27 janvier 2012

Famille de Jarno

JARNO (DE), Jarneau, Jarnaud ou Jarneot, plus connu encore aujourd'hui sous le nom de Pont-Jarno. Cette maison de Poitou est fort ancienne ; elle tire son origine de Venise d'où il paraît qu'un Marc Jarno est sorti vers la fin du onzième siècle par suite d'une révolution. Il portait alors le titre de noble vénitien ; le nom seul indique le pays d'où cette maison est sortie. Il acheta la terre de la Garnerie, près de Maillezais en Poitou, à deux lieues de Fontenay-le-Comte. De longues minorités et plus encore la révolution française du dix-huitième siècle ont dépouillé cette maison de presque tous ses titres. Il paraît cependant, par un de ceux qui existent, que Marc de Jarno ou de Jarnaud fut reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1544 et qu'il demeurait à sa terre de la Garnerie près Maillezais. On voit dans les annales d'Aquitaine un Marc Jarno, maire de Poitiers. Ce n'est point là où cette famille a acquis la noblesse puisqu'en 1544 elle avait un chevalier de St.-Jean de Jérusalem ; d'ailleurs en 1598 que Marc Jarno fut maire de Poitiers, la France était en proie à des troubles considérables, et on ne choisissait guères que des gens recommandables par leur naissance et leur vertu pour remplir des places aussi difficiles. Il n'est pas d'ailleurs le premier maire de Poitiers d'origine ancienne ; plusieurs de ceux élevés à cette dignité étaient nobles d'avance.
  1. Jean DE JARNO, écuyer, seigneur de la Séguignière, acquit la terre de la Séguignière le 24 mars 1454.
    On trouve encore :
    Antoine de Jarno ou de Jarnaud, seigneur de la Garnerie, épousa Prine Privost
    Antoine de Jarno, écuyer, seigneur de la Garnerie, épousa Ambroise Lefebvre, fille de René Lefebvre, écuyer, seigneur de la Bose-Moreau, et de Renée de Beaumont, Histoire de Malte, 1526, dont les armes sont de gueules à l'aigle d'or à l'oreille de fer de lames d'argent.
    Marc de Jarno, écuyer, seigneur de la Garnerie au diocèse de Maillezais, reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1544.
    Jean de Jarno épousa N*** Il eut pour fils :
    1. Michel de Jarno, écuyer, seigneur de la Seguignière, épousa Renée Chapelain, dont les armes sont d'or à trois tourteaux de sinople mis en barre. Armorial général, coté Poitiers, page 990, n° 314 ;
    2. Balthazar, dont l'article suit ;
     
  2. Balthazard DE JARNO, écuyer, seigneur de Nantilly, grand bailli de Gastine, acheta la terre du Pont-les-Groseillers en Gastine le 12 octobre 1576, épousa Marguerite Bourceau dont les armes sont d'argent à six bourses de sinople posées deux, trois et un. Armorial général, page 1372 no 491. Veuve le 16 octobre 1582.
    Il laissa :
    1. Michel de Jarno, écuyer, seigneur de la Séguignière, épousa le 28 janvier Elisabeth de la Forêt, dont les armes sont de gueules à croix bourdonnées d'hermines. Histoire de Malte 1523 ;
    2. Marc, dont l'article suit ;
    3. Charles Jarno, mort en bas âge ;
    4. Renée de Jarno, épousa François Poignand le 12 juin 1573 ;
    5. Catherine de Jarno, épousa Mathurin de Jouslard le 12 juin 1573 ;
    6. Madeleine de Jarno, épousa Louis Pivert le 12 juin 1573.
     
  3. Marc DE JARNO, écuyer, seigneur de Pont-les-Groseillers, Puysant, Louges, épousa le 5 avril 1578, Hélène Vidard de St-Clair, dont les armes sont de gueules à six flèches d'or ferrées, empennées d'argent, les pointes en haut, trois en chef posées en pal et en sautoir, et trois en pointes en pal ; fut maire de Poitiers en 1598. Il laissa :
    1. Jean, dont l'article suit ;
    2. Vigile de Jarno, abbesse de Notre-Dame de Limoges ;
    3. Catherine de Jarno, épousa le 8 février 1620 René de Richeteau ;
    4. Florence de Jarno, épousa Léonard de la Saigne ;
    5. Françoise de Jarno, épousa Pierre de Cahiduc ;
    6. Hélène de Jarno, morte en bas âge ;
    7. Louise de Jarno, dame de la Séguignière, épousa le 18 décembre 1616, haut et puissant seigneur Charles-Bodin de la Nouzière ;
    8. Jeanne de Jarno, épousa N*** de Courtinier, écuyer, seigneur de la Millianchère.
     
  4. Jean de JARNO, écuyer, seigneur du Pont-les-Groseillers, Puisant, Louges et autres places, épousa le 21 septembre Jeanne-Charlet, dont les armes sont d'argent à un aigle éployé de sable ; fut procureur du roi au bailliage de Poitiers. Il laissa :
    1. Marc, qui suit ;
    2. Mathieu, mort jeune.
     
  5. Marc DE JARNO, écuyer, seigneur du Pont-les-Groseillers, Puisant, Louges, marié le 24 novembre 1649 Anne Pouldret de Raimbault, dont les armes sont de sinople à un poudrier d'écritoire d'argent. Il laissa :
    1. Joseph-Ignace, dont l'article suit ;
    2. Joseph-Xavier de Jarno, mort le 6 août t 673, sans alliance ni postérité ;
    3. Jean-Mathieu de Jarno, mort en bas âge ;
    4. Marthe de Jarno, morte le 28 avril 1674 sans alliance, fonda un annuel de messe dans l'église des cordeliers de Poitiers ;
    5. Marie de Jarno, morte le 13 février 1677, sans alliance ;
    6. Jeanne-Marie de Jarno, morte le 24 mars 1688, sans alliance ;
    7. Marie-Anne-Thérèse de Jarno, religieuse de l'abbaye royale de Ste.-Croix de Poitiers ;
    8. Madeleine-Rosé de Jarno ; élevée par les soins de madame de Maintenon, comme on le voit par la lettre à elle écrite par son altesse royale le, régent de France en 1726, datée du 23 janvier, ainsi conçue :
      À Paris, le 23 janvier 1726.
      Je n'oublie ny vostre nom, ny les bontés que feue madame de Maintenon avoit pour vous ; ainsi vous pouvés mademoiselle estre bien persuadée que je voy avec plaisir les sentiments, que vous me frouverés toujours disposé à vous donner, autant que je le pourray des marques de la considération que j'ay pour vous.
      L. A. de BOURBON. 
    9. Rose-Marguerite de Jarno.
     
  6. Joseph-Ignace de JARNO, écuyer, seigneur du Pont-les-Groseillers, Puysant, Louges et autres places ; épousa Anne Aynier, fille de messire Aymer et de dame Deblet de St.-Quentin, le 4 août 1708, dont les armes sont d'argent à une face componée de sable et d'azur de quatre compons. Armorial général, coté Poitiers, page Iot, n° 7. Histoire de Malte 1527. Il laissa :
    1. Marc-Joseph, dont l'article suit ;
    2. Jean-Baptiste de Jarno, capitaine au régiment de Rouergue, chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, mort en 1786 ;
    3. François-Xavier de Jarno, religieux de la compagnie de Jésus, mort en 1765 ;
    4. Charles de Jarno, mort en 1723 ;
    5. Marie-Anne-Thérèse de Jarno et ses sœurs furent bienfaitrices de la maison des filles de Notre-Dame de Poitiers. Les armes de Jarno étaient sur la porte de l'église et sur celle de la maison qui appartenait aux Jarno, rue des Basses-Treilles, à Poitiers ;
    6. Madeleine-Rose de Jarno, morte en 1742 ;
    7. Marie-Julie de Jarno, morte le 24 mars 1720.
     
  7. Marc-Joseph DE JARNO, écuyer, chevalier, seigneur du Pont-les-Groseillers, Puysant, Louges, la Fouchardière, marié le 15 janvier 1746 à Marie de Courtinier, fille de François de Courtinier, écuyer, chevalier, seigneur de la Millianchère et de Madelaine Desprès de Montpezat. Les armes de Courtinier sont de gueules à six annelets d'argent posés trois, deux et un, surmontés de trois fers de lames de même, rangés en chef. Armorial général, 291, n° 15. Il laissa :
    1. Marc-Joseph, qui suit ;
    2. Jean-Baptiste de Jarno, mort en 1762 ;
    3. Marie-Anne-Thérèse de Jarno, dame de la Fraguée, morte dans les prisons de Niort, le 13 mars 1793 ; où elle était détenue comme sœur d'émigré.
     
  8. Marc-Joseph DE JARNO, IIe du nom, écuyer, chevalier, seigneur du Pont-les-Groseillers, Puysant, Longes, la Fouchardière, la Plissonnière, la Fuye, Aubanuye, ancien mousquetaire gris, né le 30 mars 1749, émigré en août 1791, ayant fait les campagnes des princes, ayant été blessé au siège de Maëstricht, a perdu presque toute sa fortune par suite de son émigration, rentré en France à la fin de 1800, marié le 31 octobre 1778 à Marie-Louise de Gourjault d'Aubanuye, fille de Gabriel de Gourgault, écuyer, seigneur d'Aubanuye, Châtenet, Lorjary et autres places, et de dame Marie-Louise-Victoire de Malleray, nièce propre de haut et puissant seigneur messire Claude-Guillaume-Têtu, marquis de Balincourt, maréchal de France, et de ce côté allié à la maison de Montmorenci, veuf le 6 septembre 1779, dont un fils dont il sera parlé ci-après, remarié le 17 janvier 1801 avec Marie-Anne-Françoise de Courtinier de la Millianchère sa cousine germaine, habitant le château du Pont en Gatine, décoré de l'ordre du lys par ordre de Monseigneur le duc de Berry, présenté à Sa Majesté le 22 août 1814. Les armes de Gourjault sont de gueules à un croissant d'argent, celles de Courtinier comme ci-dessus. Il a de son premier mariage :
     
  9. Marc-Gabriel-Augustin JARNO, écuyer, chevalier, seigneur d'Aubanuye, Châtenet, Lorzary, Bezuard, Cigogné et autres places, marié le 6 août 1798 Jeanne-Charlotte-Pélagie de Génays ; veuf le 21 janvier 1800, dont un fils suit. Remarié le 26 juillet 1801 à Céleste Gaullier de la Selle, fille de M. Pierre-Adrien Gaullier, ancien procureur du roi au bailliage de Tours, seigneur de la Selle, Guenaud, les Bordes, le petit Prasigny et autres places. Décoré de l'ordre du lys par ordre de S. A. royale monseigneur le duc d'Angoulême, comme faisant partie de la garde d'honneur de Niort, a été présenté au roi les 11 mai et 22 août 1814, a fait ses preuves comme il est prouvé par le certificat donné par M. Chérin le 9 juin 1789. Détenu dans diverses prisons pendant deux ans comme fils d'émigré.
    Les armes de Génays sont d'argent à trois gourseaux de genet.
    Les armes de Gaullier sont d'azur, un chevron brisé et trois croissants, deux et un.
    Il a de son premier mariage : Marc-Thomas-Florent de Jarno, mort en bas âge le 22 janvier 1801.
    Et du second mariage :
    1. Marc-Pierre-Gonsalve de Jarno, écuyer chevalier, né le 2 mai 1807, décoré de l'ordre du lys par ordre de monseigneur le duc de Berry ;
    2. Olympe de Jarno, née le 8 janvier 1803 ;
    3. Marie-Aurélie de Jarno, née le 23 avril 1805.

Armes : « D'azur à trois têtes et col de cygne d'argent posées deux et un. Supports deux lions d'or, cimier une tête et col de cygne d'argent ; accosté de deux demi-vols de même, devise : Spes mea Deus. Armorial général, coté Poitou, page 33, n° 67. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 222

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

24 janvier 2012

AD 92 Mise en ligne des tables décennales

Le département des Hauts-de-Seine a commencé la mise en ligne de son état-civil par ses tables décennales. La date de mise en ligne des registres n'est pas communiquée.

Comme d'habitude, voir l'article de Guillaume de Morant sur GénéInfos pour en savoir plus.


Ma liste des archives en ligne a été actualisée.

Mise à jour du 14/9/2012 : L'état-civil ancien 1792-1883 vient d'être mis en ligne. Accès direct : http://consultation.archives.hauts-de-seine.net/mdr/index.php/rechercheTheme

AD 36 Les archives de l'Indre en ligne

Attendus depuis longtemps, l'état-civil et les registres paroissiaux de l'Indre sont désormais en ligne.

L'adresse : http://www.indre.fr/culture/les-archives-departementales/archives-en-ligne

Pour en savoir plus, voir l'article de Guillaume de Morant sur GénéInfos.

Ma liste des archives en ligne a été actualisée.

20 janvier 2012

Michel Martelly de Pertuis

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Tome II. Page 733.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54209278

Armes : d'or à une fasce d'azur accompagnée en chef d'une tête et col de vache de gueules posée de profil.

Entre le P. G., etc., et noble André Martelly, écuyer de la ville de Pertuis, etc.

Lettres patentes du Roy François Ier, portant anoblissement en faveur de Louis-Michel Martelly, de Pertuis, et ses descendants, données à Montpellier au mois de janvier 1537, signées sur le repli, par le Roy, comte de Provence : Breton, avec l'arrêt de vérification et requête de surrannalité des présidents et maîtres rationaux de la chambre des Comptes et Archives du Roy de ce pays, du 16 février 1545.

Deux extraits de délibération du conseil de la maison commune dudit Pertuis, par lesquels apert que ledit noble Louis Michel, alias Martelly, a été fait premier consul et premier conseiller des années 1531 et 1535, signé : Ollivier, greffier.

Testament de noble Antoine Michel, fils dudit noble Louis, par lequel il institue ses héritiers nobles Fouquet, Honoré, Barthelemy et Clément, ses enfants, du 9 septembre 1550.

Extrait de mariage dudit noble Clément, fils dudit Antoine, avec demoiselle Marguerite Alix, du 14 juin 1561, signé : Boyer, notaire.

Extrait de transaction passée entre lesdits nobles Fouquet, Honoré et Clément Michel dits Martelly, du 9 janvier 1569.

Extrait de délibération du conseil où apert que ledit noble Clément Martelly fut fait premier consul dudit Pertuis, de l'année 1595, signé : Ollivier, greffier.

Extrait du testament dudit noble Clément Martelly, par lequel il institue ses héritiers nobles Pierre et Gilles Martelly, ses fils, du 20 mars 1610, signé : Moutte, notaire.

Extrait de mariage dudit noble Pierre Martelly, fils dudit Clément avec demoiselle Françoise d'Estienne, du 29 novembre 1601, signé : Pastour, notaire.

Trois extraits de délibération du conseil, qui justifient que ledit Noble Pierre fut élu premier consul dudit Pertuis, ez années 1609 et 1630, signés : Ollivier.

Extrait de testament dudit noble Pierre de Martelly, fils de Clément, par lequel il institue son héritier noble André Martelly, assigné, du 19 octobre 1642, signé : Moutte, notaire.

Extrait de mariage dudit sr défendeur avec demoiselle Isabeau de Joannis, du 4 avril 1634, signé : Ollivier, notaire.

Deux extraits de délibération du conseil, qui justifient comme ledit André Martelly a été fait premier consul dudit Pertuis, ez années 1644 et 1645, signés : Ollivier.

Extrait du cadastre de la communauté de Pertuis et de la cotte de noble Louis Michel, avec l'attestation au bas, comme lesdits biens sont à présent possédés par ledit sr défendeur.

Fait à Aix, le 30 janvier 1669.


Compléments communiqué par René Martelly, que je remercie vivement.

PRÉSENTATION DES MICHEL DIT MARTELLI
CORRIGÉE À L’AUNE DES DÉCOUVERTES DANS LES ARCHIVES NOTARIALES

MICHEL(prénom incertain) MICHEL, marié en 1450 à MARGUERITE (prénom incertain) DE GRIMALDI, il s’agit d’une union donnée par tous les ouvrages de référence… une union non confirmée mais qui reste plausible … en effet, une Grimaldi (ou Grimaud) de la branche de Bueil, seigneurs de Rigaud et autres fiefs, est également présente dans la généalogie des Guigonet par ailleurs alliés aux Michel dit Martelli… d’où :

JEHAN MICHEL, dans une reconnaissance de dette de 1472, il est cité avec ces frères (ci-après) mais aussi avec un fils Honoré … il pourrait donc être le Jean Michel par ailleurs connu comme laboureur et ayant pour descendance :
  1. Honoré MICHEL
  2. Imbert MICHEL, d’où probablement :
    1. Claude MICHEL le 25 août 1553, parrain Me Barthélemy Bonnaud (vue 5)
    2. Honorade MICHEL
    3. Alayone MICHEL mariée à Jehan PRELOGNAT, d’où :
      1. Marguerite PRELOGNAT qui apparaît dans le testament de Jaumette de GAP en 1568 : « …la testatrice fonde une messe à l'oraison Notre Dame Saint Estabat Mater, après que soit dite et célébrée la messe fondée par son mari Louis Michel "à l'honneur des Cinq Plaies" le jour de vendredy laquelle oraison ladite testatrice a fondée et fonde en ladite église à dire et célébrer comme dessus en la rédemption de ces malfaits et autres ses prédécesseurs... ; idem lègue à Marguerite Pregnolade (dudit pertuis) (rayé) fille de Jehan Pregnollat dudit Pertuis à l'honneur de dieu la somme de 20 florins payables par ses héritiers soubsignés et quand ladicte Marguerite sera colloquée en mariage;idem lègue à reymond Roque dudit pertuis pour les bons et agréables services qu'il luy a faicts c'est assavoir une sienne P(re) ? de sa grange ? étant assise et située au proye ? dudit pertuis et au quartier du tel appellé dess.. saint anthoine tenant et confrontant avec la rivière de leze ? etc ... »

JACQUES MICHEL, serait un ecclésiastique de Montmajour, « Montis Majoris » ou « Mont Majeur » à l’époque une île au milieu d’un marécage et à laquelle on accédait donc qu’en barque...

NICOLAS MICHEL, marié à BERNARDINE DE BARBANI (selon les dictionnaires de références), d’où trois frères : Antoine, Pierre et Louis… mais dans les faits Nicolas se révèle être l’époux d’une certaine PERONNE (voir plus bas)… En 1486, Nicolas est le trésorier du Conseil, sont Consuls : Pierre Barbani, Pierre de Gap et Dominique Lhautéry (Lautier) … Nostradamus, dans un article de 1493, parle des origines des Michel dits Martelli en ces termes : « Les Michels, dits Martels, esquels ne donne peu de lustre l'Avocat Martel, personnage asses connu du Sénat et de la Province par l'excellence de son parler et la vigueur de son esprit , sont ceux qui sont réputés pour nobles, soutiennent cette qualité, et peuvent aspirer à l’honneur du Consulat et du premier Chaperon »… mais l’ « Avocat Martel » désigne-t-il bien Nicolas Michel ? Un Nicolas qui serait à regarder comme décédé avant 1511, puisque de La Chesnaye précise : « Ces trois enfans transigèrent avec leur mère, par acte en latin, passé le 4 Juin 1511 » et effectivement, il existe bien un acte en latin du 4 juin 1511, étude Pierre Sauret mais ce bon La Chesnaye en fait une lecture somme toute plutôt singulière, car dans les faits on lit :
« Transaction accord et appointement entre noble Bernardin Barbani et honeste femme Batrone fille de feu noble Nicolas Michaellis, bonnetier de Pertuis, épouse dudit Barbani, d’une part, et nobles et religieux hommes, sieur Pierre Michaellis moine du sacré et dévot monastère de Saint Pierre de Montmajour, Louis et Antoine Michaellis fils et héritiers du même feu noble Nicolas et frères de ladite Batrone, d’autres parts…/… 4 juin 1511...lors du contrat de mariage entre Bernardin Barbani de Pertuis et noble et honeste femme Batrone fille de noble Nicolas Michaellis lequel a assigné à ladite Batrone 80 florins monnaie courante en Provence et pour paiement et compensation de cette somme lui a donné les biens suivants : Premièrement un viridarium (verger) à Pertuis (là quelques mots m’échappent) confrontant avec le fossé (valato) de l’Hesie (l’Eze) et avec le pré de noble Honoré Chabert et avec la terre d’Antoine Roux... Une terre appelée la Reboline à Pertuis de quatre saumées confrontant (en limite de) la ville… Un pré de quatre «socherades» à Pertuis lieu dit Sous Notre-Dame des Prés (subtus nostram dominam de pratis) confrontant la ville …/… Pierre, Louis et Antoine Michaelis venant à l’âge légitime affirmaient que lesdits biens ne pouvaient être constitués en dot... ce qui a donné lieu à un litige et une requête (lis et questio) en la présente Cour de Pertuis, un compromis à ce sujet fut trouvé sous le contrôle de Jean de Cardebat, Jean Reboul de Brignoles et Honoré Pascal de Pertuis qui furent leurs arbitres... au domicile de Pierre d'Arlatan seigneur de Beaumont, en la put d’Antoine Raynaud, prêtre, Pierre Payan, notaire et Antoine Amat de Beaumont…et par devant Maître Pierre Honoré notaire de Pertuis... (et afin de trouver) la paix, concorde et tranquillité entre les parties, ...lesdits Pierre & Louis Michel, frères, tant en leur nom propre que pour Antoine leur frère, donnent à leur soeur pour tous droits 50 florins... puis 70 florins à la Saint Michel de l’année suivante...et Batrone en diminution des derniers paiements... les 80 florins dans lesquels est obligé noble Elion (ou Olivier) de Sabran seigneur d’Ansouis... etc… »

L’épouse de Nicolas, semble devoir se révéler être une « cousine » ainsi que nous le révèle un acte d'achat de joyaux (réf. 3e55 - 56 du notaire Laurent Bernard sur Pertuis) :
« acte d'achat de joyaux en faveur d’honnête femme dame Perrine Michel veuve de feu noble Nicolas Michel de Pertuis avec obligation pour Laurent de Revest, du même Pertuis. 4 octobre 1503…./... pour la somme de 50 florins dans lesquels elle aura engagé à Laurent du Revest pour jadis le juif Astrug Samuel (?)...... a donné les joyaux suivants... la suite est la description des petits bijoux en argent ou dorés dont "tres parvuas virgas aureas" : trois petites bagues d'or. »

d’où quatre enfants connus :
  1. ANTOINE MICHEL, rapporté à la suite … qui teste le 09 septembre 1550 devant Me Elzias d’Anjou un acte sans filiation… date du décès inconnue …
  2. PIERRE MICHEL, moine en l’abbaye St Pierre de Montmajour
  3. LOUIS MICHEL … notre Louis Michel dit Martelli qui suit …
  4. BATRONE MICHEL, mariée à BERNARDIN BARBANI… son testament, copie quasi conforme à celui d’Antoine, et fait la même année ne donne pas non plus sa filiation :
« Testament fait et ordonné par noble Batrone Michel de Pertuis. Le 3 janvier 1550, noble Batrone Michel veuve de feu noble Bernardin Barban de Pertuis, veut être inhumée en l’église Saint-Nicolas devant l’autel Notre-Dame, accompagnée de la croix et des prêtres de ladite église et du couvent Notre-Dame des Larmes de Pertuis, et du couvent de Notre-Dame de Grâce des Tourres... ordonne qu’il soit fait trois messes pour le repos de son âme et de ses prédécesseurs, la première le jour de son enterrement, la deuxième au bout de la neuvaine et la troisième au bout de l’an, fait des legs pour toutes ces processions..., veut qu’il soit fait une messe à Saint-Nicolas le jour de la grand fête de Notre-Dame d’août, qu’il soit encore dit quatre ans après son décès 1200 messes, à savoir 400 par les frères du couvent du Tourret, et 200 par les frères du couvent des Carmes, et par messire Roullet Passat prêtre de Pertuis, 200 messes par messire Crespin N., et 200 messes par messire Nicolas Michel son neveu, fils de noble [illisible mais sûrement Antoine] Michel, de l’ordre de saint Dominique, auxquels elle lègue un sol tournois pour chaque messe ; lègue aux pauvres filles à marier 100 florins à raison de 5 florins par fille, lesquels 100 florins seront distribués 6 ans après sa mort ; aux dames religieuses de Saint-Claire d’Aix 10 florins payables 7 ans après sa mort à raison de 5 par an ; aux pauvres femmes veuves et orphelins 1 charge de blé avoine à raison d’une par an durant 5 ans ; veut que son héritier pendant 5 ans soit tenu de bailler 1 livre d’huile à l’église Saint-Nicolas ; lègue à Catherine Sorrelle sa chambrière native de Serres 10 florins et une des 5 charges de blé avoine, plus la moitié de ses robes et chemises ; à Batrone de Sault sa parente* de Pertuis et aussi à Marie fille de la nièce de ladite Batrone de Sault 10 florins à prendre sur les 100 florins ; lègue à André Silvy procureur au parlement de Provence, attendu les agréables services qu’il lui a rendus journellement quand elle en avait besoin ; veut que son héritier baille à Nicolas Michel son neveu et par lui fasse faire tous les 3 ans un habit blanc ; lègue à Catherine Michel sa nièce fille d’Antoine son frère 200 florins ; à Honorat, Barthélemy, Clément Michel frères, ses neveux, enfants d’Antoine Michel, 50 florins chacun ; nomme son héritier universel Fouquet Michel son neveu, fils d’Antoine ; substitue à tous ses neveux s’ils venaient à décéder sans enfants, François Michel son autre neveu, fils de son frère Louis Michel. Exécuteurs testamentaires André Silvi et Clément Motte, de Pertuis. Fait en la maison de ladite testatrice, en présence de Louis Claire prêtre, Gaspard Gauthier, Honorat Beuf, Brancas Pisan, Jehan Baudin, Jean-Michel Pailhier et Jehan Brieugne, dudit Pertuis, ses témoins. »
* il s’agirait d’une famille de néophytes de même souche que les Reillanne : « Anthonius de Relhania neophitus olim judeus appellatus Bonfilh de Roca martina de hac civitate Aquensis habitator ville Pertusii, Johanne de Saltu dite ville Pertusii, neophito eius filio… » … A ne pas confondre avec les Comtes de Sault et notamment la Comtesse de Sault (Chrétienne d’Aguerre) qui joua un rôle important dans les guerres de la Ligue…

LOUIS MICHEL (DIT MARTELLI), fils de Nicolas et Perrine, marié à 1) MADELEINE GUIGONET (à confirmer), 2) NOBLE JAUMETTE DE GAPT …

Il s’agit à nouveau de mariages non retrouvés (du moins sur l’année indiquée par La Chesnaye : 1507) mais la 2nd union est confirmée au travers d’autres actes, notamment par une quittance de 1547 rédigée par Me Jean Solier notaire de Pertuis et qui nous apprend que Jaumette avait connu une première alliance…
« Quittance de 12 cents florins pour Jaumette de Gap de Pertuis.
Le 23.9.1547 fut présent Loys Michel bourgeois de Pertuis mari de noble Jaumete de Gap, de sa certaine science propre mouvement franche et libre volonté et sans aucune contrainte etc. A reconnu à ladite sa femme présente, et stipulant pour ses hoirs, avoir reçu en déduction des droits de sadite femme... tant sur ses propres biens et droits que ceux de feu Anthoine Giraudi notaire de Pertuis son premier mari, tant en ladite vile qu’au lieu de Caulmars (Colmars, Alpes de Hautes Provence près d'Allos)... la somme de 1.200 florins, lequel Michel acquitte et quitte etc. Et assure à sa femme sur tous ses biens en cas de restitution etc. Etc. Le reste en formules notariales. Fait à Pertuis en la maison dudit Michel en présence de Nicolas Petit, tailleur, Pierre Gaulhier et N. Gere, de Pertuis, devant Jehan Solier notaire royal. »
Une première alliance qu’on retrouve effectivement dans les archives notariales sous la forme d’un contrat de mariage (en latin) passé le 22 juillet 1512 devant Me Anthoine Olivary entre Anthoine Giraud, notaire de Colmars (Colismarsio) mais habitant Pertuis et noble Jaumette de Gap, fille de Jehan, notaire et de Jehane de Gap. En regard de la date de ce dernier contrat de mariage, il semble évident que celui entre Louis Michel dit Martelli et Jaumette ne peut avoir eu lieu qu’après 1514 au plus tôt (voir plus bas)

Louis reçoit ses lettres de noblesse en 1539. L’ordonnance royale, retrouvée dans le catalogue des actes de François 1er, tome III « Collection des ordonnances des rois de France » des Archives nationales (cote JJ254, n°25,f°7 ) ne nous dit rien sur la filiation et les origines supposées dudit Louis… J’ajouterai que ces lettres de noblesse avaient fait l’objet d’une négociation dès 1524 ainsi que nous le dit un délibéré du Conseil de la ville à propos de la rivière l'EZE, prenant sa source dans le terroir de la Bastide des Jourdans, et qui devient un torrent lors de forts orages, d'où de fréquentes inondations autour de Pertuis, l'une d'elles ayant même stoppé l'armée de François 1er le 5 octobre 1524, se rendant en Italie pour combattre les armées de Charles Quint … A cette occasion, j’ai noté que les familles Martelly (Louis Michel dit) et Moutte (Suffren) firent entendre au Roi que pour éviter à l'avenir pareil inconvénient, il fallait creuser le lit du ruisseau, et qu’ils s'étaient chargés des travaux contre l'octroi de lettres de noblesse... des lettres de noblesse enregistrées simultanément en janvier 1539 à Monpellier.

Louis est 1er Consul de Pertuis en 1531, 1535 et 1543. Décédé en 1551. Blason : d’or à fasce d’azur et en chef une tête et col de vache d’azur (« de gueules » après 1600) … Jaumette de Gap dite veuve de Noble Louis Michel teste en 1568 … ne désignant qu’un seul membre Michel : « feu noble François Michel, son fils ». Le dernier testament connu pour Louis se situe, quant à lui, sur l’année 1550, dans un registre en si mauvais état que toute consultation en est désormais impossible…

Selon un « papier de famille » établi en 1752 par M. Charvet « greffier du Comté de Pertuis » (papier extrait de l’important fonds racheté à Guy Barruol en 1996 par les Archives de Marseille), le mariage de Louis Michel dit Martelli avec Jaumette de Gap serait consigné dans les registres 1524-1525 folio 165 de Me Antoine Aymar rière Me Combe (rien trouvé). Aurions-nous là, une indication de la véritable date de ladite union ? … Il est à noter que ce mariage aurait alors eu lieu à la même époque que ceux d’Antoine et Batrone (non retrouvés), confirmant ainsi que Jaumette ne serait pas leur mère…Concernant Jaumette de Gap et Louis Michel dit Martelli, ce même « papier de famille » nous dit (entre autres) que 3 donations à l’église St Nicolas de Pertuis seraient faites par l’un d’eux pour fondation de messes :
  • le 11 août 1505, 300 florins faisant 180 livres, par Louis Michel devant Me Laurent Bernardy (serait-ce pour le mariage de Louis avec la mère d’Antoine et Batrone ?)
  • le 30 décembre 1551, 40 écus d’or sol faisant en tout 120 livres, par Louis Michel devant Me d’Anjou … (fondation de messe également citée dans le testament de Jaumette de Gap en 1568 ?... à confirmer)
  • le 14 janvier 1551, 100 florins faisant 60 livres, par Jaumette de Gap devant Me d’Anjou
Fratrie connue de Louis Michel dit Martelli et Jaumette de Gap : 

  1. FRANÇOIS MICHEL (DIT MARTELLI), il est désigné avec son père comme « héritier substitutif » dans le testament de Noble Antoine Michel dit Martelli, sous la forme : « Noble Louis Michel, son frère et Noble François Michel, son fils et neveu du testateur » … un François Michel que l’on retrouve cité en compagnie des 4 frères, Barthélemy, Fouquet, Honoré & Clément, (fils d’Antoine) dans deux compromis de partage passés à Pertuis devant le notaire royal Lieurre (Cote 3E56-597) et datés des 26 septembre et 14 décembre 1568 … François est aussi cité en 1568 dans le testament de Jaumette et ce, sous la forme : "comme aussy à la somme de cinq cents escutz que feurent layssés à ladicte testatrice par feu noble Françoys Michel son fils en son dernier et vallable testemant …” … il testerait le 11 janvier 1552 (à retrouver) en faveur de sa sœur Noble Pierre Michel, il serait décédé avant 1564
  2. PIERRE MICHEL (DITE MARTELLI), née avant 1520, mariée en 1°) à LOUIS MATHIEU (le 25 janvier 1540, Pierre y serait dite fille de Loys et feue MAGDELEINE GUIGONET … ce qui reste à confirmer), puis en 2°) à PIERRE ALARD, praticien d’Aix (par contrat du 30 avril 1565 passé devant Me Jacques Mollin cote 307E661 Folio 340). « L’An susdit (1565) et le dernier avril … mariage … entre Pierre Allard fils de feu Jehan en son vivant de Montclar de Seyne (Montclar la Seyne 04), habitant de …. d’Aix, d’une part, et damoiselle Pierre Michelle fille de feu Noble Loys Michel en son vivant de Pertuis et veuve de feu Loys Mathieu en son vivant dudit Pertuis … lequel mariage …» … suit la prononciation des  consentements mutuels où apparaissent un « Anthoine » et un Claude Allard (ses cousins ?) du côté du marié mais rien, semble-t-il, et surtout pas Jaumette de Gap pourtant toujours vivante en 1565, du côté de la future épouse. Une Pierre Michel que l’on retrouve dans une quittance du 11 avril 1561, passé devant Me Elzias d’Anjou (cote - 3E55 - 84) et faisant suite au testament le 11 janvier 1552 de feu noble François Michel de Pertuis reçu par le présent notaire, et qui avait légué à noble Pierre Michel sa soeur 200 écus d'or sols payables par 10 écus tous les ans, à la suite de quoi procès eut lieu devant le juge de Pertuis entre elle et nobles Foulquet, Honoré, Barthélemy et Clément Michel frères, héritiers testamentaires dudit feu François … le lien de parenté entre les 4 frères et Delle Pierre Michel n’étant ici pas précisé. Un procès porté devant la cour du parlement, laquelle par arrêt du 23 décembre 1560 a condamné lesdits frères à payer 80 écus d'or sol pour 8 paiements, suivi d'un autre arrêt du même parlement du 6 mars dernier [1561] par lequel lesdits Michel ont derechef été condamnés à payer cette somme. La suite est la quittance à proprement parlé où : “ladite Pierre Michel reconnaît avoir reçu de Foulquet, Honoré et Clément, frères et cohéritiers dudit François, la somme de 60 écus d'or sols pour leur part des 80, qu'elle a reçu comptant en 19 écus d'or pistoles, elle se tient pour elle et ses hoirs [non précisés] bien contente et payées de cette somme etc.” ... Barthélemy est cité ensuite comme ayant encore sa part à payer. Présents : Georges Boyer de Pertuis et Jehan Bonin de Peyrolles, témoins.

    Du 1er mariage sont connus :
    1. JEHAN MATHEY (MATHIEU), baptisé le 26 avril 1541 à Pertuis,
    2. CLEMENS MATHIEU baptisé le 27 mai 1543
    3. FRANÇOISE MATHIEU baptisée à Pertuis le 3 août 1546, mariée à MELCHION MARTIN, bourgeois de Brignolles, le 13 mai 1573
Remarque : Jaumette de Gap n’est pas non plus la mère de la demoiselle Pierre … en dehors de son propre testament en 1568, où elle ne cite elle-même que feu son fils François, elle n’est citée dans aucun des actes notariés connus concernant ladite demoiselle Pierre…

ANTOINE MICHEL DIT MARTELLY né avant 1510 à Pertuis, dit fils de Louis Michel dit Martelli & de Jaumette de Gap selon les dictionnaires alors que dans les faits il est le frère dudit Louis Michel …, il se marie vers 1525-30 à ALAYONNE DE GUIGONET (aussi nommée, ALIONE DE DHUANE DITE GUIGONET, fille de noble Anthoine Guigoneti). Teste le 09/09/1550 devant Me d’Anjou … d’où une descendance bien établie :
  1. NICOLAS MICHEL DIT MARTELLY, religieux jacobin, cité dans le testament d’Antoine et dans celui de Batrone, deux testaments établis en l’année 1550
  2. BARTHELEMY MICHEL DIT MARTELLY né vers 1530, Avocat Conseiller du roi, marié à BLANCHE D'ALBY le 06/12/1557 à Aix (Cote 307 E 641 n° folio inc.), décédée le 05/09/1559, il épouse alors FRANÇOISE DE BAUDON, un mariage non retrouvé* …. d’où et entre autres :
    1. JOSEPH MARTELLY né après 1560, avocat à la cour de Pertuis, puis en celle du Parlement d’Aix dès 1603, Assesseur de la ville en 1603, 1614 et 1630, marié par contrat du 12/10/1593 à CASSANDRE PASQUIER, fille de François, avocat de Manosque
      * plusieurs confirmations toutefois : par le mariage de l’avocat Joseph Martelli, bien sûr, où il est dit fils de Barthélemy Michel dit Martelli & de Françoise de Baudon ; par l’union de Claude de Cormis, également avocat, qui épousa Marguerite de Baudon le 4 avril 1558, cette dernière étant dite fille d’André, écuyer, seigneur en partie de Riez et de Saint-Julien d’Asse et de Marthe de Gombert, mais également qualifiée de sœur de Françoise de Baudon épouse du conseiller référendaire Barthélemy Michel dit Martelly. Et enfin, dans les archives de l’Isère, série B-616 et à l’année 1625, où l’on trouve un arrêt autorisant la vente de biens par Pierre de Cormis, Joseph Martelly et Arthur de Cormis (fils de Claude & Marguerite, précités), tous avocats du parlement et héritiers d’Honorade de Baudon… ladite Honorade de Baudon (aussi fille d’André) avait épousé le 27 septembre 1592, noble Christofle de Gillibert, fils de noble Guillaume, conseiller du Roy au parlement de Grenoble…
  3. NOBLE FOUQUET MICHEL DIT MARTELLY, fils d’Antoine et Alionne de Guigonet, né vers 1530, « marié » le 04/07/1546 à JOSEPHE CHASTRAS ou CASTRANY (une famille alliée aux Dhuane dit Guigonet), contrat passé devant Me Jean Tizati à Aix (cote 307E556-F°280)… un contrat, somme toute, « classique » rappelant les biens apportés par le futur époux et, en l’occurrence, constitués d’une donation du père & complétés par celle de sa tante Batrone et présentant la dot de la future épouse… non, l’intérêt de ce contrat est ailleurs… Il s’agit, en fait du 1er document officiel faisant parfois état du surnom « dit Martelly » à la suite du patronyme Michel … Doit-on considérer que le surnom « est né » de la volonté d’Antoine Michel et constitue-t-il véritablement l’évocation d’une lointaine ascendance « Martelli » sur Florence ?...rien ne permet de le déterminer pour le moment. Ce contrat de mariage sera finalement annulé (en 1551 probablement) ainsi que le subodorait déjà son père dans ses dispositions testamentaires en 1550 « …considérant Noble Antoine Michel, testateur, six ans passés, avoir fait donation entre vif à Noble Fouquet son fils … 200 écus d’or sol suivant tout acte de mariage fait entre ledit noble Fouquet Michel son fils et Josephe Castrany fille de Claude Castrany procureur d’Aix en contemplation d’iceluy futur mariage par acte passé devant honorable homme Me Jean Tiraty notaire et tabellion dudit Aix sous l’an et jour y contenu, lequel mariage n’auroit eu lieu même s’avoir été cassé annulé et révoqué par sentence définitive donnée et prononcée par M. l’Official d’Aix… » … reste à retrouver l’acte officialisant cette rupture … Il épouse alors HONORADE FOUQUES en 1552 (contrat passé devant Me d’Anjou, non retrouvé) puis JEANNE VINCENS le 02-10-1561. Ces deux dernières étant d’ailleurs dites 1ère & 2nd épouse dans le testament de Fouquet le 20/07/1579. Il sera 1er Consul de Pertuis en 1559 d’où une descendance bien établie
  4. HONORE MICHEL DIT MARTELLY, fils d’Antoine Michel dit Martelly et Alayonne de Guigonet, né vers 1530, 1er consul en 1570-1571 et 1579-1580 lors de ce dernier mandat, Honoré Martelly se verra emprisonné pour dettes (107 écus 12 sous) et libéré le 18/12/1579 sous promesse cautionnée de payer dans le mois (paiement le 29 janvier 1580), époux vers 1555 de ISABEAU FOUQUES (à retrouver pour une éventuelle confirmation d’un précédent mariage) qui teste le 05/08/1582 chez Me Barthélemy Bonaud (je n’ai pas l’acte en question…) d’où une descendance relativement bien établie … A ce stade, il serait intéressant de retrouver le testament de cet Honoré, (encore cité en 1601, sans mention « feu », lors du mariage de Guillaume), pour faire l’état complet de sa descendance - 8 enfants avec Isabeau Fouques – je n’ai que 3 baptêmes : Lucresse 1566, Jeanne 1567, Diane 1571, & selon le testament d’Isabeau Fouques, pas moins de 5 fils qui ne présentent aucun enregistrement de baptême sur Pertuis (Guilhem, Jean, Barthélemy, Jean-Claude et André, vraisemblablement nés avant 1565 et dont seuls les 2 premiers connaissent une suite sur Pertuis) … traduisant ainsi une forte probabilité qu’Honoré Michel dit Martelly, fils d’Antoine et Alione de Guigonet, ait débuté sa vie d’adulte hors Pertuis … mais où … seul un éventuel testament d’Honoré pourrait peut-être nous renseigner …
  5. Noble CLEMENT MICHEL DIT MARTELLY, fils d’Antoine Michel dit Martelly, né vers 1540 marié à MARGUERITE D’ALIX DE LEOUZE (1) le 04/06/1561 à Pertuis, écuyer et 1er consul en 1595, décédé le 05/10/1610 à Pertuis d’où une descendance bien établie 
  6. NOBLE CATHERINE MICHEL DIT MARTELLY (1), fille d’Antoine et Alaïone de Guigonet, née vers 1535, mariée le 04/12/1551 (contrat passé chez Me Elzias d’Anjou) à BALTHAZAR BODON (BAUDON), fils de feu Raymond, notaire de Pertuis (1488–1528). Elle est citée en 1550 dans le testament de Batrone Michel qui la qualifie de nièce et fille d’Antoine … et est probablement celle citée (sans prénom) dans le terrier (cadastre) de 1602, « Noble Dame Michel dict Martelli », habitante du quartier St Pierre, ses propriétés sont importantes. Elle possède, entre autres, une bastide et «affar» de terres au Gron, des vignes, un pré, un jardin, un «pasquier» et une dizaine de terres à Royère, un bâtiment en ruine à Potenargues, le tout imposé pour plus de 21 livres…
(1) J’ai aussi relevé, sans pouvoir la rattacher ; Noble CATHERINE DE MARTELLY, mariée (notaire Olivier) le 17/02/1599 à NICOLAS D’ALIX DE LEOUZE, Écuyer, Sieur de St Jean, une famille issue de Franche Comté et installée sur Marseille. Blason : d’argent à un chêne arraché de sinople. (armes parlantes puisque l’éouze, en provençal, désigne le chêne vert)

Conclusion :
Les Martelli-Chautard sur Ollioules, dans leur généalogie de 1764, prétendent descendre des Martelly de Pertuis et que leurs ancêtres sont des Martelli florentins installés sur Pertuis et portant conjointement le nom de Michel (Michaeli), mais dans les faits, tous les documents relevés entre 1470 et 1545 ne comportent qu’un seul patronyme celui de Michaelis (Michel) et ce n’est qu’en 1546 qu’apparaît pour la première fois la mention « Michaelis dito Martelli », de plus, aucun desdits documents ne fait allusion à cette lointaine origine transalpine… en l’état actuel donc, il me semble bien plus probable que les Martelly de Pertuis puissent tirer leur origine d’une famille Michel … une possible famille « parente » des Michaelis d’Aix-en-Provence qui donneront toute une dynastie de parlementaires notamment par Claude Michaelis (fils d’un Jean), reçu en 1554 conseiller au parlement, et qui ne donna, après lui, que des avocats au parlement et consuls d’Aix.
Voir : http://genobco.free.fr/provence/Michaelis1seuil.htm,
Et ils n’ont donc en l’état rien à voir avec les Martelly d’Ollioules et Toulon…



Complément au dossier des Michel dit Martelly de Pertuis et se rapportant à l’ascendance Élisabeth de Joannis, épouse de noble André de Martelly

GIOVANNI – JEHAN – JOHANIS – JOANNIS

Selon Artefeuil et La Chesnaye, les Joannis sont issus des seigneurs Giovanni de Florence changeant leur nom lors de leur installation sur le Comté de Provence vers 1420 fondant deux Familles partageant les mêmes Armes : D'or à un lion de sable, armé et lampassé d'argent, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Pour Aix, ou se fixe l’une des souches, Artefeuil nous dit : « Famille qui fait sa demeure à Aix depuis plus de 300 ans, issue de Jean Joannis, secrétaire des commandement du Roi Louis III d’Anjou, Comte de Provence, en 1433… » (Histoire Héroïque de la Noblesse, tome II, page 38)

Pour Pertuis, La Chesnaye nous dit, dans son Dictionnaire de la Noblesse, tome VIII, page 236 : « Autre Famille sortie de Florence et établie à Pertuis, où elle a toujours vécu d’une manière fort honorable depuis son arrivée dans cette Ville. »

Toutefois, le nom de Joannis n’y est répertorié qu’au début du 17e siècle par André de Joannis, fils de Louis, juge royal et de Dame d’Arnaud

L’étude des enregistrements diocésains de la famille nous en apporte la cause…

Ledit jour [07/08/1630] a été baptisé André de Joannis, de Monsieur Louis Joannis, avocat en la Cour et Juge royal en cette ville de Pertuis et de damoiselle Isabeau d’Arnaud. Son parrain Monsieur Melchion Philip Conseiller en la Cour des Comptes sa marraine damoiselle Louise de St Martin

André de Joannis épousera Élisabeth de Faudran (fille de Claude, sieur de Laval & Etiennette de Forbin-Bonneval, selon Artefeuil) le 17 avril 1652 (acte non trouvé) avant de s’installer sur Aix.

Sa fratrie :

Véronique Joannis, baptisée le 22/07/1628 la marraine étant aussi une Véronique de Joannis, Joseph Joannis, baptisé le 18/07/1632, marraine : une certaine Delle Isabeau de Joannis …

Isabeau (Élisabeth) de Joannis, c’est précisément le nom de l’épouse d’André de Martelly (union le 4 avril 1634 selon Artefeuil, mais un mariage jamais trouvé) et la fille de Messire Louis Joanis, juge royal, comme l’indique un acte où elle a reçoit 3 000 livres de dot...

L’enregistrement du baptême Élisabeth est plutôt intéressant quant à « l’évolution – variation » du patronyme :

Le 21e jour du moy d’octobre 1619 a été baptisée Élisabeth Johanis, de Monsieur Louys, juge royal de cette ville de Pertuis, son parrain Monsieur André Jehan [probablement son grand-père, notaire de Pertuis] et sa marraine damoiselle de St Martin [sans prénom]

L’enregistrement du baptême de sa sœur Françoise, n’est pas moins intéressant :

le 30 juin 1621 a été baptisée Delle Françoise Johanis, fille de Monsieur Louis Jehan juge royal de cette Ville de Pertuis et de Demoiselle Ysabeau d’Arnaud.

Son parrain Monsieur François Johannis [probablement son oncle] et sa marraine Demoiselle Jaumette Reyne

Ce François Johannis pourrait bien être à regarder comme étant François Jehan, époux de Melchionne Martin le 08/02/1609 et une Véronique Jehan est baptisée en date du 23 juin 1615 sur Pertuis … toutefois le détail des actes présente des anomalies de prénom :

le 08 février 1609 a été célébré le mariage entre François Jehan fils de François et de Catherine Fauchier d’une part, et Melchionne Martin, fille de Giraud et Jeanne Arnaud tous de la présente ville de Pertuis …

le 23 juin 1615 a été baptisée Véronique Jehan, fille de Jean [au lieu de François] et de Melchionne Martin. Son parrain Honoré Marsan du lieu d’Amfoux [Fox-Amphoux]

le 23 septembre 1592 a été baptisée Janne Janne, fille de Joannes Joannes et Marguerite [au lieu de Melchionne] Martin

le 08 février 1595 a été baptisé Hugo Joannes, fils de Joannes et Marguerite Martin. Son parrain noble Jean Moutte et sa marraine noble Jeanne Moutte (j’ai aussi un Jean Jehan qui naît en 1589 fils de Jean, mais il semble qu’ils soient plusieurs homonymes contemporains)

Enfin, l’absence de lecture de la mère du marié est dommageable puisque cela permettrait aussi d’avoir la confirmation de la mère de l’André qui suit.

André Jehan, notaire de Pertuis et fils de François selon son baptême :

Le dernier jour de janvier 1567 a été baptisé André fils de François Johanes. Son parrain Michel Matty et sa marraine Honorade Audric

Toutefois la lecture du testament du 11-11-1623 (cote 3E56 - 805) Jehan Girard, notaire royal de Pertuis (ayant exercé de 1620 à 1675 et ami et confident de André Jehan notaire royal qui aurait exercé de 1587 aux environs de 1610) nous apprend que :

André Jehan, a fait édifier un tombeau au milieu de l'église St Nicolas du côté de la chapelle Notre Dame où y était déjà enseveli sa bien aimée feu Françoise Chabert. Sa mère Marguerite Michel avait elle aussi fondée une messe à la vierge Marie…

Ses héritiers :

- ses deux filles :
- Anne Jehan
- Véronique Jehan (peut être religieuse ?)
le 23 avril 1600 a été baptisée Véronique Janne, fille de noble André Jehan, notaire royal de cette ville et de noble Françoise Chabert. Son parrain noble Barthélemy Chabert, sa marraine noble Véronique Michel dit Martelli
- ses deux fils ;
- François Jehan qui fait son testament sous le nom de Joanis, écuyer, par acte du
01/04/1626 devant Maître Jean Girard, notaire (réf.3 E 56 -808)

Le 20 octobre 1592 a été baptisé François Joannes, fils d’André & Françoise Chabert
parrains François Moutte et Jeanne Vernet
- Louis Joanis, juge royal …

Le 10 septembre 1595 a été baptisé Louis Joannes, fils d’André et de Françoise Chabert.

Son parrain François Michel, marraine Jaumette Reyne
- ses deux beaux frères : Barthélemy et Jean Joseph Chabert
- son oncle (ou son cousin) Suffren Vernet, bourgeois

Selon son testament André avait un frère dont le prénom n'a pas été précisé …

Toutefois, le 29/08/1569, j’ai un Jean fils de François … sur un bas de feuillet, le reste étant rongé, mais ce Jean pourrait correspondre au Jean Jehan (le père) des actes qui suivent :

En mai 1589 a été baptisé Jean Jehan, fils de Jean … suite non lue

Le 12 mai 1616 mariage entre Suzanne [nom laissé en blanc] et Hugues Jehan, fils de Jean Jehan & [mère laissée en blanc] …d’où :

Le second février 1620 a été baptisée Jeanne Jehan, fille de Huguet et Suzanne Ugo. Son parrain Jean Jehan [probablement son grand-père] marraine Jeanne d’Orgon

A cette date, les biens du notaire André Jehan (Joannis) sont importants, mais il n'y apparaît pas la fameuse Bastide qui porte encore à l'heure actuelle ce nom. Une demeure fondée avant 1567 par la famille Arnaud qui l'a gardée jusqu'au XVII° siècle. Elle est très certainement passée aux Joannis, à la suite de l'union de Louis Joannis juge et de la dame Arnaud ... (à confirmer....)

Il avait acquis sa maison d'habitation au quartier Royère de feu Jehan Bassier, notaire, située dans la rue de l'ancien Hôpital

Ses bons amis : Anthoine Bonaud, notaire royal, Jean Daydier, bourgeois

Ascendance Élisabeth de Joannis, épouse Martelly

François JEHAN né vers 1545, marié à Marguerite MICHEL vers 1565 puis possiblement à Catherine FAUCHIER vers 1585 d’où :
  • André JEHAN baptisé le 30 janvier 1567 et rapporté ci-après :
  • Jean JEHAN né* … (le 29/08/1569, j’ai un Jean fils de François … sur un bas de feuillet, le reste étant rongé, et à ce Jean pourrait correspondre le Jean Jehan des actes qui suivent) possiblement celui marié à Marguerite MARTIN vers 1590 d’où :
    • Hugues JEHAN né le 08 février 1595, fils de Jean et Marguerite Martin. Son parrain noble Jean Moutte et sa marraine noble Jeanne Moutte, peut-être celui marié le 12 mai 1616 à Suzanne [nom laissé en blanc] … d’où :
      • Jeanne JEHAN, baptisée le 02 février 1620, fille de Huguet et Suzanne UGO. Son parrain Jean Jehan [probablement son grand-père] marraine Jeanne d’Orgon
  • François JEHAN (dit fils de François et Catherine Fauchier) marié le 08 février 1609 à Melchionne MARTIN
* Toute la descendance de Jean JEHAN fils de François et Marguerite MICHEL reste fortement aléatoire

André JEHAN né le 30 janvier 1567 parrain Michel Matty et marraine Honorade Audric
marié à Françoise CHABERT vers 1590 (donnée non disponible). André teste le 11/11/1623 (Jehan Girard, notaire royal de Pertuis cote 3E56-805) d’où :
  • François JEHAN baptisé le 20 octobre 1592, testant sous le nom de JOANIS, écuyer, par acte du 01/04/1626 devant Maître Jean Girard, notaire (réf.3 E 56 -808)
  • Louis JEHAN né le 10 septembre 1595 qui suit :
  • Pierre JEHAN né le 27 décembre 1598 son parrain Louis Martin marraine Élisabeth Michel (probablement décédé avant 1623 car il n’apparaît pas dans le testament de son père)
  • Véronique JEHAN baptisée le 23 avril 1600 marraine Véronique Michel dit Martelli
  • Anne JEHAN née le 23 juin 1603 à Pertuis

Louis JEHAN né le 10 septembre 1595 son parrain François Michel, marraine Jaumette Reyne marié à Isabeau d’ARNAUD vers 1617 (non trouvé) d’où :
  • Elisabeth JOHANIS baptisée le 21 octobre 1619, de Monsieur Louys, juge royal de cette ville de Pertuis, son parrain Mr André Jehan [bien que cela ne soit pas précisé, il est probable qu’il s’agisse de son grd-père, notaire de Pertuis] marraine damoiselle de St Martin [sans prénom]. Elle épouse André de MARTELLY (union le 4 avril 1634 selon Artefeuil, mais un mariage jamais trouvé) dite fille de Messire Louis JOANIS, juge royal, comme l’indique également un acte notarié concernant une dot de 3 000 livres
  • Françoise JOHANIS baptisée le 30 juin 1621, fille de Monsieur Louis JEHAN juge royal de cette Ville de Pertuis et demoiselle Ysabeau d’ARNAUD. Son parrain Mr François Johannis et sa marraine Jaumette Reyne
  • Véronique JOANNIS, baptisée le 22/07/1628 la marraine étant aussi une Véronique de Joannis
  • André de JOANNIS baptisé le 07/08/1630, de Monsieur Louis JOANNIS, avocat en la Cour et Juge royal en cette ville de Pertuis et de damoiselle Isabeau d’ARNAUD. Son parrain Monsieur Melchion Philip Conseiller en la Cour des Comptes sa marraine damoiselle Louise de St Martin. André de JOANNIS épousera le 17 avril 1652 (acte non trouvé) Élisabeth de FAUDRAN (fille de Claude, sieur de Laval et Étiennette de FORBIN-BONNEVAL, selon Artefeuil) avant de s’installer sur Aix.
  • Joseph JOANNIS, baptisé le 18/07/1632, marraine : une certaine Demoiselle Isabeau de Joannis
Selon La Chesnaye, une seconde branche de cette Famille de Pertuis s’est établie sur Apt, donnant plusieurs officiers aux armées de nos Rois…

Message de René Martelli du 03/04/2012 sur Les Dhuane, sieurs de Rigaud

Mardi 3 avril 2012 10h02

Bonjour,

Depuis quelques jours maintenant, j’étais sur la piste d’un lien sur Pertuis entre Alayonne de Guigonet, épouse d’Antoine Michel dit Martelli & Elione de Dhuane, marraine de Pierre Michel dit Martelli, fils de Clément (le parrain étant son oncle Fouquet) complété par des quittances 1) entre Jacques Bonnefoy & Noble Claude de Dhuane dit Guigonet 2) pour Antoine Aubete (Albette) de Pertuis, en présence de noble Pierre de Dhuane dite Guigonete demeurant à d'Aix, laquelle approuve une quittance faite en son nom par Claude Aubert son fils (une noble Pierre de Duane mariée à un Sieur Aubert donc)

Eh bien, aujourd’hui c’est chose faite officiellement

En effet, j’ai désormais une quittance du 12/12/1562 entre Fouquet Michel et sa mère où, outre les dispositions matérielles, il est clairement indiqué que :

Alione de Dhuane (sic, sans même la mention Guigonet), mère de Fouquet, est veuve d’Antoine Michel... De plus Alione est aussi dite fille de feu Noble Anthoine de Dhuane

Or, il se trouve que dans le terrier on a un Anthoni Guigonet & son épouse Jehane de Manosque possédant une Maison, quartier St Nicolas confrontant celle de Honoré Girard et celle de Bertrand Archimbaud

Dans les enregistrements diocésains on trouve le baptême d’un François, fils de Noble Anthoine Guigoneti, le 22 septembre 1542, mais aussi le baptême d’un Jehan, fils de Claude Guigoneti (sans mention de noblesse), le 17 mai 1541 et un Noble Claude Guigonet parrain le 4 juin 1549 et le 1er novembre 1558 lequel est assurément :

Noble Claude de Dhuane dit Guigonne, sieur de Rigaud, Viguier de Marseille en 1573 et 1578, puisqu’on le retrouve dans les délibérations de Pertuis aux alentours de 1550, écuyer, sieur de Rigaud, et mari de Jeanne Laurent, faisant ainsi le lien avec le mariage à Aix, en 1579 de Jean Chartras à Magdeleine de Dhuane de Guigonne, fille de Claude et de Jeanne de Laurens (mariage non retrouvé) et le baptême de Jean Joseph Chartras, fils de Jean et demoiselle Madeleine de Duane, le 20 mars 1580 à Aix St Sauveur, le parrain étant un Joseph Michel (dit Martelli ?)...

Bref, si l’image généalogique commence à se dessiner, la dimension historique reste, elle, désespérément vide... qui sont-ils, d’où viennent-ils, que sont-ils devenus ? rien de rien à ce jour !

René M.


Des origines du patronyme aux origines géographiques de la famille Guigonet…

Dès 1320, nous est rapporté un mariage entre la famille Quiqueran, d’une part, grande famille consulaire d’Arles où elle est connue depuis le XIe siècle, et la famille Guigonet, d’autre part ; Raymond Quiqueran X Rixende Guigonet … puis … Jacques de Guigonet né vers 1350 et ??? d’où:
  • Catherine de Guigonet & Trophime de Rochemore
  • Elzéar de Guigonet sieur de Maillane époux de Madeleine Boyc, d’où :
    • Matheline de Guigonet, mariée le 14/10/1441 à Pierre de Porcelet co-seigneur de Fos et de Maillane (de par son mariage avec Matheline) c’est le fils de Bertrand et Jeanne d’Arlatan, une fille de Jean Arlatan, grand-maître d’hôtel du Roi René.
Une Madelene Guigonet (?) épousera Olivier de Coucils, dit Agasin, co-sg de Lagnes, gentilhomme Piémontais & établit à Avignon vers 1460, premier consul d'Avignon en 1493 puis député pour rendre hommage au pape Alexandre VI. (La Chesnaye) d’où : Marguerite de Coucils Agasin marié à Antoine de Tulles, qui fut 1er Consul d’Avignon en 1528… Il me semble toutefois que ces De Guigonet «s’éteignent» par les filles au sein de familles alliées …
mais un lien probable semble se dessiner entre ces De Guigonet, nobles dès le début du 15e et les Dhuane dit Guigonet accédant à la noblesse à la fin du même 15e siècle et ce par : Jérônime Huane mariée à Jacques de Brunet, fils d’Étienne (ca 1384-1420) d’où : Jean de Brunet (ca 1445-/1496) marié le 10 août 1473 avec Isabeau de Damian et peut-être même, et en 1ères noces (vers 1470) à Florette de Porcelet (ca 1457-/1473) … à confirmer

Au hasard d’une recherche, je suis finalement tombé sur l’information suivante publiée dans la « Revue des langues romanes, tome 5 de janvier 1874 » :
« Aysso es la figure de Messer Loys Guigonet, Local, per sos desmérites, es estat privat de la capitanarié de la torre del Gras et de touts autres offices pertinens a donar al Conselh d’Arle et del dich Conselh » …

Une inscription en occitan signifiant : « Ceci est la figure de Messire Louis Guigonet, lequel à cause de ses crimes, fut révoqué de ses fonctions de Capitaine de la Tour du Grau et de toutes les autres charges qui sont [relèvent] de la nomination du Conseil d’Arles, ou faisant partie dudit Conseil » et qui encadrait autrefois, dans la salle du Conseil de la Ville d’Arles, le portrait de Messier Loys Huane dit Guigonet, Capitaine de la Tour del Gras, condamné pour prévarication en 1486.

Poussant plus loin mon investigation, j’ai retrouvé dans le « Bulletin archéologique d’Arles » n°6 de 1891 publié par Emile Fassin, des précisions d’importance…je passe sur les exactions pour lesquels il fut condamné pour en venir directement à ce qui nous intéresse :
« …/…La figure de Guigonet, devenue un amusement populaire, blêmissait depuis trois ans à cet étrange pilori, quand deux parents du condamné, Floret Guigonet avec ung de Tarascon qui estoit son filliastre, s’avisèrent de pénétrer dans la salle du Conseil et de gratter la peinture…/… Le Conseil s’assembla sur l’heure, fit incarcérer les délinquants et les soumis à venir faire amende honorable et à payer la réfection du portrait… »
Un précédent bulletin, le n°1 de l’an 1890, page 13, on peut lire en note de bas de page : « Nous pourrions citer de nombreux exemples de surnoms ayant supplanté ainsi, le nom patronymique : Le vrai nom des Boussicaud, famille consulaire, était Gros ; les Vacherin s’appelaient en réalité Martin ; les Guigonet = Huane ; les Guoin = Roux ; les (de) Perrin = Bernabeau … etc., etc.… »

(Ce dossier Loys Huane dit Guigonet est aussi référencé sous la Cote: BB 5 f°450 Archives municipales d'Arles Année: 1486 - Moyen Age Type de ressource: Archives)

Question : quel lien de parenté y a-t-il entre ce Loys Huane dit Guigonet et Floret Guigonet, le père de Catherine de Duane Guigonet, Dame des Taillades et cousine de Marquize ?

La réponse m’est venue du Bulletin de janvier 1909 de la « Société des Amis du Vieil Arles »: «… Guigon Huane (mort avant 1420) laissa deux fils ; Pochet (décédé vers 1440) laissant une fille unique Jérômine Huane qui épousera Jean de Brunet en 1443… et Pierre Huane… ».

Ce même Bulletin nous apprend que Pierre, décédé avant 1444, laisse deux fils :
  • Antoine Huane dit Guigonet qui épouse Silette Ferrier d’Istres d’où 2 filles ; Marguerite, mariée à Pierre du Mas et Madeleine, mariée à Jean Parisot auquel elle apporta des terres à Malmussane (revendues aux Boyc en 1522)
  • Gabriel Huane dit Guigonet, conseiller bourgeois en 1463, 3ème consul en 1465, marié à Monete N…. d’où:
    • Antoine Huane dit Guigonet,
    • Floret Huane dit Guigonet qui se qualifie noble lors de son 2nd mariage le 8 juin 1486 avec Louise Dornayse fille d’Antoine & veuve d’Etienne de Grimaud, co-seigneur de Rigaud
    • Louis Huane dit Guigonet, Jurisconsulte conseiller bourgeois en 1479, Capitaine de la Tour du Gras (vu précédemment)
    • Antoine II Huane dit Guigonet
    • Constance Huane dit Guigonet mariée à Honorat Raymond, fils du notaire Guillaume Raymond ancien néophyte
    • Guimete Huane dit Guigonet mariée à Jérôme Palhade lequel a laissé son nom à la terre de la Paillade au quartier d’Atalves commune de Tarascon
Toujours dans ce bulletin il nous est dit qu’au XVe siècle le lieu dit « Mas de St Andiol » à Arles appartenait à la famille Quiquéran mais que ses précédents propriétaires étaient Catherine, veuve de Pochet Huane dit Guigonet, puis Gabriel Huane, son neveu.

Quelques données livresques sur Arles venant confirmer ces Guigonet :

En 1439 on relève deux frères ; Antoine Huane dit Guigonet et Pochet Huane dit Guigonet, ce dernier étant dit ménager … en 1452 - Nomination du nouveau Conseil ; Honoré de Berre, Sieur de Colonge, Viguier ; Gabriel Guigonet, bourgeois, sous clavaire ; Jacques de Grille (Grillet), ancien noble génois, Conseiller de la maison commune.

Gabriel est de nouveau cité en 1465 comme conseiller mais sous le nom de Gabriel Huane dit Guigonet, en compagnie d’Antoine de Malsang et Pierre Borel …

Dans un ouvrage intitulé « Arles à la fin du Moyen Age » vol. 1 (1986) par Louis Stouff, on lit page 420 et suivantes : « En 1436, Tassil de Varadier donne à rente à Guigonet Huane des Saintes Maries son affar de Notre Dame d 'Amour, « ad quinque annos sive gauditas* » …/…les Huane originaires de la Camargue, laboureurs ou fermiers, en arrivant sur Arles au XIVe, commencent à s’affirmer vers 1420 au sein de la bourgeoisie arlésienne, en devenant, avec d’autres familles également originaires de la Camargue, des propriétaires fonciers. Parmi ces familles on peut citer les Meyran, les Robert, les Miquel et donc les Huane … dont Anthoni Huane, qui avec 356 florins et 94 hectares de biens, se classe au 39ème rang des propriétaires en 1450, il possède 3 hostals dans le Bourg, deux vignes, des terres et pâturages, et deux affars dont l’un en indivis avec son frère Pochet ... en comparaison, en 1432, Peyre & Pons Huane, deux autres frères, sont encore dits « fermiers de l’affar de la Tour du Vallat », une terre confiée à leurs soins par le clavaire de l’archevêque… ». (* pour cinq années ou récoltes)

A propos de ces nouveaux bourgeois propriétaires terriens, on trouve parmi les très nombreux écrits sur Arles, un autre livre intitulé, cette fois, « Arles, histoire, territoires et cultures » 2008, par Jean-Maurice Rouquette, dans lequel on peut lire l’assertion suivante : « …/…Un petit nombre s’enrichissent, finissant par être appelés “bourgeois”, et on voit même une famille de laboureur originaire des Saintes Maries, les Huane, accéder à la noblesse à la fin du XVe siècle …/…»

Dans le Bulletin de janvier 1909 de la « Société des Amis du Vieil Arles », nous voyons apparaître le nom des (de) Grimaud, sieurs de Rigaud, sur lesquels il me semble de nous arrêter un instant …

Le village de Rigaud, dans le nord des Alpes Maritimes, est né du partage du fief de Puget-Rostang, au début du XIIème siècle. Les Seigneurs (de) Rigaud occuperont des charges d’importance au sein de l’Ordre du Temple. Au début du 13ème siècle, cette seigneurie sera inféodée aux Grimaldi de Bueil … des Grimaldi de Bueil, qui à cette époque portaient le nom de Grimaud (tel François de Grimaud, testament ci-après)… il en est aussi ainsi pour Etienne de Grimaud, le premier époux de Louise Dornayse remariée à Floret Guigonet, cité plus haut, et vraisemblablement pour Marguerite de Grimaud, mère présomptive d’Alayone Guigonet… je rappellerais que l’arrière-grand-mère paternelle d’Antoine Michel dit Martelli (époux d’Alayone de Guigonet), autre Grimaldi, est aussi présumée issue de cette même branche de Bueil …

Une alliance Grimaldi / Guigonet qui explique également le titre de sieur de Rigaud repris par noble Claude Dhuane dit Guigonet sur Pertuis

Tout ce qui précède permet aujourd’hui de présenter une trame généalogique fiable de cette famille Huane dit Guigonet et de ses alliances …ainsi qu’il suit …

Famille d’ Alayone Dhuane de Guigonet (genèse)

A) Guigon Huane ou Guigonet Huane (mort avant 1420) d’où :
  • Pochet Huane, fils de Guigon (décédé vers 1440) d’où :
    • Jérônime Huane, fille unique, mariée à Jacques de Brunet en 1443 d’où :
      • Jean de Brunet (ca 1445- /1496), marié à Florette de Porcelet (ca 1457- †avant1473), fille de Jean et Jaumette Brice dit Filouze, puis en 2nd noces le 10 août 1473 à Arles, Isabeau de Damian (°ca 1450) fille de Guillaume de Damian, seigneur de Vernègues (ca 1405-1467/) et Agnès de Sade (°ca 1415) dont :
        • Honorat de Brunet (°vers1475), marié le 23 mai 1496 avec Madeleine Boyc (1471/1480-1517)
  • Pierre Huane, fils de Guigon (décédé avant 1444) d’où deux fils :
    • Antoine Huane dit Guigonet qui épouse Silette Ferrier d’Istres d’où 2 filles :
      • Marguerite Huane dite Guigonet, mariée à Pierre du Mas
      • Madeleine Huane dite Guigonet, mariée à Jean Parisot auquel elle apporta des terres à Malmussane (revendues aux Boyc en 1522)
    • Gabriel Huane dit Guigonet, conseiller bourgeois en 1463, 3ème consul en 1465, marié à Monete N…. d’où :
      • Antoine Huane dit Guigonet,
      • Floret Huane dit Guigonet qui se qualifie noble lors de son 2nd mariage le 8 juin 1486 avec Louise Dornayse fille d’Antoine, du lieu de Cavaillon et veuve d’Etienne de Grimaud, co-seigneur de Rigaud … très probablement le Floret (ou Florent) Guigonet époux en 1ère noces de Catherine Chabesbauche, et père de Catherine, Marguerite, Angélique et Colette Dhuane dite Guigonet (voir ce qui suit)
      • Louis Huane dit Guigonet, jurisconsulte, conseiller bourgeois en 1479, Capitaine de la Tour du Gras à Arles (condamné en 1487)
      • Antoine II Huane dit Guigonet (plausible époux de Marguerite de Grimaud)
      • Constance Huane dite Guigonet mariée à Honorat Raymond, fils du notaire Guillaume Raymond ancien néophyte
      • Guimete Huane dite Guigonet mariée à Jérôme Palhade lequel a laissé son nom à la terre de la Paillade au quartier d’Atalves commune de Tarascon
B) Jacques de Guigonet né vers 1350 et ??? d’où:
  • Catherine de Guigonet et Trophime de Rochemore ;
  • Elzéar de Guigonet sieur de Maillane époux de Madeleine Boyc, d’où :
    • Matheline de Guigonet, mariée le 14/10/1441 à Pierre de Porcelet co-seigneur de Fos et de Maillane (de par son mariage avec Matheline), fils de Bertrand et Jeanne d’Arlatan (fille de Jean, grand-maître d’hôtel du Roi René) et l’oncle de Florette de Porcelet épouse Jean de Brunet (fils de Jérônime Huane) …
Et puis, par les liaisons informelles sur Floret et Antoine Guigonet, probablement …
  1. Trophime Guigonet marié vers 1480 à Françoise Turnelli d’où :
    1. Pierra Guigonet, de Cavaillon, mariée le 22/01/1528 à Alibert d’Albert (= Pierre de Dhuane dit Guigonet, la mère d’un sieur Claude “Aubert”, « majeur de 16 ans et mineur de 25 » en 1561 ?) d’où :
      1. Claude Albert qui épouse le 3 mai 1573 à Aix, Delphine Maunier
     
  2. Floret Guigonet (plausible fils de Gabriel et Monete N…), marié avant 1486 à Catherine Chabesbauche puis probablement celui qui se qualifie noble lors de ses 2nd noces le 8 juin 1486 avec Louise Dornayse fille d’Antoine, de Cavaillon et veuve d’Etienne de Grimaud, co-seigneur de Rigaud …d’où :
    1. Pierre Guigonet (fils présumé) marié vers 1520 à Delle Pierre de Seytres d’où :
      1. Marquize de Guigonet, Dame des Taillades née vers 1520, mariée vers 1545 à Lambert Rastellis, notaire de Cavaillon, décédée en 1609 et qui teste 1) en faveur de Clémence de Ceps et 2) le 2 avril 1592 en faveur de son cousin Joseph de Bonfils et de ses fils Denis, Adam et Pierre Bonfils (fils et petits-fils de Catherine Duane de Guigonet, ci-après)
    2. Catherine de Duane Guigonet, Dame des Taillades mariée le 12/09/1532 à Noble Jean Bonfils d’où :
      1. Noble Joseph Bonfils, né le 15 mars 1536, marié à 1) Honorade d’Ulme et 2) Diane d’Athenoux d’où : Denis °1559, Adam et Pierre (voir plus haut)
      2. Marguerite Bonfils baptisée le 18/01/1540 Aix St Sauveur (vue 2) le parrain est un Collongis, marié à une ...Laurens, et la marraine est Jeanne de Rigaudiis !! la formulation adoptée pour cette marraine, pourrait laisser à penser que son véritable patronyme a été éludé pour ne retenir que le nom du fief, Rigaudiis ou les Rigauds … en théorie, et puisque il est bien établi par ailleurs qu'ils avaient ce titre, cette marraine pourrait donc être une Jeanne de Grimaud, Dame ou Delle de Rigaud.. (à voir)
    3. Marguerite Guigonet (fille de Florent) mariée à Honoré Aubete
    4. Angélique Guigonet (fille de Florent) mariée vers 1530 à François Aubete (ou Albete) d'où :
      1. Florimond Albete marié vers 1552 épouse inconnue d’où :
        1. Françoise Albete, baptisée le 26 novembre 1553 à Pertuis ;
        2. Honoré Albete, baptisé le 13 août 1565 à Pertuis ;
        3. Lucresse Albete, baptisée le 20 avril 1567 à Pertuis.
    5. Colette Guigonet (fille de Florent) mariée vers 1530 à Loys Boyer d'où :
      1. 4 fils : Honoré, avocat, Claude, Georges et Gaspard Boyer et 1 fille
      2. Esparone Boyer femme de George Vian notaire de La Tour d’Aigues d’où :
        1. Jehan Vian, praticien (puis notaire ?) fils de Georges, notaire royal à la Tour d'Aigues et d'Esparone Boyer, marié le 22-1-1576 à Aix (CM Me B. Brueys 307 B 674 f° 55 &. Aix IV B 29 f° 85 v° - références non contrôlées) à Jehanne de Caissan, fille de Jacques, bourgeois et écuyer, capitaine d'Aix, 2e consul d'Aix en 1587 et de Marguerite Marin … Jean Vian décède avant 1599, année où Jeanne de Caissan épouse en 2nd noces Gaspard Ravel (ou Ranel), avocat au Parlement
        2. Anthoine Vian, fils de Georges, marié vers 1560 à Anthonete Hugon d’où :
          1. Suzanne Vian mariée le 7 février 1588 à Noble François Michel dit Martelly à Pertuis
    Note : il s’agit des mêmes rameaux familiaux Albette et Vian que ceux alliés aux Michel dit Martelly, à la même époque ou subséquemment … voir la quittance du 13-8-1588 entre George Vian et Noble François Michel dit Martelli et le mariage de ce dernier avec Suzanne Vian, petite-fille de Georges Vian du 7-2-1588 (cote 3 e 56 - 684 - folio 339 et suivants) … de même que l’on retrouve un baptême Vian/Ravel (Ranel) le 10/06/1621 sur Aix St Sauveur (parrain Joseph Martelly)
     
  3. Antoine de Guigonet (plausible fils de Gabriel et Monete N…), marié vers 1490 à Marguerite de Grimaud (source non confirmée mais qui semble validée par ce qui précède) d’où descendance :
    • Alayone de Guigonet (de Dhuane) mariée vers 1525 à Antoine Michel dit Martelli d’où postérité bien établie
    • Antoine de Dhuane de Guigonet marié 1) en 1535 à Elziasse de Sabran, 2) Jeanne de Manosque d’où :
      • François Guigonet le 22 septembre 1542
    • Noble Claude de Dhuane dit Guigonet, sieur de Rigaud, marié vers 1540 à Jeanne de Laurens d’où :
      • Jean Baptiste Guigonet en 1541 ;
      • Madeleine de Duane de Guigonet mariée à Jean Chartras en 1579 d’où :
        • Jean Joseph Chartras le 20 mars 1580 Aix St Sauveur … toujours sur St Sauveur, Vue 52 f°93, le 29 septembre 1595 il me semble que nous ayons là un Jeronime Chartras, fils de Jean et Madeleine Duane dit Guigonet, le parrain me semble être un autre Jéronime Chartras quant à la marraine Marguerite D’Arbaud, je ne lis pas le nom de son époux, puis, vue 14 f°184 ; le (je ne parviens pas à définir la date) 1597 c’est un Balthazar me semble t il, issu du même couple
    • Honorade Guigonet, mariée à 1) Toussaint Gret et 2) Jehan Monier d'Apt ;
    • Jean Guigonet d’où :
      • Vincent Guigonet en 1540 à Aix St Sauveur
    • Marguerite Guigonet
René Martelly

16 janvier 2012

Hôtel de la Païva

J'ai eu la chance de pouvoir visiter le 7 janvier l'hôtel de la Païva au 25 avenue des Champs-Élysées. L'hôtel de la Païva est un magnifique hôtel particulier, classé au titre des monuments historiques, construit par Thérèse Lachman, alias La Païva, entre 1856 et 1865 et qui abrite aujourd'hui le Travellers Club. En voici quelques photos ci-dessous...



Source : BnF/Gallica
Dictionnaire des pseudonymes, page 330
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5600921q

Païva (Mme de). La grande dame si longtemps connue à Paris sous ce nom par son luxe, son grand train de maison, sa fastueuse installation aux Champs-Elysées et à Pontchartrain, a eu des origines qui ne permettaient guère de lui prévoir une si haute fortune.

Elle se nommait Pauline-Thérèse Lachman et avait épousé, en premières noces, en 1836, un tailleur de Moscou du nom de François Villoing. Ayant quitté son mari pour venir à Paris, elle y fit la connaissance du pianiste Henri Herz, dont bientôt elle se fit passer pour être la femme, bien que son mari légal vécût encore. Ce premier mari étant mort à son tour en 1850, elle épousa, sérieusement cette fois, un riche Portugais, M. Araujo de Païva, qui n'a rien de commun avec l'ancien ambassadeur du Portugal à Paris, et qui la laissa bientôt veuve une seconde fois. Elle convola alors, en troisièmes noces, avec un cousin de M. de Bismarck, le comte Henckel de Donnesmark, préfet français à Colmar. En 1870, cet ancien Prussien retourna à sa première patrie, et, comme lui, sa femme devint Prussienne. C'est à dater de ce jour que l'hôtel des Champs-Elysées, dont Baudry a illustré les plafonds de son merveilleux pinceau, a été déserté à jamais.

Mme de Donnesmark est morte en Silésie, dans une des propriétés de son dernier mari, à l'âge de 72 ans (janvier 1884).

Source : BnF/Gallica
La vie parisienne, page 46
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5512582p/f58.image.r
page 46

MADAME DE PAIVA

23 janvier 1884.

Il y a quelque part en Allemagne, au fin fond de la Silésie, un château magnifique, perdu dans de vastes exploitations minières, où les dévots des Tuileries disparues, s'ils poussent la dévotion jusqu'à faire ce long voyage, retrouveront dans son intégrité, et vierge des outrages de la Commune, la vieille demeure de nos rois.

C'est le château de Newdelck, où s'est éteinte mardi soir, à quatre heures, la comtesse Henckel de Donnesmark, plus connue des Parisiens sous le nom, jadis célèbre, de madame de Païva.

Cette reconstitution, accomplie par l'architecte Lefuel, un des grands amis de la défunte, avec la même religion artistique que M. Viollet-le-Duc mit à reconstituer Pierrefonds, fut une des innombrables fantaisies royales dont cette remueuse de millions émailla son étonnante carrière.

On peut, parce simple détail, se faire une idée de sa colossale fortune ; et, si l'on songe à l'humilité de ses débuts, on comprendra de quelle volonté féroce il fallut qu'elle fût armée pour la conquérir.

La volonté fut, effectivement, la qualité maîtresse de madame de Païva, je pourrais dire sa vertu, si je ne craignais que, dans l'espèce, ce mot ne fît quelque peu sourire.

Elle s'appelait, de son nom de famille, Pauline-Thérèse Lachmann, et elle était née dans une province de la Russie. Le 11 août 1836, entre la vingtième et la trentième année -- on ne sait pas au juste -- elle épousait un pauvre tailleur de Moscou, nommé François Villoing. Ce mariage, sans amour, ne fut pour elle qu'une première étape vers la vie libre. Un beau matin, laissant là son pauvre diable de mari, qui tirait l'aiguille, et son fils, qui braillait dans ses langes -- car elle était mère depuis quelques mois -- elle partit à la conquête du monde.

Paris était son objectif. Paris est la flamme qui fascine tous ces jolis papillons et qui les consume lorsque, comme l'acier, il ne s'y trempent pas. Mais la chance, qui sourit aux belles filles, lorsqu'elles sont décidées à tout, lui fit d'abord grise mine. Elle eut froid, elle eut faim, et, par une glaciale soirée de décembre, on la ramassa, mourante, dans l'avenue des Champs-Elysées, en face du Jardin d'hiver. Le passant providentiel qui, généreux comme le sont les artistes, accomplit ce sauvetage, était un illustre virtuose du piano. Cette rencontre fut l'ébauche d'un roman qui tomba bientôt dans les banalités de la vie réelle, car, à quelque temps de là, des « faire-part » répandus à profusion dans Paris, annoncèrent le mariage de M. H. H... (note GD : il s’agit de Henri Herz) avec mademoiselle P. T. L... (Thérèse Lachman) Mariage on ne peut plus apocryphe, car François Villoing tirait encore l'aiguille et la tira jusqu'en 1849, date officielle de sa mort.

Cependant, madame H... prenait au sérieux son rôle de femme légitime : elle eut un état de maison, accompagna son « mari » dans toutes ses tournées artistiques, et n'eut de repos -- car elle était ambitieuse -- qu'il ne l'eût conduite à la cour. Faiblesse stupide, dont ils devaient cruellement se repentir l'un et l'autre. La beauté radieuse de madame H... avait surexcité bien des jalousies ; on avait, en consultant l'état civil, acquis la preuve que ce ménage charmant était un faux-ménage, et quand la belle irrégulière fit son entrée triomphante dans la salle des Maréchaux, un aide de camp s'approcha d'elle, et lui dit tout bas :

-- Madame, vous vous êtes trompée de porte ! Elle comprit et tourna les talons, traînant après elle le pauvre H..., tout honteux et tout décontenancé. Et tandis qu'ils regagnaient leur logis, pelotonnée dans un coin de la voiture, elle disait, mordillant ses dentelles :

-- Les imbéciles ! J'étais la plus distinguée entre les pécores qui se trouvaient là ! S'il y avait des éliminations à faire, c'est par moi que l'on devait finir et non pas commencer !

Désormais, H... n'était plus pour elle un pavillon suffisant ; elle rompit sans un regret, sans une larme. Elle ne voulait pas seulement la fortune, elle avait encore la nostalgie de la considération et du respect. Désespérant de les trouver à Paris, elle partit pour Londres. Là, commença pour elle une vie de luttes, de déceptions et d'angoisses, qui se serait infailliblement dénouée par le suicide, si la propriétaire de son humble garni ne l'en eût dissuadée :

-- Vous avez, lui dit-elle, tous les dons du ciel, la jeunesse, l'intelligence et la beauté. Mais vous ignorez l'art de vous en servir, Il vous reste quelques toilettes. J'ai pour ce soir une loge à Covent-Garden, allez-y, montrez-vous à nos gentlemen dans cette jolie toilette blanche qui vous sied à ravir et vous rend irrésistible. Que risquez-vous ? Si l'amorce ne prend pas, il sera toujours temps de vous tuer demain !

La ci-devant madame H... écouta les conseils du « mauvais ange », et le lendemain elle avait dix fortunes à ses pieds.

Elle en fît deux parts, croquant l'une à belles quenottes et emmagasinant l'autre avec la prévoyance d'une fourmi. Cela fait, elle revint en France, où elle avait une revanche à prendre, et elle s'installa somptueusement place Saint-Georges, en face de l'hôtel de M. Thiers, dans cette curieuse maison à sculptures gothiques, aujourd'hui remplacée par un immeuble de rapport, mais qui, en 1840, lorsque l'architecte Renaud l'avait bâtie, avait fait sensation dans la capitale. L'argent purifie tout, et, en très peu de temps, son salon où, la première, elle sut réunir tous les raffinements du confort moderne, devint un des plus recherchés de Paris.

La revanche commençait : elle ne fut complète que lorsque, le tailleur Villoing étant mort, sa veuve put se payer le luxe d'épouser en secondes noces, le 5 juin 185 1, un véritable « grand de Portugal », comme on dit dans Tête de Linotte, le marquis Fr. Araujo de Païva.

C'est surtout au mariage qu'elle tenait. Quant au mari, dont elle ne se souciait guère, il disparut bientôt de son existence. Après une courte excursion à Lisbonne, elle revint seule et reprit, cette fois, dans une maison voisine de l'Arc-de-Triomphe, ses dîners et ses réceptions, dont l'illustre Delacroix, Emile de Girardin, Arsène Houssaye, Lefuel, le bibliophile Jacob, Ponsard, Emile Augier, Théophile Gautier et le comte Henckel de Donnesmark, son troisième mari -- en perspective -- étaient alors les hôtes les plus assidus.

Elle les y attirait par son esprit aimable, par son intelligence des choses artistiques, par sa grâce familière, et par ses allures de « bon garçon » fidèle à ses amitiés dont elle ne s'est jamais départie.

Un soir qu'Arsène Houssaye, contrairement à ses habitudes, s'était enfoncé dans un fauteuil, tout rêveur :

-- Qu'avez-vous donc, cher ami? lui dit-elle. Méditeriez-vous quelque sonnet ?

-- Hélas, non ! répondit l'auteur des Grandes dames, je songe que, si j'avais cent mille francs, j'empêcherais peut-être le Jardin d'hiver, cette merveille d'élégance, de devenir la proie des entrepreneurs de maçonnerie!

-- Etes-vous bête ! fit la marquise.

Et, prenant dans son secrétaire un carnet de chèques, elle écrivit sur un des coupons : Bon pour cent mille francs. Puis, le tendant au poète :

-- Tenez, ajouta-t-elle, faisons l'affaire à nous deux. Vous m'aiderez, de cette façon, à réaliser un vœu que j'ai fait il y a bien longtemps. Le soir où ce pauvre H..., m'a ramassée, mourante, devant le Jardin d'hiver, je me suis juré que, lorsque je serais riche -- elle ne disait pas « si jamais je suis riche,» tant était grande sa foi dans l'avenir -- je ferai construire un hôtel en cet endroit. Vous voyez que le hasard lui-même se fait mon complice !

Houssaye prit le chèque, et au dos d'une lettre il traça ces quelques mots :
« Reçu de la marquise de Païva cent mille francs que je lui rendrai dimanche prochain. »

La marquise jeta les yeux sur le papier, le froissa dans ses doigts roses et l'approcha d'une bougie, en disant :

-- Ce diable d'Houssaye, il sait tout, même faire les reconnaissances !

C'est par ces façons qu'elle conquérait son monde et que, dans ce bel hôtel de l'avenue des Champs-Elysées dont l'escalier d'onyx rivalise avec celui de l'Opéra, et qu'illustrent les chefs-d’œuvre de Baudry, de Cabanel, de Gérôme, etc., elle sut grouper jusqu'à la guerre de 1870 l'élite des beaux esprits contemporains.

Ses dîners sont restés célèbres. Les serres de Pontchartrain, cet admirable domaine où régna La Vallière, et qu'elle avait acquis du comte d'Osmond, ne « travaillaient » qu'à fournir à ses convives des pêches au mois de janvier.

N'y était pas admis qui voulait. Jamais la finance -- et ce fut un de ses grands griefs contre la marquise -- ne réussit à forcer les portes si bien closes de cet Eldorado, dont nul n'a pu dire : Qui paye y va !

Elle ne voulut autour d'elle que des amitiés solides, et elle réussit à réaliser ce rêve ambitieux. Aussi faut-il reléguer dans la légende ce vers qu'on accuse Emile Augier d'avoir écrit sur son album :

Ainsi que la vertu le vice a des degrés...

par allusion à son escalier splendide, et cette prétendue réponse de Théophile Gautier, qu'on interrogeait sur l'avancement des travaux de l'hôtel :

-- Ça va bien... on a déjà posé le trottoir !

On sait le reste. La guerre de 1870 rompit cette chaîne sympathique, et rien ne la put ressouder. Le vide se fit autour de celle qui, dans l'intervalle, était devenue la femme du comte Henckel de Donnesmark, le cousin du chancelier de fer, l’ex-proconsul d'Alsace-Lorraine. Ceux de ses fidèles qui n'avaient pu, malgré tout, oublier vingt ans d'hospitalité charmante, n'allèrent plus chez elle qu'à la dérobée, en manteaux couleur de muraille. Elle ne fit plus à Paris que de courtes apparitions, et s'exila, mélancolique, au fond de son château de Silésie, dont l'architecture lui rappelait les années heureuses. Elle y est morte à l'âge de soixante-douze ans.



14 janvier 2012

de Joannis de Châteauneuf

Armes : d'or, au lion de sable, armé et lampassé d'argent ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 340.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et noble Gaspard de Joannis, sr de Chasteauneuf, etc.

Livre de reconnaissances dans lequel noble Jean Joannis est qualifié secrétaire du Roi Louis XI, en 1433.

Extrait de reconnaissance et livre intitulé : Sentence de M. de Belleval, gouverneur et sénéchal de Provence, la franchise des propriétés sur lesquelles l'église et personnes ecclésiastiques ont quelque droit, de l'année 1607, dans laquelle il apert que ledit Jean Joannis était secrétaire du roi.

Copie de la patente portant permission au seigneur de Cental et ses descendants de mettre en leurs armes un bord des armes de Jérusalem et de Sicile.

Lettres du Roi René en faveur de Louis de Bouliers portant délai de prêter hommage de ses terres de la ? de 1435.

Extrait de l'histoire de Malte qui justifie que Pallamède Joannis, frère dudit Jean était amiral de Roddes de l'année 1393.

Extrait de testament de noble Jean Joannis, fils de Jean, secrétaire du Roi René, du 12 janvier 1467.

Extrait de verbal du livre de reconnaissances ci-dessous mentionnées, fait à la requête de Jean troisième, fils dudit Jean second.

Extrait d'acte d'achept par noble Jean Joannis, du 25 août 1501, dans lequel il est qualifié viguier de la ville de Marseille.

Extrait de sentence rendue entre Pierre Joannis, fils de Jean, demoiselle Catherine Puget et autres, du 25 octobre 1517.

Extrait d'acte de reconnaissance et insolutondation de Jeanne Joannis, sœur dudit Pierre, et fille de Jean, du 2 août 1521.

Extrait de transaction passée entre noble Honorade Joannis, fille de feu noble Jean Joannis, et noble Pierre Joannis, son frère, du 10 juin 1531, signée: Augier, notaire d'Aix.

Extrait de fondation faite par ledit noble Pierre Joannis en l'église N.-D. de la Seds, du 2 octobre 1522, signé Beausin, notaire.

Extrait d'Arrêt de la cour de parlement de ce pays entre ledit Pierre Joannis, Dr ez droits et lieutenant général en l'amirauté, les juges des marchands et autres, du 11 août 1564, signé Reboul.

Extrait de lettres patentes du Roi sur ladite juridiction et une autre avec l'Arrêt de signification.

Extrait, daté de l'année 1613, dans lequel Jean Joannis, frère de Pierre, est nommé chevalier de Rhodes et commandeur de Comps.

Extrait de mariage passé entre Jean Joannis, fils dudit Pierre, avec la demoiselle Françoise de Beccaris, du 11 juin 1553.

Extrait d'achept de la terre de Chasteauneuf le Charbonnier, avec la juridiction haute, moyenne et basse et autres droits seigneuriaux, faite par messire Jean de Glandèves, baron de Faucon, en faveur de me Jean Joannis, moyennant la somme de 19.000 £, signé : Isoard, notaire.

Extrait de mariage d'entre Arnoux bannis, écuyer de Chasteauneuf, fils dudit Jean, avec demoiselle Charlotte Coriolis, fille de M. le président Coriolis, du 3 février 1578, signé : Molin.

Extrait de testament dudit Jean Joannis, sr de Chasteauneuf de la Brillane, du dernier avril 1579, signé : Cotolendy, par lequel apert que ledit Arnoux, Gaspard et Claude étaient ses enfants.

Extrait de lettres de provision de l'office de conseiller du Roi au parlement de ce pays, en faveur dudit Jean Joannis, fils d'Arnoux, du 6 mai 1623.

Extrait de congé et attestation comme Claude de Joannis était chevalier de l'ordre St Jean de Jérusalem et mangeait au palais de son Eminence, du 4 décembre 1582.

Extrait de mariage passé entre M. Jean de Joannis, fils dudit Arnoux, sr de Chasteauneuf, avec demoiselle Sibille de la Tour, du 26 février 1619, signé : Trabuc.

Passage en faveur de François de Joannis, chevalier de l'ordre, de l'année 1615.

Extrait de testament de noble Jean Joannis, conseiller du Roi en la cour de parlement, par lequel institue héritier ledit sr Gaspard son fils, du 26 janvier 1639.

Extrait de mariage dudit sr défendeur avec demoiselle Marie de Demandols, dame de Clumanc et de Bouliers, fille de noble Claude, du 8 avril 1650, signé : Alphéran, notaire.

Fait à Aix, le 11 février 1668.

10 janvier 2012

de Pontevès de Bauduen et Riez

Armes : De gueules à deux arches d'or, maçonné de sable.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 339.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et noble Charles de Pontevès, sr de Bauduen, et noble Scipion de Pontevès, seigneur de St André, etc.

Extrait de contrat de mariage de noble et généreux Reforciat de Pontevès, seigneur du lieu de Pontevès, avec dame Balthazar de Vintimille, ledit Reforciat, fils de magnifique seigneur Jean de Pontevès, du 4 avril 1530, signé : Colla notaire.

Testament dudit Refforciat de Pontevès, fils dudit Jean, du 5 août 1550, signé : Potonier, notaire, par lequel apert qu'il eut trois enfants, savoir François, Gaspard et Jean.

Extrait de transaction passée entre lesdits nobles François et Jean de Pontevès, fils dudit noble Refforciat, du 13 février 1565, signé : Tuilhe, notaire.

Extrait de mariage entre ledit noble Jean de Pontevès, sr de St André, avec demoiselle Marguerite de Villeneuve, fille d'Antoine, seigneur et baron des Arcs, du 13 juin 1568, signé : Brandery, notaire.

Extrait de sentence d'insinuation d'une Donation de 400 florins, que ladite demoiselle de Vintimille, fille de noble Jean de Pontevès, juge de St André, son fils, en son mariage du 10 décembre 1568, signé: André.

Extrait de reconnaissance passée en faveur dudit noble Jean de Pontevès, seigneur de St André, du 11 octobre 1594, signée : Reynaud, notaire.

Extrait de mariage passé entre noble Gaspard de Pontevès, sr de Bauduen, fils de Jean, avec demoiselle Lucrèce Reilhane, du 1er septembre 1602, signé: Roux.

Autre Extrait de contrat de mariage de noble Annibal de Pontevès, fils de Jean, et dame Françoise de Castellane, du 25 août 1611, signé Martini, notaire.

Extrait de baptistère de noble Scipion de Pontevès, fils dudit Annibal, du 28 août 1612, signé Benoit(?), vicaire.

Extrait de testament de noble Gaspard de Pontevès, seigneur de Bauduen, du 17 août 1614, signé : Gillet, notaire.

Extrait de baptistère de noble Charles de Pontevès, fils de Gaspard, du 22 février 1605.

Extrait d'Arrêt rendu entre Jean de Pontevès, seigneur majeur du lieu de St André, et les consuls et communauté dudit lieu et autres, du 30 mars 1583.

Autre Extrait d'Arrêt informe entre ledit noble Jean de Pontevès, sr de St André, Honoré et Aubine Fabre, etc., du dernier mars 1583.

Autre Extrait d'Arrêt, du 16 décembre 1589, où ledit Jean est qualifié écuyer, sr de St André.

Extrait de quittance du droit de lods, du 9 octobre 1602, dans laquelle ledit noble Jean est qualifié : monsieur, seigneur de St André, signé Pelloquin, notaire.

Deux Extraits d'inventaire passés par noble Gaspard de Pontevès, seigneur de St André et en partie de Bauduen, et noble Charles de Pontevès, seigneur en partie de Bauduen des 10 mars 1610 et 8 juin 1643.

Fait à Aix, le 11 février 1668.

03 janvier 2012

AD 51 Les archives de la Marne sont en ligne

Démarrage en trombe du côté des mises en ligne des archives départementales, c'est aujourd'hui le tour de la Marne.

L'adresse : http://archives.marne.fr

AD 54 Gratuité de l'accès aux archives de Meurthe-et-Moselle

Comme la Savoie, les archives de Meurthe-et-Moselle viennent de décider de la gratuité de l'accès à leurs fonds numérisés.

L'adresse : http://www.archives.cg54.fr

Mise à jour du 19/2/2012 : L'adresse ci-dessus semblant inaccessible depuis un certain temps, on accéder directement aux registres au moyen de l'adresse suivante : http://www.archinoe.fr/cg54/registre.php

Voir l'article de GénéInfos pour en savoir plus...

AD 73 Archives Départemantales de la Savoie

Depuis le 1er janvier 2012, l'accès aux archives en ligne de la Savoie est devenu gratuit.

L'adresse : http://www.savoie-archives.fr

Pour en savoir plus, voir l'article de GénéInfos sur le sujet.