30 mai 2010

de Lamanon de Salon et Brignoles

DE LAMANON. — Salon

Entre le P. G., etc., et Claude de Lamanon, sr dudit lieu, habitant de la ville de Salon, etc.

Mariage dudit défendeur avec demoiselle Louise de Cartier, dans lequel est qualifié noble, fils de feu Joseph et de dame Marguerite-Blanche de Roux, du 11 août 1647, signé Tronc, notaire.

Autre mariage d'entre ledit Joseph de Lamanon, écuyer, fils de Jean, avec demoiselle Marguerite Roux, du 24 avril 1575, signé Arnoux.

Lettres patentes du don du droit de lods et rétention de la terre dudit Lamanon, octroyées par feu Henry troisième audit Joseph de Lamanon, confirmé par Henry quatrième, du 29 juillet 1588 et 13 mai 1595, signées : Henry et Suze, scellées et contre scellées.

Mariage d'entre ledit Jean de Lamanon, père dudit Joseph et fils de noble Florimond de Lamanon, avec noble Melchione Portanier, de la ville de Brignole, du 13 janvier 1545, signé Levicou (?), notaire.

Mariage d'entre noble Antoine de Lamanon, coseigneur de Lambesc, fils de noble Hugues, du 2 janvier 1391, signé : Jean Jausseran, notaire.

Acte de permission donnée par Pierre-Imbert de Lamanon, sr dudit lieu, aux y dénommés, du 15 août 1264, signé Flamien.

Acte de vente passée par ledit noble Joseph de Lamanon et demoiselle Marguerite de Roux, mariés, du château dudit lieu de Lamanon, maisons, preds et terres, jardins, toute la haute juridiction et autres droits seigneuriaux en faveur du sr de Cadenet, du 14 février 1614.

Deux abrégés de sentences de discussion des biens dudit noble Joseph de Lamanon, du 14 juin 1621.

Extrait d'élection de premier consul de cette ville d'Aix de la personne de noble Honoré de Lamanon, frère dudit Joseph, du 18 octobre 1591.

Permission octroyée par la Cour des Comptes de ce pays audit noble Joseph de Lamanon de rétention de ladite terre de Lamanon du 30 ??? 1594.

Extrait ou abrégé de l'histoire de Provence faite par César de Nostradamus ou apert que Bertrand de Lamanon était noble.

Armoiries de la maison de Lamanon.

Testament de noble Jean de Lamanon, aïeul du défendeur et père dudit Joseph, du décembre 1557, signé : Boniface.

Abrégé du testament dudit noble de Florimond de Lamanon, père dudit Jean, du 19 juin 1524, signé : d'Aymar.

Autre testament de noble Ricaud de Lamanon, père dudit Florimond, du 20 septembre 1441, signé Jean, Pierre de St Aman.

Fait à Aix, le 12 novembre 1667.

DE LAMANON. Brignoles

Entre le P. G., etc., et noble Pierre de Lamanon, écuyer de la ville de Brignoles, etc.

Mariage dudit défendeur qualifié écuyer, fils de noble Blaise de Lamanon et de demoiselle Marguerite Amic, avec demoiselle Jeanne d'Amalric, du 3 août 1656, Fouque, notaire.

Extrait de mariage dudit noble Blaise de Lamanon, père, fils de Pierre de Lamanon, avec demoiselle Marguerite d'Amic, du 18 avril 1610, signé Tasseron, notaire.

Extrait d'acte de désemparation de biens y exprimés fait par ledit Pierre de Lamanon, premier, audit Blaize de Lamanon, dans lequel tous deux sont attitrés de la qualité d'écuyers, du 13 octobre 1614.

Extrait d'Arrêt de la Cour de parlement de ce pays rendu entre ledit Pierre de Lamanon premier et la Communauté de Besse, dans lequel ledit Pierre est aussi qualifié écuyer, du 20 mai 1597.

Lettres de grâce octroyées par le Roi Henry quatre à Honoré de Lamanon d'un meurtre armé, en défendant sa vie, dans lesquelles il est qualifié capitaine de 60 chevaux légers, du 29 août 1595.

Extrait du bénéfice d'inventaire de l'hérédité dudit Honoré de Lamanon, fait à la poursuite de Joseph et Pierre de Lamanon, écuyers, ses enfants, frères, du 5 décembre 1659.

Transaction passée entre messire Portanier et lesdits sieurs de Lamanon, ses neveux, du 21 juin 1571.

Attestation faite par les officiers du siège de la ville de Brignoles contenant que lesdits de Lamanon ont toujours vécu noblement, du 14 mars dernier.

Autre attestation faite par les consuls et aparans dudit Brignoles, sur ce même sujet, du 15 dudit mois de mars.

Fait à Aix, le 12 novembre 1667.

Voir aussi la famille d'Allamanon dans le dictionnaire de la noblesse
Tranché d'argent sur sable, diapré de l'un dans l'autre.
Blason ancien : Tranché d'or sur sable.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 204.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

27 mai 2010

AD42 Les archives de la Loire en ligne

Les archives de la Loire viennent d'être mises en ligne. Vous pourrez y trouver :
  • Registres paroissiaux (1469-1792)
  • État civil (1793-1909)
  • Tables décennales (1792-1902)
L'adresse : http://www.loire.fr/display.jsp?id=c_825883

J'ai ajouté ce site à ma liste des archives en ligne.

26 mai 2010

DE LA TOUR de Roumoules et Riez

DE LA TOUR. — Roumoules Riez

D'azur à une tour crénelée de quatre pièces d'argent, maçonnée de sable, à deux colombes d'argent affrontées, becquées et membrées de gueules, perchées sur les deux créneaux extrêmes, et soutenant de leurs becs une étoile d'or.

Entre le P. G, etc., et nobles Gaspard de la Tour, sr de Romoules et Tourtour, et nobles Daniel et Jean de la Tour, frères, résidants en la ville de Riez, etc.

Testament de noble Honnoré-René de la Tour, vivant, sr de Roumoules, par lequel apert avoir été marié par trois diverses fois et qu'il eut plusieurs enfants y dénommés et institua son héritier Baltazar de la Tour, son fils, ayant fait légat à tous les autres, du 18 juillet 1538.

Mariage dudit noble Baltazar de la Tour, fils et héritier dudit noble Honnoré-René, du 5 octobre 1555.

Extrait de mariage de Henry de la Tour, fils aîné dudit noble Baltazar, avec demoiselle Louise d'Esparron, en contemplation duquel ledit noble Baltazar de la Tour avait fait Donation audit Henry, son fils, de la terre et seigneurie dudit Roumoules, du 23 septembre 1582.

Testament dudit noble Henry de la Tour, sr de Roumoules, par lequel aurait institué son héritier, tant de ses biens … de ladite demoiselle d'Esparron, sa femme, ledit noble Gaspar de la Tour, du 19 mai 1648.

Mariage dudit noble Gaspar de la Tour, un des défendeurs, son fils, du 28 septembre 1643.

Lettres patentes du Roi René portant élection de la charge de conseiller d'État en faveur d'Antoine de la Tour, sr de la Colle, dit le Brau, du 21 août 1470.
Autres lettres patentes du Roi Charles tant en faveur de noble Fouquet de la Tour, son maître d'hôtel, frère dudit Antoine, portant don de la juridiction de Roumoules que ledit Roi y avait, du 5 avril 1494.

Trois sauvegardes données, l'une par le duc d'Angoulême, gouverneur en cette province, l'autre par la Cour de parlement de ce pays, et l'autre par le duc de Lesdiguières en faveur dudit Baltazar de la Tour, des années 1560, 1566 et 1592, scellées et signées.

Commission donnée par le duc de Guise, gouverneur en cette province, au sr de Romoules, père dudit noble Gaspard de la Tour, défendeur, et trois autres gentilshommes y dénommés, portant ordre d'assiéger le château de Salernes et de lever, pour ce siège, toutes les troupes nécessaires, du 14 mars 1596.

Commission donnée audit sire de Romoules par le duc de Savoie de lever une compagnie de 150 hommes, du 14 décembre 1590.

Lettre missive écrite par la duchesse de Florance audit noble Henry de la Tour, père dudit Gaspard, de l'aller joindre avec les troupes des soldats qu'il avait, du 4 avril 1607.

Certificat fait en suite de ladite lettre missive par ladite duchesse de Florance, du 22 avril 1608.

Brevet du Roi portant don en faveur dudit noble Henry de la Tour de la pension annuelle de 1500 # à prendre des deniers de son épargne, en considération des bons et agréables services de lui reçus lors des attaques aux îles Ste Margueritte et autres rencontres, de l'année 1637.

Acquit de l'imposition faite sur la noblesse, fait en faveur dudit noble Gaspard de la Tour, des années 1648 et 1657.

Requête pour faire porter lesdites pièces rière me Darnaud, commissaire desdits nobles Daniel et Jean de la Tour, du 22 octobre dernier.

Mariage de noble René de la Tour, défendeur, avec demoiselle Anne de Lincel, à laquelle aurait fait donation de tous et chacun leurs biens, sans en pouvoir disposer qu'en faveur de leurs enfants, du 24 juillet 1617.

Testament dudit noble René de la Tour portant confirmation de ladite Donation, du 17 janvier 1629.

Donation faite par ladite demoiselle de Lincel audit Jean de la Tour, son fils et dudit noble René, de la somme de 6000 #, du 3 novembre 1654.

Mariage de noble Jean de la Tour avec demoiselle Isabeau de Grasse, du 2 septembre 1655.

Lettres du Roi Charles audit sr Baltazar de la Tour, du 16 janvier 1563.

Commission expédiée par le sr de la Valette, gouverneur en cette province, portant pouvoir audit noble Baltazar de la Tour de faire une compagnie de 100 hommes d'armes, du 24 août 1588.

Ordre donné par ledit sr de la Vallete aux consuls des lieux y dénommés de loger ledit noble Baltazar de la Tour avec leurs troupes, du 11 avril 1590.

Lettre écrite au père desdites nobles Daniel et Jean de la Tour, frères, du 5 avril 1595.

Commission donnée par le feu Roi Loys 13 audit Daniel de la Tour de lever une compagnie de 100 hommes d'armes et de mettre icelle dans le régiment du sr de Masse, du 12 août 1636.

Ordre donné par le sr Damguere (?) au siège de Cremone, portant pouvoir audit noble Jean de la Tour, l'un des défendeurs, de commander 300 hommes pour faire une fausse attaque contre les ennemis.

Passeport fait par le sr Duplessis contenant que l'un des défendeurs était capitaine au régiment de marine et l'autre lieutenant et major au même corps, du 14 septembre 1648.

Fait à Aix, le 11 novembre 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 204.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

24 mai 2010

de Lombard de Grasse

DE LOMBARD. — Grasse

D'or à trois immortelles de sinople tigées du même, posées 2 et 1. Alias : d’or à trois joubarbes (sempervirens, immortelles) arrachées de sinople, posées 2 et 1

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb


Entre le P. G., etc., et noble Henry de Lombard, sr d'Amirat et de Thorame, etc., et encore nobles Louis et Annibal de Lombard, père et fils, srs de St Benoit, etc.

Extrait de mariage d'entre noble André de Lombard, coseigneur du lieu de Cabris, fils de François, aussi coseigneur dudit Cabris, et demoiselle Jeanne de Lascaris, fille à feu noble Nicolas Lascaris, seigneur des Deux Frères, en la comté de Nice, reçu par me Desperat Hanrissy (?) vivant notaire d'Entrevaux, signé par me André, aussi notaire, propriétaire des écritures, daté du 10 mai 1519.

Acte de transaction entre les habitants de Cabris et ledit noble André de Lombard, coseigneur dudit lieu, sur le sujet des hommages et autres droits seigneuriaux, du 3 juin 1535, reçu par me Jean Salvatoris, notaire d'Entrevaux, collationné et signé par me André, aussi notaire, propriétaire de ses écritures.

Acte de transaction entre noble Sauveur de Lombard, fils dudit noble André, coseigneur de Cabris, et noble Honoré Flotte, aussi coseigneur dudit Cabris et de St Antonin, sur le sujet de leurs directes audit lieu de Cabris, du 8 février 1543, reçu par feu me Antoine Lautier, notaire du lieu du Puget, collationné et signé par me Jean Drogoul, aussi notaire dudit lieu, propriétaire des écritures dudit me Lautier.

Extrait d'acte de mariage entre ledit noble Sauveur de Lombard, coseigneur du lieu de Cabris, fils légitime et naturel dudit noble André et de ladite demoiselle Jeanne de Lascaris, d'une part, et demoiselle Anthonette de Geoffroy, fille de noble Manfred de Geoffroy, citoyen de la ville de Nice, du 29 janvier 1545, reçu par feu me Georges Isnardy, notaire de Vence, collationné et signé sur l'original par me Claude Floris, notaire de la ville de St Pol, commis pour faire ledit Extrait, par ordonnance du juge de ladite ville.

Requête audit juge de St Paul par lesdits sieurs de St Benoit et d'Amirat, au bas de laquelle est le décret de commission audit me Floris pour faire ledit Extrait.

Commission donnée par Honoré comte de Tende, chevalier du roi, grand sénéchal, gouverneur et son lieutenant en Provence, amiral des mers du Levant, audit noble Sauveur de Lombard, sr de Cuébris, gouverneur de la Val de Chanan, pour continuer ledit gouvernement et tenir la main à ce que les ennemis de Sa Majesté ne vinssent faire des ravages et désordres en ce pays, datée du 28 mars 1568, signé : Dominicy greffier.

Acte de mariage entre noble Honoré de Lombard, fils dudit noble Sauveur, coseigneur de Cuébris, d'une part, et demoiselle Blanche de Flotte, fille à feu noble George de Flotte, en son vivant, sr dudit Cuébris, du 22 janvier 1596, reçu et signé par me Honoré Drogoul, notaire royal du lieu de la Rochette.

Lettres patentes de Sa Majesté portant confirmation au profit dudit Honoré de Lombard de la place et juridiction, terre et seigneurie de St Benoit, dont il avait fait acquisition des commissaires à ce députés, du 20 août 1598.

Autre acte de bail de ladite terre place, seigneurie de St Benoit par lesdits commissaires à ce députés, au profit dudit Honoré de Lombard, du 27 janvier 1624, signé : Oppede, Seguiran, Fabre, Serre et Dumas, greffier.

Mariage entre ledit Louis de Lombard, sr de St Benoit, fils dudit Honoré et de ladite demoiselle Blanche Flotte de Cuébris, d'une part, et demoiselle Anne de Vintimille, fille de Mre Magdelon de Vintimille des comtes de Marseille, et de dame Marquise de Vins, sr et dame du Luc et de Gonfaron, du 13 février 1627, reçu et signé par me Guérin, notaire de la ville de Grasse.

Lettres patentes de S. M. pourtant commission et provision d'une compagnie de cent hommes de pied, dans le régiment de M. le marquis de Trans, au profit dudit noble Louis de Lombard, sr de St Benoit, du 8 août 1632, signées Louis et, plus bas, Phelypeaux.

Autres lettres patentes de S. M. de commission d'une compagnie dans le régiment de Champagne, donnée audit sr de St Benoit, y étant joint une lettre de feu M. le cardinal Mazarin, adressée audit sr de St Benoit, par laquelle il lui témoigne l'estime que S. M. fait de sa valeur pour les signalés services déjà rendus dans ses armées, du 20 et 24 octobre 1645, signées Louis et, plus bas, par le roi, la Reine régente, sa mère, le Tellier, et ladite lettre missive par ledit seigneur cardinal Mazarin.

Autres lettres patentes de commission d'une compagnie dans le régiment de la marine du Levant, octroyées par S. M. audit noble Louis de Lombard, sr de St Benoit, du 16 juin 1646, signées : Louis et, plus bas, par le roi, la Reine régente, sa mère, présente, le Tellier.

Provisions d'une lieutenance dans le régiment de Champagne donnée par S. M. au sr de St Benoit (Annibal), l'un des enfants dudit noble Louis, qui se trouve présent en l'armée de Flandres, du 23 mai 1656, signées Louis et, plus bas, le Tellier.

Preuves, enquêtes faites d'office par les srs commandeur de Guitaud et chevalier de Tournon sur la noblesse et autres qualités de noble François de Lombard St Benoit, autre fils dudit noble Louis, commencées le 27 août 1663, y ayant aussi les preuves et enquêtes faites d'office et l'avis au bas desdites commandeurs par lequel ils déclarent ledit présenté noble et issu de noble race, tant du côté paternel que maternel et, par même moyen, de la qualité requise pour être reçu chevalier dans l'ordre St Jean de Jérusalem, du 27 septembre suivant.

Extrait de délibération de la vénérable langue de Provence par laquelle les preuves dudit noble François de Lombard St Benoit sont apreuvées et déclarées bonnes et que son ancienneté courira puis le jour de sa présentation, du 21 avril 1664.

Certificat que ledit noble Annibal de Lombard, sr de St Benoit, est fils légitime et naturel dudit noble Louis, sr de St Benoit, et de demoiselle Anne de Vintimille, de la maison du Luc.

Extrait de second mariage d'entre ledit noble Honoré de Lombard, sr de St Benoit, fils dudit noble Sauveur, d'une part, et demoiselle Catherine Jean, fille de feu noble Honoré, du 18 juin 1600, reçu par me Esperit Melian, notaire (à Antibes), collationné et signé par me Gaspard Melian, aussi notaire, son fils, et propriétaire de ses écritures.

Acte d'achept du carton de la place, terre et seigneurie de Thorenc qui appartenait à Jacques-Jules de Villeneuve, sr de St Livons, coseigneur dudit Thorenc, fait ledit achat dudit sr de St Livons par ledit noble Honoré de Lombard, sr de St Benoit, au prix de 1600 ? , du 2 novembre 1627, reçu par me Urbain Guérin, notaire royal de la ville de Grasse, collationné et signé par me Floris, aussi notaire de ladite ville.

Autre acte d'achept fait par noble Phédéric de Lombard, sr d'Amirat, fils du second lit dudit Honoré, sr de St Benoit, l'autorisant, du fief, place, terre et seigneurie que noble Gaspard de Grasse, sr de Thorenc, résidant en la ville de Cavaillon, avait au lieu et terroir de Thorenc, pour le prix de 8000 ? , du 8 novembre 1632, reçu et signé par ledit me Guérin, notaire.

Deux hommages passés à S. M. par ledit noble Phéderic de Lombard, l'un, de la terre, place et seigneurie d'Amirat et l'autre, de la place, terre, seigneurie de Thorenc, du 14 mai 1631 et 30 avril 1633, signé Anglès et Bouisson.

Acte de partage fait entre ledit noble Honnoré de Lombard, sr de St Benoit, et noble Antoine de Risson des portions qu'ils avoient en ladite place, terre, seigneurie de Thorenc, du 19 octobre 1630, reçu par me Pons Chaix, notaire.

Acte de mariage passé entre ledit noble Phéderic de Lombard, sr d'Amirat et de Thorenc, fils du second lit dudit noble Honoré, sr de St Benoit, et de demoiselle Catherine Jean, d'une part, et demoiselle Marguerite de Villeneuve, fille à feu Claude, vivant, sr de Thorenc, du 6 février 1628, reçu et signé par me Jean-Antoine Floris, notaire royal de St-Pol.

Transaction passée entre ledit noble Louis de Lombard, sr de St Benoit, fils aîné du premier lit dudit noble Honnoré, et ledit noble Phéderic, autre fils du second lit dudit noble Honnoré, pour raison des prétentions sur l'héritage de leur commun père, du 21 juin 1640, reçu et signé par me Barthélémy de Citrane, notaire de cette ville d'Aix.

Acte de transaction passée entre ledit noble Phéderic de Lombard, sr d'Amirat, et les consuls et communauté dudit lieu, du 14 mai 1637, reçu et signée par me Guérin, notaire.

Extrait de testament solennel dudit noble Phéderic de Lombard, sr d'Amirat et de Thorenc, fils dudit noble Honoré, du 18 décembre 1638, signé par ledit me Guérin, notaire.

Extrait de Contrat de mariage d'entre me Henry de Lombard, sr d'Amirat et de Thorenc, fils dudit messire Phéderic et de dame Marguerite de Villeneuve, et demoiselle Clère de Villeneuve, fille de Mre François et dame Marie d'Aymar, seigneur et dame de Vauclause, Bargemon et autres places, du 7 septembre 1659, reçu et signé par me Castagne et Seignoret, notaires dudit lieu de Bargemon.

Fait à Aix, le 8 novembre 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 200.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

17 mai 2010

Famille Carlet de la Rozière

ROZIÈRE (CARLET DE LA), famille noble et ancienne, originaire du Piémont, qui vint s'établir en France, au commencement du 15e siècle. Dès l'an 1420, on trouve cette famille employée avec distinction dans les armées françaises où elle a fourni depuis de grands capitaines.
  1. Louis-Charles Carlet DE LA ROZIÈRE, chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, officier au régiment de Canizy, se distingua au fameux combat de Morbeigno, gagné par les Français, commandés par le duc de Rohan, sur les Espagnols, le 10 novembre 1635 ; blessé grièvement à cette affaire, il fut nommé capitaine sur le champ de bataille, et peu d'années après officier supérieur dans le même corps. Surnommé l'honneur de l'infanterie française, ce vaillant capitaine se montra constamment digne d'une aussi glorieuse qualification. On le voit à la bataille de Rocroy en 1643, aux combats de Fribourg en 1644, à Nortlingen, à Lens, à Senef, etc. ; Turckeim en 1675 ; aux sièges de Condé, Bouchain et d'Aire ; et enfin à l'assaut du fort de Kell en 1678, où il se fit encore remarquer par des prodiges de valeur. Il mourut en 1701, dans un âge très avancé.

  2. Marc Carlet DE LA ROZIÈRE, chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, fils aîné du précédent, capitaine au régiment de Conty, infanterie ; puis major dudit régiment en 1726. A l'exemple de son père il entra jeune dans la carrière des armes et la parcourut avec distinction. Il se trouva aux batailles de Malplaquet, de Fleurus, de Steinkerque en 1692, de Nerwinde, ainsi qu'à la malheureuse journée de Hochstett ; à celle de Mons en 1709, et de Denain en 1711, et reçut la croix de St.-Louis pour prix de son courage et de sa valeur. Il mourut couvert de blessures en 1744, âgé de 86 ans, à Neuf-Brisac, où sa famille lui fit élever un mausolée. Il eut entre autres enfants :

  3. Jean Carlet DE LA ROZIÈRE, chevalier, fils aîné du précédent, qui en 1709 entra dans le régiment de Conty, infanterie, où il fit la campagne de Flandres sous le maréchal de Villars et combattait à côté de son père à la bataille de Denain où il fut grièvement blessé. Il fut nommé capitaine aide-major au même régiment en 1726, et se trouva à la défense de Prague en 1742, où il donna les plus grands exemples d'intrépidité. Il reçut d'honorables blessures au siège de Fribourg, à Parme et à Guastalla, puis à l'affaire de l'Assiette en 1747 où une balle lui traversa la poitrine. Il devint officier supérieur de son régiment et reçut la croix de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, comme un témoignage glorieux de sa valeur et de son mérite. A la paix de 1763 il fut nommé brigadier des armées du roi, commandant la ville de Calais où il resta 54 ans. Il mourut au château de la Rozière en 1780, âgé de 84 ans, après avoir fourni une carrière militaire aussi longue qu'honorable et ayant servi sous trois de nos rois. Il laissa entre autres enfants :

  4. Louis-François Carlet DE LA ROZIÈRE, chevalier, marquis de la Rozière, né au Pont-d'Arche, près Charleville, le 10 octobre 1733 ; il entra au service en 1745, comme volontaire dans le régiment de Conty, infanterie, où servait son père, et fit ses premières armes en Italie. Lieutenant au régiment de Touraine, infanterie, en 1746, il se trouva le 11 octobre de la même année à la bataille de Rocoux puis à celle de Lawfeld, ainsi qu'aux sièges de Berg- Op-Zoom et de Maëstricht. En 1750 il passa du régiment de Touraine aux écoles de mathématiques et de dessin établies à Paris et à Mézières, et en 1752, il suivit aux Indes-Orientales le savant abbé La Caille en qualité d'ingénieur dans la brigade destinée pour les colonies. De retour en Europe en 1756, il composa son premier ouvrage sur l'art militaire, ayant pour titre Stratagèmes de guerre. Il fut nommé cette même année aide-de-camp du comte de Revel et aide maréchal général des logis de l'armée auxiliaire de France, destinée pour la Bohême. Il commença en 1757 la guerre de sept ans dans l'armée de Westphalie, et se trouva à la bataille de Rosbach, où il fut chargé de la direction d'une division d'artillerie. Le comte de Revel ayant été tué, M. de la Rozière s'attacha au corps d'armée du duc de Broglie, et fit avec ce général et les maréchaux d'Estrées et de Soubise toute la guerre de sept ans. Il se trouva à la prise de Bremen, à la bataille de Sandershausen, où il fut blessé, et nommé capitaine de dragons ; à celle de Lutternberg, à Berghen, en 1759 ; à la bataille de Minden, au passage de l'Hom et au combat de Korbach en 1760 et à la prise de Cassel en 1761. Il fut nommé lieutenant-colonel de dragons au régiment du roi, et peu de temps après chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, à l'occasion de la manière distinguée dont il s'était conduit à l'affaire du Frauenberg, où il commandait, et où il fut sur le point de faire prisonnier le prince Ferdinand de Brunswick. Au moment où M. de la Rozière allait l'arrêter, son cheval s'abattit, et il ne lui resta à la main que la housse du prince, qui ne dut son salut qu'à la vitesse de son cheval. Il se trouva aux batailles de Grienberg, de Willinghaus, au passage du Weser. Un de ses plus baux faits d'armes, c'est l'assaut donné à la cascade de Cassel en 1761, poste éminemment fort, qu'il enleva l'épée à là main et dont il fit la garnison prisonnière de guerre. Quelque temps après il fut lui-même fait prisonnier dans une reconnaissance, par les montagnards écossais dans la forêt de Sababord ; on le conduisit au quartier général du roi de Prusse qui lui dit : « Je désirerais vous renvoyer à l'armée française, mais lorsqu'on a pris un officier aussi distingué que vous on le garde le plus longtemps possible ; j'ai des raisons pour que vous ne soyez pas échangé dans les circonstances présentes ; ainsi vous resterez avec nous sur votre parole. »
    Cet éloge dans la bouche du grand Frédéric est ce qu'on peut dire de plus flatteur sur le compte particulier d'un officier de mérite. Il passa trois semaines au quartier-général du roi de Prusse, dont il reçut des marques de bontés et particulièrement du prince Ferdinand de Brunswick, qui se rappelant l'attaqué de Frauenberg, dit un jour en le montrant : « Voilà le français qui m'a fait le plus de peur de ma vie. » Après son échange le marquis de la Rozière rentra dans ses fonctions. La bataille de Wilhemsthall, le combat de Morschom, la retraite de la Hesse avec le maréchal d'Estrées ; celle de Dilbenstadt où il chargea vigoureusement l'avant-garde ennemie, sont ainsi que celle d'Amenebourg où il dirigea l'affaire après que le marquis de Castries et le vicomte de Sarsfield y furent blessés et jusqu'à l'arrivée du marquis de Ségur, autant d'époques mémorables qui rappellent son courage et son habileté.

    La paix de 1763 ayant terminé la guerre de sept ans le marquis de la Rozière fut employé dans le ministère secret du comte de Broglie qui faisait le plus grand cas de ses talents militaires et de ses qualités personnelles, comme on peut le voir par les lettres écrites au roi à ce sujet par cet homme célèbre. Il passa en Angleterre d'après les ordres de Louis XV pour reconnaître les côtes de ce royaume Il s'acquitta en 1765 et 1766 de cette mission importante avec autant d'intelligence que de courage et de fidélité. Cette commission était relative au grand projet dont le roi était alors occupé. Il est chargé de reconnaître toutes les côtes, et ports de France, et il présente pour le port de Rochefort et le pays d'Aunis un projet de défensive qui a été approuvé et exécuté. Il produit aussi pour le port de Brest un plan de défense que le roi approuve et qui est de suite mis à exécution. Ce beau travail fait aujourd'hui la sûreté de ce bel établissement maritime en donnant la preuve du génie militaire de celui qui l'a conçu. Les travaux proposés par le marquis de la Rozière pour la sûreté de St.-Malo du Clos-Poulet, de l'Orient et de toute la côte de Bretagne sont également approuvés et en partie exécutés. Ces nombreux travaux le placeront toujours en le jugeant sans partialité comme sans envie, au rang des premiers officiers d'état-major et de génie que nous connaissions. En 1768 le gouvernement le chargea de rédiger sur les dépêches des ministres et des généraux l'histoire des guerres de France sous les règnes de Louis XIII, Louis XIV et Louis XV. Les quatre premiers volumes in-4° de cet ouvrage, sont finis et sont parmi ses nombreux manuscrits, n'ayant pas encore été imprimés par suite de la révolution. Le marquis de la Rozière fut chargé par le roi en 1770 de rédiger un plan général de campagne contre l'Angleterre ; il fut nommé le 11 novembre de la même année brigadier de dragons des armées du roi, commandant à St.-Malo et quelque temps après maréchal général des logis de l'armée destinée à descendre en Angleterre.

    Le roi en considération de quatre cents ans de services militaires les plus importants rendus à l'Etat par cette famille, et surtout de ceux du marquis de la Rozière, fit ériger la terre de Wagnon en marquisat de la Rozière par lettres patentes de 1780. En 1781 le marquis de la Rozière fut nommé commandant du corps d'armée destiné à s'emparer des îles de Jersey et de Guernesey, et fut promu au grade de maréchal de camp. Il s'émigra au mois de mai 1791 avec son fils aîné, capitaine de dragons, et fut mis à la tête des bureaux de la guerre établis à Coblentz par les princes frères du roi. Il fit la campagne de 1792 en qualité de maréchal de camp et de maréchal général des logis de l'armée royale, et fut nommé ensuite commandeur de l'ordre royal et militaire de St-Louis. En 1794 il passa d'Allemagne en Angleterre sur l'ordre qui lui fut dressé de Petersburg par monseigneur le comte d'Artois. Le marquis de la Rozière a reçu de ce prince plusieurs lettres honorables qui prouvent la justice qu'il rendait aux talents militaires de ce général et la confiance qu'il avait en lui, ainsi que S. M. Louis XVIII. En 1795 il fut employé comme quartier-maitre général des émigrés et des troupes anglaises dans l'expédition des îles de Noirmoutier et Dieu. A son retour de cette expédition, le marquis de la Rozière fut sollicité par la Turquie pour entrer à son service avec de grands avantages ; mais il préféra d'entrer à celui de la Russie avec le grade de général-major : peu de temps après, par des arrangements particuliers, il passa en Portugal avec le grade de lieutenant-général et de quartier-maître général des armées portugaises, et il arriva à Lisbonne en 1797. En 1799 il fut envoyé à Londres où il était mandé par le gouvernement anglais ; mais en 1800 le prince régent de Portugal le rappela et lui donna en 1801 le commandement en chef de l'armée destinée à défendre le nord du Portugal. Les talents qu'il développa dans cette campagne lui méritèrent la bienveillance du souverain qui, à son retour de l'armée, le fit commandeur de l'ordre royal et militaire du Christ, et le nomma, en 1802, inspecteur-général des frontières et des côtes du royaume ; poste de confiance et l'un des plus honorables qu'un militaire distingué puisse obtenir. Le marquis de la Rozière est mort à Lisbonne, fidèle à l'honneur et à ses principes, le 7 avril 1808, emportant les regrets de tous ceux qui l'avaient connu et en terminant une carrière honorable remplie d'actions et de travaux glorieux.

    Les ouvrages de cet officier général qui sont imprimés et connus, sont 1. Les stratagèmes de guerre, Paris, 1756 ; 2. Campagne du maréchal de Créqui en Lorraine et en Alsace en 1677, Paris 1764 ; 3. Campagne de Louis, prince de Condé en Flandres en 1674, Paris 1765 ; 4. Campagne du maréchal de Villars et de Maximilien Emmanuel, électeur de Bavière en Allemagne en 1703 ; Paris 1766 ; 5. Campagnes du duc de Rohan dans la Walteline en 1635 ; précédé d'un discours sur la guerre des montagnes, avec cartes ; 6. Traité des armes en général, Paris 1764. Outre sa belle carte de la Hesse qu'il fit graver en 1761, on a encore de lui la carte des Pays-Bas catholiques et celle du combat de Senef. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages inédits, et de manuscrits très-précieux parmi lesquels on distingue l'Histoire des guerres de France sous Louis XIII, Louis XIV et Louis XV dont on a déjà parlé. Sa Relation de la campagne des Prussiens en 1792, celle de 1801 en Portugal ; plus des Devoirs du maréchal des logis de l'armée et de l'officier d'état-major ; de l'Art d'asseoir les camps, de faire des reconnaissances, du choix des positions et de la marche des colonnes en campagne, etc. Ajoutez à cela des reconnaissances générales et très-étendues sur toutes les cotes et les frontières de France, et sur différentes parties de l'Angleterre, de l'Allemagne et de la Suisse, accompagnés de Plans et cartes ; plus un travail considérable sur le Portugal, dirigé par lui seul. Celui sur l'Angleterre sous le ministère secret du comte de Broglie dont nous avons parlé, et qui est immense, et vous aurez une idée de ses travaux militaires et politiques, dont une grande partie se trouve au dépôt général de la guerre à Paris. Il a aussi fourni beaucoup d'articles militaires à l'Encyclopédie et a travaillé à nombre d'ordonnances concernant le militaire. II serait trop long de relater ici tout ce qui a été fait par lui ; on dira seulement que toute sa vie fut consacrée au travail et à l'étude particulière de son métier, et qu'à des connaissances très étendues il joignait cette rare modestie qui est toujours la compagne du vrai savoir et le sceau des talents supérieurs. Le marquis de la Rozière avait épousé en 1769 mademoiselle de Granville dont il a eu plusieurs enfants ; l'aîné :

  5. Jean Carlet DE LA ROZIÈRE, chevalier, marquis de la Rozière, entra sous-lieutenant au régiment de dragons d'Orléans en 1784 ; il fut fait capitaine de dragons et aide maréchal général des logis de l'armée en 1788 ; émigra en 1791, fit la campagne de 1792 l'armée des princes frères du roi Louis XVI, obtint le brevet de colonel des chasseurs royaux des princes en 1792, et ayant toujours continué à servir, il passa comme colonel au service de Portugal en fut fait chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis la même année, et est aujourd'hui commandeur de l'ordre du Christ, et général de brigade au service de cette puissance.
Armes : « D'argent au chêne vert, chargé de deux épées de gueules posées en sautoir, en chef deux étoiles d'azur et à dextre et à sénestre deux fleurs de lys d'azur. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 145
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

16 mai 2010

Blason de la famille Aubert

En complément au nobiliaire de Franche-Comté...

AUBERT. Famille qui a possédé la seigneurie de Résie, et qui a été anoblie en 1630. Elle est originaire de Pesmes.

Armes : d'azur, au lion couronné d'argent et armé de sable.

14 mai 2010

Famille Cantrel

Chronique de la descendance de Jacques CANTREL

Première génération

1. Jacques CANTREL. Jacques a épousé Françoise POSTEL le 18 février 1671 à Guerquesalles, Orne, France. Ils ont eu les enfants suivants:
    + 2 M i. François CANTREL.
Deuxième génération

2. François CANTREL (Jacques). François a épousé Anne LE MOINE le 14 octobre 1696 à Orville, Orne, France. Ils ont eu les enfants suivants:
    + 3 M i. François CANTREL.

    4 M ii. Gilles CANTREL.
    Gilles a épousé Marie VAILLANT le 25 août 1720 à Résenlieu, Orne, France.

    5 F iii. Marie CANTREL.
    Marie a épousé Pierre BOURDON le 13 février 1720 à Résenlieu, Orne, France.

    6 F iv. Anne CANTREL.
    Anne a épousé Charles BOUTRON le 1 juin 1737 à Gacé, Orne, France.

    7 F v. Marguerite CANTREL.
    Marguerite a épousé Nicolas GONORT le 27 juin 1724 à Ménil-Hubert en Exmes, Orne, France.
Troisième génération

3. François CANTREL (François, Jacques). François a épousé (1) Françoise VAILLANT le 10 juillet 1718 à Gacé, Orne, France. François a également épousé (2) Marie LE ROY le 18 février 1721 à Crouttes, Orne, France. Ils ont eu les enfants suivants:
    + 8 M i. Nicolas CANTREL.

    9 M ii. Jacques CANTREL.
    Jacques a épousé Marie DOUBLET le 7 mai 1761 à Ticheville, Orne, France.

    10 M iii. Jean CANTREL.
    Jean a épousé (1) Françoise DUTAC.
    Jean a également épousé (2) Marguerite MAULION le 9 février 1774 à Le Bosc-Renoult, Orne, France.

    + 11 M iv. Michel CANTREL.
Quatrième génération

8. Nicolas CANTREL (François, François, Jacques). Nicolas a épousé Marie GRANDIÈRE le 15 juillet 1755 à Le Bosc-Renoult, Orne, France. Ils ont eu les enfants suivants:
    12 F i. Marie-Anne CANTREL.
    Marie-Anne a épousé Pierre LAFOSSE le 31 janvier 1775 à Guerquesalles, Orne, France. Pierre est décédé le 29 mars 1808.


    13 F ii. Marie CANTREL.
    Marie a épousé (1) Noël PITOT le 4 mai 1785 à Guerquesalles, Orne, France.
    Marie a également épousé (2) Jacques MARGEOT le 15 novembre 1788 à Vimoutiers, Orne, France.

    14 F iii. Anne CANTREL.
    Anne a épousé Louis RAUX le 12 novembre 1776 à Guerquesalles, Orne, France.
11. Michel CANTREL (François, François, Jacques). Michel a épousé (1) Marie SALÉ le 5 septembre 1752 à Canapville, Orne, France. Michel a également épousé (2) Marie ROUTIER le 15 juillet 1755 à Canapville, Orne, France. Ils ont eu les enfants suivants:
    15 F i. Marie CANTREL.
    Marie a épousé Pierre VAUCANU le 18 septembre 1792 à Vimoutiers, Orne, France.

09 mai 2010

Famille de Tauriac

TAURIACTAURIAC (DE), famille noble d'extraction, originaire de la ville de Milhaud en Rouergue. Elle est établie dans cette province, de temps immémorial ; elle a fourni des officiers recommandables à l'armée ; elle est divise en deux branches ; l'aînée est représentée par :

Gaspard, marquis DE TAURIAC, chevalier de Malte, ancien page de la chambre du roi et ancien officier de royale cavalerie ; il a un fils nommé Auguste, officier de chasseurs à cheval.

Et la seconde par :
  1. Antoine-Louis, baron de Tauriac, ancien officier au régiment du roi, cavalerie ;
  2. Philippe de Tauriac, abbé, ancien chanoine du chapitre de St-Léon en Rouergue ;
  3. Antoine-Guillaume-Louis, baron de Tauriac, connu auparavant sous le nom de chevalier de Tauriac, chevalier de St.-Louis, ancien officier au régiment de Vivarais, infanterie, maria à Marie-Antoinette de Gourgas, fille de Vincent de Gourgas, ancien chevalier de St.-Louis, capitaine dans le régiment de Briqueville, infanterie.
Armes : « D'azur à un taureau d'argent ; pour devise : Nul timet ; pour supports deux hommes d'armes »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 145
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

08 mai 2010

Maison de la Rochelambert

ROCHELAMBERTROCHELAMBERT (DE LA), terre et seigneurie en Auvergne, aux confins de cette province et du pays de Velay, à deux lieues du Puy, sa capitale.

On ignore si la maison de la Rochelambert a reçu ou donné son nom à cette terre qu'elle possède depuis le douzième siècle, laquelle avait de très beaux droits seigneuriaux qui s'étendaient jusque sur quelque partie de la ville du Puy. Ces seigneurs l'étaient aussi en partie de la ville de Saint-Paulien, on ils avaient chapelle, caveau de sépulture, droits honorifiques, et la nomination d'un canonicat dans cette collégiale : ils ont aussi fait nombre de fondations.

Les mots espagnols, vale me Dios, qui signifient Dieu me protège, faisant partie de leur devise, qui est amour ou guerre, ni crainte, ni envie, pourraient faire présumer, sans cependant qu'il y ait de preuves, que cette maison est originaire d'Espagne ; attendu que cette devise est écrite sur le frontispice du château de la Rochelambert, depuis 1574, époque de sa reconstruction du temps des guerres civiles. Il était alors regardé comme un asile assura, où quantité de seigneurs venaient se réfugier et y déposer leurs effets les plus précieux, étant adossé à un rocher inaccessible du côté de la rivière de Borne. Il y avait dans ce château quelques armures du temps de la chevalerie, même à l'usage des femmes ; vestiges précieux qui, dans un château fortifié moins par l'art que par la nature, désignent seuls l'antiquité de la race de ses possesseurs. Cette maison distinguée par ses alliances, ses services militaires, pour avoir décoré du collier, de l'ordre de nos rois, avant la création de celui du Saint-Esprit, et avoir donna des chanoines-comtes au chapitre noble de Brioude, ainsi que des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, a l'avantage de voir son origine se perdre dans l'antiquité la plus reculée.

Pierre DE LA ROCHELAMBERT, nommé dans un titre latin du onzième siècle nobilis miles Petrus de Rupelamberta, avait la qualité de chevalier, titre qui prouve non-seulement la noblesse d'extraction, mais qui annonce encor le caractère de l'ancienne chevalerie et de la haute noblesse.

Suivant un arbre généalogique, dressa sur les titres originaux produits, en 1762, au généalogiste des ordres du roi, la filiation de cette famille n'est bien établie que depuis :
  1. Pierre DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qui transigea, en 1164, avec le seigneur de Senoille, sur les appendances du village de Marsillac. Il laissa de sa femme, dont on ignore le nom :

  2. Pierre DE LA ROCHELAMBERT, II, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qui passa plusieurs transactions, notamment une en 1210, dans laquelle Hugues, son fils, est nommé, et fit dans la ville de Saint-Paulien, en mai 1256, une acquisition où il est nommé Pierre de la Rochelambert (de Rupelamberta), damoiseau. Il eut pour enfants :
    1. Hugues, qui suit ;
    2. Garne, veuve, en 1288, de Guillaume Odillon ;
    3. Saurine de la Rochelambert, mariée la même année à Bertrand de Groscherii.

  3. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, seigneur de la Rochelambert, épousa 1.° Guigone, dont il n'eut point d'enfants ; 2.° en 1274, damoiselle Isabeau de Mazenc. Les enfants du second lit furent :
    1. Hugues, dont l'article viendra ;
    2. Falconet, vivant en 1313 ;
    3. Guillaume, chanoine de Saint-Georges de Saint-Paulien, dans le même temps ;
    4. Raimond, aussi chanoine de cette église, qui fit son testament au mois de juin 1288 ;
    5. Saurine ;
    6. Béatrix, femme d'Astorgue Delmas ;
    7. Guigone, vivant toutes trois en 1313.

  4. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, II, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qualifié damoiseau, dans son testament du 29 août 1348, où il est nomma de Rochalemberta, avait épousé, en 1313, noble Joscerande, de laquelle il laissa :
    1. Hugues, dont l'article suit ;
    2. Pierre, vivant en 1323 ;
    3. Isabelle, vivant en 1348 ;
    4. Guigone, accordée, le 30 janvier 1353, à Robert Bravard, damoiseau.

  5. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, III, chevalier, seigneur de la Rochelambert, épousa, le 23 décembre 1361, Catherine de Ceus, et testa le 22 septembre 1395. De leur mariage vinrent :
    1. Hugues, qui suit ;
    2. Jean, vivant en 1395 ;
    3. Catherine, mariée, le 5 juin 1395, avec noble Pons Aurel.

  6. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, IV, chevalier, seigneur de la Rochelambert, épousa, le 16 janvier 1395, Sobeirane Bonne, qu'il institua administratrice de ses biens par son testament du 2 avril 1434. Leurs enfants furent :
    1. Gabriel, dont l'article viendra ;
    2. Gilbert, vivant en 1434 ;
    3. Jean, religieux de l'ordre de Saint-Benoît ;
    4. Jeanne, religieuse au prieuré de Vaurey du Val d'Amblavès, au diocèse du Puy ;
    5. Marquise de la Rochelambert, femme, en 1434, d'Antoine de Luco, seigneur de Champfault.

  7. Gabriel DE LA ROCHELAMBERT, chevalier ; seigneur de la Rochelambert, épousa, le 8 novembre 1434, noble Alix de Fay, de la maison des seigneurs de la Tour-Maubourg, de laquelle il eut :
    1. Armand, dont l'article suit ;
    2. Jean ;
    3. Albert, vivant en 1444 ;
    4. Vierne ;
    5. Autre Vierne, femme, en 1476, de noble Henri Limosini.

  8. Armand DE LA ROCHELAMBERT, chevalier, saigneur de la Rochelambert, épousa, le 11 mars 1482, Louise de la Chassaigne, dont :
    1. Charles, dont l'article viendra ;
    2. Antoine, vivant en 1505 ;
    3. François-Claude, prieur, la même année, des monastères de Saint-Chaffre et de Saint.-Mézard ;
    4. Jacques ;
    5. Sébastien, marié, le 28 octobre 1529, avec Martine Maagne ;
    6. Aubert ;
    7. Louis, chanoine de Saint-Paulien ;
    8. Jacqueline ;
    9. Jeanne ;
    10. Claudine, religieuse à Vaurey ;
    11. Marguerite de la Rochelambert, toutes vivantes en 1505.

  9. Charles DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Rochelambert, obtint, en 1536, du roi François Ier des lettres-patentes, dans lesquelles ce prince le qualifie son bien amé, maréchal-des-logis du ban et arrière-ban de son bas pays d'Auvergne. Il avait épousé, 1.° Marguerite de Gaste, dont il n'eut point d'enfants ; 2.° le 15 septembre 1533, Catherine de Prousac. Par son testament, il nomma le seigneur François, dit Armand, vicomte de Polignac, tuteur de son fils, ainsi qu'il conste par l'acte de ratification passé au château de la Voûte, le 8 mars 1542. Ses enfants furent :
    1. François, dont l'article suit ;
    2. Claude, mariée au seigneur de Coupiac ;
    3. Louise, mariée à noble Michel de Choussard, seigneur du Buisson.

  10. François DE LA ROCHELAMBERT, appelé comte de la Rochelambert, et qualifié Nobili et potenti viro, Domino de Rupelamberta, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de Marsillac, du Croiset, etc. ; enseigne de cent hommes d'armes des ordonnances de Sa Majesté, eut ordre de conduire une compagnie de gens de pied et une d'arquebusiers ii cheval pour le service du roi, dans les armées de France, en Champagne, Bourgogne, Poitou et Saintonge, où il servit avec distinction, ainsi qu'il appert par un certificat du 5 février 1572. Il fut aussi capitaine entretenu de MONSIEUR, frère du roi ; commanda en chef dans plusieurs armées, suivant une attestation des seigneurs de la Fayette et de Rousiers, de l'année 1572 ; testa au château de la Rochelambert, le 24 février 1583, et mourut de ses blessures à l'armée. Il avait épousé, 1.° en 1572, Amable de Gras-de-Pins, d'une famille illustre du royaume ; 2.° le 27 décembre 1574, Hélène de Lestrange. Il eut de ce second mariage :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. François, dit le marquis de la Rochelambert, commandeur de Saint-Victor, lequel transigea, le 7 juillet 1603, avec Louis, son frère aîné : il fut gendarme de la garde du roi, en 1614 ;
    3. Gilbert, appelé le chevalier de la Rochelambert, vivant en 1583 ;
    4. Claude, femme, en 1614, de messire Guillaume Bertrand, seigneur d'Ours et de Pleyne ;
    5. Marie, épouse, en 1614, de messire André de Frétat, seigneur de Chassain et de la Deyte ;
    6. Diane, vivant en 1583.

  11. Louis DE LA ROCHELAMBERT, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur de la Rochelambert, gentilhomme de la reine Marguerite de France, en 1598, épousa, le 28 octobre 1600, Françoise de Choisinet, fille de Jean, seigneur de Choisinet et de Louise de Clermont-de-Chaste, nièce d'Annet de Clermont-de-Chaste, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. II eut de ce mariage :
    1. Charles, dont l'article viendra ;
    2. Eymard-François, reçu chevalier de Malte le 24 avril 1625 ;
    3. Marie, religieuse à l'abbaye de Clavas, au diocèse du Puy, en 1634. Ces enfants sont neveux et nièces d'Eymard de Clermont-de-Chaste, vice-amiral des mers du Ponent, en 1603 ; commandeur de Limoges, grand-maréchal de son ordre, ambassadeur extraordinaire de France en Angleterre, et de Malte en France.

  12. Charles II, comte de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur de Rochelambert, Marsillac, Neyrande, etc., cornette de la compagnie du duc de Guise, en reçut ordre, le 3 septembre 1627, de se transporter à Concarneau et au Havre pour prendre et saisir les navires rochelais et autres, par lequel ordre il fut enjoint au sieur Pierre Aubin, commandant du château de Concarneau, de remettre tous les prisonniers au comte de la Rochelambert. Il épousa 1.° le 6 janvier 1630, Charlotte de la Mothe ; 2.° le 21 novembre 1634, Anne du Cros, fille de Madelon du Cros, seigneur du Fieu, chevalier de l'ordre du roi, son ambassadeur en Ecosse, et d'Anne de la Goutte. Du second lit sont venus :
    1. Charles, dont l'article suit ;
    2. Guillaume, auteur de la branche des seigneurs de la Valette, rapportée ci-après ;
    3. Charlotte, religieuse au prieuré noble de Leigneux, diocèse de Lyon ;
    4. Françoise, mariée, en 1674, avec messire Amable d'Ossandon, chevalier, seigneur d'Olières.

  13. Charles, IIIe du nom, comte de la Rochelambert, chevalier, seigneur de la Rochelambert, Marsillac, du Fieu, du Monteil, d'Orsonnette, etc., qualifié comme ses prédécesseurs, rendit hommage au roi, le 20 décembre 1683, de son château et terroir de la Rochelambert ; fut mousquetaire du roi et dispensé de servir au ban, à cause des blessures qu'il avait reçues comme il conste, par une attestation du 15 septembre 1690, de Thomas de Chabannes, commandant les gentilshommes du haut et du bas pays d'Auvergne, pour le ban de ladite année. Il avait épousé, le 7 mars 1674, Gilberte de Salers, dont les deux sœurs cadettes avaient épousé, l'une, Elie de la Roche Aymon, marquis de Saint-Maixent, et l'autre, Charles de Chaussecourtes ; toutes trois filles de Henri de Salers, seigneur et baron dudit lieu, syndic de la noblesse d'Auvergne, et de Diane de Serment, dame de Saint-Martin et du Monteil. De ce mariage vinrent :
    1. Gilbert, dont l'article viendra ;
    2. Autre Gilbert, reçu chanoine-comte de Saint-Julien de Brioude, le 26 mai 1707, sur les preuves de seize quartiers de noblesse ;
    3. Françoise, femme, en 1702, du comte de Seveyrac, maison dont est la marquise de Simiane, en Auvergne ;
    4. Diane-Françoise, mariée, le 24 juin 1708, avec Pierre Prié de Montvalat, marquis de Tournoil ;
    5. Diane, mariée, le 30 mai 1719, à Jean Paul de Vaulx, seigneur de la Roche, décédée sans enfants.

  14. Gilbert, comte de la Rochelambert, chevalier seigneur de la Rochelambert, du Monteil, d'Orsonette, la Roche-Mirefleur, etc., qualifié haut et puissant seigneur servit dans les mousquetaires du roi, et épousa, par contrat du 29 janvier 1712, demoiselle Marie-Françoise-Marthe de Colombe-de-Latour, fille de haut et puissant seigneur François Armand, seigneur de Latour, et baron de Beauzac en Vélay, et de Françoise de Vocance, dont :
    1. Laurent-François Scipion, qui suit ;
    2. Jean-Paul, religieux bénédictin de l'ordre de Cluny, prieur titulaire de Saint-Vivien de Breuillet, et ensuite nommé au prieuré de la Trinité d'Eu décédé à Paris, à la fin d'août 1792 ;
    3. André-Laurent, appelé le baron de la Rochelambert, capitaine au régiment appelé île de France en 1747, puis lieutenant-colonel, commandant pour le roi à Bonifacio en Corse, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1763 ; marié, le 18 août 1778, à dame Anne Bizeau, veuve sans enfants de messire Jacques Claude de Beze de Lys, conseiller au parlement. Le baron de la Rochelambert est décédé à Issoire ;
    4. François, mort jeune ;
    5. Gabriel-Armand-Benoît, marquis de la Rochelambert, seigneur de Dreuil, la Roche-Mirefleur et de Saint-Georges, ci-devant colonel d'un régiment de Grenadiers-Royaux de son nom, en 1761. Il s'était trouvé à différentes batailles et sièges ; fut blessé d'un coup de feu au genou à celui de Mons en 1746, nommé pour le roi, commandant du château de Marbourg en Hesse, en 1762 ; blessé, la même année, à la tête de son régiment, d'un coup de feu au corps, à l'affaire de Willemstadt ou de Grebenstein, le 24 juin, où il eut plusieurs chevaux tués dont un sous lui, et fut fait prisonnier de guerre ; fut créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis après cette action, obtint une pension du roi en 1763 ; a admis à monter dans les carrosses de feu Louis XV, sur les preuves faites de sa maison, par le généalogiste des ordres de Sa Majesté en 1764 ; fait brigadier des armées en 1769, désigné par une lettre, au nom de Sa Majesté, du comte de Saint-Germain, pour être nomme maréchal-de-camp à la première promotion ; ce qui a eu lieu ;
    6. une fille ;
    7. une fille ;
    8. une fille ;
    9. une fille ;
    10. Françoise-Xavière de la Rochelambert, née à Maulieu, le 2 décembre 1727 ; d'abord religieuse bénédictine de l'abbaye de Cusset, ensuite abbesse de Saint-Jean du Buits, à Aurillac, le 16 avril 1765, et de Saint-Cernin de Rodez en Rouergue, le 1er juillet 1771 ; décédée au Petit-Andely, département de l'Eure, le 24 mars 1806.

  15. Laurent-François-Scipion, comte de la Rochelambert, chevalier, seigneur de la Rochelambert, Marsillac, la Valette de Bornes, Lenthenas, la Roche-du-Mas, coseigneur de la Molhade, de Saint-Paulien, de Lissac, etc. en Auvergne, seigneur des châtellenies de Thévalles, Chemeré le Roi, Saulge, Saint-Pierre d'Erve, et des seigneuries, terres et fiefs d'Aubigné, du Boulay, des Sourches, de Contée, des Flux, et autres lieux dans le Maine ; qualifié, comme ses prédécesseurs, haut et puissant seigneur dans ses titres ; né au château de la Rochelambert, paroisse de Saint-Georges, de Saint-Paulien, près le Puy en Velay ; le 3 septembre 1721, capitaine d'infanterie au régiment de Montmorin, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, décédé au Petit-Andelys, département de l'Eure, le 2 octobre 1807. Il avait épousé, par contrat du 26 mars 1748, demoiselle Michelle-Anne Douart de Fleurance, née à Paris le 9 février 1723, décédée au Petit-Andely, le 11 septembre 1813 ; elle était fille de Messire Mathieu Douart, seigneur de Fleurance, d'Aubigné et du Boulay, d'abord écuyer de Madame la Dauphine, mère du roi Louis XV, et ensuite président en la cour des monnaies de Paris ; elle a eu pour grand-oncle maternel, messire David Rivault, précepteur de, Louis XIII, et ensuite fait conseiller d'Etat. La comtesse de la Rochelambert a été présentée au roi et à la famille royale, le 8 août 1762, d'après les preuves faites de la maison de la Rochelambert, devant le généalogiste des ordres. De ce mariage sont issus :
    1. Mathieu-Laurent-François, né le 12 décembre 1749, mort le 10 février 1753 ;
    2. N***, né le 22 mars 1752, décédé le même jour ;
    3. Paul-Laurent-François, marquis de la Rochelambert, chevalier, appelé le marquis de Thévalles, né à Paris le 8 décembre 1753, d'abord page à la petite écurie du roi, au mois de juillet 1769, a été nommé page de monseigneur le Dauphin, en 1772 ensuite premier page du roi, en 1773 ; en est sorti au mois de juillet 1774, pour entrer capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Champagne, puis a nommé colonel en second au régiment de Bourgogne, cavalerie, et gentilhomme d'honneur de Monsieur, frère du roi. Avait épousé, en décembre 1778, Louise-Elisabeth de Lostanges, dame pour accompagner Madame Adélaïde, fille aînée de Louis XV, ayant eu l'honneur de monter dans les carrosses du roi, sur titres. Le contrat de mariage fut signé par le roi et la famille royale. Le marquis de la Rochelambert est décédé sans enfants en 1796 ;
    4. Gabriel-René-François, appelé le vicomte de la Rochelambert, qui suit ;
    5. Louis-Antoine, né le 2 mars 1756, mort le 5 du même mois ;
    6. Et Louis-Charles-François, n le 8 avril. 1757, qui a eu un bref de minorité pour l'ordre de Malte, et est décédé le 13 mai 1758.

  16. Gabriel-René-François, comte de la Rochelambert, chevalier, aujourd'hui chef des noms et armes de cette maison, qualifié haut et puissant seigneur dans ses titres, né le 16 janvier 1755, est entré page à la petite écurie du roi, le 1er avril 1770, a été nommé, par le roi Louis XV, premier page de monseigneur le Dauphin, le 1er juillet 1773 ; puis premier page du roi Louis XVI, le 1er juillet 1774. Il est sorti des pages après avoir rempli ses fonctions au sacre du roi, et a été nommé capitaine à la suite des Dragons, le 28 juin 1775 ; attaché au régiment de Dragons Dauphin, le 3 mai 1776, où il a été nommé au commandement d'une compagnie en pied, le 10 juillet 1784. A été ensuite nommé major en second du régiment de Royal-Picardie, cavalerie, le 1er avril 1788, a commandé en second la compagnie de ce nom à l'armée des princes, pendant la campagne de 1792, était monté dans les carrosses du roi, en novembre 1786, sur titres vérifiés par M. Chérin. A reçu, le 22 juin 1814, l'autorisation du roi de porter la décoration du lys ; et a été reçu, le 13 juillet 1814, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par monseigneur le duc de Berry. A épousé, le 20 février 1788, demoiselle Charlotte-Marie Dreux de Silly (nommée comtesse Charlotte de Dreux par brevet du roi), fille de haut et puissant seigneur Joachim de Dreux, marquis de Brézé, grand-maître des cérémonies de France, lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Loudun, et pays Loudunois ; et de madame Louise-Jeanne-Marie de Courtarvel de Pézé ; leur contrat de mariage a été signé par le roi et la famille royale. De ce mariage sont issus :
    1. Henri-Michel-Scipion, appelé le vicomte de la Rochelambert, qui suivra ;
    2. Gabrielle-Louise-Laurence, née à Paris le 5 janvier 1789, mariée à messire François de Corbeau, marquis de Vaulsene, à Paris le 21 août 1810 ;
    3. Henriette-Laurence-Marie-Gabrielle, née à Paris le 29 avril 1791, mariée à Paris, le 21 août 1810, au comte Auguste-Louis-Joseph de la Rochelambert, (de la branche de la Valette.)
    4. Amantine-Michelle-Catherine, née aux Andelys, le 7 mai 1797.

  17. Henri-Michel-Scipion, vicomte de la Rochelambert, chevalier, né à Paris le 29 décembre 1789, capitaine de la garde urbaine à cheval de la ville de Lyon, le 18 mai 1814, a reçu le 26 juillet 1814, de Monsieur, frère du Roi l'autorisation de porter la décoration du lys.
Branche des seigneurs de la Valette de Montfort, prise au XIIe degré.
  1. Guillaume, comte de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur du Fieu, second fils de Charles, IIe du nom, et d'Anne du Gros, capitaine au régiment de Normandie, épousa le 15 mai 1684, Claude de Chavaignac-Laugeac, dont sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Jacques-Roch, marquis de la Rochelambert, capitaine de cavalerie, mort âgé de vingt ans ;
    3. François, mort en bas âge ;
    4. Marguerite, chanoinesse du chapitre noble de Leigneux ;
    5. Françoise, prieure et dame de Courpière, au diocèse de Clermont.

  2. Claude, comte de la Rochelambert, qualifié comme son père, chevalier, seigneur du Fieu, de la Valette, Vinzelles, Montfort, etc., d'abord chanoine-comte de Brioude, par provisions du 18 février 1696, sur la démission d'Emmanuel de Langheac de la Rochefoucaud, s'en démit ayant quitté l'état ecclésiastique. Il épousa 1.° Catherine de Bonlieu de Monpentier ; 2.° le 25 août 1721, Charlotte de Montgon de Beauverger.
    Enfants du premier lit :
    1. Marguerite, mariée à Balthasard de Lusy, marquis de Cousan, premier baron de Forez ;
    2. Jeanne-Claudine, chanoinesse de Leigneux, puis prieure dudit chapitre.
    Enfants du second lit :
    1. Henri-Gilbert, dont l'article viendra ;
    2. Autre Henri-Gilbert, capitaine au régiment du Roi, infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1763, marié en 1773, avec N*** de la Borde, fille du seigneur de la Borde, commandant de bataillon du régiment du Roi et maréchal des camps et armées, mort en septembre 1790 ;
    3. Charles-Louis, mort en bas âge ;
    4. Claude-Guillaume-Charles, mort en bas âge ;
    5. Marie-Catherine, mariée à messire Louis de Guay de Plagnol, seigneur de Salzuy ;
    6. Anne, prieure de l'abbaye des Chazes en Auvergne ;
    7. Catherine, abbesse en la même abbaye.

  3. Henri-Gilbert, marquis de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur du Fieu, de la Valette, Saint-Jean d'Enval-Montfort, Vinzelles, Bansac, Usson et autres lieux, en Auvergne, ci-devant capitaine au régiment du Roi, infanterie, nommé par le roi, commissaire de l'assemblée provinciale de la noblesse qui procéda à la convocation des Etats-généraux en 1783, mort le 15 juillet 1808, avait épousé, le 14 juillet 1749 demoiselle Louise-Marthe-Catherine d'Anterroche, fille du comte d'Anterroche, commandant d'un bataillon des Gardes-françaises, mort lieutenant-général des armées du roi en 1785, et nièce d'Alexandre-César d'Anterroche, évêque de Condom, et commandeur de l'ordre de Saint-Lazare. Il a laissé de ce mariage :
    1. Claude, né le 6 mai 1750, mort en bas âge ;
    2. Joseph qui suit ;
    3. Joseph-François-Simon-Louis, né en 1761, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et sous-lieutenant au régiment du, Roi, infanterie, en 1776, mort au cap d'Anse, proche Naples, revenant de ses caravanes en 1786 ;
    4. Françoise-Alexandrine-Luce, née le 4 juin 1754, morte sans enfants de son mariage contracté avec le seigneur de la Rochette ;
    5. Claudine-Françoise-Louise, née le 29 janvier 1756, mariée, en 1774, au comte de la Salle Saint-Poncy ;
    6. Catherine, née le mars 1759, mariée à Pierre de Molen, chevalier, marquis de Saint-Poncy, officier au régiment Dauphin, cavalerie.

  4. Joseph, marquis de la Rochelambert-Montfort, chevalier, né le 31 octobre 1751, qualifié de haut et puissant seigneur du Fieu, de la Valette, Saint-Jean en Val Montfort, Vinzelles, Bansac, Usson, Anterroche, Chambeuil, Combrèle, Sauvelle, Lumbin, la Rochefourchat, etc., entré au régiment des Gardes-Françaises, en 1766 fut présenté à Sa Majesté Louis XVI, et fit ses preuves sur titres vérifiés par M. Chérin, pour monter dans les carrosses, en novembre 1785 ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1787, il fut fait lieutenant au régiment des Gardes en 1788 ; il eut l'honneur de joindre les Princes du sang de France à Turin, lors que le régiment des Gardes fut licencié en 1790. Il commanda une compagnie d'hommes d'armes à pied à Coblentz, en 1791, et fit avec les Princes la compagne de 1792, comme colonel ; il fut décoré de l'ordre du Lys, le 16 juillet 1814. Il a épousé, le 14 juin 1778, Marie-Anne-Elisabeth-Joséphine Bonvoust de Pruslay, d'une très-ancienne maison, originaire d'Allemagne, établie de temps immémorial dans le Perche, dame d'honneur de Son Altesse Sérénissime madame la princesse Louise de Condé. De ce mariage sont issus :
    1. Auguste-Louis-Joseph, dont l'article viendra ;
    2. Michel-Alphonse de la Rochelambert, né à Paris en 1787, reçu chevalier de Malte au berceau ;
    3. Henriette de la Rochelambert, mariée à François, chevalier, comte de Caissac de la haute Auvergne ;
    4. Alexandrine de la Rochelambert, morte à l'âge de vingt ans.

  5. Auguste-Louis-Joseph, comte de la Rochelambert, haut et puissant seigneur, né le 23 avril 1779, à Issoire, en Auvergne, émigra en 1791, et a servi dans l'armée de Monseigneur le prince de Condé, en qualité d'officier et y a fait les six dernières campagnes, où il a mérité du Prince les attestations les plus flatteuses, a quitté le service au moment du licenciement de l'armée de Condé a reçu de Monseigneur, frère du Roi, l'autorisation de porter la décoration du Lys, en avril 1814, comme membre de la Garde nationale à cheval ; a épousé Henriette-Laurence-Marie-Gabrielle de la Rochelambert, seconde fille de haut et puissant seigneur, Gabriel-René-François comte de la Rochelambert-Thevalles. De ce mariage est issu :

    Gabriel-Joseph-Marie de la Rochelambert, né au château d'Esternay, le 23 décembre 1812, chevalier de Malte.
Les alliances de cette maison, sont entre autres avec celles de Guigone, de Mazenc, de Joscerande, de Cens, de Bonne de Fay, dont les seigneurs de la Tour-Maubourg, de la Chassaigne, de Pronsac, de Gaste, de Gras-de-Pins de l'Estrange, de Choisinet, de la Tour de Bains, du Gros, de Salers, de la Tour, de Fleurance, de Montmorin, de Langheac, d'Ailly de Menetou, de la Goutte, de Clermont de Chaste en Dauphiné, de la Roche Aymon, de Chausse-court, de Saint-Polgue, de la Ganne, de Saint-Martial, de Drugeac, de Saint-Charmant, du Pras-de-Barbançon Saint-Priest, de Polignac, de Seveyrac, de Montvalat, de Baucase, de Chavignac, la Fayette, de Motgon d'Anterroche ; de la Salle, etc.

Armes : « D'argent, au chevron d'azur, et un chef de gueules. Supports, deux sauvages armés de leurs massues.

Devise : amour ou guerre, vale me Dios, ni crainte ni envie. L'opinion commune est que ces mots latins : vale me Dio, signifient point de milieu, mais un interprète de la langue espagnole a affirmé au contraire que ces mots écrits ainsi : vale me Dios, signifient Dieu me protège. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 132
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

Pour plus d'informations, voir aussi la famille du Fieu de la Rochelambert dans l'arbre Geneanet d'Yves Bonhomme.

03 mai 2010

The heraldry of the Stewarts : with notes on al...

The heraldry of the Stewarts : with notes on al...

de Kermarec de Traurout

KERMAREC KERMAREC DE TRAUROUT (DE), famille noble d'extraction, originaire de Bretagne et l'une des plus anciennes de la province. Elle y jouissait des privilèges de la noblesse dès l'an 1427, ainsi qu'il est attesté par les registres de la chambre des comptes de Nantes.
  1. Rolland DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, près de Tréguier, fut inscrit en 1427 au rôle des individus de Tréguier, reconnus et déclarés nobles. Il eut pour fils :

  2. Jean DE KERMAREC, Ier du nom, chevalier, seigneur de Traurout, qui fut père de :

  3. Jean DE KERMAREC, IIe du nom, chevalier, seigneur de Traurout. Il épousa Marie Hinguant, dont il eut :

  4. Guillaume DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, marié avec Marie de Kercomar, dont il eut :

  5. François DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, qui épousa Jacquette de Caranté, de laquelle il laissa :

  6. Jacques DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, marié avec Aliette Michel. Il eut pour fils :

  7. Jean DE KERMAREC, IIIe du nom, chevalier, seigneur de Traurout, qui épousa Françoise de Plusquelée de Tréguier, dont il eut :

  8. Jean DE KERMAREC, IVe du nom, chevalier, seigneur de Traurout, marié à Péronelle de Lanloup de St.-Brieux. A. l'époque de la réformation de la noblesse de Bretagne, il fut maintenu dans ses privilèges par arrêt de la chambre des comptes de Nantes, du 17 juin 1669. Il eut pour fils :

  9. Jean DE KERMAREC, Ve du nom, chevalier, seigneur de Traurout, qui épousa Amie de Triac du-Préby de St. Brieux, dont il eut :

  10. Joseph-Claude DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, marié avec Françoise le Picquard, dame des Tronchais, près de Lamballe ; de ce mariage est venu :

  11. Claude-Joseph DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, reçu conseiller au parlement de Bretagne en 1741, mort conseiller honoraire du dit parlement le 26 juillet 1784. Il avait épousé Françoise Bertho, dame de la Cornillière, dont il eut :

  12. François-Claude DE KERMAREC, chevalier, seigneur de Traurout, reçu aussi conseiller au parlement de Bretagne en 1771, vivant à Rennes, a épousé 1.° Marie-Jeanne de Jacquelot ; 2.° Anne-Godet de Châtillon. Il a de son premier mariage :
    1. Joseph-Félicité de Kermarec de Traurout, qui épousa Emilie Caradeuc de la Chalotais.
      Et du second lit :
    2. Eugène de Kermarec de Traurout.
Armes: « De gueules à cinq annelets d'argent, par trois et deux, au chef d'argent chargé de trois roses de gueules. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 131
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

02 mai 2010

Panorama du plus beau pays du monde

Trouvé sur la page facebook du village de Barles, un lien vers des panorama en 360° du pays Dignois avec :
  • le vélodrome,
  • Digne-les-Bains,
  • Entrevaux,
  • Les clues de Barles,
  • etc.
L'adresse : http://clients.wide-production.fr/digne-les-bains/index.html

A ne pas rater, c'est magnifique...