26 mai 2008

La famille de Montmorency-Morres. 8ème et dernière partie

Branche des Baronnets d’UPPERWOOD.
  1. SIR WILLIAM-EVANS MORRES, seigneur de Kilcreen, deuxième fils de François, seigneur de Castle-Morres, dont-il est question page 91, créé baronnet, le 24 avril 1758. Il devint membre du parlement d’Irlande pour la ville de Kilkenny, et le bourg de Newtown en Downshire. Il épousa : 1.° Marguerite, fille et héritière de Josiah Haydocke, écuyer, morte le 22 août 1753 ; et en secondes noces, Marie-Julienne, morte en 1812, fille aînée, et avec sa sœur, madame la baronne Crofton de Moate, cohéritière de Guillaume Ryves, écuyer, seigneur de Uppercourt. Sir William Morres a laissé de sa première femme:

    1. Sir Haydocke, qui suit :

      Et du second mariage :

    2. Sir William, qui succéda à son frère.

    II. Sir Haydocke MORRES, baronnet, seigneur de Kilcreen, membre du parlement d’Irlande, mort en décembre 1776, épousa N, fille de Ralph Gore, de Gores Bridge, écuyer, seigneur de Barrowmouut. Cette dame s’est remariée, après la mort de sir Haydocke, avec Guillaume Gore, écuyer, son cousin. Sir Haydocke Morres a laissé un fils naturel nommé Reymond.

    III. Sir William-Ryves MORRES, baronnet, seigneur de Kilcreen, d’Upperwood, de Freshford, etc., né le novembre 1765, n’est pas encore marié.
Branche des Lords DE FRANKFORT.
  1. REYMOND MORRES, écuyer, seigneur de Frankfort, troisième fils de François de Castle-Morres, dont il est question page 91 ; fut représentant au parlement d’Irlande pour la ville de Dublin, et mourut Bruxelles en 1784. Il avait épousé, en 1740, Elisabeth, fille et héritière de François Lodge, de Dublin, écuyer, dont il eut :
    1. Lodge-Evans, son successeur, dont l’article viendra :
    2. Reymond, qui épousa Marie-Eyre d’Alton, fille unique d’Edouard d’Alton, de Deerpark, écuyer, et de Marie, sœur de milord Lyre, de Eyrecourt ; de ce mariage vinrent : 1.° Reymond-Hervé de Montmorency-Morres, colonel de dragons au service de S. M. le roi de la Grande-Bretagne, ci-devant membre du parlement d’Irlande. Il avait épousé dame Laetitia, fille de Narcissus-Charles Proby, de Boughton (de la famille des comtes de Carysfort), descendu, du côté de Catherine-Elisabeth Howard, sa grand-mère, de Thomas Howard, comte de Berkshire, frère de Theophilus, comte de Suffolk, petit-fils de Thomas IV, duc de Norfolk, dont il eut Hervé François, né le 20 juillet 1802 ; Laetitia-Emma, née le 29 août 1804 ; Frédérica-Henriette, née le 18 octobre 1806 ; Reymond Hervé, né le 26 avril 1808 ; Guillaume-Ryves, né à Saint-Germain-en-Laye, en 1813. 2.° Edouard d’Alton Morres, né le 3 février 1780, officier de la marine anglaise. 3.° Lodge-François-Hervé, lieutenant d’infanterie au service du roi d’Angleterre, né en 1783, mort en 1806. 4.° N., femme du capitaine Molesworth, morte en 1813.
    3. Eléonore Morres, épouse de Robert Browne, écuyer, seigneur de Browne-Hill, dont il eut Guillaume Browne, de Browne-Hill, écuyer, lequel épousa : 1.° En 1794, lady Charlotte de Burgh, fille de Joseph, comte de Mayo, et d’Elisabeth, sœur de Jean, comte de Clanwilliam, fille de sir Richard Meade de Clanwilliam, baronnet, et de Catherine Prettie de Kilboy, devenue, après sa mort, lady Cavendish.
    4. Françoise, femme d’Andrew Prior de Rathdowny, écuyer.
    5. Elisabeth Morres, femme d’Ephraïm Hutchinson, de Dublin, écuyer.

    II. Lodge-Evans MORRES, lord Frankfort, baron de Galmoye, né en janvier 1747, créé pair d’Irlande le 30 juillet 1800. Sa seigneurie s’est distinguée dans le gouvernement de ce pays, comme membre du parlement, conseiller privé du roi, et secrétaire d’état. Il avait épousé ; en 1771, Marie, fille unique de Joseph Fade, écuyer, morte sans enfants en 1787 ; et, en secondes noces, Catherine, fille de George Whyte, de Castle-Bellingham, écuyer, dont il a :
    1. Lodge-Reymond, né le 28 décembre 1806.
    2. Catherine-Pénélope, née le 24 novembre 1803.
    3. Marie-Elisabeth, née le 14 septembre 1805.
Armes : « D’or, à la croix de gueules, et cantonnée de quatre alérions d’azur, pour ancien Montmorency. Les Morres de Knockagh portent d’or, à la fasce danchée, et, en pointe, un lion rampant de sable. »

Cimier : « Un lion issant d’herminois. »

Supports : « Milord de Montmorres fit porter ses armes par deux anges, milord de Frankfort par deux griffons, et les anciens barons de Montemarisco (présentement M. l’adjudant-général de Montmorency-Morres,) par un aigle et par un lion, l’un et l’autre empoignant un étendard blanc, orné d’une croix rouge, avec les effigies de Jésus-Christ à la croix. Quelquefois, au lieu du crucifix, on porte sur l’un des étendards le portrait de la Vierge Marie. Milord de Cahir, à cause des Morres, porte en son écusson écartelé d’argent, au crucifix comme ci- dessus, et un aigle d’azur. »

Devise : « Si Deus nobiscum, quis contra nos. »

Déjà, en 1172, c’était la devise d’Hervé de Montmorency, connétable d’Irlande, comme le témoigne le célèbre écrivain contemporain Giraldus Cambrensis ; et la même a continué d’être celle de sa maison jusqu’à présent.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 70
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

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