30 mai 2011

Famille de Mallevaud

MALLEVAUD (DE) famille noble qui s'est divisée en plusieurs branches, 1.° celle de Mallevaud de la Varenne, établie en Poitou et en Angoumois ; 2.° celle de Mallevaud de Vomoran, à la Martinique et en Saintonge, issue de la branche aînée ; 3.° celle de Mallevaud de Marigny et de Puy-Renaud, sortie de la branche cadette, en Limosin et en Touraine. Il existe trois arrêts, l'un contradictoire, émané du parlement de Paris, du 3 février 1787, l'autre rendu par le roi, de son propre mouvement, le 5 avril 1788 ; et le troisième, du 19 avril de la même année, du conseil du roi et de ses finances, qui maintiennent expressément la branche cadette de cette famille dans sa noblesse d'extraction, remontant à l'an 1421.
  1. Montain DE MALLEVAUD, écuyer, seigneur de la Mangotière, vivant en 1421, eut pour fils :
     
  2. Madelon DE MALLEVAUD, Ier du nom, écuyer, seigneur de la Varenne, qui épousa Marie de Matheflon, dame de la Varenne, dont il eut :
     
  3. Baptiste DE MALLEVAUD, écuyer, seigneur de la Varenne, marié le 29 janvier 1546 avec Renée de la Faye. Il obtint une procuration du 9 mars 1568, relatée dans les susdits arrêts, pour le ban et arrière-ban convoqués à cette époque ; il laissa :
    1. Madelon, qui continue la branche aînée ;
    2. Etienne, auteur de la branche cadette, rapportée ci-après ;
    3. Charlotte de Mallevaud, morte sans alliance.
     
  4. Madelon DE MALLEVAUD II, seigneur de la Varenne, épousa, le 3 avril 1581, Madeleine Flamand, fille de Jacques Flamand, écuyer, et de Guillemine de la Faye ; il eut entre autres enfants :
     
  5. Charles de MALLEVAUD, écuyer, seigneur de la Varenne, qualifié fils aîné, et marié le 12 avril 1605, avec Hélène de Hautefois, fille de Jacques de Hautefois, écuyer, seigneur de la Folie, et de Jeanne de Maran ; il eut pour fils aîné :
     
  6. François DE MALLEVAUD, Ier du nom, écuyer, seigneur de la Varenne, qui épousa, le 1er mai 1642, Esther de Cumont, fille de Joachim de Cumont, écuyer, seigneur de Maisonneuve, et de Madeleine de Vivosne ; il laissa de ce mariage :
     
  7. Claude DE MALLEVAUD, écuyer, seigneur de la Varenne ; maintenu dans sa noblesse, en 1666 et 1697, ou 1699, par MM. Barentin et de Maupeou, commissaires du roi, puis par sentence de l'intendant de Poitiers, des 11 mars et 14 juillet 1716. Il avait épousé, le 20 juillet 1668, Charlotte de Villedon, fille de Charles de Villedon, chevalier, seigneur de Gournay, Chaissepain, et autres lieux, et de Renée de Hautefois ; il eut pour fils :
     
  8. François DE MALLEVAUD II, écuyer, seigneur de la Varenne, marié le 20 février 1708, avec Florimonde de Rousseau, de laquelle il laissa :
     
  9. Jean-Gabriel DE MALLEVAUD, écuyer, seigneur de la Varenne. Les branches de Mallevaud, de Marigny et de Puy-Renaud, obtinrent, le 3 septembre 1748, un arrêt de la cour des aides de Paris qui les établit de la même famille. Jean Gabriel eut, de son mariage, contracté le 29 octobre 1744, avec Jeanne de Gourgeau, fille de messire Charles de Gourgeau, chevalier, seigneur de Cerné, Carberlière, Cousay, etc.
     
  10. Gabriel-Benjamin DE MALLEVAUD de la Varenne, marié le 4 février 1770, à Marie-Anne de Mallevaud de Marigny. Les trois arrêts précités sont intervenus contre lui ; il eut pour fils :
    1. Charles-Gabriel, dont l'article suit ;
    2. François-Henri ;
    3. Alexandre de Mallevaud : ils ont tous les trois servi avant la révolution.
     
  11. Charles-Gabriel DE MALLEVAUD, page de feue Madame, épouse de S. M. Louis XVIII, ancien officier d'infanterie, a émigré en 1791, et a fait les campagnes de l'armée des princes. On ignore s'il a postérité.

Branche cadette des seigneurs de Marigny et de Puy-Renaud, prise au troisième degré.

  1. Étienne DE MALLEVAUD, Ier du nom, écuyer, seigneur de Chésan, second fils de Baptiste de Mallevaud et de Renée de la Faye, épousa le 14 janvier 1606, dame Dumonteuil, dont il eut :
    1. François, dont l'article viendra ;
    2. Jean de Mallevaud, fait évêque d'Aulonne, in partibus infidelium, et suffrageant d'Aix en Provence, bulle du 7 des ides de décembre 1648. Il a exercé l'épiscopat pendant environ 20 ans, en l'absence de l'archevêque, a fondé plusieurs bénéfices à Bellac, en France, et un couvent de religieuses pour l'instruction des jeunes demoiselles.
     
  2. François DE MALLEVAUD, Ier du nom de cette branche, écuyer, épousa en janvier 1635 Jeanne de la Coudre, de laquelle il laissa :
     
  3. Étienne DE MALLEVAUD II, écuyer, seigneur de Chésan, marié le 24 février 1664, avec Charlotte Tardy, dont il eut :
     
  4. François DE MALLEVAUD III, écuyer, seigneur de Marigny, président, lieutenant-général en la sénéchaussée de la Marche au Dorat, pendant 25 ans, mariée le mars 1696, avec Marie-Rose le Large, alliée à la maison d'Herbouville ; de ce mariage sont issus :
    1. Etienne de Mallevaud, écuyer, seigneur de Marigny, lieutenant-général de la Basse-Marche, qui épousa, le 28 octobre 1729, N*** Cottereau de Grandchamp, fille de N*** de Grandchamp, maréchal des logis des mousquetaires du roi, dont il eut : a. François-Antoine de Mallevaud de Marigny président, lieutenant-général de Dorat, marié à N*** du Peyron, fille de M. du Peyron, directeur des monnaies à Paris. Il eut deux fils, 1.° François-Henri-Charles, seigneur de Marigny, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui a été officier des chasseurs de Hainaut, a émigré et fait les campagnes de l'armée des princes. Il avait été page de feue Madame, épouse de S. M. Louis XVIII, sans alliance ; et 2. ° N*** de Mallevaud, mort jeune au service, en émigration. Il eut en outre trois demoiselles, l'une mariée à M. du Peyron Saint-Hilaire, l'autre à M. Verouvray, et la troisième, à M. Chesnou. b. François-Henry de Mallevaud, seigneur de Marigny, chevalier de l'ordre royal et militaire dé Saint-Louis ; ancien capitaine au régiment royal, infanterie, commissaire ordonnateur à Tours, gouverneur de Dorat, qui a servi pendant 54 ans, a fait la guerre de Portugal, s'est trouvé au siège de Mahon, et a assisté à la convocation de la noblesse à Tours, en 1789. Il avait épousé le 29 avril 1771, demoiselle de Rieucourt, fille de N*** de Rieucourt, commissaire des guerres, dont il eut une fille, mariée à M. le marquis de Bridieux ;
    2. François de Mallevaud, qui suit.
     
  5. François DE MALLEVAUD IV, écuyer, seigneur de Puy-Renaud, lieutenant des maréchaux de France, au bailliage de Loches, par un acte du 15 juin 1767, épousa, en 1745, N*** Aubry, nièce de M. Guimier, président, lieutenant-général à Loches ; de ce mariage vinrent :
    1. François-Henri, dont l'article viendra ;
    2. N*** de Mallevaud, officier de génie, mort au service ;
    3. N*** de Mallevaud, officier au régiment de Languedoc en 1771, mort dans les guerres de Corse.
     
  6. François-Henri DE MALLEVAUD, chevalier, seigneur de Puy-Renaud, ancien conseiller du Châtelet à Orléans, assista à la convocation, de la noblesse à Tours, en 1789. Ce fut en faveur de François-Antoine, de François-Henri de Mallevaud de Marigny, et de François-Henri de Mallevaud de Puy-Renaud, qu'ont été rendus les arrêts des 3 février 1787, 5 et 19 avril 1788, dont nous avons parlé précédemment. François-Henri de Puy-Renaud, a, de son mariage, contracte le 4 avril 1781 avec demoiselle Nolleau de Beauregard :
    1. François ;
    2. Etienne ;
    3. Pauline de Mallevaud, mariée à M. de ra Motte de Logny, officier au régiment de la Reine, qui a fait la campagne de l'armée des princes ;
Armes : « D'argent à trois truchets d'azur à la barre de même posée en pal, couronne de marquis et de comtes, support, deux sauvages. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 163

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

24 mai 2011

Patry

PATRY, ancienne famille de Normandie ; il est parlé dans la Collection des historiens de France par D. Bouquet, vol. 15, pag. 238, d’un Guillaume Patry, sire de la Lande, qui reçut chez lui le roi Harold, et qui se distingua à la bataille d’Hasting sous Guillaume-le-Conquérant.

L’histoire et la filiation des descendants de Guillaume Patry est consignée dans les historiens. (Voyez Raoul de Dicet, Robert de Thorigny, Benoît de Peterboroug, lb. pag. 135, 191, 194, 317, 318.)

Depuis, Robert Patry s’illustra sous le connétable Duguesclin. (Masseville, Histoire de Normandie, vol. 13, pag. 402.)

Cette famille réside encore en Normandie ; la branche aînée aux environs de Saint-Lô, la cadette à Neufchâtel.

Armes : De gueules à trois quintefeuilles d’argent.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 162

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

23 mai 2011

La France Héraldique

Grâce à un message d'Anne BhD sur la liste Heraldique-Noblesse, je viens d'apprendre que les magnifiques volumes de La France Héraldique édités par le Café Sanka ont été mis en ligne sur le site Internet Archive.

Les dessins héraldiques sont de Fred Neukomm.

Vol 1 : http://www.archive.org/details/lafrancehraldi01boul
Vol 2 : http://www.archive.org/details/lafrancehraldi02boul
Vol 3 : http://www.archive.org/details/lafrancehraldi03boul
Vol 4 : http://www.archive.org/details/lafrancehraldi04boul

Vol 6 : http://www.archive.org/details/lafrancehraldi06boul

21 mai 2011

Lamourous

LAMOUROUS (DE), famille ancienne, originaire de l’Agenois, province où réside encore de nos jours la branche aînée.
  1. Jean DE LAMOUROUS, qualifié de noble et d’écuyer dans le quinzième siècle, avait épousé Jeanne Lassort ainsi qu’il résulte de son testament du t octobre 1537, retenu par Blandeyrac, notaire royal de Lauzun. Par ce testament, noble Jean de Lamourous, écuyer, déclare avoir eu, de son mariage avec ladite Jeanne Lassort
    1. Guillaume, dont l’article viendra, et qu’il fait son héritier général et universel ;
    2. Léonard, auquel il, laisse une légitime, décédé sans hoirs ;
     
  2. Noble Guillaume DE LAMOUROUS, écuyer, épousa, , le 5 février 1556, Claude de Biette, fille de feu noble Jean de Biette, et de Claudes Serres ; ledit contrat de mariage retenu par Arruau, notaire royal de Montbahus. De ce mariage vinrent
    1. Pierre, sieur de la Garde, dont l’article formerait la suite de la branche aînée, qui épousa Antoinette de Treney, le 16 février 1597 ; et ledit contrat de mariage retenu par Blandeyrac ; notaire royal de Lauzun ;
    2. Bertrand, dont l’article viendra;
    3. Tomette, mariée avec Arnaud Fargues ;
    4. Anne, mariée avec Lassort.
     
  3. Noble Bertrand DE LAMOUROUS, écuyer, fut conseiller du roi au présidial de Guyenne. Il avait épousé, le 19 juin 1607, Suzanne de Lurbe, fille de défunt noble homme Gabriel de Lurbe, avocat en la cour, et procureur-syndic de la maison commune de la ville de Bordeaux, et de Louise Galoupin ; ledit contrat de mariage retenu par Bignon, notaire royal de Bordeaux. De ce mariage vinrent :
    1. Pierre, dont l’article formerait la suite de la première branché cadette, qui épousa Catherine de Licterie, le 14 avril 1648, le contrat retenu par Dufaut, notaire royal de Bordeaux ;
    2. Charles, dont l’article viendra ;
    3. Guillaume, décédé sans postérité ;
    4. Marguerite, mariée avec Me Joseph Rousseau.
     
  4. Noble Charles DE LAMOUROUS, écuyer, sieur du Rocq, fît notifier, le 15 juillet 1667, par le ministère de Peshellu, notaire royal, à Nicolas Calet, chargé de la recherche de la noblesse, qu’ayant perdu son père dans sa plus tendre jeunesse, et qu’étant entré au service dès que son âge avait pu le lui permettre, il avait été obligé de s’en retirer, après vingt-deux ans de service, à cause de ses blessures et de ses fatigues ; qu’ayant trouvé alors l’assignation pour représenter devant M. de Pellot, commissaire départi dans cette province, les pièces justificatives de sa qualité il ne pouvait y satisfaire sur-le-champ, attendu qu’il venait d’un cadet de sa maison, et qu’il était lui-même un cadet de sa famille ; que les titres de sa maison étaient entre les mains de leur aîné dans l’Agénois ; que, pour éviter les frais dont il était menacé par suite d’une condamnation obtenue contre lui par défaut, il somme ledit Calet de recevoir la somme de 200 livres portée par ladite condamnation, par forme de consignation seulement ; protestant de se pourvoir, et ledit payement ne pouvant lui nuire ni préjudicier, ni être réputé pour acquiescement à ladite condamnation, se réservant au contraire de répéter ladite somme. Ce Charles de Lamourous épousa, le 14 juillet 1655, Marguerite Roborel, fille de Jean Roborel de Loustaunau, et de Bonaventure de Castaing ; ledit contrat de mariage retenu par Lacoste, notaire royal de Barsac. De ce mariage est venu Guillaume, dont l’article suit :
     
  5. Noble Guillaume DE LAMOUROUS, écuyer, sieur du Rocq, naquit le 3 juin 1662, suivant un extrait du registre de l’église paroissiale de Saint-Vincent de Barsac. Son père Charles étant mort sans avoir pu se procurer les titres nécessaires, Guillaume s’en occupa ; et apprit que son cousin Etienne de Lamourous, petit-fils de Pierre de la branche aînée, avait obtenu, le 16 janvier 1699, un arrêt de maintenue ; il lui fut alors aisé d’établir sa filiation, et il parvint enfin à obtenir aussi, le 25 novembre 1717, des commissaire généraux du conseil députés par le roi, un arrêt qui le maintient lui et sa postérité née ou à naître, dans sa noblesse et en la qualité de noble et d’écuyer, ordonne que ledit Guillaume de Lamourous sera inscrit dans le catalogue des nobles ; qu’il sera arrêté au conseil et envoyé dans tous les bailliages, sénéchaussées et élections du royaume, en conséquence de l’arrêt du conseil du 22 mars 1666 ; ordonne de plus que les 200 livres consignées seront rendues et restituées. Ce Guillaume épousa, le 16 février 1696, Marie Rausan, fille de Pierre Demesures-Rausan et de Jeanne Moncourier ; ledit contrat retenu par Pervugier, notaire royal de Bordeaux. De ce mariage vinrent :
    1. Jean, dont l’article viendra ;
    2. Simon-Jude, marié avec Marie-Jeanne-Claire de Chabrignac, décédé sans postérité.
     
  6. Noble Jean DE LAMOUROUS, écuyer, décédé en juillet 1786, avait épousé, le 5 juillet 1752, Marie-Anne de Pichon, fille de messire Jacques de Pichon : conseiller du roi au parlement de Bordeaux, et de dame Marie Duroi ; ledit contrat de mariage retenu par François, notaire royal de Bordeaux. De ce mariage vinrent :
    1. Joseph, dont l’article viendra ;
    2. Guillaume, marié avec Marguerite de Goynneau, le 14 décembre 1785, et de laquelle il a deux filles : a. Marguerite-Zoé ; b. Jeanne-Ida.
    3. Jeanne, décédée célibataire.
     
  7. Noble-Joseph DE LAMOUROUS, écuyer, conseiller du roi au parlement de Bordeaux, épousa, le 15 février 1786, Marie-Thérèse-Elisabeth de Bouchereau de Saint-Georges, fille de Guillaume-Ignace de Bouchereau de Saint-Georges, écuyer, président-trésorier de France au bureau des finances de Guyenne, seigneur des maisons nobles de Puitriault et du grand Corbin, et de la terre de Saint-Georges, et de dame Marie-Catherine Martin de Montsec ; ledit contrat de mariage retenu par Dugarry, notaire royal de Bordeaux. De ce mariage sont venus plusieurs enfants dont il ne reste plus que :
    1. Charles-René-Valentin, dont l’article viendra ;
    2. Marie-Elisabeth.
     
  8. Noble Charles-Réné-Valentin DE LAMOUROUS écuyer.
Armes : « De gueules, à trois fers de piques d’argent deux en chef et un en pointe. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 160

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

20 mai 2011

Amelot

AMELOT, famille ancienne, et illustre dans la magistrature et dans la diplomatie. Elle a produit un très grand nombre de magistrats célèbres, qui ont exercé avec distinction les charges dont ils ont revêtus ; elle a donné un archevêque, à l’église de Tours, et un évêque à l’église de Vannes. Elle est encore illustre par ses alliances avec plusieurs grandes maisons du royaume.

Michel AMELOT, marquis de Gournay, baron de Brunelles, conseiller ordinaire du roi en ses conseils d’Etat et privé, et président du bureau de conseil du commerce, donna des preuves de sa grande capacité, de sa probité, de son attachement au service de son prince, et de son zèle pour le bien public dans tous les emplois dont il fut honoré et dans les diverses ambassades qu’il remplit avec honneur. Il avait été envoyé par Louis XIV, en qualité d’ambassadeur, dans plusieurs cours de l’Europe à Venise en 1682 ; en Portugal en 1685 ; en Suisse en 1688 ; en Espagne en 1705, et enfin à Rome en 1715. Il assista comme conseiller d’Etat au sacre de Louis XV, et mourut à Paris le 21 juin 1724, âgé de 69 ans et 5 mois. Il descendait, au cinquième degré, de Jacques Amelot, seigneur de Carnetin, qui vint de l’Orléanais s’habituer à Paris sous le règne de François Ier. Jacques Amelot avait épousé Jeanne de Vialart, sœur d’Antoine, archevêque de Bourges, et il ne vivait plus en 1569. Jean Amelot seigneur de Carnetin, son fils ainé, eut, de Marie de Saint-Germain son épouse, Jacques Amelot, seigneur de Carnetin, dont la postérité a fini à Charles Amelot, marquis de Combronde, conseiller au parlement de Paris, mort sans enfants dans son château de Salvertres en Auvergne le 5 novembre 1726, âgé de 82 ans, et en lui a fini la branche aînée.

Jean AMELOT II, fils de Jean Amelot, seigneur de Carnetin, et de Marie de Saint-Germain, a fait la branche des seigneurs de Gournay.

Michel AMELOT, qui devint archevêque de Tours en janvier 1673 ; Jean-Jacques Amelot, reçu chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en septembre 1668, et mort jeune ; Michel Amelot, marquis de Gournay, baron de Brunelles, par lequel j’ai commencé cet article ; et Marie-Anne-Ursule Amelot : mariée le 3 mars 1712 avec Henri-Charles de Saulx, comte de Tavannes, étaient de la branche de Gournay.

Denis AMELOT III, seigneur de Chaillou, Beaulieu fils de ce même Jean Amelot et de Marie de Saint-Germain, etc., a fait la branche des seigneurs de Chaillou, de laquelle sont sortis :

Marie AMELOT, mariée avec Charles de Beon-Luxembourg, marquis de Bouteville, dont elle resta veuve en 1671.

Jean-Jacques AMELOT, seigneur de Chaillou, fils de Jean-Michel Amelot et de Philiberte de Barillon, reçu de l’académie française en 1727, ministre des affaires étrangères depuis le mois de février 1737, après M. Chauvelin garde-des sceaux jusqu’au mois de mai 1744. Il eut deux filles : l’une qui fut marquise de Caumont, et l’autre comtesse de Pont-Saint-Pierre ; et un fils, Antoine-Jean Amelot, chevalier, marquis de Chaillou, qui fut conseiller d’Etat en 1774, ministre de Paris et de la maison du roi le 12 mai 1776, après M. de Lamoignon de Malesherbes, et en 1781 grand-officier commandeur de l’ordre du Saint-Esprit. Il eut deux filles : l’une marquise de la Ferté-Sénectère ; l’autre comtesse Justine Amelot, chanoinesse ; et un fils, Antoine-Léon Amelot marquis de Chaillou, qui fut maître des requêtes en 1779, et ensuite intendant de Bourgogne. Il eut de son mariage avec N*** de Biré :

Victor AMELOT, chevalier, marquis de Chaillou.

Michel-Denis AMELOT, chevalier, marquis de Chaillou, seigneur de Châteauneuf, Juvardeil, etc., frère de Jean-Jacques Amelot, ministre des affaires étrangères, a fait la branche des seigneurs de Châteauneuf et de Guépéan. Il fut colonel d’un régiment de son nom, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il mourut en son château de Châteauneuf-sur-Sarthe en Anjou, âgé de 80 ans. Il eut, de son mariage avec Elisabeth de Cohon :
  1. Denis-Jean Amelot, marquis de Châteauneuf, conseiller du roi en ses conseils et en la grand’ chambre du parlement. Il mourut à Paris, célibataire, âgé d’environ 52 ans, le 6 mars 1791 ;
  2. Sébastien-Michel Amelot, sacré évêque de Vannes le 23 avril 1775, émigré en 1791 ;
  3. René-Michel Amelot, chevalier, marquis de Guépéan et de Châteauneuf, capitaine au régiment du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Emigré en 1791, il fit plusieurs campagnes avec les princes, et devint lieutenant-colonel. Il fut marié, par contrat du 10 décembre 1787, passé devant Guespereau et Choron, notaires à Paris, signé du roi et de la famille royale, à Marie-Marguerite-Emilie de Luker. De ce mariage est né :
Denis-Edmond-René-Xavier, chevalier, marquis de Guépéan, etc.

Nous attendons sur cette famille des détails généalogiques plus étendus, que nous transmettrons dans un volume subséquent.

Armes : « D’azur à trois cœurs d’or surmontés d’un soleil de même. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 157

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

19 mai 2011

Sallmard

SALLMARD (DE), famille noble, originaire de Beaujolais, qui, vers le douzième siècle, vint s'établir dans la province du Dauphiné. Elle a donné des comtes à l'église de Saint-Jean de Lyon, depuis près de trois siècles ; des chevaliers à l'ordre de Malte, et de vaillants capitaines aux rois de France. Son ancienneté remonte aux temps les plus reculés, et les alliances qu'elle a contractées sont des plus illustres. Le premier titre qui prouve l'ancienneté de la maison de Sallmard, est une transaction passée entre Reymond, comte de Forez, et Bernard de Sallmard, en 1265 ; le second est une donation faite par Jean, comte de Forez, de la terre de Corcelles, en présence, et de l'autorité de Bernard de Sallmard, en 1299. La filiation suivie de cette famille remonte à :
  1. Bernard De SALLMARD, chevalier, qui vivait en 1333. Il fonda la chapelle de la Vierge de l'église de Néronde. Il eut pour fils :
     
  2. Humbert DE SALLMARD, damoiseau. Ses enfants furent :
    1. Guichard, qui eut pour fils Humbert et Jean de Sallmard, comme il est prouvé par son testament du 28 septembre 1449
    2. Guillaume, qui suit.
     
  3. Guillaume DE SALLMARD, chevalier, seigneur de Ressiz et de la Fay, rendit hommage à Louis, duc de Bourbon, seigneur de Beaujeu, en 1402 et 1405. Il testa en 1412, laissant d'Antoine de Varennes, sa femme :
    1. Jean de Sallmard, mort sans postérité ;
    2. Albert, qui suit.
     
  4. Albert DE SALLMARD, chevalier, seigneur de Ressiz, rendit hommage, le 16 mai 1441, à Charles, duc de Bourbonnais et d'Auvergne, seigneur de Beaujeu. Il épousa Marguerite de Bion, et testa le 24 février 1458, laissant de son mariage :
    1. Bertrand, dont l'article viendra ;
    2. Louise ;
    3. Arthaude ;
    4. Marie de Sallmard.
     
  5. Bertrand DE SALLMARD, chevalier de l'ordre du roi seigneur de Ressiz et de la Fay, bailli de la baronnie de Rivery, par provisions du 6 août 1483. Il avait épousé le 26 mai 1469, Jeanne de Carenci, fille de Jean de Bourbon II, seigneur de Carenci, en Artois, de Buquoi, de l'Ecluse et de Duisant ; chambellan de Charles VI ; et nièce de monseigneur Jacques de Bourbon, comte de la Marche et grand-chambrier de France. Il testa le 5 septembre 1483, laissant :
    1. Claude, qui suit ;
    2. Regnaud de Sallmard.
     
  6. Claude DE SALLMARD, Ier du nom, écuyer, seigneur de Ressiz et de la Fay, épousa, le 12 décembre 1498 Charlotte de Sarron, de laquelle il laissa :
    1. Claude dont l'article suit ;
    2. Jacqueline de Sallmard, mariée à Louis de Tellis, écuyer ; seigneur de l'Espinasse.
     
  7. Claude DE SALLMARD II, écuyer, seigneur de Ressiz et de la Fay, épousa le 14 mars 1535, Marguerite de Tenay. Les services qu'il avait rendus l'exemptèrent du ban et arrière-ban de la noblesse de Beaujolais au rôle de laquelle il devait être compris. Il testa le janvier 1556, laissant de son mariage :
    1. Geoffroy, dont l'article viendra ;
    2. Jacques de Sallmard, reçu chevalier de Malte le 27 décembre 1565 ;
    3. Claude de Sallmard, chanoine et, comte de l'église de Lyon, qui institua son héritier Geoffroy de Sallmard II, son neveu, comme il est dit dans son testament du 1er mars 1618.
     
  8. Geoffroy DE SALLMARD, 1er du nom, écuyer, seigneur de Ressiz, Montfort, de de Fay et autres lieux épousa, le 1er août 1568, Madeleine de Foudras, fille de Jean de Foudras, seigneur de Courtenay. Il testa le 6 décembre 1587, et laissa :
    1. Geoffroy, qui suit ;
    2. Catherine de Sallmard, mariée à Pierre Lautreur, seigneur de la Garde, trésorier et receveur des tailles en Dauphiné.
     
  9. Geoffroy DE SALLMARD II, écuyer, seigneur de Ressiz et de la Fay, obtint, le 24 mars 1635, sentence des commissaires députés par le roi, pour le règlement des tailles en la généralité de Lyon, qui ordonne que lui, et ses hoirs, nés et à naitre, jouiront de tous les privilèges et exemptions attribués à la noblesse. Il épousa Eléonore de Guillens, dont est issu :
     
  10. Jean DE SALLMARD, écuyer, seigneur de Montfort guidon de la compagnie d'ordonnance de M. d'Alincourt, marié, 1. le 20 avril 1624, avec Claude de Vineux ; 2. à Just-Madeleine de Grammont, par contrat du 25 mars 1636. Il eut pour fils :
     
  11. Louis DE SALLMARD, écuyer, seigneur de Montfort, capitaine au régiment lyonnais, par commission du 7 janvier 1659. Il épousa, le 16 mars 1675, Isabeau de Vangelet, dont il eut :
     
  12. Philippe-Guillaume DE SALLMARD, seigneur de Ressiz, Montfort, la Roche-Pingolet, etc. Il épousa, le 28 octobre 1717, Françoise de Guillet, de laquelle il laissa :
     
  13. Raymond DE SALLMARD, Ier du nom, chevalier, seigneur de Ressiz, de Montfort, de la Roche-Pingolet, etc., marié, le 4 août 1742, à Marie-Jeanne-Françoise de Ponchon. Il eut pour fils :
     
  14. Raymond DE SALLMARD II, chevalier, vicomte de Ressiz, seigneur de Montfort et autres lieux, né au mois d'octobre 1754. Il épousa, le 9 février 1781, Marie-Anne de Chabrières, fille de messire de Chabrières de la Roche, comte de Charmes. De ce mariage sont issus :
    1. Godefroi de Sallmard, marié avec Alexandrine du Puy-Saint-Vincent ;
    2. Charles, chevalier de Malte, capitaine au 22e de dragons, chevalier de la légion d'honneur ;
    3. Auguste, chevalier de Malte, chevalier de la légion d'honneur, et lieutenant dans le 22ème de dragons ;
    4. Aimé, chevalier de Malte, mort à la bataille de Ratisbonne, le 23 avril 1809 ;
    5. Pauline, mariée à Joseph de Sibour, qui a servi sous les princes pendant l'émigration ;
    6. César-Eléonore ;
    7. Rosalie.
Armes : « Coupé, d'argent et de sable, à la bande engrêlée de l'un en l'autre ; pour supports, deux-sauvages de sable ; pour cimier une tête de sable à lambrequins de sable et d'argent, les licornes de même ; pour devise : Labor in armis est nostri testis honoris. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 154
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

16 mai 2011

Famille de Candolle de Marseille

Ecartelé d'or et d'azur.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 301.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et Claude Candolle, fils à feu noble Jean de Candolle, et noble Philippe, fils de noble Claude, écuyer de la ville de Marseille, etc.

Instrument et transaction passée entre noble Douce de Candolle, fille de noble Guillaume, chevalier, seigneur de Mimet et de Pourrières, et noble Monnet de Candolle, du 8 août 1360.

Partie de la baronnie de Signes, vendue par Hugues Candolle, coseigneur de Signe, à l’évêque de Marseille, du 24 octobre 1362, notaire Compian.

Mariage passé entre noble Pierre Candolle, sr de Mimet, avec Billette de Cabre, du 26 octobre 1406, signé : Jacoby.

Lettres patentes concédées par René d’Anjou, Roi de Jérusalem et de Sicile, duc d’Anjou, Berry, Lorraine et comte de Provence, à noble Bertrand de Candolle, aïeul de Claude Candolle, portant affranchissement de tous les biens qu’il possédait au terroir d’Aubagne, du 23 mars 1437, signées : Bouisson, lesquelles auraient été enregistrées en la cour des Comptes et archives de S. M.

Partage fait entre noble egregius vir Jacques et Estienne Candolle, fils dudit Bertrand, et Antoine Candolle, son petit-fils, du 2 janvier 1493, signé : Paris.

Testament de noble Jean Candolle, fils de noble Estienne, par lequel institue son héritier Mre Pierre Candolle, son frère, religieux de Saint Victor, du 5 mars 1507, signé : Bezaudun, notaire.

Testament à feu Jean Candolle, seigneur de Julhans, lequel aurait prélégué à noble Pierre Candolle, son fils, la terre de Julhans et les censives de Marseille, Aubagne, Cassis et Roquefort, du 2 juin 1527.

Donation faite par noble Jean Candolle, à Pierre de Candolle, son frère, des biens qu’il possédait à Aubagne et Cuges, du 12 mars 1558.

Déclaration faite par demoiselle Clere Cabannes, par devant le juge d’Aubagne du 20 janvier 1567.

Testament de demoiselle Clere Cabannes, du 12 janvier 1570.

Mariage entre Jean Candolle et demoiselle Claire d’Ollioles, du 29 août 1596.

Autre mariage entre noble Claude Candolle, avocat, et demoiselle Isabeau Durand, du 8 juin 1625, signé: Auberge, notaire.

Dénombrement des biens et services de la terre de Jullians, tire des archives de S. M., du 22 janvier 1571.

Testament de feue dame Philippe Aigousse, veuve de noble Jean Candolle, du 14 mai 1552.

Fait à Aix, le 19 janvier 1668.

15 mai 2011

de Castellane de Chaudon

Armes : de gueules, à la tour donjonnée de trois pièces d'or, celle du milieu supérieure.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 300.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G. etc., et noble Horace de Castellane de Rame de Crottes, marquis dudit lieu, baron de Chaudon, etc.

Mariage entre noble Horace de Castellane et demoiselle Anne de Bonne, du 7 sept 1644, signé: Jaubert.

Ordonnance du Roi pour faire la paye du capitaine de 100 hommes à celui qui présentera en bataille la compagnie du comte de Carces, du 12 septembre 1643, signé : de Pellafort, notaire.

Mariage entre Jean de Castellane baron de Gréoux, et demoiselle Ellene de Rame, du 11 janvier 1610, signé : Brueys, notaire.

Mariage entre noble Honoré de Castellane et demoiselle Françoise de Géraud, du 22 novembre 1580, signé : Bruys, notaire,

Testament d'Honoré de Castellane, seigneur de Chaudon, du 13 décembre 1621.

Mariage entre noble Claude de Castellane et demoiselle Anne de Guigonis, du 11 janvier 1545, signé : Bertrand, notaire.

Hommage presté par Georges Jourdain, au lieu de Chaudon, du 26 novembre 1627, signé : Pellafort, notaire.

Hommage fait par Vincent Luquet, de Chaudon, à noble Claude de Castellane, par lequel apert que ledit Claude est fils de Maximin, du 17 avril 1558, signé : de Pellafort, notaire.

Échange entre noble Vincent de Castellane et noble Bertrand d'Oraison, du 15 mars 1497, signé : de Pellafort, notaire, avec un extrait d'hommage rendu par la communauté de Chaudon à noble Vincent de Castellane, du 25 mars 1497, signé Arnoux, notaire.

Quittance faite par Jeanne de Castellane en faveur de noble Florens de Castellane, du 14 mars 1490, signé Chaillan.

Arrentement fait par Vincent de Castellane, pour faire voir qu'icelui est fils de noble Florent de Castellane, du 19 novembre 1497, signé Chaillan, notaire.

Lettres de confirmation de la donation de Chaudon, obtenues du Roi René pour noble Jean de Castellane, du 19 mars 1437, signées Roux.

Extrait des archives de ceste ville, où il paraît que ledit sieur de Castellane ont possédé la seigneurie de Chaudon pendant dix ans.

Histoire des barons de Castellane, ou paraissent les hommages reçus par ses ancêtres et autres titres de grandeurs.

Fait à Aix, le 30 janvier 1668

14 mai 2011

Famille d'Hostagier

Armes : Gironné d'or et d'azur,à une croix dentelée brochant sur le tout, écartelée de l'un dans l'autre (armes originelles). Par lettres du mois de juillet 1595, Pierre d'Hostagier obtint du roi Henri IV le privilège d'ajouter à ses armes le fleur de lys d'or dans un écusson de gueules chargé en cœur, ceci en considération des services rendus à la couronne lors du siège de Marseille.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 298.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


D'HOSTAGIER. — Marseille

Entre le P. G., etc., et nobles Gaspard, Pierre, Jean-Baptiste et Balthazar d'Ostagier, fils de noble Antoine d'Ostagier, écuyer de la ville de Marseille, noble Augustin d'Ostagier, sieur de Gourmes, fils de Pierre, et noble Pierre Joseph, Jean François et Jean Claude d'Ostagier, fils de Charles, sr de Gourmes, et encore Pierre d'Ostagier, fils de Jean-Antoine, aussi écuyer de ladite ville de Marseille, etc.

Privilège et liberté donné par le baron des Baux à noble Pierre d'Ostagier, sr de Vitrolles, du 2 janvier 1366, signé : Arnaud.

Mariage entre noble Félix d'Ostagier et demoiselle Jeanne Gaste, du 24 février 1537, signé : Gilles, notaire.

Lettres de noblesse détenues de S. M., dument vérifiées en la cour des Comptes, par Félix d'Ostagier, au mois d'avril 1558, signées : Bouisson.

Testament fait par Félix d'Ostagier, par lequel il fait son héritier Barthélémy, son fils, avec substitution, en cas de décès sans enfants, en faveur de Pierre d'Ostagier, son frère, du 18 décembre 1594, notaire, Ponsard.

Mariage entre noble Pierre d'Ostagier et demoiselle Isabeau de Vento, fille du sr des Pennes, du 24 janvier 1574, signé : Boyer, notaire.

Privilège donné par le Roi Henry le Grand à noble Pierre d'Ostagier, sr de la Grande Bastide, d'ajouter une fleur de lys à ses armes, du mois de juillet 1596, vérifié et enregistré au parlement, le 12 décembre audit an, signé : Estienne.

Lettres de provision de la charge de maître d'hôtel en faveur de Pierre d'Ostagier, avec le serment par lui presté par devant le grand maître de France, des 29 décembre 1600 et 22 juillet 1601, signé : Manduisson.

Testament de noble Pierre d'Ostagier, sr de la Grande Bastide, par lequel il institue ladite dame de Vento, sa femme, du 17 mars 1611, notaire, Bezaudun.

Mariage entre Balthazar d'Ostagier et demoiselle de Tournier, fille de François, sr de St-Victoret, du 11 janvier 1603, notaire, Bezaudun.

Testament de noble Balthazar d'Ostagier, fils dudit Pierre, par lequel il institue son héritier Antoine d'Hostagier, son fils, du 28 décembre 1613, notaire Bezaudun.

Mariage entre Antoine d'Ostagier et demoiselle Anne Pourrade, du 16 novembre 1641, notaire, Poncy.

Testament de noble Antoine d'Ostagier, par lequel il institue ses héritiers Gaspar, Pierre, Jean-Baptiste et Balthazar d'Ostagier ses fils, du 21 février 1662, notaire Poncy.

Mariage entre noble Pierre d'Ostagier, sr de Courmes, et demoiselle d'Arcussia d'Esparron, du 19 novembre 1605, notaire, Coquillat.

Lettres de provision de la charge de maître d'hôtel du Roi en faveur de Pierre d'Ostagier, sr dudit Courmes, avec l'acte de serment presté entre les mains de M. le Grand maître, du 30 ? 1629, signé Bouisson.

Délibération des états de Provence par laquelle ledit Pierre d'Ostagier fut élu procureur joint de la place, du 21 septembre 1620.

Testament de noble Pierre d'Ostagier, par lequel il fait mention des trois enfants y dénommés : Charles, Dominique et Augustin, du septembre 1648 : signé : Gilles, notaire.

Preuves de noblesse de Dominique d'Ostagier du dernier dudit mois de novembre, signées : Vauclause.

Arrêt de rangement des créanciers de l'inventaire de Charles d'Ostagier, sieur de Courmes du dernier juin 1664.

Mariage entre noble Jean-Antoine d'Ostagier, fils de Pierre et demoiselle Isabeau d'Andron, du 11 juin 1610, Bezaudun, notaire.

Baptistère de Pierre d'Ostagier, fils de Jean-Antoine et demoiselle Isabeau d'Andron, du 12 octobre 1619.

Transaction entre noble Charles d'Ostagier, sr de Courmes, et noble Pierre d'Ostagier, écuyer de Marseille, du 22 mars 1656, signée : Gilles.

Privilège du Roi Henry le Grand de la faveur du lys, dans lequel sont blasonnées les armes, en faveur de Pierre d'Ostagier, écuyer, sr de la Grande Bastide, du mois de juillet 1596, signé et collationné, Arnaud, notaire.

Fait à Aix, le 18 janvier, 1668.

07 mai 2011

Gros de Béler

Famille de Grasse

D'or, à trois chevrons de gueules.
ou
D'azur au lion de sable couronné, armé et lampassé de gueules.



Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 296.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


DE GRASSE. — St Tropez

Entre le P. G., etc., et noble Charles de Grasse, seigneur de St-Tropez, et Henry de Grasse, seigneur de Vaugrenier, capitaine de ports et marine de ceste province, etc.

Extrait de testament de noble Claude de Grasse, fils de Jacques, seigneur du Bar et autres places, du 18 novembre 1539.

Testament de dame de Foix, vicomtesse de Cadenet, veuve en premières noces de messire Claude de Grasse, seigneur du Bar et autres places, du 17 novembre 1542.

Extrait de mariage entre noble Henry de Grasse, seigneur de Malijay, et demoiselle Françoise de Renaud, du 18 décembre 1560.

Testament de messire Pierre de Renaud, chevalier de l'ordre du roi, sr de St Tropez, coseigneur d'Antibes, du 18 avril 1582.

Extrait de Sentence du lieutenant de Grasse, entre René de Grasse, sr de St Tropez, curateur pourvu à la personne et biens de Françoise de Renaud, dame de St Tropez, sa mère, et me Philippe Mercurin, du 22 avril 1605.

Testament de René de Grasse, fils d'Henry, du dernier juillet 1624.

Mariage entre noble Henry de Grasse, seigneur de St Tropez, et demoiselle Rosane d'Artigue du 7 septembre 1649.

Extrait d'acte de rémission de pension passée par frère Gaspar de Villeneuve Vauclause, commandeur de Paleyson, en faveur de Christophe de Grasse, du 7 novembre 1624.

Lettres patentes de mgr le Cardinal de Richelieu portant provision de garde côte en faveur du sr baron de St Tropez, du 18 août 1637.

Autres lettres de Commission donnée par ledit cardinal de Richelieu de commander le vaisseau appelé la Licorne, en faveur du sr de St Tropez, du 22 janvier 1649.

Commission donnée par feu M. le duc de Brézé en faveur dudit sr de St-Tropez, du 7 mars 1651.

Commission du Roi de commander des galères en faveur du sr de St Tropez, du 19 avril 1664.

Fait à Aix, le 14 janvier 1668.