04 janvier 2010

Amat de Graveson

Armes : de gueules au dextrochère armé d'argent, mouvant du flanc senestré,la garde et la pignée de l'épée d'or.

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 172.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

AMAT. — Graveson

Entre le P. G., etc., et noble Antoine Amat, chevalier, conseiller du Roi en ses conseils, trésorier extraordinaire des guerres en Dauphiné, et seigneur de Graveson, etc.

Testament de noble Louis Amat, par lequel il institue noble Bernard Amat, son fils, héritier, du 30 mars 1280, avec la procédure faite sur l'extraction d'icelui par M. Jean de Bouville, conseiller du roi en ses conseils, maître des Requêtes ordinaires de l'hôtel, un des commissaires députés par Sa Majesté pour l'exécution de l'Arrêt du conseil du 22 mars 1666, concernant la recherche des usurpateurs du titre de noblesse à Paris, en date du 20 août dernier.

Fondation d'une chapelle sous le titre de St Michel dans l'église St Estienne de Cadenet, faite par noble Louis Amat, seigneur du Puget, le 21 mars 1282.

Mariage de noble Bernard Amat, seigneur du Puget, fils de noble Louis Amat, dudit lieu, Pievert, Roque d'Antheron, cosgr de Lauris, avec demoiselle Lucresse de Dourbes, du 19 janvier 1299.

Testament dudit noble Bernard Amat, fils de noble Louis, par lequel il institue noble Ferrand Amat, son fils, héritier, du 12 février 1349.

Mariage de noble Féraud Amat, fils et héritier de noble Bernard, cosgr de Lauris et du Puget, avec demoiselle Lucresse de Cucuron, fille de noble Hugues de Cucuron, seigneur dudit lieu, du 12 avril 1352.

Testament de noble Féraud Amat, par lequel il institue noble Pierre Amat, son fils, du 7 mars 1392.

Hommage presté par noble Féraud Amat, des terres et seigneuries de Lauris, Piedvert, Roque d'Antheron à Raymond d'Agoult, comte de Sault, grand sénéchal de Provence, le 9 mars 1351.

Mariage de noble Pierre Amat, fils de noble Féraud, seigneur du Puget, avec noble Claudette de Cadenet, du 10 mars 1421.

Testament de noble Pierre Amat, fils de noble Féraud, seigneur du Puget, par lequel noble Estienne Amat est institué héritier, du 16 mars 1445.

Mariage de noble Estienne Amat, fils de noble Pierre, et noble Claire d'Agoult, fille de magnanime et puissant seigneur Fouques d'Agoult, seigneur de Mizon et la Tour d'Aigues, du 19 janvier 1459.

Testament de noble Estienne Amat, fils de noble Pierre, cosgr de Lauris et autres places, par lequel il institue noble Jacques Amat, son fils, héritier, en date du 24 janvier 1479.

Mariage de noble Jacques Amat, fils de noble Estienne, avec noble Catherine de Moustiers, du 29 juin 1490.

Transaction passée entre noble Jacques Amat et les consuls et communauté du lieu de Lazer, par laquelle ledit Jacques est déclaré exempt des tailles, en suite de la justification de son ancienne noblesse, du 5 novembre 1510.

Testament de noble Jacques Amat, par lequel Estienne, son second fils, est institué héritier des biens qu'il avait en Dauphiné et Pierre, son fils aîné, est institué héritier des biens qu'il avait en Provence ; ledit testament, du 30 septembre 1511.

Mariage d'Estienne Amat, fils de noble Jacques, et demoiselle Marguerite de Clary, du 14 mai 1531.

Testament de noble Estienne Amat, second du nom, par lequel il fait ses héritiers Jean et Jacques ses enfants, qualifiés nobles, du 17 février 1558, dans lequel il est fait légat à noble Claude Amat, son fils.

Mariage de noble Claude Amat, fils de noble Estienne, avec demoiselle Claudine de Grimaud, du 25 avril 1580.

Testament de noble Claude Amat, seigneur de Costegiraud, conseiller du Roi et lieutenant en l'élection des montagnes en Dauphiné, par lequel il fait légat de 60000 fl à noble Antoine Amat, son fils, en date ledit testament, du 14 février 1633.

Lettres de réhabilitation données par le roi Louis XIII en faveur dudit Claude Amat, du 31 octobre 1632.

Arrêt de la cour des Comptes obtenu par ledit Claude Amat, portant entérinement desdites lettres de réhabilitation, du 10 juin 1634.

Règlement fait par le Roi entre les trois ordres du Dauphiné, du 24 octobre 1634, portant que les réhabilités jouiront des mêmes privilèges que les anciens nobles.

Lettres du Conseil d'Etat obtenues par ledit Antoine Amat, du 16 novembre 1647.

Hommage presté au Roi pour raison de la terre de Graveson, faite par ledit Antoine Amat, le 24 janvier 1663.

Mariage dudit Antoine Amat avec demoiselle Marguerite de Berton de Crilhon, fille de messire Louis de Berton, marquis de Crilhon, du 14 février 1652.

Fait à Aix, le 22 octobre 1667.

Voir aussi :

Généalogie de la famille Amat
Généalogie de la famille Amat
Source: Bibliothèque nationale de France

6 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,
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André

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je recherche des informations sur Ignace Amat de Graveson, sans doute décédé en 1722, son cabinet de curiosités ayant été vendu cette année-là au premier président Lebret, intendant de Provence.
jsantrot@cg44.fr

Gilles Dubois a dit…

Ignace Amat de Graveson a probablement été victime de la peste à Arles en 1720, c'est, du moins, ce qui resort de cet extrait des études archéologiques, historiques et statistiques sur Arles de Jean-Julien Estrangin

"C'est dans cet Élysée que les consuls et les curés d'Arles, victimes de la peste en 1720, ont conservé le mausolée que la reconnaissance publique leur a érigé et dont les inscriptions ont été rédigées en 1722 par le chevalier de Romieu.
Voici les noms de ces magistrats municipaux, noms qui ne doivent jamais périr:
Jacques d'Arlatan de Beaumont, gouverneur de la ville ;
Consuls: Jacques Gleyse de Fourchon; — Jean Grossy, avocat ; — Honorât de Sabatier ; — Ignace Amat de Graveson.
Curés : C. Maurin ; — Daniel Leblanc ; — Math. Richaud; — Ant. Roman ; —Jos. Charbonnier; — Michel.
Le monument fut élevé par leurs successeurs dans le consulat en 1722, qui furent :
G.Depiquet ; J.-F.Francony ; G. Granier ; C. Honorat."

Gilles Dubois a dit…

On peut aussi trouver dans L'académie d'Arles au 17è siècle d'après les documents originaux (1890)

http://www.archive.org/details/lacadmiedarles03rancuoft

Ignace Amat de Graveson était fils d'Antoine Amat, chevalier, conseiller du roi, trésorier de l'extraordinaire des guerres en Dauphiné (1659) et de Marguerite de Berton, fille de Louis de Berton, marquis de Grillon, originaire d'Avignon (contrat du 14 février i652).

Les Amat portent de gueule, à un bras armé, mouvant d'une nuée d'argent, du côté sénestre de l'écu, et tenant une épée nue haute, aussi d'argent, la garde et la poignée d'or. Une branche des Amat acquit la terre du Poet et continua la descendance. Il y a des alliances avec les Valavoire et les Forbin Soliers ; l'abbé du Poet, archidiacre d'Arles au XVIIIe siècle, est de cette famille.

Ignace Amat de Graveson, épousa, le 12 oct. 1690, Françoise de Salvador, d'Avignon, et n'eut qu'une fille, Marie-Françoise, qui épousa un Forbin Sainte-Croix, résidant à Avignon. Ignace Amat fit l'acquisition du cabinet d'antiques, formé par les soins de Claude Terrin, qui avait recueilli, durant de longues années, les objets précieux que l'on découvrait journellement dans Arles, soit que ce savant ait été obligé de s'en défaire, par suite de revers de fortune, soit qu'après sa mort ses héritiers

Ignace Amat de Graveson

(V. ci-dessus p. 236 et suiv.).

Cet académicien (i) laissa en mourant un très riche cabinet d'antiques, dont la majeure partie provenait du savant Claude Terrin.

(i) Ignace Amat de Graveson épousa Françoise de Salvador, fille de Paul de Salvador, auditeur de la rote du palais apostolique d'Avignon et d'Elisabeth de Massilian. Le contrat fut reçu par Ange-Joseph Bellon, notaire public et apostolique d'Avignon, le 12 oct. 1690. Il fut enregistré à la sénéchaussée d'Arles, le 6 février 1692, ce qui peut servir à déterminer l'époque où M. de Graveson se fixa en cette ville. V. Archives des Bouches-du-Rhône, Insinuations de la sénéchaussée d'Arles, 1679-1593, fol. 1709 verso à 1714. La mère de M. de Graveson était morte en 1690. Le père de la mariée signe, mais sa mère « incommodée de la langue et de la main droite » ne peut signer. Le contrat stipule une dot de 27,000 l. grosse monnoye, plus une pension annuelle de 192 l. et diverses donations réciproques. Au même registre de la sénéchaussée est insinuée, sous la date du v décembre 1692, une donation d'Anne-Élisabeth Amat de Graveson à son frère Ignace de Graveson, pour qu'il puisse soutenir l'éclat de La maison. Antoine de Graveson, leur père, était mort dans l’intervalle de ces deux actes.

Anonyme a dit…

bonjour ,

sauriez vous ou l on peut consulter le document testament de louis amat fait en 1280 ?
je suis peut etre issu de ces ancetres , ma branche de famille fini par s instaler dans les ardennes mais ils venait du sud ouest de la france !
j essai de remonter le plus haut afin de retrouver le lien entre un estienne amat 1645 environt unis a desfour isabeau 1647 , ils eurent amat jean 1672 unit a montreille suzanne 1673...j ai presque toute la decendance mais je n arrive pas a fair un lien entre toute les familles a amat d origine ...il me manque des actes et je suis donc bloquer a 1645 !
pouvez vous m aider ?

Gilles Dubois a dit…

Désolé, je viens de chercher un lien un petit peu partout mais je n'ai rien trouvé.