11 mai 2008

Gaigneau de Château-Morand

GAIGNEAU DE CHATEAU-MORAND, maison originaire de Bourgogne.
  1. Claude GAIGNEAU, seigneur de Château-Morand, gendarme de la compagnie qui auparavant existait sous le titre de compagnie du duc d’Orléans, fut anobli, en 1676, par lettres-patentes de Louis XIV, qui mentionnent honorablement, lui et ses trois fils, pour les belles actions faites par eux en différents sièges et batailles ; il eut donc trois fils :
    1. Jean Gaigneau de Château-Morand, mort au service.
    2. Claude Gaigneau Duplessis.
    3. Pierre Gaigneau, qui suivra ;

  2. Pierre GAIGNEAU DE CHATEAU-MORAND, écuyer, sieur de Champrenault, capitaine au régiment de la Marine ; pourvu, le 28 mars 1672, de la charge de conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts du duché d’Orléans, se fixa, en 1679, à Orléans, et épousa, le 6 novembre de la même année, demoiselle Marie Vaillant de Champvallius, fille d’Antoine Vaillant, écuyer, S. de Champvallius, et de demoiselle Elisabeth Le Grand ; il a eu pour fils :
    1. Alexandre, qui suit :
    2. Elisabeth-Marguerite Gaigneau de Château-Morand, qui épousa, en 1711, François de Paule Déhère, chevalier, seigneur de Villermain de l’Hespère et du Coudrai, onzième degré de la famille Déhère ; ancienne noblesse de la Flandre autrichienne.

  3. Alexandre DU GAIGNEAU DE CHATEAU-MORAND, écuyer, sieur de Champvallius, conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts du duché d’Orléans en 1707 ; a épousé, le 18 août 1709, demoiselle Madeleine Simonot, fille de Denis Simonot, écuyer, sieur de Choiseau, et de dame Madeleine Vaillant ; il eut pour fils :

  4. Alexandre-Pierre DU GAIGNEAU DE CHATEAU-MORAND, chevalier, sieur de Champvallius, pourvu, le 10 juillet 1771, de la charge de maître particulier des eaux et forêts ; épousa, le 13 octobre 1739 ; demoiselle Marie-Anne Colas Danjouan, fille de Charles Colas, écuyer, sieur Danjouan, conseiller, juge, magistrat au bailliage et siège présidial d’Orléans, et de dame Claude Rousseau ; il eut pour fils :
    1. Alexandre Charles, dont l’article viendra :
    2. Alexandre-François-Marie du Gaigneau, chevalier, lieutenant en second à l’école de Mézières en 1771, lieutenant du génie en 1774 ; capitaine du génie en septembre 1785 ; chef de bataillon, sous-directeur des fortifications, en 1793 ; fait prisonnier en avril 1793 ; échangé en 1795 ; retraité avec pension le 22 juin 1796, et existant en 1814.

  5. Alexandre-Charles du GAIGNEAU DE CHATEAU-MORAND, ci-dessus nommé, sieur de Champvallius, conseiller du roi, pourvu, le 10 août 1775, de la charge de maître particulier des eaux et forêts, existant en 1814 ; il avait été nommé, en janvier 1792, conservateur dans la même partie à la résidence d’Orléans ; mais cette nomination n’eut point d’effet, par suite de la rvolution de France, qui supprima cette place et les autres ; il a épousé, le 18 avril 1784, Marie-Félicité Tassin, de Villepiou-Damoiselle, fille de Prosper-Guillaume Tassin, écuyer, seigneur de Villepiou, intendant des finances de monseigneur le duc d’Orléans, conseiller-du roi et son procureur au bailliage, siège présidial et châtelet d’Orléans, et de dame Suzanne-André Leclerc de Douy-Damoiselle ; il en eut un fils, qui suit :

  6. Alexandre-Désiré du GAIGNEAU, chevalier, sieur de Champvallius, substitut du procureur du roi au tribunal de première instance d’Orléans ; il a épousé, le 2 décembre 1810, demoiselle Marie-Madeleine-Pauline de Saint-Mesmin, fille de feu M. Léon de Saint-Mesmin, garde du corps du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Marie-Jeanne de Loynes de Milbert.
Armes : « Porte de gueule et d’azur à la face d’hermine, brochant sur le tout, timbre d’écuyer d’argent grillé d’or, bourlet et lambrequins d’hermine de gueule et d’azur ; pour devise : Quo fata. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 43
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

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