14 avril 2006

A la recherche des ancêtres de Gaspard Gustave Coriolis

Gaspard-Gustave Coriolis (21 mai 1792 - 19 septembre 1843) mathématicien et ingénieur français. Il est le fils de Jean-Baptiste-Elzéar Coriolis et Marie-Sophie de Maillet. Son père, officier dans l'Armée royale avant la Révolution, devint industriel à Nancy après la mort du roi Louis XVI. ...Après la mort de son père, il accepta un poste d'enseignement à l'École polytechnique en 1816. ...D'une santé fragile, Coriolis mourut en 1843. ...On le connaît surtout pour le théorème de mécanique qui porte son nom et pour la force de Coriolis...

Lire la suite sur Wikipédia...

L'extrait du livre de 1848 de Roux-Alperan "Les rues d'Aix" présenté ci-dessous (source : http://clap.jac.free.fr/livre/accueil.html) montre que Jean-Baptiste-Elzéar Coriolis est très probablement le frère de l'abbé Gaspard-Honoré de Coriolis né en 1735 à Aix-en-Provence.
Les deux belles maisons attenantes à l'ancien prieuré du côté du couchant, appartenaient avant la révolution, l'une, à MM. de Coriolis, seigneurs de Rousset et de Moissac, cadets des barons de Limaye ; l'autre, aux marquis de La Fare, seigneurs de Bonneval, du nom de Roux ou Ruffo. Dans la première était né en 1735, l'abbé Gaspard-Honoré de Coriolis, d'abord jésuite, puis conseiller en la Cour des comptes, mort chanoine de l'église métropolitaine de Paris en 1824. Il est auteur d'un Traité sur l'administration du comté de Provence, ouvrage estimé et encore très recherché de nos jours, malgré les changements survenus dans cette matière depuis 1789. Un frère de cet auteur, président à la même cour des comptes, aides et finances de Provence, était le père et l'aïeul de MM. de Coriolis, les seuls de leur nom qui habitaient encore notre ville, depuis l'extinction des barons de Limaye et l'établissement des marquis d'Espinouse à Paris, et dont la mort récente a si profondément affligé leurs nombreux amis. Un autre frère de l'abbé de Coriolis s'étant marié à Nancy, a été le père de N... de Coriolis mort au mois de septembre 1843, étant membre de l'académie des sciences, section de mécanique, et directeur de l'école polytechnique. « C'était, ont dit les feuilles publiques, un de ces hommes rares qui joignait à une science profonde, les principes religieux les mieux affermis.


Extraits de la notice sur la vie et les travaux de Gustave de Coriolis par M. N.-A Renard

Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N033576

page XIV

Gustave-Gaspard de Coriolis naquit à Paris, le 21 mai 1792. Il était l'aîné de six enfants, qui tous, lui excepté, sont originaires de Nancy. Lui-même, à l'âge de quelques mois, habitait celle ville.

Par sa mère (Marie-Sophie de Maillet), il appartenait à une ancienne famille de Hongrie, dont l'un des membres était passé au service de la France, sous Louis XIV, et s'y était établi. Un fait qui vous intéressera tous, Messieurs, parce qu'il est relatif à Stanislas, notre vénéré fondateur, s'est passé chez l'un de ses aïeux, le général de Kleinholtz. L'infortuné roi de Pologne quittait ses Etats, avec la reine sa femme et ses deux filles venait chercher un refuge parmi nous. Pendant six semaines, il trouva chez le général l'hospitalité la plus empressée.

Du côté paternel, la famille de Coriolis n'était pas moins distinguée par sa noblesse et par l'importance des charges qu'elle avait à remplir. Depuis plus de trois siècles, ses ancêtres, d'origine italienne, occupaient à Aix l'une des premières positions de la magistrature, celle de présidents à mortier au Parlement de Provence. Une illustration toute littéraire, qui le flattait plus que ses litres nobiliaires, c'était l'alliance de Malherbe avec Madeleine de Coriolis, fille de l'un de ces présidents. Son père, Elzéar de Coriolis, originaire d'Aix, mais cadet de famille, et dès lors sans fortune avait bientôt quitté le lieu de sa naissance pour suivre la carrière des armes...



A compléter...

page XXXIII

Plusieurs d'entre vous ont pu connaître chez Madame de Coriolis, sa grand'mère la comtesse d'Essoffy, petite-fille du général de Kleinholtz. En mémoire de l'hospitalité que le roi Stanislas avait trouvée chez le général dans des temps malheureux, Madame d'Essoffy, non seulement avait été l'objet d'une faveur toute spéciale à la cour de Lorraine, mais, dans ses voyages à Paris, avait reçu le plus gracieux accueil de Leurs Majestés Louis XV et Marie Leczinska, qui avaient daigné accorder à son père une pension, réversible en partie sur elle.
Louis XV, devenu gendre de Stanislas, avait accordé à Maurice de Sarinsming, gendre du général de Kleinholtz, et ancien lieutenant général du grand baillage de la Lorraine allemande, une pension de 2,000 livres ; pension considérable pour l'époque, et qui était reversible par moitié sur ses deux filles. La comtesse d'Essoffy était l'une de ses filles.


A suivre...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Sur son père voici ce que dit le livre "Combattants français de la guerre américaine" publié en 1903 par le ministère des affaires étrangères :

page 224, concernant le régiment de Bourbonnais sections des Lieutenants
"le chevalier de Coriolis (Jean-Baptiste Etienne), né à Aix [Provence] le 18 mai 1754. Lieutenant en premier du 19 mars 1780, capitaine en 1784. Honoré d'une gratification pour sa bonne conduite à Yorktown."

--
A mon avis "Elzéar" son "vrai" prénom a été mal déchiffré en 1903...

Gilles Dubois a dit…

Merci pour ces nouvelles infos. Ca se précise... Dès que j'aurais à nouveau des points geneabank, j'irais chercher dans les données de l'AG13.

Anonyme a dit…

Merci de ces informations. Le nom de Coriolis est connu dans le monde entier, mais le personnage reste totalement méconnu.

Alexandre Moatti
Président de la SABIX Société des amis de la Bibliothèque de l'X

Anonyme a dit…

Merci de ces informations. Le nom de Coriolis est connu dans le monde entier, mais le personnage reste totalement méconnu.

Alexandre Moatti
Président de la SABIX Société des amis de la Bibliothèque de l'X
www.sabix.org

1 FIL A LA PATTE a dit…

Je suis descendante d'une grande famille KLEINHOLTZ installée en Moselle depuis le début du 18ème siècle mais originaire d'Autriche. J'ai déjà rencontré au cours de mes 20 années de recherches ce général de KLEINHOLTZ et j'aimerai bien savoir si vous pouvez m'en dire plus sur son origine. Je suis curieuse de savoir s'il se raccroche à ma famille.
Merci de me contacter

Gilles Dubois a dit…

Désolé mais je n'ai rien trouvé de plus sur le général de Kleinholtz :-(