31 mai 2007

La famille de Fresse de Monval

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f267.item
FRESSE de MONVAL (de), en Provence. Armes : de gueules à une fasce d'argent accompagnée en chef de trois étoiles rangées d'or et en pointe de trois croissants d'argent, 2 et 1.

La famille de Fresse de Monval appartient à la noblesse de Provence.

Artefeuil en a donné au XVIIIe siècle une généalogie qui a été reproduite par la Chesnaye des Bois. On trouvera aussi sur elle des renseignements dans l'histoire véridique de la noblesse de Provence.

La famille de Fresse de Monval a eu pour berceau la petite ville de Valensole. Son auteur, Balthazar Fresse, sieur de Monval, né vers 1630, était fils de François Fresse et d'Elisabeth de Giraud, petit-fils d'André Fresse et de Melchionne d'Oraison, et arrière-petit-fils de Pierre Fresse. Un frère de ce dernier, Joseph Fresse, embrassa la religion réformée ; il fut l'auteur d'une branche qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours sous le nom de Fraysse de la Condamine et à laquelle il a été plus haut consacré un article. Balthazar Fresse de Monval vint se fixer à Aix, fut reçu le 26 mai (alias le 13 juin) 1684 conseiller auditeur en la Cour des comptes de Provence, fut reçu le 26 novembre 1692 conseiller maître en la même Cour, fut anobli par sa charge et mourut en 1704. Il avait épousé en 1684 Thérèse de Bougerel, fille d'un secrétaire du Roi en la chancellerie de Provence. Il en eut trois fils, dont le deuxième, François, entra dans la Compagnie de Jésus. Son fils aîné, Antoine Fresse, sieur de Monval, baptisé à Aix le 22 décembre 1685, marié en 1716 à Gabrielle de Blacas d'Aulps, lui succéda le 7 mars 1706 dans sa charge de conseiller maître en la Cour des comptes de Provence. Il laissa deux fils :1° Joseph Simon Alexandre, qui continua la lignée ; 2° François Xavier Gaspard, né à Aix en 1730, curé doyen de Pignans, reçu le 7 octobre 1771 conseiller maître en la même Cour, décédé en 1791.

Joseph Simon Alexandre Fresse, sieur de Monval, né à Aix en 1716, fut reçu en 1742 conseiller maître en la même Cour. Il fut nommé deuxième président aux enquêtes du Parlement de Provence en 1771, lors de la réforme de la magistrature entreprise par le chancelier Maupeou et mourut en janvier 1776. Il avait épousé en 1746 Marie-Thérèse de Béraud dont il eut plusieurs enfants. Son petit-fils, Henri Alphonse de Fresse de Monval, né à Perpignan en 1795, fut un littérateur de mérite. Frédéric de Fresse de Monval, né en 1831, marié à Mlle de Barlet, décédé en 1910, a laissé trois fils qui continuent la descendance.

La famille de Fresse de Monval n'est pas titrée.

Principales alliances : de Blacas d'Aulps, de Bougerel, de Villeneuve-Esclapon 1807, 1851, des Michels de Champourcin, de Rolland de Sillans, de Barlet, Amaudric du Chaffaut 1920, des Hayes de Gassart 1922, etc.

30 mai 2007

La famille Gariel

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112013f/f162.item
Famille de haute bourgeoisie très anciennement connue à Allos, dans la Haute Provence.

Jean-Hyacinthe Gariel, notaire royal, premier consul d'Allos, était en 1791 juge au tribunal de Barcelonnette. Un de ses fils, Hyacinthe Gariel, décédé en 1849, fut conseiller à la Cour de Grenoble de 1818 à 1830 et conseiller général du canton d'Allos. Un autre, Fortuné Gariel, juge au tribunal civil de Grenoble sous la Restauration, fut père d'Hyacinthe Gariel, conservateur de la Bibliothèque de Grenoble, célèbre érudit, décédé en 1890 sans postérité, et de Paul Gariel, avocat à la Cour de Grenoble, décédé en 1891, dont la descendance subsiste.

Nota : j'ai une cinquantaine de Gariel d'Allos dans mon arbre geneanet.

Liens :

27 mai 2007

Comment insérer un diaporama Picasa Web Albums dans son blog

  1. Allez dans l'album Picasa que vous voulez mettre en slideshow dans votre blog.

  2. Une fois que vous êtes dans votre album, cliquez sur le lien Embed Slideshow. (Cet outil n'est pas disponible dans la version française de Picasa. Si vous êtes en français, allez dans Paramètres pour mettre vos albums Picasa temporairement en anglais ou US.)

  3. Après avoir cliqué sur Embed Slideshow, copiez puis collez dans votre blog le code qui se trouve dans la zone "Embed Slideshow".



Exemple : le code ci-dessous...



Donne...

26 mai 2007

Descendance de Guillaume de Gantès

Source : Nobiliaire des Pays-Bas, et du comté de Bourgogne par De Vegiano
URL : http://books.google.fr/books?id=SK_hry57yQcC&pg=PA229

Blason de GantèsEn cherchant dans Google Books des informations sur la famille de Gombert de Verdaches et de Saint-Géniez, je suis tombé sur cette généalogie de la famille de Gantès avec notamment Jacques de Gantès, époux de Louise de Gombert, fille de Jacques qui était déjà dans mon arbre. La descendance qui suit est le résultat d'un export Personal Ancestral File, pour plus de détails sur les personnes citées, suivre le lien vers le nobiliaire des Pays-Bas dans Google Books.

Armes : d'azur au chef émanché de quatre pièces d'or.
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Chronique de la descendance de Guillaume DE GANTÈS

Première génération

1. Guillaume DE GANTÈS. Guillaume a épousé Jeanne DE BÉCARIS en 1315. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 M i. Jean DE GANTÈS est décédé le 4 juillet 1389.

3 M ii. Charles DE GANTÈS.
Deuxième génération

2. Jean DE GANTÈS (Guillaume) est décédé le 4 juillet 1389. Jean a épousé Catherine DE LAURIS, fille de Bertrand DE LAURIS et Louise DE BARRAS, en 1346. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 4 M i. Jacques DE GANTÈS.
Troisième génération

4. Jacques DE GANTÈS (Jean, Guillaume). Jacques a épousé Louise DE GOMBERT, fille de Jacques DE GOMBERT. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 5 M i. seigneur de Villebon Jean DE GANTÈS II.
Quatrième génération

5. seigneur de Villebon Jean DE GANTÈS II (Jacques, Jean, Guillaume). Jean a épousé Marie DE CASTELLANE, fille de baron d'Allemagne en Provence Florent DE CASTELLANE et Florise DE BLACAS, le 19 septembre 1405 à Draguignan, Var, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 6 M i. Pierre DE GANTÈS.

7 M ii. Florent DE GANTÈS. Tué à la bataille de Nancy en 1477.
Cinquième génération

6. Pierre DE GANTÈS (Jean, Jacques, Jean, Guillaume). Pierre a épousé (1) Louise DE CUERS, fille de Antoine DE CUERS, le 3 mars 1434 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 8 M i. Jean DE GANTÈS III.

9 M ii. Bernardin DE GANTÈS.

10 M iii. Pierre DE GANTÈS.

11 F iv. Hélione DE GANTÈS.
Hélione a épousé Jean DE BENAULT.

12 F v. Catherine DE GANTÈS.
Catherine a épousé Emmanuel DE LASCARIS-VINTIMILLE.

13 F vi. Antoinette DE GANTÈS.
Antoinette a épousé Artus DE CORMIS II.

14 F vii. Marguerite DE GANTÈS.
Marguerite a épousé Frédéric DE LAURIS le 21 mai 1469 à Lambesc, Bouches-du-Rhône, France.

15 F viii. Louise DE GANTÈS.

16 F ix. Douce DE GANTÈS.
Pierre a également épousé (2) Honorate AMICO en 1470.

Sixième génération

8. Jean DE GANTÈS III (Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume). Jean a épousé Isabelle DE REYSSONE en 1472. Ils ont eu les enfants suivants:
17 M i. Esprit DE GANTÈS.

18 M ii. Jacques DE GANTÈS.

19 M iii. Louis-Bernard DE GANTÈS.

20 M iv. Jean-François DE GANTÈS.

+ 21 M v. Pierre DE GANTÈS II.

22 M vi. Joseph DE GANTÈS.
Septième génération

21. Pierre DE GANTÈS II (Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume). Pierre a épousé Anne Marguerite DE FORBIN, fille de Claude DE FORBIN et Hélione DE MEYRAN, le 18 septembre 1540 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Pierre et Anne ont eu les enfants suivants:
+ 23 M i. Jacques DE GANTÈS II est décédé le 12 juin 1631.

24 M ii. Louis DE GANTÈS.
Huitième génération

23. Jacques DE GANTÈS II (Pierre, Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume) est décédé le 12 juin 1631 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Jacques a épousé Françoise DE ROBERTY, fille de Rodolphe DE ROBERTY et Catherine DE FABRY-FABRÈGUES, le 28 décembre 1581 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 25 M i. seigneur de Valbonnette François DE GANTÈS est décédé le 15 mars 1679.

26 M ii. Louis DE GANTÈS.

27 F iii. Laurence DE GANTÈS.
Neuvième génération

25. seigneur de Valbonnette François DE GANTÈS (Jacques, Pierre, Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume) est décédé le 15 mars 1679 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. François a épousé Jeanne DE CROSE, fille de seigneur de Lincel Antoine DE CROSE et Marguerite DE GUIRAN-LA-BRILLANE, le 24 septembre 1634 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 28 M i. Jean-François DE GANTÈS est décédé le 11 mars 1703.

29 M ii. Michel DE GANTÈS est décédé le 12 mars 1728.

30 F iii. Françoise DE GANTÈS.
Françoise a épousé Michel DE FÉLIX, fils de Martin DE FÉLIX et Marguerite D'ALBERT-ESSARS, le 19 juillet 1661.

31 F iv. Gabrielle DE GANTÈS.
Gabrielle a épousé seigneur du Revest François DE VÉTÉRIS, fils de Melchior DE VÉTÉRIS et Marie DU PÉRIER, le 2 décembre 1663.
Dixième génération

28. Jean-François DE GANTÈS (François, Jacques, Pierre, Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume) est décédé le 11 mars 1703 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Jean-François a épousé Gabrielle DE CLAPIERS, fille de seigneur de Vauvenargues Henri DE CLAPIERS et Thérèse DE GALIFFET DU THOLONET, le 6 juillet 1671 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 32 M i. Louis Henri DE GANTÈS.

33 F ii. Thérèse DE GANTÈS.
Thérèse a épousé seigneur d'Auribeau Balthazard Louis DE FERRIER le 19 novembre 1698 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.

34 F iii. Anne Marguerite DE GANTÈS est décédée le 29 septembre 1765 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Anne a épousé baron de Saint-Estève Pierre DE GAILLARD, fils de César DE GAILLARD et Marguerite DE JARENTE, le 17 juin 1703.

35 F iv. Polixène DE GANTÈS est décédée le 31 mai 1741 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Polixène a épousé seigneur d'Esclapon Joseph D'ISNARD, fils de Honoré D'ISNARD et Anne Marquise DE VILLENEUVE DE BEAUREGARD.

36 F v. Agnès DE GANTÈS.

37 F vi. Magdelene DE GANTÈS.
Onzième génération

32. Louis Henri DE GANTÈS (Jean-François, François, Jacques, Pierre, Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume). Louis a épousé (1) Marie Thérèse D'ORAISON, fille de Pierre D'ORAISON et Anne DE LASCOURS, le 20 août 1703 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 38 M i. Pierre Henri Anne DE GANTÈS.

39 F ii. Thérèse Félicité DE GANTÈS.
Louis a également épousé (2) Suzanne DE CHRESTIAN. Ils ont eu les enfants suivants:
40 M iii. Charles Joseph DE GANTÈS.

41 M iv. Jean François DE GANTÈS.

42 M v. Louis Jacques DE GANTÈS.

43 F vi. Anne Euphrosine DE GANTÈS.

44 F vii. Ursule Marguerite DE GANTÈS.

45 F viii. Anne Claire DE GANTÈS.
Douzième génération

38. Pierre Henri Anne DE GANTÈS (Louis Henri, Jean-François, François, Jacques, Pierre, Jean, Pierre, Jean, Jacques, Jean, Guillaume). Pierre a épousé Marie Rose Jeanne DE ROUX, fille de François DE ROUX et Rose DE BERNARDY, le 16 janvier 1744. Marie est née en 1720. Elle est décédée le 14 juillet 1767 à Brignoles, Var, France. Ils ont eu les enfants suivants:

46 F i. Marie Marthe Thérèse Rose DE GANTÈS est née le 23 septembre 1745 à Brignoles, Var, France. Marie a épousé François Barthélémi Casimir DE PELISSIER, fils de Jean Barthélémi DE PELISSIER et Marthe DE VENEROSI DE PISCIOLINI, le 14 janvier 1765.

47 M ii. François Joseph Henri DE GANTÈS est né le 21 juin 1747.

48 M iii. Pierre Etienne Constantin DE GANTÈS est décédé le 6 octobre 1752 à Brignoles, Var, France.

49 M iv. Louis Jean Baptiste César DE GANTÈS est né en juillet 1750 à Brignoles, Var, France. Il est décédé le 20 octobre 1754.

50 F v. Josèphe Claire DE GANTÈS est née le 19 mars 1757 à Brignoles, Var, France.

51 M vi. Pierre Aimé Hilarion DE GANTÈS est né le 26 novembre 1760 à Brignoles, Var, France.

Nobiliaire de Franche-Comté : MO

MOFFANS ou MAUFANS. D'une ancienne noblesse reçue à Saint-George en 1519, 1536 et 1572, cette famille fut obligée de recourir à des lettres de réhabilitation en 1580. Alliances : Grammont, Lambrey, Arbonnay, Orsans, Rosières, etc. Armes : d'argent, à la croix de sable, au pied alaisé et aux bras échancrés.

MOINE (LE). Jean le Moine était conseiller au parlement de Dole en 1500 ; son fils devint avocat général. Armes : d'azur, à un croissant d'or en pointe, soutenant d'un côté une palme, de l'autre une tige de lis.

Blason MOLANSMOLANS. Noblesse éteinte, qui tirait son nom d'un village du ressort de Vesoul. Philibert de Molans était écuyer du duc de Bourgogne, maître visiteur de l'artillerie et chevalier de Saint-George en 1414. Armes : d'or, à trois molettes de gueules.

MOLAY. La seigneurie de ce nom parait avoir appartenu à la maison de Longwy, et avoir donné son nom à Jacques de Molay, dernier grand maître de l'ordre du Temple.
D'après l'histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude de Jean François Nicolas Richard qu'on peut trouver sur Google Books, Jacques de Molay ne serait pas originaire de Molay dans le Jura mais plutôt de Molay en Haute-Saône.

Cette information m'a été communiquée sur facebook par Marie de Mazan que je remercie.

Le passage en question du livre dit :

On a cru longtemps que Jacques de Molay tirait son nom d'un village situé aux environs de Dole, et qu'il était un cadet de la maison de Longwy. C'est l'opinion des auteurs de l'Art de vérifier les dates, reproduite par l'abbé de Billy ( II , p. 146 ), et adoptée par M. Clerc ( II , p. 13 ). M. Duvernoy a découvert une autre famille de Molay, dont le premier membre connu, Aimé, chevalier, céda, en 1138, ses droits sur Etrey et Fretigney au monastère de La Charité. Girard de Molay, qui vivait en 1355, était vassal de Jacques de Vellefaux, sire de la Rochelle, et arrière-vassal de Henri de Vergy, sénéchal de Bourgogne. Il laissa deux fils, Jacques, qui mourut grand-maître des templiers, et Girard, qui réunit au fief de Molay celui de Bomhoillon. Cette maison s'éteignit dans la personne de Guillaume, vicaire-général de Besançon, en 1344. La terre dont elle portait le nom fait partie du canton actuel de Vitrey.
Blason MolpreyMOLPREY. Cette famille s'est éteinte au XVe siècle, avec
Anne de Molprey, mariée à Pierre Aleman, de Colliége. Leur fils releva le nom et les armes maternels, et sa postérité s'éteignit elle-même au XVIIe siècle. Armes : d'or, à trois bandes de gueules.

MONGEOT DE BOISSET. Voir l'Annuaire de 1865, à l'article Boisset.

MONNERET. Claude Monneret, médecin à Besançon, anobli par Charles-Quint, n'eut pas de postérité. Armes : coupé, au 1er d'or, à deux têtes d'aigle arrachées et contournées de gueules ; au 2e de sable, à une montagne de trois coupeaux d'or.

MONNIER. Il existait deux familles de ce nom en Franche Comté ; l'une, qui possédait le fief de Savignat, a donné des magistrats à la cour des comptes, et des officiers distingués. Armes : d'azur, à la bande d'or accompagnée de deux tourteaux du même. L'autre portait d'azur, à deux brochets d'or adossés et mis en pal.

MONNIET. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de deux étoiles du même en chef et d'une rose tigée et feuillée d'argent en pointe.

MONT. Nom d'une branche de la maison de Vaudrey, dont était Pierre de Vaudrey, dit de Mont, chambellan du duc de Bourgogne en 1437, dont le fils, Philippe, devint maître de l'artillerie et gruyer du comté ; un de ses descendants, pannetier de Charles-Quint, mourut sans postérité. Une autre famille de Mont portait : de gueules, à la bande d'or et à deux fasces d'azur.

MONT ou DUMONT. Claude Dumont, originaire de Pontarlier, obtint, en 1652, des lettres de chevalerie sans preuves de noblesse. Armes : écartelé, aux 1er et 4e d'azur, au sautoir d'or accompagné de trois molettes du même, une en chef et une à chaque flanc ; aux 2e et 3e d'argent, à un lion de sable armé, couronné et lampassé d'or, chargé de deux jumelles de gueules en cotice et brochant sur le tout.

MONTAGU. Maison ancienne, originaire des environs de Lons-le-Saulnier, pour laquelle la terre de Boutavent fut érigée en marquisat en 1679. Ses rejetons ont été reçus à Malle et trois fois à Saint-George. Armes : de gueules, au croissant montant d'argent.

Blason MontaiguMONTAIGU. On a souvent prétendu que cette maison, issue d'un cadet de Bourgogne, et éteinte dans la maison de Neufchâtel, tirait son nom de Montagu, près de Lons-le-Saulnier ; mais il paraît certain qu'elle le tirait du château de Montaigu, au ressort de Vesoul, où elle possédait d'autres terres. Jean de Bourgogne-Montaigu était bailli de Bourgogne, chancelier de France, chevalier de la Toison d'or ; Jean de Montaigu, grand maître de France ; autre Jean de Montaigu, seigneur d'Amange, était bailli d'Amont en 1343. Armes : de gueules, à l'aigle d'argent.

Blason MontaiguMONTAIGU. L'hôpital de Salins avait été fondé par une maison du nom de Montaigu qui portait : de gueules, à trois trèfles d'argent. Une autre famille de ce nom, connue dès le XVe siècle à Poligny, portait : d'azur, au lion d'argent.

Blason MONTARLOTMONTARLOT. Noblesse éteinte, alliée aux Remilly, Cruseilles, Maizières, Voisey, Raincour, etc. Armes : de sable, à trois fasces d'argent.

MONTBAREY. Voir l'art. SAINT-MAURIS.

MONTBÉLIARD. Ancienne baronnie dont les seigneurs prirent le titre de comte dès que les fiefs devinrent héréditaires. Louis, comte de Montbéliard, vivait en 920. Sa descendance s'allia aux maisons de Lorraine et des comtes de Bourgogne, et s'éteignit vers 1180. Agnès de Montbéliard porta ce comté dans la maison de Montfaucon, qui en prit le nom. Armes : de gueules, à deux bars adossés d'or.

MONTBOZON. Les seigneurs de Montbozon, au bailliage d'Amont, éteints depuis longtemps, étaient connus dès le XIIe siècle. Alix de Montbozon était abbesse de Baume en 1355; elle portait : de ..., à une aigle de ...; mais sur un sceau des seigneurs de ce nom, les armes sont : de sable, à cinq bandes d'argent, pleines et ondées alternativement.

MONTBY. Cette baronnie, de l'ancien ressort de Baume, appartenait, en 1532, à Jean, bâtard de Montmartin, qui avait fait entourer François Ier à la bataille de Pavie, lorsque ce prince refusait de se rendre. Sa postérité est éteinte. Armes : burelé d'or et d'azur de cinq pièces, à trois croisettes d'or en chef.

MONTCLEY. La seigneurie de Montcley, an bailliage de Besançon, fut érigée en baronnie au XVIIe siècle. Gérard de Montcley était bailli de Bourgogne en l'an 1304. Armes : d'argent, au chef de gueules, chargé de trois têtes couronnées d'or.

Blason MONTCONNYMONTCONNY. Maison éteinte. Armes : de gueules, à deux fasces ondées, l'une d'or et l'autre d'argent.

MONTDORE. C'est un fief du comté de Bourgogne pour lequel un des anciens seigneurs, Huguenin de Montdoré, rendit hommage en 1406. La terre de Montdoré passa à la famille Maire de Bouligney. Armes : d'azur, à une montagne d'or.

MONTESSUS. Voir BERNARD DE MONTESSUS.

MONTET DE LA TERRADE. Originaire du duché de Bourgogne et établie à Besançon, cette famille a donné deux gentilshommes de la maison du roi, François Simon Augustin du Montet de la Terrade, premier président à la cour impériale de Besançon, reçut le titre de baron en 1818. Alliances : Luquet de Grangebeuve, Mayrot, Selve, etc. Armes : d'argent, au chef d'azur, chargé de trois fermaux d'or.

MONTFAUCON. Cette illustre race, éteinte en 1396, a donné trois archevêques de Besançon, un régent du royaume de Chypre, deux connétables du royaume de Jérusalem. Elle hérita du comté de Montbéliard, dont elle joignit le nom au sien. La branche aînée s'éteignit dans Henri de Montfaucon-Montbéliard, tué à la bataille de Nicopolis. Alliances : Brienne, Grange, Lorraine, Courtenay, Savoie, Montbéliard, Châlon, Châtillon, etc. Armes : de gueules, à deux bars adossés d'or, au double trescheur aussi d'or.

Blason MontferrandMONTFERRAND. La baronnie de Montferrand, près de Besançon, donna son nom à une maison éteinte dont était Jean de Montferrand, fondateur de l'hôpital du Saint-Esprit à Besançon, où il mourut en 1207. Jean de Montferrand était chambellan du duc de Bourgogne à la fin du XIVe siècle. Les barons de Thoraise remontaient, suivant Dunod, à Hugues de Montferrand, sire de Thoraise. Armes : de sable, au lion d'or.

MONTFORT. Dès l'an 1267, on trouve le nom des anciens barons de Montfort, au ressort de Quingey. Après avoir passé aux maisons de Montfaucon et de Vienne, la terre passa, au XVe siècle, à celle de Taillant, qui en prit le nom. Claude de Montfort-Taillant était chevalier d'honneur au parlement de Dole, et chevalier de Saint-George en 1547. Armes de Mont- fort Taillant : d'argent, à trois losanges d'or, bordées de sable.

MONTGESOIE. Pierre, sire de Montgesoie, au ressort d'Ornans, et son frère Hugues vivaient en 1235 et 1238. Amé de Montgesoie passe pour être l'auteur du roman le Pas de la Mort ou le Chevalier libéré. Armes : de gueules au chef d'or émanché de quatre pièces, chargées chacune d'une croisette recroisettée de gueules.

MONTJAY. Noblesse éteinte. Armes : de gueules, à une clef d'argent mise en pal.

MONTJEU. Alliances : Poligny, Roussillon. Armes : d'azur, au sautoir d'or.

MONTJEUTIN OU MONTJUSTIN. Il a existé deux familles de ce nom. De l'une était issu Érard de Montjeutin, cogouverneur de Besançon en 1408 ; elle s'est éteinte avec Étiennette, mariée à Jean d'Aigremont, vivant en 1402. Elle portait : d'or, à la fasce de gueules, chargée de trois quintefeuilles de... L'autre, originaire du bailliage d'Amont, est citée en 1189 dans le cartulaire de Bitaine, et en 1221 dans l'official de Langres. Mathé et Guillaume de Montjeutin furent reçus à Saint-George en 1475 et 1515. La seigneurie de Montjeutin passa plus tard à Jean-Baptiste Mulot, qui en prit le nom et les armes. Armes : de gueules, à la bande d'or, accompagnée de deux cotices du même.

Blason MontmartinMONTMARTIN. Jean de Montmartin était bailli du bailliage d'Aval en 1358, et autre Jean, du bailliage d'Amont en 1364. Philibert, baron de Montmartin, fut gentilhomme du roi d'Espagne Philippe II, et gruyer du comté de Bourgogne. Sa fille unique épousa Antoine de la Baume-Montrevel. Cette famille fut reçue dix fois à Saint-George. Alliances : Vergy, Rougemont, Dampierre, Chauvirey, etc. Armes : burelé d'argent et de sable.

Blason MONTMIREY ou MONTMIRAILMONTMIREY ou MONTMIRAIL. Le château de cette ancienne seigneurie du bailliage de Dole servait souvent de résidence aux comtes de Bourgogne. Un fief qui en dépendait fut possédé par une famille qui en prit le nom et qui avait pour armes : tranché, émanché d'argent et de gueules. Une autre famille du nom de Montmirey a donné, au XVIe siècle, un conseiller au parlement de Paris. Armes : burelé d'argent et de sable, au lion brochant de gueules.

MONTMORET. Thibert de Montmoret est cité comme fondateur de l'abbaye de Bonlieu. Richard de Montmoret était bailli de Dijon vers 1295. Alliances : Beaujeu, Grammont, Reculot.

Blason MONTOCHEMONTOCHE, alias : MANTOCHE. Famille originaire de Salins, et fixée autrefois à Besançon, à qui elle a donné plusieurs cogouverneurs. Ayant dérogé, elle obtint de nouvelles lettres de noblesse en 1609. Jean de Montoche était secrétaire de Maximilien d'Autriche, et son fils procureur général au parlement. Armes : de gueules, à trois bandes engreslées d'argent.

MONTOT. Ancienne maison, dont celle de Beaujeu releva le nom et les armes de sable, à la bande d'or, accompagnée de huit billettes du même, mise en orle.

MONTRICHARD. (Voyez plus haut, page 164.)

Blason MontrichierMONTRICHIER. Henri de Montrichier, chevalier de Saint-George en 1463, appartenait à une maison alliée aux Clermont Tallard, Falletans, Munans, Beauvau, Grammont, Tranchant. Armes : losangé d'or et de gueules.

MONTRIVEL. De cette ancienne famille éteinte, de Besançon, connue dès l'année 1252, était Guillaume Montrivel cogouverneur de la cité en 1494. Armes : d'azur, à une montagne de cinq coupeaux d'or en pointe et à trois quintefeuilles d'or en chef.

MONTROND. Ancienne noblesse, dont était Antoine de Montrond, seigneur de Mont-sous-Vaudrey, chevalier de Saint-George en 1574 Armes : de gueules, au chevron d'or, accompagné de trois besants du même.

Blason MontrostMONTROST. Philibert de Montrost, seigneur de Valeroy, était gentilhomme du roi de Fiance Charles VIII. Sa famille a donné trois chevaliers de Saint-George 1440 à 1516. Armes : d'or, au chevron de sable.

Blason Mont-Saint-LigierMONT-SAINT-LIGIER. Maison éteinte, originaire du bailliage de Gray, connue dès l'an 1230. Guillaume de Mont-Saint-Ligier, bailli d'Amont en 1369, devint bailli général. Ses descendants sont entrés quatre fois à Saint-George de 1440 à 1563. Armes : d'argent, à la croix ancrée de sable.

MONTSAUGEON. Monnet de Montsaugeon était vicomte de Salins en 1358. Ses descendants avaient leur sépulture dans l'abbaye de Balerne. Armes : de gueules, à neuf besants d'or, posés 3, 3 et 3.

MONTUREUX-EN-FERRETTE. Cette ancienne noblesse, dont était Jean de Montureux, conseiller du duc de Bourgogne au XVe siècle, a été reçue sept fois à Saint-George. Elle s'est éteinte dans Catherine de Montureux, mariée en 1551 à Etienne de Grammont. Armes : d'or, au lion de sable et à la bordure engreslée d'azur.

MONTUREUX-GENEVREY. Pierre Genevrey, de Besançon, dit de Montureux, reçut des lettres de noblesse en 1531. Sa fille épousa, en 1555, le comte Chifflet, conseiller au parlement de Dole. Armes : écartelé, aux 1er et 4e de Montureux-en-Ferrette ; aux 2e et 3e d'or, au genièvre arraché de sinople, fruité d'argent.

MONTUREUX-SUR-SAONE. Maison distincte de la précédente. Jean de Montureux-sur-Saône était chevalier de Malte en 1519. La maison de Mandres hérita de ses biens. Armes : d'or, à la bande d'azur.

MORAND. Originaire de Château-Châlon, Guillaume Morand était professeur à l'université de la province au XVe siècle. Armes : d'azur, au fer ou trident d'argent.

MOREAL. Cette famille, anoblie en 1644, a possédé la baronnie de Commenaille, les seigneuries de Moissey, Sorans, Brevans, et a été reçue à Malte en 1707. Claude-François Moréal de Moissey était conseiller au parlement de Dole en 1661. La branche aînée et celle des Moréal de Brevans subsistent encore. Alliances : Briot de Lisle, de Reculot, Perrenet, de Sarret, Alviset de Maizières, Palierne de Chassenay, etc. Armes : d'azur, à quatre aiglettes d'argent becquées de sable.

MOREAU. Le nom de cette famille figure au ban de 1614. Charles Moreau de Chalain et Charles-Louis, comte Moreau de Faverney, capitaine au régiment royal étranger, assistèrent aux états de la noblesse en 1789. Armes : d'or, à trois têtes de Maure de sable, au tortil componné d'argent et de gueules.

MOREL. Luc Morel, cogouverneur de Besançon, reçut des lettres de noblesse en 1656. Armes : coupé, au 1er de sable, à trois fusées d'argent mises en pal ; au 2e d'argent, à un mûrier de sinople.

MOREL D'ESCRILLES. Cette famille peut avoir une origine commune avec la précédente, qui s'en prétendait issue. Elle a donné deux abbés de Saint-Claude, et un conseiller au parlement. Armes : d'azur, à trois fers de pique d'or.

MORELLY. Originaire des Etats de Gênes et établie à Salins au XVIe siècle. Armes : de gueules, à deux pattes de lion passées en sautoir et sommées en chef d'une fleur de lis d'argent.

MORELOT ou MOURELOT. Famille noble originaire de Lorraine, qui possédait la seigneurie de Fontenay. Armes : d'or, à trois lionceaux de sable; au chef d'azur chargé de trois roses d'or.

MOROGES. Charlot de Moroges servait en 1453 dans l'armée du duc de Bourgogne. Armes : d'or, à trois bandes d'azur et à la bordure de gueules.

MORRON. D'argent, au cerf naissant de sable derrière un bois feuillé de sinople et placé à sénestre.

MOUCHET. Famille de Besançon, connue depuis 1295 dans des cogouverneurs de la cité, dont la filiation authentique remonte à Estevenon Mouchet, damoiseau, qui vivait au XIVe siècle. Sa postérité s'est éteinte dans Antoine Mouchet, seigneur de Châteaurouillaud, chevalier d'honneur au Parlement de Dole en 1590. Armes : de gueules, à trois émouchets d'argent.

MOUCHET ou MOCHET. Originaire de Poligny, cette famille remonte à Humbert Mouchet, seigneur de Beauregard, vivant au XVe siècle. Son petit-fils, Jean Mouchet, épousa Louise de Battefort, baronne de Tramelay, dont le fils, Léonel Mouchet, releva le nom et les armes. Claude-Gabriel Mouchet de Battefort prit le nom de sa mère, Barbe de Laubespin, et son fils, Charles Achille de Mouchet de Battefort de Laubespin, obtint l'érection en marquisat de la terre de Laubespin. Armes : de gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de trois émouchets ou pique-mouchets d'or.

MOULIN. Famille de Pontarlier, éteinte dans Guillaume du Moulin, conseiller au parlement de Dole en 1591. Sa fille unique épousa Simon Froissard de Broissia. Armes : d'azur, à trois roues de moulin d'or.

MOURET. Famille de Salins, anoblie le 20 juillet 1672. Joseph Mouret de Châtillon était président à mortier an parlement de Besançon. Armes : d'or, à un arbre de sinople, posé sur une terrasse du même, accompagné à sénestre d'un lévrier attaché par une corde de sable.

MOUSSARDET, de Quingey. Armes : d'or, à trois chapeaux de sable mal ordonnés.

MOUSTIER. Cette maison d’origine chevaleresque tire son nom du bourg de Moustier, écrit aujourd’hui Mouthier, près des sources de la Loue. Elle a fait ses preuves de cour en 1767, et elle a été constamment reçue dans les chapitres nobles, dans l’ordre de Malte et dans celui de Saint-George, auquel elle a donné deux gouverneurs et quinze chevaliers.

Sa filiation est suivie sans interruption depuis Renaud de Moustier, qui périt sous les murs de Ptolémaïs, à la troisième croisade en 1191. Le nom de Renaud et celui de son fils Herbert figurent, avec leurs armes, à la galerie des croisades du musée de Versailles.

Sous les comtes et ducs de Bourgogne, et sous les rois d’Espagne, la maison de Moustier a fourni des capitaines de 100 hommes d’armes à cheval et des gouverneurs de place. Depuis la réunion de la Franche-Comté à la France, elle a eu un régiment de cavalerie de son nom et elle a donné trois officiers généraux et trois ambassadeurs. Les terres de Nans, Cubry, Bonale, etc., ont été érigées en marquisat sous le nom de Moustier par lettres patentes de 1741.

Ses principales alliances ont été contractées avec les maisons d’Avaray, de Balay, de Bournel-Monchy, de Champagne, de Clermont d’Amboise, de Crosey, de Gorrevod, de Grandviller, du Lau-d’Alleman, de Marmier, de Mérode, de Nassau, de Precipiano, de Rozières-Sorans, de Saint-Mauris-Chatenois, du Terrail, de Willafans.

Elle est aujourd’hui représentée par les deux frères qui suivent :
  1. Léonel, marquis de Moustier, membre du conseil général du Doubs, ancien ambassadeur, ministre des affaires étrangères, marié à Fanny de Mérode, dont il a :
    1. René de Moustier, né en février 1850 ;
    2. Marguerite de Moustier, mariée en septembre 1865 au marquis de Marmier ;
    3. Jeanne de Moustier, née en juillet 1846 ;
    4. Béatrix de Moustier, née en décembre 1847.

  2. Audéric, comte de Moustier, né le 12 juin 1823, marié le 11 mai 1847, à Antonie de Bésiade d’Avaray, dont il a quatre fils.
Armes : de gueules, au chevron d’argent, accompagne de trois alérions d’or.

Devise : Moustier sera maugré le sarrazin.

MOYRIA. A cette maison, reçue quatre fois à Saint-George, de 1773 à 1786, appartenait Jean-Joseph, comte de Moyria-Maillac, lieutenant-colonel. Armes : d'or, à la bande d'azur, accompagnée de cinq billettes du même.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

25 mai 2007

Nobiliaire de Franche-Comté : MI

Blason MichaudMICHAUD. Laurent Michaud, de Montfleur, anobli en 1650, acquit le fief du château de la Tour-Morel, de la famille Morel, dont il porta les Armes : de sable, à trois losanges d'argent accolées en fasce. Une autre famille Michaud, originaire de Saint-Claude, portait pour Armes : d'or, à trois feuilles de laurier de sinople.

MICHEL. Baron de l'Empire, mort à Waterloo, auteur, dit-on, des belles paroles attribuées à Cambronne, était natif de Peintre. Armes : d'azur, à deux mains appaumées posées en fasce, la dextre d'or, la sénestre de pourpre ; quartier de baron tiré de l'armée.

MICHEL ou MICHIEL, en latin, MICHAELIS. Nom d'une ancienne famille patricienne de Besançon, éteinte, dont était Jean Michel, cogouverneur de la cité dès 1291. Armes : d'or, à la croix de sable, chargée de cinq coquilles d'argent ; à la bordure de gueules.

MICHELOT. Antoine Michelot, notaire, qui se prétendait de la maison d'Arguel, obtint de nouvelles lettres de noblesse de l'archiduc d'Autriche en 1619, avec autorisation de porter les armoiries d'Arguel.

Blason MichoteyMICHOTEY. Famille éteinte, de Dole, dont était Aubine Michotey, premier président au parlement de Dole en 1664. Alliances : Mareschal, Vuillin. Armes : de gueules, à trois chevrons d'or.

MIGNOT. Le nom de cette famille figure au ban de 1629 pour la seigneurie de la Balme. Sa noblesse a été jurée à Malte par François Félix Masson d'Eclans.

MILLET. Jean Millet de Fondrement a été anobli en 1614. Ses descendants ont possédé la terre de Gennes. Armes : pallé d'or et de gueules de huit pièces, à trois losanges, parties de l'un en l'autre.

MILLOT. Jean-Baptiste Millot, anobli en 1662 par le roi d'Espagne, acheta le fief de Montjustin, dont son fils Nicolas Millot obtint, en 1719, l'autorisation de substituer le nom au sien. Alliances : Laurencin, Vaulchier, Michotey, etc. Armes : de gueules, à la bande d'or accostée de deux cotices du même, qui est de Montjustin ancien.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

24 mai 2007

Nobiliaire de Franche-Comté : ME

Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item
MEIX (LE). La famille du Meix est ancienne. Armes : de gueules, au chef d'or, chargé de deux molettes de sable. On trouvait aussi une famille le Meix d'Aubigny, qui portait : d'or, à une corne de gueules mise en barre, au chef du même.

MELCOT. Famille qui possédait des droits seigneuriaux à Fédry, et qui est citée comme noble par Labbey de Billy. Henri Melcot de Fedry était capitaine de cavalerie en 1740. Alliances : Paulteret, Drouaillet, Vuilleret de Brottes , etc.

MELIGNY (DE). A cette souche appartiennent quatre chevaliers de Saint-George. Elle a possédé la baronnie de Dampierre et la seigneurie de Frasnois en 1571. Alliances : Mathay, Montureux, Quingey, Lallemant, Saint-Mauris, Grammont, Vaudrey, Orsans, etc. Armes : d'azur, à la bande d'argent, côtoyée de deux bandes potencées d'or et contre potencées de sable.

MENOU. Jean de Menou était conseiller au parlement de Dole en 1590. Son fils Jean-Simon de Menou, devint lieutenant général du bailliage d'Amont. Alliances : Patornay, Jacquinot de Goux, Franchet, etc. Armes : d'azur, à deux sceptres d'argent mis en pal.

MERCERET. Il a existé deux familles de ce nom; l'une d'une ancienne noblesse de Salins et alliée aux Rosay, Binans, Despotots, Estavayer, Moncourt, la Tour-Saint-Quentin, Andelot, Montrichard. Armes : d'or, à deux perroquets de sinople, adossés, becqués, membrés et colletés de gueules. L'autre, anoblie dans la personne de Philippe Merceret, conseiller au parlement de Dole en 1585, portait : d'azur, à une fleur de lis d'or en chef et à une faucille du même en pointe, couchée en fasce, le fer en haut.

Blason MercierMERCIER. Antoine Mercier, de Vesoul , fut anobli en 1608. Alliances : Baulard, Bressand, Domet, Melcot de Fedry, Logre de Francour, etc. Armes : d'azur, à trois roses d'or, surmontées en chef d'un soleil du même. Jean Mercier, de Lons le Saulnier, avait été anobli en 1497. Armes : de gueules, à trois croissants d'argent.

Blason MERLETMERLET. Ancienne noblesse éteinte. Alliance : de Montrichard. Armes : échiqueté d'or et de gueules.

MERODE. (Voir l'annuaire de 1846, page 216.)

MESMAY ou DEMESMAY. Des lettres de noblesse furent accordées par Charles-Quint à Renobert de Mesmay et à ses frères. Président des notables et gouverneur de Besançon, Renobert devint président du parlement d'Orange, puis de la cour des comptes de Dole en 1565. Ses descendants ont fourni plusieurs conseillers au parlement de Franche-Comté. Alliances: Buzon, Verchamps, Musy, Brunecoff, Reynauldot, Mayrot, Garnier, Clermont-Mont-Saint-Jean. Armes : d'azur, à la fasce d'or, chargée en coeur d'une losange de gueules.

Blason MesnierMESNIER ou MEYSNIER. Charles-Quint anoblit, en 1522, Jean, Claude et Pierre Mesnier. Il y avait, au siècle dernier, un colonel de dragons de leur nom. Alliances : Lezay-Marnezia, Froissard, Manse, Laurencin, etc. Armes : d'azur, à un griffon d'or.

MEUNIER. Claude Marie Meunier, né à Saint-Amour, mort baron de l'Empire, général de division, portait : écartelé, au 1er d'azur à la levrette d'argent, contenant un N d'or; au 2e de baron militaire; au 3e de gueules au lion d'or; au 4e d'azur à la pyramide d'argent, maçonnée de sable et terrassée de sinople.

MEYRE ou MEREY. Famille de Fraisans, issue de Jean Meyré, anobli en 1526, après la bataille de Pavie, et éteinte en dérogeance. Armes : d'azur, à une bande ondée d'argent et d'un serpent au naturel étendu en bande la tête en haut.

MEYRIA. Écartelé, aux 1er et 4e de gueules, au chef d'argent; aux 2e et 3e de gueules, à deux fasces d'argent ; au chef pallé d'argent et de gueules de six pièces.

22 mai 2007

Nobiliaire de Franche-Comté : MA

Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item
MACON. Jean de Macon, prévôt de Faucogney, fut anobli en 1474, au camp de Kreutzen, par le duc Charles de Bourgogne, et l'empereur Charles-Quint confirma en 1546 cet anoblissement, dont les lettres n'avaient pas été enregistrées. La descendance de Jean de Macon suivit la carrière des Armes et s'est éteinte de nos jours. Elle avait possédé les fiefs d'Esboz, de Molans, de la Rochette, etc. Alliances : Montureux, Grammont, Droz, Caresmentrant, etc. Armes : parti d'or et d'argent, au sautoir engrêlé de gueules.

MAGDELAINE. Famille convoquée en 1789 aux états nobles du bailliage de Dole ; il ne faut pas la confondre avec celle de la Magdelaine originaire du duché de Bourgogne, dont était Jean de la Magdelaine, grand prieur de Cluny, mort à Dole conseiller au parlement en 1500.

MAGINET. Armes : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix pattées d'argent et en pointe d'une rose du même.

MAGNANET. Armes : d'or, à trois lionceaux de sinople, à la bordure engreslée de gueules.

MAGNIEN ou MAGNIN. Famille de Lons-le-Saulnier, anoblie le 16 février 1601 par l'archiduc Albert. Alliances : Labbey, de Chaillot, etc. Armes : d'argent, à la bande de gueules, chargée d'un lion d'argent et accompagnée de deux flammes de gueules.

MAHUET. Originaire de Gray. Armes : d'or, à trois coeurs de gueules.

MAIGRET. Famille qui possédait en 1614 les fiefs de Chevance, de la Pinodière et d'Esnans, au ressort de Montmorot.

MAIGROT. Suivant l'Annuaire du Jura de l'année 1862, cette famille aurait été anoblie par Charles-Quint, et de Besançon elle se serait fixée à Dole. Armes : émanché d'azur et d'argent, à trois sautoirs de l'un en l'autre.

MAILLARDET. Cette famille, de Poligny, a possédé la Seigneurie. de la Muire et s'est alliée à celles de Jouffroy-Gonssans, Poupet, Courlet. Armes : d'or, à trois têtes de chien d'azur, accolées d'or.

MAILLERONCOURT. La seigneurie de ce nom en Franche-Comté, avant d'être érigée en marquisat pour le conseiller Terrier, de Besançon, en 1740, avait été le berceau d'une ancienne maison alliée à celles de Falletans, de Grammont, d'Angoulevent, de Bauffremont, de Drée, de Cléron, de Vy, etc. Guillaume de Mailleroncourt avait été reçu à Saint. George en 1446. Armes : d'argent, à la bande de gueules, cotoyée de deux bâtons de même.

Blason MailletMAILLEY ou MAILLET. Les seigneurs de Maillet, originaires du village de ce nom dans l'ancien ressort de Vesoul,. sont connus dès l'année 1235. Guillaume de Maillet, seigneur de Maizières, ambassadeur et chambellan du duc de Bourgogne, vivait en 1412. Armes : de gueules, à trois fasces ondées d'or.

MAILLOT. François Maillot, de Vuillafans, fut anobli par Charles-Quint; son fils était recteur de l'université du comté en 1513; leur postérité a donné des lieutenants généraux du bailliage de Pontarlier. Alliances : Meunier, Pussard, Franchet, Cécile, Cuynet, d'Orival, etc. Armes : d'or, à trois cotices d'azur. On trouve aussi un autre Maillot anobli en 1611. Armes : d'azur, à deux barbeaux adossés et couronnés d'or.

MAIRE. Famille de nos jours éteinte, dont était Jean-Baptiste François Maire de Bouligney, seigneur de Montdoré, Hurcourt, conseiller au parlement en 1789. Un de ses fils, président à la cour royale de Besançon en 1820, n'a laissé que des filles. Alliances : Alviset, Bourgon, Bouvot, Bommarchant d'Ivrey, etc. Armes : d'or, au pélican de sable avec sa pitié ensanglantée de gueules.

LE MAIRE ou LEMAIRE, de Poligny. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles du même, au chef d'or chargé de trois roses de gueules.

MAIRET. Famille de Besançon, anoblie par l'archiduc Léopold, avec limitation, le 18 septembre 1668. Armes : d'azur, au lion d'or, tenant de ses pattes de devant une pertuisane du même.

MAIREY. On trouve un bailli général d'Aval, du nom de Mairey, qui, suivant les Mémoires rectifiés de Gollut, vivait en 1372.

MAISIERES ou MAIZIERES. Maison d'ancienne noblesse des environs de Vesoul, admise à Saint-George en 1581 et en 1627. Jean de Maizières, mestre de camp, était gouverneur de Bréda. Sa postérité s'est éteinte et le fief de Maizères passa aux familles de Raincourt, Bouverot et enfin à celle d'Alviset, qui le possède encore. Alliances : Cambaron, Vy, Villeneuve, Longevelle, Poutier, etc. Armes : d'argent, à trois quinte feuilles percées de sable. On trouve un abbé de Rosières du nom de Maizières, qui avait pour Armes : de gueules, à un pont d'argent, maçonné de sable, et une rose de même en pointe.

MAISONVAUX. Armes : de gueules, à deux lions passant d'or, couronnés du même.

Blason MaistreMAITRE ou MAISTRE. Louis Maistre, seigneur d'Aresches, Bay, colonel, reçut des lettres de chevalerie en 1626. Son fils, créé marquis de Bay en 1704, fut lieutenant général des armées du roi d'Espagne. Armes : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à une colombe essorant d'argent, becquée et membrée de gueules; aux 2 et 3 de gueules, à un griffon d'or, contourné, armé et lampassé de sable.
Merci à Rodolphe de Maistre pour le dessin.


MALAIN. Jean de Malain, vivant en 1663, descendait de Henri de Malain, baron de Lux, chevalier de Saint-George en 1470. Armes : parti, au 1er d'azur, à un sauvage de carnation, bâtonné d'or; au 2 d'argent, au lion de gueules.

MALARMEY. Cette famille, originaire de Vercel, remonte à Samson et Jean Malarmey, nobles en 1600. Leurs descendants ont été qualifiés comtes de Roussillon et barons d'Estrabonnes. Alliances: Berin, Hugon, Enskerque, Grospain. Armes : de gueules, à l'escarboucle pommelée d'argent.

MALCRESSANT. Famille éteinte de Besançon, connue dès l'an 1339. Armes : d'argent, à trois coquilles de sable, oreillées et cannelées d'or.

MALESUE, de Pontarlier. Armes : d'azur, à la bande d'or, chargée de trois croisettes de gueules, accompagnée en chef et en pointe d'une étoile d'or.

MALLERY. Son représentant au siècle dernier était Gilbert de Mallery, seigneur de la Grange de Perrey, capitaine d'infanterie.

MALMISSERT. Famille éteinte, qui a donné des cogouverneurs de Besançon en 1412 et 1425. Armes : d'azur, à une serre d'aigle d'or, mise en bande.

MANCENET. Famille originaire de Vesoul. Armes : de gueules, à trois sonnettes d'or.

MANDRE. Ancienne maison de Franche-Comté, reçue dix fois à Saint-George. Guillaume de Mandre était abbé de Theuley en 1577. Alliances : Bauffremont, Montureux-Ferrette, Arguel, Citey, Arlay, Orsans, Cléron, Cicon, Salins, Precipiano, Rye, etc. Armes : d'azur, à la bande d'or, accompagnée de sept billettes du même, quatre en chef et trois en pointe.

MANDRILLON. Jacques Mandrillon, seigneur de Vaivre au bailliage d'Aval, fut convoqué au ban de 1614.

MANDRUCES. Les barons de Mandruces, comtes d'Ave, ont eu des établissements en Franche-Comté et en Lorraine. Alliances : Livron, Bauffremont, Bye, Chalant, Bassompierre, etc. Armes : écartelé, aux 1 et 4 bandés d'azur et d'argent de six pièces; aux 2 et 3 d'or, à une aigle de sable.

MANGEROZ ou MANGEROST. Cette famille, connue depuis Philibert de Mangeroz, chevalier de Saint-George en 1473, a donné quatre autres membres de cet ordre. Alliances : la Tour Saint-Quentin, Mouchet, etc. Armes : d'or, fretté de sable ; au chef d'azur.

Blason MANTOCHEMANTOCHE. Cette famille, originaire de Salins, donna plusieurs cogouverneurs à la cité de Besançon. Bien que d'une ancienne noblesse, elle eut recours, en 1609, à des lettres de réhabilitation. Jean de Mantoche ou Montoiche était secrétaire de Maximilien d'Autriche. Alliances : Vornes, Voiturier, Rigaud, Jacques, etc. Armes : de gueules, à trois bandes engreslées d'argent.

MAR. Guillaume de Mar fut enterré dans l'abbaye de Rosières au XIIIe siècle. Sa lignée est éteinte depuis longtemps.

MARCHANT. Philippe Marchant de la Chatelaine était gentilhomme de l'archiduc d'Autriche en 1592. Antoine Joseph Marchant devint chevalier d'honneur en la cour des comptes de Dole en 1731. Un de leurs ancêtres, originaire de Salins, avait été anobli en 1530. Alliances : du Saix, Gagnefin, Mouchet, Bancenel, Amandre. Armes : d'or, à trois têtes de paon d'azur.

MARCHE. La terre de la Marche, près d'Auxonne, a donné son nom à une maison fixée en Franche-Comté, où elle s'est éteinte. Antoine de la Marche était chambellan du duc de Bourgogne. Olivier de la Marche, chevalier, maître d'hôtel de Maximilien d'Autriche en 1477, a laissé d'importants écrits sur l'histoire de la province. Il n'eut pas d'enfants d'Isabeau Machefoin. Armes : de sable, bandé d'or de trois pièces. Devise : TANT A SOUFFERT LA MARCHE.

MARENCHES. Anselme de Marenchi, bailli d'Ivrée, vivant au XVe siècle, vint du Piémont à la suite du duc de Bourgogne et se fixa en Franche-Comté, où il devint maître des requêtes. Son fils, qui lui succéda, était en 1517 conseiller d'Etat ; Constance de Marenches, trésorier général de la province, obtint du roi d'Espagne le rétablissement de la chambre des comptes de Dole en 1562. Claude Laurent de Marenches devint vice-président du parlement vers 1653. Une branche fixée à Besançon s'éteignit à la seconde génération. Antoine de Marenches était chevalier de Saint-George en 1657. Alliances : Chassey, Chavirey, Colard, Froissard, Alepy, Malarmey, etc. Armes : d'azur, au lion d'or, et à trois bâtons de sable posés en bande, brochant sur le tout.

MARESCHAL. Cette famille, de Vuillafans, s'établit à Besançon, où elle a formé plusieurs branches, dont deux, ayant dérogé, ont obtenu des lettres de réhabilitation en 1620, 1642 et 1661. La branche aînée de Sauvagney a donné un chevalier d'honneur à la chambre des comptes de Dole, et un conseiller au parlement de Besançon. La branche de Vezet, qui réalisa une grande fortune dans le commerce, a donné un cogouverneur de Besançon. Charles Luc Claude Joseph Mareschal, conseiller au parlement, obtint le titre de comte de Mareschal en 1749, et son fils devint président au parlement. La branche de Charentenay a donné un conseiller et plusieurs officiers. Alliances : Franchet, Boutechoux, d'Orival, Matherot, Lenoncourt, Boudret, Germigney, Marquis, etc. Armes : d'argent, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'or et accompagnée de deux raisins de pourpre, tigés et feuillés de sinople.

MARESCHAL. Catherin Mareschal, de Lons-le-Saulnier, fut anobli par Charles-Quint en 1525. Ses descendants, seigneurs de Longeville ou Longevelle, ont siégé en 1691, 1702, 1753, au banc des conseillers du parlement. Alliances : David, Courlet, Richard, Joly, de Chaillot, Desbiez, de Mesmay, etc. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux coquilles du même, et en pointe d'un croissant montant d'argent.

MARGUIER. La noblesse de cette famille ne remonte qu'à Jean-Baptiste Marguier, seigneur d'Aubonne, maître des comptes à Besançon, anobli en 1601. Sa postérité subsiste encore.

MARIGNA. Famille éteinte. Armes : de gueules, à la bande d'or accompagnée de deux coquilles d'argent.

MARION. Famille de Dole, anoblie en 1591. On trouve un prieur des Jacobins de Poligny, du nom de Marion.

MARMIER. Suivant La Chesnaye des Bois, il existait en Franche-Comté une famille de ce nom, différente de celle des ducs. Elle était originaire de Marnay. Par acte de 1605, Adrien Marmier, écuyer, déclara qu'il reconnaissait ne pas être de la même souche que les barons de Longwy, seigneurs de Gastey. (Pour la maison ducale, voyez p. 84.)

Blason MARNAYMARNAY. Famille éteinte après s'être alliée aux Deschamps, Morambert, Broquard, de Cult. Armes : de sable, au soleil d'or. La baronnie de Marnay passa à la maison de Gorrevod, pour qui elle fut érigée en marquisat en 1602.

Blason MarnixMARNIX. Famille des Pays-Bas, dont une branche, s'établit en Franche-Comté, où elle s'éteignit après avoir donné quatre chevaliers de Saint-George. De cette maison était le fougueux Philippe de Marnix, baron de Sainte-Aldegonde, dont la fille épousa Barneveld, pensionnaire de Hollande, décapité en 1619. Armes : d'azur, à la bande d'or, accompagnée de deux étoiles du même.

MARQUIS. Pierre Marquis, cogouverneur de Besançon en 1550, est la tige de cette famille, qui a possédé les fiefs de Talenay, de Peintre, qui a été anoblie en 1589, et qui a donné, sous les noms de Marquis de Talenay, deux conseillers au parlement, et un ministre plénipotentiaire en Allemagne, où il vient de mourir. Une branche des Marquis releva le nom et les Armes de la famille Salivet de Fouchecourt, de Vesoul, au XVIe siècle. Alliances : Laviron, Sonnet, Chapuis, Rosières, Quegain, etc. Armes : d'azur, à une motte chargée de sept épis de blé d'or.

MARRELIER. Famille qui possédait la seigneurie de Verchamp et qui était représentée à la chambre de la noblesse, en 1789, par un conseiller au parlement de Besançon..

MARS (des). Famille éteinte, de Poligny. Armes : pallé d'or et de gueules de six pièces, à un point d'échiquier d'azur au canton dextre.

MARTEL. Antoine Martel, originaire de Vesoul, reçut des lettres de noblesse en 1532. Armes d'azur, à une bande d'argent, chargée de trois molettes de gueules, et à six billettes d'or, couchées en fasce et mises en orle.

MARTIN. Claude Martin, lieutenant du bailliage d'Ornans, fut anobli en 1658. Jean Martin, de Vesoul, est qualifié de docteur ès droits. Alliances : Daniel , Jacquinot, de Mandre. Armes : de sable, à la fasce d'argent, accompagnée de trois quintedeuilles percées du même.

Blason MARTINETMARTINET. Cette famille est originaire de Saint-Julien, et ses titres ont été vérifiés par d'Hozier. Armes : d'argent, à trois martinets de sable.

MASSIN. Jean-Baptiste Massin, seigneur d'Ouge, vivant en 1734, fut père de François Massin, seigneur de Betoncourt et d'Inteville, ainsi qu'on le voit aux actes importants du parlement de Besançon, année 1760. Ses descendants résident encore à Betoncourt-sur-Amance. Une branche cadette est représentée par un procureur général à la cour impériale de Riom. Alliances : Benoist-de-Voisey, Bellot, Renard, Bonvallet, Josse, Dauberive, Coillot, Javillard, etc. Armes : de sinople, à une reine de carnation, vêtue, couronnée et sceptrée d'or.

MASSON. Claude Masson, originaire de Poligny, fut écuyer de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Son fils aîné forma la branche des seigneurs d'Autume et d'Eclans, qui a donné un lieutenant général du bailliage de Poligny, et plusieurs conseillers au parlement de la province. Jean-Léger, marquis de Masson d'Autume, par lettres de 1750, était chevalier d'honneur à la chambre des comptes. Le second fils de Claude Masson s'établit à Salins, où sa lignée s'éteignit bientôt. Une autre branche, anoblie en 1619, s'est fixée à Dole, a produit des conseillers maîtres à la cour des comptes de Dole, et au commencement de notre siècle, un chambellan du roi de Prusse. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois glands du même.

Blason MassonMASSON. Nicolas Masson, avocat fiscal au ressort de Salins, acheta vers 1670 la seigneurie d'Ivrey. D'Hozier lui donne pour Armes : de gueules, à trois maillets d'or.

MATAL ou MATAT. Charles-Quint anoblit Jean Matal, de Poligny, qui de Catherine de la Vaissière eut un fils, jurisconsulte distingué à Cologne. Armes : d'azur, à l'éléphant passant d'or ; et avant son anoblissement d'azur, à une fasce d'or, accompagnée de trois clochettes d'argent.

MATHAY. Maison ancienne, qui a possédé les seigneuries de Jasney, Gesincourt, Bouhans, et qui a été admise trois fois à Saint-George. Elle s'est alliée aux Falletans, Saint-Mauris en Montagne, Champagne, Crosey, Vaudrey, Grammont et Charmoille, en qui elle s'est éteinte. Armes : d'azur, à une reine ou Mélusine de carnation couronnée d'or, issante d'une cuve du même.

MATHENAY. Famille issue d'un fils naturel de Mahé de Vandrey et de Bellotte Baudran, au XIVe siècle. Armes : de sable, au chef émanché de trois pièces d'arpent.

MATHEROT. Humbert Matherot et son fils Jean Matherot, seigneurs de Menoté, de Desne, étaient conseillers au parlement de Dole en 1606 et en 1664. Jean Matherot était vicomte mayeur de Dole en 1627 et 1643. Une branche acquit le fief de Moissey en 1760, et s'éteignit dans Charles Matherot de Moissey, garde du corps sous la Restauration. Alliances : Folin, Mareschal de Longeville, Gay, Jacotin, etc. Armes : de gueules, au coq d'or ayant la patte droite en l'air et la gauche posée sur une boule aussi d'or.

MATHIEU. On trouve deux familles de ce nom, dont l'une, originaire de Salins, se fixa en Provence ; l'autre, sortie de Poligny, aurait reçu des lettres de noblesse du roi Henri IV. Mathieu, vicomte mayeur de Poligny, était lieutenant général d'Aval, président d'orange. Son fils, Gilbert Mathieu, devint conseiller au parlement de Dole. Armes : de gueules, à trois colombes d'argent ; alias d'argent, à un trèfle en abîme, accompagné de deux étoiles en chef et d'une croisette en pointe, le tout d'azur.

MATHON. Désiré Mathon ou Matton, de Poligny, médecin à Salins, fut anobli par finances en 1614. Son fils, Henri Mathon, devint conseiller au parlement de Dole. Armes : d'argent, à un palmier de sinople, les branches passées en sautoir.

MAUBOUHAN. Famille noble du bailliage d'Amont, où elle s'est alliée aux Salivet, Marquis, Hugon, etc. Armes : d'argent, à trois fasces de sable; au chef du même, chargé de trois croix pattées d'argent.

MAUCLERC. François-Joseph, comte de Mauclerc, et Nicolas-François-Louis, comte de Mauclerc, issus d'une ancienne maison de Lorraine, étaient chevaliers de Saint-George en 1778 et 1816. Alliances : d'Ambly, Franchet, Pons, Rennepont, etc. Armes : d'azur, à la fasce percée d'or, d'oie pend une sonnette du même ; accompagnée de trois trèfles du même.

MAULINS ou MAULAIN. Famille éteinte dont était Antoine de Maulain, chevalier de Malte en 1582. Armes : de gueules, à la croix ancrée et anillée d'argent.

MAY (le) Armes : d'azur, à la fasce ébranchée d'or ; accompagnée de trois sautoirs alésés d'or en chef, et d'une hure de sanglier d'or, armée de gueules, en pointe.

MAYER ou MAIRE. Ancienne famille éteinte de Besançon,
dont était Perrin Maire ou Mayer, cogouverneur de la cité en 1308. Devise : PATIENCE ME EAIT E5PIIIER.

Blason MayrotMAYROT on MAIROT. Catherin Mayrot, de Pesmes, reçut des lettres de noblesse en 1544. C'est de lui que descendaient les branches de Pesmes, de Leugney, de Vallay, de Mutigney, de Dole, etc., qui ont donné des conseillers au parlement, un maréchal des camps et armées du roi, Claude-Charles de Mayrot-Leucourt, en 1789, et un lieutenant-colonel. Alliances : Veron de Farincourt, Grignet, de Landriano, Receveur, Froissard, de Villeneuve, etc. Armes : de gueules, à la fasce ondée d'argent. Devise : QUEBRAR ANTESQUE DEPLEGAR.

20 mai 2007

Les vidéos du salon de Tours sur le blog Geneanet

Si, comme moi, vous n'avez pas pu vous rendre au salon national de généalogie à Tours, Geneanet met à disposition sur son blog pas loin d'une vingtaine de vidéos qui vous permettront de prendre connaissance de l'essentiel de ce salon :
  1. Evelyne Duret, présidente de la Commission "Généalogie à l'Ecole"
  2. Rénald Lessard de la Société de Généalogie de Québec
  3. Thomas Schneider, président des Amitiés Généalogiques du Limousin
  4. Isabelle Rottier du Fil d'Ariane
  5. Renaud Donnedieu de Vabres
  6. Bilan à mi-parcours avec le président du Centre Généalogique de Touraine
  7. Michel Sémentery, président de la Fédération Française de Généalogie
  8. Pierre Fournié, Directeur du département des Publics à la Direction des Archives de France
  9. Le Cercle Généalogique du Loir-et-Cher
  10. Fabrice Andrieux, président de l'EGTM
  11. La Société Généalogique du Lyonnais et du Beaujolais
  12. Le Centre Généalogique du Finistère
  13. Claude Scarpelli, présidente du Centre Généalogique du Dauphiné
  14. Jean Germain, maire de Tours, accueille le 19ème Congrès de Généalogie
  15. Cérémonie officielle d'ouverture
  16. GeneaNet sur TV Tours

La famille de Fabre de Mazan

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120109/f14.item

Blason Fabre de MazanArmes : de gueules à une tête de boeuf d'or.
Couronne : de Marquis.
La famille de Fabre de Mazan appartient à la noblesse de Provence.

Artefeuil en a donné au XVIIIe siècle une généalogie qui a été reproduite par la Chesnaye des Bois. On trouvera les derniers degrés de la filiation dans l'Histoire véridique de la noblesse de Provence.

La famille de Fabre de Mazan a eu pour berceau la petite ville de Riez, en Haute-Provence, dans les environs de laquelle elle a conservé jusqu'à nos jours le château de Pontfrac. Honoré Fabre, auquel le travail d'Artefeuil fait remonter la filiation, fut autorisé le 23 mai 1470, par lettres du roi René, à posséder un seizième de la seigneurie de cette ville et autres fiefs nobles avec toute justice comme les autres nobles de la province. Ces lettres de 1470 doivent être considérées comme un véritable anoblissement. Honoré Fabre avait épousé Marie Puget par contrat passé le 18 mai 1451 devant notaire à Saint Maximin. Leur fils, Etienne Fabre, coseigneur de Riez, épousa, par contrat passé le 9 mars 1487 devant notaire à Riez, Honorade d'Astouaud, fille de Jean, coseigneur de Riez et de Mazan, et héritière d'un sixième de la seigneurie de la ville de Riez. Il en eut deux fils, tous deux appelés Antoine, qui, par acte du 21 mai 1530, partagèrent la succession de leur oncle maternel, François d'Astouaud. Le plus jeune de ces deux frères épousa Louise de Guiramand ; il fut l'auteur de la branche des seigneurs de Vinay qui comptait encore des représentants au XVIIIe siècle. L'aîné épousa, le 12 septembre 1537, Louise de Ferrier, fit son testament le 15 juin 1580 et fut l'auteur de la branche qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Il eut lui-même deux fils : 1° Joseph, dont la descendance s'éteignit en la personne de Marc-Antoine du Fabre, marié en 1658 à Marguerite de Pontevès-Bargème ; 2° Pierre, seigneur de Mazan, qui épousa Françoise d'Albert de Régusse par contrat passé le 8 octobre 1606 devant notaire à Draguignan et qui continua la lignée. Le fils de ce dernier, Jean de Fabre, seigneur de Pontfrac, marié en 1635 à Gabrielle de Sabran, fut maintenu dans sa noblesse le 29 février 1668, avec ses enfants et les autres membres de sa famille, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Provenue. Il fut père d'Elzéar de Fabre, seigneur de Pontfrac, marié en 1663 à sa cousine Claire de Fabre de Vinay, qui fut à son tour maintenu dans sa noblesse le 20 mars 1708, sur le vu de l'arrêt de 1668, par jugement de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence, grand-père de Louis de Fabre, seigneur de Pontfrac et de Mazan, chevalier de Saint-Louis, marié en 1743 à Charlotte de Bombelles, bisaïeul de Charles-César de Fabre, seigneur des mêmes domaines, marié en 1746 à Anne-Félicité de Coriolis, trisaïeul de Maxime-Louis de Fabre de Mazan, né en 1762, marié en 1785 à Marie-Géronyme de Chaylan de Moriès, et quadrisaïeul de César de Fabre de Mazan, né en 1786, marié en 1813 à Victoire d'Eymar-Montméyan, décédé en 1868, de deux des fils duquel descendent les divers représentants actuels.

La famille de Fabre de Mazan a donné cinq chevaliers à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem : Hugues de Fabre de Mazan en 1572, Maximilien de Fabre de Mazan en 1585, Charles de Fabre de Mazan de Pontfrac en 1664, Marc-Antoine de Fabre de Pontfrac en 1676 et Auguste de Fabre de Mazan en 1788.

Marc-Antoine de Fabre de Pontfrac, chevalier de l'ordre de Saint- Jean de Jérusalem, lieutenant de la compagnie des gardes de l'étendard des galères, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 (registre de Marseille).

M. de Fabre de Mazan, chevalier de Saint-Louis, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Forcalquier.

Auguste de Fabre de Mazan était à la même date chanoine comte du chapitre noble de Saint-Victor de Marseille dans lequel on n'était admis qu'après avoir justifié six degrés de noblesse paternelle.

Le chef de la famille de Fabre de Mazan est connu de nos jours sous le titre de marquis.

Principales alliances : d'Astouaud, de Pontevès, d'Albert de Régusse, de Sabran, de Bombelles, de Coriolis, de Gasqui 1640, de Chaylan de Moriès 1785, de Courtois 1898, de Brossard, de Barras, etc.

18 mai 2007

La famille de Damian

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120067/f75.item

Blason Damian de VernèguesDessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Damian (de), en Provence.
Armes : de gueules à une étoile à huit rais d'argent; au chef d'or chargé d'une aigle de sable.
Couronne de Marquis.
Cimier : un paon eu naturel, faisant la roue.
Supports : deux licornes.
Devise : Al. Rect. Al. Rect.
La famille de Damian, ou de Damians, éteinte en 1890, avait occupé un rang distingué dans la noblesse de Provence.

On trouvera sur elle des renseignements dans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres et Artefeuil en a donné au XVIIIe siècle une généalogie qui a été reproduite dans le Dictionnaire de le noblesse de la Chesnaye des Bois.

Dans sa Critique du Nobiliaire de Provence l'abbé Barcilon s'exprime en ces termes sur les Damians « La famille de Damians a la noblesse depuis 1460 que Charles de France, comte d'Asti, en Piémont, agrégea Guillaume Damians à la noblesse de son comté d'Asti. Ce fut une espèce d'anoblissement dont ce prince se servit pour récompenser les services de Guillaume Damians. J'ai vu l'original de ces lettres. Elles sont conçues en forme d'anoblissement. Elles ne disent pas que ce Damians fût noble de sa famille.., »

La famille de Damian a eu pour auteurs deux frères, Guillaume et Benoît, qui obtinrent d'être agrégés à la noblesse du comté d'Asti par lettres de Charles de France, duc d'Orléans, comte d'Asti, etc., données à Blois le 13 décembre 1460.

La descendance de Benoît Damian se perpétua en Piémont où elle possédait au XVIIIe siècle le comté de Castellinard.

Guillaume Damian vint se fixer à Avignon, y épousa en 1440 Agnès de Sade et acquit en 1442 la seigneurie du Vernègues, située au diocèse d'Arles. Il était vraisemblablement proche parent d'un Mathieu de Damians (de Damianis), reçu en 1459 docteur en droit civil de l'Université d'Avignon, qui devint en 1461 professeur et en 1465 primicier de ladite Université, et d'un noble Bernard de Damians, marchand, citoyen d'Avignon, qui, d'après l'inventaire des titres et documents tirés des archives du château de Barbegal, est ainsi désigné dans des actes du 18 janvier 1492, du 22 mai 1492, du 27 janvier et du 22 décembre 1512. Guillaume Damians vendit en 1462 ses terres du Piémont à son neveu André, fils de Benoît. Il eut, évidemment d'une première union, deux fils : 1° Mathieu de Damians, sgr du Vernègues, qui n'eut pas d'enfants ; 2° Simon de Damian, sgr du Vernègues après son frère, qui épousa en 1453 Vione de Rodulph, fille de Pierre, conseiller du Roi, et qui continua la lignée.

De son mariage avec Vione de Rodulph, Arnaud de Damian laissa trois fils et une fille. Celle-ci épousa Dominique de Cambis, baron d'Alais. L'un des fils, Charles, fut, d'après Artefeuil, chevalier de Rhodes. Les deux autres, Arnaud de Damian, sgr du Vernègues, marié à Honorée de Requistou, et Hugonin de Damian, marié en 1533 à Louise d'Escalis, furent les auteurs de deux branches. Les représentants de ces deux branches furent maintenus dans leur noblesse en 1667 par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Provence. Le chef de la seconde branche, Jean de Damians, sieur de Vinsargues, baptisé à Lambesc en 1651, fut, en outre, maintenu dans sa noblesse, le 1er février 1709, par jugement de Cardin le Bret.

La famille de Damian adonné six chevaliers à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem : Jean de Damian-Vernègues en 1658, François de Damian-Vernègues en 1662, Henri de Damian en 1667, Scipion-Antoine de Damian en 1668, François de Damian-Vernègues en 1696 et Jean-Baptiste de Damian-Vernègues en 1701.

La famille de Damian a eu pour dernier représentant le marquis de Damian, capitaine d'infanterie de marine, décédé en septembre 1890 à l'âge de 44 ans.

Elle avait fourni des officiers généraux, des gouverneurs de places fortes, un gentilhomme de la chambre du Roi, etc.

Principales alliances : de Sade 1440, 1550, de Cambis-Alais, de Lauris 1565, de Galléan des Issarts 1604, de Seytres-Vaucluse 1607, de Gérente, de Vintimille, d'Agoult d'Olières 1639, d'Esparbès de Lussan 1627, d'Antonelle, de Barrême 1723, de Sorbiers, etc.

La famille de Cotolendy

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112005v/f57.item

Blason Cotolendy de BeauregardDessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Cotolendy de Beauregard (de).
Armes : d'azur à trois glands d'or, 2 et 1.
Couronne : de Marquis.
Supports : deux lions.
La famille de Cotolendy, ou de Cotolendi, est originaire de la Provence où dès le XVIe siècle elle occupait un rang distingué.

Lors de la peste qui ravagea Aix en 1629, un membre de la famille Cotolendy quitta cette ville pour venir se réfugier à Brignoles. Ce fut là que naquit, le 24 mars 1630, Ignace Cotolendi, d'abord curé de Sainte-Madeleine, à Aix, qui fut plus tard évêque de Matellopolis et qui mourut en 1662 à Paracol, près de Mazulipatam, où il était allé prêcher la foi.

Charles Cotolendy, né en Provence vers le milieu du XVIIe siècle, fut un écrivain distingué.

Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, André Cotolendy, demeurant à Apt, se désista de lui-même de ses prétentions nobiliaires et paya une amende de 50 livres pour avoir usurpé la qualification d'écuyer.

François Cotolendy, notaire au lieu de Jouques, et Lange Cotolendy, bourgeois d'Apt, eurent leur blason enregistré d'office à l'Armorial général de 1696 (registre de Provence).

La branche de la famille de Cotolendy qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours vint dans les dernières années du XVIIe siècle se fixer à Neufchâtel, en Haute-Normandie. Elle donna pendant toute la durée du siècle suivant une série d'officiers de mérite dont plusieurs obtinrent la croix de Saint-Louis. On peut donc la considérer comme ayant été anoblie, conformément à l'édit de novembre 1750, par le fait d'avoir produit trois générations de chevaliers de Saint-Louis. On ne voit pas toutefois qu'elle ait jamais fait régulariser sa situation nobiliaire, ni qu'elle ait pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse. Un de ses représentants, Antoine de Cotolendy de Beauregard, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de chevaliers de Saint-Louis, vint se fixer en Berry par le mariage qu'il contracta en 1826 avec Mlle de la Porte d'Yssertieux, héritière du château d'Yssertieux. Sa descendance s'est perpétuée dans cette province.

On attribue souvent le titre de marquis au chef de la famille de Cotolendy de Beauregard.

Principales alliances : de la Porte d'Yssertieux 1826, Cristiani de Ravara 1872, d'Ornant, de la Geaeste, etc.

16 mai 2007

Arnaud de Vitrolles

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112007m/f402.item

Blason Arnaud de VitrollesArmes : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.

Alias : tranché d'azur sur gueules à une bande d'or, bordée de sable, brochant sur le tranché, accompagnée en chef d'une fleur de lys d'or et en pointe d'une rose d'argent, qui est d'Arnaud du Rousset, et chargée en abîme d'un écu d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.

Couronne : de Comte, alias de Marquis.

Supports : deux lions.

Devise : Eo Dulcior Quo Fortior.
La famille d'Arnaud de Vitrolles appartient à la noblesse de Provence. Elle a eu pour berceau la ville de Sisteron. Son auteur, Joseph Arnaud, de Sisteron, vint se fixer à Aix, y épousa en 1667 Christine de Laurens, de la famille des seigneurs de Brue, et fut pourvu, le 18 janvier 1685, de l'office anoblissant de conseiller secrétaire du Roi, contrôleur en la chancellerie du Parlement de Provence. Joseph Arnaud, Sgr de Nibles, fils du précédent, marié successivement à Anne de Richery et à Elisabeth de Meyronnet-Saint-Marc, décédé à Aix en 1746, fut pourvu, en janvier 1694, de la charge de conseiller au Parlement de Provence. Il résigna cette charge en 1727 en faveur de son fils, Jules-François-Alphonse Arnaud, Sgr de Nibles, né à Aix en 1695, décédé dans la même ville en 1785. Ce dernier avait épousé Geneviève de Suffren de Saint-Cannat, soeur du célèbre bailli de Suffren. Il échangea sa seigneurie de Nibles contre l'importante seigneurie de Vitrolles, située près de Gap, en Dauphiné, que sa descendance a conservée jusqu'à nos jours et dont elle a gardé le nom. Il fut dès lors connu sous le titre de baron de Vitrolles. Il avait résigné en 1759 sa charge de conseiller au Parlement en faveur de son fils, Paul-Augustin Arnaud de Nibles, baron de Vitrolles, né à Aix en 1737, marié à Françoise-Joséphine de Pina. Paul-Augustin conserva sa charge jusqu'à l'époque de la Révolution, émigra et mourut à Chambéry le 18 novembre 1791. Son fils, Eugène-François-Auguste d'Arnaud, baron de Vitrolles, né au château de Vitrolles en 1774, était membre du Collège électoral des Hautes-Alpes quand il fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 15 juin 1812. Ardent royaliste, le baron de Vitrolles contribua beaucoup par son zèle au rétablissement de la maison de Bourbon en 1814, fut nommé successivement ambassadeur, ministre d'État, grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854. Il avait épousé en Allemagne en 1795, pendant l'émigration, Thérèse de Folleville, fille adoptive de la duchesse de Bouillon (on peut voir dans le Journal d'une femme de cinquante ans (t. II, p. 173), que dans la réalité Mlle de Vitrolles était fille naturelle du prince Emmanuel de Salm et de la duchesse de Bouillon, née princesse de Hesse-Rothenbourg). Leur fils, Oswald, né à Erfurt en 1796, lieutenant-colonel, conseiller général des Hautes-Alpes, marié en 1831 à Mlle d'Arbaud-Jouques, décédé à Tournon en 1876, fut connu sous le titre de comte de Vitrolles. D'après les généalogistes contemporains ce titre de comte lui aurait été concédé à une date inconnue par ordonnance du roi Louis XVIII. Il n'est pas fait mention de cette ordonnance dans les Titres, anoblissements et Pairies de la Restauration, l'ouvrage pourtant si complet du vicomte Révérend. Charles-Théodore, comte de Vitrolles, né en 1832, fils d'Oswald, fut conseiller général des Hautes-Alpes. De son mariage avec Mlle de Maussion-Montgoubert, décédée à Marseille en 1884, il a eu six fils dont l'aîné, né en 1868, a épousé en 1896 Mlle des Isnards.

Principales alliances : de Meyronnet-Saint-Marc, de Suffren, de Calvière, de Pina, d'Arbaud-Jouques, de Maussion, des Isnards, etc.

La famille Arnaud de Riez, de Châteauneuf, de Rousset et de Monier, dont les Arnaud de Vitrolles ont de nos jours adopté les armoiries, a occupé un rang très distingué dans l'aristocratie de Provence. Les généalogistes lui ont attribué une noblesse très ancienne. Artefeuil en fait remonter la filiation à Almerand Arnaud, vivant en 960, qui aurait porté les titres de seigneur de Moustiers et de prince de la ville de Riez. On peut voir dans l'Histoire véridique de la noblesse de Provence, le manuscrit publié en 1912 par le baron du Roure, que dans la réalité elle descendait d'Honoré Arnaud, marchand drapier à Valensole, marié à Riez en 1492 à Antoinette Fabre, héritière d'une partie de la seigneurie de Riez. Melchior Arnaud, fils d'Honoré, se qualifiait bourgeois de Riez, Il épousa en 1536 Honorade Miraillet et fut père de Claude Arnaud, Cosgr de Riez, qui épousa en 1584 Anne d'Agoult d'Ollières, d'uns des plus illustres maisons de Provence, et qui fut reçu en 1571 conseiller au Parlement d'Aix. La descendance de Claude Arnaud se partagea en plusieurs branches qui furent maintenues dans leur noblesse par jugements de 1668 et de 1710. Elle s'éteignit dans la première moitié du XIXe siècle,

Il a existé dans la noblesse de Provence une autre famille Arnaud qui portait pour armes: de gueules à an coeur d'or soutenu d'un croissant d'argent; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or. L'auteur de cette famille, Ignace Arnaud, épousa en 1693 Anne de Cazeneuve, fille d'un conseiller du Roi au siège général d'Aix, et fut pourvu, le 20 octobre 1723, de l'office anoblissant de secrétaire du Roi près la chancellerie d'Aix. Son fils, François-Melchior Arnaud, consul d'Aix, procureur du Pays en 1740, épousa en 1724 Thérèse Cadet. Il fut père de Gaspard d'Arnaud, qui épousa en 1772 Jeanne Gérin, et de Jean-Baptiste-Sextius Arnaud, garde de la marine, qui épousa Marie Martin. Georges-François Arnaud, fils de Gaspard, épousa en 1805 Marguerite-Rosalie de Brun de Boades. Il fut père de François-Jean-Baptiste Arnaud, né en 1810, demeurant à Claviers, qui épousa en 1840 Marie-Pauline Castel et qui en eut peut-être postérité.

La famille d'André

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112007m/f394.item

Armes : d'or à un sautoir de gueules. -- Couronne de Marquis. -- Supports : deux lions.
Blason de la famille de d'AndréLa famille d'André est une des plus distinguées de la noblesse de robe provençale. Elle est originaire de la petite ville d'Annot, près de Castellane, où elle occupait dès le XVe siècle un rang honorable dans la bourgeoisie.

M. de Duranti de la Calade en a donné une intéressante généalogie dans le Bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses Alpes (1901-1902).

La filiation suivie remonte à Jean André, demeurant à Annot, qui acquit avec son fils Augier, par acte du 25 janvier 1456, une terre dépendant de la Croix de Saint-Jean de Jérusalem. Noble homme maître Augier André est encore mentionné dans des actes de 1486 et de 1507. Son fils, Pierre André, marié successivement à Honorée Aubin et à Honorée Colomb, était en 1495 notaire à Annot; il fit son testament le 12 juin 1533. Il eut, entre autres enfants, deux fils, Balthazar, né du premier lit, et Jean, né du second lit, qui furent les auteurs de deux branches.

L'aîné de ces deux frères, Balthazar André, vint se fixer à Lorgues. Il fut père de Jacques André, qui épousa le 2 avril 1559 Melchionne Boisson, de la ville de Brignoles, et grand-père de Balthazar André, écuyer de la ville de Lorgues, qui épousa en 1597 Marguerite de Châteauneuf, fille d'un conseiller au Parlement de Provence. Jacques André, fils de Balthazar, d'abord procureur du Roi au siège de Brignoles, fut reçu en 1640 conseiller au Parlement de Provence, fut anobli par sa charge et mourut à Aix en 1677. Il avait épousé en 1635 sa parente, Madeleine d'André, issue de la branche cadette. Il n'en eut que trois filles :
  1. Claire, mariée en 1661 à Auguste Thomas, baron de la Garde;
  2. Gabrielle, religieuse;
  3. Thérèse, mariée en 1682 à Joseph de Ballon, conseiller au Parlement.
Il subsistait au XIXe siècle dans les environs de Lorgues des familles André qui paraissent être des rameaux détachés de cette branche à une époque inconnue et demeurés non nobles.

L'auteur de la branche cadette, Jean André, notaire à Annot, épousa, par contrat de juillet 1543, Jaumette Fauchier, fille de Jean, marchand à Choules, Il en eut plusieurs fils dont les cadets peuvent avoir fait souche. Son fils aîné, Pierre André, reçu procureur au Parlement de Provence par provisions du 24 octobre 1570, épousa en 1572 Delphine Marroc et fit son testament le 4 octobre 1607. Il laissa, entre autres enfants, deux fils :
  1. Paul André, né à Aix en 1576, qui continua la lignée;
  2. Jacques André. Ce dernier, d'abord procureur au Parlement, puis receveur du taillon, fut reçu en 1627 trésorier général de France et mourut à Aix en 1652; il ne laissa que des filles dont l'une épousa en 1635 son cousin Jacques André, chef de la branche aînée.
Paul André, célèbre avocat au Parlement de Provence, fut deux fois consul assesseur d'Aix et mourut en 1640. Il avait épousé en 1604 Gasparde de Félix, fille d'un avocat et issue d'une branche de la famille de Félix du Muy qui a donné un maréchal de France. Son fils, Balthazar d'André, né à Aix en 1611, marié en 1635 à Claude de Signier, décédé en 1681, fut reçu en 1637 conseiller en la Cour des aides de Provence en remplacement de son oncle, Melchior de Félix. Il fut anobli par cette charge qu'il transmit à son fils, Balthazar, né en 1639, marié en 1664 à Gabrielle de Meyronnet, décédé en 1723. Celui-ci fut maintenu dans sa noblesse en 1668 par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles. Il fut père de Pierre d'André, né à Aix en 1670, qui mourut avant lui en 1718, et grand-père de Jacques-Benoit d'André qui fut reçu en 1737 conseiller en la Cour des comptes de Provence.

La famille d'André a été particulièrement illustrée par le fils de ce dernier, Antoine-Joseph d'André de Bellevue, né à Aix en 1759. M. d'André était depuis 1779 conseiller au Parlement de Provence quand il fut élu député de la noblesse de cette province aux Etats généraux de 1789. Il joua à la Constituante un rôle important et en fut nommé président en 1790. Lors de la première Restauration il fut nommé directeur général de la police. Il fut plus tard intendant des domaines de la Couronne et conserva ces dernières fonctions jusqu'à sa mort, survenue en 1815. Il était connu sous le titre de baron qui, paraît-il, lui avait été conféré pendant l'émigration par l'empereur d'Autriche. Le baron d'André avait épousé en 1781 Mlle Mignard qui lui survécut jusqu'en 1831. Il en eut six fils :
  1. André Balthazar, né à Aix en 1787, marié en 1811 à Mlle Cunier, décédé en 1831, dont le fils mourut prématurément en 1846 sans avoir été marié ;
  2. Antoine-Maurice, né à Aix en 1789, créé baron par lettres patentes du 7 décembre 1830, mais connu sous le titre de marquis d'André, lieutenant général des armées du Roi en 1844, sénateur en 1851, grand-officier de la Légion d'honneur, marié en 1838 à Mlle de Lascours, décédé en 1860, dont les deux fils moururent sans avoir été mariés ;
  3. Maxime, né à Paris en 1791, lieutenant-colonel, aide de camp du duc d'Angoulême, marié en 1810 à Mlle Gangnier, décédé en 1859, qui reçut le titre de vicomte par lettres patentes du 22 décembre 1827 et dont la descendance subsiste avec distinction;
  4. Fortuné-Joseph, décédé sans postérité en 1867 ;
  5. Joseph-Adolphe, né à Vienne en 1805, qui n'eut que deux filles;
  6. Edouard-Joseph, né en 1807, page de la vénerie du Roi, qui demeura célibataire.

Principales alliances : de Félix (du Muy) 1604, de Duranti 1633, de Meyronnet 1664, de Clapiers 1735, de Fortis 1788, Reynaud de Lascours 1838, Bauquet de Grandval 1857, de Clinchamps-Bellegarde 1861, de Joybert 1863, Mathéi de Valfons 1861, de Saint-Vincent-Brassac 1885, de Trinquelague 1888, etc.