28 février 2009

La famille de Raguet-Brancion. 3e et 4e branche

Troisième branche.
  1. Louis, comte DE BRANCION, premier du nom de cette branche, seigneur de Visargent, de Saaffre et de Saint-André en Bresse, second fils d'Antoine et de Marguerite de Montjeu, épousa, le 12 mai 1482, Jeanne de Maillardet, fille de Maillardet de Poligny. Il eut de ce mariage :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Jean, seigneur de la Mure, qui épousa Marguerite du Salins, dont une fille, nommée Jeanne ;
    3. Antoine ;
    4. Jacqueline, mariée à Jacques de Fussey, seigneur de Singny.

  2. Jacques, comte DE BRANCION, seigneur de Saint-André et de la Mure, épousa, le 21 décembre 1521, Anne, fille de Bouton Chamilli, seigneur du Fay. Sont issus de ce mariage :
    1. Valentin, dont l'article viendra ;
    2. Claude, mort jeune ;
    3. Charles, religieux de Saint-Claude ;
    4. Osron, mort sans alliance ;
    5. Jean, mort sans postérité ;
    6. N***, mariée à Philibert de Châtenay ;
    7. Louise, mariée à Geoffroi, seigneur de Novilars ;
    8. Pierrette, morte jeune ;
    9. Marguerite, religieuse de Saint-Andoche d'Autun.

  3. Valentin, comte DE BRANCION, épousa, le 1er octobre 1551, Isabeau de Montconis, fille du seigneur de Montconis. Il eut de ce mariage :
    1. Philibert, dont l'article viendra ;
    2. Louis, qui forme la quatrième branche ;
    3. Jeanne, mariée à François de Beaurepaire.

  4. Philibert, comte DE BRANCION, premier du nom, seigneur de Chasnay et de S.-Martin en Bresse, vivant en 1630, épousa Françoise de Poligny, dont il eut :
    1. Guillaume, dont l'article viendra ;
    2. Louis, qui épousa 1.° Jeanne Ducret, dont il eut : Philiberte, religieuse ; 2.° N*** de Coutas, dont il eut : Jeanne.
    3. Guillemette, mariée à François de Mozelles, seigneur de Vaubrisson.

  5. Guillaume DE BRANCION, seigneur de S.-Martin en Bresse, Villegaudin, La Bruyère, épousa Jeanne, fille de Nicolas Boisselet. Il mourut en 1627, et laissa :
    1. Philibert, dont l'article viendra ;
    2. Jacques ;
    3. François ;
    4. Charles ;
    5. Jeanne ;
    6. Henriette.

  6. Philibert, comte DE BRANCION, deuxième du nom, seigneur de Saint-Martin en Bresse, et de la Bruyère, épousa Philiberte, fille de Gérard de La Magdeleine. Il eut de ce mariage, Louise, qui épousa son cousin, Jean-Charles de Raguet-Brancion, seigneur de Liman et de Fossé.
Quatrième branche.
  1. Louis, comte DE BRANCION seigneur de Visargent, Fangi, de Bati et de Civri, second fils de Valentin et d'Isabeau de Montconis, épousa, le 18 octobre 1583, Françoise de Villers-la-Faye, fille de Claude et de Jeanne de Montjeu. Il eut de ce mariage :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. François ;
    3. Denise.

  2. Claude DE BRANCION, seigneur de Visargent, Bure, Géraud, élu de la noblesse de la vicomté d'Auxonne, maris le 27 février 1615, à Anne de Montrichard, fille de Jacques, seigneur de Nantes et Châtillon, eut pour fils :
    1. Claude-Simon, qui suit ;
    2. Louise, mariée, en 1646, à Antoine de Crosson, seigneur d'Apremont.

  3. Claude-Simon DE BRANCION, épousa, le 26 avril 1646, Marie, fille de Beaufort, seigneur de S.-Quentin, dont il eut :
    1. Humbert, dont l'article viendra ;
    2. Jacques, religieux en l'abbaye de Beaune.

  4. Humbert DE BRANCION, seigneur de Visargent, de Bure, etc., a laissé de Madeleine de Chargère-du-Breuil, sa femme :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Louis, chevalier des ordres, de Saint-Michel et de Saint-Lazare.
    3. Louis, chevalier de Malte, lieutenant-colonel du régiment de la Marine.
    4. Suzanne, chanoinesse de Château-Châlons.
    5. Marguerite, religieuse à Château-Saunier.
    6. Françoise, religieuse à Château-Châlons.

  5. Jacques DE BRANCION, chevalier, seigneur de Visargent, Bure, Condé et Géraud, a épousé, le 26 mai 1733, Jeanne-Claude-Madeleine le Compasseur de Courtivron, fille du marquis de Courtivron, et de Marie-Françoise de Clermont-Tonnerre. Il a eu de ce mariage :
    Madeleine Gasparde, mariée, le 24 juin 1749, à Jean-Claude de Clermont-Mont-Saint-Jean, marquis de la Bastie, en Savoie, baron de Flaccieux-les-Terreaux, et de la Belme en Bugey, seigneur de Mercorax, Challonge et Sacconnexe en Savoie.
Armes : « Ecartelés d'un champ d'azur à trois fasces ondées d'or, à une tour d'argent maçonnée de sable, surmontée d'un rat d'argent passant. »

Dessin de Fred publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 456
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille de Raguet-Brancion :

La famille de Raguet-Brancion. Branche de Brancion-Visargent

Branche de BRANCION-VISARGENT.
  1. Pierre, comte DE BRANCION, second fils de Josserand II et de Marguerite de Vienne, seigneur de Visargent, de Vorme, de la Tour-du-Bois et de Saint-André, épousa la veuve de Renaud, sire de Beaugé, dont il eut :

  2. Huguenin, seigneur de Visargent, de la Tour-du-Bois, qui épousa Marguerite de Digoine. Il eut de ce mariage :

  3. Jacques, seigneur DE BRANCION. Il épousa Marguerite de Scey, dont il eut :

  4. Humbert DE BRANCION, mariée à Jeanne de Lugny, dame de Malaise et de Dammartin. Sont issus de ce mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Claude-Louis, seigneur de Visargent, allié à Françoise de Clugny.

  5. Jean, seigneur DE BRANCION, premier du nom, né en 1350, épousa, en 1371, Guillemette, fille de Gilles de Montconis, dont il eut :
    1. Hugues, dont l'article suit ;
    2. Gilles, mort en 1428.

  6. Hugues DE BRANCION, premier du nom, seigneur de Visargent, mort en 1420, avait épousé Marie de Sandon. Ils eurent :

  7. Antoine, seigneur DE BRANCION, mort en 1482, qui avait épousé, en 1447, Marguerite de Montjeu. Il laissa :
    1. Claude, dont l'article viendra ;
    2. Louis, qui forme la troisième branche ;
    3. Marguerite, femme de François de Ferrières, sire de Caffre.
    4. Antoine, qui, de Claudine d'Aix, eut : a. Jacques de Brancion ; b. Claudine.

  8. Claude, seigneur DE BRANCION, capitaine de la ville de Châlons. En 1492 il épousa Jacqueline de Bouton, fille d'Aimard, seigneur du Fay, chambellan du duc de Bourgogne, et de dame Doiselle. Il eut de ce mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Claude, chanoine de Notre-Dame de Beaune ;
    3. Marguerite, religieuse ;
    4. Marie.

  9. Jean DE BRANCION ; deuxième du nom, seigneur de Pernant, Alauze, Courgolin, mort en 1523, avait épousé Pierrette Dellairon, dont il eut :
    1. Hugues, qui suit ;
    2. Anne-Marie, qui épousa Jean de Digoine, seigneur de Merceray ;
    3. Isabeau.

  10. Hugues DE BRANCION, deuxième du nom, seigneur de Visargent, Alauze, Courgolin, etc., épousa Baconde, fille de Jacques de Lantaye, sire de Roussillon-Moray, etc., et de Jeanne de Millon. Il eut :
    1. Adrien, mort sans postérité ;
    2. Françoise, mariée, 1.° à Nicolas de Lenoncourt, seigneur de Chanfous ; 2.° à Louis de Villers-la-Faye, chevalier de l'ordre du Roi, baron de Villers et de Chevigny.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 454
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille de Raguet-Brancion :

La famille de Raguet-Brancion

RAGUET-BRANCION (DE). Les seigneurs de Brancion tiraient leur origine d'une petite ville de Bourgogne, avec titre de comté, à quatre lieues de Tournus, et descendaient d'un seigneur de ce lieu, qui vivait vers l'an 960. Cette famille est une des plus anciennes de France, et a contracté des alliances avec les maisons les plus illustres. Elle est représente aujourd'hui par les comtes de Raguet-Brancion.
  1. Varulphe, comte DE BRANCION, seigneur des principales villes situées sur la Saône, le Rhône et la Loire, vivait en 960. Il était frère de Gauthier, prévôt de l'église de Mâcon. Guichenon et plusieurs auteurs le disent père de :
    1. Bernard, dit le Gros, qui suit ;
    2. Josserand.

  2. Bernard, dit le Gros, premier du nom, seigneur de Brancion, épousa, en 1035, Ermentrude. Dans un titre de l'abbaye de Cluny il est appelé vir secundum soeculi dignitatem clarissimus. Il eut pour fils :
    1. Landric, dit le Gros, qui suit ;
    2. Bernard, mort religieux ;
    3. Josserand, mort évêque de Langres en 1125.

  3. Landric, dit le Gros, premier du nom, seigneur de Brancion, épousa N***, sœur de Bernard de Millet, dont il eut :
    1. Bernard, qui suit ;
    2. Hugues ;
    3. Landric ;
    4. Gouy.

  4. Bernard, dit le Gros, second du nom, seigneur de Brancion et d'Uxelles, épousa N***, fille de Thierry, duc de Lorraine. Il partit pour la Syrie en 1150, et vivait encore en 1171. Il eut de son mariage :
    1. Josserand, dont l'article suit ;
    2. Henri ;
    3. Humbert.

  5. Josserand, dit le Gros, premier du nom, seigneur de Brancion, se croisa avec les seigneurs français. Il épousa N***, fille de Guillaume de Châlons, dont il eut :
    1. Henri, dit le Gros, qui suit ;
    2. Bernard ;
    3. Guillaume.

  6. Henri, dit le Gros, premier du nom, seigneur de Brancion, épousa Béatrix sœur de Gauthier de Vignory. Il eut de ce mariage :
    1. Josserand, dont l'article viendra ;
    2. Barthélemi, mort évêque des Cinq-Églises ;
    3. Henri III, qui continua la lignée, et dont l'article suivra ;
    4. Étienne, mort abbé de Cluny.

  7. Josserand, dit le Gros, second du nom, seigneur de Brancion, épousa Marguerite de Vienne, qui lui porta en dot la seigneurie de Salins. Elle était fille de Gaucher, sire de Salins, et de Marguerite de Bourbon. Il fut tué à la bataille de la Massoure, où il avait accompagné saint Louis. Il laissa de son mariage :
    1. Henri, dit le Gros, dont l'article suit ;
    2. Pierre, qui forme la branche, des seigneurs de Visargent, qu'on rapportera plus bas ;
    3. Alix, qui, en 1260, épousa Aurène du Lucy.

  8. Henri, dit le Gros, second du nom, seigneur de Brancion et d'Uxelles, épousa N*** Fouquet de la Prévière, fille de Guillaume, sire de la Prévière, dont il n'eut qu'une fille, nommée Marguerite, qui épousa Bernard de Choiseul, chevalier, seigneur de Traves.

  9. Henri, troisième du nom, seigneur de Brancion, fils d'Henri Ier et de Béatrix de Vignory, fut comte de Raguet Brancion, et seigneur d'Uxelles. Il épousa Marie de Genève, fille d'Amé, seigneur de Gex. Il fit un premier voyage à la Terre-Sainte, et se croisa sous saint Louis, ainsi qu'il est prouvé par une lettre à lui écrite par ce roi de France en 1270. Pour un fait d'armes en Palestine, il écartela d'un champ d'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'un rat d'argent passant. Il eut de son mariage :

  10. DIDELOT, comte de Raguet-Brancion, seigneur de Fossé et de Royalmaix, fut, en 1310, ambassadeur du duc de Bar et de Lorraine auprès du roi de France Charles V, et mourut en 1379. Il avait épousé Anne de Mory, dont il eut :
    1. Étienne, qui suit ;
    2. Laurent, qui, se maria, et eut une fille nommée Françoise.

  11. Étienne Ier RAGUET-BRANCION, seigneur de Fossé et de Royalmaix. Il fut aussi ambassadeur du duc de Bar et de Lorraine vers le roi de France, et prêta, le 2 août 1380, la somme de 1000 livres, sous le cautionnement du duc de Lorraine, à la ville de Brié, pour subvenir aux frais du siège qu'il avait mis devant Cluny. Il mourut à Paris, en 1386. Il avait épousé Jeanne, fille de Pierre Almara, seigneur de Gozard, et d'Anne-Françoise Fouquet de la Ferrière. Il eut de ce mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Simon, père de Jean-Louis, lequel se maria, et eut pour fils Nicolas, Simon, et Josserand, morts tous trois sans postérité.

  12. Jean DE RAGUET-BRANCION, premier du nom, gouverneur et président de la souveraineté de Commercy, épousa Françoise, fille de Laurent Raguet-Brancion, sa cousine, dont il eut :

  13. Claude DE RAGUET-BRANCION, premier du nom, capitaine des chevau-légers de Louis XI, roi de France ; fut tué à la bataille de Montlhéry, en 1465. Il avait épousé Marguerite de Vaudray, dont il eut :

  14. Simon de RAGUET-BRANCION, capitaine de chevau-légers de Charles VIII ; mort en Italie, où il accompagnait ce prince. Il avait épousé Claudine Gérard de Belle-Assise, fille d'Humbert de Belle-Assise et de Charlotte de Bazoche. Il eut de ce mariage :
    1. Gérard, dont l'article suit ;
    2. Jean-Charles, qui fut père de Pierre, qui eut une fille nommée Marie ; et d'Antoine, mort sans postérité ;
    3. Claude, qui fut père de Louis.

  15. Gérard DE RAGUET-BRANCION, gouverneur de Hadon-Château, et grand bailli du comté de Charolais, épousa Marguerite de Brielle, fille du seigneur de Brielle et d'Epargne, en Champagne, et de Louise d'Ailly de Chaume. Il eut de ce mariage :

  16. Nicolas DE RAGUET- BRANCION, qui succéda au gouvernement de Hadon-Château, que possédait son père. Il épousa 1.° Christine, fille du baron de Montangon ; 2.° Nicole, fille de Charles du Sausay, seigneur de Lespy. Il eut de son premier mariage :

  17. Jean DE RAGUET-BRANCION, second du nom, seigneur de Voiselles, Liman, Marmora, qui épousa, le 7 novembre 1650, Béatrix, fille de Georges, de Mangeot et de Jeanne de Barrail. Il eut de ce mariage :

  18. François DE RAGUET-BRANCION, chevalier, seigneur de Royalmaix, Liman Marmora, gouverneur des pays et ville de Remireront, pour les rois de France Louis XIII et Louis XIV épousa, en 1636, Anne, fille de Richard d'Orme et de Marie-Françoise, princesse de Furstemberg. De ce mariage sont issus :
    1. Jean-Charles, dont l'article viendra ;
    2. Honoré, seigneur de Royalmaix et de Fossé, marie à Anne de Cluny, dont il eut Marguerite, laquelle épousa M. de la Bruyère.
    3. François, mort sans postérité.

  19. Jean-Charles DE RAGUET-BRANCION, chevalier, seigneur de Liman et de Fossé, mestre de camp de cavalerie, alcade de la chambre de la noblesse des États de Bourgogne, épousa Louise, fille de Philibert, comte de Brancion, seigneur de S.-Martin en Bresse ; et de Philiberte Gérard de la Magdeleine. Il eut de ce mariage :
    1. François-Marie, dont l'article viendra ;
    2. Étienne, seigneur de Marmora, élu par la noblesse de Charolais aux Etats de Bourgogne ;
    3. Antoine, seigneur de la Bergement, capitaine des vaisseaux du roi, mort à Toulon.
    4. Jean, capitaine au régiment de la Marck, tué à la bataille de Malplaquet.
    5. Jacques-Charles, seigneur de Liman, page du roi, qui épousa en secondes noces mademoiselle de la Suze, dont il n'eut que des filles.
    6. Deux dames chanoinesses.

  20. François-Marie DE RAGUET-BRANCION, comte, seigneur de Liman et de Fossé, lieutenant-colonel du régiment de la Marck, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épousa Marie-Josèphe, fille de Jacques-Philippe Dominique, baron de Casier, seigneur de Camphin et de Franckendal. Il eut ce mariage :
    1. Jean-Louis, dont l'article viendra ;
    2. Pierre, tué à la bataille de Deckendorf, où il commandait une compagnie de grenadiers ;
    3. Antoine de Raguet de Fossé, dont l'article viendra plus bas ;
    4. Charles-Antoine, comte de Raguet-Brancion, maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis, alcade de la noblesse des Etats de Bourgogne, et commandant des Grenadiers-Royaux dudit comté. Il est auteur du canal du Charolais, qui devait joindre l'Océan à la Méditerranée, par la communication de la Saône, de la Loire et de la Seine. Il est mort en 1793. Il avait épousé Marie-Reine de Vaulx de Bellefontaine, dont il eut Charles-Josserand de Raguet-Brancion, capitaine au trente-septième régiment d'infanterie de ligne ;
    5. Pierre-Anne-Charles de Raguet-Brancion, élève de l'Ecole militaire, chevalier des ordres de S.-Louis et de S.-Lazare, capitaine du corps royal du génie, auteur, avec son frère Charles-Antoine, du canal du Charolais ;
    6. Charlotte, mariée à M. de Masclary ;
    7. Jeanne, comtesse de Brancion, morte sans postérité ;
    8. Marie-Charlotte, mariée M. de Vaulx, capitaine au corps royal du génie, dont vinrent : 1.° Charles, 2.° Marie, 3.° Louise.
    9. Trois religieuses.

  21. Jean-Louis de RAGUET-BRANCION, vicomte, seigneur de Liman, mort lieutenant-colonel du régiment de la Marck, chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis, avait épousa : 1.° N*** de Bormestran, de Valenciennes ; 2.° Sophie-Dorothée, fille du baron de Damenn et de Christine, comtesse de Harnemm, décédée.

    Enfant du premier lit.

    1. Une demoiselle, mariée à M. de Lescale de Villote.

    Enfants du second lit.

    1. Frédéric-Christian-Xavier, vicomte de Raguet-Brancion, adjudant-major de la garde du roi, a épousé Clotilde de Raguet-Brancion, sa cousine ;
    2. Louis de Raguet-Brancion, chef d'escadron de gendarmerie ;
    3. Charles de Raguet, garde-du-corps.

  22. Antoine DE RAGUET-BRANCION DE Fossé, troisième fils de François-Marie et de Marie-Josèphe de Casier, fut capitaine au régiment de la Marck, chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis, et mourut en 1781. Il avait épousé Clotilde de Polchet, fille de M. de Polchet, brigadier des armées du roi, et lieutenant de roi de la ville et du gouvernement du Quesnoy. De ce mariage vinrent :
    1. Louis-François-Henri de Raguet-Brancion, dont l'article viendra ;
    2. Antoine-François-Jacob de Raguet-Brancion, né en 1766, élève de l'Ecole militaire ; il a émigré et fait les campagnes dans l'armée des princes français. Il est aujourd'hui garde-du-corps ;
    3. Marie-Antoinette-Clotilde-Théodore, mariée à Frédéric de Brancion, son cousin germain.

  23. Louis-François-Henri, comte DE RAGUET-BRANCION, né le 11 octobre 1765, élève de l'école militaire, major du sixième régiment d'infanterie légère, commandant à Phalsbourg, reçut de S. A. R. Monsieur, lieutenant-général du royaume, une lettre de Nancy, datée du 3 avril 1814, dont la teneur suit :
    « Le colonel comte de Trogoff, qui vous remettra cette lettre, monsieur, est revêtu de tous mes pouvoirs pour convenir avec vous de tout ce qui a rapport à l'événement, si heureux pour la France et si glorieux pour nous, qui va replacer la ville de Phalsbourg et sa brave garnison sous l'autorité légitime et paternelle du roi mon frère. Fidèle et courageux Brancion, venez, avec tous les braves qui vous obéissent, recevoir par moi la plus belle et la plus noble récompense pour des cœurs vraiment français, celle de vous être rendu digne de la reconnaissance de votre roi et de celle de votre patrie.

    La conduite du gouvernement général de la Lorraine et celle du commandant de la force armée à votre égard, ainsi que les ordres donnés, tant pour la ville de Phalsbourg que pour la marche de votre garnison, sont les plus sûrs garants de la loyauté et de la pureté des intentions des souverains coalisés, et de leur volonté de former une alliance solide avec notre roi légitime. En attendant le moment où je vous recevrai dans mes bras, je vous donne, monsieur, la ferme assurance de tous mes sentiments et de ma parfaite estime.

    Signé CHARLES-PHILIPPE. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 449
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille de Raguet-Brancion :

24 février 2009

Alertes Google et recherches généalogiques

Voici un outil que beaucoup d'entre vous connaissent sans doute déjà mais qui peut s'avérer très utile dans le cadre de vos recherches généalogiques. Pour l'utiliser, il suffit d'avoir un compte Google (c'est déjà le cas si vous utilisez déjà Gmail ou iGoogle) et d'aller sur http://www.google.fr/alerts.

Arrivé sur Google Alertes, vous pouvez soit créer une nouvelle alerte en entrant les termes de recherches qui vous intéressent ou gérer vos alertes existantes.



Écran de gestion des alertes : sur cet exemple, on voit que je désire être alerté une fois par semaine par mail sur les termes "Villeneuve Lascaris".


Une fois par semaine, je reçois donc, si nécessaire, dans ma boite Gmail des alertes sur les termes "Villeneuve Lascaris"



Le corps du message m'indique ensuite tous les nouveaux liens vers des documents contenant les termes de recherches "Villeneuve Lascaris".



Dans cet exemple, le document en question est un dictionnaire de la noblesse sur Google Books contenant une notice sur la famille Lascaris.



Vous pouvez entrer autant de termes de recherche que vous voulez dans Google Alertes. Celui-ci effectuera automatiquement ces recherches pour vous sans que vous ayez besoin d'y penser et vous préviendra par mail si de nouveaux documents correspondent. C'est vraiment très pratique et simple à utiliser.

Bonnes recherches avec les alertes Google...

Captures d'écran réalisées avec FastStone Capture.

22 février 2009

Milan d'Astis (de)

MILAN D'ASTIS (DE), famille noble, établie dans le Poitou, et représentée par :

Jean-Germain DE MILAN D'ASTIS, écuyer, né le 8 juillet 1785, député par la ville de Châtellerault pour déposer ses hommages aux pieds de Louis XVIII, à son avènement au trône en 1814.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 448
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

La famille Viot de Mercure

VIOT DE MERCURE, famille originaire d'Écosse, qui a fourni un vice-roi de Tanger en Barbarie ; elle portait le titre de comte de Viot ou Théviot, avant que les guerres civiles de la Grande-Bretagne ne l'eussent forcé à émigrer en France, où elle s'est établie dans l'Orléanais.
  1. Jacques VIOT, seigneur de Mercure ; fut gendarme des gardes-du-corps de Jacques V, roi d'Écosse ; il passa en France en 1549, et avait épousé Mathilde de Barres, de laquelle il laissa :

  2. Jean VIOT, seigneur de Mercure qui fut page de la chambre de Marie Stuart, femme de François II, roi de France, puis capitaine de cavalerie en 1585. Il se signala à la bataille de Coutras en 1587 ; le roi pour récompenser ses services lui donna une des charges de valet de sa chambre ordinaire, et lui accorda la direction et maîtrise de toutes les verreries du royaume de France. Il avait épousé Élisabeth le Gros, de laquelle il laissa :
    1. Jean-Henri, capitaine de cavalerie au régiment d'Espenan, tué à la bataille de Lentz ;
    2. Maximilien, capitaine de cavalerie au régiment de Condé, tué à la bataille de Rocroy ;
    3. Pierre, qui suit.

  3. Pierre VIOT DE MERCURE, médecin ordinaire du roi, épousa Marie Menard, de laquelle il laissa :

  4. Florent VIOT DE MERCURE, qui fut d'abord cadet gentilhomme dans le régiment de Languedoc, puis gendarme dans la garde écossaise ; il fit toutes les campagnes de Flandres, et assista au siège de Thionville en 1676, en qualité de sous-aide-de-camp de M. de Lahaye, lieutenant-général des armées du roi. S'étant retiré à Pithiviers, il fut nommé conseiller, médecin ordinaire du roi, et procureur du roi de ladite ville de Pithiviers en 1689. Il avait épousé le 13 février 1685, Marie Humery, de laquelle il laissa :

  5. Florent-Charles-Jean VIOT DE MERCURE, né le 29 octobre 1694, a épousé Marie Trezin, de laquelle il a eu :
    1. N*** Viot de Mercure, avocat au parlement, mort sans postérité ;
    2. Étienne-Aignan, qui suit ;

  6. Étienne-Aignan VIOT DE MERCURE, né le 14 juillet 1739, officier dans le régiment de Conflans, qui eut un bras cassé au siège de Triche Napaly, dans l'Inde, et qui reçut plusieurs autres blessures honorables au service du roi ; il avait épousé Jeanne Gentil, dont il a laissé :

  7. Étienne-Aignan-Pascal VIOT DE MERCURE, écuyer, né le 3 mars 1785. Il a épousé Marie-Marguerite Beaulu, de laquelle il a : Olympe-Marie-Julie, née le octobre 1811.
Armes : « D'azur, au caducée d'or, deux roses d'argent posées en chef, deux licornes pour supports, et timbré d'un casque grillé de front. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 447
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

21 février 2009

La famille de Broc

BROC (DE), famille d'ancienne chevalerie de la province d'Anjou.
  1. Govin, sire DE BROC, vivait en 1069. A cette époque il possédait la cour de Broc, près le Lude.

  2. Lioter ou Lister DE BROC vivait en 1100 ; il fit bâtir le château de Broc, près le Lude, qu'il nomma Lisardière.

  3. Henri DE BROC, chevalier, seigneur de Broc-Lisardière, vivait en 1185.

  4. Pierre DE BROC passa en Angleterre avec Henri II, comte d'Anjou, surnommé Plantagenet, et y fit la tige des ducs de Broc, en 1186.

  5. Amaury DE BROC fit le voyage d'outre-mer avec Richard-Cœur-de-Lion, roi d'Angleterre, en 1190.

  6. Geoffroi DE BROC, mort au château de Broc-Lisardière en 1199.

  7. Herbert DE BROC vivait en 1213.

  8. Pierre DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière, épousa Marguerite de Thierne, damé du Buisset, en 1273.

  9. Guillaume DE BROC vivait en 1302.

  10. Pierre DE BROC, chevalier, seigneur de Broc-Lisardière, sénéchal de Nîmes et de Beaucaire, gouverneur de Lille en Flandre en 1313 ; avait épousé en premières noces Alix de Mathefelon, et en secondes noces Jacqueline de Roye, en Picardie.

  11. Thibaut DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière, épousa en 1365 demoiselle Simonne de Nesle.

  12. Beaudoin DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière, épousa en 1395 demoiselle Marie Grenette, dame de Lespinai, et en secondes noces Jeanne de Tiercelin, de la maison de la Roche-du-Maine.

  13. Pierre DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière, en 1435 épousa demoiselle Fouquette de Rougebec. Elle était héritière d'une très ancienne maison.

  14. René DE BROC était frère aîné de Jean de Broc, auteur de la branche de la ville de Fauvier.

  15. René DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière, épousa demoiselle Marie de Saint-Benoist en 1449 ; elle apporta en dot la vicomté de Foulletourte et le château des Pairai.

  16. Girard DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai, épousa demoiselle Isabeau du Bouchet ; il vivait en 1490.

  17. Julien DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai, épousa en 1520 demoiselle Jeanne de Vandosmoys.

  18. Mathurin de Broc, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai et Mars-la-Jaille, etc., chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme de sa chambre, épousa en 1566 demoiselle Louise de Lavardin.

  19. François DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai et Mars-la-Jaille, etc., chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme de sa chambre, épousa en 1596 demoiselle Françoise de Montmorency. Jacques de Broc, fils de François de Broc et frère de Pierre de Broc, était évêque d'Auxerre.

  20. Pierre de Broc, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai, etc., épousa au château du Louvre, en présence de Marie de Médicis et d'Anne d'Autriche, en 1624, demoiselle Marguerite de Bourdeille, fille d'honneur de la reine.

  21. Michel-Claude DE BROC, seigneur de Broc-Lisardière-lès-Pairai, épousa en 1666 Elisabeth Prudhommeau, laquelle eut, après le décès de son mari, la terre de Broc-Lisardière en remploi, et la vendit. Depuis 1069 jusqu'en 1666, c'est-à-dire pendant cinq-cent-quatre-vingt-dix-sept ans, la terre de Broc-Lisardière est restée dans la maison de Broc.

  22. Léonore DE BROC, colonel d'un régiment de son nom, fut tué à la bataille d Hoscktett en 1704 ; il avait épousé la veuve du seigneur de Levarai.

  23. Michel DE BROC, frère de Léonore, seigneur des Pairai, etc., capitaine dans le régiment de la Reine, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épousa en 1701 demoiselle Armande Richer.

  24. Michel-Armand DE BROC, seigneur des Pairai, etc., épousa en 1732 demoiselle Jeanne-Jacqueline de Dominique dont il n'eut point d'enfants. Il fut capitaine au régiment du Roi, colonel du régiment d'Aunis, ensuite colonel du régiment de Bourbon ; brigadier des armées du roi, commandant en second en Bretagne, maréchal de camp, commandant en chef en Alsace, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Il mourût en 1775, après avoir fait rebâtir et embellir le château des Pairai.

  25. Charles-Eléonore de Broc, son frère, épousa, le 16 janvier 1746, demoiselle Madeleine-Gabrielle de Menon-de-Turbilly. Il servit d'abord dans le régiment du Roi, fut fait capitaine dans celui d'Orléans, eut ensuite une compagnie dans, le régiment de la Reine, cavalerie, qu'il obtint de faire passer à Charles-Michel de Broc, son fils, et se retira du service, chevalier de l'ordre royal-et militaire de Saint-Louis, avec le grade de lieutenant-colonel.

  26. Charles-Michel DE BROC, seigneur des Pairai, etc., chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épousa demoiselle Emilie de Bongars, fut lieutenant-colonel du régiment de Royal-Champagne.

  27. Charles-Gabriel DE BROC, a épousé demoiselle Anne Chevalier. Il a trois fils : l'aîné nommé Charles-Léon le second Fernand, le troisième Gonsalve.
Il n'y a que deux branches de la maison de Broc : celle qui possède la terre des Pairai, entre la Flèche et le Mans, et celle qui possède la terre de la Ville-au-Fourrier, près Baugé ; cette seconde branche a aussi trois garçons.

Ces deux branches de la maison de Broc portaient les titres de marquis, comte et vicomte.

La maison de Broc a eu un chevalier de Malte qui a rendu des services distingués à l'ordre, en armant à ses frais une galère, ainsi qu'il est cité dans l'Histoire de Malte, par l'abbé de Vertot ; il est également mentionné dans l'Histoire d'Angleterre, à l'occasion de Thomas Bequet, archevêque de Cantorbery, lequel de Broc avait fait une fondation expiatoire au Mans.

Armes : « De sable, à la bande fuselée d'argent. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 445
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Foucher de Brandois. Branche des barons du Gué de Sainte-Flayve

Foucher de BrandoisBranche des barons du Gué de Sainte-Flayve.
  1. Joachim FOUCHER, seigneur du Gué, avait épousé, en secondes noces, en 1549, comme nous l'avons, vu ci-dessus, Jacquette du Vau de Chavaignes, fille du seigneur de Chavaignes et de Radegonde de la Haye-Montbaud. De ce mariage vint seulement Joachim, IIe du nom.

  2. Joachim seigneur du Gué, servit dans les guerres de 1580, comme il appert, par acte signé Louis de Bourbon, dans lequel il est dit « que le seigneur du Gué, Joachim de Foucher est dans son armée comme volontaire avec bon équipage d'hommes, d'armes et de chevaux. » Il avait épousé, en 1578, Jeanne, fille de Jacques de la Tousche, et de Marie de Mauclerc. De ce mariage vinrent :
    1. Pierre, mort sans postérité ;
    2. Joachim, IIIe du nom, aussi mort sans postérité ;
    3. Jacques, dont l'article viendra.

  3. Jacques FOUCHER ; baron du Gué. Il fut fait gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, par lettres à lui adressées en 1606, signées Henri, contresignées Potier, et dans lesquelles il est dit que c'est en considération d'importants services rendus au roi. Ce fut aussi en sa faveur que la terre du Gué de Sainte-Flayve fut érigée en baronnie par Mgr. fils de France, frère unique du roi, en 1627. Les lettres portent que c'est en sa faveur et en considération du service que lui rend Germanique de Foucher son fils, dans sa charge de premier chambellan. Autres lettres du roi, portant consentement de cette faveur, en considérant leurs services et ceux de leurs prédécesseurs. Il avait épousé, en 1602, Hélène, fille aînée de messire Antoine du Châtellier-Barlot, De leur mariage vinrent :
    1. Germanique, dont l'article viendra ;
    2. Diane et Angélique, mortes sans postérité.

  4. Germanique FOUCHER, baron du Gué, entra au service à l'âge de quatorze ans dans le régiment du baron du Châtellier-Barlot, maréchal des camps et armées du roi, son oncle maternel. Il se trouva au siège de Luzarche, et quelque temps après avec le baron du Gué son père, à ceux de Saint-Jean-d'Angély et de la Rochelle. En 1626, MONSIEUR, frère du roi, le fit gentilhomme de sa chambre, et son premier chambellan, en 1632.

    A l'époque du raccommodement de MONSIEUR avec le roi, il fut chargé, par S. A. R., d'une mission auprès du roi d'Espagne, dans laquelle il se comporta de manière à gagner les suffrages de S. M. catholique, de la famille royale, et du prince infant d'Espagne, et il reçut de la main même du roi, pour marque de sa satisfaction, une rose de diamants de la valeur de mille écus. A son retour en France, le roi lui donna un régiment et vingt enseignes à drapeau blanc, qui porta le nom de régiment du Gué de Sainte-Flayve, et qui le portait encore lorsque Jacques de Foucher, son parent ci-dessus désigné, en fut nommé lieutenant-colonel ; il fut reçu chevalier de l'ordre de Saint-Michel, et voici la teneur de la lettre à lui écrite à ce sujet, par le roi Louis XIII.
    « Monsieur le baron du Gué, considérant que votre maison est une des principales de notre province de Poitou, joint vos services et mérites, vous ont fait choisir et élire par les chevaliers frères et compagnons de Monsieur Saint-Michel, pour être associé à ladite compagnie, etc. etc. »

    Signé LOUIS. Et plus bas de Loménie.
    Enfin, après avoir servi six ans entiers à la tête de son régiment, à l'entière satisfaction de Sa Majesté et de Son Altesse Royale, il finit ses jours, à l'âge de trente-un ans, par l'explosion d'une mine, dont il commandait l'attaque, au siège du Catelet, emportant les regrets de tous ceux qui l'avaient connu.
Armes : Les armes de la famille de Foucher sont de sable au lion d'argent.

Il existe dans le Poitou une famille de Foucher, marquis de Cirzay, portant les mêmes armes que les précédents, que nous croyons aussi une branche de la famille précitée, sans avoir pu trouver l'époque de la séparation ; d'après les renseignements que nous avons recueillis d'une histoire généalogique de la noblesse de France, nous avons vu qu'un Jacques Foucher obtint l'érection en marquisat des terres de Thérouanne, le Plessis Sénéchal, le Couldray, sous le nom de Foucher-Cirzay, par lettres de juin 1653. Les lettres portent que c'est pour récompense de ses nobles et recommandables services, et pour récompenser ses aïeux en sa personne. Il fut aussi pourvu de l'office de sénéchal, au comté de Civrai et de Saint-Maixant. Il avait épousé, en 1637, la fille du seigneur de Béjarry et de Marguerite de Pontlevoy ; de ce mariage vint Abimelech Foucher, marquis de Cirzay, marié, en 1669, à Julie d'Angennes, fille de Louis d'Angennes, marquis de Maintenon, qui eut pour fils Jean-Henri, reçu page du roi dans sa grande écurie en 1685, puis grand sénéchal du Poitou.

Il existe aussi une famille de Foucher de Careil, dans la Bretagne, portant les mêmes armes que ceux-ci, sur lesquels nous n'avons encore pu recueillir aucuns renseignements.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 442
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille Foucher de Brandois :

20 février 2009

Foucher de Brandois. Branche des seigneurs de Thénies

Foucher de BrandoisBranche des seigneurs de Thénies.
  1. Guillaume, troisième fils de Louis FOUCHER, chevalier, et de Jeanne de Saint-Ouen, épousa Marguerite, fille de Guillaume Baritaud, seigneur de Thénies. De ce mariage vint Antoine, dont l'article viendra.

  2. Antoine FOUCHER DE THÉNIES, chevalier ; il servit sous Charles VII, contre les Anglais, et fut pris à la bataille d'Azincourt, en 1415, avec trois autres chevaliers Poitevins (Jean, baron de la Forêt-sur-Sayvre ; Jean, seigneur du Puy-du-Fou, et Geoffroy de Chasteigner, seigneur d'Abain), et pour leur rançon le capitaine anglais exigea 1800 écus d'or. Il épousa Marguerite de Chasteaubriand, pour troisième alliance avec cette famille, fille de messire de Chasteaubriand et de Marguerite de Parthenay. De ce mariage vint une seule fille, mariée à Maurice d'Escoubleau de Sourdis. Il épousa, en secondes noces, Gillette de Rouault, fille de messire Miles de Rouault (de la maison des vicomtes de Thouars, puis seigneurs de Gamaches), et d'Isabeau de Beaumont. De ce mariage vinrent :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. Françoise, mariée au seigneur de Cherzay, maison passée en celle de Crissé par alliance.

  3. Louis FOUCHER DE THÉNIES, chevalier ; il passa transaction, en 1476, avec Jacques de Beaumont, son oncle maternel, chambellan du roi et grand sénéchal du Poitou, sur leurs parts respectives dans les terres de Bressuire, Lezay, la Mothe Saint-Eloy et Chiché, à cause d'lsabeau de Beaumont, leur mère et aïeule. Il épousa Marie de la Porte, fille de Hardy de la Porte, baron de Vezins, et de Marguerite de la Jaille. De leur mariage vinrent :
    1. Antoine, IIe du nom, dont l'article viendra ;
    2. Jacquette, mariée à Louis de Vernon, de la maison de Montreuil-Bonnin.

  4. Antoine II de Thénies, fut gouverneur de la ville et du château d'Amboise, place alors importante ; il fut reçu, vers l'an 1540, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, et il est à remarquer que dans le principe cet ordre ne se donnait que pour de grands services, et que le nombre des chevaliers ne devait pas excéder trente-six. Il épousa Françoise de Marconnay, fille de Pierre de Marconnay, premier écuyer de la reine Catherine de Médicis. De leur mariage vinrent deux filles seulement qui finirent la branche des seigneurs de Thénies ; elles furent filles d'honneur de la reine, qui dans leur contrat de mariage voulut être nommée leur tutrice honoraire : l'une épousa Joachim de la Chastre, comte de Nançay, capitaine des gardes-du-corps : l'autre, Guillaume de Pierres, seigneur du Plessis-Baudouin et gouverneur du château d'Angers.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 441
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille Foucher de Brandois :

19 février 2009

Foucher de Brandois. 2ème partie.

Foucher de BrandoisAinsi finit la branche des seigneurs des Herbiers. Nous avons vu ci-dessus que Pierre Foucher, frère puîné de Renaud Foucher, chevalier, seigneur des Herbiers, fut le chef des seigneurs de Lémantruère. Nous allons reprendre l'histoire généalogique de la maison de Foucher, à commencer par ledit Pierre.
  1. Pierre FOUCHER, chevalier seigneur de Lémantruère, épousa N*** de Cerizay, maison passée depuis vers l'an 1530 en celle de Brézé, par le mariage de Gaston de Brézé avec Marie de Cerizay. De leur mariage vint un seul fils nommé Jean.

  2. Jean FOUCHER, chevalier, seigneur de Lémantruère, épousa, en 1321, Béatrix, de Saint-Loyre en Anjou. De leur mariage vinrent :
    1. Jean, marié à Collette de Rouault, de la maison des vicomtes de Thouars, dont il n'eut que deux fils morts sans postérité ;
    2. André, dont l'article viendra.

  3. André FOUCHER, chevalier, seigneur de Lémantruère, épousa, en 1388, Marguerite, fille aînée de Jean, seigneur de la Barottière. De ce mariage vinrent :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. François, marié à Héliette de Chabot, dont il eut deux fils, l'un mort sans postérité, l'autre père d'une seule fille mariée au baron de Lostange, comte d'Aulnay ;
    3. Marie, mariée, en 1426 à Jean de Gaulard ;
    4. Françoise ; mariée, en 1427, à Miles de Mauclerc.

  4. Jean FOUCHER, chevalier, acheta de Mathieu de Montours, son oncle maternel, sa part dans la succession de la Barottière, pour 800 réaux d'or, somme considérable pour ce temps-là. Il avait épousé Marguerite de Bouillé, fille de Hugues de Bouillé et de Hardouine de la Brosse. Le contrat est passé en 1423, et signé du baron de la Forêt-sur-Sayvre, de Georges Foucher, seigneur des Herbiers, de Mathieu de Montours, Bouillant de Brézé, etc. De leur mariage vinrent :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Marie, mariée à Jean de Pouilly, seigneur de Courcelles ;
    3. Jeanne, mariée, en 1448, à messire Jousseaulme, chevalier, seigneur de la Geffardière.

  5. Jacques FOUCHER, chevalier, reprit les armes pleines, après le décès de François, dernier mâle de la branche des Herbiers. Il transigea avec Guy de Montfaucon, seigneur de Saint-Mesmin, pour leurs droits respectifs dans la terre et châtellenie de la Barottière. Il avait épousé Jeanne de Cerizay, pour seconde alliance avec cette famille ; le contrat est de l'an 1449, signé dé Jean de la Haye, seigneur de Chemillé, Louis de Clermont, Jean de Villeneuve, chevaliers, et portant que, dans le cas où ses frères décéderaient sans postérité, elle viendrait à succession comme fille aînée et principale héritière ; il paraît qu'il n'eut pas d'enfants de Jeanne de Cerizay, ou qu'ils ne vécurent pas. Il épousa en secondes noces, en 1458, Jeanne de la Muce, fille de messire Jean de la Muce, seigneur de Villedor, d'Aubigny et du Gué de Sainte-Flayve ; Jeanne de la Muce fit passer, cette dernière terre dans la maison de Foucher, dont elle rendit hommage en 1493, à Louis de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon. De leur mariage vinrent :
    1. Bertrand, dont l'article viendra ;
    2. Gilles, marié à Marguerite du Plantis ;
    3. Pierre, marié à Jeanne du Plessis.

  6. Bertrand FOUCHER, seigneur du Gué, etc., épousa Marie de Manguy, fille de Tristan Manguy, seigneur du Bois-Béranger, la Cour-Manguy et Brandeau. Cette dernière terre est aussi restée depuis dans la maison de Foucher. Bertrand fut tué à la bataille de Pavie ; son cœur fut transporté dans l'église de Sainte-Flayve en Bas-Poitou, où il est représenté armé avec une épitaphe en vers français sur son tombeau. Il avait servi plusieurs années auprès de Louis de la Trémouille, dont il obtint l'estime et l'affection, et qui lui en donna des preuves non équivoques par le mariage qu'il fit faire à Joachim, son fils. De son mariage avec Marie Manguy vinrent :
    1. Joachim, dont l'article viendra ;
    2. Bertrand, chevalier de Malte, où il fut tué pour la défense de la foi chrétienne ;
    3. Pierre, qui fut prieur de Mauléon ;

  7. Joachim FOUCHER, seigneur du Gué, épousa, en 15 16, Marie du Croizil, issue des maisons de Retz et de Laval : elle fut seule et unique héritière, et apporta, dans la famille de Foucher, la baronnie de Retz, la seigneurie de Machecoul et de Princé et les terres d'Ardennes, de la Salle le Plessis-Guerrif, de Lanfrenière et de la Forêt, la plupart mouvantes du roi. Ce fut Louis, de la Trémouille qui maria sa parente, Marie du Croizil, avec Joachim Foucher. On ignore le degré de cette parenté ; seulement, par lettres de 1549, il qualifie Joachim de cousin, lui donne toutes permissions de chasser dans ses bois de Talmond et autres forêts, quand il lui plaira : privilège que le même Joachim obtint aussi de Louis de Bourbon, pour les forêts du Luc et de la Roche-sur-Yon. Il reçut, en 1551, des lettres du roi signées Henri, lui donnant commission et pouvoir, ainsi qu'au seigneur de Chasteaubriand, de faire des levées de gens de guerre, si besoin est, pour s'opposer aux descentes des ennemis. Il avait épousé, en secondes noces, Jacquette du Vau de Chavaignes, fille du seigneur de Chavaignes et de Radegonde de la Haye-Montbaud ; c'est de ce second mariage qu'est issue la branche des barons du Gué de Sainte-Flayve rapportée ci-après. De son premier mariage avec Marie du Croizil vinrent :
    1. Jean, baron de Retz, qui fut chevalier de l'ordre, et pensionnaire du roi. On a de lui plusieurs actes dans lesquels il est qualifié de baron de Retz, seigneur de Machecoul, Prinçay, etc. Il reçut des lettres de convocation du roi, pour se trouver aux Etats de Bretagne de l'an 1565, en sa qualité de baron de Retz ; mais après un long procès avec l'amiral d'Annebault, dont la femme, Françoise de Tournemine de la Hunaudaye, était descendue de Philippe de Lavai, sœur de Marie de Laval, qui avait porté lesdites terres dans la maison du Croizil, ils passèrent transaction pour les droits de la baronnie de Retz à eux appartenant par moitié, et ainsi partageables selon l'arrêt de la cour. Par cette transaction, « Jean Foucher cède ses droits sur la baronnie de Retz, moyennant que les terres de la Salle près Machecoul, de Saint-Mars, d'Ardennes, de Lanfrenière, de la Forêt et du Plessis-Guerrif, lui demeureraient garanties, par ledit seigneur amiral, de toutes prétentions et contests, avec, ce qu'ils possédaient dans les terres de Froidefonds, de la Mothe-Achard et de Falleron ; qu'en outre ledit seigneur amiral payerait audit Jean de Foucher une somme de 60.000 liv., et qu'il se chargerait de récompenser les autres prétendants à la succession de Retz, tels que les la Trémouille, la Suze, de Surgères, de Maillé, et payerait le douaire à madame Louise de Bourbon, sœur du connétable. » Depuis, cette baronnie a passé dans la maison de Gondy par le mariage de Catherine de Clermont, veuve de Jean d'Annebault, avec Albert de Gondy, et a été érigée en duché-pairie en 1581. Jean Foucher dissipa une si belle fortune par sa vie peu réglée à la cour et ailleurs, et ne laissa que deux filles de son mariage avec Marie de la Haye.
    2. Jacques, dont l'article viendra ;
    3. Trois filles, religieuses.

  8. Jacques FOUCHER, chevalier, seigneur de Brandeau, la Templerie, etc., épousa Claude Durand de Malvoysine. De son mariage vinrent :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. Jacques, mort sans postérité ;
    3. Jeanne, mariée au seigneur de la Bassetière.

  9. Louis DE FOUCHER, chevalier, seigneur des mêmes lieux, épousa Louise Gabard des Jamonnières. De ce mariage vint un seul fils, Jacques, dont l'article viendra.

  10. Jacques DE FOUCHER, chevalier, fut lieutenant-colonel au régiment du Gué de Sainte-Flayve, par brevet signé du roi de 1637 : ce régiment avait été donné par le roi, comme nous le verrons ci-après, au baron du Gué, et en portait le nom. Il épousa Yvonne le Gallègre du Bois-Guignardais. De ce mariage vint : Antoine-Julien, dont l'article viendra.

  11. Antoine-Julien DE FOUCHER, chevalier, fut nommé par le maréchal d'Estrées, commandant l'escadron des gentilshommes du Bas-Poitou, dans la guerre de 1692. Il avait épousé, le 24 avril 1685, François de Bruc, fille de Louis de Bruc, conseiller, garde des sceaux au parlement de Bretagne. De leur mariage vinrent :
    1. Calixte, né le 14 février 1686, dont l'article viendra ;
    2. François-René, mort le 7 juillet 1688 ;
    3. Jean-Baptiste, mort le 29 juillet 1690.

  12. Calixte DE FOUCHER, chevalier, épousa, en 1706, Marie, fille de messire Louis-Robert de Lézardière ce fut Marie qui porta dans cette famille partie de la baronnie de Brandois et la Mothe-Achard, sur laquelle nous avons déjà vu plus haut que Jean Foucher, baron de Retz, avait eu des droits : depuis, et sous le fils dudit Calixte, la baronnie de Brandois
    Cette terre fut démembrée en 1559, du duché de Thouars, en faveur de Louis de Bueil, comte de Sancerre, grand échanson de France, qui épousa Jacqueline de la Trémouille.
    a été toute réunie dans la famille de Foucher, et ses descendants en ont depuis porté le nom. Il épousa, en secondes noces, Louise de Marconnay, pour seconde alliance avec cette famille, dont il n'eut pas d'enfants. De son premier mariage avec Marie de Lézardière, vinrent :
    1. Pierre-Louis, né le 7 mars 1708, mort jeune ;
    2. Calixte-Julien, dont l'article viendra ;
    3. Marie-Anne-Modeste, née le avril 1713, morte sans mariage.

  13. Calixte-Julien FOUCHER, chevalier, né le 6 mai 1709, épousa Marie, fille de messire René Marchand, seigneur de la Mulnière. De ce mariage vinrent :
    1. Calixte-Charles-Julien, baron de Brandois, né le 31 juillet 1736, reçu aux chevau-légers en 1755 ;
    2. Calixte-Germanique, mort dans la marine ;
    3. Henriette ;
    4. Bénigne-Modeste, morte sans mariage.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 437
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille Foucher de Brandois :

18 février 2009

Foucher de Brandois. Branche des seigneurs des Herbiers

Foucher de BrandoisFOUCHER (DE BRANDOIS), famille noble du Poitou, divisée en plusieurs branches ; celle de seigneurs des Herbiers, celle des seigneurs de Thénies, celle des barons du Gué de Sainte-Flayve, enfin celle des barons de Brandois, qui est devenue l'aînée par l'extinction des autres.

Le nom de Foucher est connu dès le dixième siècle. Il y eut-un Foucher ou Foulcher qui partit pour la première croisade avec Gaston de Béarn, Roger de Barneville, Héracle de Polignac, etc. Les historiens contemporains donnent les plus grands éloges à sa valeur, et le désignent comme le premier monté sur les murs d'Antioche au siège de cette ville. Une époque si reculée n'a pas permis de savoir si les Foucher du Poitou en descendent, comme semble l'indiquer l'identité du nom. Quoi qu'il en soit, un Foucher, d'abord homme d'armes, fonda dans le Bas-Poitou, en 1004, l'abbaye de Saint-Jean-d'Orbestiers, où il se retira pour y passer le reste de ses jours ; un autre Foucher de la même famille, du nom de Guillaume, donna tous ses biens à l'abbaye de la Grenetière, en 1195, pro se, porte l'acte, et pro anima patris sui Guillelmi et matris suœ Baziliœ. Il est qualifié dans le même titre de seigneur des Herbiers et de la Sauzaye
La terre et seigneurie des Herbiers rendait hommage au seigneur de Mortagné. Nous voyons par acte de 1393, que Jean Foucher, seigneur des Herbiers, avoue tenir de messire Jean de la Haye, seigneur de Mortagné et de Chemillé, son château et châtellenie des Herbiers, avec tous droits de place forte et forteresse, et de mettre capitaine en icelle, droits de foires et de marchés, et droits de fourches patibulaires à trois piliers.).
Le généalogiste André Duchesne, dans son histoire des seigneurs de la Roche-Posay, cite plusieurs anciennes maisons du Poitou entre lesquelles sont comptés les Chabot, seigneurs de Jarnac et Montcontour, comtes de Brion et marquis de Mirebeau ; les Goulard, barons de Touerac, seigneurs de Marçay, Granzay, etc. ; les Foucher, seigneurs des Herbiers et de Thénies ; les Tiercelin, seigneurs de la Roche-du-Maine, les Rouault, vicomtes de Thouars ; Ysoré, seigneurs de Pleimartin, barons d'Ervault, etc.

Vers l'an 1200 et 1231 vivait un Pierre Foucher, que nous appellerons IIe du nom, puisque Guillaume Ier doit être considéré comme chef de cette famille. On n'a d'autres renseignements sur lui que par deux actes, l'un de l'an 1200, l'autre de 1231. Dans le premier de ces titres, il est question d'un échange entre lui et Pierre de Villattes, chevalier, fils de la sœur dudit Foucher.

En 1258 vivait Guillaume Foucher, IIIe du nom, seigneur des Herbiers et de la Sauzaye, comme le porte un acte de lui passé la même année, dans lequel il est dit allié des seigneurs de Lunel de Bazauges, gentilshommes très-qualifiés. Par un autre acte de 1272, il rendit hommage de sa maison du Plessis à messire Girard de Chabot, comme tuteur des enfants du seigneur de la Mothe-Achard.
  1. A ce Guillaume succéda messire-Renaud Foucher, seigneur des Herbiers et la Sauzaye, qui avait pour frère puiné Pierre Foucher, chef des seigneurs de Lemantruère, dont il sera question plus tard. Renaud vivait en 1293 ; il avait épousé Isabeau de Nereterre, fille de messire Guyon, seigneur de Nereterre. De ce mariage vinrent :
    1. Guillaume, IIIe du nom, dont l'article viendra ;
    2. Isabeau, mariée à messire Gauvain du Plantis, seigneur de la Guyonnière.

  2. Guillaume FOUCHER, seigneur des Herbiers, passa transaction en 1357, avec dame Aliénor de Bazauges, sur échange de fiefs et devoirs de cens ; s'obligeant la dite dame Aliénor de tenir de messire Guillaume et des siens les choses qu'elle reçoit en échange, tant que lignage se pourra précompter entre leurs descendants ce qui fait voir qu'il y avait eu une autre alliance entre eux que la précitée . Il avait épousé Piscille de Pezay. De leur mariage vinrent :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. Isabeau, morte sans mariage.

  3. Louis Foucher, chevalier, seigneur des Herbiers, vivait en 1379, et avait épousé Jeanne de Saint-Ouen. De leur mariage vinrent :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Catherine, mariée à Raoul, seigneur du Landreau ;
    3. Guillaume, chef des seigneurs de la branche de Thénies rapportée ci-après ;
    4. Gillette, mariée à René Jousseaulme, seigneur de Soulandeau.

  4. Jean FOUCHER, chevalier, seigneur des Herbiers eut plusieurs différends avec les seigneurs ses voisins sur leurs droits respectifs, et qu'ils terminèrent par transaction passée en 1409, qui commence en ces termes : « Sachent tous que comme contests et débats fussent mus entre nobles et puissants seigneurs Jean de la Haye, seigneur de Mortagne et de Chemillé, Charles de Bretagne, seigneur d'Avaugour, et Pierre de Brézé, demandeurs et consorts, d'une part ; et noble et puissant seigneur messire Jean Foucher, chevalier, seigneur des Herbiers etc. » Il épousa Marie, fille de messire Jean Samin, chevalier, seigneur de Malacourt, Montaigu et la Saminière, et de Marie Vigier.
    La maison de Vigier est fort ancienne : elle s'est étendue dans la Saintonge, le Poitou et l'Angoumois, où elle s'est alliée à de nobles et grandes maisons, telles que celles de Parthenay, d'Aubusson, de Montaudre et d'Archiac, ainsi qu'il est rapporté dans une ancienne généalogie de la maison de Vigier, dans laquelle celles de Beaumont de Bressuire, de Montfaucon, de Foucher, de Ponthieu, se trouvent semblablement comptées.
    De leur mariage vinrent ;
    1. Georges, dont l'article viendra ;
    2. Marguerite, mariée à Maurice Buor, échanson de Jean, fils de France, duc de Berry et d'Auvergne ;
    3. Marie, femme de Jacques de la Rochefaton, seigneur de Saveilles et de Montalembert, et chambellan de Charles VII.

  5. Georges FOUCHER, chevalier, seigneur des Herbiers, reçut hommage en 1443 de Jean de Rouault, seigneur de la Roussetière et du Landreau, à cause de cette dernière terre relevant des Herbiers, épousa en 1416 Marie Buor, fille aînée de Jean Buor, chambellan de Jean, fils de France, duc de Berry et d'Auvergne, et de Marie de Belauzac. De leur mariage vinrent :
    1. François, dont l'article viendra ;
    2. Marie, mariée en 1452 au seigneur du Plessis-Buet ;
    3. Gillette, mariée en 1455 à Jean Chasteigner, seigneur du Breuil, de Challans. (C'est une branche de l'illustre maison des seigneurs de Chasteigner de la Roche-Posay) ;
    4. Jeanne, mariée à messire Richard de Châteaubriand, fils de Brideau de Châteaubriand et de Marguerite de Parthenay.

  6. François FOUCHER, chevalier ; seigneur des Herbiers, épousa Catherine de Châteaubriand, fille de messire Jean de Châteaubriand, seigneur du Lion d'Angers, les Roches-Baritaud, etc., et de Jeanne de Coesmery . De ce mariage vinrent :
    1. François, seigneur des Herbiers ; qui mourut sans postérité ;
    2. Marguerite, mariée à Ambroys de Lore, fils de ce brave Ambroys de Lore, grand prévôt de l'hôtel et prévôt de Paris, dont l'histoire parle avec tant d'estime dans la vie de Charles VII ;
    3. Guyonhe, mariée à Jean Guérin, baron de Colombiers, maître-d'hôtel ordinaire des rois Charles VIII et Louis XII.
    4. Jeanne, mariée à messire Olivier de Sillé.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 433
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Articles sur la famille Foucher de Brandois :

10 février 2009

Autre branche de la famille de Clinchamp, établie en Basse-Normandie

ClinchampAutre branche de la famille de Clinchamp, établie en Basse-Normandie.
  1. Philippe DE CLINCHAMP, Ier du nom, chevalier, seigneur de Donnay, eut pour fils en 1225 :

  2. Philippe DE CLINCHAMP, IIe du nom, surnommé de Travers, chevalier, seigneur et patron de Donnay, qui eut pour fils :
    1. Nicolas, dont l'article suit ;
    2. Rauly de Clinchamp, chevalier de Malte, et gouverneur du mont Saint-Michel.

  3. Nicolas DE CLINCHAMP, dit de Travers, chevalier, seigneur et patron de Donnay, eut pour fils en 1301 :

  4. Jean DE CLINCHAMP, Ier du nom, chevalier, seigneur et patron de Donnay, qui laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
    1. Rauly, dont l'établissement n'est pas connu ;
    2. Autre Rauly de Clinchamp, qui suit :

  5. Rauly DE CLINCHAMP, dit de Travers, chevalier, seigneur d'O et d'Aqueville, eut pour fils :

  6. Philippe DE CLINCHAMP, IIIe du nom, dit de Travers, chevalier, seigneur et patron de Donnay, qui laissa :

  7. Jean DE CLINCHAMP, IIe du nom, chevalier, seigneur de Donnay et de Saint-Sylvain. Il eut pour fils :

  8. Robert DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur et patron de Donnay, Saint-Sylvain, Saint-Amand et Chibouville, vivant en 1520, épousa Adrienne de Bordeaux, de laquelle il laissa :
    1. François, qui suit ;
    2. Pierre, auteur de la branche, rapportée ci-après.

  9. François DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Donnay, Saint-Sylvain, Saint-Amand, Chibouville, Gonneville, Bellon, etc., eut pour fils :

  10. Jean DE CLINCHAMP, IIe du nom, chevalier, seigneur, et patron de Donnay, Bellon, Beuzeval, et de Saint-André de Hotto, au pays de Caux. Il laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
    1. Charles, qui suit ;
    2. Pierre.

  11. Charles de CLINCHAMP, chevalier, seigneur et patron de Donnay, Bellon, Beuzeval, Goinville, Villeneuve et Saint-André de Hotto, eut pour fils :

  12. Gabriel DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Donnay, Beuzeval et Villeneuve, vivant en 1621, dont la postérité n'est pas connue.
Branche cadette.
  1. Pierre DE CLINCHAMP, Ier du nom de cette branche, second fils de Robert de Clinchamp et d'Adrienne de Bordeaux, écuyer seigneur de Donnay, épousa, le 19 juillet 1562, Stevenote d'Aqueville, fille de Jean, seigneur d'Aqueville, et de Stevenote-Patry. Il eut de ce mariage :

  2. Pierre DE CLINCHAMP, IIe du nom, écuyer, seigneur d'Aqueville et d'O, qui épousa, le 6 janvier 1611, Anne d'Ouësi, seigneur et patron de Sacy. Il eut pour fils :

  3. Guillaume DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur d'Aqueville, maria, le 15 février 1637, avec Charlotte Baudouin, fille de Pierre Baudouin, écuyer, seigneur et patron de Fresney-le-Viel et d'Aqueville, capitaine des chasses du bailliage de Caen, et d'Ambroise Vauquelin. Il eut de ce mariage :
    1. Jean-Baptiste ;
    2. Henri ;
    3. Philippe, qui suit :

  4. Philippe DE CLINCHAMP s'établit dans la province du Maine, où il eut, entre autres enfants :

  5. Jean-Baptiste DE CLINCHAMP, Ier du nom, écuyer, épousa, le 25 novembre 1673, Marie-Marguerite de France, dont il eut :
    1. Jean-Baptiste-Joseph, dont l'article viendra ;
    2. Louise-Marguerite de Clinchamp, née le 27 mai 1676, reçue à la maison royale de Saint-Cyr, en avril 1687, et mariée le 25 novembre 1709, à Jacques-François-Théodore de Clinchamp, chevalier, seigneur d'Amerval, et du grand et du petit Moucel ;
    3. Anne-Josèphe de Clinchamp, dame de Foust-Evreux.

  6. Jean-Baptiste-Joseph DE CLINCHAMP, écuyer, épousa, à Douay en Flandre, Pétronille Desteches, de laquelle il laissa :
    1. Ferdinand-François de Clinchamp, chevalier, capitaine au régiment Royal-Artillerie, qui épousa Marie Pladice, dont il n'eut point d'enfants ;
    2. Jean-Baptiste, dont l'article suit ;
    3. Marguerite ;
    4. Louise-Françoise de Clinchamp ;

  7. Jean-Baptiste DE CLINCHAMP, IIe du nom, chevalier, épousa, à Douay, N*** d'Archdekin.
Armes : « les armes de la maison de Clinchamp sont d'argent au gonfanon de gueules ; c'est une bannière découpée en trois manipules, signe militaire accepté par le roi Charlemagne, pour la défense de l'Eglise. Le roi Saint-Louis confirma les dites armes à Rodolphe de Clinchamp, sire de Mirepoix, ainsi nommé du château de ce nom, dont il s'empara sur les Albigeois au nom du roi. Ce Rodolphe fut général dans l'armée de Saint-Louis, qui, satisfait de son noble courage, lui donna pour devise le cri pro Deo et rege, dans les champ de la Palestine. »

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

Clinchamp. Branche des seigneurs de la Héruppe

ClinchampBranche des seigneurs de la Héruppe.

Jean-Baptiste-Etienne DE CLINCHAMP, seigneur de la Héruppe, troisième fils de Jacques de Clinchamp-Bellegarde et de Jeanne-Françoise Jacqueline de Rohan, épousa : 1.° Madeleine le Paute, dont il n'eut point d'enfants ; 2.° Geneviève Potin ; 3.° Marie de Courcy-Ferrières, veuve de Louis de Clinchamp, son cousin. Il eut de sa seconde femme :
  1. Jean-Baptiste-Joseph, mort en bas âge ;
  2. Jacques-François-Théodore, seigneur de la Héruppe, lequel fut auteur d'une branche établie dans les Trois-Evêchés, à deux lieues de Metz ;
  3. César-Etienne ; mort en bas âge ;
  4. Marie-Madeleine-Geneviève de Clinchamp, femme de Joseph-Albert de Clinchamp, son cousin germain. Il eut de sa dernière femme : N*** de Clinchamp, qui servit dans la maison du roi.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 430
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

09 février 2009

Clinchamp. Branche des seigneurs du grand et du petit Moucel

ClinchampBranche des seigneurs du grand et du petit Moucel.
  1. Jacques DE CLINCHAMP, second fils de Jean de Clinchamp, et de Marie de Bréant, seigneur du grand et du petit Moucel, capitaine d'infanterie, commandant pour le roi en la principauté de la Petite-Pierre, épousa, le 18 avril 1671, Jeanne-Françoise-Jacqueline de Rodohan, fille d'Albert de Rodohan, baron de Fontaine, et d'Anne de Fresneaux d'Hyon. Il eut de ce mariage :
    1. Jacques-François-Théodore, dont l'article viendra ;
    2. Louis, mort en bas âge ;
    3. Jean-Baptiste, auteur de la branche des seigneurs de la Héruppe, rapportée ci-après ;
    4. Françoise-Catherine de Clinchamp, religieuse aux dames de Saint-Magloire, à Paris.

  2. Jacques-François-Théodore de CLINCHAMP, chevalier, seigneur d'Amerval, du grand et du petit Moucel, capitaine au régiment royal d'artillerie, épousa, le 25 novembre 1709, Louise-Marguerite de Clinchamp, fille de Jean-Baptiste de Clinchamp, seigneur d'Aqueville, et de Marie-Marguerite de France. De ce mariage est issu :

  3. Joseph-Albert, marquis DE CLINCHAMP, écuyer, seigneur du grand et du petit Moucel, du Fort de Lance, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, directeur au corps royal de l'artillerie au département de Normandie, et commandant en chef de l'école du même corps royal à Grenoble, et brigadier des armées du roi ; il mourut en 1773. Il avait épousé, le 9 septembre 1760, Marie-Madeleine-Geneviève de Clinchamp, sa cousine germaine, fille de Jean-Baptiste-Etienne de Clinchamp, écuyer, seigneur de la Héruppe, et de Geneviève Potin. Il eut de ce mariage :
    1. Joseph, marquis de Clinchamp, dont l'article suit ;
    2. Marie-Geneviève de Clinchamp, née le 20 juin 1761, élève de la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr.

  4. Joseph, marquis DE CLINCHAMP-BELLEGARDE, seigneur de Jarcey, en Normandie, né le 26 août 1762 ancien officier d'infanterie ; a épousé Marie-Anne de Grey-Quencarnon, de laquelle il a :
    Joseph-Albert de Clinchamp-Bellegarde, né le 12 décembre 1799.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 429
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

Clinchamp. Branche des seigneurs de Tranchevilliers

ClinchampBranche des seigneurs de Tranchevilliers.
  1. Jean DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Tranchevilliers, du grand et du petit Moucel, second fils de Nicolas de Clinchamp et de Marie de Mainemares, épousa, 1.° N*** de Rassant, dont il eut une fille unique ; 2.° le 30 mars 1645, Marie de Bréant, fille d'Etienne de Bréant, écuyer, seigneur de Longny, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et de Charlotte Le Tellier. Il eut de ce mariage :
    1. François, dont l'article suit ;
    2. Jacques, auteur de la branche des seigneurs du grand et du petit Moucel, rapportée ci-après.

  2. François de CLINCHAMP, écuyer, seigneur de Tranchevilliers, épousa 1.° Madeleine Fournier, fille de Nicolas Fournier, conseiller du roi, lieutenant-général à Mantes ; 2.° Françoise Nadot.

    Enfants du premier lit.
    1. François de Clinchamp, mort au service ;
    2. Marie-Madeleine de Clinchamp, mariée à Jean-Baptiste Mouthier, seigneur du Boroger.

    Enfant du second lit.
    1. Jean-Baptiste de Clinchamp, chevalier, seigneur de Tranchevilliers, qui épousa 1.° Marie-Hyacinthe de Bouquetot, dont il eut : a. Marie, mariée au seigneur de Lonlaville ; b. Angélique ; c. Marie de Clinchamp qui épousa N***, seigneur de Cocqueterre. Il eut, de son second mariage avec Marie Charlotte de Courcy, fille de N*** de Courcy, seigneur des Ferrières, un fils tué en Italie pendant les guerres de 1734.
    2. Auguste ;
    3. Louis de Clinchamp, maria à Marie de Courcy, fille de N*** de Courcy, seigneur des Ferrières, mort sans hoirs ;
    4. Alexandre, qui continue la lignée ;
    5. Françoise-Madeleine, femme de N*** Ménage ;
    6. Marie-Anne, morte en bas âge.

  3. Alexandre DE CLINCHAMP, seigneur de Tranchevilliers, épousa Élisabeth de Fouque des Eures, dont il eut :
    1. Alexandre-Louis de Clinchamp, lieutenant dans le régiment de Beaufremont, infanterie ;
    2. N*** marié à N*** de Vaux, de laquelle il eut un fils, dont la postérité n'est pas connue ;
    3. Marie-Élisabeth-Catherine ;
    4. Catherine-Madeleine-Mathurine, mariée à N*** du Saussay, près Verneuil, au Perche.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 428
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

Clinchamp. Branche des seigneurs de Caudecoste

ClinchampBranche des seigneurs de Caudecoste.
  1. Guillaume DE CLINCHAMP, seigneur de Caudecoste, troisième fils de Jacques de Clinchamp et de Gillette de Vipart, épousa, en 1548, Françoise Costard, dont il eut :
    1. Robert, qui suit ;
    2. Charles de Clinchamp, chevalier, qui épousa Françoise de Sacy.

  2. Robert DE CLINCHAMP, seigneur de Caudecoste, épousa, le 27 avril 1567, Thomasse de Nolent, fille de Gui de Nolent, seigneur de Fachy. Il eut de ce mariage :
    1. Jean, dont l’article suit ;
    2. Jacques de Clinchamp, chevalier de Malte, commandeur de Saint-Vaubourg ;
    3. Olivier, ecclésiastique ;
    4. Nicolas de Clinchamp, seigneur du Fay ;
    5. Anne, épouse de Charles de Tilly, seigneur de la Tonne ;
    6. Marie.

  3. Jean DE CLINCHAMP, seigneur de Caudecoste et de la Basoque, épousa, en 1602, Françoise de Hally. Sa postérité est inconnue.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 427
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

Clinchamp. Branche des seigneurs de Moudam

ClinchampBranche des seigneurs de Moudam.
  1. Jean DE CLINCHAMP, Ier du nom de cette branche, seigneur de Moudam, second fils de Thomas de Clinchamp et de Laurence de Creuilly, vivant en 1480, épousa Jeanne de Holot, dont il eut :

  2. Jean DE CLINCHAMP, IIe du nom, seigneur de Moudam, mourut en 1510, et laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
    1. Jacques, dont l’article suit ;
    2. Jean ; mort sans postérité.
    3. Jacob, mort sans postérité.

  3. Jacques DE CLINCHAMP, seigneur de Moudam, vivant en 1552, eut pour fils :
    1. Pierre, qui suit ;
    2. Nicolas de Clinchamp.

  4. Pierre DE CLINCHAMP, seigneur de Moudam, vivant en 1593, laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
    1. Guillaume ;
    2. Marin ;
    3. Pierre de Clinchamp, dont la postérité n’est point connue ;
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 427
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

08 février 2009

Clinchamp. Branche des seigneurs de Robie

ClinchampBranche des seigneurs de Robie.
  1. Pierre DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Robie second fils de Raoul de Clinchamp, vivant en 1321, eut de sa femme, dont on ignore le nom :

  2. Guillaume DE CLINCHAMP, seigneur de Robie, qui épousa en 1392 Robine des Isles, dont il eut :
    1. Richard,
    2. Colin, morts tous deux sans alliance ;
    3. Jean, dont l'article suit ;
    4. Ferrand, chevalier ;
    5. Thomas ;
    6. Guillaume de Clinchamp, tous deux ecclésiastiques.

  3. Jean DE CLINCHAMP, seigneur de Robie, partagea avec ses frères en 1452. Il épousa Agnès Rouault, de laquelle il laissa :
    1. Thomas, dont l'article suit ;
    2. Pierre, auteur d'une branche rapportée plus loin ;
    3. Philippe, mort sans hoirs ;
    4. Lucas.

  4. Thomas DE CLINCHAMP, seigneur de Robie, partagea, avec ses frères en 1462, et fit ses preuves de noblesse devant Raimond de Monfaouq, en 1463. Il épousa Laurence de Creuilly, de laquelle il laissa :
    1. Noël, dont l'article suit ;
    2. Jean, auteur de la branche des seigneurs de Moudam, rapportée plus loin.

  5. Noël DE CLINCHAMP, seigneur de Robie, épousa Françoise le Breton, dont il eut :

  6. Charles DE CLINCHAMP Ier du nom, seigneur de Robie, qui eut pour fils :
    1. Marin, dont l'article suit ;
    2. Guillaume, mort sans postérité.

  7. Marin DE CLINCHAMP, seigneur de Robie et de Moudam, eut pour fils :
    1. Noël, dont la lignée est inconnue ;
    2. Charles, qui suit :

  8. Charles DE CLINCHAMP, IIe du nom, seigneur de Robie, épousa Adrianne de Guerout, de laquelle il eut un fils nommé Charles, dont la postérité n'est pas connue.
Seconde Branche.
  1. Pierre DE CLINCHAMP, écuyer, second fils de Jean de Clinchamp et d'Agnès de Rouault, fit ses preuves de noblesse devant Raimond de Monfaouq, en 1463, et mourut en 1493. Il eut pour fils :

  2. Jean DE CLINCHAMP, Ier du nom de cette branche, écuyer, vivant en 1498, qui épousa Marguerite de Magneville, de laquelle il eut :
    1. Guillaume, mort sans hoirs ;
    2. Noël, dont l'article suit ;
    3. Pierre de Clinchamp.

  3. Noël DE CLINCHAMP, écuyer, laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
    1. Grégoire ;
    2. Jean, qui suit ;
    3. Louis ;
    4. Raoul ;
    5. Guillaume de Clinchamp.

  4. Jean DE CLINCHAMP, IIe du nom, écuyer, eut pour fils :
    1. Marin, mort sans postérité ;
    2. Guillaume de Clinchamp, écuyer qui, en 1601, épousa Nicolle Poullex. On ignore s'ils ont laissé postérité.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 425
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Autres articles sur la famille de Clinchamp :

La famille de Clinchamp

ClinchampCLINCHAMP (DE), famille noble d'extraction et très ancienne. Elle est originaire de Champagne, d'où elle s'est ensuite transportée dans la Normandie et dans le Maine. Elle a donné son nom à la terre de Clinchamp. Sa filiation remonte à :
  1. Gauthier de CLINCHAMP, qui vivait en 1098. Il s'établit en Normandie, où il posséda le fief de Clinchamp, situé dans la vicomté de Falaise. Il eut pour fils :

  2. Hugues, seigneur de CLINCHAMP en 1138, qui fit plusieurs fondations à l'Hôtel-Dieu de Caen, et lui aumôna le bénéfice de sa terre de Clinchamp. Il mourut vers l'an 1157, et laissa :
    1. Raoul, dont l'article viendra ;
    2. Hugues de Clinchamp, chevalier ;
    3. Philippe, dame de Rosel et des Meserets, mariée, 1.° à Raoul, sire de Hamars ; 2.° à Robert Patry, desquels elle n'eut point de lignée.

  3. Raoul DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Clinchamp, vivant en 1183, ratifia les donations faites par Hugues son père, conjointement avec Hugues son frère, ainsi qu'il est porté dans la bulle du pape Innocent III, de l'année 1210. Il eut pour fils :
    1. Alain, dont l'article suit ;
    2. Pierre, qui fait la branche des seigneurs de Robie, rapportée ci-après ;
    3. Lucette, mariée à Jean, seigneur d'Achey, IIIe du nom, vivant en 1257, fils de Gilbert, seigneur d'Achey, et de Marie de Creuilly.

  4. Alain DE CLINCHAMP, Ier du nom, écuyer, seigneur des Meserets, après, avoir hérité de Philippe de Clinchamp, sa tante, fit plusieurs donations aux abbayes de Caen, du Plessis et de Moulons, en 1258. Il laissa :
    1. Alain qui suit ;
    2. Geoffroi de Clinchamp, chevalier, qui fut un de ceux qui accompagnèrent Jean de Harcourt, amiral de France, en son voyage de mer, l'an 1295.

  5. Alain DE CLINCHAMP, IIe du nom, seigneur des Meserets, vivant en 1322, épousa Jeanne de Vallengongnard, dont il eut entre autres enfants :

  6. Philippe de CLINCHAMP, écuyer, seigneur des Meserets et de la Chapelle en 1370, qui, acquit le fief du Val Hervey, de Geoffroi, en 1378. Il rendit ensuite hommage au connétable de France de ses terres de Meserets, de la Chapelle et d'Estry. II épousa, 1.° Jeanne le Beuf ; 2.° Jeanne du Bois, dont il n'eut point d'enfants. Ceux de sa première fenime furent :
    1. Vigor, dont l'article suit ;
    2. Richard de Clinchamp, seigneur de Daneville qui fut un des cent dix-neuf gentilshommes qui défendirent le mont Saint-Michel en 1423 ;
    3. Colin de Clinchamp, chevalier, vivant en 1421 ;
    4. Jeanne, mariée à Jean de Bures, chevalier.

  7. Vigor DE CLINCHAMP, seigneur des Meserets et de la Chapelle, acquit le fief de Canteil de Jeanne du Bois, Sa belle-mère, en 1413, et fut tué à la bataille d'Azincourt en 1415, laissant de Jeanne de Briqueville, son épouse, fille de Guillaume, seigneur de Briqueville, et de Jeanne de Meulan :
    1. Philippe de Clinchamp, seigneur des Meserets et de la Chapelle, vicomte de Vire, qui fut élevé dans la maison des rois Charles VII et Louis XI. Il devint capitaine et gouverneur de Lisieux et de Granville en 1469. Il épousa 1.° Isabeau Hérisson, veuve de François d'Epieds, baron de Mehou ; 2.° Jeanne le Boeuf, desquelles il n'eut point de lignée ;
    2. Olivier, dont l'article suit ;
    3. Catherine, mariée à Robert Bethon, seigneur de la Haye.

  8. Olivier DE CLINCHAMP, seigneur des Meserets et de la Chapelle, épousa en 1431 Jeanne de Caudecoste, veuve de Nicolas Lonnert, et fille de Pierre de Caudecoste et de Judith de Thibouville, dont il eut :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Pierre, seigneur de la Chapelle, qui épousa Suzanne le Bois, de laquelle il n'eut point d'enfants ;
    3. Jean de Clinchamp, ecclésiastique.

  9. Jacques de CLINCHAMP, seigneur des Meserets, de Caudecoste et de Lebisey ; épousa en 1483 Gillette de Vipart, dame de Launay, fille de Guillaume, seigneur de Launay, et de Jacqueline d'Ancre. De ce mariage sont issus :
    1. Olivier de Clinchamp, qui fut seigneur et curé de Launay ;
    2. Jean, dont l'article suit ;
    3. Guillaume, qui forma la branche des seigneurs de Caudecoste, rapportée plus loin ;
    4. Constantin, seigneur de Saint-Germain, mort sans hoirs ;
    5. Autre Jean, ecclésiastique.

  10. Jean DE CLINCHAMP, Ier du nom, seigneur de Launay et des Meserets, épousa, le 16 septembre 1529, Thomasse d'Anisy, fille de N*** d'Anisy, seigneur d'Ennancourt-le-Sec en Picardie. II mourut en 1531, et sa femme en 1538, laissant :
    1. Jean de Clinchamp, seigneur de Launay, mort sans enfants au siège de Mucidan, en 1552 ;
    2. Nicolas, qui suit.

  11. Nicolas DE CLINCHAMP, Ier du nom, seigneur de Launay, des Meserets, et du Theil, épousa en 1554 Isabelle de Vipart, fille de Robert de Vipart, seigneur de Silly, et de Françoise Pellevé, dont il eut :
    1. Nicolas, dont l'article viendra ;
    2. Jacques de Clinchamp, seigneur des Meserets, allié en 1590 avec Marguerite de la Vigne, dame d'Esmondeville, de laquelle il eut : a. Jean de Clinchamp, mort sans alliance ; b. Marie ; c. Barbe ;
    3. Pierre, mort en bas âge ;
    4. Jourdaine, épouse de Julien du Pont-Bellanger ;
    5. Thomasse, religieuse à Argentan.

  12. Nicolas DE CLINCHAMP, IIe du nom, seigneur de Launay et du Theil, épousa, le 26 janvier 1585, Marie de Mainemares, fille et héritière de Robert de Mainemares, baron de Fréville, seigneur de Bellegarde, de Hellenviller et de Pommereuil ; et de Renée le Veneur. Il eut de ce mariage :
    1. Gabriel, dont l'article viendra ;
    2. Jean, auteur de la branche des seigneurs de Tranchevilliers, rapportée plus loin ;
    3. Tannegui de Clinchamp, seigneur de Pommereuil, qui épousa N*** le Veneur, dont il n'eut qu'une fille ;
    4. Gillonne, religieuse à l'abbaye de Moucel ;
    5. Diane, morte sans alliance.

  13. Gabriel DE CLINCHAMP, chevalier, seigneur de Hellenviller, Launay, Fréville, etc., baron de Bellegarde, commandeur de l'ordre de Saint-Lazare, bailli et gouverneur des villes et châteaux de Conches, d'Evreux, etc. brigadier des armées du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes, grand bailli d'épée, lieutenant de la vénerie de France, décédé le 20 mars 1670 ; avait eu l'honneur de recevoir Henri IV dans son château d'Hellenviller, à l'époque de la bataille d'Ivry. Il avait épousé en 1610 Antoinette de Mornay, fille de N*** de Mornay, seigneur de Villarceaux, et de Marie de Courches. Il laissa de ce mariage :
    1. François, dont l'article viendra ;
    2. Claude de Clinchamp, chevalier de Malte ;
    3. Marie, abbesse au Pont-de-l'Arche ;
    4. Charlotte, religieuse à Gif ;
    5. Antoinette, religieuse à Saint-Nicolas de Verneuil ;
    6. Anne, mariée.

  14. François DE CLINCHAMP, seigneur de Bellegarde, de Launay et d'Hellenviller, épousa, en 1649, Judith de Lombelon, fille de Samuel de Lombelon, seigneur de Saint-Ouen, et de Louise d'Esmalleville. Il eut de ce mariage :
    1. Antoine Robert de Clinchamp, baron de Hellenviller, page de l'écurie du roi en 1667 ;
    2. René, chevalier de Malte le 20 avril 1667 ;
    3. Hélène-Judith ;
    4. Catherine de Clinchamp.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 421
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

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