30 avril 2008

Windows Live Writer pour Blogger

Je viens de télécharger et d'utiliser pour la première fois Windows Live Writer (voir copie d'écran ci-dessous)

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Windows Live Writer

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29 avril 2008

La famille le Conte des Graviers

LE CONTE DES GRAVIERS, famille originaire de Paris, où elle existe encore de nos jours.

  1. Jacques LE CONTE, premier du nom, quartinier de la ville de Paris, au nom duquel il fut frappé, en 1567, une médaille portant pour légende : Abit victoria pacem.

  2. Jacques LE CONTE, deuxième du nom, échevin de Paris en 1580, eut également une médaille frappée en son nom, portant pour légende : Ut capit unitos navis pellitque rebelles.

  3. Jacques LE CONTE, troisième du nom, échevin de Paris en 1595, eut également une médaille, dont la légende était : Sic Henricus mereuntibus.

  4. Charles LE CONTE, premier du nom, échevin de Paris, conseiller du roi, maître ordinaire des comptes, eut aussi la médaille frappe en son nom, avec cette légende : Nobilitas unica virtus. Celui-ci épousa demoiselle Bonne-Espérance, dont il eut un fils, qui suit :

  5. Nicolas LE CONTE, premier de nom, conseiller du roi, contrôleur des domaines de Paris, marié à Anne Piques, dont il eut :
    1. Claude Le Conte, dont l’article suit :
    2. Six enfants sans postérité.

  6. Claude LE CONTE, premier du nom, auditeur des comptes marié à Marie Gaigne, dont il eut :
    1. Cinq enfants morts sans postérité.
    2. Augustin LE CONTE, qui suit :
    3. Nicolas LE CONTE, chef d’une seconde branche, qui viendra.

  7. Augustin LE CONTE, premier du nom, conseiller à la cour des aides, marié à Anne de Bragelongne (*), veuve de M. Cléret, seigneur de Rempat, écuyer ordinaire du roi. De ce mariage sont issus :
    1. Claude François Le Conte, qui suit :
    2. Françoise, épouse de messire Robert, maître des comptes, dont est née une fille, mariée à messire de Boucherville, capitaine de vaisseau, laquelle eut aussi une fille, mariée à messire Démétrius de Comnène, issu des anciens rois de Corse.
      (*) La famille de Bragelongne est, avec celle de Sens, une des plus anciennes et des plus illustres familles de France. Louis IX, ou S. Louis, roi de France, qui avait fait un voeu, charge M. de Bragelongne de l’accomplir. Sa majesté le lui remet de sa main. M. de Bragelongne s’agenouille, le reçoit, en lui présentant sa femme et ses enfants. Ce tableau existe entre les mains de Claude Éléonore Le Conte des Graviers (dont il va être parlé ci-après), petit-fils d’Augustin Le Conte et d’Anne de Bragelongne Il existe aussi à la galerie des tableaux, au Louvre.
  8. Claude François LE CONTE, premier du nom, conseiller au parlement de Paris, marié à Marie Eléonore Wiebbeking, dont il a eu trois enfants :
    1. Claude-Eléonore, qui suit :
    2. Augustin, chevalier des Graviers, gentilhomme de S. A. S. monseigneur le prince de Conti, chevalier de Saint-Louis capitaine de dragons, mort sans enfants.
    3. Augustine-Eléonore, qui a épousé messire Fournier de la Chateigneraie, écuyer de main de la feue reine ; duquel mariage est issue une fille, mariée à M. Lacart de Saumeri, fils du gouverneur de Chambort.

  9. Claude-Eléonore LE CONTE DES GRAVIERS, chevalier de S.-Louis, mousquetaire noir, ensuite capitaine au régiment de dragons Conti, gentilhomme de S. A. S. monseigneur le prince de Conti, commandant de ses véneries ; a épousé demoiselle Marie-Louise-Jeanne Coeuret d’Ozigny. De ce mariage sont nés :
    1. Augustin-Claude-Marie-Eléonore, officier de cavalerie.
    2. Mêmes prénoms, chevalier des Graviers.
    3. Augustine-Eléonore, mariée à messire Achille-Joseph-Abdon de Sens de Morsan.
    4. Augustine-Eléonore.
    5. Augustine-Eléonore.
    6. Augustine-Eléonore.

Seconde branche.

  1. Nicolas LE CONTE, fils de Claude Le Conte, premier du nom, et de Marie Gaigne, fut lieutenant criminel au châtelet de Paris sous Louis XIV, qui, satisfait de ses services, lui donna le livre des médailles frappées sous son règne. Ce livre est entre les mains de Claude-Eléonore des Graviers, ci-dessus mentionné. Il a épousé demoiselle Anne-Julienne Lottin, fille d’un conseiller du roi, maître d’hôtel de S. M. De son mariage sont issus :
    1. Nicolas, qui suit :
    2. Anne-Florence, qui a épousé M. de Bretignière, conseiller au parlement. Elle a eu une fille, mariée à M. de Murard, président au parlement de Paris. De ce mariage vint une fille, mariée à M. de Saint Roman, conseiller au parlement.

  2. Nicolas LE CONTE, fils du précédent, fut son successeur dans la charge de lieutenant criminel au châtelet de Paris. Il est mort sans postérité. Il avait épousé mademoiselle Bonneau, aussi décédée.

Armes : « Porte d’azur chargé d’un chevron d’or, deux fleurs de soucis en chef ; une sphère en pointe entre les côtés du chevron. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 22
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

27 avril 2008

La famille de Hooke

HOOKE (DE), famille d’une très ancienne noblesse, originaire de Normandie, et connue dans les premiers tems sous le nom de La Hougue, seigneurie de cette province. Les seigneurs de La Hougue passèrent en 1066 en Angleterre, avec Guillaume le Conquérant. Ils s’établirent dans ce royaume, d’où Florence de La Hougue se retira en Irlande avec Henri II d’Angleterre, environ l’an 1172 et fixa sa résidence auprès de Waterford, dans un bourg qui de son nom fut appelé Hooke-Touun, parce que, pour se conformer à l’orthographe anglaise, le nom de la Hougue fut transformé en celui de Hooke, ainsi que cela est prouvé dans les lettres patentes de Louis XV, du mois de janvier 1720. Cette famille, qui a fourni plusieurs amiraux à l’Angleterre, fut élevée à la pairie d’Irlande par le roi Jacques III, dans la personne de Nathaniel Hooke, qui vint ensuite s’établir en France, où il se fit naturaliser par Louis XIV, qui l’employa dans diverses ambassades, et l’honora du cordon rouge. Le baron de Hooke, seul rejeton de cette famille, qui était ci-devant établi à Saint-Domingue et à la Martinique, où il a toujours été appelé dans les différentes assemblées de la noblesse, s’est retiré en Normandie, à Gatteville, dans une baronnie qui appartient à sa maison.
  1. Eustache Hooke de Hooke-Castle, au comté de Waterford, écuyer, vivant vers l’an 1590. Il épousa Hélène Brenne-Alias O’Byrne, du comté de Wicklou, au royaume d’Irlande. Il eut pour héritier :

  2. Thomas Ier Hooke de Hooke-Castle, écuyer, qui épousa Eléonore O’Kelli d’Aghrim, au comté de Galway. Il eut trois fils.
    1. Jean, qui suit :
    2. Un fils qui mourut fort jeune.
    3. Pierre, qui forme une branche qui continue la lignée, et qui viendra plus bas.

  3. Jean HOOKE DE SYRREL-SPASSJAU, comte de Westmeath, écuyer, a épousé Marguerite Hooke de Hooke, dans Hamshire, en Angleterre. Il en eut :
    1. Jean II, dont l’article suit :
    2. Nathaniel, qui passa en France ave le roi Jacques II, y fut créé pair d’Irlande par le roi Jacques III, sous le titre de baron de Hooke de Hooke-Castle, au comté de Waterford, naturalisé français avec conservation de noblesse ; créé ensuite maréchal des camps et armées du roi, commandeur de l’ordre de S.-Louis, plénipotentiaire pour S. M. Louis XIV en Hollande et à Aix-la-Chapelle ; deux fois envoyé en Ecosse, en 1705 et 1707 ; envoyé auprès des princes et états de l’Empire et du Nord, en 1711 et 1712 ; nommé, pendant la régence, à l’ambassade de Prusse ; mort à Paris le 25 octobre 1738, âgé de soixante-quinze ans. Il avait épousé Eléonore Mac-Carthy, fille aînée de Denis Mac-Carthy et de Catherine Downs, qui descendait, du chef de son père, des anciens souverains de Carbery, au comté de Cork. Il ne laissa qu’un fils, Jacques Nathaniel, tué à l’armée en 1741, dans la Bavière, et sans postérité.

  4. Jean II de Hooke, écuyer, eut pour fils :
    1. Nathaniel Hooke, qui suit :
    2. N.... mariée à M. Dalo, en Angleterre, et qui fut mère de lady Forbes.

  5. Nathaniel Hooke, écuyer, épousa Marie Baynes. De son mariage sont issus :
    1. Thomas, dont l’article suit :
    2. Lucius Hooke, docteur en théologie, mort et inhumé à S.-Cloud.
    3. Jeanne Hooke.
    4. Marie Hooke, abbesse des dames bénédictines de Cambrai.

  6. Thomas Hooke, premier du nom, mort sans postérité.
Seconde branche, qui a continué la postérité.

  1. Pierre Hooke, troisième fils de Thomas Ier, disparaît après la réduction de l’Irlande par Cromwell, en 1652. Il avait épousé demoiselle Eléonore Hooke, petite-fille de Thomas, et en aurait eu :

  2. Jean Hooke, écuyer, lieutenant de cavalerie, proscrit par les cromwelistes après la réduction de l’Irlande. Il se retira à l’île S.-Christophe, où il demeura jusqu’à la prise de cette île par les Anglais, tems auquel il se retira à la Guadeloupe. Il avait épousé demoiselle Elisabeth Mélou, et en eut :
    1. Guillaume, dont l’article suit :
    2. Pierre.
    3. Marcel.
    4. Julien. Ces trois derniers sont morts sans postérité.

  3. Guillaume Hooke, écuyer, mort en septembre 1759, à la Martinique, où il s’était fixé. Il avait épousé demoiselle Marie-Françoise Girardin de Champmeslé, fille de messire Claude Girardin de Champmeslé, lieutenant de cavalerie à la Martinique. De son mariage vinrent :
    1. Jean-Baptiste Claude, baron de Hooke, capitaine au régiment irlandais de Fitz-James, cavalerie, né le 15 novembre 1738 ; retira à S.-Domingue ; veuf sans enfants.
    2. Pierre.-Joseph Régis, capitaine au régiment de Dillon, infanterie, irlandais ; chevalier de S.-Louis, mort sans postérité, à Paris, le 8 juillet 1788.
    3. Guillaume-Séraphin, dont l’article suit :
    4. Marie-Françoise, mariée à messire Alexandre Poitier, chevalier de Courcy, lieutenant des vaisseaux du roi.
    5. Magdeleine-Agathe, mariée à messire Frédéric-Laure de Kearney, écuyer, enseigne de vaisseau et chef de brigade des gardes de la marine à Rochefort.
    6. Claire Elizabeth, mariée à messire Jean-Pierre Girardin, écuyer, sieur de Mortgérald.

  4. Guillaume Séraphin, baron DE HOOKE, chevalier de 1’Etang, colonel à la suite du régiment de Berwick infanterie irlandaise, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ; marié le 18 juin 1776, à demoiselle Marie-Françoise-de-Paule Cadeau. De ce mariage sont nés :
    1. Jean-Paul Guillaume, lieutenant d’artillerie de la marine. Mort.
    2. Françoise-Agathe, née le 15 avril 1777, mariée à messire François Gilbert de Carruyer, page de la chambre de monseigneur le comte d’Artois, et depuis officier aux gardes. De ce mariage sont issus : a. Hippolyte, né en juillet 1793. b. Désirée Stéphanie.
    3. Joséphine-Guillelmine, née le 16 avril 1781, mariée à messire Nithier-Gérard Badouillier de S.-Sêne, écuyer, émigré, ayant servi dans la garde noble de monseigneur le prince de Condé, et résidant à Salins, en Franche-Comté ; duquel mariage sont issus : a. François-Théodore-Ernest. b. Marie-Valentine.
Les armes : « D’argent et de sable, à la croix mi-partie de même, accompagnée, au premier et quatrième canton, d’une coquille de sable sur argent ; au deuxième et troisième, de deux coquilles d’argent sur sable, à la fleur de lis d’or, percée en cœur, avec la devise : Signa fortium. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 19
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

La famille de Bertrand

BERTRAND (DE) ; maison originaire de Lorraine.

Il y a eu en France plusieurs familles illustres de ce nom ; sans nous arrêter à prouver l’analogie et la filiation qui peuvent exister entre elles, nous mentionnons celle qui était fixée en Lorraine, avec les honneurs de la noblesse, dès l’an 1594.
  1. Jean DE BERTRAND, premier du nom, surnommé le Capitaine Cadet, ayant rendu des services militaires importants à Charles III, duc de Lorraine, dit le grand, en reçut des lettres-patentes sous la date du 18 septembre 1594, par lesquelles ce prince lui accordait tous les privilèges, droits et honneurs dont jouissait la noblesse de Lorraine, pour lui et ses descendants légitimes. Il avait épousé Isabeau de Vincent, de laquelle il laissa, entre autres enfants :
    1. Georges, dont l’article viendra.
    2. Suzanne, mariée à noble homme, Pierre de Sauvage, écuyer.

  2. Georges DE BERTRAND, premier du nom, qualifié de noble homme, épousa Gabrielle Toussaint, issue de condition noble, et en laissa :
    1. Jean II, qui viendra.
    2. Joseph-George de Bertrand.

  3. Jean DE BERTRAND, deuxième du nom, qualifié de noble et d’écuyer, lieutenant de cavalerie, se dévoua au service de Charles IV, duc de Lorraine, son souverain ; il mourut le 14 mars 1691 ; il avait épousé, dans le pays de Liège, demoiselle Barbe Bloxe, qui mourut à Courcelles le 21 février 1689. De ce mariage est né :

  4. Jacques DE BERTRAND, premier du nom, né en 1678 à Courcelles, marié, le 4 octobre 1706, à demoiselle Catherine-Françoise Gauçon. De ce mariage vint :

  5. Jacques DE BERTRAND, deuxième du nom, né le 21 juin 1717, à S.-Nicolas en Lorraine, avocat au conseil du roi de Pologne, souverain du duché de Lorraine et de Bar ; il mourut à Nancy le 6 novembre 1763, et avait épousé, le 10 novembre 1742, demoiselle Elisabeth de Riston, morte à Nancy en septembre 1812. De ce mariage sont nés :
    1. Jacques Rémy, dont l’article viendra.
    2. François, chanoine de la Trinité, vivant à Nancy en 1814.
    3. Marie, morte religieuse.
    4. Elisabeth, mariée à messire Louis Antoine Dejean, chevalier de l’ordre royal et militaire, de S.-Louis, capitaine au corps des grenadiers de France, puis lieutenant-colonel et commandant des places de Marsal, Vic, Moyenvic et Dieuze, tous deux vivant à Nancy en 1814.

  6. Jacques Rémy DE BERTRAND, Ier du nom, chevalier, capitaine d’infanterie au régiment de S. A. R. monseigneur le duc d’Angoulême, chevalier de l’ordre royal et militaire de S.-Louis et de celui de la Réunion, breveté du grade de lieutenant-colonel, marié à demoiselle Julie-Félicité-Joseph le Vasseur de la Thieuloy, fille de messire Louis-Joseph le Vasseur de la Thieuloy, président au conseil souverain d’Artois, et de dame Ernestine de Croix. De ce mariage sont nés :
    1. Charles-François-Jacques-Joseph-Aimé-Louis de Bertrand, né à Versailles en mai 1792.
    2. Jean-Jacques Joseph, né à Paris en février 1803.
    3. Julie Félicité Joseph, née à S.-Omer en décembre 1786, mariée à Jean-Cosmes-Damiens-Fénis de la Combe, fils de messire Etienne-Bernard-Fénis de la Combe, officier aux gardes de Louis XVI, et de dame Françoise de Murat.
Les armes : D’or, à la face d’azur, surmontées d’un lion naissant de gueules, accompagné en pointe de trois roses de même pointées d’argent, timbrées d’un lion naissant de l’écu, tenant à ses pattes une épée d’argent emmanchée d’or, le tout porté d’un armet morne d’argent, couvert d’un lambrequin aux métaux et couleurs dudit écu.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 17
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

26 avril 2008

Le Grix de Belleuvre et de Neuville

LE GRIX DE BELLEUVRE et DE NEUVILLE, famille originaire de Normandie, province dans laquelle elle réside encore de nos, jours, fut anoblie en 1643 dans la personne de Charles Le Grix, lieutenant du vicomté de Pontaudemer, par lequel nous allons commencer cet article
  1. Charles Le Grix de Neuville, premier du nom, fut anobli, ainsi que Charles son fils, qui est dénommé dans les lettres-patentes, en 1643, pour services militaires importants, rendus pendant la minorité de Louis XIV, il laissa :
    1. Charles, deuxième du nom, qui viendra :
    2. Jean, curé de Berthouville.
    3. Hercule, receveur des tailles à Pontaudemer, tous les trois mentionnés dans l'acte d'anoblissement de leur père.

  2. Charles Le Grix de Neuville, deuxième du nom, est anobli, avec son père, pour services rendus au roi pendant les troubles arrivés en Normandie, il laissa :

  3. Bernard HERCULE, marié à Marie-Anne-Françoise d'Houel de la Pommeraie ; de ce mariage vinrent :
    1. Charles-Bernard, né 12 juin 1695.
    2. Philippe-René, né 7 janvier 1700.
    3. Jean-Charles, dont l'article suit :

  4. Jean-Charles Le Grix de Neuville, chevalier, seigneur de Belleuvre, major de la capitainerie, garde-côte d'Honfleur. Il avait épousé noble demoiselle Madeleine-Elisabeth de Maquaine, de laquelle il laissa :
    1. François-Charles-Henri le Grix de Neuville, chevalier, seigneur de Belleuvre, ancien officier au régiment de Beauvoisis, marié en 1772 à demoiselle Marie-Anne-Françoise de Boctey, fille du vicomte de ce nom, seigneur de Moyaux, de laquelle il est né : a. Henri le Grix de Belleuvre, qui émigra en octobre 1791, fut reçu volontaire dans la cinquième compagnie des gentilshommes de Normandie, servit à l'armée de Bourbon, et fut tué à Nieuport, dans la légion de Lachâtre en 1794. b. Caroline, née en 1773.
    2. Philippe-Auguste-César, dont l'article viendra :
    3. Françoise-Elisabeth, mariée à M. de Bois-1'Evêque, seigneur de Saint-Martin.
    4. Marguerite-Elisabeth de Belleuvre.
    5. Marie-Anne-Jeanne de Bailleul.
    6. Marie-Anne.

  5. Philippe-Auguste-César Le Grix de Neuville, chevalier, seigneur de Moyaux, second-fils de Charles, mentionné à l'article premier ; il a été capitaine au régiment de Beauvoisis, et est demeuré au service du roi pendant vingt-quatre ans ; lors de la révolution il émigra (1791), et fut nommé capitaine en second de la cinquième compagnie des gentilshommes de Normandie, servit dans l'armée de Bourbon en 1792, fut chef de section dans la légion de Beon au service de la Hollande, à la conquête de ce pays, passa au service de l'Angleterre, et fut fait prisonnier à Quiberon, échappa miraculeusement à la mort, et commanda en second une division, y reçut l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; mais fut condamné à mort, à Rennes en 1798, par jugement révolutionnaire, qui confisqua ses biens. Il avait épousé demoiselle Marie-Catherine-Charlotte-Nicole de Boctey, sa belle-sœur, de laquelle il laissa :
    1. Charles-Philippe César, dont l'article viendra :
    2. Marie-Françoise-Emilie,
    3. Marie-Hortense, mariée à M. Edouard Asse.
    4. Sophie-Victoire, épouse du chevalier de Classé-Gardin.

  6. Charles-Philippe-César, fils du précédent, né le 3 juillet 1773, émigré en volontaire à l'armée des princes, ensuite dans la légion de Beon, et dans les hussards du duc d'Yorck, au service d'Angleterre, capitaine de grenadiers dans l'armée, de la Vendée sous le comte de Frotté, nommé chef des cantons de Cormeilles, Beureville et Blangi, département de l'Eure, arrêté et détenu à Sainte-Pélagie comme accusé de complicité avec le général Moreau. Il a épousé Marie-Joséphine Meyer, d'une famille noble d'Allemagne, de ce mariage sont nés :
    1. Marie-Louise-Joséphine, 26 juillet 1807.
    2. Marie-Emilie, née le 16 mars 1814.
Les armes : Porte d'azur, à un chevron d'or, accompagné de trois serres d'aigles d'argent, onglés d'or, deux en chef, une en pointe.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 15
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

La famille de la Lance

DE LA LANCELA LANCE (DE), seigneurs de Moranville, famille très ancienne et noble d'extraction, originaire de l'Anjou, puis établie dans la Lorraine et les trois évêchés depuis environ l'an 1430, que Jehan de La Lance ; chevalier, commandant un corps de cavalerie pour le duc René de Lorraine, le suivit dans ce pays.
  1. Didier DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, vivant avant l'an 1500, était reconnu gentilhomme au quinzième siècle, comme il est justifié par les mémoires ; ces titres présentés à M. le président d'Hozier, juge d'armes de France, et généalogiste de la maison de leurs majestés, par Nicolas Joseph Louis de La Lance, gentilhomme, retenu pour être page de S. M. dans sa petite écurie, en l'année 178.. Il fut compris, en l'an 1525, au nombre des gentilshommes possédant fiefs à Moranville. Il épousa Nicole des Ancherins de Trougnon, d'une des plus anciennes maisons de l'évêché de Verdun, ayant la même tige que celle des Sainctignons. Il eut de son mariage :
    1. Robert, qui suit :
    2. Gérard, tige de la branche des seigneurs de Moranville et d'Ancemont, rapportée ci-après.

  2. Robert DE LA LANCE, écuyer seigneur de Moranville, comparut, en l'an 1571, au nombre des gentilshommes lors de la convocation des états du baillage de Saint-Mihiel, pour la rédaction de la coutume. Il obtint certificat de Didier Richier, dit Clermont, poursuivant d'armes de Lorraine et Barrois, du 12 septembre 1577, avec ses armes blasonnées au bas d'icelui, et fut porté sur l'état dressé sous le règne du grand-duc Charles III, des gentilshommes déclarés tels par les maréchaux de Lorraine et Barrois, ensuite de la preuve faite de quatre races nobles, paternelles et maternelles, sans mésalliances. Il reçut aussi, le 9 novembre 1576, une lettre mandataire pour venir aux états de Lorraine, signée du duc Charles. Il épousa, le 15 janvier 1551, demoiselle Nicole de Peuchet, fille de messire Nicolas de Peuchet, maître échevin du palais de Verdun, et de dame Barbe Marie d'Orcy. Il eut de ce mariage :
    1. Christophe.
    2. Pierre.
    3. Perrin, auteur de la branche établie dans la Lorraine allemande, et que nous rapporterons plus bas.
    4. Nicolas, qui va suivre :
    5. Jacques.
    6. François.

  3. Nicolas DE LA LANCE., écuyer, fit, avec Christophe, Pierre, Perrin, Jacques et François de La Lance, ses frères, le 8 mars 1604, par-devant le juge de Vitri-le-Français, une enquête dans laquelle les témoins entendus attestèrent que « Robert de La Lance, maria à dame Nicole de Peuchet ; avait toujours été tenu et réputé gentilhomme et vivant noblement, sans avoir jamais jeté à taille, mais tenu pour noble d'extraction ancienne, et avoir été de son tems appelé comme tel, par S. A. de Lorraine, aux états et affaires, etc. » Il épousa, le 15 février 1596, demoiselle Nicole de Blanchi, et en eut :
    1. Nicolas II, qui suit :
    2. Charles de La Lance.

  4. Nicolas II, DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, épousa, le 20 avril 1626, Marguerite de Grèz, fille de messire Jacques de Grèz, écuyer, et de dame N. de Saint-Remi. Il eut de ce mariage :

  5. Mathieu DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, lequel obtint, les 12 février 1666 et 25 février 1667, deux décrets du duc de Lorraine, dans lesquels « Vu au Conseil la présente requête, nous, ayant égard à la qualité et condition du suppliant, nous l'avons déchargé et déchargeons des assises personnelles y mentionnées, avec très expresses défenses au nommé Billy, fermier des domaines, de l'inquiéter pour cause desdites assises personnelles, etc. » Il obtint aussi de M. Bazin, intendant de la généralité de Metz, un décret du 5 décembre 1681, par lequel, « D'après les preuves de la noblesse de Mathieu de La Lance, il est ordonné que le cavalier qui lui avait été envoyé sera incessamment délogé par les maire et habitants de Béchamps ; défense à eux de comprendre à l'avenir le suppliant dans aucune charge de leur communauté. » Il épousa, le 18 février 1653, Jeanne de Clairette, et en secondes noces, le 20 janvier 1666, demoiselle Françoise des Oudets. Il eut du premier lit :
    1. Nicolas.
    2. Christophe.
    3. Elisabeth.
    4. Claude.

      Et du second lit :

    5. François.
    6. Louis, guidon des chevau-légers de la garde de S. A. de Lorraine.
    7. Françoise.
    8. Louise.
    9. Jacques, qui va suivre

  6. Jacques de LA LANCE, écuyer, obtint un arrêt de la chambre des comptes de Bar, du 16 mars 1701, par lequel, ladite chambre cour des comptes, « Tout considéré, même les conclusions du procureur général, a ordonné que Jacques de La Lance jouira, lui et ses hoirs, mâles et femelles, nés et à naître en loyal et légitime mariage, des privilèges, prérogatives, immunités, franchises et exemptions attribuées à noblesse, etc.. » Il épousa, le 16 février 1696, demoiselle Françoise de Pérelle, fille de messire Alexandre de Pérelle, écuyer, seigneur de Tillot, et de demoiselle Claude de Grèz ; il eut de ce mariage :
    1. François Florimond qui va suivre :
    2. Anne de La Lance.

  7. François Florimond de LA LANCE, écuyer, seigneur du fief de La Lance et de Villers, lieutenant de la compagnie des grenadiers de la garde de S. A. R. madame, duchesse de Lorraine et souveraine de Commerci, et gentilhomme de S. A. R. monseigneur le duc Charles de Lorraine, épousa le 14 juillet 1744, demoiselle Marie-Louise-Frédérice de la Marche, fille de messire Nicolas Alphonse François de la Marche, écuyer, lieutenant-colonel du régiment du Prince de Saxe-Meinungen, commandant à Burkenfeldt, et de dame Euphrosine de Reïssen ; il eut de ce mariage :

  8. Paul-Joseph de LA LANCE, chevalier, seigneur des terres et fiefs de La Lance, de Villers, de Tillot et de la Chaussée, gentilhomme de S. A. R. monseigneur le duc Charles de Lorraine ; il fit les preuves, de noblesse admises par sa majesté, le 20 février 1762, pour sa réception dans les cadets gentilshommes de S. M. le roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar. Il épousa, le 4 juillet 1772, Françoise Henriette Catherine de Fériet, fille de Jean Nicolas, chevalier de l'ordre de S.-Louis, seigneur de Crévie, et de demoiselle Elisabeth de Montauban ; il eut de ce mariage :
    1. Nicolas Joseph Louis, dont l'article viendra :
    2. Joseph Gabriel Henri de La Lance, né en 1778, qui épousa, en 1801, demoiselle Marie-Anne Thérèse Mathieu de Dombasle, soeur de la femme de son frère, et en eut Joseph-Gustave de La Lance, né en 1802.

  9. Nicolas Joseph Louis de LA LANCE, né en 1775, gentilhomme retenu pour être page du roi dans sa petite écurie, fit, par-devant M. le président d'Hozier, juge-d'armes de France et généalogiste de la maison et des écuries de S. M. et de celle de la Reine, les preuves exigées pour être reçu page du roi en l'année 178.... ; il a épousé, en 1798, demoiselle Charlotte Mathieu de Dombasle ; il a de ce mariage :
    1. Paul Eugène de La Lance, né en 1802.
    2. Plusieurs autres enfants.
Branche établie dans la province des Trois-Évêchés.
  1. Gérard de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, second fils de Didier de La Lance, écuyer, seigneur de Moranville, par lequel nous avons commencé cet article, et de dame Nicole de Ancherins de Trougnon, fut homme d'armes de S. A. monseigneur le marquis du Pont et gentilhomme de la maison du duc François de Lorraine. Il fut porté, sous le règne du grand duc Charles III de Lorraine, sur l'état dressé des gentilshommes, déclarés tels par les maréchaux de Lorraine et Barrois, ensuite de la preuve faite de quatre race nobles, paternelles et maternelles, sans mésalliance. Il épousa demoiselle Antoinette de Peuchet, soeur de Nicole, laquelle, fut femme de Robert de La Lance, frère germain dudit Gérard, et eut de ce mariage :
    1. Nicolas.
    2. Mathieu, écuyer, seigneur de Moranville et de Souilly, gentilhomme de la maison du duc Charles III de Lorraine, lequel obtint, le 7 mai 1601, de Cahot, hérault d'armes de Lorraine, un certificat qui déclare : « l'avoir trouvé sur les registres de l'ancienne noblesse de Lorraine, qu'il est issu de noblesse paternelle et maternelle ; qu'il est descendu d'ancienne noblesse de père en fils ; que les armes de la maison sont : d'azur, à trois annelets d'argent, posés deux en chef et un en pointe, avec la devise, HAC VIRTUTIS ITER, et pour cimier, un annelet de l'écu accompagné de trois panaches d'argent, le tout issant d'un casque contourné, et grillé, orné de son bourlet et lambrequins aux métail et couleur dudit écu. » Il mourut sans postérité, en 1602, à Valladolid en Espagne, où S. M. C. l'avait attacha à son service en qualité de capitaine de ses vaisseaux.
    3. Claude.
    4. Robert de La Lance qui va suivre :

  2. Robert de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, Monthairon et de la maison forte d'Ancemont, gentilhomme de la maison du duc de Lorraine et capitaine de deux cents hommes d'armes, pour son service obtint du duc Henri de Lorraine des lettres patentes, données le 29 mai 1608, portant érection du fief et maison forte d'Ancemont ; afin, y est-il dit, « que l'impétrant reconnaisse par cet effet de combien nous désirons le gratifier, en faveur des bons et fidèles services de ses pères, frères et les siens, et aussi pour l'encourager de bien en mieux à notre service, etc. » Il épousa, le 17 mars 1599, Barbe de Bardelet, fille de messire Sébastien de Bardelet, écuyer, seigneur du petit Monthairon, et de dame Catherine des Gabets ; il eut de ce mariage :
    1. Mathieu, qui va suivre :
    2. Catherine de La Lance.

  3. Honoré Seigneur Mathieu, baron de LA LANCE, chevalier, seigneur de Moranville, Fromeréville, Germonville, et de la maison forte d'Ancemont, capitaine de deux cents hommes d'armes pour le service de S. A. de Lorraine, et gentilhomme de sa maison, obtint le 17 juin 1655, un décret daté de Bruxelles, et signé du prince François de Lorraine, frère de S. A. le duc régnant, « qui le maintient dans toutes les immunités, exemptions de contributions, franchises et privilèges, desquels il a toujours joui et a droit de jouir en vertu de sa naissance qualité, etc. » Il épousa, le 16 février 1632, demoiselle Catherine de Pérignon, fille de messire Mathieu de Pérignon, écuyer, seigneur de Fromeréville et Germonville, et de dame Anne Reine de Romé. Il eut de ce mariage :
    1. François, qui va suivre :
    2. Claude Thérèse de La Lance.

  4. François Ier, baron DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Moranville, Fromeréville, S.-André, Choatel, et de la maison forte d'Ancemont, capitaine pour le service de France, puis de deux compagnies, l'une de chevau-légers et l'autre d'infanterie, pour le service de S. A. le duc Charles IV de Lorraine, obtint de ce duc, le 4 décembre 1669, des lettres patentes, portant cession à son profit des portions de la seigneurie de Moranville, confisquées sur les héritiers de Vaultrain Galavaux, qui ne pouvaient les tenir, comme étant de condition roturière. Cette cession fut faite moyennant la somme de soixante pistoles d'or, à laquelle, disent les lettres patentes, « nous avons réglé, réduit et modéré le prix de la finance desdits biens, procédant pour la plupart des parents et prédécesseurs desdits sieurs de La Lance, lui ayant remis, quitté et donné libéralement le surplus, tant en considération des services qu'il nous a rendus, que de ceux que nous en espérons à l'avenir, etc. ». Il obtint aussi, le 4 juin 1671, du sieur Charruel, intendant des armées du roi de France en Lorraine, un décret qui le « maintient, en sa qualité de gentilhomme, en ses privilèges, exemptions de logements, impositions, charges, etc. » Il épousa, le 8 février 1685, demoiselle Gabrielle de Gestas de La Lanne, fille de puissant seigneur, messire Nicolas comte de Gestas, chevalier, seigneur de La Lanne au comté de Comminge ; il eut de ce mariage :
    1. Claude Antoine, lieutenant des gardes de S. A. R. le duc Léopold de Lorraine.
    2. François Nicolas ;
    3. Marie-Thérèse ;
    4. Antoine qui va suivre :

      Et deux autres enfants morts en bas âge.

  5. Antoine, baron DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Fromeréville, Choatel, et de la maison forte d'Ancemont, épousa, le 30 avril 1715, Marie-Anne Scolastique de Janson, et eut de ce mariage :
    1. Jean-François, baron de La Lance, seigneur de la maison forte d'Ancemont, officier au régiment de cavalerie de Lévis, puis capitaine au régiment de Piémont infanterie, chevalier de l'ordre royal de S.-Louis, marié en 1751 à Marie-Françoise Henri d'Aulnois, dont deux filles.
    2. Marie-Anne, mariée, en 1766, à rnessire Ignace, comte de Bermond du Caylar, seigneur d'Espondeilhan en Languedoc, officier supérieur au corps royal de l'artillerie.
    3. Gabriel Antoine, qui va suivre :
    4. Claude Nicolas, capitaine au régiment d'infanterie de Piémont, chevalier de l'ordre de S.-Louis, fut élu, en 1789, député de l'ordre de la noblesse du bailliage de Verdun, et député suppléant, pour l'ordre de la noblesse, des bailliages réunis de Verdun et de Clermont, aux états généraux du royaume. Il épousa, en 1754, demoiselle Anne-Marie Françoise du Bois de Riocour, fille de messire Nicolas Joseph, baron du Bois de Riocour, premier président de la chambre et cour des comptes de Lorraine.

  6. Gabriel Antoine, chevalier DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Choatel, Villers, Nouillonpont, etc., officier au régiment de Piémont, puis au corps de cavalerie des carabiniers, obtint sur requête, le 24 mars 1779, un arrêt de la chambre et cour des comptes de Bar, qui lui donne acte de la production par lui faite du titre par lui employé à l'effet de justifier de son état et condition de noblesse, dont la teneur suit : « Notre dite chambre du conseil, cour des comptes et des aides du duché de Bar, a donné et donne acte audit Gabriel Antoine de La Lance, de la production par lui faite des titres par lui employés à l'effet de justifier de son état et condition de noblesse ; ce faisant, a déclaré que ledit Gabriel Antoine de La Lance a bien et dûment vérifié sa descendance de Didier de La Lance, bien et dûment vérifié de son état et condition de noblesse, tant de lui que de ses ancêtres paternels ; en conséquence a ordonné et ordonne que son nom sera inscrit au catalogue des nobles reconnus par notre dite chambre cour des comptes, et que l'arbre généalogique de la maison sera déposé ès archives de notre dite chambre cour des comptes, comme a permis et permet audit Gabriel Antoine de La Lance, de lever au greffe de notre dite chambre cour des comptes telles expéditions il avisera bon être, du présent arrêt, ensemble expédition de sa généalogie, titres, aveux et dénombrements qui reposent ès archives et trésor des chartres de notre dite chambre, yceux justifiants l'ancienneté de la noblesse dudit Gabriel Antoine de La Lance et de ses ancêtres, etc. » Il obtint aussi pour François de La Lance son troisième fils, le 1er avril 1784, de M. Bernard Chérin, généalogiste des ordres du roi, un certificat de noblesse délivré sur la production de ses titres et des preuves de sa noblesse, faite par devant ledit généalogiste. Il épousa, en 1763, demoiselle Marie-Claire Tabouillot, fille de Claude, conseiller du roi, receveur de ses finances, et de dame Elisabeth de Bignicourt, il a eu de ce mariage :
    1. Jean-François, baron de La Lance, dont l'article viendra :
    2. Claude, chevalier de La Lance ; officier au régiment de Bresse, infanterie ; il a émigré en 1792, fait deux campagnes dans l'armée de S. A. R. M. le prince de Condé. Il a épousé, le 19 février 1797 à Falkemberg, dans la Silésie prussienne, dame Marie Anne Philippine Népomucène Caroline Vilhelmine, baronne de Stentzsch, chanoinesse comtesse du chapitre de Brünn en Moravie, et a de ce mariage : a. Guillaume né à Verdun le 14 août 1809. b. Henriette Caroline Eugénie, née au château de Falkemberg en Silésie prussienne, le 29 novembre 1797. c. Jeanne Florianne Joséphine Eustache, née au château de Frideck en Silésie autrichienne, le 3 mars 1801. d. Marie-Anne Claire, née à Verdun, le 1er août 1810. e. Marie Mathilde, née à Verdun le 5 novembre 1812.
    3. François de La Lance de Villers, né en 1768, officier au corps royal de l'artillerie, a émigré en 1792, a fait toutes les campagnes de l'armée de M. le prince de Condé.
    4. Marie-Françoise de La Lance, et deux autres enfants morts en bas âge.

  7. Jean-François baron DE LA LANCE, seigneur d'Autrécourt, né en 1764 officier au corps royal de l'artillerie, l'un des commissaires nommés pour la rédaction des cahiers de doléances pour la noblesse du bailliage de Verdun en 1789 ; a émigré en 1791 ; a fait toutes les campagnes dans l'armée de monseigneur le prince de Condé ; a été reçu chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis en 1796, avec rang de lieutenant-colonel dans les armées de France. Il a épousé, en 1786, demoiselle Marie Victoire Antoinette Regnault de Raulecourt, de laquelle il a eu : Marie-Claire Elisabeth de La Lance, mariée en 1808, à messire Charles Louis Nicolas du Mesnil de Fienne, dont Marie-Claire Charlotte, née le 5 octobre 1810.
Branche établie dans la Lorraine allemande.
  1. Perrin DE LA LANCE, écuyer, troisième fils de Robert de La Lance, seigneur de Moranville, et de Nicole de Peuchet, épousa Jeanne de Humont, et en eut :

  2. Henri DE LA LANCE, écuyer, seigneur de la Neuville, qui épousa le 20 mars 1622, demoiselle Anne de L'Isle, de laquelle il a eu :

  3. Claude-Ancelin DE LA LANCE, écuyer, seigneur de La Neuville, qui épousa, le 3 février 1654, demoiselle Barbe de Vanesson, dont il a eu :

  4. Claude DE LA LANCE, écuyer, seigneur de La Neuville, lequel a laissé pour héritier :

  5. Claude Charles de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, demeurent à Bitche, qui fut maintenu dans sa noblesse par lettres patentes du duc de Lorraine, du 20 juillet 1723, comme étant issu d'une maison noble et ancienne, établie en Lorraine, depuis plusieurs siècles. Il épousa Marie Cunégonde de Leuffer, fille de Jean Leuffer, conseiller à la cour des comptes de Strasbourg.
Nota. On ne peut, faute de mémoires sur cette branche ; donner la suite de sa généalogie ; mais il est certain qu'elle subsiste dans la Lorraine Allemande et en Alsace. Il existe particulièrement un descendant de cette branche, lequel servait en France, avant la révolution, au régiment d'infanterie étrangère de Salm-Salm, et y était connu sous le nom de Moranville ; il est aujourd'hui colonel au service du grand-duc de Darmstatt, adjudant de ce prince, et est connu sous le nom de baron de Moranville.

Armes : « d'azur, à trois annelets d'argent, posés deux en chef et un en pointe. Pour devise : Hac virtutis iter ; et pour cimier, un annelet sur l'écu, accompagné de trois panaches d'argent ; le tout issant d'un casque contourné et grillé, orné de son bourrelet et lambrequins aux métail et couleur dudit écu »


Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 6
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

25 avril 2008

La famille d'Aubuisson

Aubuisson (d'), famille noble d'extraction, et d'ancienne chevalerie, établie en Languedoc, où elle possède, depuis plusieurs siècles, les seigneuries de Nailhoux et de Ramonville-Saint-Aigne.
  1. Antoine d'Aubuisson, premier du nom, chevalier, figura en 1444 dans un tournoi près la ville de Saumur, avec René d'Anjou, roi de Sicile, Ferri, duc de Lorraine, le seigneur de Beauveau, Giron de Laval, le comte de Nevers, Jacques de Clermont, le comte d'Eu, le comte de Tonnerre, le duc d'Alençon, le duc de Bourbon, et une infinité d'autres seigneurs. L'honneur d'être admis parmi les chevaliers qui assistaient à ce tournoi, nous démontre qu'Antoine d'Aubuisson était d'une origine très ancienne, puisqu'il fallait dès ce tems faire preuve de seize quartiers de noblesse paternels et maternels pour être admis dans un tournoi. Il testa le 2 janvier 1445, époque à laquelle on peut rapporter sa mort. Il avait épousé Marie de Poitiers, fille de Guillaume de Poitiers, seigneur de Nailhoux, et de Louise de Château Verdun ; de ce mariage vinrent :
    1. Guillaume, qui suit
    2. Jean-Germain.
    3. Germain.
    4. Guillemette.

  2. Guillaume d'Aubuisson, premier du nom, qualifié de chevalier, noble et puissant homme, testa à Nailhoux le 5 octobre 1516. Dans son contrat de mariage il prend le titre de chevalier, et mentionne Antoine d'Aubuisson son père, à qui il donne la même qualité de chevalier. Il épousa, l'an 1485, noble demoiselle Mathilde Charlotte d'Escandillac, fille de noble Siméon d'Escandillac et de noble demoiselle Catherine de Tournemire ; de ce mariage vinrent :
    1. Pierre, qui suit,
    2. Antoine, mort sans postérité.
    3. Guillemette.

  3. Pierre d'Aubuisson, premier du nom, chevalier, capitaine de cinquante hommes d'armes à l'armée de Jean d'Albret, fut fait prisonnier de guerre en Espagne, où il épousa Claire Eugénie de Velasco, de l'illustre maison de Velasco, dont les rois de Portugal et d'Espagne descendent par les femmes. Ce Pierre d'Aubuisson jouissait en Espagne et en France de la considération la plus distinguée, qui lui ont été adressées par le roi de France Henri II, en 1557, et par Henri de Bourbon, roi de Navarre, qui fut depuis le bon Henri IV. Le mariage de Pierre d'Aubuisson avec Claire Eugénie de Velasco, a causé l'erreur de certains généalogistes, qui ont fait descendre la maison d'Aubuisson d'une origine espagnole, ce qui eut bien lieu pour les femmes, mais non pas du chef des mâles ; de ce mariage vinrent :
    1. Jean d'Aubuisson, qui épousa Guillemette Delzert, dont il n'eut point d'enfants.
    2. Guillaume d'Aubuisson, mort sans postérité.
    3. Jean d'Aubuisson, qui suit

  4. Jean d'Aubuisson (susnommé), premier du nom, chevalier, archer de la garde du roi, épousa, en février 1590, demoiselle Guillemette Delzert, fille et héritière de Paul Delzert et de dame Jaquette de Brun ; de ce mariage vinrent :
    1. Jean Germain d'Aubuisson, évêque in partibus de Césarée, coadjuteur de l'évêché de Barcelone, qui mourut assassina quelques jours après sa nomination.
    2. Germain d'Aubuisson, qui suivra.
    3. Jean.
    4. Germain, le jeune, qui a fait la branche des d'Aubuisson de Voisins, qui existe aujourd'hui en Languedoc.

  5. Germain d'Aubuisson, chevalier, servait sous le maréchal de Schomberg. Il épousa, en novembre 1641, Madeleine de Siviez, fille de N de Siviez, écuyer, et de Marguerite de Bonal. Il testa le 25 août 1673 ; il laissa les enfants qui suivent :
    1. Géraud d'Aubuisson, qui suit :
    2. Jean Germain, officier au régiment de Normandie, mort des blessures qu'il reçut à l'armée.
    3. Guillemette d'Aubuisson, mariée à François de Vabres, marquis de Castelnau d'Estrètefond, baron des états de la province de Languedoc. Lorsque Philippe V, petit-fils de Louis XIV, passa à Toulouse pour aller prendre possession de la couronne d'Espagne, cette dame eut l'honneur d'ouvrir le bal avec le roi, dans la fête que la ville de Toulouse donna à ce monarque.

  6. Géraud d'Aubuisson, chevalier, épousa, le 22 mars 1679, Marie de Fargues, fille de noble Arnaud de Fargues et de noble Catherine du Cup-de-Ricaud ; il eut de ce mariage :
    1. Arnaud, seigneur de Ramonville-Saint-Aigne, qui épousa demoiselle Marguerite de Coulommiers, de laquelle il n'eut point de postérité. Il fit son testament le 20 mai 1752, par lequel il institue son héritier universel Jean Germain Marie d'Aubuisson, son petit-neveu, dont l'article viendra.
    2. Jean Germain d'Aubuisson, qui suit :
    3. Guillemette, mariée à noble Joseph de Ferrand, écuyer, seigneur de S.-Jean.

  7. Jean Germain d'Aubuisson, chevalier, seigneur de Duffort, mousquetaire de la garde du roi, puis lieutenant au régiment de Boulonnais en 1704 ; épousa, le 12 août 1704, noble demoiselle Germaine Duffort-d'Encuns, fille de noble Gabriel Duffort, chevalier, seigneur d'Encuns et de noble dame Claire de Gardia. Il eut de ce mariage:
    1. Arnaud Germain d'Aubuisson, qui suivra
    2. Pierre d'Aubuisson, chevalier, capitaine au régiment de la Couronne, chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis. Il se trouva à la bataille de Fontenoi, aux sièges de Tournai et de Dendermunde. Ce fut à ce dernier qu'il se distingua, ayant, à la tête de ses grenadiers, enlevé la redoute nommée l'Enfer, gardée par les grenadiers ennemis. Il y fut blessé. Il assista depuis à la bataille de Rocoux, où il fut encore blessé, et si dangereusement, que le roi lui accorda sa retraite avec pension. Il mourut sans postérité en 1783.
    3. Marie, femme de noble Jean-Baptiste d'Hebrail, chevalier, seigneur de Canast.
    4. Claire Marie, mariée à noble Joseph de S.-Aigne, chevalier.
    5. Guillemette, mariée à noble de Baunaur, seigneur du Cordier.
    6. Barthélemie, religieuse ursuline à Toulouse.

  8. Arnaud Germain d'Aubuisson, chevalier, seigneur de Nailhoux et de Ramonville-S.-Aigne, lieutenant au régiment de la Couronne. Il épousa, le 13 octobre 1737, demoiselle Jeanne Germaine de Durand, fille de noble Arnoud de Durand, seigneur de Nougared et de Monestrole. De ce mariage vinrent
    1. Jean Germain Marie d'Aubuisson, qui suit:
    2. Charles, seigneur de Duffort, mort sans postérité.
    3. Pierre, gendarme ordinaire du roi en 1765.
    4. Guillemette Honorée, morte.
    5. Jeanne-Françoise Thècle, morte.
    6. Claire Louise, morte.
    7. Rose.

  9. Jean Germain Marie d'Aubuisson, chevalier, marquis d'Aubuisson, mousquetaire du roi, puis capitaine de cavalerie en 1773, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de Nailhoux et de Ramonville-S.-Aigne, fut chargé de la procuration de madame la marquise de Spinola, pour la représenter aux états du Languedoc, en sa qualité de baronne de Murvielle, en 1783. Ce fut à cette même époque que les preuves de noblesse de la maison d'Aubuisson furent vérifiées, par MM. les commissaires des états du Languedoc. Il émigra en 1791. Il a épousé, le 29 novembre 1779, demoiselle Marie-Thérèse de Rigaud, fille de noble Pierre de Rigaud, chevalier, seigneur du Bousquet, la Garde-Lanta et autres lieux, et de noble dame du Ga et de Monperoux. Il eut de ce mariage :
    1. Pierre Gabriel Germain, né en1784.
    2. Pierre Joseph Henri Germain, mort sans postérité ;
    3. Julien Honoré Germain, dont l'article viendra :
    4. Jeanne Germaine Marie Thérèse, morte en bas âge.
    5. Françoise Mélanie, née en 1790, mariée à M. le chevalier de S.-Sernin.

  10. Julien Honoré Germain d'Aubuisson, chevalier, né le 17 novembre 1786, fut admis dans l'ordre de Malte en 1787. Il a épousé, en septembre 1805, noble demoiselle de Besaucelle. De ce mariage est issu : Louis-Germain-Ranulphe, né au mois d'août 1806.
Les armes : « écartelées de Velasco. Au premier et troisième d'or, à l'aigle de sable, fondant sur un buisson de sinople, au chef de deux croix de gueules ancrées, qui est d'Aubuisson ; au deuxième et quatrième de huit points d'or équipolés à sept de vair, bordure componée de Léon et de Castille, qui est de Velasco. Le tout surmonté d'une couronne ducale, avec la légende de Ricos-Hombres ; deux lions pour supports. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 1
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

20 avril 2008

Cahiers du val de Bargis

En effectuant mes recherches généalogiques dans la Nièvre (sur internet ;-)), je suis tombé sur l'excellent site, les Cahiers du val de Bargis. Vous y trouverez l'histoire des villages Châteauneuf-Val-de-Bargis, Chasnay, Colméry, Nannay, Vielmanay, Menou, Marcy, Saint-Malo, Saint-Verain et Beaumont-la-Ferrière. On y trouve les dépouillements suivants :
  • Baptêmes, mariages et sépultures à Châteauneuf -Val-de-Bargis (1659 à 1792)
  • Baptêmes, mariages et sépultures à Nannay (1668 à 1795)
  • Collection d'actes notariés, Châteauneuf (1296 à 1796)
Etc., Etc.

Ascendants d'Eugin Vannier

L'ascendance qui suit vient en complément de celle d'Anne Gabrielle Vannier publiée il y a quelques temps. Les données m'ont été communiquées par Mme Paule Castan que je remercie infiniment.

Première génération

1. Eugin VANNIER. Eugin a épousé1 Françoise COINTE, fille de Edmé COINTE et Jeanne GAILLARD, le 23 juillet 1726 à Giry, Nièvre, France.
M Giry VANNIER Eugène M COINTE Françoise F 23/07/1726 Vannier Eugin de + Bernard et Henriette Gagnepain et, Cointe Françoise de + Edmé marchand cabaretier, au lieu des bois de Giry et Jeanne Gaillard, présents Claude Vannier frère, Louis et Mathieu Roubeau frère de la mariée, Louis Guillemain son beau père et Jeanne Gaillard sa mère
Deuxième génération

2. Bernard VANNIER est né2 le 6 février 1655 à Giry, Nièvre, France. Il est décédé3 le 22 janvier 1724 à Giry, Nièvre, France. Bernard a épousé Henriette GAGNEPAIN le 2 juillet 1679 à Balleray, Nièvre, France.

3. Henriette GAGNEPAIN est née en 1660 à Balleray, Nièvre, France. Elle est décédée4 le 17 août 1724 à Giry, Nièvre, France.

Troisième génération

4. Pierre VANNIER est né5 le 18 août 1629 à Giry, Nièvre, France. Il est décédé6 le 26 septembre 1679 à Giry, Nièvre, France. Pierre a épousé Charlette BODINOT.

5. Charlette BODINOT est née7 le 1 janvier 1632 à Giry, Nièvre, France. Elle est décédée après 1669.

6. Jehan GAGNEPAIN a épousé Marie GUILLON.

7. Marie GUILLON.

Quatrième génération

8. Annet VANNIER a été baptisé8 le 25 mars 1585 à Giry, Nièvre, France. Il est décédé9 le 20 décembre 1661 à Giry, Nièvre, France. Annet a épousé Gabrielle SURCIN avant 1615.
Fils de Laurent et Philiberte Qnoqnolard (Coquelard) , parrain Guillaume Garyal, marraine madame Anne des Loges Dame de Giry - époux de Gabrielle SURCIN
9. Gabrielle SURCIN est née10 le 17 janvier 1595 à Giry, Nièvre, France. Elle est décédée après 1633.

10. François BODINOT est décédé après 1635. Il a épousé11 Noëlle DEPARIS le 30 septembre 1630 à Giry, Nièvre, France. Maître drapier.

11. Noëlle DEPARIS est née à Châteauneuf-Val-de-Bargis, Nièvre, France.

Cinquième génération

16. Laurent VANNIER est décédé après 1604. Il a épousé12 Philiberte COQUELARD avant 1583.

17. Philiberte COQUELARD est décédée13 le 15 janvier 1627 à Giry, Nièvre, France.

18. Laurent SURCIN est décédé après 1606. Il a épousé Jeanne LOBIER avant 1588.

19. Jeanne LOBIER est décédée après 1606.

Sources :
  1. gennievre, http://portail.gennievre.org/.
  2. Paule CASTAN.
  3. gennievre.
  4. gennievre.
  5. Paule CASTAN.
  6. Paule CASTAN.
  7. Paule CASTAN.
  8. gennievre.
  9. Paule CASTAN.
  10. Paule CASTAN.
  11. Paule CASTAN.
  12. Paule CASTAN.
  13. Paule CASTAN.

19 avril 2008

Les archives du Maine-et-Loire 49 en ligne

Les archives du Maine-et-Loire sont en ligne depuis quelques jours.

Vous y trouverez entre-autres :
  • l'ensemble des actes paroissiaux et d'état civil du département, depuis l'origine (fin du XVe siècle) jusqu'en 1880,
  • les plans du cadastre napoléonien,
  • un ensemble de 9 000 cartes postales illustrant la vie communale et départementale dans la première moitié du XXe siècle.
  • Pour plus de détails, voir l'annonce sur le site des AD.
L'adresse : www.archives49.fr

Pontevès

Pontevès
Source : Annuaire de la noblesse de France 1876 page 177
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36603q

Armes : écartelé, aux 1 et 4 de gueules, au pont à deux arches d'or, maçonné de sable, qui est de Pontevès ; aux 2 et 3 d'or, au loup ravissant d'azur, armé et lampassé de gueules, qui est d'Agoult.

Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation d'HeraldiqueGenWeb.
Tous les auteurs qui ont écrit sur l'histoire de Provence sont d'accord pour constater la grandeur et l'ancienneté de la maison de Pontevès ; mais leurs opinions sur sa généalogie sont très différentes. D'après les uns, toutes les branches de la maison de Pontevès descendent en ligne directe des anciens seigneurs de ce nom ; d'après les autres, la ligne masculine des anciens Pontevès se serait entièrement éteinte, au treizième siècle et leur nom aurait été relevé par un membre de la maison souveraine d'Agoult.

Cette dernière hypothèse, qui nous paraît être la plus vraisemblable, a été partagée par le Père Anselme et par Artefeuil. Quoi qu'il en soit de cette question que de longues recherches pourront seules éclaircir, les vingt branches directes de la maison de Pontevès ont produit un grand nombre d'hommes remarquables, ont donné trois commandeurs et soixante-sept chevaliers de Rhodes et de Malte, ont possédé pendant près de dix siècles des fiefs très importants et ont attaché leur nom d'une manière indissoluble aux pages les plus brillantes de l'histoire de Provence. Les anciens seigneurs de Pontevès (dont le nom primitif était Ponteux, Pontuès et que Nostradamus fait descendre des seigneurs du Pont-Euxin), possédaient de grands biens dans les environs de Barjols et de Brignoles (Var), où ils ont établi leur domination vers 992, à l'époque où Guillaume le Grand chassa les Sarrasins de Provence. C'est du reste à cette époque que remontent la plupart des grandes maisons provençales, telles que les Castellane, les Grimaldi, les Grasse, les Vintimille, etc.

Les plus connus des anciens seigneurs de Pontevès sont : Arbertus de Pontevès et Aldegonde, sa femme, qui vivaient en 980 et firent des donations en 1021 ; Silvestre et Pierre de Pontevès (1035) ; Fulco et Asseline qui firent des donations en 1057 et 1063 ; Pontevès de Pontevès et Isnard de Pontevès, frères, chevaliers croisés en 1096 ; Bertrand de Pontevès, vingtième évêque de Riez (1060) ; Geoffroy Pons, Augier, Bertrand et Aldebert de Pontevès, qui firent des donations à diverses abbayes (1112) ; Fouquet de Pontevès, qui dota Barjols (1120) ; Guillaume, qui suivit le parti de Bérenger, comte de Provence, contre Raimond des Baux (1131) ; Jules de Pontevès, qui fit diverses donations à l'abbaye Saint-Victor de Marseille (1145) ; Adalbert de Pontevès 1180).

Fouquet ou Fulco de Pontevès, marié à Mabile, dame de Callian, Mazaugues, Roussillon, Artignosc, etc., n'eut de cette union qu'une fille, Dulceline de Pontevès, qui, unique héritière des immenses biens de son père, épousa (1225) Isnard d'Agoult, fils de Raimond d'Agoult, baron de Sault et d'Isoarde de Die (voir la généalogie des d'Agoult, par Guy Allard, Pithon-Curt, Pierre Louvet), et transmit son nom et ses armes à son fils aîné Fouquet d'Agoult qui suit :

Fouquet d'Agoult de Pontevès, premier de ce nom, transigea avec ses frères Raimond et Isnard d'Agoult, en 1240, par acte de Bernard Girard, notaire à Rians. Il épousa Mathilde de Rezza, fille de Guillaume de Cotignac, sieur de Carces, Flassans, etc., connétable de Provence sous Raimond Béranger IV, et tuteur de la princesse Béatrix de Provence. Il accompagna, en 1264, Charles Ier d'Anjou à la conquête de Naples et fut un des cent chevaliers choisis pour le fameux duel de ce prince avec le roi d'Aragon en 1282. Il suivit encore ce prince avec son frère Isnard d'Agoult sur les plages de Tunis en 1270. Pierre de Pontevès est également cité pour les secours d'argent qu'il rendit, en 1268, à Charles Ier d'Anjou, pour organiser une armée navale.

Barral Ier de Pontevès, fils de Fouquet, épousa Barrale des Baux, dame de Silans, et il eut Fouquet II, marié avec Marguerite de Porcelets et père de : 1° Fouquet III de Pontevès, tige de la branche aînée, dite des vicomtes de Bargème ; 2° Barral II de Pontevès, auteur de la branche, des seigneurs de Pontevès. Nous parlerons séparément de ces deux branches mères, dont nous ne donnerons qu'un résumé ainsi que des rameaux qu'elles ont formés, nous réservant de publier ultérieurement la filiation complète de cette maison.

1. PONTEVÈS BARGÈME.

La branche de Pontevès-Bargème (ses représentants s'intitulèrent vicomtes dès 1360), a produit entre autres personnages célèbres Fouquet III de Pontevès, surnommé le Grand (tige de la branche), qui était conseiller et chambellan du roi Robert d'Anjou, en 1330, et qui commandait une partie de l'armée provençale dans les Abruzzes en 1329 ; Fouquet IV de Pontevès, grand sénéchal de Provence en 1354, époque où cette charge réunissait les pouvoirs qu'avaient en France le connétable, l'amiral et le chancelier ; Jean II de Pontevès, vicomte de Bargème, grand chambellan de Louis III, roi de Naples, en 1429 ; Jean-Baptiste de Pontevès, lieutenant pour le roi en Provence, capitaine de cinquante hommes d'armes, s'illustra sur les champs de bataille où il accompagna le roi François Ier.

Cette branche a donné en outre à l'Eglise : Elzéar de Pontevès, prince évêque d'Apt (1357-1361) et un aumônier de la reine. Elle a fourni également plusieurs consuls et procureurs de Provence, des gouverneurs, des colonels, un grand nombre d'officiers de marine, un commandeur et une grande quantité de chevaliers de Rhodes et de Malte. Elle a contracté des alliances avec la famille princière de Foix-Candalle et avec les maisons de Cotignac, des Baux, d'Oraison, de Porcelets, de Glandevès, de Monteil-Adhémar, de Castellane, d'Agoult, de Villeneuve. Elle s'est éteinte directement, en 1811, dans la personne de César, marquis de Pontevès, vicomte de Bargème, dont la fille unique, Victorine de Pontevès-Bargème, duchesse de Sabran, a adopté ses cousins au troisième degré Edouard et Léonide de Pontevès-Sabran, des coseigneurs d'Amirat, frères jumeaux, qui ont relevé le titres et noms de Bargème substitués. La branche avait formé les cinq rameaux qui suivent :
  1. Pontevès, coseigneurs d'Amirat. Cette branche, aujourd'hui l'aînée, s'est détachée la dernière de la souche en 1709 par Alexandre de Pontevès, frère puiné de Jean III, vicomte de Bargème. Substituée aux titres et dignités du duc de Sabran, pair de France, par ordonnance royale du 18 juillet 1828, elle a relevé par substitution les nom et titres de Bargème, à la mort de César, marquis de Pontevès, vicomte de Bargème, père de la duchesse de Sabran (arrêt de la cour d'Aix ; 29 juillet 1858).

  2. Pontevès, seigneurs d'Avaye et de la Garde. Ce rameau, détaché de la souche en 1620, s'est éteint au XVIIe siècle.

  3. et

  4. Pontevès, seigneurs de Muy et de Castellar. Formées en 1480 par Louis et Elzéar de Pontevès-Bargème, frères cadets, elles se sont éteintes : l'une, celle de Muy, vers 1570, avec Anne de Pontevès, mariée en 1540 à Jean de Rascas, seigneur de Châteauredon ; l'autre, celle de Castellar, vers 1660, avec François de Pontevès, seigneur de Castellar et de la Bastide d'Esclapon, qui n'eut point d'enfants de Gabrielle d'Oraison-Cadenet, petite-fille de Marthe de Foix-Candalle. Ces deux branches ont donné des officiers de marine et des chevaliers de Malte elles se sont alliées aux Grasse, aux Gérente, etc.

  5. Pontevès Flassans, comtes de Carces, barons de Cotignac. Cette branche formée en 1374 par Fouquet V, frère cadet de Jean II de Pontevès, vicomte de Bargème, et continuée par Durand de Pontevès-Flassans, en conséquence de son adoption, en 1498, par Jean-Baptiste de Pontevès, seigneur de Carces, baron de Cotignac, grand sénéchal de Lorraine et député de la noblesse de Provence en 1486, son cousin germain, mort sans postérité. Cette branche a donné un grand sénéchal de Lorraine (1474) ; trois grands sénéchaux de Provence (1572, 1582, 1610) ; quatre lieutenants du roi ; deux chevaliers de Saint-Michel (1562, 1568) ; un chevalier du Saint-Esprit (1578) ; un premier consul et procureur d'Aix (1590) ; un capitaine de cent hommes d'armes (1537). Le plus célèbre de tous fut Jean Ier de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant général, qui fit ériger la terre de Garces en comté (mai 1571) et fut pendant vingt ans généralissime des armées catholiques en Provence. Son fils Gaspard et son petit-fils Jean II furent comme lui grands sénéchaux et lieutenants généraux. Gaspard fut également gouverneur de Provence intérim en 1592. Les Pontevès-Carces ont contracté des alliances avec les maisons de Forbin, Grasse, Ornano, Crussol, Brancas-Céreste, Vins, des Pretz de Montpezat, Aloigny de Rochefort, Simiane de Gordes, etc. Ils s'éteignirent, en 1670, avec Gabrielle de Pontevès (fille unique de Jean II de Pontevès, troisième comte de Garces), qui épousa en 1608 Guillaume de Simiane, marquis de Gordes, et apporta dans cette maison les immenses biens de son père. Ils passèrent ensuite, par voie d'héritage, dans les familles de Simiane-Moncha, Bouillon, Roban-Soubise, Condé et Orléans.
II. PONTEVÈS-PONTEVÈS.

La branche des Pontevès, seigneurs de Pontevès, formée en 1302 par Barral II de Pontevès, frère cadet de Fouquet III de Pontevès Bargème, compte parmi ses rejetons des lieutenants du roi, des gouverneurs, plusieurs consuls et procureurs du pays, un député de la noblesse de Provence vers François Ier et beaucoup de chevaliers de Malte. Elle s'est alliée aux maisons de Porcellets, Blacas, Agoult, Grimaldi, Simiane, Castellane, Forbin, Villeneuve, Foresta, Galéan, Vintimille. Elle s'éteignit en 1671 avec Marie-Thérèse de Pontevès-Monfroc, mariée en juin 1637 à Henri de Forbin, baron d'Oppède, qui recueillit la succession de cette branche. Elle avait formé treize rameaux, dont voici le résumé.
  1. Pontevès, seigneurs de Saint-Blaise. Formée en 1630 par Gaspard, frère puîné de Jean III, seigneur de Pontevès, elle a subsisté jusqu'en 1780 et a donné un colonel, des chevaliers de Malte, il s'est allié aux familles de Bagnoly, de Raphelis-Broves, d'Aillaud, etc.

  2. Pontevès, seigneurs de Maubousquet. Issu de François de Pontevès (1623), fière cadet de Jean III, seigneur de Pontevès, ce rameau a produit : un brigadier des armées du roi (1791) ; un aumônier des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X une abbesse de Maubuisson ; plusieurs officiers de marine très distingués, un commandeur et un grand nombre de chevaliers de Malte. Alliances : Meyssonnier, Saboulin, Agoult, Ollières, de Ners, Rainvilliers, Pomeret (voir plus loin l'état actuel de ce rameau).

  3. Pontevès, seigneurs de Saint-André et de Beaudun. Ce rameau, qui s'était détaché de la branche en 1650, a donné plusieurs chevaliers de Malte avant de s'éteindre.

  4. Pontevès, marquis de Pontevès-Giens. Boniface, frère puîné de Reforciat de Pontevès, seigneur de Pontevès, a formé en 1532 ce rameau qui a donné un capitaine général, des gouverneurs, des colonels, des capitaines de vaisseau, un major général de la marine en 1783, plusieurs consuls et procureurs de Provence et un grand nombre de chevaliers de Malte. La terre de Giens fut érigée en marquisat, au mois d'octobre 1691 sous la dénomination de Pontevès-Giens, en faveur de François de Pontevès, seigneur de Giens. Sa descendance s'est éteinte en 1848 après s'être alliée aux Castellane, aux Glandevès, aux Micaëlis, aux d'Andréa.

  5. et

  6. Pontevès, seigneurs de Laforêt et d'Amirat. Ce double rameau fut formé en 1530 par Antoine, frère cadet de Reforciat, seigneur de Pontevès. Celui de la Forêt a fini en 1869 avec Georgette de Pontevès, morte à Barjols (Var) celui d'Amirat, fixé aux Antilles depuis 1753, a donné des gouverneurs et des chevaliers de Malte. C'est la troisième branche existante (voyez plus loin).

  7. et

  8. Pontevès, seigneurs de Sillans et de Gévaudan. Antoine, frère puîné de Jean II, seigneur de Pontevès, est l'auteur de ce rameau éteint directement en 1681 en la personne d'Isabeau de Pontevès, mariée le 16 décembre 1641 Hector d'Eiroux, dont les descendants ont ajouté à leur nom celui de Pontevès-Gévaudan. L'adoption de Jean d'Eiroux par son oncle Gaspard de Pontevès, frère d'Isabeau, a été confirmée par lettres patentes du roi, le 8 mai 1648. Alliances Agoult, Castellane, Simiane, Vintimille.

  9. Pontevès, marquis de Buous. Ce rameau, formé en 1415 par Gaspard, frère puîné de Bertrand, seigneur de Pontevès, a donné cinq colonels, deux lieutenants de roi en Provence, un gouverneur de Provence par intérim (1595), un capitaine de cent hommes d'armes, un chevalier de Saint-Michel (1572), plusieurs premiers consuls et procureurs du pays et un grand nombre de chevaliers de Malte. La terre de Buous fut érigée en marquisat (1650) pour Louis de Pontevès, seigneur de Buous, colonel d'un régiment d'infanterie, lieutenant du roi en Provence, premier consul et procureur du pays en 1661. Ce rameau a fini en 1750 après s'être allié aux maisons de Simiane, La Baume-Suze, Isnard, Sade, Castellane, Riquetti de Mirabeau, Panisse, etc.

  10. Pontevès, seigneurs d'Ubraye. Cette lignée dont le chef fut Agoult de Pontevès, frère puîné de Jean Ier, seigneur de Pontevès, s'éteignit directement en 1490 avec Honorade de Pontevès, mariée (1467) à Pierre de Clary, dont les descendants ont ajouté à leur nom celui de Pontevès. Aucune ordonnance royale n'a confirmé cette addition de nom.

  11. , 12 et 13. Pontevès, seigneurs de Cabanes, Lambesc et Château-Renard. Ces trois rameaux détachés vers le milieu du XIVe siècle ont pour auteur commun Blacas de Pontevès, frère puîné de Jean Ier, seigneur de Pontevès, qui transigea en 1350. Ils s'éteignirent au XVe et XVIe siècle, après avoir donné un grand nombre de gouverneurs et de chevaliers de Malte. Alliances : Forcalquier, Grimaldi de Monaco, Porcelets, Castellane, Villeneuve, Simiane, Agoult.
Branche indirecte de Barrel de Pontevès. On ne mentionne ici que pour mémoire cette branche indirecte fixée à Forcalqueiret (Var). Jean de Barrel, coseigneur de Revest, épousa en 1670 (devant Beauzin, notaire à Aix) Anne de Pontevès-d'Amirat. Leur petit-fils, Honoré-Guillaume de Barrel, a ajouté à son nom celui de Pontevès en exécution du testament d'Anne de Pontevès, son aïeule. Nulle ordonnance royale n'a confirmé cette addition de nom.

Grandes alliances de la maison de Pontevès

Thomasse de Pontevès se marie, vers 1500, avec Guillaume de Forcalquier; Barral de Pontevès, en 1360, avec Isabelle de Baux, fille d'Amiel de Baux (des princes d'Orange) et d'Alberone d'Agoult ; Bérenger de Pontevès, seigneur de Lambesc, avec Fanette de Baux, soeur de la précédente, en 1362 ; Jean-Baptiste de Pontevès, vicomte de Bargème, épouse en premières noces, en 1530, Honorée de Foix-Candalle, fille de Jean de Foi, comte de Meille, et arrière-petite-fille de Marguerite de Bourbon. (Par cette illustre grand-mère, elle descendait de saint Louis, roi de France, de Jacques le Conquérant, roi d'Aragon, et de toutes les maisons souveraines de l'Europe ; elle était en outre cousine germaine d'Anne de Foix, mariée à Ladislas, roi de Hongrie, et tante à la mode de Bretagne d'Anne de Hongrie, femme de Ferdinand, empereur d'Allemagne et frète cadet de Charles-Quint.) François de Pontevès Castellar se maria, en 1624, avec Gabrielle d'Oraison Cadenet, petite-fille de Marthe de Foix-Candalle ; et Jeanne de Pontevès Cabanes épousa, en 1505, Lucien Grimaldi, seigneur de Monaco, assassiné en 1525.

La maison de Pontevès n'est plus représentée aujourd'hui que par trois branches : 1° celle de Pontevès Bargème (branche ducale de Sabran), dont nous avons donné la notice plus haut, page 95 ; 2° celle de Pontevès Maubousquet, dont l'état actuel va suivre ; 3° celle de Pontevès-d'Amirat, qui est fixée à la Guadeloupe et dont l'Annuaire de 1865 a donné une notice en l'indiquant, par erreur, comme l'aînée.

PONTEVÈS-MAUBOUSQUET

Alfred, comte de Pontevès Maubousquet, marié en 1839 à Zéphirine de Saint-Perrier, dont : Lucie, mariée en 1860 à Auguste, comte de Brettes-Thurin, membre de l'Assemblée nationale.

Armes : écartelé, aux 1 et 4 de gueules, au pont à deux arches d'or, maçonné de sable, qui est de Pontevès ; aux 2 et 3 d'or, au loup ravissant d'azur, armé et lampassé de gueules, qui est d'Agoult. Devise : SEPARATA JUNGIT. Sobriquet : PRUDENCE. Résidence : Paris

En résumé la maison de Pontevès a donné un capitaine général des Abruzzes ; quatre chevaliers croisés ; trois évêques ; cinq grands sénéchaux de Provence ; cinq lieutenants généraux ; deux chambellans des rois de Naples ; un généralissime des armées catholiques de Provence ; deux gouverneurs par intérim ; un brigadier des armées du Roi ; sept premiers consuls d'Aix et procureurs du Pais ; un aumônier du roi et de la reine ; une abbesse de Maubuisson ; un major général de la marine ; un contre-amiral ; un grand nombre de colonels et officiers de marine ; trois chevaliers de Saint-Michel ; un du Saint-Esprit ; soixante-sept chevaliers de Malte, dont trois commandeurs.

17 avril 2008

Vachères sur le site de Francis Pelotier

Infatigable, Francis Pelotier vient de mettre en ligne sur mon site de relevés systématiques les relevés de Vachères :
  • 1592 - 1724 : Registres notariaux
  • 1671 - 1910 : Registres paroissiaux et état-civil
L'adresse : http://francis.pelotier.free.fr/francis.html

Bravo et merci...

Nouveaux relevés sur Racines Ardéchoises

Le site Racines Ardéchoises vient de publier une nouvelle mise à jour dans laquelle vous pourrez trouver, entre autres, les nouveaux relevés suivants :
  • Concoules BMS 1748-1760
  • Saint Alban en Montagne BMS 1668-1763
  • Laveyrune M 1671 - 1791
  • Alba la romaine BMS 1670 - 1719
  • Chalencon BMS 1668-1725 et 1774-1793
  • M et S de migrants - Relevés AM de Laudun (30)

15 avril 2008

Monumental : Le fonds du Baron du Roure sur Internum Aristhot

Arrêt pour demoiselle Jeanne de Laugier héritière de feu noble Pierre de VerdierMr Bruno Marty, que je remercie, vient de m'informer que l'intégralité du fonds du Baron du Roure conservé à la médiathèque Van Gogh d'Arles est désormais en ligne sur le site de la Bibliothèque Numérique Internum - Aristhot (voir http://data.internum.org/component.php?id=145).

Il s'agit d'un fonds de plusieurs milliers de manuscrits, pièces et chartes du XIII au XVIIIe siècle concernant les familles provençales, documents qui ont servi de base aux publications du Baron du Roure. Tout cela représente plus de 20.000 fichiers, ce qui est absolument monumental.

Pour lire les manuscrits dans de bonnes conditions, je vous recommande de passer en résolution 800x600 d'autant plus que de nombreux documents mettront vos compétences en paléographie à l'épreuve.

Plusieurs mois de lecture en perspective...

13 avril 2008

Castellane

CastellaneSource : Annuaire de la noblesse de France 1886, page 141
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k366131
Armes : de gueules au château d'or, la tour du milieu plus élevée.
Couronne de prince.
Devise : MAY D'HOUNOUR QUE D' HOUNOURS.
Cette belle et puissante race féodale parait, d'après les cartulaires et les historiens, avoir tenu, dès le dixième siècle, le premier rang dans le pays des Saliniens, qui occupaient une partie des Alpes Maritimes voisine de Senez ; leur capitale ayant été détruite au sixième siècle, probablement par les Lombards, les Saliniens échappés au massacre construisirent, non loin des ruines de leur cité, sur le sommet d'une montagne, une ville forte qui reçut le nom de Petra Castellana, d'où vint celui de Castellane.

Les sires de Castellane paraissent être un ramage des comtes d'Arles et de Provence. Les cartulaires permettent de remonter leur filiation de quatre degrés au-dessus de Boniface Ier, duquel part la généalogie : 1° Pons, dit Arbaud, vivant en 971, présumé pète du suivant ; 2° Pierre, surnommé Pulver, vivant en 1019 ; 3° Pons, surnommé Pulverel, vivant en 1029 et qui, dans une charte de l'église d'Apt, en 1053, se dit petit-fils de Pons ; il est nommé avec ses six frères Hugues, évêque de Riez, Ripert, Laugier, Boniface, Arbaud (père de Pierre, Pons et Guigues) et Pierre, dans une charte de 1043 ; 4° Dodon , qui est dit fils de Pons Pulverel, en 1040, et fut très probablement père de Boniface Ier, sire de Castellane ; Dodon, Raymond et Hugues.

Cet antique lignage a produit plus de cent chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, deux archevêques d'Arles, nombre d'évêques, sept officiers généraux, un maréchal de France, des ambassadeurs. De 1754 à 1785, plusieurs de ses membres furent admis aux honneurs de la cour, et la branche de Novejean fut élevée à la pairie héréditaire en 1815.

Nous donnons ici la filiation de la branche de Norante, aujourd'hui l'aînée :
  1. Boniface Ier, sire de Castellane, vivant en 1089 et1122.

  2. Laugier, sire de Castellane, vers 1130.

  3. Boniface II, 1146.

  4. Boniface III, baron de Castellane, sire de Salernes, vivant en 1189.

  5. Roux, sire de Castellane, 1205 et 1214.

  6. Boniface IV, sire de Castellane et de Salernes, 1226. D'Agnès, dame de Riez, il eut :
    1. Boniface, qui suit ;
    2. Boniface, dit Galbert, auteur des seigneurs de la Verdière, dont sont issus les seigneurs d'Esparron et de Novejean.

  7. Boniface V, site de Castellane et de Riez, eut d'Alix des Baux :
    1. Boniface VI, appelé le prince de Castellane, mort sans hoirs ;
    2. Hugues, qui suit.

  8. Hugues de Castellane, dit des Baux, 1307.

  9. Boniface VII, seigneur d'Allemagne, 1350.

  10. Jacques, seigneur d'Allemagne.

  11. Boniface VIII, seigneur d'Allemagne, marié à Marguerite de Simiane-Châteauneuf.

  12. Florens, baron d'Allemagne, eut de Fleurie de Blacas :
    1. Boniface IX, dont la descendance est éteinte ;
    2. Esparron, auteur des seigneurs de Mazaugues et d'Andon, éteints ;
    3. Jean, auteur des seigneurs de Norante et de Chaudon, qui suit.

  13. Jean, seigneur de Chaudon, 1435.

  14. Florens, seigneur de Chaudon et de Norante, 1490.

  15. Vincent, seigneur desdits lieux, marié en 1500 à Madeleine de Villeneuve-Tourrettes.

  16. Maxime, seigneur desdits lieux, marié à Honorée de Lascaris Vintimille Tende.

  17. Claude, seigneur de Norante, etc., marié en 1545 à Anne de Guigonis, dont :
    1. Honoré, qui suit ;
    2. Scipion, auteur des seigneurs de Majastre ;
    3. Claude, auteur d'une branche éteinte.

  18. Honoré, marié en 1580 à Françoise de Giraud.

  19. Jean, seigneur de Norante et de Chaudon, marié en 1610 à Hélène de Rame.

  20. Horace, baron de Chaudon et de Norante, etc., épousa, par contrat du 7 septembre 1644, Anne de Bionneau d'Eyragues, dont :
    1. Jean-François de Castellane, marquis de Norante, marié à Madeleine de Gruel de Villebois, dont un fils, J. B. de Castellane, capitaine des vaisseaux du Roi, gentilhomme du duc d'Orléans, chevalier de Saint-Louis, qui, de son alliance avec Marie-Anne de Rouillé, ne laissa qu'une fille, mariée en 1741 à J. B. de Castellane, marquis de Saint-Jeure, son cousin ;
    2. François Boniface, qui suit.

  21. François Boniface, comte de Castellane Norante, maréchal des camps et armées du Roi, s'établit en Poitou, où il épousa Marie-Thérèse de Rechignevoisin de Guron (fille de Louis-Archambaud de Rechignevoisin, seigneur de Guron, et de Marie-Anne de Frottier), qui lui apporta en dot la terre de Guron, vendue quelques années après aux Rechignevoisin. L'aîné de leurs enfants suit.

  22. Philippe François Louis Alexandre, marquis de Castellane Norante, fit partage avec ses frères et soeurs de leurs biens paternels et maternels, le 12 janvier 1731. Il épousa : 1° Anne Charlotte Julie de Cleux (des marquis de Gages), moite sans hoirs ; 2° Anne Roseline de Raity de Villeneuve-Trans, dont le suivant.

  23. Michel Ange Boniface Marie, marquis de Castellane Norante, mestre de camp de cavalerie, épousa Marie Renée Louise Jacqueline de Johanne de la Carre de Saumery, par contrat du 28 janvier 1782, auquel signèrent LL. MM. le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, et dans lequel il est qualifié « très haut et très puissant seigneur Mgr Michel Ange Boniface Marie, marquis de Castellane Norante, seigneur de la Baronnière, d'Avançon et autres lieux, sous-lieutenant des gendarmes écossais et lieutenant-colonel de cavalerie, fils de défunts très haut et très puissant seigneur Mgr Louis-François Alexandre, rnarquis de Castellane, mestre de camp de cavalerie, et de très haute et très puissante dame madame Marie Anne Roseline de Baity Villeneuve de Trans ». De cette alliance naquirent :
    1. Boniface, qui suit ;
    2. Louise, mariée au comte Frédéric de Pourtalès.

  24. Boniface Ernest Félix, marquis de Castellane Norante, garde du corps de Louis XVII, lieutenant-colonel de cavalerie, aide de camp du général comte de Castellane (depuis maréchal de France) dans la campagne d'Espagne, marié à Euphrosine Julie Henriette Martin de Gray, dont le suivant.

  25. Esprit Boniface Lionel, marquis de Castellane Norante, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, marié à Elisabeth Phélise Jacquier de Terrebasse, fille de l'éminent historien du Dauphiné, député de l'Isère. De cette alliance il a :
    1. Boniface Adhémar, né en février 1864.
    2. Boniface Florens, né en avril 1865.
    3. Louise-Marie Marthe, née en juillet 1866.
    4. Boniface Roger, né en mai 1870.
    5. Marie Renée, née en 1873.
    6. Boniface Raymond, né en 1882.

Alerte croisée et collections Geneanet

Ce matin, j'ai découvert une nouvelle fonctionnalité Geneanet (en partenariat avec Gallica) à propos de laquelle il n'y a pas eu énormément de publicité et que je trouve absolument géniale. Il s'agit de l'introduction des collections Geneanet dans l'alerte croisée.

Exemple : Pour le patronyme Joanné à Paris, l'alerte croisée m'a trouvé les deux références dans les collections Geneanet.


En cliquant sur la deuxième, j'ai la possibilité d'accéder aux informations contenues dans l'ouvrage "Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon"



Et là, j'accède directement aux pages de cet ouvrage contenant le patronyme Joanné avec une interface utilisateur comparable à celle de Google Books et des temps de réponse excellents.



Bravo à Geneanet et Gallica, ça fait plaisir de voir des sites français proposer des services de cette qualité...

12 avril 2008

Notice sur la famille Périer

La famille Périer, qui a donné de nos jours un ministre célèbre, deux pairs de France et un président de la République Française, est originaire du hameau de Périer, en Dauphiné.

Au siècle dernier elle a acquis dans le commerce une fortune considérable, et son chef, Claude Périer, acheta en 1778, pour entrer dans la noblesse, une charge de conseiller secrétaire du Roi en la chambre des comptes du Dauphiné ; il fut nommé à cette charge par lettres patentes du 31 décembre 1778 et reçu le 21 janvier 1779. La Révolution française l’en déposséda comme tant d’autres, en 1790, sans qu’il ait pu obtenir les lettres d’honneur qui devaient lui donner, pour lui et ses enfants, la noblesse héréditaire. On peut donc considérer que c’est un cas de force majeure qui empêché Claude Périer de remplir les vingt années d’exercice nécessaire, et que, bien qu’il n’ait pas fait usage d’armoiries ni fait aussi preuve de noblesse aux assemblées de 1789, en demandant à voter dans les rangs des nobles comme propriétaire de la seigneurie de Vizille, achetée par lui en 1780, Claude Périer n’en avait pas moins acquis le premier degré de la noblesse comme tous les autres secrétaires du Roi. Ce fait ne saurait être controuvé par l’objection que ses descendants n’ont pas réclamé ensuite sous la Restauration le bénéfice de cette dépossession pour se faire maintenir dans leur noblesse, comme d’autres familles qui se trouvaient dans le même cas.

La filiation de cette famille s’établit depuis Jacques Périer, bourgeois du Périer, fils de Claude et petit-fils de Pierre, qui mourut en 1758, et avait épousé, le 14 octobre 1692, Antoinette Barthélemy, dont il eut treize enfants, entre autres :
  1. Jean Périer, notaire royal à Gresse, puis au Périer, né 23 septembre 1699, marié à Mlle Luyas, dont François et Jean-Louis, qui suivent ; puis à Madeleine Vivian, dont Madeleine, mariée, 27 février 1764, à François Tivolier.
    1. François Périer, dit Périer-Lagrange, conseiller du Roi, garde scel de la juridiction des Gabelles de Grenoble par la résignation de son cousin germain Claude, né 20 mars 1729, marié à Louise Marie Lagier, dont aa. Louis-François, + 22 janvier 1807 ; bb. François-Daniel, marié à Mlle Beyle ; cc. Louise Emilie, mariée à Savoie ; dd. Jeanne, mariée à M. Tivolier ;
    2. Jean-Louis.
  2. Jacques qui suit ;
  3. Jean-Antoine, établi à Grenoble.
Jacques Périer se fixa à Grenoble, et épousa, le 24 août 1741, Marie Elisabeth Dupuy, dont :
  1. Claude, qui suit ;
  2. Jean, mort jeune ;
  3. Antoine, dit Périer du Merlet, avocat an parlement de Grenoble, né 16 mai 1744, + sans postérité ;
  4. Jacques Paul Augustin, né 26 mai. 1746, + 1793, marié en 1777 à Marie-Charlotte Carier, dont une fille, tuée avec sa mère en 1793 ;
  5. Hélène Elisabeth, née 20 mai 1745, + 26 mai 1818, mariée, 26 septembre 1764, à Esprit Alexandre Gueymar ;
  6. Marie Elisabeth, née 4 juin 1748, mariée, 22 octobre 1765, à Pierre Jordan ;
  7. Rose-Euphrosine, née 4 juin 1748, mariée, 1er octobre 1785, à Pierre-François Duchesne.
Claude Périer, conseiller du Roi, Garde scel de la juridiction des Gabelles de Grenoble, charge qu’il résigna en 1778 en faveur de son cousin François Périer, acheta une charge de conseiller secrétaire du Roi en la chambre des comptes de Dauphiné et fut nommé par lettres patentes du 31 décembre 1778 et reçu en charge le 21 janvier 1779. Il acquit, par acte devant Me Bronod, notaire à Paris, le 5 juin 1780, moyennant 1.024.000 livres, de Gabriel Louis de Neufville, duc de Villeroy, la terre et seigneurie de Vizille, où il offrit en 1789 asile aux réunions des assemblées provinciales du Dauphiné. Né à Grenoble le 28 mai 1742, + à Paris, le 6 février 1801, il fut député de l’Isère (26 décembre 1799) et avait épousé, le 28 avril 1767, Marie-Charlotte Pascal, née aussi à Grenoble, le 6 décembre 1749, + à Grenoble le 31 juillet 1831, dont il eut neuf fils et trois filles :
  1. Jacques Prosper Périer, né le 3 novembre 1768, + en bas âge.

  2. Augustin Charles Périer, député de l’Isère, pair de France (16 mai 1832), né à Grenoble, le 12 mai 1773, + au chateau de Frémigny, commune de Bouray (Seine et Oise), le 2 décembre 1833 ; marié, en mai 1798, à Louise Henriette (dite Eglantine) de Berckheim, née à Iebsheim (Haut-Rhin), le 16 novembre 1772, + à Paris, le 30 novembre 1863, ayant survécu à tous ses enfants :
    1. Adolphe Joseph Scipion, conseiller référendaire à la Cour des comptes, né à Grenoble, le 25 décembre 1802, + à Vanves, le 4 avril 1862, des suites d’une cruelle affection cérébrale qui avait déterminé son internement ; il avait épousé, le 9 janvier 1828, Nathalie Renée Emilie Mottier (et non Dumottier) de la Fayette, née le 22 mai 1803, + à Paris, 16 mai 1878, dont :
      1. N..., né en 1833, + en 1834 ;
      2. Marie-Henriette Octavie, née le 26 novembre 1828, + 8 mars 1876, mariée à Paris, le 16 mars 1847, à Sigismond Louis Joseph Marie Pourcet de Sahune ;
      3. Emilie Augustine Amélie, née le 26 février 1830, + à Paris, 4 mai 1878, dame de Saint-Thomas de Villeneuve ;
    2. Eugène Fortunat Paul, premier secrétaire d’ambassade, né à Grenoble, le 11 juin 1809, + à Paris, le 12 juin 1849, sans alliance ;
    3. Camille Octavie Joséphine Fanny, née à Schoppenwihr (Haut-Rhin), le 9 août 1800, + à Grenoble, le 10 octobre 1826, mariée, le 13 juillet 1823, à François-Charles-Marie de Rémusat, qui épousa en secondes noces Pauline de Lasteyrie ;
    4. Alexandrine Octavie Camille, née à Grenoble, le 23 juillet 1801, + à Grenoble, le 15 septembre 1824 ;
    5. Marie-Amélie, née à Grenoble, le 2 février 1806, + à Grenoble, le 30 novembre 1827, sans alliance.

  3. Alexandre Jacques Pierre Périer, député du Loiret, né à Grenoble, le 25 décembre 1774, + à Montargis, le 14 décembre 1846, marié à Thérèse Alexandrine Pascal, née à Grenoble, + à Montargis, le 4 octobre 1855, dont deux fils et une fille :
    1. Charles César, né à Voiron (Isère) en 1805, + à Montargis, le 6 juillet 1817 ;
    2. César, né à Voiron, + à Paris, en 1862, sans alliance ;
    3. Augustine Bonne Clotilde, née à Voiron, le 20 août 1806, + Montargis, le 27 décembre 1832 ; mariée à Jacques César, comte Randon, maréchal de France, + à Genève, le 14 janvier 1871 (il se remaria, le 3 octobre 1849, à Constance Hedwige Zénaïde Suin), dont une fille, mariée au Général de Salignac-Fénelon.

  4. Antoine Scipion Périer, né à Grenoble, le 14 juin 1776, + à Paris, le 2 avril 1821, marié à Louise Sophie de Dietrich, + à Paris du choléra, le 11 avril 1832, dont deux fils et une fille :
    1. Alfred Scipion, né à Paris, en 1807, + à Paris, 22 mai 1866, marié, en 1845, à Charlotte Françoise Cécile Blancard, née le 10 juin 1824 ;
    2. Édouard Casimir Joseph, maître des requêtes au Conseil d’Etat, né à Paris en 1812, + à Paris le 17 mars 1865, marié, en 1848, à Mathilde de Brockwell, veuve de M. Muel, dont un fils et une fille :
      1. Georges Scipion, né en 1853, + en 1872, d’un accident de chasse.
      2. Hélène Louise Mathilde, née en 1852, adoptée par son oncle Vitet, qui suit et mariée à son cousin, Jean Casimir Périer, ancien président de la République française ;
    3. Cécile, née en 1814, + à Paris, le 12 février 1858, mariée, en mars 1832, à Ludovic Vitet, député, membre de l’Académie française, + 5 juin 1873, qui adopta sa nièce Hélène ci-dessus.

  5. Casimir Pierre PérierCasimir Pierre Périer, banquier, député, président de la Chambre les députés, ministre de l’intérieur, et président de conseil des ministres, né à Grenoble le 11 octobre 1777, + à Paris (du choléra) le 16 mai 1832, marié, le 13 octobre 1805, à Marie Cécile Pauline Laurence Ponthus-Loyer, née à Lyon en 1788, + Paris, le 18 janvier 1861, dont deux fils, qui ont été autorisés, par décret du 24 mars 1874, à prendre le nom patronymique Casimir-Perier.
    1. Auguste Casimir Victor Laurent Casimir-Perier, ministre plénipotentiaire, député, ministre de l’intérieur, membre de l’institut, né à Paris le 20 août 1811, + à Paris le 6 juillet 1876, marié : 1° à Genève, avril 1834, à Adèle Paturle, + le 19 juin 1835, sans postérité ; 2° le 24 juillet 1841, à Camille Fontenilliat, née en 1821, dont deux fils et une fille :
      1. Jean Casimir-PerierJean Paul Pierre Casimir-Perier, député, ministre et président du conseil, président de la Chambre des députés, président de la République française du 27 juin 1894 au 14 janvier 1895, né à Paris le 8 novembre 1847, marié, à Paris, le 17 avril 1873, à Hélène Louise Mathilde Périer-Vitet, dont : aa. Claude, né au château de Pont sur Seine (Aube), le 17 septembre 1880 ; bb. Germaine, née à Pont sur Seine le 24 septembre 1881 ;
      2. Pierre Armand Hippolyte Casimir-Perier, capitaine d’artillerie, né à Pont sur Seine le 22 juin 1852, + à Lima (Pérou) le 23juillet 1884 ;
      3. Henriette Jeanne Marie Thérèse, née à Paris le 16 juillet 1844, mariée à Paris, le 6 mars 1866, à Louis-Philippe Charles-Antoine, comte de Ségur, ancien député ;
    2. Casimir Charles Fortunat Paul Casimir-Périer, députe, puis sénateur de la Seine-Inférieure, né à Paris le 18 décembre 1812, marié à sa cousine Camille Périer, dont trois enfants :
      1. Casimir, + en bas âge ;
      2. N... + en bas âge ;
      3. Marie Marthe, née à Paris en 1845, + Paris le 11 janvier 1872, mariée à Edouard de Traz.

  6. Camille Joseph Périer, préfet, député, pair de France (3 octobre 1837), né à Grenoble le 15 août 1781, + à Paris le 14 septembre 1844, sans laisser postérité ; il épousa 1° à Paris, en 1809, Camille Anne Pélagie Honorine Lecoulteux, née en 1791, + Paris le 21 juillet 1829 ; 2° à Paris, le 26 novembre 1830, Marie Marguerite Amélie Pourcet de Sahune, née à Strasbourg le 7 mai 1808, et remariée à Anatole de Vivès, général d’artillerie, + le 4 mai 1888.

  7. Alphonse Périer, maire d’Eybens, député de l’Isère (1834-46), né à Grenoble le 28 octobre 1782, + à Grenoble le 11 janvier 1866, marié à Grenoble, 4 novembre 1806, à Bonne Marie-Antoinette de Tournadre ; née à Sisteron le 14 mars 1786, + à Grenoble le 26 mars 1869, dont un fils et deux filles :
    1. Charles Amable Théodore, né à Grenoble le 4 octobre 1807, à Grenoble en bas âge ;
    2. Marie-Augustine Elisabeth, née à Grenoble le 1er mars 1810, + Grenoble le 19 février 1894, mariée à Grenoble, le 22 août 1831, à Henri François Giroud, + à Eybens le 31 août 1879 ;
    3. Hélène Joséphine Mathilde, née à Grenoble le 30 juillet 1812, + au château de Thauvenay (Cher), 17 novembre 1895, mariée, 10 octobre 1831, à François-Henri Ernest, baron de Chabaud-la-Tour, général de division, ministre et sénateur, à Paris 10 juin 1885.

  8. Amédée Auguste Périer, né à Grenoble le 14 mars 1785, + à Paris le 2 mai 1851 ; il adopta Mathilde Périer, mariée : 1° en 1842, à Henri Camille Coste de Champéron, colonel, + ; 2° à Henri de la Coux de Marivault, ancien capitaine de vaisseau, et veuf, en 1869, de Marie de Belvèze.

  9. André Jean-Joseph Périer, banquier, régent de la Banque de France, député de la Marne, né à Grenoble le 27 novembre 1786, + Paris le 18 décembre 1868, marié à Marie Aglaé du Clavel de Kergoman, née en 1792, + à Epinay-sur-Seine le 10 juin 1848, dont deux fils et cinq filles :
    1. Edmond, né à Paris en1811, + à Paris le 2 juin 1876, marié à Fanny de Vignevielle, née à Paris en 1811, + à Paris, 12 décembre 1890, dont :
      1. Georges Marie Scipion, né à Neuilly-sur-Seine en août 1845, + à Paris le 3 juillet 1887, marié à Anne Gabrielle Julie Bocher (remariée à Paris, le 8 septembre 1888, à Maurice de Mieulle), dont deux filles : aa. Jeanne-Marie, mariée, le 26 juillet 1892, à Dieudonné Gaston, comte de Vernou-Bonneuil ; bb. Anne-Marie Joséphine ;
      2. Ferdinand Marie Amédée, né à Paris, 21 novembre 1847, marié à Berthe Lécuyer, dont deux fils et une fille : aa. Edmond Joseph ; bb. René ; cc. Marie-Thérèse ;
    2. Arthur Périer, né à Paris, en 1826, qui a plusieurs enfants adoptifs ;
    3. Marie-Augustine Mathilde, née à Paris en 1815, + Paris le 2 mars 1877, brûlée par accident, mariée : 1° en 1835, à Alexandre Ferdinand Pierre Louis, comte de Le Roi de Ville, dont un fils ; 2° à Alfred Lannes de Montebello, comte de l’Empire, député du Gers, + 28 juin 1861 ;
    4. Laure, morte en bas âge ;
    5. Camille, mariée à son cousin Casimir Charles Paul Casimir-Périer ;
    6. Marie Pauline Octavie, née à Paris le 8 janvier 1824, mariée à Paris, en 1843, à Charles, baron Le Lasseur, veuve 8 décembre 1884 ;
    7. Augustine Joséphine Laure Gabrielle, née à Paris, en 1827, + à Paris, 8 janvier 1877, mariée en 1846 à Jules Laurent Dollé, + à Ly-Fontaine, 29 avril 1895.

  10. Elisabeth Joséphine Périer, née 9 avril 1770, + à Grenoble le 23 septembre 1850, mariée, le 22 janvier 1788, à Jacques Fortunat Savoye de Rollin, baron de l’Empire, préfet et député de l’Isère, + à Paris 31 juillet 1823.

  11. Euphrosine-Marine Périer, née à Grenoble le 13 novembre 1771, + en bas âge ;

  12. Adélaïde Hélène (dite Marine) Périer, née à Grenoble le 10 mars 1779, + à Grenoble le 5 août 1851, mariée à Grenoble, le 31 juillet 1791, à Casimir Teisseire, député de l’Isère, + à Grenoble le 17 septembre 1842.
Source :
Annuaire de la noblesse de France 1896
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36623b/f527.item
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