31 juillet 2008

AD 25 Mise en ligne des tables décennales numérisées du Doubs

Le site des Archives Départementales du Doubs a commencé à mettre en ligne les tables décennales numérisées des communes du département. Les communes mises en ligne sont, pour le moment et par ordre alphabétique, celles de Abbans-Dessous à Beutal.

L'adresse : http://archives.doubs.fr

Information transmise par Stéphane Couton que je remercie au passage...

29 juillet 2008

Quelques photos des Alpes

Quelques photos prises en juillet par des amis (Éric et Sylvie) de cette magnifique région. Comme en plus, elles sont très belles, j'ai eu envie de les montrer ici...

Le col d'Allos

Colmars les Alpes

Colmars les Alpes

Lacs à Remollon

Les clues de Barles

Mulets à Selonnet

La vallée de l'Ubaye

28 juillet 2008

La maison de Graimberg en Picardie

GraimbergGRAIMBERG, famille ancienne, établie depuis le seizième siècle dans la Picardie, où elle a formé les branches des vicomtes de Nogentelle, des seigneurs de Belleau, des seigneurs de Gaulne et de Torci, relatées dans le nobiliaire de Picardie, édition de 1699 : elle est originaire du cercle de Bourgogne, où ont subsisté jusqu’à nos jours plusieurs maisons de ce nom, dont celle de Gransberg a conformité d’armoiries avec elle, ainsi qu’on le voit dans le grand armorial allemand de Weigl, tome 2, page 37.

La maison de Graimberg s’est alliée à celles de Rouci, Sugni, Niceron, Vassan Boursonne, Hettanconrt, Dublaisel, Faure, Mornai, etc., et a occupé dans le militaire des emplois importants. Jean, vicomte de Nogentelle, était, en 15S2, gouverneur de Château-Thierri et la Ferté-Milon ; il conduisit au duc d’Alençon, fils de France, un nombre considérable de gentilshommes dans sa malheureuse expédition de Flandres. François, seigneur de Belleau, suivit, avec la fleur de la noblesse française le duc de Beaufort à la défense de l’île de Candie ; il fut depuis capitaine-lieutenant de l’escadron de l’arrière-ban de l’Ile-de-France ; Charles, son fils aîné, fut page du roi Louis XIV et servit dans les mousquetaires : Renaud, son second fils, périt en 1734 au siège de Philisbourg, capitaine aux gardes-françaises.

Le chef de la maison de Graimberg est aujourd’hui François, député de la noblesse aux états-généraux en 1789, vicomte de Vaustin, seigneur de Belleau, d’Hacqueville, Béancourt, Paars, la Croix, Puiseux, Saint-Gengoulph, etc., capitaine au régiment du roi, infanterie. Le comte de Graimberg, après sa présentation au roi, s’occupait de faire ériger ses terres en un marquisat de son nom, lorsque les effets de la révolution le forcèrent de sortir de la France. Sa fidélité à la cause de l’auguste maison des Bourbons le retint hors de sa patrie jusqu’à la paix d’Amiens : alors il revint en France après avoir servi d’abord dans l’armée des princes français, puis au régiment anglais de Dillon, où Sa Majesté britannique l’avait gratifié d’une compagnie : ses quatre fils servirent la même cause dans divers corps. Les suites de la révolution, en détruisant ou dispersant les titres et papiers de sa famille, l’obligent d’apporter un délai flans la communication de sa généalogie et celle des autres branches. Elle paraîtra avec détail dans la suite de cet ouvrage.

Graimberg porte d’azur à trois besans d’or.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 189
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

27 juillet 2008

La famille de Méalet de Fargues en Auvergne

MÉALET DE FARGUESMÉALET DE FARGUES (DE), famille d’Auvergne, noble d’extraction, et dont l’origine se perd dans la nuit des temps, a fourni des comtes de Lyon et des chevaliers de Malte, parmi lesquels il y eut un grand-maréchal de l’ordre.
  1. Dorde DE MÉALET, seigneur de Fargues, de Romegoux et de Glénat au diocèse de Saint-Flour, épousa le 29 novembre 1537, Antoinette de Sermur, fille de noble Pierre de Sermur, seigneur de la Beisserette. Il fut fait lieutenant-général au gouvernement de Charlat et Murat par lettres de Claude de Bourbon, en date du 27 octobre 1560 ; comte de Busset, gouverneur, pour le roi, des vicomtés de Charlat et de Murat. Il fit son testament le 6 novembre 1563. Il eut pour fils :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Antoine.

  2. Jacques DE MÉALET, seigneur de Fargues, Romegoux et de la Capelle, gentilhomme de la chambre du roi, épousa Catherine de Trémolière, fille de haut et puissant seigneur Raymond de la Trémolière, sieur de Roffiac et d’Alenc, et de Dauphine du Prat. Leur contrat est du 16 janvier 1564. Sont issus de ce mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. N*** de Méalet, mariée à noble Jean de Barriac, seigneur de Barriac et du Caylar ;
    3. Marguerite, mariée à noble Hector de Cases, seigneur de Pons, en 1592.

  3. Jean DE MÉALET, seigneur de Fargues, de Romegoux, de la Capelle et de Roffiac, épousa, le 23 septembre 1600, Claude-Roberte de Lignerac, fille de Pantaléon-Robert de Lignerac, seigneur de Cambon et de l’Espinasse, et de Louise d’Anjoui. Ils laissèrent un fils, qui suit :

  4. Pantaléon DE MÉALET, seigneur de Fargues, chevalier de l’ordre du roi, et gentilhomme ordinaire de sa chambre, épousa, le 3 octobre 1622, Louise de Brugier, fille d’Amable de Brugier, écuyer, seigneur d’Avenaux, et de Louise de la Richardière. Ils eurent un fils dont l’article suit :

  5. Amable DE MALET, baron de Fargues, seigneur de Roffiac et autres lieux, épousa, le 29 juin 1673, Marguerite Laparra, fille de Claude Laparra, du lieu de Varboulès, près d’Aurillac en Auvergne, et de Marie de la Ronce. Cette Marguerite Laparra était sœur de N.... Laparra, ingénieur et lieutenant-général des armées du roi. De ce mariage vinrent :
    1. N*** de Méalet, qui suit ;
    2. Françoise-Louise, née le 14 juillet 1677, et reçue à Saint-Cyr au mois de juin 1687, sur les preuves de sa noblesse.

  6. N*** MÉALET, comte de Fargues, baron de Vitrac, ancien capitaine au régiment du Perche, épousa, en 1727, N*** de la Carrière, fille d’Antoine-Raymond de la Carrière, alors prévôt ou vice-bailli d’Aurillac et de Montauban. Il eut de son mariage :

  7. Jean-André DE MÉALET, comte de Fargues, seigneur de Romegoux et autres terres, capitaine des grenadiers dans Bourbonnais, infanterie, reçut trois coups de feu à la tête dans ses diverses campagnes. Il avait épousé N*** Massebau de Sédaiges, de laquelle il laissa six garçons et deux filles ; parmi les six garçons il y eut cinq chevaliers de Malte. Son successeur :

  8. Jean-Joseph DE MÉALET, comte de Fargues, seigneur de Romegoux et autres lieux, capitaine dans Royal, cavalerie, fut prendre les ordres de Mgr. le comte d’Artois à Turin, en 1790, avec deux autres gentilshommes de la province. Il émigra en 1791. Il a fait les campagnes dans l’armée des princes, comme officier dans la compagnie des gentilshommes d’Auvergne. Il venait d’obtenir, à l’instant de sa mort, en la propriété d’un régiment de dragons de son nom, dont le commandement passa alors à son frère le commandeur de Fargues, qui fut employé dans l’armée de Mgr le prince de Condé. Il avait épousé Victoire de Pons de Bénestat, fille unique du marquis de Pons, ancien capitaine de cavalerie. De ce mariage vinrent :
    1. Antoine, comte de Fargues, officier dans le régiment de son oncle à l’armée de Mgr le prince de Condé, puis capitaine dans les hulans de Merfeldt au service de l’Autriche : il est né en 1775 ;
    2. Jean-Joseph, dont l’article suit.

  9. Jean-Joseph DE MÉALET, comte de Fargues, né en 1776, chevalier de Malte, émigra en 1791. II a fait les campagnes dans l’armée des princes en qualité de lieutenant dans le régiment de Fargues. Il fut président des administrations des hôpitaux de Lyon. Il servit en qualité de chef de cohorte dans la garde nationale de cette ville, et s’acquitta des devoirs d’un sujet fidèle et dévoué, dans les circonstances qui rappelèrent l’auguste maison de Bourbon sur le trône de France en 1814. Ce fut à cette occasion qu’ayant été chargé d’une mission secrète auprès de Monsieur, frère du roi, par le corps municipal de Lyon, il reçut de S. A. R. la décoration de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il fut nommé ensuite colonel de la cavalerie de la garde nationale lyonnaise, par le commissaire de Sa Majesté, M. le comte de Noailles. Il épousa à Munich en 1801, Antoinette-Sybille-Sabine Ballard d’Arnas. Sont issues de ce mariage :
    1. Jeanne-Joséphine-Caroline-Aimée-Sabine, née le 18 mai 1801 :
    2. Victoire-Joachime-Emma, née en décembre 1803.
    3. Jeanne-Julienne-Olympe, née en 1805.
Armes. D’azur, à trois étoiles d’argent, deux et une, au chef d’or.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 187
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

La famille Jubié de Saint-Marcellin

JUBIÉ, famille originaire de Saint-Marcellin, dans la province de Dauphiné, fut honorée en 1788, par S. M. Louis XVI, de lettres de noblesse. Cette faveur fut la récompense des services, qu’elle avait rendus au commerce de France et à l’Etat.
  1. Noël-Joseph JUBIÉ, né à la Sône en 1727, d’une des plus anciennes familles de bourgeoisie de Dauphiné, ses aïeux exerçant la charge de notaires à Saint-Jean-de-Bournay depuis le quatorzième siècle, commença ses travaux par introduire dans le Quercy la culture en grand du mûrier, ainsi que les procédés pour obtenir de belles soies. Son père et son aïeul les avaient déjà naturalisés en Provence, en Languedoc et en Dauphiné. Il y établit à Montauban, sous les ordres de M. de l’Escalopier, qui en était Intendant, une filature de cent vingt fourneaux, qui acheva son ouvrage.

    Il fut ensuite inspecteur du commerce et des manufactures dans les provinces d’Anjou, de Maine, de Touraine et d’Auvergne, pendant que MM. de Magneuville et de la Michodière les administraient ; Son frère, qui fut depuis inspecteur général très-distingué, le remplaça dans cette dernière province, sous les ordres de M. de Chazerat.

    Dans le temps qu’il se livrait à ces fonctions en Touraine, il fut envoyé par M. de Trudaine, en Angleterre, pour y recueillir des procédés utiles aux manufactures de Lyon, et il parvint à remplir les vues de cet excellent administrateur et à enrichir ces manufactures.
    De retour en Dauphiné, lors de la mort de son père, et devenu chef de la manufacture royale de filature et d’organsinage de soie de la Sône, il porta cet établissement à une grande perfection. Il y établit à grands frais, en 1773, les moulins de l’invention du célèbre mécanicien Vaucanson ; ce que lui valut, en 1780, une pension du roi, de 1200 francs, réversible par moitié sur son épouse ; bienfait auquel furent ajoutées, en 1788, les lettres de noblesse que S. M. daigna lui accorder.

    Il fut nommé, vers cette époque, à l’administration de la province ; il exerça depuis les fonctions de maire de sa commune, et celles de conseiller de préfecture du département de l’Isère ; enfin, il fut sous-préfet de Saint-Marcellin jusqu’à sa mort, en 1803.

    Il a laissé les enfants qui suivent :
    1. Pierre-Joseph-Fleuri, dont l’article viendra ;

    2. Joseph-François JUBIÉ, né en 1765. Il a été constamment occupé, avec son père et son frère, à porter la manufacture royale de la Sône au plus haut degré de perfection. L’état florissant où il a élevé cet établissement, le rend encore plus digne de son titre de manufacture royale, si justement acquis sou la direction de son père et de son aïeul. Il a été maire de la commune de la Sône, et il fait partie du collège électoral de l’arrondissement de Saint-Marcellin. De son mariage avec madame Rose du Rif, en 1794, il a eu trois fils et une fille :
      1. Léon, né en 1800 ;
      2. Théodore, né en 1802 ;
      3. Fleuri, né en 1804 ;
      4. Adèle, née en 1795.

    3. Marie-Joséphine-Charlotte-Judith JUBIÉ, née en 1758 ; mariée en 1776, Pierre-Vincent Pochin de la Bruyère, directeur de la manufacture royale de canons de Saint-Gervais, dont elle est veuve.

  2. Pierre-Joseph-Fleuri JUBIÉ, né à la Sône en 1759, fut chargé de diverses inspections concernant le commerce et les manufactures de France, puis appelé à l’administration publique, et porté deux fois aux assemblées législatives : la première, au conseil des cinq-cents ; en 1795, après la cessation de la terreur, dont il avait failli être l’une des victimes. Il y signala son attachement pour la cause de l’auguste maison de Bourbon, en faisant constamment cause commune avec les députés qui préparaient le retour à l’autorité légitime, et n’échappa que par hasard à la proscription.

    Pendant son séjour à Paris, à cette époque, il fut l’un des fondateurs de la caisse des comptes courants, à laquelle la banque de France a succédé.

    De retour chez lui, il fut appelé au conseil général du département de l’Isère ; ensuite, lors de la mort de son père, à la sous-préfecture de Saint-Marcellin, jusqu’en 1804, époque de sa seconde nomination aux fonctions de législateur, lesquelles ont cessé en 1808. Il est en ce moment membre du conseil général des fabriques et manufactures de France, auprès du ministre de l’intérieur ; il fait partie, du collège électoral du département de l’Isère ; il est copropriétaire avec son frère de la manufacture royale de la Sône. Il a épousé, en 1789, Jeanne-Bénédicte de Messance, fille de M. de Messance, conseiller du roi, receveur particulier des finances des élections de Saint-Étienne et de Montbrisson, mort dépouillé de sa fortune et victime de son attachement à ses souverains. Il était auteur d’un Traité très-estimé sur la population de la France, traité qui fait autorité. M. Jubié a de ce mariage les enfants qui suivent :

    1. Auguste-Louis-Pierre-Joseph, né en 1790, est en ce moment maire de la commune de la Sône, et membre du collège électoral de Saint-Marcellin ;
    2. Noël-Joseph-Jules, né en 1791, officier du génie ; il a été fait prisonnier près de Kowno, lors de la retraite de Russie, après avoir défendu Smolensko détruit ses fortifications, et avoir combattu au passage de la Bérézina et à Wilna ;
    3. Joseph-Jean-Baptiste-Constant, né en 1793, a fait les campagnes d’Espagne et d’Italie depuis 1811, comme sous-lieutenant, ensuite lieutenant au premier régiment de hussards, et vient d’être nommé adjudant-major du régiment des Hussards du roi ;
    4. Antoinette-Bénédicte-Léon, est née en 1801.
Armes : Mi-partie. La première, fond d’argent, chargée d’un murier de sinople, sur lequel dix vers à soie d’argent, entourée de la légende : Illorum ope hoec ditata est Gallia. La seconde, fond d’azur, chargée d’une aigle d’argent, tenant dans ses serres une perdrix de même, au chef de gueules avec trois étoiles d’argent.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 184
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

26 juillet 2008

Compléments sur la famille de Boyer de Choisy

Pour répondre à un commentaire d'un lecteur, voici quelques liens en complément sur la famille Boyer de Choisy à laquelle j'avais consacré un article en juillet 2007. Dans cette notice du Dictionnaire des familles françaises de Gustave Chaix d'Est-Ange, il était dit :
La famille de Boyer de Choisy appartient à la noblesse de Provence, où elle vint d'Auvergne se fixer dans la première moitié du XVIIe siècle. On en trouvera des généalogies plus ou moins complètes dans l'histoire héroïque de la noblesse de Provence d'Artefeuil, dans le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye des Bois, dans le Nobiliaire Universel de Saint-Allais, dans le premier volume des Archives de la Noblesse de Lainé et enfin dans l'Annuaire de la Noblesse de 1882. On trouvera aussi sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier, au Cabinet des Titres.
Tout d'abord, la notice Boyer de Choisy dans les archives généalogiques de P. L. Lainé sur Google Books :

Texte non disponible
Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France de P Louis Lainé

Les Boyer de Choisy dans le Nobilaire Universel de France de Saint-Allais (volume 2) sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s/f420.item

Enfin, les Boyer de Choisy dans l'Annuaire de la noblesse 1882 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36609s/f236.item

25 juillet 2008

Piochard de la Brûlerie

PIOCHARD DE LA BRULERIE (DE), famille originaire du Gâtinais, s’est établie dans le quinzième siècle à Joigny, où elle n’a cessé de se faire estimer par les services qu’elle a rendus à l’Etat, soit dans la magistrature, soit dans les armes. Elle est connue par les surnoms de d’Arblay, de la Brûlerie, de Beauchesne, des Casseaux, de la Chateignière, de l’Epanche, de Pontigny et de Beze. Nous mentionnerons ici la branche de la Brûlerie.
  1. Etienne PIOCHARD de la Brûlerie, ayant eu le bonheur de sauver la vie au prince de Ligne à la bataille de Fleurus, reçut de ce prince, en reconnaissance de ce service, pour lui et ses hoirs, nés et à naître, par une concession en date du mois de janvier 1691, pouvoir d’ajouter aux armes de ses ancêtres, celles de sa maison, désirant, par ce gage perpétuel, attacher inviolablement sa postérité à la sienne. Il se distingua par ses services militaires, comme on le verra par les lettres de noblesse en date du mois d’avril 1743, accordées à son fils, dont l’article suit.

  2. Jean-Etienne PIOCHARD, sieur de la Brûlerie, né le 31 mai 1696, entra mousquetaire du roi dans sa première compagnie, le 25 juillet 1713, après avoir été un an enseigne de la colonelle du régiment de Piffon, infanterie, a été décoré de la croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, en juillet 1736, étant le deuxième reçu de cette famille. Il fut fait sous-brigadier des mousquetaires le 1er juillet 1737, et obtint au mois de mars 1743, de feu Louis XV, des lettres de noblesse, tant en faveur des services de son père que des siens et de ceux de son fils. Nous en mentionnons ici la teneur :
    « Louis, PAR LA GRÂCE DE DIEU. Comme les marques d’honneur qui passent à la postérité sont la récompense la plus distinguée qu’un souverain puisse donner au mérite, elles réunissent aussi les motifs les plus capables et d’inspirer à des citoyens la volonté de s’en rendre dignes, et d’animer des descendants à ne pas dégénérer. Persuadé de toute l’importance de cette vue, nous croyons qu’il est du bien de notre Etat d’élever à la noblesse ceux qui, dévoués à sa défense, se signalent dans la profession des armes, surtout lorsque des exemples de bravoure qu’ils ont reçus de leur famille, sont autant de voix qui réclament en leur faveur. C’est ainsi que nous jugeons à propos de reconnaître, dans la personne de notre cher et bien aimé Jean-Etienne PIOCHARD, seigneur de la Brûlerie, sous-brigadier et sous-aide-major de la première compagnie des mousquetaires à cheval de notre garde ordinaire, non-seulement les services qu’il nous y rend depuis trente années avec autant d’assiduité que d’ardeur, services qui lui ont mérité la croix de notre ordre militaire de Saint-Louis et le grade qu’il remplit actuellement, mais encore ceux de sa famille, où le zèle pour le bien de l’Etat est devenu comme héréditaire. Etienne Piochard, seigneur de la Brûlerie, son père, successivement gendarme, lieutenant et capitaine de dragons, se trouva, pendant vingt-trois années de service, à dix batailles et quinze sièges à la bataille de Fleurus, en 1690, il fit prisonnier un officier qui venait de le blesser ; en 1693, étant à la tête d’un détachement de dragons, il enleva au Mont-Saint-Jean, près Luxembourg, un partisan espagnol ; à la bataille de Spire, en 1703, il sauva l’étendard de la compagnie. Mestre-de-camp du régiment de cavalerie de Bourgogne, il prit un capitaine de grenadiers ; fait prisonnier lui-même à la bataille d’Hochstet, il fut transporté en Angleterre avec les officiers-généraux qui avaient un pareil sort. Mais rendu dans la suite à sa patrie, il donna de nouvelles preuves de son courage telle fut, en 1708, la surprise d’un parti de la ville de Gand, où il entra le premier suivi d’un détachement de dragons qu’il commandait. Ses talents ne se renfermèrent pas même dans le militaire, et il en fit paraître d’une autre nature dans des négociations secrètes qui furent confiées à ses soins, lorsqu’il était en Angleterre. Trois oncles paternels du seigneur de la Brûlerie se sont aussi fait connaître avantageusement dans la profession des armes. Le premier, après avoir passé du service du feu roi, notre très-honoré seigneur et bisaïeul, à celui de notre très-cher et très-aimé frère et oncle le roi d’Espagne, il fut tué en 1706 étant major d’artillerie. Le second, admis en 1697 dans la compagnie des gendarmes écossais, est actuellement un des plus anciens capitaines du régiment de dragons de Vibraye. Le troisième a quitté le service, mais il a été remplacé par sept enfants. Nous sommes d’ailleurs instruits que cette famille a toujours eu à cœur de ne contracter que des alliances honorables, toutes considérations qui nous déterminent d’autant plus à élever ledit sieur Jean-Etienne Piochard de la Brûlerie, et du titre et qualité de noble décoré et décorons, voulons et nous plaît qu’il soit tenu, levé et réputé, comme nous le tenons, censons et réputons pour tel, ensemble ses enfants et postérité, tant mâles que femelles, nés et à naître en légitime mariage, de même que ceux qui sont issus de noble et ancienne race.... Et en outre avons permis au dit sieur Jean-Etienne Piochard de la Brûlerie, et à ses enfants et postérité, de prendre des armes telles qu’elles seront réglées par le sieur d’Hosier, juge d’armes de France. »
    Jean-Etienne Piochard fut fait brigadier le 17 avril 1746, maréchal-des-logis le 1er novembre 1756, et servit, tant sous Louis XIV que sous Louis XV, pendant quarante-quatre ans consécutifs. Il épousa, 1.° le 24 décembre 1727 Louise-Jeanne de Bouteville, morte le 31 juillet 1734, fille de Jean-Edmond de Bouteville, chevalier, seigneur de Cumières-sur-Meuse et de Villiers devant Mouzon, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite Habert, veuve en secondes noces du comte de Custine d’Aufflance ; et 2.° le 17 juin 1743, Marie Chaudot, fille d’Antoine, correcteur en la chambre des comptes de Dole en Franche-Comté, et de Florence Arnould.

    Du premier mariage il y a eu cinq enfants, dont il ne reste plus que Pierre-Louis-Nicolas, qui suit.

    Et du second lit une fille unique, nommée Marie-Louise-Julie Piochard de la Brûlerie, née le 24 août 1747, mariée en premières noces à Jean-Louis-Antoine de Séjean, chevalier, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et en secondes noces à M. de D’Hieuville, capitaine du régiment de la Reine, dragons.

  3. Pierre-Louis-Nicolas PIOCHARD, sieur de la Brûlerie, né le 8 octobre 1727, reçu mousquetaire dans la première compagnie le 8 octobre 1740, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis en juillet 1759. Il mourut en 1800, et avait épousé, le 23 avril 1759, Marie-Charlotte-Marthe Grasset, de laquelle sont nés :

    1. Jean-Louis Piochard de la Brûlerie, dont l’article viendra ;

    2. Théodore Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 12 janvier 1770, est entré sous-lieutenant au régiment d’Artois, infanterie, le 4 décembre 1786. Il passa à Saint-Domingue en 1791, où, n’ayant pas voulu prendre part à la révolte de cette île, et ayant refusé, ainsi qu’une partie de ses camarades, d’en prendre le commandement, il fut obligé de repasser en France, où les troubles qui y existaient alors l’engagèrent à quitter le service. Il se maria : 1.° en février 1795 à mademoiselle Émelie Saulnier de Davion, et 2.° le 5 août 1805 à demoiselle Etiennette-Germaine Hay.

      Du premier lit vinrent :

      1. Caroline ;
      2. Marine.

      Du second lit :

      1. Louis Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 1er avril 1811
      2. Clémence
      3. Louise.

    3. Joseph Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 25 mai 1771, et entré en octobre 1787 au régiment de Dauphin, cavalerie, en qualité de cadet gentilhomme. Il en sortit le 1er septembre 1789, pour passer dans les gardes-du-corps, où il devait être reçu le 15 octobre suivant ; mais ce corps ayant été licencié, et voulant continuer de servir le roi, il prit parti dans le régiment de Royal-Bourgogne, cavalerie, le 2 novembre suivant, avec lequel il fit plusieurs campagnes, et où il resta jusqu’à la fin de 1792, qu’il fut licencié comme noble.

    4. Charles-Marcel Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 14 novembre 1776, entré au régiment de Royal-Bourgogne, cavalerie ; fit plusieurs campagnes, et fut forcé de quitter le service comme appartenant à une famille noble. Il obtint un certificat très-honorable de ses camarades et officiers supérieurs. Il épousa à Saint-Florentin, au mois de septembre 1805, Anne-Thérèse Paris, de laquelle il a :
      1. Charles, né le 22 août 1801 ;
      2. Hortense, née le 3 juillet 1806 ;
      3. Alexandrine-Blanche, née le 23 avril 1808 ;
      4. Eudoxie, née le 23 mai 1809 ;
      5. Louise, née le 5 octobre 1811.

    5. Louise-Charlotte Piochard de la Brûlerie, née à Auxerre au mois de janvier 1761.

    6. Julie-Edmée Piochard de la Brûlerie, morte le 13 janvier j 805, avait épousé, le 4 avril 1804, M. Jean-Baptiste Billebault du Puis, maire de la ville de Joigny, et président dudit canton. De ce mariage est issu :
      a. Jean-François Billebault, actuellement étudiant en droit.

  4. Jean-Louis PIOCHARD de la Brûlerie, né à Joigny le 14 mai 1767, est entré le 2 juillet 1782 dans les gardes-du-corps du roi. Il épousa à Auxerre, le 12 février 1791, demoiselle Madeleine-Germaine Coullault de Berry-du Marteau, dont il a :

    1. Jeanne-Françoise Piochard de la Brûlerie, née le 15 avril 1794, et mariée le 21 octobre 1813 à M. Henri-Jean-Jacques-Christophe-Conrad Bernard, ancien officier d’infanterie, fils de Jacques-Marie Bernard, intendant-général des postes de Prusse, et conseiller-privé sous le grand Frédéric ;

    2. Marie-Louise Piochard, demoiselle de la Brûlerie, née le 29 mai 1795 ;

    3. Charlotte Piochard, demoiselle de la Brûlerie, née le 17 octobre 1796 ;

    4. Madeleine-Adélaïde Piochard de la Brûlerie, née le 6 juillet 1798.
Armes : Un écu d’azur, à trois étoiles d’argent posées deux et une ; écartelé de gueules à une aigle d’argent, les ailes étendues ; et sur le tout d’or à une bande de gueules.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 179
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

24 juillet 2008

La famille de Willot de Beauchemin

WILLOT DE BEAUCHEMIN (DE), famille noble, anciennement établie dans la Franche-Comté, et fixée maintenant à Paris.
  1. Jean DE WILLOT, seigneur d’Annoire et de Beauchemin, l’un des gentilshommes de la reine Catherine de Médicis, et gouverneur du château de Montereau en l’an 1560, ainsi qu’il est constaté par un brevet signé Catherine et scellé du grand-sceau de la reine (1) ; avait épousé Charlotte de Villedieu, et a laissé pour fils :

  2. Jean-Baptiste DE WILLOT, seigneur d’Annoire et de Beauchemin, qui épousa en 1580 Marguerite de Mouhy, et fut père de :

  3. Jean-François de WILLOT, coseigneur d’Annoire, lequel fut établi, le 4 février 1669, par François de Poligny, pour commander en son absence dans plusieurs cantons de la Franche-Comté à cause de sa longue expérience dans les armes, et de son zèle pour le service du roi ; telles sont les expressions de la commission qui nous a été exhibée. Il a épousé Claudine de Verdun, et a laissé :

  4. Jean-Baptiste-Joseph DE WILLOT, coseigneur d’Annoire, qui fut père de :

  5. Jean-Claude-Joseph DE WILLOT, coseigneur d’Annoire, qui épousa demoiselle Ménier, et eut pour fils :

  6. Pierre-Joseph DE VILLOT de Beauchemin, qui épousa Barbe Munier, et fut père de :
    1. Jean-Joseph de Willot, né le 2 octobre 1748, officier dans le régiment de Vermandois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal des camps et armées du roi en 1792, vivant à Montpellier, marié à demoiselle Gabrielle du Crouzet, de laquelle il n’a point d’enfants :
    2. Jacques-François-Simon, qui suit.

  7. Jacques-François-Simon DE WILLOT de Beauchemin lequel a épouse demoiselle Pyot, fille de M. Pyot, trésorier à la chambre de comptes de Dole. De ce mariage vint, entr’autres enfants :

  8. Joseph de WILLOT de Beauchemin, né à Dole en Franche-Comté en 1775 ; a émigré en Espagne en 1792. Il a épousé Laure de Roussillon, ancienne chanoinesse et comtesse de Neuville, de laquelle II a :
    1. François-Joseph-Hippolyte-Léonce, né en 1803 ;
    2. Etienne-Hippolyte, né en 1805.
(1) Ce brevet nous a été exhibé et mis sous les yeux, ainsi qu’un acte patent et authentique du 29 février 1589, qui qualifie Jean de Willot de noble homme, d’écuyer et de gentilhomme de la reine-mère avec titre de gouverneur du château de Montereau. Plusieurs autres titres originaux, qui nous ont été également produits, constatent que la maison de Willot avait été convoquée, dès avant l’an 1562, aux assemblées de la noblesse de la Franche-Comté.
Armes : d’azur à trois têtes de lion d’or, armé et lampassé de gueules ; l’écu surmonté d’un casque ouvert et crénelé, au haut duquel est la moitié du corps d’un lion droit et élevé, avec la devise : Is mihi pro aris et rege animus.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 177
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

23 juillet 2008

La famille de Cardon de Sandrans

CARDON ou CARDONNE (DE) DE SANDRANS, famille très-ancienne qui tire son nom de la ville de Cardonne en Catalogne, laquelle avait le titre de duché. Les seigneurs de Cardonne se nommaient originairement FOLCH MAYOR DE CARDONNA ARRAGON, et contractèrent des alliances avec la maison royale d’Aragon, et avec les principales familles de l’Europe. Cette maison est tellement ancienne qu’on trouve des preuves de son illustration longtemps avant l’an 1040 ; elle s’est ensuite divisée en plusieurs rameaux qui s’étendirent dans diverses contrées du continent, et qui laissèrent fondre le principal héritage dans les maisons d’Arragon, de Beaumont, et de Monte-Mayor.

Parmi les plus illustres personnages de cette famille, on distingue Jacques de Cardonne, de la maison de Folch, élevé au cardinalat par le pape Pie II en 1461 ; il fut aussi évêque d’Urgel. Henri de Cardonne, cardinal et archevêque de Montréal, fils du duc de Cardonne, fut nommé vice-roi de Sicile par l’empereur Charles-Quint ; il mourut en 1530. Jean-Baptiste de Cardonne, évêque de Tortose, mort en 1590.
Nous allons maintenant nous occuper de la branche qui, d’Espagne, s’est transportée à Luques, puis en France, où elle rendit des services signalés à l’état.
  1. Ferdinand Ier. FOLCH MAYOR DE CARDONNA ARRAGON OU DE CARDONNE ; fut l’un des capitaines qui commandaient les troupes aragonaises envoyées au secours de la république de Luques, lorsqu’elle fut attaquée par le duc de Modène. Il mourut à Luques, où il eut pour successeur en ladite ville, Joseph qui suit, et qui était le seul de ses fils puînés, qu’il eût amené d’Espagne.

  2. Joseph Ier. FOLCH DE CARDONNA ARRAGON, plus connu à Luques sous le nom de Cardony ; avait suivi son père dans l’expédition d’Italie, et épousa à Luques Elisabeth Andryoly, fille de Sébastien Andryoly, major de toute l’armée de la république. Joseph quitta ensuite le territoire de Luques pour passer en France, et vint s’établir à Lyon. Il avait eu de son mariage :
    1. Un fils qui resta au service des princes d’Italie ;
    2. Un fils qui resta au service des princes d’Italie ;
    3. Un fils qui resta au service des princes d’Italie ;
    4. Horace-Folch Cardony, plus connu à Lyon sous le nom d’Horace Cardon, était encore au berceau lorsque son père l’amena d’Italie en France. Il fut seigneur de la Roche et défendit, à la tête de cent hommes, la porte d’Ainay de Lyon contre les ligueurs. Il fut recommandable par sa munificence et ses grands biens, et mourut à Lyon, le 21 juin 1641. Il eut de Marie Dupin, son épouse, plusieurs enfants qui moururent avant lui. Il employa une bonne partie de sa fortune à la décoration des églises, au soulagement des pauvres, à la commodité et à l’avantage du public. Les grands et magnifiques greniers de la Charité, le beau puits de la grande rue de l’Hôpital, le grand collège, le monastère de Blie, les églises et les maisons des PP. Cordeliers, et de Saint-Joseph de la place Louis-le-Grand, et je ne sais combien d’autres lieux publics, où l’on voit ses armoiries, sont des monuments de sa généreuse piété.
    5. Jacques, qui suit.
    6. Judith, qui resta à Luques, où elle fut religieuse dans le couvent de la Conserve.
    7. N*** femme de N de Belly.

  3. Jacques Ier FOLCH DE CARDON, défendait le 7 février 1594, la porte de la Guillotière de Lyon contre les ligueurs, dans le même temps que son frère Horace combattait à celle d’Ainai. Il épousa en 16 13 Lucrèce de Strozzi, fille de Léon de Strozzi, et d’Isabeau Chionachi. De ce mariage :
    1. Jacques qui suit.
    2. Laurent, baron de Sandrans, qui fit dix-sept campagnes ; savoir, deux en qualité de mousquetaire, et quinze en qualité de capitaine dans le régiment de Navarre, de royale infanterie et d’Estaing. Ses commissions de capitaine sont des 24 février 1662, et 4 septembre 1681. Il fut employé à porter des dépêches secrètes au comte de Fuensaldagne, gouverneur de Milan, à l’occasion du mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne. Son passeport pour son retour en France, est daté de Milan, du 28 juillet 1658. Il mourut sans postérité.
    3. Marie, religieuse en l’abbaye royale de St. Pierre de Lyon.

  4. Jacques II FOLCH DE CARDON, seigneur de la Roche, chevalier de l’ordre royal de St.-Michel, prévôt-général à l’ancien gouvernement des provinces du Lyonnais, Forez et Beaujolais, épousa le 14 février 1644, Claudine du Fenouil, fille de Michel Antoine du Fenouil et de Marie Girard, dont il eut :
    1. Antoine, tué au siège de Besançon, en Franche-Comté, l’an 1674.
    2. Laurent, qui suit.
    3. Catherine, morte sans alliance.
    4. Marie, mariée à M. de Triquot de Belley.

  5. Laurent Ier. FOLCH DE CARDON, seigneur de la Roche, marié le 21 septembre 1677, en la chapelle archiépiscopale de Vienne en Dauphiné, avec Clémence de Quinson, fille de Louis de Quinson et d’Antoinette de Villars, dont sont nés :
    1. Jacques Gaspard, qui suit.
    2. Marie, femme de messire Jean Chapuis.

  6. Jacques Gaspard Ier. FOLCH DE CARDON, baron de SANDRANS et seigneur de la Roche, officier au régiment de Lyonnais, marié le 14 mars 1702, avec Benoite Bellet, fille d’Antoine Bellet, et de Marguerite Blanchard, dont il eut :
    1. Pierre Joseph, qui suit.
    2. Jean, qui a servi dans le régiment de Gondrin et qui sort de la branche des barons de Sandrans.
    3. Marie Gaspard, officier dans le régiment de Lyonnais, décédé sans alliance.
    4. Marie, morte sans alliance.

  7. Pierre Joseph Ier. FOLCH DE CARDON, seigneur de la maison de Rillieux, en Bresse. Il a servi dans le régiment de Boulonnais. Marié avec Blandine de Palla, fille de Jean de Palla et d’Anne Jaquier, de laquelle il eut :
    1. Claude, officier au régiment de royal italien, servant en Amérique en 1783.
    2. Pierre, chanoine d’Ainay à Lyon.
    3. Joseph, officier au régiment de royal italien.
    4. Basile-François-Marie ;
    5. Antoinette ;
    6. Marie ;
    7. Joséphine-Antoinette.
Branche des barons de Sandrans.
  1. Jean Ier. FOLCH DE CARDON, baron DE SANDRANS, second fils de Jacques-Gaspard Ier, a servi dans le régiment de Gondrin, et fait la souche des barons de Sandrans. Il a épousé Marie-Anne Vingtdex, dont il eut :
    1. Joseph, qui suit :
    2. François, officier au régiment réformé de la Marck ;
    3. Jean-Benoît, qui servait dans les mousquetaires gris.

  2. Joseph Ier FOLCH DE CARDON, baron de SANDRANS, a servi quinze ans dans le régiment de Poitou, incorporé dans Rohan-Rochefort ; en 1789, il fut député de la noblesse de Bresse aux états-généraux, où il signala son attachement et son respect pour le roi, en votant constamment contre tous les actes qui pouvaient affaiblir l’autorité royale, et il ne se réunit à l’assemblée que sur l’invitation expresse de S. A. R. monseigneur le comte d’Artois. Il épousa Elisabeth d’Andelin, de laquelle il a eu :
    1. Jean, né au château de Sandrans le 20 octobre 1772, mort ;
    2. Jean-François-Louis, né au château de Sandrans le 25 septembre 1774, mort ;
    3. Paul-François, dont l’article viendra ;
    4. Jules-Armand-Louis, mort ;
    5. Alexandre-François-Catherin, né le 12 janvier 1787, a fait ses preuves pour entrer dans l’ordre de Malte, et est aujourd’hui garde-du-corps de sa Majesté ;
    6. Paul-François-Frédéric, né en juin 1795, servant dans le quatrième régiment des gardes d’honneur ;
    7. Françoise, née au château de Sandrans le 11 avril 1776, morte ;
    8. Claudine-Victoire-Ernestine, née au château de Sandrans le 26 octobre 1778, mariée à N*** Royer du Pré, directeur des contributions directes à Marseille.

  3. Paul-François, Ier du nom, DE CARDON, baron DE SANDRANS, né au château de Sandrans le 24 novembre 1781, commissaire des guerres.
Armes. Sur un champ d’or ; trois fleurs de cardon ; deux licornes pour supports : couronne de baron.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 174
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Chronique de la descendance de Jean COULET

Grâce à des informations communiquées par Mr Christian Gramondi, que je remercie au passage, j'ai pu trouver quelques nouveaux descendants au couple Jean COULET x Anne BOYER (Boyé) de Venelles. Les voici :

Première génération

1. Jean COULET. Jean a épousé Anne BOYER environ 1580 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Anne est décédée le 21 mai 1639 à Puyricard, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
2 M i. Antoine COULET est né le 19 mars 1595 à Meyrargues, Bouches-du-Rhône, France. Antoine a épousé Magdeleine LIEUTAUD, fille de Urbain LIEUTAUD et Louise AMALRIC, le 15 décembre 1620 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.

3 F ii. Jeanne COULET est née le 4 mars 1607 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

4 M iii. Louise COULET est né le 24 mai 1611 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Louise a épousé Bastien GAUTIER, fille de Arnaud GAUTIER et Gabrielle SIGNORET, le 26 juin 1627 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.

5 M iv. Laurens COULET est né le 13 août 1613 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

+ 6 F v. Magdeleine COULET est décédée le 22 février 1628.

7 M vi. Baptiste COULET.Baptiste a épousé Jehanne LION le 16 avril 1633 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.

+ 8 M vii. Jean COULET.
Deuxième génération

6. Magdeleine COULET (Jean) est décédée le 22 février 1628 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.Magdeleine a épousé Jean BERNARD, fils de Jean BERNARD et Melchionne RAYNAUD, le 6 octobre 1613 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 9 M i. Jean BERNARD est né le 6 janvier 1615, et est décédé le 28 décembre 1691.

10 M ii. Antoine BERNARD est né2 le 25 novembre 1616 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Il est décédé3 le 1 février 1621 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

11 M iii. Esprit BERNARD est né4 le 15 juillet 1618 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Il est décédé le 21 septembre 1621 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

12 F iv. Anne BERNARD est née5 le 21 avril 1620 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

13 F v. Marguerite BERNARD est née le 5 avril 1622 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Marguerite a épousé (1) Claude AUBERT le 16 septembre 1646 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Claude est né à Ribiers, Hautes-Alpes, France. Marguerite a également épousé (2) Michel CABASSOL, fils de Vincens CABASSOL et Jeanne AGNEL, le 31 décembre 1667 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

14 F vi. Louise BERNARD est née6 le 10 décembre 1623 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Louise a épousé Michel CHIEUSSE le 24 novembre 1647 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

15 F vii. Gabrielle BERNARD est née le 31 janvier 1626 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.

16 F viii. Jeanne BERNARD est née le 27 janvier 1627 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France. Elle est décédée le 22 janvier 1628 à Venelles, Bouches-du-Rhône, France.
8. Jean COULET (Jean). Jean a épousé Anne LIEUTAUD, fille de Urbain LIEUTAUD et Louise AMALRIC, le 10 janvier 1617 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
17 F i. Magdeleine COLLET. Magdeleine a épousé Jacques JALOUX, fils de François JALOUX et Jaumette ALIONNE, le 1 septembre 1652 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.

18 F ii. Jeanne COLLET. Jeanne a épousé Jean BESSON, fils de Nicolas BESSON et Catherine CLAPIÈRE, le 17 novembre 1654 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Voir aussi :

19 juillet 2008

Chronique de la descendance de Guillem SAUZE

Première génération

1. Guillem SAUZE. Guillem a épousé Magdeleine AILLAUD. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 M i. Jean SAUZE.
Deuxième génération

2. Jean SAUZE (Guillem). Jean a épousé Magdeleine JOURDAN, fille de Guillem JOURDAN et Honorade COULOMB, le 1 novembre 1569 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 3 M i. Pierre SAUZE.

4 M ii. Jacques SAUZE. Jacques a épousé Louise BERNARD, fille de Estienne BERNARD et Jeanne TEISSEIRE, le 10 janvier 1610 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.
Troisième génération

3. Pierre SAUZE (Jean, Guillem). Pierre a épousé Catherine BERTRAND, fille de Bernard BERTRAND et Magdeleine BERNET, le 26 décembre 1601 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 5 M i. Clément SAUZE.

+ 6 M ii. Claude SAUZE.

+ 7 M iii. Jean SAUZE.

+ 8 M iv. Nicolas SAUZE.
Quatrième génération

5. Clément SAUZE (Pierre, Jean, Guillem). Clément a épousé Catherine CHAFFARD, fille de Joseph CHAFFARD et Anne RIGAUD, le 18 janvier 1631 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 9 M i. Joseph SAUZE.

10 M ii. Guilhem SAUZE.
Guilhem a épousé Magdeleine GUIS, fille de Jacques GUIS et Marguerite BOSQ, le 22 septembre 1671 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.
6. Claude SAUZE (Pierre, Jean, Guillem). Claude a épousé Marguerite GIRAUD, fille de Bernard GIRAUD et Magdeleine MANEILLE, le 25 février 1628 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
11 M i. Pierre SAUZE. Pierre a épousé Anne ESPINASSE, fille de Antoine ESPINASSE et Catherine TAPAN, le 29 septembre 1660 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

12 M ii. Antoine SAUZE. Antoine a épousé Marthe DELEUIL, fille de Antoine DELEUIL et Catherine PANISSON, le 19 avril 1665 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.
7. Jean SAUZE (Pierre, Jean, Guillem). Jean a épousé Honorade PICHE, fille de Jean PICHE et Magdeleine ROBERT, le 8 décembre 1630 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
13 M i. Aubert SAUZE.
Aubert a épousé (1) Françoise GEBELIN, fille de Jean-Baptiste GEBELIN et Marguerite VIDAU, le 3 juillet 1661 à Marseille La Major, Bouches-du-Rhône, France.
Aubert a également épousé (2) Anne TOUMASSE, fille de Antoine TOUMAS et Marguerite BEULONNE, le 29 novembre 1666 à Marseille Saint-Laurent, Bouches-du-Rhône, France.
8. Nicolas SAUZE (Pierre, Jean, Guillem). Nicolas a épousé Marguerite SAMAT, fille de Jean SAMAT et Marguerite SAMAT, le 15 juin 1648 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
14 M i. Etienne SAUZE.
Etienne a épousé Magdeleine CHAUDON, fille de Pierre CHAUDON et Nicolae CHEILAN, le 8 avril 1681 à Marseille La Major, Bouches-du-Rhône, France.
Cinquième génération

9. Joseph SAUZE (Clément, Pierre, Jean, Guillem). Joseph a épousé (1) Jeanne TRENQUIER, fille de Guillem TRENQUIER et Anne BREST, le 3 mai 1664 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 15 M i. Louis SAUSSE.
Joseph a également épousé (2) Marguerite GIRAUD, fille de François GIRAUD et Anne LAN, le 6 avril 1665 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

Sixième génération

15. Louis SAUSSE (Joseph, Clément, Pierre, Jean, Guillem) est né à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Louis a épousé Anne MAGNAN, fille de Jean MAGNAN et Elisabeth CHAUVIN, le 11 janvier 1695 à Lourmarin, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 16 M i. Barthélémy SAUSSE.
Septième génération

16. Barthélémy SAUSSE (Louis SAUSSE, Joseph, Clément, Pierre, Jean, Guillem). Barthélémy a épousé Marie-Anne BERGER, fille de Dominique BERTIN et Marie MARLIC, le 11 mai 1728 à Lourmarin, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 17 F i. Thérèse SAUSE.

Chronique de l'ascendance de Barthélémy SAUSSE

Ascendance correspondant à des actes trouvés hier sur geneabank AG13 principalement à Auriol.

Première génération

1. Barthélémy SAUSSE. Barthélémy a épousé Marie-Anne BERGER, fille de Dominique BERTIN et Marie MARLIC, le 11 mai 1728 à Lourmarin, Vaucluse, France.

Deuxième génération

2. Louis SAUSSE est né à Auriol, Bouches-du-Rhône, France. Il a épousé Anne MAGNAN le 11 janvier 1695 à Lourmarin, Vaucluse, France.

3. Anne MAGNAN.

Troisième génération

4. Joseph SAUZE a épousé Jeanne TRENQUIER le 3 mai 1664 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

5. Jeanne TRANQUIER.

6. Jean MAGNAN a épousé Elisabeth CHAUVIN.

7. Elisabeth CHAUVIN est née le 14 janvier 1630 à Lourmarin, Vaucluse, France. Elle est décédée4 le 29 septembre 1709 à Lourmarin, Vaucluse, France.

Quatrième génération

8. Clément SAUZE a épousé Catherine CHAFFARD le 18 janvier 1631 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

9. Catherine CHAFFARD.

10. Guillem TRENQUIER a épousé Anne BREST.

11. Anne BREST.

14. Jacques CHAUVIN a épousé Marguerite RAMASE.

15. Marguerite RAMASE.

Cinquième génération

16. Pierre SAUZE a épousé Catherine BERTRAND le 26 décembre 1601 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

17. Catherine BERTRAND.

18. Joseph CHAFFARD a épousé Anne RIGAUD le 8 novembre 1609 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

19. Anne RIGAUD.

Sixième génération

32. Jean SAUZE a épousé Magdeleine JOURDAN le 1 novembre 1569 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

33. Magdeleine JOURDAN.

34. Bernard BERTRAND a épousé Magdeleine BERNET.

35. Magdeleine BERNET.

36. François CHAFFARD a épousé Melchionne DELEUIL le 9 novembre 1574 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

37. Melchionne DELEUIL.

38. Claude RIGAUD a épousé Marguerite JEAN.

39. Marguerite JEAN.

Septième génération

64. Guillem SAUZE a épousé Magdeleine AILLAUD.

65. Magdeleine AILLAUD.

66. Guillem JOURDAN a épousé Honorade COULOMB.

67. Honorade COULOMB.

72. Bertrand CHAFFARD a épousé Marguerite GRALLE le 16 janvier 1536 à Auriol, Bouches-du-Rhône, France.

73. Marguerite GRALLE.

74. Antoine DELEUIL a épousé Catherine CALVIN.

75. Catherine CALVIN.

Huitième génération

144. Honoré CHAFFARD.

146. Honorat GRAILHON a épousé Magdeleine ARDONEL à Aubagne, Bouches-du-Rhône, France.

147. Magdeleine ARDONEL.

148. Bertrand DELEUIL a épousé Honorade.

149. Honorade.

150. Jacques CALVIN a épousé Louise BERNARD.

151. Louise BERNARD.

Signets du tome II de Robert de Briançon

Ci-dessous, les signets vers les notices des familles qui m'intéressent le plus dans le tome II de l'état de la Provence de l'abbé Robert de Briançon...

Texte non disponible
Eissautier

Texte non disponible
L'Estang Parade

Texte non disponible
Foresta

Texte non disponible
Goeffroy de la Tour dans la région de Digne

Texte non disponible
Giraudon

Texte non disponible
Gombert de Dromon, St-Géniez et Verdaches

Texte non disponible
Guiramand de la Pene et de la Durane

Texte non disponible
Laidet de Sigoyer

Texte non disponible
Laugier de Verdaches, Thoard, Collobrières, etc.

Texte non disponible
Matheron ou Materon

Texte non disponible
Matieu ou Mathieu du Revest

Texte non disponible
De Michel de Champourcin, La Javie.

Texte non disponible
De Pontis

Texte non disponible
Puget

Texte non disponible
Quiqueran

Texte non disponible
Richaud de Servoules, de Beaudinard et de Thoard

Texte non disponible
Rodulf ou Rodulph

Actes d'Algérie sur les familles Touche et Théus

Quelques notes prises en juin 2004. Je me dis que le moyen le plus sûr pour les retrouver facilement est peut-être de les mettre dans mon blog...

ORAN le 9 jan 1851
Naissance de Marie Rosalie Emilie THEUS, fille de Jean Joseph Frédéric THEUS et de Dame Amélie Félicie MATHERON. Témoins : Louis Auguste THEUS, 25 ans, Joseph Eugène THEUS, 22 ans
ORAN le 25 juin 1857
Décès de Paul Honoré Frédéric THEUS, né à Oran le 16 août 1855, fils de Jean Joseph Frédéric THEUS et de Dame Amélie Félicie MATHERON
ORAN le 14 déc 1857
Décès de Jean Joseph Frédéric THEUS, né à St-Vincent (04) le 22 mar 1821, fils de Jean Antoine THEUS et Rosalie YVAN, époux de Dame Amélie Félicié MATHERON
ORAN le 23 oct 1858
Décès de Amélie Rosalie THEUS, née à Oran, agée de 8 ans, fille de feu Jean Joseph Frédéric THEUS et de Dame Amélie Félicie MATHERON
SIDI BEL ABBES le 9 jan 1867
Naissance de Eugénie THEUS, fille de Eugène THEUS et Françoise Sophie THIRION
SIDI BEL ABBES le 15 avr 1868
Naissance de Joseph Léon THEUS, fille de Eugène THEUS et Françoise Sophie THIRION. Joseph Léon est décédé le 10 nov 1871.
SIDI BEL ABBES le 11 oct 1869
Naissance de Antonin Frédéric THEUS, fille de Eugène THEUS et Françoise Sophie THIRION. Joseph Léon est décédé le 10 nov 1871.
SIDI BEL ABBES 19 juillet 1876
Mariage de THEUS Joseph Eugène, né à St-Vincent (04) le 30 jan 1829, fils de feu Antoine THEUS, décédé à St-Vincent le 6 déc 1842 et de feue Marguerite Rosalie YVAN, décédée à Savines (05) le 1er nov 1869 et de THIRION Françoise Sophie, née à Vézelise (54) le 20 oct 1844, fille de feu Léon Joseph THIRION, décédé à Sidi Bel Abbès le 13 juillet 1864 et de Christine Geneviève DEBRIES
ORAN le 27 août 1881
Mariage de Honoré Eugène Emile THEUS, 24 ans, né à Oran le 24 avril 1857, domicilié à St Cloud, département d'Oran, fils majeur des époux Frédéric Jean Joseph THEUS, décédé à Oran le 13 déc 1857 et Dame Marie Félicie MATHERON, domiciliée à Marseille, auhourd'hui femme de Pierre Antoine Honoré BAZE, artiste peintre
et de Mademoiselle Désirée Marie Victorine SCHMITT, née à Oran le 21 juillet 1860, fille majeure des époux Jean Michel SCHMITT, marchand tailleur et de Dame Maria de la ? AGRILLO ?
ORAN le 28 juin 1882
Naissance de Frédéric Eugène THEUS, fils de Honoré Eugène Emile THEUS, propriétaire, 25 ans et Désirée Marie Victorine SCHMITT, 21 ans. Témoin : Jean Michel SCHMITT, 63 ans, marchand tailleur, grand père maternel de l'enfant.
ORAN le 18 février 1887
Décès de Emile Félix THEUS agé de 22 mois (né le 9 avril 1885 à Oran), fils de Honoré Eugène Emile THEUS et Désirée Marie Victorine SCHMITT
ORAN le 3 sep 1889
Naissance de Désiré Edouard THEUS fils de Honoré Eugène Emile THEUS, 30 ans et Désirée Marie Victorine SCHMITT, 29 ans. Témoin : Joseph THEUS, 37 ans, négociant, oncle de l'enfant
ORAN le 14 avril 1890
Acte de mariage de Louis Pierre Napoléon LAMUR, avocat, né à Oran le 30 juin 1861, fils de Jean Auguste Louis LAMUR, décédé à Oran le 16 mars 1889 et de Jeanne Maria Felipa SEGURA
et Demoiselle Rosalie Marguerite THEUS, née à Sidi Bel Abbès le 16 oct 1872, fille de Eugène THEUS, propriétaire et de Françoise Joséphine THIRION, décédée à Oran le 29 août 1885
ORAN le 12 oct 1893
Décès de Eugène THEUS, propriétaire, veuf de Francine THIRION, 64 ans, né à Terrasses (04), fils de feu Antoine THEUS et feue Rosalie YVAN, à Oran, Route de Mostaganem
AIN TEMOUCHENT le 15 mai 1886
Naissance de Césarie Antoinette TOUCHE fille de Antoine TOUCHE et Elise JEAN
AIN TEMOUCHENT le 17 déc 1892
Naissance de Antoine Louis TOUCHE fils de Antoine TOUCHE et Elise JEAN. (en marge : marié à Oran le 19 jan 1924 avec Hélie Marie Antoinette FINELLI)
AIN TEMOUCHENT le 24 déc 1898
Naissance de Ferdinand Armand TOUCHE fils de Antoine TOUCHE et Elise JEAN.

17 juillet 2008

La famille Benoist de la Prunarède

Armoiries. D’azur, à trois bandes d’or.
Légende : Voca me cum Benedictis.

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 169
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
BENOIST (DE) DE LA PRUNARÈDE, famille noble d’extraction, originaire de Languedoc, où elle réside encore de nos jours.
  1. Pons DE BENOIST Ier, qualifié d’illustre, et surnommé célèbre chevalier d’Outremer, et d’Outremonts, reçut par inféodation, en 1204, du vicomte de Béziers, Raymond Rotgier, le domaine de Ronjan, diocèse de Béziers. Il eut pour fils :

  2. Jean DE BENOIST, chevalier et fidèle avoué de l’abbaye de Saint-Benoît d’Aniane, dont l’abbé lui inféoda, en 1235, deux métairies situées à la Boissière. Il mourut vers l’an 1263, et avait épousé noble, Cécile de Montpesat, de laquelle il eut :

  3. Pons DE BENOIST IIe, chevalier, vaillant chef d’armée et avoué du monastère de Saint-Benoît d’Aniane, marié, en 1263, à noble Agnès de Clermont, fille de Pierre, chevalier, coseigneur de Gignac, et de Gaucerande, fille de Pons d’Aumelas, chevalier. De ce mariage vint :

  4. Guillaume-Olivier DE BENOIST, chevalier ; coseigneur de Tourbes, diocèse de Béziers, marié, en 1298, à noble Jolande de Roquefeuil, fille d’illustre seigneur Humbert, chevalier, baron de Roquefeuil et comte de Rodès. Ils laissèrent :

  5. Pons DE BENOIST IIIe, chevalier, marié à noble Hermescende d’Albert, fille de Thomas, chevalier (ancêtre du connétable de Luynes). De ce mariage sont nés :
    1. Jean de Benoist, dont l’article viendra ;
    2. Pierre, qui fit avec sa mère un partage en 1429.

  6. Jean DE BENOIST, chevalier, tué en 1450, à la guerre, où il avait mené grand nombre d’hommes d’armes, ses vassaux. Il avait épousé noble damoiselle Marguerite de Pourprières, dame de Margone et de Magalas, fille de Raimond, chevalier, seigneur desdits lieux. Il eut pour fils :

  7. Jean DE BENOIST IIe, chevalier, ayant servi dans les armées, marié, en 1467, à noble damoiselle Henriette de Carcassonne, fille d’Arnaud, chevalier, seigneur de Madières et de Fosières, coseigneur de Soubès et de Rixende de Bousigues. De ce mariage sont nés :
    1. André de Benoist, dont l’article reviendra ;
    2. Roger, qui épousa dame Louise d’Hugry, dont il eut, en 1501, Jean de Benoist ;
    3. Marguerite.

  8. André DE BENOIST, chevalier, ayant perdu dans l’incendie de sa maison presque tous ses titres de noblesse, obtint, en 1501, qu’il serait fait une enquête testimoniale sur l’ancienneté de sa race : sans cela, la famille de la Prunarède aurait fourni des titres qui eussent fait remonter son origine plus haut. Il avait épousé Françoise-Anne du Caylar, fille de Jacques, chevalier, sieur de Bessan. Il eut de ce mariage :

  9. Jean DE BENOIST IIIe, chevalier, né en 1501, seigneur de la Cisternette ; en 1557, épousa, en premières noces, Jeanne d’Amat, fille de Pierre, et de Jeanne de Thezan ; et en secondes noces, Philippine de Regis.
    Du premier mariage il eut :
    1. André de Benoist, dont l’article suivra ;
    2. Louis, capitaine-commandant de cent fantassins, marié, en 1578, à Marguerite de Patau, fille de David Bercier de Patau, et de Françoise de la Verne. Il eut de son mariage Anne de Benoist ;
    3. Marguerite.
    Du second mariage est né :
    Jean de Benoist, mort jeune.

  10. André DE BENOIST IIe, seigneur de la Cisternette, capitaine de deux cents fantassins, mort en 1603, avait épousé, en premières noces, Agnès de Durand ; et en secondes noces, en 1581, Françoise du Caylar, fille de noble Simon, seigneur d’Espondechau, et de Marguerite du Plessis.
    Du premier mariage sont nés :
    1. Jean de Benoist, dont l’article viendra :
    2. Sébastien mort en 1603.
    Du second lit sont issus :
    1. Henri, mort sans postérité ;
    2. Charles, religieux bénédictin de l’abbaye de St.-Thybery, prieur de St.-Martin de Fenouillet.
    3. Marguerite, qui épousa noble Nicolas de Malbois de Puch-Seguier ;
    4. Marie, qui épousa noble François Fabre de Pézénas.

  11. Jean DE BENOIST IVe, seigneur de la Cisternette, en 1590, capitaine d’une compagnie de fantassins, puis capitaine et gouverneur du fort de Saint-Jean de Foi, mort en 1624 ; marié, en 1593, à noble Jacquette de Ginestoux, fille de Pons, seigneur de la Jurade et du château de Mondardier. De ce mariage sont nés :
    1. Charles de Benoist, dont l’article reviendra ;
    2. François ;
    3. Jacques, seigneur de la Veyrarié ;
    4. Henriette ;
    5. Jeanne ;
    6. Françoise, qui épousa noble Louis de Clauzel ;
    7. Isabeau, qui épousa noble François de Beaulac, duquel mariage est née Marie de Beaulac.

  12. Charles DE BENOIST, seigneur des Cayres, de la Cisternette et de la Prunarède ; capitaine, en 1637, d’une compagnie d’infanterie de cent hommes ; mort en 1659. Il avait épousé noble Isabeau de Peyran, fille de Balthasar, seigneur de Sauset et de la Prunarède, et d’Isabeau d’Assas. De ce mariage sont nés :
    1. Henri, dont l’article suivra ;
    2. Jean-François, chevalier, sieur de la Veyrarié, brigadier des gardes du roi, en la compagnie du duc de Luxembourg, mort en 1691 ;
    3. Balthasar, prêtre ;
    4. Françoise ;
    5. Jeanne ;
    6. Jacqueline ;
    7. Isabeau.

  13. Henri DE BENOIST, seigneur de la Prunarède, de la Cisternette, et de Directe, à Saint-Jean-de-Fos ; mousquetaire du roi, mort en 1692. Il avait épousé, en damoiselle Gabrielle de la Treille, fille, de noble Jean-Philippe et de Jeanne de Joubert. De ce mariage sont nés :
    1. Philippe, seigneur de la Cisternette, capitaine de dragons au régiment de Saint-Fremont, major de celui de Silly, dragons, colonel-lieutenant-commandant du régiment de Broglio, tué à la bataille d’Hochstett, en 1704. Il avait épousé damoiselle de Ginestoux de Saint-Maurice, dont il eut Gabrielle de Benoist, dame de la Cisternette, qui épousa Antoine de Barbeyrac, président de la cour des aides de Montpellier ;
    2. Henri, né en 1671, prieur de Lunas, chanoine de Lodève, vicaire général et archidiacre à Lodève ;
    3. Autre Henri, capitaine de dragons au régiment Dauphin, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort en 1724 ;
    4. Gabriel, dont l’article reviendra ;
    5. Charles, lieutenant de cuirassiers, tué par les ennemis peu avant la bataille d’Hochstett ;
    6. Jeanne, qui épousa Jacques Sauné, conseiller du roi et contrôleur des gabelles à Pézenas ;
    7. Gabrielle, religieuse ursuline à Montpellier ;
    8. Hélène, morte en bas âge.

  14. Gabriel DE BENOIST DE PRUNARÈDE, lieutenant de dragons au régiment de Saint-Fremont, capitaine, puis major du régiment de Nuailhé, mort en 1764 ; épousa, en 1723, Isabeau de la Treille, fille de noble Gabriel de la Treille de Fozières, et de dame Isabeau de Calmès de Montirat. De ce mariage sont nés :
    1. Jean Gabriel, né en 1717, abbé commendataire de Saint-Guillem, chanoine-sacristain et grand-vicaire à Montpellier ;
    2. Henri, marquis de la Prunarède, cornette au régiment de Royal, dragon, puis lieutenant et capitaine, lieutenant-colonel, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, gouverneur-châtelain de Câteau-Cambresis, mort en 1788. Il avait épousé dame Marie Vesque, dame de Novacelle, et eut pour fille Marthe-Henriette, dame de Novacelle, mariée à noble Jean-François de Peyrot de Valhausy. Elle est morte sans postérité ;
    3. Guillaume-Gabriel, docteur de Sorbonne, doyen de Saint-Martin de Tours, vicaire général dudit diocèse, abbé commendataire de l’abbaye de Jouy ;
    4. Jean, dont l’article reviendra ;
    5. Marie-Henriette, mariée à noble François-Armand de Ginestoux, fils de Jean-Joseph, seigneur de Maron, et de dame Marie-Anne de Jougla ;
    6. Anne-Isabeau.

  15. Jean DE BENOIST DE LA PRUNARÈDE, chevalier, seigneur de Novacelle et de la Valette, fut pourvu du titre de comte en 1772, par lettres-patentes de Louis XV. Il avait été lieutenant au régiment Royal, dragons ; capitaine de chevau-légers, capitaine de cavalerie au régiment de Salles, puis lieutenant-colonel de cavalerie au régiment de Royal-Lorraine en 1770 ; gouverneur de Lodève, mort en 1799. Il a épousé Marie-Gabrielle de Maupoint, née à l’île de Saint-Domingue le 28 juillet 1759. De ce mariage sont issus :
    1. Jean-André-Hercule, dont l’article suit,
    2. Marie-Charles-Jules-Auguste, mort le 29 juillet 1808, à Chambéry ;
    3. Marie-Jean-Hyppolite-Nestor, né le 15 août 1781 ;
    4. Fulcrand-Henri-Marie-Eugène, né le 26 janvier 1784 :
    5. Marie-Pierre-Auguste-Ferdinand, né le 25 février 1787 ;
    6. Marie-Susanne-Henriette, né le 20 septembre 1775, mariée en 1802 à noble Aimé-Vincent-Gaspard, comte de Pingon, vivant à Chambéry ;
    7. Fortunée-Marie-Laurence, née le 19 août 1782 ;
    8. Marie-Rose-Laurence-Alexandrine, née le 26 mars 1785, mariée le 30 septembre 1805, à don Fidèle de Margarit et de Bruyères, comte de Montagut-d’Aguilar ;
    9. Marie-Jeanne-Pauline-Albertine, ne le 14 avril 1788.

  16. Jean-André-Hercule DE BENOIST DE LA PRUNARÈDE, né le 30 juin 1774.

16 juillet 2008

La famille de Michel

Ce qui suit est une retranscription de la notice de Dominique Robert Briançon que j'ai présenté il y a quelques jours dans cet article.

La famille de Michel, dite dans les contrats en Latins Michaëlis, est une des plus anciennes du Baillage de Digne, puisque Guigues Michaëlis, ou de Michel vivait il y a plus de 300 ans. Il fut père de Claude Michel qui s'alla dans une des plus nobles familles de Provence, ayant épousé dès le 18 Avril 1410, Beatrix de Cornut, fille de Pierre Cornut, Seigneur de Beaumont, de Champorcin & de la Javie. De ce mariage sortit Jacques de Michel, lequel pour s'assurer dans la possession de sa Noblesse obtint des Lettres d'anoblissement données le 10 Janvier 1456 par le Prince Jean Duc de Calabre & de Lorraine, fils aîné de René Roi de Naples & de Sicile, selon le pouvoir qu'il en avait du Roi son père, duquel il était Lieutenant Général, & Commandant en son absence en Provence. Jacques Michel s'était marié le 12 de Novembre 1446 avec Catherine de Baile, fille d'Honoré de Baile, Seigneur en partie de la Javie, & Bertrand Cornut son Oncle lui donna l'an 1456. & à Claude de Michel son père, les seigneuries de Champorcin et de la Javie.

Du mariage de Jaques de Michel, & de Catherine de Baile sortirent quatre fils, savoir, Pierre, Marc, Tomas, & François de Michel, auxquels il partagea ses biens. Il donna la Seigneurie de la Javie à François, & ayant donné la terre de Champorcin à Pierre, Marc, & Tomas de Michel, ses autres enfants, ils en firent le partage le premier de Janvier 1507 & il leur fut expressément prohibé et à leurs descendants d'en faire aucune aliénation hors de leur famille. François ne laissa point de postérité ; Pierre, Marc, &Tomas en ont laissé une nombreuse, qui a été divisée en plusieurs branches, à l'occasion desquelles la terre de Champorcin a été partagée en plusieurs portions. Les descendants de Tomas n'ont plus rien il y a longtemps dans cette terre, & se sont allé établir ailleurs : mais les descendants de Pierre & de Marc la possèdent encore. Ceux-ci, sans compter ceux dont les branches sont tombées en quenouille, subsistent encore en six branches, dont voici les Chefs.

Antoine de Michel, fils d'Antoine & de Louise de Richeome, marié avec Marguerite d’Oraison, est chef de la première branche ; Pierre de Michel, fils de Gaspar, & de Jeanne de Puget, des Seigneurs de Prats, est Chef de la seconde, & Esprit de Michel, fils d'Honoré, & de Jeanne de Fabri, & qui est marié avec Anne de Richeome, est chef de la troisième branche. Tous ceux-là descendent de Pierre de Michel, fils de Jacques. Les chefs des autres trois branches font, premièrement Honoré de Michel, fils de Jean & de Catherine de Richaud, marié avec Catherine de Bologne de Capissuchi, duquel mariage est issu Pierre de Michel Seigneur de Champorcin, Avocat au Parlement, qui s'est établi dans Aix par le moyen de son mariage avec Magdeleine de Grisolles, de laquelle il a un fils appelé Henri, qui fait le onzième degré, à compter depuis Guigues du Michel père de Claude. Le chef de la quatrième branche est François de Michel, fils de Gaspar & de Marguerite de Constans, lequel est marié avec Anne de Richeome; & la sixième branche a pour chef, Gaspar de Michel, fils d Honoré & de Catherine de Richeome, & marié avec Marguerite de Martin. Tous ceux-ci sont issus de Marc, second fils de Jacques & de Catherine de Baile, Et pour ce qui est des descendants de Thomas de Michel, troisième fils de Jacques il y en a une branche qui est établie à Marseille depuis le commencement de ce siècle, & de cette branche est chef Jean-François de Michel Seigneur de Pierrefeu, marié avec Thérèse de Villages, fille de Gaspar de Villages Seigneur de la Salle, et d'Éléonor de Villeneuve, de laquelle il a des enfants qui sont dans le service du Roi dans la Marine.

La famille de Michel porte d'azur à un cor de chasse d'or, lié de même, surmonté à dextre d'une Croix de Lorraine d'or, & à senestre, d'une épée d'argent. Supports, deux génies, l'un tenant une épée haute d'argent & l'autre tenant un cor d'or. Cimier : la Croix de Lorraine d'or, & pour Devise : ces mots. SIGNO, MANU, VOCE, VINCES, qui font allusion à la Croix, à l'épée, & au Cor, qui composent l'écu de ces Armes.

14 juillet 2008

Petites trouvailles sur la famille de Savournin

En cherchant dans les collections geneanet, j'ai trouvé quelques infos que je ne connaissais pas sur cette famille :
  1. Bulletin de l'Académie delphinale - 1911 (53).

    Le 15 janvier 1635 a lieu le mariage de noble Claude de Ferron, avocat à la Cour, fils de Pierre de Ferron et Isabeau de Calignon, de Châtonnay, avec Marie de Savornin, fille de noble Honoré de Savornin et de Sarra de Loubet, ses père et mère, de Cadenet, diocèse d'Aix, en présence de Mr Paul Maurice, pasteur d'Eygimour. C'est à Cadenet que, le 26 juin 1652, en la maison du sieur de Savornin, et en présence de Jacques Nivard de Châtonnay, testa Marie de Savornin, habitant à Châtonnay.

  2. Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français - 1909

    EXTRAITS DU REGISTRE DES MORTS

    Réfugiés français notables morts à Genève de 1681 à 1710.

    3 novembre 1691. Judith Savornin, veuve de Spectable Pierre Maurice, Ministre du Saint-évangile en l'Église de Lourmarin en Provence, âgée de 70 ans.

12 juillet 2008

Les Michels de Champorcin par Dominique Robert de Briançon



Extrait de L'État de la Provence De Dominique Robert de Briançon.

Branches des seigneurs de Laplesse, etc.

Branches des seigneurs de Laplesse, de Launay-Jumiers, Chazé-sur-Argotz ; Belle-Fontaine et de Fougeray, établis au pays Craonnais, en Anjou :
  1. Charles PIERRES, chevalier seigneur de la Plesse, de Launay-Jumiers, du Chesnay, et fils aîné de Pierre Pierres, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin, et de damoiselle Anne Pointeau, sa deuxième femme, fille de Guillaume Pointeau, chevalier. Bourdigné, dans ses Annales d’Anjou, dit que Guillaume Pointeau, chevalier, chancelier de Louis Ier, duc d’Anjou, en 1375, fut occis par les séditieux de la ville de Montpellier. En l’an 1380 vivait Jean Pointeau, chevalier, seigneur de Bois-Dauphin, oncle de Guillaume Pointeau, chevalier, père d’Anne Pointeau, seconde femme de Pierre Pierres. Jean Pointeau avait épousé Marie de Soucelle, dont sortit Jeanne Pointeau, qui fut mariée à Jean de Maimbier, chevalier, seigneur d’Aunay, dont sortir Anne de Maimbier, qui fut mariée vers l’an 1440, avec Thibaut de Laval, chevalier, fils puîné de Thibaut de Laval, chambellan du roi Charles VI, et de Jeanne de Maillé ; de son mariage avec Thibaut de Laval, sortit René de Laval, bisaïeul d’Urbain de Laval, seigneur de Bois-Dauphin, et maréchal de France. Marie Pointeau, fille de Jean Pointeau et de Marie de Soucelle, épousa Ambroise de Montallays. En l’an 1481, fut fait accord et transaction entre dame Anne Pointeau, veuve de Pierre Pierres, d’une part, et René, Pierres, petit-fils dudit Pierre Pierres, et de Jolande-Joël du Jocal, sa première femme, en présence et de l’avis de René de Laval, chevalier, seigneur de Bois-Dauphin, parent de ladite dame Anne Pointeau, et aussi en présence de Guy Pierres, chanoine et maître-école de l’église d’Angers, oncle et curateur dudit René Pierres, fils mineur d’ans de Jean Pierres, et de Catherine de Billy. Ledit Charles Pierres prit alliance, en 1485, avec damoiselle Perrette du Plessix, fille de Geoffroy du Plessix, chevalier, seigneur du Plessix-les-Breux, en Poitou, et de damoiselle Perme de Clerembaut, fille de Jean de Clerembaut, chevalier. Geoffroy du Plessix était fils de Sauvage du Plessix, chevalier, et de damoiselle Isabeau Legroing, fille de Jean Legroing, seigneur de Lamotte Legroing, et de damoiselle Lucques de Praelles. Du mariage de Charles Pierres et Perrette du Plessix sont issus :
    1. Yvon, dont l’article viendra ;
    2. Nicolas ; se trouva à la bataille de Ravenne (voyez Bourdigné, page 188) avec Yvon Pierres, son frère ;
    3. René.

  2. Yvon PIERRES, chevalier, seigneur de la Plesse, Launay-Jumiers, le Chesnay, fut fait chevalier de l’ordre du Roi, comparut au procès-verbal de la coutume et bailliage de Senlis ; il se trouva avec son frère à la bataille de Ravenne ; après de longs services dans les armées du roi, il obtint de François Ier, en 1537, des lettres de provision au gouvernement de Beaumont-sur-Oise. Il prit alliance en 1514 avec damoiselle Françoise Auvé, fille de Louis Auvé, chevalier, seigneur de Genetay, le Plessis-Bourel, Chazé-sur-Argos et Belle-Fontaine, et de damoiselle Renée de Clerembaut, sa seconde femme, fille d’Antoine de Clerembaut, chevalier, seigneur de la Plesse, et de damoiselle Philippes Chabot, fille de Renaut Chabot, chevalier, seigneur de Jarnac, et d’Isabeau de Rochechouart, fille de Jean de Rochechouart, chevalier, seigneur de Brion et d’Apremont, et de Jeanne de Latourlandry. Louis Auvé était fils de Simon Auvé, chevalier, et de damoiselle Marguerite de Clerembaut, fille de Gilles de Clerembaut, chevalier, seigneur de la Plesse, et de damoiselle Nicole de Mathefelon ; et Simon Auvé était fils de Gervais Auvé, chevalier, seigneur de Sougé-le-Bruand, du Plessis-Bourel, etc., et de damoiselle Guillemette de Vendosme, fille de Pierre de Vendosme, chevalier, issu des anciens comtes de Vendosme, seigneur de Segré en Anjou, chambellan du roi, et de damoiselle Jeanne de Chazé, dame de Chazé-Henry ; Chazé-sur-Argos et de Belle-Fontaine, fille unique de Geoffroy de Chazé, chevalier, seigneur desdites terres, et de damoiselle Jeanne de Tucé. Geoffroy de Chazé était fils de Foulques de Chazé, et de damoiselle Marguerite de Rougé, fille de Bonabes de Rougé, chevalier, seigneur d’Erval, et de Jeanne de Maillé. Yvon Pierres eut de son mariage avec Françoise Auvé :
    1. Charles dont l’article viendra ;
    2. Jean, doyen de l’église d’Angers ;
    3. Renée, mariée à Georges de Vaiges, chevalier, seigneur du Plessis-de-Vaiges.

  3. Charles PIERRES, II du nom, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur de la Plesse, Launay-Jumiers, Chazé-sur-Argos, Belle-Fontaine, etc. Après avoir servi dans les guerres de son temps, il fut pourvu au gouvernement de la ville de Beaumont-sur-Oise, par lettres-patentes du roi Henri II, en 1547. Sur la démission que lui en fit son père, il représenta ses titres de noblesse en 1586, devant M. Ruzé, intendant de la généralité de Touraine, et en obtint sentence de maintenue audit an. Il épousa le 29 juin 1553, damoiselle Anne le Maczon, fille de Michel le Maczon, chevalier, seigneur de Launay, de Milon, Buzanvaux, et de damoiselle Antoinette de Millet, dont sont issus :
    1. René, dont l’article viendra ;
    2. Charles, puîné ;
    3. Louise Pierres, damoiselle ;
    4. Perrine Pierres, damoiselle.

  4. René PIERRES, chevalier, seigneur de Launay-Jumiers, Chazé-sur-Argos, Belle-Fontaine et Champgreault, en Beauce, fut homme de guerre, ainsi que ses ancêtres. Il se trouva en 1592 au siège que le prince de Conti mit devant le château de Rochefort en Anjou. Il prit alliance, le 23 février 1591, avec damoiselle Renée Cartier de Vermettes, fille de René Cartier, chevalier, seigneur de Vermettes près Bressuire en Poitou. Après de longs services, René Pierres fut pourvu et nommé par le roi au gouvernement de la ville et château de Châteaubriand, en Bretagne. Il eut de son mariage les enfants qui suivent :
    1. Anne Pierres, gouverneur de Châteaubriand, épousa en 1623, le 16 janvier, damoiselle Marie-Élisabeth de la Marqueraye, fille de Joseph de la Marqueraye et de damoiselle Catherine Gaultier de Brulon. De ce mariage vinrent : 1.° René, marié le 25 mars 1664 damoiselle Louise Moreau, fille de Guillaume Moreau, écuyer, et de damoiselle Louise de Molette, sieur et dame de la Chonpaudière. René Pierres représenta ses titres de noblesse devant M. Voisin de la Noraye, intendant de Tours, et en obtint sentence de maintenue le 20 avril 1667. Il n’y a point eu d’enfants de ce mariage. 2.° Anne, page de Mgr. le prince de Condé, tué à ses côtés à la bataille de Lens en 1648.
    2. Guy, dont l’article suit.

  5. Guy PIERRES, chevalier, seigneur de la Querrie, fils puîné de René Pierres et de Renée Cartier de Vermettes, continua la postérité de cette branche, et prit alliance, le 6 juillet 1634, avec damoiselle Françoise de Chantelou, fille, de Pierre de Chantelou, chevalier, seigneur de la Musse, de Chantelou et de Gastines, et de damoiselle Marguerite de Mondamer, fille de Jacques de Mondamer, chevalier, seigneur des Escotayes, et de damoiselle Philippes du Buat, fille de Guillaume du Buat, chevalier, seigneur de Chantelou et de Brassé, et de damoiselle Jeanne de Romillé, fille de Georges de Romillé, chevalier ; seigneur de la Chenelaye d’Ardanne, et de damoiselle Renée de Montecler, fille de Charles de Montecler, chevalier, seigneur de Bourgon, de Montaudin et d’Angerville, et de damoiselle Guillemine de Sahur, fille de Jean de Sahur, chevalier, seigneur de Torbeschet, et de damoiselle Jeanne de Loré. Jacques de Mondamer était fils puîné de Mathieu de Mondamer, chevalier, seigneur dudit lieu et des Escotayes, et de damoiselle Jeanne de Marcillé. Claude de Mondamer, fils aîné de François et de Guillemine des Escotays, fut marié à damoiselle Lailler, dont sortit Claude de Mondamer, lequel épousa damoiselle Marie de Saultray, dont sortit Renée de Mondamer, laquelle fut mariée en 1604, à Bertrand Dandigné, chevalier, seigneur de Montjauger, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Catherine de Mondamer, fille de Mathieu de Mondamer et de Lancelotte de Sainte-Melaine, fut mariée à Antoine Lailler, chevalier, seigneur de la Rochenoyan, dont sortit Jean Lailler, marié à damoiselle Anne de Breon, dont sortit Renée Lailler, dame de la Rochenoyan, fille unique, laquelle épousa Charles de Scepeaux, chevalier, seigneur de Beauchesne, duquel est descendu, par représentation de degrés, Jacques de Scepeaux, chevalier, seigneur de la Rochenoyan, marquis de Beaupreau, lieutenant -général des armées du roi en 1758. Du mariage de Guy Pierres sont issus.
    1. Jean-François, chevalier, sieur de Gastines et de Chantelou, lequel fut marié à damoiselle Antoinette Mallèvre, dont sortit, pour fille unique, Jeanne Pierres, qui fut mariée à Paul-François Martin, écuyer, seigneur de la Bigottière et de Boisjouan, fils de Jean Martin, écuyer, et damoiselle Marquise Jacquelot, fille de Philippes Jacquelot, chevalier, vicomte de la Motte, conseiller au parlement de Bretagne, et de dame Marie Allaneau.
    2. Guy, dont l’article viendra.
    3. Françoise, fut mariée le 13 juillet 1682 à René Minault, chevalier, seigneur de la Hailaudière, fils de René Minault, chevalier, et de damoiselle Jacquine Chevillard, fille de noble homme Jean Chevillard, seigneur de la Cherbonnerie, et de damoiselle Marguerite de Scepeaux, fille de François de Scepeaux, chevalier, seigneur de la Cherbonnerie et du Coudray, et de damoiselle Jeanne de la Tousche, dont est issu René-François Minault, marié le 28 janvier 1726 avec Jeanne de Ridouet, fille de Gédéon de Ridouet, chevalier, seigneur de Sancé, et de damoiselle Debora de Leviston, fille de René de Leviston, chevalier, seigneur de la Hullinière, et de damoiselle Susanne de la Chevallerie, fille de René de la Chevallerie, chevalier, seigneur de la Touchardière, et de damoiselle Suzanne Dandigné, dont est issu René-Louis Minault, page du roi en 1748, capitaine de cavalerie, mariée à N***, dont trois demoiselles mariées dans les maisons de le Hay, de Bonteville, de Coisnon et du Bourg.

  6. Guy PIERRES, IIe du nom, chevalier, seigneur de la Querrie et de Gastines, fils puîné de Guy Pierres et de Françoise de Chantelou, épousa, le 11 décembre 1682 damoiselle Renée-Elisabeth de la Saugère, fille d’Alexandre de la Saugère, chevalier, seigneur du Bourgdiré et de Fougeray, et de damoiselle Renée Dumortier, fille de Louis Dumortier, chevalier, seigneur de la Ruchesnière, et de damoiselle Suzanne-Elisabeth de Charnacé, fille de Mathurin de Charnacé, chevalier, seigneur du Tertre, et de damoiselle Renée de Forneille. Mathurin de Charnacé était fils puîné de Mathurin de Charnacé, chevalier, seigneur de Charnacé, et de damoiselle Françoise des Rotours. Ce dernier Mathurin était fils de Pierre de Charnacé, chevalier, et de damoiselle Simone Brehier, fille de Jean Brehier, chevalier seigneur, baron de Touré et de Martigné, et damoiselle Jeanne de Champenois. Louis du Mortier était fils aîné de René du Mortier, chevalier, seigneur de la Ruchesnière, et de damoiselle Suzanne Leroi, fille de Charles Leroi, chevalier, seigneur de la Veroulière, et de damoiselle Renée Gautier-Daussigny, dame dudit lieu. Du mariage de Guy Pierres sont issus :
    1. Guy-Alexandre, cornette de dragons dans le régiment de la Batie-Vercel, dans la compagnie de Charles-François de la Saugère, son cousin, en 1703 ;
    2. François-Nicolas, puîné, dont l’article viendra.

  7. François-Nicolas PIERRES, chevalier, seigneur de Fougeray et de Vigré, etc., prit alliance, le 22 août 1712, avec damoiselle Renée Blanchez, fille de noble homme René Blanchez, seigneur de Denazé et de l’Aubrière, et de dame Françoise Hamon, fille de Français Hamon, seigneur de l’Aubrière, et de dame Françoise Duquellenec ; duquel mariage sont issus :
    1. François-Hyacinthe, dont l’article viendra ;
    2. René-François, capitaine au régiment d’Angoumois, chevalier de Saint-Louis, mort à Saint-Domingue sans être marié ;
    3. Jean-Marie, fut prêtre et curé de Meral ; mort à Grez-en-Bouère, le 1er décembre 1802 ;
    4. Louise, morte à Angers sans être mariée.

  8. François-Hyacinthe PIERRES, chevalier, seigneur de Fougeray-Vigré, etc., fut capitaine au régiment d’Angoumois infanterie, etc., servit pendant toute la guerre commencée en 1740. Il prit alliance, le 22 septembre 1749, avec damoiselle Madeleine-Victoire Poirot de la Brochetière, fille de Dominique Poirot, chevalier, seigneur de la Brochetière et de la Blandinière, et de damoiselle Madeleine de Collasseau, fille de Pierre de Collasseau, chevalier, seigneur du Houx, et de damoiselle Anne-Renée de Carrion, fille de Gabriel de Carrion, chevalier, seigneur de Lépronnière, et de damoiselle Renée de Meaulne, fille d’Urbain de Meaulne, chevalier, seigneur de Lancheneil et Rouessé, et de damoiselle Anne Amelon. Pierre de Collasseau était fils aîné de Marc-Antoine de Collasseau, chevalier, et de damoiselle Françoise de Tubert. Renée de Meaulne, lorsqu’elle épousa Gabriel de Carrion, était veuve de Jacques de Lancrau, chevalier, seigneur de Chanteil, fils unique de Jean de Lancrau, chevalier, seigneur de la Saudraye, et de damoiselle Catherine le Voyer, fille de Jacques le Voyer, chevalier, seigneur de Haute-Bergère, et de damoiselle Catherine du Châtelet. Alexis de Lancrau, marié en 1686 avec damoiselle Françoise Marie de Breon, fille de Marc de Breon, chevalier et de damoiselle Françoise le Picard, mariés en 1661, fille unique de Louis le Picard, chevalier, seigneur de la Grand-maison, et de damoiselle Perrine de Scepaux, mariés en l’an 1626. Louis le Picard était fils de Guy le Picard, chevalier, et de damoiselle Catherine Dandigné, mariés en 1586, fille de Gaston Dandigné, chevalier, et de damoiselle Hardouine de Libour ; et Guy le Picard était fils puîné de Georges le Picard et de damoiselle Jeanne du Buat, mariés en 1557, fille de Clément du Buat ; chevalier, seigneur de Brassé, et de Françoise de la Rochère. Du mariage d’Alexis de Lancrau et Françoise-Marie de Breon, sont issus :
    1. Marc-Antoine de Lancrau, chevalier, marié en 1714 à damoiselle Louise-Sophie le Chat, fille unique de Henri le Chat, chevalier, seigneur de Vernée, conseiller au parlement de Bretagne, et de damoiselle Louise-Renée du Verdier de Genouillac, dont sortit, pour fils unique, Marc-Antoine-Alexis-Louis-François de Lancrau, marié le 19 août 1737 avec damoiselle Geneviève-Marguerite Jeanne du Tertre, fille de René du Tertre, chevalier, seigneur du Tertre, Pommerieux, Cherancé, et de damoiselle Geneviève de Razilly, dont trois damoiselles, l’aînée desquelles a épousé N*** de Tremigon, gentilhomme breton.
    2. Alexis-Gabriel de Lancrau, chevalier, seigneur de Breon, fils puîné d’Alexis de Lancrau, et de Françoise Marie de Breon, marié, en 1739, à damoiselle Henriette Françoise Minault, fille de René-François Minault, chevalier, seigneur de la Cherbonnerie, et de damoiselle Anne-Henriette Dubuat. De ce mariage est sorti un fils unique, Alexis-Marc-Henri-Charles de Lancrau, chevalier, seigneur de Breon, de Marigné, de Peuton, etc., épousa en 1767, damoiselle Françoise-Geneviève de Labarre fille de N*** de Labarre, chevalier, seigneur du Teilleul et de dont sont issus ;
      1. Alexis-Henri de Lancrau, qui suit.
      2. Alexis de Lancrau, marié à N*** de Cotarel, en Bretagne ;
      3. Geneviève-Henriette de Lancrau, damoiselle, mariée à Clément de Tilly, de la Maulnière.

    Alexis-Henri de Lancrau, chevalier, seigneur de Breon Marigné, Peuton, Cheripeau, etc., fut élevé page de la chambre de MONSIEUR frère du roi. Il épousa, le 21 juillet 1808, damoiselle Elisabeth-Geneviève-Justine de Peyrusse-Descars, fille du comte François de Peyrusse-Descars, chevalier ;et de N*** de Ligny, fille de N*** de Ligny, et de N*** de Laroche-Rambure.

    Ledit Gabriel de Carrion avait eu pour première femme, damoiselle Catherine de Rougé, dont sortit Catherine Françoise de Carrion, mariée à Charles de Villeneuve, chevalier, seigneur de Cazeau, fils de Louis de Villeneuve, chevalier, et de damoiselle Marie-Ambroise de Létoile, fille de Louis de Létoile, chevalier, seigneur de Bouillé-Saint-Paul, et de damoiselle Ambroise de Lagrandière. Gabriel de Carrion, et Renée de Meaulne sa seconde femme, outre ladite Anne-Renée de Carrion, femme de Pierre de Collasseau, eurent encore une autre fille, savoir, Suzanne-Jeanne de Carrion, laquelle épousa, le 1er août 1707, Charles Duplantis, chevalier, seigneur de Lancrau, fils de Pierre Duplantis, chevalier, et de damoiselle, Jeanne de Latouche-Limouzinière.

    Du mariage de François-Hyacinthe sont issus :

    1. Pierre-Jean-René, dont l’article viendra ;
    2. Françoise-Victoire-Louise, mariée à Louis-Marie du Boisjourdan, chevalier, seigneur dudit lieu, dont Louis-Joachim et Lancelot, chevalier de l’ordre de Malte, et quatre demoiselles ;
    3. Anne-Charlotte, mariée à Charles-Pierre-Jean-Louis Lelarge, chevalier, seigneur de Laguillonnière, Lafautroise, Morton, dont Charles, marié à sa cousine Géromine du Boisjourdan, chanoinesse de Malte.

  9. Pierre-Jean-René PIERRES, chevalier, seigneur de Fougeray-Vigré, reçu page du roi à la grande-écurie en 1773, et officier de cavalerie au régiment du roi, en 1776, prit alliance, le 2 juillet 1782, avec damoiselle Françoise Marie de Labarre, fille unique de René-Louis de Labarre, chevalier, seigneur de Lépronnière, la Houssaye, etc., ancien page de la reine, et officier au régiment de Bourbon-Infanterie, et de demoiselle Françoise-Ambroise de Vrigné. Ledit René-Louis de Labarre était fils puîné de René de Labarre, chevalier, seigneur de Préaux, Lépronnière, etc., et de damoiselle Marie-Anne-Renée de Lantivy, fille de Louis-Pierre de Lantivy, chevalier, seigneur de Lalande, Lisle-Tysons, Bouchamps, etc., et de dame Marie-Anne de la Chevallerie, fille de René de la Chevallerie, chevalier, seigneur de Lépronnière et Latouchardière, et de damoiselle Suzanne Dandigné. Du mariage de Pierre-Jean-René Pierres sont issus :
    1. Eugène-Armand, mort à Orléans le 12 août 1801, sans être marié ;
    2. Hercule-Louis-Anne, mort au berceau, le 10 novembre 1790 ;
    3. Eugénie, dont l’article viendra.

  10. Eugénie PIERRES, damoiselle, seule représentant la branche des seigneurs de Fougeray, épousa, le 5 octobre 1805, Gabriel-Théodore Pierres, son cousin, fils de Daniel-Abel-Marie Pierres, chevalier, seigneur de Narsay, Nueil et autres lieux, ainsi qu’il est marqué à l’article de la branche des seigneurs de la Boninière et de Narsay.
Nota. La maison de PIERRES porte pour armes : d’or à la croix pâtée et alaisée de gueules ; pour devise, POUR SOUTENIR LOYAUTÉ ; pour cimier, un ours issant tenant une pierre en une de ses pattes, et ces mots : Ours lance Pierres.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 147
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861