauté de Monaco, par laquelle entre autres choses il a esté convenu que si ces habitans refusoient de payer dix florins, qu'ils devoient tous les ans à cause d'un certain moulin où ils alloient faire moudre leur bled, il seroit permis an Duc de Savoye de le faire détruire, et de les empêcher d'en faire construire un autre au territoire de la Turbie.

Un acte passé devant Notaire à Nice le 2 mars 1526, par le quel Augustin Grimaldi Evesque de Grasse se donnant la qualité de Seigneur de Monaco a renoncé à un appel interjeté par lui à l'Empereur d'une ordonnance pénale qui lui avoit esté intimée de la part du Duc Charles de Savoye comme son sujet à cause des lieux de Menton et de Roccabruna, d'où l'on tire induction pour le Roi de Sicile comme Duc de Savoye que cet Augustin Grimaldi reconnoissoit le Duc de Savoye pour son Seigneur.

A suivre...

Différends entre le Roi de Sicile et le Prince de Monaco (II)

Un contrat passé à Monaco, devant Pierre et Barthélemy Nitardi Notaires en présence de témoins le 21 avril 1477, par lequel Lambert Grimaldi Seigneur de Monaco et Roccabruna, et en partie de Menton, suivant l'exemple de Jean Grimaldi a fait donation entre vifs aux Officiers de Philibert Duc de Savoie nommés au dit contrat, ce acceptant pour Lui et ses Successeurs de cinq parties de douze du lieu et juridiction de Menton avec leurs dépendances à lui appartenant.

Autre contrat passé le mesme jour 21 avril 1477 devant les mesmes notaires et en présence des mesmes témoins, par lequel les mesmes Officiers, comme ayant pouvoir de Philibert Duc de Savoie, ont donné à Lambert Grimaldi les mesmes cinq parties de douze de Menton, à la charge de les tenir en fief du dit Seigneur Duc, et lui ont accordé de nouveau au nom de leur Maître l'investiture de l'autre moitié de Menton et de la totalité de Roccabruna, ainsi que des deux cent florins assignés sur la gabelle de Nice, de toutes les quelles choses Lambert et Claudine Grimaldi sa femme ont fait l'hommage au mesme instant, et presté le serment de fidélité au Duc de Savoye.

Un acte passé à Menton le 30 avril 1477 devant Pierre Nitardi Notaire à Nice en présence de témoins portant pouvoir donné par Lambert Grimaldi et Claudine sa femme, Seigneurs de Monaco, Roccabruna et Menton à Honoré Busqueti citoyen de Nice de pour eux et en leurs noms demander à la Duchesse Yoland tutrice de Philibert Duc de Savoye son fils l'investiture de onze parts de douze du lieu de Menton, de tout Roccabruna, et de deux cent florins par chacun an assignés sur la gabelle de Nice.

Autre acte portant investiture accordée le 22 mai 1477 par la Duchesse Yoland tutrice de Philibert Duc de Savoye son fils à Chambéry à Lambert Grimaldi et à sa femme, en la personne de Busqueti leur procureur, des terres spécifiées dans son pouvoir, lequel en a rendu à l'instant la foi et hommage.

A suivre...

Différends entre le Roi de Sicile et le Prince de Monaco (I)

Source : Nouveaux suppléments au Recueil de traités et d'autres actes remarquables depuis 1761 jusqu'à présent
Auteurs : G. F. de (Georg Friedrich) Martens, Friedrich Wilhelm August Murhard
Éditeur : Dieterich
Date de publication : 1842
Arrêt des arbitres nommés en conformité du Traité d'Utrecht sur les différends entre le Roi de Sicile et le Prince de Monaco. En date de Paris, le 21 juin 1714.

Vu par nous Michel Amelot, Chevalier Marquis de Gournay, Conseiller d'Etat ordinaire de Sa Majesté Très Chrétienne, Commissaire nommé par Sa dite Majesté, et Mathieu Prior, Escuyer, Plénipotentiaire de la Reine de la Grande Bretagne auprès du Roi Très Chrétien, et Commissaire nommé pareillement par Sa Majesté Britannique, pour la décision du différend qui a est mu entre le Roi de Sicile comme Duc de Savoie d'une part, et le Prince de Monaco d'autre, lequel différend a été remis à l'arbitrage de leurs Majestés Très Chrétienne et Britannique par l'article neuvième du Traité de paix conclu et signé à Utrecht le 11 avril 1713 par les Ambassadeurs et Plénipotentiaires de Sa Majesté Très Chrétienne et de Son Altesse Royale de Savoie à présent Roi de Sicile; le mémoire contenant la demande formée par ce Prince, ce que le Prince de Monaco soit tenu de reconnaître de lui Roi de Sicile comme Duc de Savoie la supériorité et le domaine direct sur onze parts de douze de Menton, et sur la totalité de Roccabruna; d'en prendre les investitures, et de lui en rendre la foi et hommage, et prester le serment de fidélité de la mesme manière que ses Prédécesseurs ont fait, faute de quoi il prétend la commise de ces terres; les titres produits de sa part pour établir son droit de féodalité et de supériorité sur les terres dont il s'agit, savoir :

Un contrat passé à T le 19 décembre 1448, reçu par Jean de Clause Notaire et Secrétaire du Duc de Savoie par lequel Jean Grimaldi Seigneur de Roccabruna et pour moitié de Menton, en présence de grands et notables personnages dénommés au dit contrat pour l'amitié qu'il portait au donataire ci après, et d'acquérir sa considération et ses bonnes grâces, a donné par donation entre vifs à Louis Duc de Savoie à ce présent et acceptant pour Lui et Ses Successeurs premièrement la moitié de la Seigneurie de Menton et de ses dépendances, et le château et lieu de Roccabruna, avec ses dépendances, pour en jouir ainsi que porte ce titre cum mandamentia, resortisque, et confinibus pariter, ac limitibus universis, et singulis, iuribusque, meris, mixtis imperiis, iuriisdictione omnimode et gladii potestate; le tout sous les clauses d'investiture et de dévestiture en tel cas accoutumés, avec déclaration que cette donation a été faite sans y avoir été porté par force, dol ou crainte.

Autre contrat passé même jour 19 décembre 1448 en présence des mêmes témoins et reçu par le même Notaire, par lequel Louis Duc de Savoie ayant égard à la cordiale affection de Jean Grimaldi envers Lui et la Maison de Savoie, a donné au dit Grimaldi pour lui et ses enfants de l'un et de l'autre sexe nés et à naître en légitime mariage à perpétuité en fief lige et noble à la charge de lui en rendre la foi et hommage, ces mêmes terres et droits énonces au contrat ci-dessus, dont Jean Grimaldi venait de lui faire donation entre vifs. Plus lui a donné sous la même condition deux cent florins par chacun an sur la gabelle de Nice, aux charges exprimées au dit Acte, et notamment de fournir au dit Seigneur Duc en cas de besoin mille arbalestiers et plus si en nombre ne suffisait pas, lui accordant néanmoins le droit de connaître et de juger par Lui ou ses officiers de justice des appellations qui seraient interjetées des jugements rendus par les Officiers de justice des dits lieux inféodés dont le dit Seigneur Duc l'a investi à l'instant, sauf son droit de supériorité et de domaine direct; ensuite de quoi Jean Grimaldi lui a presté le serment de fidélité et s'est reconnu son vassal.

Un acte passé à Monaco le 17 mai 1454 devant Pierre Sigaudi Notaire en présence de témoins portant pouvoir donné par Catalan Grimaldi fils et héritier universel de Jean Grimaldi Seigneur de Monaco, Roccabruna, et en partie de Menton à Antoine Grimaldi citoyen de Nice, de pour le dit constituant et en son nom reconnaître tenir du Duc de Savoie la totalité du château de Roccabruna et la moitié de celui de Menton, leurs territoires et juridiction haute, moyenne et basse, avec tous les droits en dépendant, lui en rendre l'hommage et prester le serment de fidélité de la même manière que son père a fait.

L'acte de foi et hommage et serment de fidélité presté en conséquence de la procuration ci-dessus le 22 juillet 1454 à Chambéry à Louis Duc de Savoie qui par le même Acte a accordé Catalan Grimaldi en la personne d'Antoine Grimaldi chargé de son pouvoir, l'investiture de la moitié de Menton et de la totalité de Roccabruna.

Autre acte délivré le 5 mars 1465, par lequel Lambert Grimaldi Seigneur de Monaco, mari et maître des biens dotaux de Claudine Grimaldi fille de Catalan Grimaldi, et la dite Claudine Grimaldi mineure, âgée seulement de douze ans, ayant obtenu d'Amé Duc de Savoie des lettres portant commission au Juge Mage de Nice de leur donner l'investiture des mêmes choses concédées à Jean Grimaldi par Louis Duc de Savoie, ce Juge leur a donné la dite investiture sous les conditions portées par la précédente, et les a reçus au serment de fidélité qu'ils ont presté dans la forme ordinaire.

Autre acte, par lequel Jean André Grimaldi au nom et comme chargé de la procuration de Lambert Grimaldi et de Claudine sa femme insérée au dit acte, reçu le 20 novembre 1466 à Pignerol d'Amé Duc de Savoie l'investiture de Roccabruna, de la moitié de Menton, et de 200 florins assignés sur la gabelle de Nice, en a fait au dit Seigneur Duc l'hommage, et presté le serment de fidélité en la manière accoutumée.
A suivre...

23 avril 2006

Liste des viguiers de Marseille

Liste des viguiers de Marseille extraite de l'Histoire de Marseille par Ruffi.

1120 Hugues Fer.
1180, 1201, 1205, 1208, 1210 Hugues Fer, fils du précédent.
1213 Pierre de Saint-Jacques.
1214 Guillaume Vivaud.
1225 André de Surexina.
1226 Hugolin Donedame.
1229 Guillaume Augier.
1233 Jourdan de Lautar
1236 Rostang de Puihaut.
1240 Raymond Porcelet.
1242 Rostang de Puihaut.
1243 Louis de Nayo.
1244-45 Fulco de Barreiria.
1246-47 Bertrand de Cardaillac.
1248 Raymond de Candolle.
1249 Arnaud de Marmande.
1257 Raymond de Candolle.
1258 Odouard de Bret.
1258-59 Robert de la Nayo, jurisconsulte.
1259-60 Triand.
1262 Isnard d'Entrevènes, seigneur d'Olières.
1269 Isnard d'Entrevènes, seigneur d'Agout
1270 Gérard Adhémar.
1271 Pierre Lemangeur.
1273-74 Grégoire de Vicedominis.
1276 Grégoire de Vicedominis.
1277 Gaucher de la Roche, seigneur de Ceyrestre.
1278 Isnard d'Entrevènes, chevalier d'Agout.
1279 Mathieu de Ballolio.
1281 Rainaud de Courtlieu, chevalier (miles).
1283 Pierre Guittard.
1284 Elzéard d'Oraison.
1286 Gaucher de la Roche, seigneur de Ceyrestre.
1287 Louis de Forcalquier.
1288 Bertrand de Courtlieu, chevalier, Raymond de Montdragon, chevalier, Jean Cornillan.
1289 Barras de Barras, chevalier, seigneur de Saint-Etienne.
1290 Alphant de Soliers. Isnard d'Entrevènes.
1291 Reynaud Porcelet, seigneur de Serins.
1292 Ricaut Corvi, chevalier.
1293 Guillaume, seigneur de Cadenet. Pierre de Cornillan.
1294 Barras de Barras.
1295 Arnaud de Villeneuve, seigneur des Arcs.
1296 Raymond d'Esparron, chevalier.
1297 Raymond de Baux, chevalier, seigneur de Puyricard.
1298 Guillaume, chevalier, seigneur de Cadenet.
1299 Isnard d'Entrevènes, seigneur d'Agout.
1300 Amiel Gassoli, chevalier.
1300-02 Paul Fabri.
1303 Adhémar de Nangansa, damoiseau.
1304 Rostang de Sabran.
1305 Pierre Audibert.
1306 Guillaume Feraud, seigneur de Torame.
1307 Guillaume du Puget.
1308 Audibert de Barras. Conrad de Brayda, viguier subrogé.
1309 Raymond Bianchi. Adhémar de Negausio ou de Nagansa.
1310 Gabriel Sauvage.
1311 Pierre Raymond.
1313 Adhémar de Nagansa, damoiseau.
1314-16 Guiran de Simiane, seigneur d'Apt.
1317 Raymond Bianchi, damoiseau.
1318 Raymond de Villeneuve.
1319 Pierre Audibert.
1320 Raymond de Villeneuve.
1321 Bertrand de Grasse, seigneur de Bar.
1322 Sigibald de Flisco, comte de Lavagra.
1323 Guillaume de la Voute.
1324 Rostang de Sabran, chevalier, seigneur de Château-Neuf.
1325 Raimond Gantelmi.
1326 Pierre Audibert.
1327 Gabriel Sauvage.
1328 Angelin de Grimaldis, de Gênes.
1329 Bertrand, seigneur de Boulbon, chevalier.
1330 Raymond d'Agout, seigneur de Sault.
1331 Rimband de Grasse, chevalier, seigneur de Bar.
1332 Guillaume de Sabran, chevalier.
1334 Boniface de Castellane.
1335 Jacques, seigneur d'Oraison.
1336 François Raymond. Guillaume Augier, sieur de Viens.
1337 Pierre Ermengaud de Sabran.
1338 Guillaume du Puget.
1339 Rostang Gantelme, seigneur d'Aiguières.
1340 Elion de Villeneuve, seigneur de Trans.
1341 Bérenger Audibert.
1342 Reforciat d'Agout, seigneur d'Orgon.
1343 Isnard de Glandevès, seigneur de Cuers.
1344 Bérenger Audibert.
1345 Guillaume Jordan, seigneur de la Bastide-des- Jordans.
1346 Jacques Artaud, seigneur de Venelles.
1347 François Raymond, d'Avignon.
1348 Méoillon de Saint-Savournin. Octavian de Cavalcantibus.
1349 Flotte de Flotte.
1350 Guillaume Féraud, chevalier, seigneur de la Garde-Théonier, noble damoiseau.
1351 Guiran de Simiane, chevalier, seigneur d'Apt et de Caseneuve.
1352 Raymond de Barriaco, chevalier.
1353 Paul de Villeneuve, seigneur de Vence. Raynaud de Montauban, chevalier, seigneur du Val d'Ardène.
1354 Guillaume de Barras, chevalier, seigneur de Castellar.
1355 François Guidon (Guidonus).
1356 Raymond de Barriaco, chevalier.
1357 Jacques d'Agout, seigneur d'Olières.
1358 Geoffroi Lercaro, seigneur du Luc.
1359-60 Jacques Carasuli, de Naples.
1361 Amiel Gassoli. Jean de Amicis de Caramanico, chevalier, docteur en droit. Mathieu de Gisvaldo.
1362 Pons de Monteil, baron d'Idronte.
1363 Jacques Albe, chevalier, seigneur de Roquemartine.
1364 Landulf de Brancas, chevalier, de Naples.
1365 Guillaume de Remusat.
1366 Elzéard, seigneur d'Oraison.
1367 Raymond d'Agout, seigneur du Val d'Oule.
1368 Gérard Adhémar, chevalier, seigneur de Grignan.
1369 Barral de Pontevès.
1370 Isnard de Glandevès, seigneur de Cuers.
1371 Thomas de Aquaviva.
1372 Laurent de Fracassinis.
1373 Pons de Lagnac.
1374 Guigues Flotte.
1375 Florens de Castellane, seigneur d'Andon.
1376 Blacas de Pontevès, seigneur de Château-Renard.
1377 Gautier de la Roche, seigneur de Ceyrestre.
1378 Amiel d'Agout, seigneur de Claret.
1379 Raymond de Villeneuve.
1380 Isnard de Glandevès, seigneur de Cuers.
1381 Jean de Sabran, seigneur d'Ansouis.
1382 Pierre Rostang, chevalier, seigneur de Saint-Crespin.
1383 Pierre de Lanchac.
1384 Pierre Guittard, seigneur de Pierrelatte, damoiseau.
1385 Raynaud Bresilhe.
1386 Gautier de la Roche.
1387 Georges de Montemalo, seigneur de Cadarache.
1388 Louis de Forcalquier, seigneur de Ceyrestre. Raymond de Mondragon.
1389 Fouquet d'Agout, seigneur de Forcalquier.
1390 Guigonet Flotte, seigneur de Curbans.
1391 Nicolas Michel, de Venise. Guillaume de Sault, damoiseau.
1392 Elion de Villeneuve.
1393 Ritius de Amanatis.
1394 Lambert Adhémar, seigneur de Monteil et de la Garde.
1395 Gauthier de la Roche, chevalier.
1396 Jean Lausardi.
1397 Bernard Arcamoni, de Naples, chevalier, maréchal du royaume de Sicile.
1398 Fouquet d'Agout, seigneur de Forcalquier.
1399 Raymond de Montdragon, chevalier.
1400 Fouquet d'Agout, seigneur de Forcalquier.
1401 Reforciat d'Agout, seigneur de Vergons.
1402 Guillaume Pierre de Lascaris, fils du comte de Tende et de Vintimille.
1403 Jean Gonsalvi, chevalier.
1404 Guillaume Pierre de Lascaris, des comtes de Vintimille et de Tende.
1405 Jean de Grimaldis.
1406 Mathieu de Beauvau.
1407 Arnoux Jocale, maître d'hôtel du roi comte.
1408 Pierre de Bornan.
1409-10 Arnoux Jocale.
1411 Pierre de Bornan, maître d'hôtel du roi comte.
1412 Bernard de Grasse, seigneur de Bar, chambellan du roi comte.
1413 Jean Louvet, seigneur d'Aigalières, conseiller du roi comte.
1414 Pierre de Venterol.
1415 Rolland de la Goye-Blaye, chevalier, conseiller du roi comte.
1416 Mathieu de Laval.
1417 Jean de Charnassé, chambellan du roi comte.
1418 Guillaume de Forcalquier seigneur de Viens.
1419 Guillaume de Forcalquier, fils du précédent.
1420 Bernard Gornaldi, chevalier, seigneur de Gardanne.
1421 Guillaume Seignet, seigneur de Vaucluse, conseiller du roi comte.
1422 Nicolas de Grimaldis, seigneur d'Antibes.
1423 Raymond d'Agout, soigneur de Sault.
1424 Arnaud de Villeneuve, seigneur de Trans. Aïcard Brot, viguier subrogé. Hector de la Peyre, seigneur de Trets.
1425 Pierre de Glandevès, seigneur de Châteauneuf. 1426 Elion de Glandevès, seigneur de Faucon, chambellan et conseiller du roi comte.
1427 Geoffroi de Venusque, seigneur de Modène.
1428 Raymond d'Agout, seigneur de Sault. Jean d'Arlatan, seigneur de Gignac, maître d'hôtel du roi comte.
1429 Guillaume, bâtard de Poitiers, chambellan et conseiller du roi comte. Jean Arlatan, seigneur de Gignac.
1430 Louis de Boliers, vicomte de Raillanne, gouverneur de Provence.
1431 Jean Duplessis, chambellan et conseiller du roi comte.
1432 Bremond Bermond.
1433 Jean de Quiqueran, chevalier.
1434 Jean de Saint-Michel.
1435 Louis de Boliers, vicomte de Raillanne.
1436 Antoine Hermentier, sieur d'Orgon, chevalier et chambellan du roi comte.
1437 Gaubert de Massuet, damoiseau.
1438 Guillaume, bâtard de Poitiers, conseiller du roi comte.
1439 Louis de Boliers, vicomte de Raillanne. Honoré de Lascaris, des comtes de Vintimille l'un des écuyers du roi comte. Guillaume, seigneur de Villemus.
1440 Jacques, seigneur de Villemus.
1442 Louis de Bornan, chevalier, seigneur de Coudrai.
1443 Fouquet d'Agout, conseiller et chambellan du roi comte.
1447 Antoine Calvi, conseiller du roi comte.
1448 Jean de Sebancuria.
1449 Surléon Spinola, conseiller et chambellan du roi comte.
1450 Antoine de Forcalquier.
1451 Jean d'Arlatan, sieur de Châteauneuf. Jean de Villages, seigneur d'Alençon.
1452 Fouquet de Forcalquier.
1453 Honoré de Berre, sieur d'Entrevènes.
1454 Elias de Pontevès, sieur de Cotignac et de la Vallée.
1455 Pierre de Meoillon, sieur de Ribiès.
1456 Daniel Enigii, sieur de Bouc.
1457 Surléon Spinola.
1458 Jean de Villages, sieur d'Alençon, maître d'hôtel du roi comte.
1459 Jacques de Passis, conseiller du roi comte.
1460 Jean de Villages, sieur d'Alençon, maître d'hôtel du roi comte.
1461 Honoré de Berre, seigneur d'Entrevènes, maître d'hôtel du roi comte.
1462 Jacques de Passis, maître rational du roi comte.
1463 Georges de Fontanilles, maître rational et conseiller du roi comte.
1464 Jacques de Passis.
1465-67 Pierre de Tronhon, seigneur de Lancia.
1468 Antoine de La Tour, dit Lobrau, seigneur de la Colle.
1469 Jean de Vaux, conseiller du roi comte.
1470 Barral de Pontevès.
1471 Robert Crespin.
1472 Fouquet d'Agout, sieur de Sault, grand chambellan du roi comte.
1473 Robert Crespin, conseiller du roi comte.
1474 Jean Duplessis, conseiller et chambellan du roi comte. Jean de Villages, maître d'hôtel du roi comte.
1475 Antoine Boissii, chambellan et conseiller du roi comte. Hugues d'Alamanon, chambellan du roi comte.
1476 Louis Duranti, seigneur du Castellet de Sausses, conseiller du roi comte.
1477 Jean Duplessis, conseiller et chambellan du roi comte.
1478 Jean de Vaux, sieur du Breuil, conseiller du roi comte.
1479 Poncet Rasaud, maître d'hôtel du roi comte.
1480 Visian de Loménie.
1481 Antoine Gimel.
1482 Honoré de Glandevès, sieur de Gréoulx.
1483 Alphonse de Vègue, de Castille.
1484 Vesian de Loménie.
1485 Honoré de Glandevès, sieur de Gréoulx et de Cuers.
1486 Jean Benselin.
1487 Charles de Castellane, sieur de Salernes.
1488 Jacques Mazuyet.
1489 Georges de Castellane.
1490 Jean Taurel.
1491 Jean d'Arlatan, sieur de Ventabren, maître d'hôtel du roi.
1492 Bertrand de Marseille, des comtes de Vintimille. Jean Cottier, viguier subrogé.
1493 Balthazard de Sado.
1494 Pierre d'Arlatan.
1496 de Jean Orfuelh, seigneur d'Orfuelh. Bertrand de Marseille, des comtes de Vintimille, seigneur d'Ollioules, viguier subrogé.
1497 Jacques de Brono, sieur de Varennes.
1498 François, seigneur de Cholex.
1499 Fouquet de Castillon, sieur de Cucuron.
1500 René Matheron.
1501 Jean Joannis.
1502 Reynaud d'Altoviti.
1503 Pierre de Vento.
1504 Christophe Camot.
1505 Pierre de Grimaldis, seigneur de Châteauneuf.
1506 Jean Chaunalba.
1507 Charles de Forbin.
1508 Bertrand de Marseille, des comtes de Vintimille, seigneur d'Ollioules. Dominique Ancelme, viguier subrogé.
1509 Jean Clou. Andrea de Andrea, viguier subrogé.
1510 Christophe Camot.
1511 Oltoman Aigre, chevalier.
1512 Bernard de Ceriaso.
1513 Pierre Guiramand, seigneur de la Pène.
1514 Jean de Forbin.
1515 Jean de Fabri, sieur de Fabrègues.
1516 Charles de Forbin. Louis de Vento, viguier subrogé.
1517 Antoine de Glandevès.
1518 Pierre de Baissan.
1519 Jean Blacard.
1522 Jean de Saint-Martin.
1525 Antoine de Glandevès, sieur de Cuges.
1526 Christophe Camot, sieur d'Aygualades.
1527 Fouquet Nouveau.
1528-29 Quintin de Lascaris, seigneur de Châteauneuf.
1530 François de Forbin, seigneur de Gardanne.
1531-32 Jean Hue.
1532 Nicolas de Cossils, viguier subrogé.
1533 Jacques de Caradet de Bourgogne.
1534 Pierre de Ceriaso, sieur de la Salle.
1533 Nicolas d'Arène.
1536-39 Germain d'Urre, sieur de Molaux.
1540-42 Fouquet d'Agout.
1542-43 Nicolas d'Arène, viguier subrogé.
1544-45 Germain d'Urre, sieur de Molaux.
1546-47 Charles de Vento.
1548 Jean de Lusignan.
1549 Charles de Vento.
1550 Jean de Benaut, sieur du Villeneuve.
1551 Jean de Lusignan.
1552 Louis d'Ancesune.
1533 Claude de Lascaris, seigneur de Châteauneuf.
1554 Poncet Bellon.
1555 Pierre d'Abeilles, de Tarascon.
1556 Gaspard Garret dit Catin.
1557 Michel de Redon.
1558 Antoine Mouton.
1559 Michel de Redon.
1560 Joachim de la Croix.
1561 Christophe Camot.
1562 Jean de Forbin, de Lambesc
1563 Honoré Murot.
1564 Honoré de Nas.
1565-67 Pierre de Sado.
1568-70 Antoine de Risso, sieur de Tournon.
1571 Rostang de Beccaris.
1572 Jean Gautier, sieur de Grambois.
1573 Claude de Duano, sieur de Rigaud.
1574 François du Canet.
1575 Jean-Etienne Chaussegros, sieur de Mimet.
1576 Henri de Castellane, sieur de Biosc.
1577 Franis de Morineau, de Tarascon.
1578 Claude de Duane, sieur de Rigaud.
1579 Pierre de Guiran.
1580 Jean de Bourg.
1581 Jean de Bouquier, du Martigues.
1582 Gaspard du Puget, seigneur de Bouc.
1583 Barthélemy de Boyer.
1584 René de Castellane, sieur d'Aluis.
1585 honoré de Castillon, sieur du Castelet.
1586 Antoine de Rolland, sieur de Reauville.
1587 René du Bousquet, sieur du Buisson.
1588 Rolland de Castellane, sieur de Montmeyan.
1589 Louis-Honoré de Castellane, sieur de Bezaudun. Antoine de Laurenci, viguier subrogé.
1590 Vincent de Forbin, sieur de Labarben.
1591 Louis-Honoré de Castellane, sieur de Bezaudun.
1592-95 Louis d'Aix.
1596-97 Pierre de Libertat.
1598-00 Barthélemy de Libertat.
1601 Pompée de Pontevès, sieur de Buoux.
1602 Aubine de Boyer.
1603 Palamède de Valvoire.
1601 Gaspard de Sabran, baron d'Ansouis.
1605 Balthasard de Pontevès, sieur de Ste-Catherine,
1606 Gaspard d'Autric, sieur de Baumettes.
1607 Jean-Jacques de Villeneuve, sieur de Villevieille.
1608 Jacques de Quiqueran, sieur de Vers.
1609 Jean de Barras, sieur de Mirabeau.
1610 Arnaud de Villeneuve, baron des Arcs.
1614 Antoine de Pontevès, sieur de Buoux.
1612 Melchior de Forbin, sieur de Janson.
1613 Gaspard de Forbin, sieur de Soliers.
1614 Jean de Castellane, sieur de la Verdière.
1615 Rolland de Castellane, sieur de MonImcari.
1616 Madalon de Vintimille, baron de Torves.
1617 François de Raynaud, sieur d'Aleins.
1618 Jean de Périer, seigneur d'Argen.
1619 Gaspard de Brancas, baron d'Oise.
1620 Drac de Villeneuve, marquis des Arcs.
1621 Ange de Pontevès, sieur de Buous.
1622 André, marquis d'Oraison.
1623 Pierre de Castillon, sieur du Castellet.
1624 François de Villeneuve, sieur d'Espinousse.
1625 Henri de Castellane, sieur de Mazaugues.
1626 Jean de Sabran, sieur de Baudinart.
1627 Gaspard de Forbin, marquis de Janson.
1628 Pierre de Vallevoire, sieur de Vallevoire.
1629 Paul de Marin, sieur de Saint-Michel.
1630 Dominique de Mistral, baron de Crose.
1631 François de Galiens, sieur des Aissarts.
1632 Françoisdeflainaud, sieur d'Allen.
1633 Palamède de Forbin, sieur de Rians.
1634 Gaspard de Forbin, sieur de La Barben.
1635 Pompée de Barras, sieur de Mirabeau.
1636 Sixte de Scalis, baron d'Ansouis.
1637 Jean-Baptiste des Martins, sieur de Puyloubier.
1638 Jean de Scalis, baron de Saint-Martin.
1639 Jean-Baptiste de Doni, sieur de Gau.
1610 François de Damian, sieur de Vernègues.
1614 Madalon de Vintimille, baron de Torves.
1612 Gaspard de Foresta, baron de Trets.
1613 Jean de Demandolx, sieur de Demandolx.
1614 Jean de Villeneuve, baron de Flaïosc.
1645 François de Rascas, sieur du Mui.
1646 Annibal de Grasse, sieur de Moans.
1647 Paul de Maistral, sieur de Montdragon.
1648 François de Vintimille, seigneur du Luc.
1649 David de Hugues, baron de Beaujeu.
1650 Jean-Baptiste de Castellane, sieur de la Verdière.
1651 Jacques de Forbin, sieur de La Barben.
1652 Dominique de Castellane, sieur d'Ampus.
1653 Laurent de Forbin, marquis de Janson.
1654-59 Il ne fut point nommé de viguier ces années-là.
1660-13 juin 1682. Paul de Fortia, seigneur de Pilles, gouverneur viguier.
1682 Alphonse de Fortia, marquis de Forvilles-Pilles, gouverneur viguier.
1707-90 Toussaint Alphonse de Fortia, marquis de Pilles, duc des Beaumes (Comté Venaissin), baron de Pertuis, seigneur de Pieuzin, Auges, Montfort, chevalier des ordres de Saint-Louis et de Saint Jean de Jérusalem, capitaine, gouverneur viguier et commandant de Marseille.

22 avril 2006

Trouvé dans Google Livres

Trouvé dans
Chronologie des officiers des cours souveraines de Provence
de Balthasar de Clapiers-Collongues


Sur les familles Mathieu du Revest, de Vierre, de Vachères, je ne connaissais pas le décès de Pierre Mathei le 4 juin 1544 à Paris.



Honoré de Laugier

Seigneur de Collobrières, pourvu par lettres du 29 mars 1554, et reçu le 4 mai suivant, en une des charges créées, natif de Châlons en Bourgogne, âgé de 35 ans, fils d'Antoine, avocat général et de Magdeleine Guérin, époux de Marguerite de Clapiers, fut enseveli aux observantins, le 22 juillet 1571, il avait été assesseur d'Aix en 1543.



Marcelin Guiramand

Seigneur de la Pene, reçu le 13 juin 1505, en l'office de Guillaume Puget, frère et neveu de deux évêques de Digne [ François et Antoine Guiramand ], maître d'hôtel de Charles d'Anjou, dernier comte de Provence, puis prévôt de ...

21 avril 2006

Blason de la famille de Claveson

Blason de la famille de Claveson sur HeraldiqueGenWebArmes : de gueules, à la bande d'or, chargée de trois clefs de sable.

Dessin réalisé par Amaury de la Pinsonnais et publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Notice sur la famille de Claveson

16 avril 2006

Le Brusquet

Abbé Jules CorriolQuelques extraits du livre : Le Brusquet, Lauzière, Le Mousteiret - Essai de monographie par l'abbé Jules Corriol concernant mes ancêtres.

Mariage de Noble Jehan Michel et Marceline Richelme.

Le 4 février 1583, Noble Jehan Michel de feu Honoré, coseigneur de Champourcin « promet de prendre en vrai et légitime mariage, honeste fille Marceline Richelme de feu Jehan... » Noé, frère de la fiancée « cepoun de l'oustau » promet à sa soeur 190 escus à 3 livres, 40 à la prochaine foire de Carême, 40 à la Toussaint, le reste en payes annuelles de 6 escus. « Et seront tenues lesdites parties fère à communs despens à ladite Marceline une robbe de drap de bothique fin, de la valeur qu'elle voudra... » Noé donnera encore une bassache et deux linceulx le jour du mariage. Jehan cède à sa future « par donation dicte au nom des nopces » 20 escus ; Marceline, pour obéir au même usage, abandonne à son fiancé 10 escus avec pouvoir d'en jouir et disposer à son plaisir. La promesse de tenir parole est solennelle : « Et l'ont juré aux saincts Evangiles de Dieu entre les mains de moy notère dont en ont requis acte. » Fait à la Javie chez Richelme en présence de noble Elzias Puget sieur de Chanolles, Honoré Dalmas « dict barbier » et Anthoine Fabre meynagiers de la Javie (Actes notariaux de 1583, folio 74).

Sépulture de Jehan Estays et testament d'Anne de Bollogne.

Jean Estays enseveli le 5 mars 1700, avait eu une nombreuse famille. Son fils aîné Joseph, baptisé le 17 juillet 1659, marié à Catherine Reboul le 27 septembre 1679, marcha sur ses traces. Il serait facile de multiplier les exemples.

Sa veuve Anne de Bollogne, dans son testament du 20 octobre 1700, lègue à Joseph, à Pierre, oratorien à Montpellier, à Rambert, marchand à Marseille, à François, apothicaire à Paris, 150 livres ; elle nomme encore Anne, femme d'Antoine Engelfred, mariée le 27 octobre 1676 ; Clère épouse de Jacques Honnorat bourgeois de Méolans ; Jeanne qui n'est pas encore entrée en ménage ; elle fait de Jean, chanoine des Accoules à Marseille, son héritier universel. (Actes de 1700-1704. folio 87). Elle avait ou une autre fille Magdeleine ensevelie le 14 avril 1670, et un autre fils Pol baptisé le 3 mai 1677 et mort peu après.

Estienne de Michel

Estienne de Michel, à la suite des arrangements survenus avec sa mère Isabeau Chalvin veuve d'Antoine, le 31 janvier 1673, devient « cepoun de l'oustaù » et héritier universel ; il donnera 75 livres à son frère Toussaint « pour luy faire aprendre un art ou mestier », 200 livres à chacune de ses soeurs Anne et Thérèse « la moitié quant viendront à estre colloquées en mariage et le restant en cinq payes esgales, lesquelles commenceront à courir un an après leur mariage, » à sa mère une pension viagère de 45 livres et la jouissance d'une chambre meublée et d'un jardin qu'elle a au quartier de « la gouerge. » (Actes de 1670-73, folio 651. Nre Martin.)

14 avril 2006

A la recherche des ancêtres de Gaspard Gustave Coriolis

Gaspard-Gustave Coriolis (21 mai 1792 - 19 septembre 1843) mathématicien et ingénieur français. Il est le fils de Jean-Baptiste-Elzéar Coriolis et Marie-Sophie de Maillet. Son père, officier dans l'Armée royale avant la Révolution, devint industriel à Nancy après la mort du roi Louis XVI. ...Après la mort de son père, il accepta un poste d'enseignement à l'École polytechnique en 1816. ...D'une santé fragile, Coriolis mourut en 1843. ...On le connaît surtout pour le théorème de mécanique qui porte son nom et pour la force de Coriolis...

Lire la suite sur Wikipédia...

L'extrait du livre de 1848 de Roux-Alperan "Les rues d'Aix" présenté ci-dessous (source : http://clap.jac.free.fr/livre/accueil.html) montre que Jean-Baptiste-Elzéar Coriolis est très probablement le frère de l'abbé Gaspard-Honoré de Coriolis né en 1735 à Aix-en-Provence.
Les deux belles maisons attenantes à l'ancien prieuré du côté du couchant, appartenaient avant la révolution, l'une, à MM. de Coriolis, seigneurs de Rousset et de Moissac, cadets des barons de Limaye ; l'autre, aux marquis de La Fare, seigneurs de Bonneval, du nom de Roux ou Ruffo. Dans la première était né en 1735, l'abbé Gaspard-Honoré de Coriolis, d'abord jésuite, puis conseiller en la Cour des comptes, mort chanoine de l'église métropolitaine de Paris en 1824. Il est auteur d'un Traité sur l'administration du comté de Provence, ouvrage estimé et encore très recherché de nos jours, malgré les changements survenus dans cette matière depuis 1789. Un frère de cet auteur, président à la même cour des comptes, aides et finances de Provence, était le père et l'aïeul de MM. de Coriolis, les seuls de leur nom qui habitaient encore notre ville, depuis l'extinction des barons de Limaye et l'établissement des marquis d'Espinouse à Paris, et dont la mort récente a si profondément affligé leurs nombreux amis. Un autre frère de l'abbé de Coriolis s'étant marié à Nancy, a été le père de N... de Coriolis mort au mois de septembre 1843, étant membre de l'académie des sciences, section de mécanique, et directeur de l'école polytechnique. « C'était, ont dit les feuilles publiques, un de ces hommes rares qui joignait à une science profonde, les principes religieux les mieux affermis.


Extraits de la notice sur la vie et les travaux de Gustave de Coriolis par M. N.-A Renard

Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N033576

page XIV

Gustave-Gaspard de Coriolis naquit à Paris, le 21 mai 1792. Il était l'aîné de six enfants, qui tous, lui excepté, sont originaires de Nancy. Lui-même, à l'âge de quelques mois, habitait celle ville.

Par sa mère (Marie-Sophie de Maillet), il appartenait à une ancienne famille de Hongrie, dont l'un des membres était passé au service de la France, sous Louis XIV, et s'y était établi. Un fait qui vous intéressera tous, Messieurs, parce qu'il est relatif à Stanislas, notre vénéré fondateur, s'est passé chez l'un de ses aïeux, le général de Kleinholtz. L'infortuné roi de Pologne quittait ses Etats, avec la reine sa femme et ses deux filles venait chercher un refuge parmi nous. Pendant six semaines, il trouva chez le général l'hospitalité la plus empressée.

Du côté paternel, la famille de Coriolis n'était pas moins distinguée par sa noblesse et par l'importance des charges qu'elle avait à remplir. Depuis plus de trois siècles, ses ancêtres, d'origine italienne, occupaient à Aix l'une des premières positions de la magistrature, celle de présidents à mortier au Parlement de Provence. Une illustration toute littéraire, qui le flattait plus que ses litres nobiliaires, c'était l'alliance de Malherbe avec Madeleine de Coriolis, fille de l'un de ces présidents. Son père, Elzéar de Coriolis, originaire d'Aix, mais cadet de famille, et dès lors sans fortune avait bientôt quitté le lieu de sa naissance pour suivre la carrière des armes...



A compléter...

page XXXIII

Plusieurs d'entre vous ont pu connaître chez Madame de Coriolis, sa grand'mère la comtesse d'Essoffy, petite-fille du général de Kleinholtz. En mémoire de l'hospitalité que le roi Stanislas avait trouvée chez le général dans des temps malheureux, Madame d'Essoffy, non seulement avait été l'objet d'une faveur toute spéciale à la cour de Lorraine, mais, dans ses voyages à Paris, avait reçu le plus gracieux accueil de Leurs Majestés Louis XV et Marie Leczinska, qui avaient daigné accorder à son père une pension, réversible en partie sur elle.
Louis XV, devenu gendre de Stanislas, avait accordé à Maurice de Sarinsming, gendre du général de Kleinholtz, et ancien lieutenant général du grand baillage de la Lorraine allemande, une pension de 2,000 livres ; pension considérable pour l'époque, et qui était reversible par moitié sur ses deux filles. La comtesse d'Essoffy était l'une de ses filles.


A suivre...

De Broussel


Nobiliaire Universel de France - Viton de Saint-Allais
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036862
pages 126 à 128

Armes : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'un croissant.


Famille noble, établie depuis plusieurs siècles en Champagne et en Lorraine.
  1. Philippe DE BROUSSEL, écuyer, vivant en 1490, épousa Marguerite de la Porte, dont il eut :
  2. Claude DE BROUSSEL, écuyer, marié, le 12 janvier 1553 à Marguerite de Maupéou. De ce mariage vint :
  3. Pierre DE BROUSSEL, baron de la Pierre, seigneur de la Neuville, gouverneur de Troyes, et ambassadeur en Angleterre pour le roi Henri IV. Il eut pour fils :
  4. Louis DE BROUSSEL, écuyer, commandant la cavalerie en Piémont sous le prince Thomas de Savoie. Il fut père de :
  5. Charles DE BROUSSEL, baron de la Neuville, seigneur de Voilecomte, qui épousa Nicole Françoise du Châtelet de Pierrefitte, dont naquirent :

    1. Louis Joseph de Broussel, baron d'Ambonville, qui épousa Marie-Louise de Mesgrigny, fille de François de Mesgrigny, seigneur de Briel, d'Escarson, Misery, Samoy et Dalinville, gouverneur de Toulon et de Balaguier, commandant d'escadre, etc., et de Renée de Beuil. Il eut de ce mariage : Nicole Marie Charlotte Christine de Broussel, morte sans alliance en 1743
    2. Armand-Jean, dont l'article suit
    3. Charlotte-Elisabeth, mariée à Pierre Gaston de Capizucchi, dit de Bologne, marquis de Bonnecourt et de Bologne, dont sont issus le marquis de Bologne-Capizucchi, la comtesse de Vidampierre, et un abbé, mort doyen de la cathédrale de Langres
    4. Henriette de Broussel, prieure perpétuelle de Notre-Dame de la Pitié lès-Joinville
    5. N..., religieuse ursuline à Bar-sur-Aube.
  6. Armand Jean DE BROUSSEL, chevalier, comte de la Neuville, seigneur de Bailly et de Voilecomte, épousa, le 27 décembre 1716, Jeanne Charlotte de Viard-d'Attigneville, baronne de l'Empire, fille de Jean Nicolas, seigneur de Cousances, etc., et de Louise de Viard de Tronville, sa seconde femme. Il eut de ce mariage :

    1. Antoine Florent de Broussel, comte de la Neuville, baron d'Ambonville, mort sans postérité
    2. Nicolas Antoine Augustin, dont l'article viendra
    3. Charlotte Joséphine, ne le 30 octobre 1740
    4. Diane, religieuse à l'abbaye de Saint-Pierre de Reims, puis prieure de Notre-Dame de la Pitie-lès-Joinville
    5. Louise, religieuse de Saint-Pierre de Reims
    6. Madeleine, religieuse aux Annonciades de Joinville
    7. Bonne Françoise, religieuse ursuline à Bar-sur-Aube.
  7. Nicolas Antoine Augustin DE BROUSSEL, chevalier, comte de la Neuville, seigneur d'Ambonville et de Daillencourt, né le 6 janvier 1736, ancien page de Louis XV, capitaine au régiment de Bourbon, dragons, aide de camp de S. A. S. le prince de Condé pendant la guerre de Sept Ans, puis chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort le 19 mars 1809 à Carlsruhe. Il avait épousé, le 14 décembre 1772, Reine de Brigeat-Lambert, fille de messire Jean de Brigeat-Lambert, chevalier, seigneur de Morlaincourt, Bazincourt, Rézicourt , Oey, etc. De ce mariage sont nés, entre autres enfants :

    1. Charles Augustin de Broussel, né le 6 octobre 1785
    2. Alexandre Jean Charles Marie DE BROUSSEL, né le 9 janvier 1790, page de S. A. R. le grand-duc de Bade, puis gentilhomme des chasses et de la cour du même souverain.

Armes : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'un croissant.

09 avril 2006

Claveson

Blason de la famille de Claveson sur HeraldiqueGenWeb
Annuaire de la noblesse de France 1866
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036594
pages 162 à 163

Armes : de gueules, à la bande d'or, chargée de trois clefs de sable.

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
La maison de Claveson, dont le nom s'est écrit aussi Clavezon et Clavesson, était originaire du Dauphiné, où elle est connue depuis Arnaud de Claveson, damoiseau, qui fut présent à une donation faite en 1277, par Aynard de Châteauneuf, à Humbert, seigneur de la Tour. Artaud de Claveson, qui vivait de 1343 à 1370, et qui avait épousé Béatrix de Clermont, fut un des gentilshommes du Dauphiné qui approuvèrent et signèrent le traité de 1343, par lequel Humbert II céda cette province au roi Philippe de Valois, à la condition que les fils aînés de France prendraient le titre de Dauphin.

Claude de Claveson eut, entre autres enfants, Jean de Claveson, vivant en 1400. Sa descendance forma plusieurs rameaux, dont les plus importants furent celui des seigneurs de Chavanes et celui des seigneurs de Saint-Maurice. André de Claveson, petit-fils de Jean, fut honoré de grands emplois, ce qui, dit Chorier, montra qu'il les méritait. Jeanne de Claveson se maria avec Antoine de Clermont, seigneur de Montoison , qui mourut sans postérité en 1434.

On trouve encore : Claude de Claveson, qui combattit avec vaillance à la brillante journée de Cerisolles en 1514 ; Jean de Claveson, grand prieur d'Auvergne et grand-croix de l'ordre de Malte, mort en 1527.

L'ancienne maison le Claveson paraît s'être éteinte au commencement du XVIe siècle ; mais son nom continua d'être porté par une branche de la maison d'Hostun dans les circonstances suivantes :

Béatrix de Claveson, fille et héritière de Geoffroy, seigneur de Claveson, épousa Jacques d'Hostun, de la maison des comtes de Tallard, marquis de la Baume et ducs d'Hostun, qui a donné un maréchal de France. Il fut réglé par le contrat de mariage que leurs enfants porteraient le nom et les armes de Claveson avec ceux d'Hostun. Béatrix mourut la 11 juillet 1473, et fut enterrée à Romans, dans le couvent des Cordeliers, en habit de religieuse. Les clauses de son contrat de mariage furent observées avec tant de scrupule que sa descendance conserva souvent le nom seul de Claveson, sans y joindre celui d'Hostun ce qui a quelquefois entraîné les écrivains dans l'erreur et leur a fait considérer des rejetons de la maison d'Hostun comme appartenant à celle de Claveson. C'est ainsi que dans les preuves de Malte de François de Bocsozel, en 1634 son aïeule maternelle, Madeleine d'Hostun de Claveson, femme d'Amieu Borel de Ponsonnas, est appelée simplement Madeleine de Claveson, fille de Charles de Claveson et d'Élisabeth de Bauffremont.

Armes : de gueules, à la bande d'or, chargée de trois clefs de sable.
Cimier et supports : trois griffons d'or.
Devises : STAT FORTIS IN ARDUIS et COELORUM CRUX MINI CLAVIS ERIT.

08 avril 2006

Ancezune

Annuaire de la noblesse de France 1862
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036590
pages 122 à 124

Armes : de gueules, à deux dragons monstrueux, à face humaine, affrontés, tenant du pied droit leur barbe, terminée en serpents qu se rongent le dos ; leurs queues et leurs griffes terminées de même.

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Nota : voir les corrections dans le commentaire de Mr Alain Rossi à la fin de cet article
La maison d'Ancezune, qui a possédé les titres de duc de Caderousse, de vicomte de Cadenet, de baron du Thor, etc., était une des plus anciennes et des plus illustres du comtat Venaissin. La Chesnaye des Bois lui donne pour tige Guillaume d'Ancezune, vivant en 1080, et seigneur en partie d'Orange, de Caderousse, d'Entraigues, etc. Sa filiation est établie d'une manière authentique depuis Guillaume III d'Ancezune, seigneur de Caderousse, qui épousa Alix de Poitiers, et dont le fils, Raimbaud d'Ancezune, était marié avant 1344 avec Alix de Saint-Just. De cette dernière union était issu Jacques d'Ancezune, seigneur de Caderousse, de Cadenet et de Saint-Just, qui épousa, en 1384, Catherine d'Hugolen, et qui en eut Raymond, dont l'article suit :

IV. Raymond d'Ancezune, IIe du nom, seigneur de Caderousse et de Cadenet, marié : 1° en 1443, à Catherine de Laudun, sans enfants ; 2° en 1430, à Marguerite de Cornillan, des seigneurs de la Baume-Cornillan, dont il eut : 1° Aimar-Antoine, qui suit ; 2° André, connétable de Provence sous Charles d'Anjou, roi de Naples, en 1480.

V. Aimar-Antoine d'Ancezune, marié à Louise de Falcos, était en 1472 panetier du roi Louis XI.

VI. Guillaume d'Ancezune, son fils, gouverneur de Roquemaure et de la Motte, épousa, en 1475, Gabrielle de Montdragon, dont il eut un fils, qui suit :

VII. Aimar d'Ancezune, seigneur de Caderousse, lieutenant général de l'artillerie de France, reçut dans son château la reine de France, accompagnée de Henri et de René de Nassau, père et fils, princes d'Orange. Il épousa Nicole Cadart, fille du baron de Thor, et en mémoire de cette alliance leurs enfants prirent le nom et les armes de Cadart. Ce furent :
  1. Guillaume d'Ancezune-Cadart, marié avec Guigonne d'Alleman, et décédé sans postérité.
  2. Jean, qui a continué la descendance.
VIII. Jean d'Ancezune-Cadart, seigneur de Cabrières, de Caderousse, de Cadenet, etc., baron du Thor, lieutenant général du royaume d'Ecosse en 1549, avait épousé, le 10 octobre 1546, à Saint-Vallier, Philiberte de Clermont-Tallard, dont il eut Rostaing, qui suit :

IX. Rostaing d'Ancezune-Cadart, seigneur de Caderousse, baron du Thor, etc., commandant la cavalerie légère du comtat Venaissin, avait été élevé parmi les enfants d'honneur des rois Charles IX et Henri III. Il fut un des quatre seigneurs offerts en otage par le comte de Suze, commandant d'Avignon et du comtat Venaissin en 1568, à Warik, gouverneur d'Orange, au sujet de la reddition de cette place. Il obtint du roi Henri IV le collier de l'ordre de Saint-Michel et une compagnie de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances. Il épousa, en 1570, Madeleine de Tournon, fille de Just de Tournon, sénéchal d'Auvergne, lieutenant du roi en Languedoc, et de Claude de la Tour Turenne, dont il eut :
  1. Jean-Vincent, dont l'article suivra.
  2. Louise d'Ancezune-Cadart, mariée le 30 juillet 1597 à Louis de Gramont, marquis de Vachères, trisaïeul de celui qui recueillit le duché de Caderousse à l'extinction de la maison d'Ancezune.
X. Jean Vincent d'Ancezune-Cadart, seigneur de Cadenet, etc., baron du Thor, commandant les chevau-légers du pape du comtat Venaissin, obtint l'érection de la terre de Codolet en marquisat, par lettres patentes du roi Louis XIII, en 1624. Il avait épousé, le 2 novembre 1594, Diane de Crussol, fille du duc d'Uzès et de Françoise de Clermont-Tallard, dont il a laissé :
  1. Rostaing, dont l'article est rapporté ci-après.
  2. Philippe Guillaume d'Ancezune-Cadart, seigneur d'Auteille, chanoine comte de Lyon, abbé de Senanque en 1650.
  3. Jacques d'Ancezune-Cadart, chevalier de Malte en 1618, grand prieur de Saint-Gilles en 1691, colonel du régiment de Conti cavalerie, puis d'un régiment d'infanterie du nom d'Ancezune, gouverneur des ville, cité et château de Carcassonne.
  4. Henri d'Ancezune-Cadart, seigneur de Saint-Alexandre, tué au siége de Roses, en 1603, à la tête d'un régiment d'infanterie.
XI. Rostaing d'Ancezune-Cadart, IIe du nom, seigneur de Caderousse, etc., marquis du Thor et de Codolet, se distingua au siège de Cazal comme colonel d'infanterie. Il épousa, en 1638, Marguerite de Simiane, fille de Guillaume de Simiane, marquis de Gordes, et de Gabrielle de Pontevès, comtesse de Carces. Leur fils, rapporté ci-après, continue la lignée.

XII. Just Joseph François d'Ancezune-Cadart, baron de Vélergues, marquis du Thor et de Codolet, aide de camp du roi Louis XIV, fut créé duc de Caderousse par le pape Alexandre VII en 1663. Il épousa : 1° le 24 mars 1665, Claire-Benoîte Guénégaud, fille de Henri de Guénégaud, marquis de Plancv, ministre d'Etat, et d'Elisabeth de Choiseul-Praslin ; 2° Marie Renée de Rambures, dont il n'eut pas de postérité. Il laissa de son premier mariage un fils unique dont l'article suit :

XIII. Jacques-Louis d'Ancezune-Cadart de Tournon, baron de Velorgues, marquis du Thor et de Codolet, duc de Caderousse, capitaine lieutenant des gendarmes de Bretagne, épousa, avant 1700, Madeleine d'Oraison, fille d'Alphonse, marquis d'Oraison, et de Gianis la Roche, dont il eut :
  1. Joseph André, rapporté ci-après.
  2. Madeleine, mariée à Yves d'Alègre, prince titulaire d'orange.
XIV. Joseph André d'Ancezune-Oraison, duc de Caderousse, mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, ci-devant Conti, brigadier des armées du roi, épousa, le 12 avril 1715, Françoise Félicité Colbert, fille de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Torcy et de Sablé, ministre secrétaire d'Etat, et de Catherine Félicité Arnaud de Pomponne. Il mourut sans enfants en 1767. laissant pour héritier de ses biens et de son titre ducal son cousin, Marie-Philippe-Guillaume de Gramont, marquis de Vachères, par testament du 6 octobre 1762.

Armes : de gueules, à deux dragons monstrueux, à face humaine, affrontés, tenant du pied droit leur barbe, terminée en serpents qu se rongent le dos ; leurs queues et leurs griffes terminées de même.

Coriolis

Blason de la famille de Coriolis sur HeraldiqueGenWeb
Annuaire de la noblesse de France 1863
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036591
pages 133 à 135

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Armes : d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés d'une rose d'argent en pointe. Supports et cimier : des aigles.
Cette maison, d'origine italienne, est établie depuis plusieurs siècles en Provence et tient rang parmi la plus ancienne noblesse de cette province. Elle a produit des hommes illustres par leur courage, leurs emplois, leur zèle inébranlable pour le service du roi et de la patrie, soit dans les armées de terre ou de mer, soit dans les hautes dignités des cours souveraines. Elle a fourni aussi plusieurs commandeurs de l'ordre de Malte, entre autres Pierre de Coriolis, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandant de Montferrand et général des galères en 1450 sous le grand maître de Lastic. Bissac et Baudouin en font mention dans leur Histoire de Malte.

Jehan de Coriolis, neveu germain de Pierre qui précède, fut député de la ville d'Aix et du pays de Provence aux rois Louis XI et Charles VIII pour obtenir la confirmation des privilèges de cette province. II avait épousé Marguerite de Villeneuve-Trans, et il fut nommé, comme le plus proche parent, tuteur d'Anne de Villeneuve, mariée à Jean, vicomte de Meille, comte de Gurson, de la maison de Foix. Jean de Coriolis, seigneur de Limaye, de la Bastide, de Jourdan et de Montfuron, contribua par sa fermeté et son zèle à faire lever le siège de Marseille à Charles-Quint. Louis de Coriolis, seigneur de Corbières, est appelé par Nostradamus personnage formidable et de souveraine autorité, homme sans peur et ayant le courage du lion. Après avoir perdu une jambe au service du roi pendant les guerres de Charles IX, il devint président à mortier au parlement d'Aix et soutint vigoureusement les droits de Henri IV au temps de la Ligue. Il rendit l'arrêt célèbre qui proclamait ce prince, conformément à la loi salique, légitime héritier de la couronne de France, et fit prêter ensuite serment de fidélité par le gouverneur de Provence, par les évêques, le parlement et les gentilshommes.

Les descendants directs de Louis de Coriolis marchèrent sur les traces de ce grand homme, et, après s'être comme lui distingués dans la carrière des armes, ils entrèrent aussi, quelques-uns couverts de blessures, au parlement de Provence, où sept présidents à mortier de père en fils dans la branche de Coriolis d'Espinouse, ont laissé de profonds souvenirs de savoir, de grandeur d'âme et d'énergie. Jean-Louis de Coriolis, baron de Limaye, se distingua en combattant sous la bannière du roi Henri le Grand, et il fut obligé de racheter plusieurs fois sa liberté par une forte rançon. (Voyez Bosio, Istoria della militia di S. Giov. Jerosolimitana, Roma, 1594 ; l'abbé Expilly, Dictionnaire des Gaules; Nostradamus ; Bouche ; Gaufredy ; Pithon-Curt ; Papon ; l'abbé Robert, etc.)

La maison de Coriolis a contracté ses alliances avec celles de Villeneuve-Trans, d'Astuard, de Grimaldi, d'Oraison, de Fortia, de Piolenc, de Vintimille (comtes du Luc), de Vintimille (vicomtes de Marseille), de Grille, de la Tour-du-Pin-la-Charce-Montauban, de Montcalm, d'Estamps, de Boisgelin, etc.

La seigneurie de Corbières a été érigée en baronnie en 1627, en faveur de Laurent de Coriolis, dont le fils Honoré de Coriolis, baron de Corbières, épousa en 1622 Elisabeth de Villeneuve, fille unique de Pierre de Villeneuve, seigneur d'Espinouse, de la maison de Trans ; lequel fit donation de tous ses biens aux enfants mâles issus de
cette union. C'est depuis cette époque que la branche aînée de la maison de Coriolis a ajouté à son nom celui de d'Espinouse.

La seigneurie de Limaye a été érigée en baronnie en faveur de Jean-Louis de Coriolis par lettres patentes de 1646, et celle d'Espinouse en marquisat en faveur de Pierre de Coriolis, baron de Corbières, par lettres patentes de 1651. La maison de Coriolis a possédé en outre le marquisat de Puymichel et le marquisat de Sainte-Jalle.

La maison a pour chef actuel Charles, marquis de Coriolis d'Espinouse, officier démissionnaire en 1830, fils de Charles Louis Alexandre, marquis de Coriolis d'Espinouse, mort en 1841, et de Henriette d'Estampes. Son frère puîné Emmanuel, comte de Coriolis d'Espinouse, lieutenant de vaisseau, démissionnaire, est marié à Félicie de Bonneuil, dont il a deux filles.

La branche cadette, dite des barons de Limaye, est représentée aujourd'hui par Charles, baron de Coriolis de Limaye, fils d'Ernest, baron de Coriolis de Limaye, officier démissionnaire en 1830, décédé en 1847, et de Marie de Beauffort.

Armes : d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés d'une rose d'argent en pointe. Supports et cimier : des aigles.

Liens avril 2006

05 avril 2006

02 avril 2006

Histoire de Nice par Louis Durante sur Google Livres

L'Histoire de Nice depuis sa fondation jusqu'à l'année 1792, avec un apercu sur les événemens qui ont eu lieu pendant la Révolution francaise à tout 1815 inclusivement de Louis Durante est disponible en intégralité sur Google Livres. Pour y accéder, aller sur Google Livres puis taper "histoire de nice" dans la zone de recherche. On y trouve pas mal d'informations sur les familles Grimaldi, Lascaris, Doria, Marchesan, Marquesan, Caïs, Galléan, etc.

Registres paroissiaux d'Aubervilliers

Les collections originales des registres paroissiaux conservées aux Archives municipales d'Aubervilliers sont numérisées et consultables en ligne à l'adresse : www.aubervilliers.fr/article3484.html

Le dépouillement de ces registres paroissiaux a été effectué jusqu'en 1990 par une équipe de bénévoles de la société de l'histoire et de la vie à Aubervilliers (SHVA).

Les tables décennales qui en découlent sont désormais consultables en ligne à l'adresse : http://www.aubervilliers.fr/article1846.html

Pour en savoir plus, voir l'article concernant Aubervilliers sur GeneaWiki

01 avril 2006

geneabax.blog devient GeneaSofts

L'excellent blog de Jean-Yves Baxter geneabax.blog devient GeneaSofts, le guide de référence des logiciels de généalogie. Bravo pour le contenu et pour le design...