19 février 2008

Taulignan

Source : Annuaire de la noblesse de France 1879 page 196
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36606r/f212.item

Armes : écartelé, aux 1 et 4 de sable, à la croix engreslée d'or, cantonnée de 18 billettes de même, cinq posées en quinconce, à chaque canton du chef, et quatre à chaque canton de la pointe ; aux 2 et 3 d'argent, à deux fasces de gueules.

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.
La terre de Taulignan, située dans le bas Dauphiné, à une lieue de Grignan, sur la frontière du Comtat Venaissin, a donné son nom à une famille, considérable par son ancienneté et ses alliances, qui s'est éteinte il y a deux siècles. Bertrand, chevalier, seigneur de Taulignan, échangea ce fief, le 4 mai 1293, contre les châteaux de Cléon, d'Audran, du Puy, de Rochefort, que lui céda Aimar de Poitiers, comte de Valentinois. Il épousa Giraude Adhémar, fille de Guillaume Adhémar, baron de Grignan, et leur fils Aimar de Taulignan fut père de Bertrand, marié avec Giraude Adhémar, sa cousine.

De cette dernière union était né Antoine de Taulignan, seigneur de Cléon, Rochefort, etc., marié avec Claire de Truchenu et père de Bertrand, seigneur de Cléon, du Puy, de Rochefort, etc., qui eut d'une femme dont on ignore le nom, Antoine, rapporté ci-après, et qui se remaria avec Blonde des Barres, dont il eut Aimar de Taulignan, baron des Barres eu Vivarais du chef de sa mère, et marié avec Louise de Rochemaure, fille d'Ermengaud de Rochemaure, gouverneur de Lunel, morte sans postérité.
  1. Antoine de Taulignan, seigneur dudit lieu, des Marches, de Cléon, du Puy, etc., épousa vers 1450 Randone de Rosans, dame de Puyméras au comtat Venaissin, fille et héritière d'Amédée, seigneur de Rosans en Dauphiné, et de Sibylle du Puyméras. Leurs enfants furent :
    1. Jean, dont l'article suit ;
    2. Jeanne de Taulignan, femme de François de Poitiers, seigneur d'Allan, fils de Lancelot de Poitiers, bâtard de Louis II, comte de Valentinois ; elle était veuve en 1492.

  2. Jean de Taulignan, Seigneur de Puyméras, de Cléon, etc., épousa vers 1425 Dauphine d'Astoaud, fille de Pons d'Astoaud, seigneur de Mazan, Velleron, Crillon et Lafare au comtat Venaissin, et d'Aliénor de Riez, dont il eut :
    1. Bertrand, décédé sans postérité ;
    2. Louis de Taulignan, qui continue la descendance.

  3. Louis de Taulignan, chambellan du roi, bailli d'épée du Vivarais et du Valentinois de 1458 à 1461, marié à Marguerite Alleman, fille de Guy, seigneur de Champs, et d'Anne de Tournon, laissa de cette union :
    1. François, qui suivra ;
    2. Marguerite, femme de Claude de Bologne, seigneur de la Bâtie d'Alençon. (Pithon-Curt assigne à ce mariage la date de 1547, qui nous semble peu vraisemblable, si on la rapproche de celle de l'union de leur petite-fille Lucrèce en 1561.)

  4. François de Taulignan, baron des Barres et de Puyméras, seigneur des Marches, épousa Catherine d'Astoaud, sa cousine, fille de Jean d'Astoaud, seigneur de Murs, et d'Eléonore de Pontevès-Bargème. Leurs enfants furent :
    1. Charles de Taulignan, qui suit ;
    2. Lucrèce, mariée le 10 août 1561 avec Pierre Bertrand, du bourg de Puyméras.

  5. Charles de Taulignan, baron des Barres et de Puyméras, seigneur des Marches, etc., se maria, le 30 avril 1543, avec Catherine de Séguins, fille et héritière en partie de Bertrand Séguins, seigneur de Buisse, et d'Annette de Blégiers, au nom de laquelle il transigea le 3 mai 1563 avec son beau-frère Raymond Meilleret, régent de la principauté d'Orange.

  6. Esprit de Taulignan, baron des Barres et de Puyméras, seigneur des Marches, épousa vers 1590 Isabelle, fille de Raymond de Vassadel, seigneur de Vacqueyras au comtat Venaissin, et de Jacqueline Saleiron. Il eut de cette union :
    1. Pierre, qui est rapporté ci-après ;
    2. Anne de Taulignan, mariée en 1606 (alias 1610 ; Pithon-Curt donne tour à tour les deux dates) avec Balthazar Bouvard, seigneur de Roussieux en Dauphiné ;
    3. Baptistine, qui s'allia en 1622 avec Alain de Vaesc, seigneur de Briancourt, à Valréas ;
    4. Jacqueline, mariée en 1637 avec Léonard d'Astoaud, seigneur de Bezaure et de Saint-Lambert, au diocèse de Carpentras.

  7. Pierre de Taulignan, baron des Barres et du Puyméras, épousa, avant 1640, Françoise de Castellane-Adhémar, fille de Louis-François, comte de Grignan, et de Jeanne d'Ancézune ; Les enfants issus de cette union furent :
    1. un fils mort saris postérité ;
    2. Jeanne-Marie de Taulignan, qui épousa en 1650 Joseph François de Fougasse, et se remaria, en 1668, avec Pierre de Fougasse, son cousin, capitaine au régiment de la marine ;
    3. Françoise de Taulignan, femme en 1666 de Joseph-François de Blégiers. Avec Pierre de Taulignan s'éteignit l'ancienne race dauphinoise de ce nom.

22 commentaires:

Anonyme a dit…

il y a un problême de date : comment Jean de Taulignan, a-t-il pu épouser Dauphine en 1425 alors que ses parents se sont mariés en1450?

Gilles Dubois a dit…

Effectivement, les dates ne sont pas cohérentes, y compris pour Louis, bailli entre 1458 et 1461 soit quelques années après le mariage de ses grands-parents !!! Ce n'est pas cohérent mais c'est bien ce qui est indiqué dans l'annuaire de la noblesse. A corriger, si possible...

Gilles Dubois a dit…

Voir aussi la généalogie des Taulignan sur le site de Jean Gallian

J.-C. Rixte a dit…

Bonjour,
Je ne suis ni généalogiste ni historien, mais m’intéresse simplement à l’histoire de Taulignan. Et je cherche à savoir qui était ce Louis de Taulignan, bailli du Vivarais, etc. Et je dois dire que ce que je trouve dans les données généalogiques est plus source de confusion que d’éclaircissement.
La difficulté vient du fait qu’on a deux séries (au moins) de données plus ou moins contradictoires :
1. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, 1949, tome VI, p. 271, donne :
« De là vint Antoine, seigneur de Taulignan, marié à Claire de Truchenu, dont le fils Bertrand [IV] prit deux alliances. De la deuxième avec Blonde, baronne de Barrès (et non pas Barres, comme le donnent quelques auteurs ; voir à ce sujet Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, tome I, p. 76), il laissa Aimar-Louis, baron de Barrès, dont le fils Louis, héritier de la maison de Barrès en 1425, n’eut pas d’enfants de Louise de Rochemaure et légua la baronnie de Barrès à l’aîné de la maison de Taulignan.
Antoine, seigneur de Taulignan, fils du premier mariage de Bertrand épousa en 1450 Randone de Rosans, dame de Puyméras et en eut Jean, seigneur de Puyméras, marié à Dauphine d’Astoaud, d’où Bertrand, baron de Puyméras et de Barrès, mort sans postérité, et Louis, chambellan du roi, allié à Marguerite Alleman.... »
Jougla de Morénas donne pour sources Pithon-Curt, Borel d’Hauterive, Benoît d’Entrevaux, etc.
Cette filiation est également celle donnée par
http://jean.gallian.free.fr/comm2/Images/genealog/taulignan/p1a.pdf
avec pour ce dernier et par rapport au premier la contradiction suivante : Louis ne peut pas avoir hérité de la maison de Barrès en 1425 comme le dit Jougla de Morénas si ses parents (Aimar II et Marguerite de Tesselis) se sont mariés en 1440, comme le dit Jean Gallian. Passons...
On a donc deux Louis de Taulignan :
1. le fils d’Aimar II, petit-fils de Bertrand IV,
2. le fils de Jean, petit-fils d’Antoine, arrière petit-fils de Bertrand IV, et petit-neveu du premier. C’est celui-ci qui est considéré par Jougla de Morénas et Jean Gallian comme le chambellan de Louis XI et bailli en Vivarais de 1458 à 1461.
L’ennui, c’est que l’une des sources de Jougla de Morénas, Benoît d’Entrevaux, Armorial du Vivarais, Paris : Imprimerie centrale, 1908, donne p. 464 :
« La famille de Taulignan s’est fixée à Aubenas à la fin du XIVe siècle, par le mariage de noble Aymar de Taulignan avec Marguerite, fille de noble Pons de Técels ou Tesseaux (de Tesselis). Leur fils Louis de Taulignan, baron de Barrès et d’Aleyrac, etc., fut bailli du Vivarais, conseiller et chambellan du Roi, etc., ses descendants habitaient encore Aubenas au XVIe siècle. »
Cet auteur donne pour sources Courcelles, Revue du Vivarais et les Notes manuscrites de M. Le Sourd.
C’est donc maintenant l’arrière-grand-oncle qui est le bailli du Vivarais, comme confirmé par Courcelles, tome I, p. 78 : « Louis de Taulignan, baron de Barrès, fils d’Aimar II et petit-fils de Bertrand IV et Blonde de Barrès » qui cite à l’appui Pithon-Curt, Histoire de la noblesse du Comtat venaissin, tome III, p. 369. (Pour une fois qu’on en a un qui cite des sources précises !....)
2. Puis il y a la deuxième école, celle de Borel d’Hauterive, Annuaire de la noblesse de France, 1879, p. 196-197, qui est celle du présent site. Noter que Borel d’Hauterive est également cité comme source par Henri Jougla de Morenas, mais apparemment les conclusions diffèrent... Les voies de la logique sont souvent impénétrables.
Ici, exit Marguerite de Tesselis, Louise de Rochemaure épouse Aimar II qui, sans postérité, lègue la baronnie de Barrès, à son petit-neveu, lequel est maintenant seul candidat en lice au poste de Chambellan du roi et bailli du Vivarais.
Cette version semble prendre son origine, jamais citée, dans M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France. Tome XIV, première partie. – Paris : Librairie ancienne et moderne Bachelin-Deflorenne, 1876, p. 112, qui fait de Louise de Rochemaure l’épouse, non de Louis, mais de son père Aimar : « Louise de Rochemore, mariée en 1435, à Aimar de Taulignan, IIe du nom, baron de Barres, fils de Bertrand de Taulignan, IVe du nom, seigneur du Puy, de Rochefort et autres lieux, et de Blonde, baronne des Barres, en Vivarais. Aimar de Taulignan n’ayant pas eu d’enfants de Louise de Rochemore, il donna, en 1475, sa baronnie des Barres à Bertrand de Taulignan, son petit-neveu, auquel il substitua Louis de Taulignan, son frère, et leurs descendants à perpétuité. »
Alors c’est quoi ce foutoir ? Elle a existé ou pas, la Marguerite de Tesselis ? Et Louis, c’est le fils de son père Aimar II ou une invention de Courcelles, Pithon-Curt et autres Jougla de Morénas ?
Mais quand donc les pseudo-généalogistes de tout poil donneront-ils à l’appui de ce qu’ils avancent des sources crédibles et vérifiables (actes notariés, chartes, etc. ; exemple : transaction du 29 août 1435 entre Louis de Taulignan et Louis de Peyre, dans Pithon-Curt, op. cit., tome III, p. 369, ou la lettre de Louis de Taulignan à l’Université d’Aubenas, datée de 1446, et mentionnée par A. Brun, Recherches historiques sur l'introduction du français dans les provinces du midi, 1923, p. 266) ?
Sinon, j’ai bien peur qu’aussi longtemps qu’ils continueront à se pomper les uns les autres sans jamais rien vérifier ni remonter aux sources, la généalogie ne reste la science du marc de café ou encore, si vous permettez la métaphore, une jungle où une chatte ne retrouverait pas ses... chiots.
Merci à celui/celle qui pourra m’éclairer (vraiment) sur mon bailli. Cordialement,
Jean-Claude Rixte, 26770 Taulignan jcmcrixt@club-internet.fr

Gilles Dubois a dit…

Bonjour Jean-Claude. Merci pour cette intervention. Je n'ai personnellement rien en complément sur les Taulignan, j'espère que d'autres lecteurs pourront vous aider. Quant aux pseudo-généalogistes et les sources crédibles et vérifiables, je crois qu'il ne faut pas trop rêver, surtout quand on arrive au 16e ou 15e siècle. Les légendes ou erreurs font aussi partie du charme de la généalogie...

Anonyme a dit…

Bonjour Gilles et J.C. Je ne suis pour ma part, en rien persuadé, que les erreurs (parfois grossières) des nobiliaires, fassent partie des charmes de la généalogie. Ou alors je n'ai encore rien compris à la chose. Saint-Allais fait partie de ces auteurs auquels il ne faut accorder que très peu de crédit. Il est fort dommageable pour tout le monde que ses notices soient si souvent resservies sur la grande table du WEB ou chacun vient manger sans même réaliser que les plats ainsi présentés ne contiennent que des matières hydrogénées et autres sous produits génétiquement modifiés.

Gilles Dubois a dit…

Le mot charme était sans doute mal choisi. Tout le monde sait et cela a été dit à maintes reprises sur ce blog qu'il fallait se méfier des généalogies trouvées dans les divers nobiliaires et annuaire de noblesse et partir soi-même à la recherche des actes pour vérifier. Ceci dit, tout n'est pas faux dans ces ouvrages. J'estime qu'en moyenne 80% des données sont justes (mais je me trompe peut-être). Je pense aussi que plus on remonte dans le temps et moins les données sont fiables. Jusqu'au début XVIIe, ça va mais avant c'est souvent fantaisiste et étayé par rien...

Jean-Luc a dit…

Bonsoir,

un de mes ancetres Jacquet de Puymeras se serait marié en 1710 avec une demoiselle Taulignan, descendant de Pierre de Taulignan. Est-ce possible dans la mesure où l'on dit que la branche Taulignan s'est éteinte à cette époque?
Cordialement
Jean-Luc

Gilles Dubois a dit…

Comme vous pouvez le constater en lisant les commentaires associés, il y a pas mal d'erreur dans cet article sur la famille Taulignan. Il est possible que, contrairement à ce que dit cet article, cette branche ne soit pas éteinte. Dans votre cas, il s'agit d'une damoiselle de Taulignan avec un de Puymeras, leurs descendants sont donc des de Puymeras, ce qui n'est pas en contradiction avec le fait de dire que la branche de Taulignan est éteinte.

rené a dit…

je suis originaire de puyméras, nous avons des actes notariés indiquant que mes ancêtres ont acheté au sieur Blégier de Taulignan des terres sur la commune de puyméras dans la seconde moitié du 18eme siecle,je rechercherai la date précise
les taulignan habitaient le chateau de st Marcellin les vaison et pour garder des droits a puyméras( chasse ,vote )ils ont gardé un morceau de terrain maintenant en friche a coté d'un des notre

rené a dit…

vérification faite,il s'agit du nom: de Blégiers de Taulignan datant de 1742 et 1765

Anonyme a dit…

Bonjour

Dans la lignée Taulignan, j'ai trouvé Claudine, fille de François
que vous n'avez pas mentionné.

Cette Claudine est affiliée à Jeanne de Ferre de la Condamine, épouse de Saint Martin

Si vous désirez les renseignements
vous n'avez qu'à m'écrire

Bien à vous
Annebelle B.

Josiane a dit…

Bonjour Annabelle
Quelle merveille ! vous avez enfin trouvé Claudine de Taulignan, moi qui la cherchais en vain depuis tant d'années. je commençais à désespérer et à ne plus en dormir la nuit. De grâce Annabelle ne nous laissez pas dans l'ignorence. Pourriez vous dévellopper ici vos merveilles trouvailles. Je vous en serais à jamais reconnaissante.
Josiane

Anonyme a dit…

Bonjour Josiane

Pardonnez mon erreur...il s,agit de Claude de Taulignan(fille de François) qui épousa
un D'esparron.

Sa fille Françoise maria un De Ferre qui est l'ancêtre de mon ancêtre, Jeanne de Ferre de la Condamine

Mais, j'ai mentionné tout cela à Gilles Dubois qui écrira un article
à ce sujet

Une fois que vous aurez pris connaissance de l'article de Monsieur Dubois, si vous désirez en savoir davantage, il me fera plaisir de vous renseignez

NB. Vous pouvez aussi lire la page
DE FERRE de Monsieur Dubois

Cordialement
Annebelle

Josiane a dit…

Bonjour Annabelle et Gilles
Le complément d'Annabelle est certes intéressant, mais je ne vois nulle part sur quoi repose la filiation de Claud(in)e épouse de Charles d'Esparron ?
"Ma" claude, fille de François
de Taulignan, seigneur des Barres et Catherine d'Astoaud, épouse Guillaume de Sauzet (veuve en 1566), puis en 1568, Robert de Porcelet, seigneur de Maillane (j'ai vu le contrat hier à Nîmes). Pas de Charles d'Esparron à l'horizon.
Peut-être Annabelle pourriez vous nous indiquer la référence du mariage dont vous parlez.
Cordialement
Josiane

Gilles Dubois a dit…

Bonsoir Josiane,

Mr Eric Pain donne François de Taulignan et Catherine d'Astoaud comme parents de Claude de Taulignan, épouse de Charles d'Esparron. Voir ici.

Josiane a dit…

Oui Gilles c'est bien là le problème. j'ai bien peur qu'il n'y ait pas plus de Claude de Taulignan épouse de Charles d'Esparron que de beurre au c... C'est en général ce que donne les nobiliaires et que Mr Pain à recopié comme les autres. Je lance un appel à celui ou celle qui pourra nous apporter un élément probant, autre que les inepties de geneanet.
Le "j'ai trouvé" d'Annabelle me laissait espérer. en vain donc

Gilles Dubois a dit…

Que cherchez-vous exactement sur Claude de Taulignan ?

Pour moi, on a une Claude de Taulignan épouse de Charles d'Esparron et une Claude de Taulignan, épouse de Guillaume de Sauzet puis de Robert de Porcelet et fille de François et Catherine d'Astoaud.

La question est de savoir si ces deux Claude de Taulignan n'en font qu'une ou pas ?

Est-ce bien la question que vous vous posez ?

Josiane a dit…

Oui et non en fait ! je m'explique.
Je retrouve bien dans les registres des notaires Nîmois les deux alliances de Claude fille de François avec de Sauzet et de Porcelet. Par contre nulle trace du mariage d'une Claude avec un Charles d'Esparron. Ne faisant qu'une confiance très relative aux divers nobiliaires dont les élucubrations sont reprises à grande échelle sur le web. Ma question serait plutôt : A t'on la preuve du mariage de Charles d'Esparron et Claude de Taulignan ?

Gilles Dubois a dit…

On trouve dans l'Histoire de Montélimar et des familles principales qui ont habité cette ville par Adolphe de Coston sur Google Books le morceau de texte suivant :

On trouve à Taulignan, en 1561, nobles Pierre et Charles d'Esparron ou de Sparron. Charles, marié à Claudine de Taulignan, fut père de Françoise, qui épousa, en 1579, ...

La suite de l'extrait qu'on ne peut voir doit être : Bernard de Ferre, sieur de la Verrière, etc.

Josiane a dit…

Merci Gilles mais c'est un peu le serpent qui se mord la queue ... D copie sur C qui copie sur B qui copie sur A, qui lui même avait copié sur E. Et en final si tout le monde le dit ... c'est là la vérité. Plus sérieusement si quelqu'un à un élement probant je suis preneuse.

Gilles Dubois a dit…

Si mes renseignements sont bons, Adolphe de Coston a écris son histoire de Montélimar en 1886. Il n'a donc pas pu être influencé par geneanet et je ne vois pas l'intérêt pour lui d'inventer cette Claude de Taulignan.

Je pense donc qu'il y a bien une Claude de Taulignan, épouse de Charles d'Esparron avant 1561 et une autre (ou peut-être la même) Claude de Taulignan, épouse de Guillaume de Sauzet puis de Robert de Porcellet.

On n'en sait pas plus pour le moment mais je ne vois de raison de ne pas croire qu'une Claude de Taulignan ait épousé un Charles d'Esparron.

Cordialement,
Gilles