28 février 2013

Livre d'or de la noblesse phanariote

Les phanariotes sont les familles riches du quartier du Phanar à Constantinople.

27 février 2013

Aubier de la Monteilhe

AUBIER DE LA MONTEILHE DE RIOUX DE CONDAT DE SAUZET, famille ancienne d'Auvergne où elle réside encore de nos jours.
  1. Pierre, aliàs Perrot D'AUBIER, homme d'armes, qui comparut en 1356 à Bourges, à la montre que fit André de Chauvigny ; il fut père de :
     
  2. Jean D'AUBIER, qualifié vicomte dans ses actes : il commandait pour le roi au Pont-de-l'Arche en 1379. Fut père de :
     
  3. Jean D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Aubier, écuyer de Jean, fils de France, duc de Berry et d'Auvergne, vivait en 1401 et 1412. Fut père de :
     
  4. Louis D'AUBIER, chevalier, seigneur, d'Aubier, homme d'armes, vivait en 1425 et 1429. Fut père de :
     
  5. Jean D'AUBIER, IIIe du nom, seigneur du Sendres, homme d'armes des ordonnances du roi en 1447 et 1450, avait un frère nomme Louis, aussi homme d'armes. Jean d'Aubier, fut père de :
     
  6. Annet D'AUBIER, homme d'armes, vivait en 1463 et 1468 ; il avait un frère nommé Guillaume, aussi homme d'armes, à la même époque Annet fut père de :
     
  7. Jean D'AUBIER, IVe du nom, vivant en 1462 et 1474 ; il avait un frère nommé Bernard, aussi homme d'armes à la même époque ; il fut père de :
     
  8. Charles D'AUBIER, guidon d'une compagnie de cinquante lances des ordonnances du roi et de quarante hommes de guerre en 1548, et mort en 1551 ; il fut père de :
     
  9. Emmanuel D'AUBIER, dit le capitaine d'Aubier, condamné à mort par contumace, par le parlement de Bordeaux en 1569 à l'occasion des troubles de cette époque où il fut des premiers à s'attacher à Henri IV ; il fut père de :
     
  10. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de la Monteilhe, Rioux, Condat, Serment, marié en 1589 à Françoise de la Salle de Puy-Germaud ; d'eux sont nés :
    1. Joseph d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'armée d'Italie, sans postérité ;
    3. Gabrielle d'Aubier, mariée le 1er juin 1631, à René, comte de la Tour-d'Auvergne.
     
  11. Joseph d'Aubier, chevalier, seigneur de Rioux, la Monteilhe, etc., marié à Anne Tixier de Lavault ; d'eux sont nés :
    1. Louis d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'attaque de Salins, mort sans postérité ;
    3. Antoine d'Aubier, écuyer du roi, inspecteur-général des haras, mort sans postérité ;
    4. Anne, mariée en 1669 à Louis de Sageot, et en secondes noces, à Charles, comte de Bouillé ;
     
  12. Louis D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, saigneur de Rioux, la Monteilhe et Condat, capitaine au régiment royal, infanterie, fut marié en 1679, à Jeanne de Goy ; d'eux sont nés :
    1. Antoine D'Aubier qui suit ;
    2. Emmanuel d'Aubier, dont l'article viendra ;
    3. Marie d'Aubier, mariée avec Androdias du Chastel de Murol.
Branche aînée.
  1. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Condat, Revialle et Daire, capitaine d'infanterie, épousa en 1712 Marguerite de St.-Giron de Tavernolles, demoiselle d'une ancienne famille d'Auvergne ; d'eux naquirent :
     
  2. Emmanuel-Joseph d'Aubier, IIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Condat, qui épousa Marguerite de Rigaud Monteynard ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, né le 18 août 1757 ;
    2. Marie d'Aubier ;
    3. Marie-Ursule d'Aubier.
     
  3. Emmanuel d'AUBIER de Condat, IIIe du nom, seigneur de Daire, d'abord officier au régiment de Jarnac, dragons, émigré en 1791, devenu aide-de-camp du duc de Deux-Ponts, ensuite capitaine de cavalerie au service d'Autriche, marié en 1802 à N*** d'Achier ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier ;
    2. N*** d'Aubier.
Branche cadette, prise au 12e degré.
  1. Emmanuel D'AUBIER, IVe du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de la Monteilhe, second fils de Louis et de Jeanne de Goy, épousa, en 1715, Anne de Vallenet, d'une famille qui a fourni des chevaliers Vénitiens ; il mourut le 15 mai 1759, laissant quatre enfants :
    1. Antoine d'Aubier, né en 1716, qui fut doyen du chapitre royal de Verneuil ;
    2. Autre Antoine d'Aubier, né en 1717, dont l'article suit ;
    3. Gabriel d'Aubier, né en 1719, abbé de l'abbaye royale de Bonne Aiguë, en Limosin ;
    4. Antoine d'Aubier, né en 1723, qui, après avoir servi longtemps dans le régiment de la Reine cavalerie, fut lieutenant-colonel au régiment de Royal-Normandie, cavalerie ;
    5. Anne d'Aubier, mariée, en 1759, à Philippe-Joseph comte Ducrozet de Liganez.
     
  2. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Rioux et de la Monteilhe, né en 1717, mort en réclusion en 1794, avait épousé Jeanne de Champflour, d'une famille qui a donné à l’Église, dans le dix-huitième siècle, deux évêques vénérés pour leurs vertus. De ce mariage sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, qui suit ;
    2. Jean, né le 2 janvier 1751, qui fut chanoine de la cathédrale de Clermont, prieur de Saint-Etienne, procureur-syndic de la-noblesse et du clergé en 1788, et qui fut fusillé, en 1794, à Lyon, par ordre du comité révolutionnaire ;
    3. Marie d'Aubier, née en 1753, mariée, le 10 février 1777, à Benoît Fabre de Saint-Mande.
     
  3. Emmanuel D'AUBIER, Ve du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de Rioux, de la Monteilhe et de Sauzet, né le 20 septembre 1749, gentilhomme ordinaire du roi Louis XVI, a été nommé, le 13 mars 1793, chambellan du roi de Prusse (la lettre de ce monarque, à M. d'Aubier, porte que c'est en témoignage de son estime pour le dévouement à Louis XVI, dont il a donné de si grandes preuves), a été ensuite nommé commandeur de l'ordre Prussien de l'Aigle. (La lettre de ce monarque porte que c'est en témoignage de sa satisfaction des sentiments et de la conduite de M. d'Aubier.). Il a rejoint Son Altesse Royale MONSIEUR, frère de Louis XVIII, à Paris, le 14 mars 1814, pour lui rendre compte des mesures de la noblesse d'Auvergne, pour hâter la restauration de l'autorité légitime des Bourbons, et lui demander ses ordres. Il est rentré dans ses fonctions de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, à l'arrivée de Louis XVIII à Compiègne, qu'il exerce. Il avait épousé ; le 4 novembre 1768, Jeanne Margere de Crevecœur. De ce mariage sont issus :
    1. Antoine d'Aubier, qui suit ;
    2. Jérôme-Emmanuel d'Aubier de la Monteilhe, dont l'article viendra ;
    3. Jean-Baptiste d'Aubier de Rioux, dont l'article viendra aussi ensuite.
     
  4. Antoine D'AUBIER DE LA MONTEILHE, chevalier, seigneur de Sauzet, né le 12 décembre 1769, fut d'abord officier au régiment d'infanterie de Viennois, ensuite lieutenant au Corps royal d'Artillerie, puis lieutenant dans la Garde royale créée en 1791, et qui fut licenciée en 1792, émigra en août, joignit les Princes, fit la campagne dans les compagnies de cavalerie des gentilshommes d'Auvergne, passa en mars 1793, au service du roi de Prusse, fut aide-de-camp du maréchal de Kalkerseut, décoré de l'ordre du mérite militaire, fait chef d'escadron et ensuite major. Il a épousé, en 1805, Henriette de Hausen, fille du baron de Hausen, lieutenant-général des armées du roi de Prusse, grand croix de l'Ordre prussien de l'Aigle noir, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ils n'ont en ce moment qu'un fils, nommé Gustave de Hausen Aubier, conformément aux lettres-patentes du roi de Prusse, portant réunion des deux noms ; il est né en janvier 1809.

    Jérôme-Emmanuel D'AUBIER DE LA MONTEILHE, VIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Sauzet, frère d'Antoine d'Aubier, né le 23 décembre 1770, débuta par être officier au régiment de Viennois, passa au régiment du maréchal de Turenne, de là au service du roi d'Espagne en qualité de lieutenant au régiment de Naples, rentra en France en 1801, y épousa, au mois de juin, Marie-Claudine de Champflour, mourut en 1805. Il a laissé deux filles vivantes en ce moment, et sa femme enceinte ; elle est accouchée d'un garçon, mort peu de jours après sa naissance.

    Jean-Baptiste-Antoine D'AUBIER DE RIOUX, frère des deux précédents, fut d'abord officier d'infanterie en France, puis émigra, fut ensuite lieutenant d'infanterie au service du roi de Prusse, y épousa la fille de son excellence le grand écuyer Mardefeld, fut fait prisonnier à Magdebourg, devenu veuf, rentra au service de France ; il y est devenu major d'infanterie.

    Il a épousé Petra de Flor, fille d'un gentilhomme Espagnol, nièce de l'évêque de Guipuscoa, native de Burgos, d'une famille très fidèle aux Bourbons.

    Ils n'ont en ce moment que deux enfants :
    1. Prosper-Antoine d'Aubier, né en 1811, en Espagne ;
    2. Suzanne d'Aubier, née à Paris en 1814.

    Tel est l'état actuel de cette famille.
Nota. La filiation ci-dessus détaillée est prouvée par les jugements et arrêts qui ont maintenu cette famille dans sa noblesse comme noble de race, par les certificats de M. Chérin, généalogiste des ordres du roi et par les actes originaux sur lesquels lesdits jugements et certificats de M. Chérin, ont été accordés.

Armes : « Les armes de cette famille sont d'or, à un chevron de gueules, accompagné en chef de deux molettes d'éperon d'azur, et en pointe un croissant d'azur ; pour devise : unguibus et rostrofidelis. »

Sur les tombeaux de cette famille et sur les vitraux des chapelles où ils étaient, l'écusson était surmonté d'une bannière blanche traversée d'une grande croix rouge ; la tradition et un manuscrit, jadis conservé à la bibliothèque de la cathédrale de Clermont, disent que, lorsque en 1095, la croisade fut résolue à Clermont, ce signe fut accorda à ceux qu'on chargea de porter les bannières ; que leurs descendants continuèrent d'en jouir.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 310
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


20 février 2013

Famille de Monthiers

MONTHIERS (DE), famille ancienne, originaire de la Beauce, où elle a possédé longtemps la terre de Monthiers de son nom, et celle de la Folie-Herbaut. On trouve des de Monthiers mentionnés dans les anciens rôles du ban et arrière-ban des nobles de Coutances, sous l'année 1272. Cette famille, vers 1450, vint s'établir dans la terre du Bosroger près Pacy-sur-Eure, bailliage d'Evreux, où est encore résidente aujourd'hui la branche aînée. Vers 1560, elle se divisa en deux branches, dont la cadette s'établit dans le Vexin français où elle réside encore aujourd'hui.
  1. Philippe De MONTHIERS, écuyer, seigneur de Monthiers et de la Folie-Herbaut en Beauce, baron de Montainville-la-Grande, près Chartres, qui vivait au commencement de 1300, et qui passa, le samedi avant la Saint-Laurent 1329, un contrat d'acquisition.
     
  2. Pierre DE MONTHIERS, son fils, écuyer, seigneur de Monthiers et de la Folie-Herbaut, baron de Montainville, fut gouverneur de Louis, duc d'Orléans, fils de Charles V, et frère de Charles VI, assassiné à Paris, à la porte Barbette, le 25 novembre 1407.
     
  3. Philippe DE MONTHIERS, son fils, chevalier, seigneur de Monthiers et de la Folie-Herbaut, baron de Montainville, était premier et principal écuyer du même duc d'Orléans.
     
  4. Philippe DE MONTHIERS, son fils aîné, chevalier, seigneur de Monthiers et de la Folie-Herbaut, baron de Montainville, épousa Perrette de Montirel, fille de Pierre de Montirel, chevalier, seigneur de Bérengeville-la-Champagne près Chartres, et de Marie de Bérengeville. De ce mariage vinrent :
    1. Pierre, dont l'article viendra ;
    2. Léger de Monthiers, chevalier, baron de Montainville, qui se maria et eut deux filles, l'une mariée à un seigneur anglais, et l'autre à un gentilhomme français, lesquels vendirent la baronnie de Montainville ;
    3. Hector de Monthiers, chevalier, seigneur de Monthiers et du Bosroger, qui épousa Jeanne Aubert, fille de Guillaume Aubert, écuyer, seigneur de Bosroger et de N*** du Chastel, sœur de Tanneguy du Chastel. Cet Hector, par contrat du 17 novembre 1489, échangea la terre du Bosroger avec Robert de Monthiers son neveu, contre sa part de celle de la Folie-Herbaut ;
    4. Jean, chevalier, seigneur de Précourt, qui se maria et n'eut qu'un fils qui fut prêtre ;
    5. Philippe, chevalier, seigneur de la Folie-Herbant, en partie, et de Baignolet en Beauce, qui se maria et eût :
      1. Philippe, marié à N*** de Champonnet ;
      2. Une fille mariée au seigneur de Chartrigny.
      3. Catherine, mariée à René de Malherbe, chevalier, seigneur de Pouilly en Vendômois ;
    6. Deux garçons tués à la bataille de Moncontour.
     
  5. Pierre DE MONTHIERS, chevalier, seigneur de la Folie-Herbaut et de Bérengeville-la-Champagne, épousa, le 1er décembre 1466, Jeanne de Saint-Pol, fille de Guillaume de Saint-Pol, chevalier, seigneur de Miseray et d'Egleville, bailliage d'Evreux et Vert-les-Mantes, et de Jeanne Bataille. De ce mariage vinrent :
    1. Robert, dont l'article viendra ;
    2. Pierre de Monthiers, chevalier, seigneur de Bérengeville, qui épousa Jeanne de ??? et eut :
      1. Nicolas, seigneur de Bérengeville, marié à la fille du seigneur de Montay-lès-Villepreux en Beauce, dont, il eut deux enfants morts en bas âge ;
      2. Jean, marié à la fille du seigneur d'Acoulès-Tillières, dont il eut Jean, chevalier, seigneur de Bérengeville et Nantilly ;
      3. Philippe, mariée au sieur de Vesnois, écuyer, seigneur de Nusément près Evreux ;
      4. Marguerite, mariée à Nicolas du Caillot, écuyer, seigneur de Bonnières-lès-Vernon ;
      5. Trois garçons morts sans postérité.
    3. Pierre de Monthiers, qui fut abbé de l'abbaye royale de Saint-Martin de Pontoise ;
    4. Anne, mariée à Robert le Barbier, écuyer, d'où sont sortis les seigneurs d'Egleville ;
    5. Philippe, mariée à Richard Martel, écuyer, seigneur de Maulny ;
    6. Jeanne, mariée au sieur de Favières, écuyer ;
    7. Anne, mariée au sieur de Outteville, écuyer ;
    8. Catherine, dame de Vert, mariée à Pierre Garraut, écuyer.
     
  6. Robert DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, de la Folie-Herbaut et de Bérengeville, épousa, le 1er juillet 1489, Catherine de Beaufils, fille de Jean de Beaufils, chevalier, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de Villepion et Valony au bailliage d'Orléans, et de Marguerite-Jeanne de Pathay. De ce mariage vinrent :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Jeanne, mariée, le 30 janvier 1522, à Gervais le Terrier, écuyer, seigneur de Theuray ;
    3. N*** de Monthiers, mariée, en 1516, au sieur du Perron, écuyer ;
    4. N*** de Monthiers, qui se fit prêtre ;
    5. Une autre fille non mariée.

    ÉPITAPHE sur le trépas de défunt noble homme Robert de Monthiers, écuyer, en son vivant, seigneur de Bosroger, près Mantes et Vernon, et des terres et seigneuries de la Folie-Herbaut, d'Alonne, paroisse de Villeneuve, sur la rivière de Conguerie, et de Villanaulge, dit Maulay, pays de Beaulse, et de Neuvy en du Nois, lequel trépassa en son hôtel seigneurial du Bosroger, l'an mil quatre cent quatre-vingt et dix-neuf le 13e jour de juillet.

    ACROSTICHE faisant ledit épitaphe, fait à Paris, le lundi 29e de juillet 1577, et transcript audit lieu le mercredi 27e d'aout 1578, par votre très-affectionné serviteur Lucas Tremblay, parisien, professeur des bonnes sciences mathématiques.

    Rien n e peut résister à la mort effroyable,
    On ha beau s'enfuir
    Boire de l'or potable,
    Estre aux biens jusqu'aux yeux, faire grand chère à table
    Régime bon tenir,
    Toujours se réjouir ;
    Dominer sur un peuple en justice équitable,
    Enfin finale, il faut
    Maccabré veoir en dance ;
    Ouyr à grand regret, d'Atropos le héraud
    Nous proclamer sentence
    Toi piteuse en cadence.
    Helas je le sçai bien, et tel savoir moult vault ; Il y faut garde prendre
    Et compte à la fin rendre.
    Regarde, viateur, et prye Dieu pour moy,
    Si tu veux que l'on prye après la mort pour toy.
    Requiescat in pace. Amen.
    Pater noster. Ave, Maria.
    A tres noble et vertueux seigneur,
    Monseigneur Jacques de Monthiers, seigneur de Bosroger, conseiller du Roi et de monseigneur son frère, et leur bailly à Pontoise.
    Gouverneur et Commandant pour le service de Leurs Majestés en icelle ville.
    ACROSTICHE sur le trépas de feu monseigneur Robert de Monthiers, son père grand.
     
  7. Jean DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, Vert-lès-Mantes, Précy-sur-Marne, et Roy en Vexin, nommé député de la noblesse de Normandie, par acte du 17 février 1538, commandant l'arrière-ban d'Evreux, épousa, le 5 janvier 1511, Jeanne de Hazeville, fille de Jean de Hazeville, chevalier, seigneur de Hazeville et Gadencourt en Vexin, et de Louise d'Avigny.
    De ce mariage vinrent :
    1. Simon, dont l'article viendra ;
    2. Jean de Monthiers, chevalier, seigneur du Bosroger, homme d'armes de la compagnie du duc d'Aumale, lequel épousa, le 26 février 1554, Françoise de Mauterne, dame de Neuville en Beauce, dont il eut :
      1. Guyonne, mariée au sieur Louis de Bardou, écuyer, seigneur de la Bardouillère, près Beaumont le Roger ;
      2. Deux fils morts jeunes :
    3. Jacques de Monthiers, qui a fait la branche du Vexin français, et dont l'article viendra après la branche aînée ;
    4. Peronne, mariée le 24 juillet 1547 à Louis de Morteaure, écuyer, seigneur de Vigny en Beauce, et du Bois Guillaume.

    EPITAPHE sur le trépas de feu noble homme Jehan de Monthiers.
    En son vivant écuyer seigneur de Bosroger, de Vert-lès-Mantes sur Seine, Précy-sur-Marne, de Wy bailliage de Magny, gentilhomme ordinaire de la maison de défunt monseigneur Charles duc de Vendôme, homme d'armes des ordonnances du roi en la compagnie dudit seigneur Duc, capitaine des nobles des bailliages d'Evreux et Mantes, lequel trépassa de ce monde le 24e jour d'octobre 1566, étant âgé de soixante dix huit ans : après avoir porté les armes par le temps de 55 ans, tant en ce royaume, que hors icelui, sous les défunts roys, Loys douzième, François premier, Henri deuxième, François deuxième et Charles neuvième ; et s'être trouvé en trois journées et batailles, de Ravennes, Marignan et Pavie, pour le service d'iceux roys, en l'une desquelles à savoir en la journée et bataille de Pavie, il fut blessé, print prisonnier, et mené en Espagne, dont depuis il sortit à rançon.

    ACROSTICHE faisant son épitaphe. Fait à Orléans le mardi 13e jour d'août 1577, par Lucas Tremblay, parisien, professeur des sciences mathématiques, demeurant à Orléans.

    Je, qui soubs les cinq roys, depuis Loys douziesme,
    En la guerre ai porté
    Harnois : hélas ! dompté
    Atropos m'ha soubdain, l'an septante huitième,
    Ne permettant mes ans
    Durer jusqu'au neuvième ;
    Et tous les vertueux ont ainsi fait leur tems ;
    Mourir il faut pour vivre,
    On est par mort délivré
    Noble vertu eclaire à tous nos successeurs.
    Triomphe de Clotho les illustres remportent
    Honte les vicieux à leurs neupveuz apportent.
    Il faut donc, (viateurs)
    Estre mes sectateurs ;
    Regardant de mes faicts la louenge immortelle
    Surmonter les efforts de Lachésis cruelle.
    Requiescat in pace. Amen.
    Pater ioster. Ave, Maria.
    A très noble et vertueux seigneur,
    Monseigneur Jacques de MONTHIERS, seigneur de Bosroger, conseiller du roi, et monseigneur son frère, et leur bailly à Pontoise, gouverneur et y commandant pour le service de Leurs Majestés.
    Acrostiche et épitaphe de feu Monsieur son père.
     
  8. Simon DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, Vert, Précy, Roi et du Mesnil, épousa le 10 février 1549, Marie Mesnage, fille de Jacques Mesnage, chevalier, seigneur de Cagny, maître d'hôtel du roi, et son ambassadeur vers l'empereur, en Angleterre, et en Suisse ; et de Marie de Croismar, De ce mariage vinrent :
    1. Simon, dont l'article viendra ;
    2. Charles, seigneur des Bruyères, mort sans postérité ;
    3. Jean, Louis et Jacques, tous trois morts en bas âge.
     
  9. Simon DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, Vert, les Bruyères, et Digny, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de la chambre, lieutenant de cinquante hommes d'armes, député de la noblesse de Normandie par acte du 16 décembre 1610, épousa, le 10 janvier 1586, Catherine de Gruel fille de Philibert de Gruel, chevalier, seigneur de Tonnoye, Traineau, Digny, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, et de Susanne de Bubertré. De ce mariage vinrent :
    1. Claude, dont l'article viendra ;
    2. Lancelot de Monthiers, reçu chevalier de Malte en 1611 ;
    3. Robert de Monthiers, reçu chevalier de Malte en 1653, mort commandeur ;
    4. Simon, seigneur de Vaux et de Plaines, marié en 1621 à Madeleine de Sailly ;
    5. Jean, seigneur de Digny, gentilhomme ordinaire du roi ;
    6. Jacques, mort garçon ;
    7. Nicolas, Gabriel et Philibert, prêtres ;
    8. Marie, religieuse à Bival ;
    9. Françoise, mariée le 3 juillet 1657 au sieur de Verguette, écuyer, seigneur de Sarguette.
     
  10. Claude DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes, épousa le 7 septembre 1615 Marguerite de la Bretonnière. De ce mariage vinrent :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Jacques, seigneur du Mesnil, marié le 20 novembre 1639, avec Elisabeth le Cerf, veuve de Pierre Largemain ;
    3. Claude, mort sans enfants, ainsi que Jacques.
     
  11. Jean DE MONTHIERS, chevalier, baron du Bosroger et de Boudeville, seigneur de la Bretonnière, gentilhomme ordinaire du roi, capitaine des chevau-légers épousa en premières noces, le 30 octobre 1641, Elisabeth de Lionne ; et en secondes noces, le 12 octobre 1659, Louise le Roi, fille de François le Roi, chevalier, baron de Saint-Dezir, conseiller et maître d'hôtel du-roi, et de Denise Gasselin.
    Du premier mariage vint :
     
  12. Jean DE MONTHIERS, chevalier, baron de Boudeville, lequel épousa N*** Soret. De ce mariage vinrent :
    1. Marguerite de Monthiers, qui épousa le sieur de Bois l'Evêque, écuyer, seigneur de Faverolles et porta audit sieur de Bois l'Evêque la baronnie de Boudeville ;
    2. Catherine, mariée au sieur de Lambert, écuyer seigneur de Loude ;
    3. Une fille religieuse.

    En lui s'est éteinte la branche aînée.

    Du deuxième mariage vinrent :
    1. Joseph-Bonaventure, dont l'article viendra ;
    2. Charles-Alexandre de Monthiers, dit le chevalier de Boudeville, capitaine au régiment royal des vaisseaux, mort garçon.
    3. Jean-Baptiste, seigneur du Bosroger, qui épousa le 7 juillet 1694, Marie-Madeleine de Clinchamps, et eut : a. Blaise-Jean-Baptiste, seigneur du Bosroger marié en premières noces à Charlotte Guédier, fille du sieur Guédier, écuyer, seigneur de Saint-Aubin, conseiller au parlement de Rouen ; et en secondes noces à Marie-Anne-Françoise du Moucel, fille de Pierre-Nicolas du Moucel écuyer, seigneur du Coudray et de Madeleine Françoise de Garsant, mort sans enfant de ces deux femmes ; b. Louis-Denis, mort garçon.
     
  13. Joseph-Bonaventure DE MONTHIERS, du Bosroger, épousa, le 23 avril 1703, Françoise le Franc, fille de César le Franc, chevalier, seigneur de la Haye Berou, et d'Elisabeth de Coutumel, dame du Perron, et veuve de Pierre de Baignard, écuyer.
    De ce mariage vint :
     
  14. Joseph-François DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Perron, qui épousa Susanne le Boucher. De ce mariage vinrent :
    1. François, dont l'article viendra ;
    2. Charles-Jacques de Monthiers, chevalier, dit le chevalier du Perron, maréchal de logis des gardes du corps de S. M., chevalier de Saint-Louis., marié à Marie-Anne de Rouen de Bermonville, veuve de M. le marquis de Soudeilles.
    3. Louise de Monthiers, abbesse de Verneuil au Perche, morte en juin 1813.
     
  15. François marquis DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger, du Coudray et de Bois-Louvet en Lieuvain, ancien officier de cavalerie, qui a épousé, en premières noces, Marie-Anne-Françoise du Moucel, veuve de Blaise-Jean-Baptiste de Monthiers, et n'en a pas eu d'enfants ; et en deuxièmes noces, en juillet 1813, Charlotte-Louise Chénard de Boussey, fille de Chrétien-Jacques-Jean Chénard de Boussey, chevalier, ancien officier aux grenadiers de France, seigneur de Boussey, et de Louise Adrienne de Lorraine d'Elbeuf de Groslé. Il demeure en son château au Bosroger, commune du département de l'Eure, près Pacy-sur-Eure. Son frère, le vicomte du Perron, demeure à Evreux.
Branche du Vexin français, prise au 7e degré.
  1. Jacques DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Bosroger et de Vert, troisième fils de Jean de Monthiers et de Jeanne de Hazeville, né au château du Bosroger, le 21 septembre 1528, bailli d'épée de Mantes et Meulan, par provisions du roi Charles IX ; du 6 mai 1562 ; ensuite lieutenant-général de Pontoise, par provisions du roi du 8 juin 1563 ; gouverneur et commandant de la ville de Pontoise pour les rois Charles IX et Henri III, par commission des 13 juin 1576 et 2 avril 1585 ; épousa, le 17 septembre 1559, Marguerite d'Auvergne, fille de Jean d'Auvergne, écuyer, et de Marguerite de Jeufosse, et veuve de Pierre de Sailly, écuyer, seigneur de Sailly et la Motte-sous-Grès.
    Nota. Ce Jacques de Monthiers avait pris des degrés en droit, et en conséquence ne pouvait, comme étant de robe longue, posséder un office de bailli d'épée. Le roi Charles IX, par les provisions du 6 mai 1652, le dispense de la rigueur des ordonnances, et lui permet d'exercer cet office, quoique de robe longue, attendu dit le roi, que ledit de Monthiers est gentilhomme, né et extrait de noble race et lignée. De ce mariage vinrent :
    1. Gabriel, dont l'article viendra ;
    2. René, mort jeune ;
    3. Marguerite, mariée à André de Forets, écuyer, seigneur de Belleville, d'où sont issus les seigneurs de Forêts-Belleville ;
    4. Jeanne, mariée au sieur Vallée, écuyer.
     
  2. Gabriel DE MONTHIERS, chevalier, seigneur de Saint-Martin, lieutenant-général de Pontoise, gouverneur e commandant, pour le roi, de ladite ville ; conseiller ordinaire de Henri de Bourbon, premier prince du sang, par brevet du 8 avril 1603 ; épousa, le 10 novembre 1585, Marie de Baudry, fille de Guillaume de Baudry, écuyer, et de Geneviève Grenier. De ce mariage vinrent :
    1. Charles, dont l'article viendra ;
    2. Maximilien, chevalier, seigneur de Frédeval, qui épousa, le 13 octobre 1641, Madeleine David ;
    3. Guillaume, chevalier, seigneur de Boubiers, qui épousa la fille du sieur de Bray, écuyer, seigneur de Saint-Gilles ;
    4. Jacques, chevalier, seigneur de Marbury, lieutenant-colonel du régiment royal, qui épousa Madeleine de Guaybillon, veuve de Jean de Bouy, écuyer, seigneur des Bandes, et en eut : a. Gabriel, seigneur de Marbury, qui épousa Marguerite Mouffle, et en eut Arsace de Monthiers, seigneur de la Jeufosse, marié à Catherine d'Andrieux, fille de Louis d'Andrieux, écuyer, seigneur de Magnanville, dont il n'eut qu'une fille, Marie-Anne, morte fille en 1741 ; b. Marie-Anne, mariée, le 3 juin 1687, à Charles de Poulain, chevalier, seigneur du Boisy et de Feularde ;
    5. Marie de Monthiers, mariée à François des Lyons écuyer, seigneur de Clos-Martin et de Theuville, gendarme de la compagnie du roi.
     
  3. Charles DE MONTHIERS, chevalier, seigneur de Saint-Martin, lieutenant-général de Pontoise, gouverneur de ladite ville pour le roi, depuis 1644 jusqu'en 1656 ; conseiller d'état au conseil privé du roi, par brevet du 10 décembre 1652, épousa, 1. ° le 4 septembre 1622, Elisabeth Bredouille, fille de Simon Bredouille, et de Bonne Coulon ; 2. °, le 13 décembre 1638, Catherine de Bouju, fille de N*** de Bouju, chevalier, seigneur de Monterbeau ; 3. °, le 25 août 1657, Louise d'Etienne, fille de François d'Etienne, écuyer, seigneur d'Aumon, et de Martiale de la Serre. Du premier mariage vinrent :
    1. Pierre, dont l'article viendra ;
    2. Madeleine, mariée, le 27 juillet 1662, à Pierre le Mercier, écuyer.
     
  4. Pierre DE MONTHIERS, chevalier, seigneur de Saint-Martin et de Ripernelle, lieutenant-général de Pontoise épousa, le 20 janvier 1647, Marie Seigneur, fille d'Antoine Seigneur et de Marie Chéron.
    Il fut maintenu dans la noblesse ancienne par intérêt du conseil du 13 mai 1671, lors de la recherche de la noblesse. De ce mariage vinrent :
    1. Pierre, dont l'article suit ;
    2. Jacques-Gabriel, né le 6 janvier 1657, prêtre, et chevalier de l'ordre de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare-de-Jérusalem ;
    3. Cinq enfants, morts sans être mariés.
     
  5. Pierre DE MONTHIERS, chevalier, seigneur de Saint-Martin, du Fay, Mardalin et de Ripernelle, d'abord servant dans la compagnie des gardes du roi, ensuite lieutenant-général de Pontoise, nommé par le roi commissaire des guerres des Invalides, par brevet du 1er mars 1708 ; épousa en premières noces, le 15 décembre 1676, Marie-Angélique Hédoul, fille de Jean Hédoul, écuyer, seigneur du Fay, et de Madeleine Maron ; et en secondes noces, le 31 décembre 1683, Nicole-Angélique Touret veuve d'Antoine-Philippe de Magnen, écuyer, seigneur de Fontenelle. Il eut de son second mariage, Marguerite-Elisabeth de Monthiers, reçue à Saint-Cyr, en novembre 1693, et Louise-Angélique, morte fille. Du premier mariage vinrent :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Pierre de Monthiers, chevalier, seigneur du Fay et Mardalin, lieutenant-général de Pontoise, qui épousa Louise le Maître, et mourut sans postérité ;
    3. Marie-Madeleine mariée à Miches le Loup du Jardin, écuyer, seigneur de Bournonville.
     
  6. Jacques DE MONTHIERS, chevalier, seigneur du Fay et Mardalin, lieutenant-général de Pontoise, épousa, le 14 décembre 1713, Jeanne-Angélique des Lyons, fille d'Yves des Lyons, écuyer, aide-major des Gendarmes de la garde, et veuve de Benjamin-Daniel de Boisdénemets, chevalier, seigneur de Requiecourt. De ce mariage vinrent :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Charles de Monthiers, chevalier, seigneur du Fay et Mardalin, lieutenant-général de Pontoise, qui épousa, le 7 janvier 1752, Angélique-Geneviève Roussel, dont il eut : a. René-Charles de Monthiers, chevalier, seigneur du Fay, marié, en 1782, à Angélique Vanin, dont il a eu Charles de Monthiers, chevalier, sous-lieutenant dans le corps du génie, en 1813 ; une fille mariée au sieur le Seur, écuyer, seigneur de Senneville, et deux filles non mariées ;
    3. Trois garçons et trois filles, morts sans être mariés.
     
  7. Jacques de MONTHIERS, chevalier, seigneur du Fay et Mardalin, capitaine au régiment de Bourbon, cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et ensuite lieutenant-général de Pontoise, épousa, le 16 décembre 1750, Angélique-Elisabeth Roussel de Roany. De ce mariage vinrent :
    1. Jacques, dont l'article viendra ;
    2. Bonaventure-Ange de Monthiers, dit le chevalier de Monthiers, lieutenant au régiment Royal-Roussillon, cavalerie, mort en émigration, en 1793, près Coblentz, garde-noble à pied de la Couronne. Il avait épousé, le 4 mai 1790, Marie-Madeleine de Charest, fille de Joseph de Charest, écuyer, seigneur de Lozon et Lévy, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Marie-Catherine des Auniers, dont il n'a pas eu d'enfants ;
    3. Angélique, mariée, le 16 août 1773, à Amable-Thomas Duval, écuyer ;
    4. Deux garçons, morts à dix-sept ans, inscrits dans les mousquetaires.
     
  8. Jacques, comte de MONTHIERS, chevalier, seigneur du Fay et Mardalin, de la terre et seigneurie de Nucourt, et des fiefs de Plémont, le Saussoye, la Vauzelle et les Moulins, Lieutenant-général de Pontoise, épousa, le 23 août 1785, Agnès-Angélique de Baroille, fille de Pierre Étienne de Baroille, chevalier, capitaine d'artillerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et d'Agnès de Monsures. De ce mariage vinrent :
    1. Jacques-Casimir-Emmanuel comte de Monthiers, ci-devant officier de dragons, actuellement garde-du-corps de sa majesté, compagnie de Grammont ;
    2. Angélique-Victorine, mariée, le 2 octobre 1809, à Charles Choppin de Seraincourt, écuyer, seigneur de Rueil et Seraincourt en partie, décédée le 24 janvier 1813, laissant deux enfants ;
    3. Elisabeth-Félicie de Monthiers.
    Il demeure en son château à Nucourt, commune du département de Seine-et-Oise, canton de Marines, près Magny, Vexin-Français. René-Charles de Monthiers, mentionne à la treizième génération, demeure dans la ville de Pontoise.
Armes : Les armes de cette famille ont toujours été depuis 1400 jusqu'à ce jour, trois chevrons rompus de gueules en champ d'or, avec deux anges pour supports. Le père Ménestrier, au livre intitulé : Origine des ornements des Armoiries, Paris 1680, page 111, dit que les Monthiers, dans l'église de la Folie Herbaut en Beauce, avaient des anges pour supports à leurs armes. Dans d'autres ouvrages, les armes de cette famille sont plus simplement d'or à trois chevrons de gueules, ce sont celles que j'ai représenté ici.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 297
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

11 février 2013

Famille de Rozières

ROZIÈRES (DE), famille établie en Lorraine. L'histoire du duc René II, en mentionnant les guerres cruelles que ce prince eut à soutenir contre Charles le Hardi, duc de Bourgogne, qui pénétra en Lorraine, rapporte que tous les habitants d'un petit village nommé Laveline, situé près de la ville de Bruyères, s'armèrent spontanément pour repousser l'ennemi ; cette généreuse résolution fut couronnée par le succès le plus inattendu, puisqu'ils enlevèrent d'assaut le château de Bruyères, poste important dont le duc de Bourgogne s'était emparé, et qu'ils parvinrent à s'y maintenir malgré les efforts de celui-ci pour le reprendre. Ils rendirent également à leur souverain différents autres services essentiels, qui, pour les en récompenser, leur fit expédier en 1476 des lettres-patentes, portant anoblissement de tous les habitants sous la dénomination de gentilshommes de Laveline, avec droits de transmission de cette noblesse, non-seulement à leurs descendants mâles, mais même aux femelles dont les maris devenaient anoblis.

Ces lettres-patentes ont successivement confirmées par celles des 12 janvier 1590, 17 mars 1591 et 3 septembre 1597, rappelées dans les lettres-patentes de confirmation des 17 mai 1603, 13 février 1627, et dans les décrets des 30 septembre 1661, 25 avril 1667, 4 juillet et septembre 1698, et par arrêts de la chambre des comptes de Lorraine, des 2 et 27 septembre même année.

Par autres lettres-patentes du 22 janvier 1711, du duc Léopold, enregistrées à la chambre des comptes de Lorraine, le 27 novembre suivant, les sieurs Dominique-Jacques-Joseph-Claude-Jean et Jean-Claude Rozières ont reconnus et confirmés dans la noblesse héréditaire, ainsi que dans les honneurs, droits, franchises, prérogatives liberté, immunité, rang, voix actives et passives, conformément aux lettres-patentes et décrets ci-dessus rappelés et de continuer à porter leurs anciennes armes de gueules à deux épées d'argent emmanchées d'or, et un râteau aussi d'argent pendant vers la pointe, mis en pal, lié d'un cordon d'or, au chef cousu d'azur, chargé d'une levrette d'argent colletée d'or, et courante : le tout couvert d'un armet d'argent orné de son bourlet et lambrequins aux métaux et couleurs de l'écu, et pour cimier une épée dudit écu.

Par autre lettre-patente du 22 juillet 1726, enregistrée en la chambre des comptes de Lorraine, le 20 novembre suivant, les mêmes sieurs Rozières ont reconnus gentilshommes pour jouir de tous les privilèges annexés à cette qualité, conformément aux ordonnances et coutumes, avec addition à leurs noms de la particule DE, et avec changement dans leurs armes qui pour l'avenir sont d'azur à deux épées d'argent emmanchées d'or mis en sautoir, et un aigle d'argent éployé mis en chef, et pour cimier l'aigle de l'écu issant d'un armet grillé et contourné aux métaux et couleurs de l'écu.

Enfin, par arrêt de la chambre des comptes de Lorraine du 13 avril 1785, et 2 juin suivant, Nicolas et François-Philippe de Rozières, tous deux fils de François de Rozières, avocat à Saint-Diez, ceux-ci avocats au parlement de Nancy, ont reconnus descendants de Jacques de Rozières, l'un des impétrants des lettres-patentes de 1711 et 1726, et confirmés dans tous les droits et privilèges appartenant aux gentilshommes Lorrains.

Nicolas de ROZIÈRES, né à Saint-Diez, le 22 mars 1747, a émigré en 1791, et a servi dans l'armée de son altesse sérénissime monseigneur le prince de Condé ; il est rentré en France en 1801, a été successivement juge au tribunal du département du Mont-Tonnerre, vice-président de la cour d'appel de Trèves, ensuite conseiller en la cour impériale de la même ville jusqu'à l'entrée des troupes alliées, époque à laquelle il est retourné à Nancy. De son mariage avec demoiselle Françoise du Maire, il n'a eu qu'un fils qui suit :

Nicolas-François-Philippe, né à Nancy, le 26 mai 1775, marié à Metz, le 25 novembre 1809, à demoiselle Louise-Désirée-Françoise de Montfrabé de Montfrabeuf, née à Nevers, le 10 octobre 1788, fille de messire Claude-Philippe vicomte de Montfrabeuf-Dubneq, chevalier de Razac, et de dame Marie Huet, dame de la Saussaye ; il est issu de ce mariage, 1.° Marie-Louise-Françoise-Mathilde, née le 11 septembre 1810 ; 2.° Ernest-Eusèbe-Nicolas, né le 17 avril 1814.

François-Philippe DE ROZIÈRES, frère de Nicolas de Rozières, dont il a été parlé ci-dessus, est né à Saint-Diez, le 31 décembre 1750, a épousé, le 2 juillet 1777, demoiselle Catherine-Diane-Charlotte Thevenin-Desjardins, de Mirecourt. Il ne reste de ce mariage qu'un fils, Charles-Xavier Nicolas-François, né le 28 février 1780, émigré avec ses parents en 1791, rentré en France ; il a été successivement conseiller-auditeur, puis conseiller titulaire à la cour royale de Nancy ; il a épousé, le 19 janvier 1802, demoiselle Marie-Joséphine de Vornberg de Vézelise, fille de Monsieur Guillaume-Antoine de Vornberg, lieutenant-colonel du régiment de Saxe, émigré. De ce mariage est issu :

Charles-François-Antoine Alfred, né le 12 décembre 1802.

Il existe une autre branche de cette famille qui était fixée à Épinal, descendante de Joseph, dont un petit-fils nommé Léopold de Rozières, écuyer, marié, à Épinal en 1751, à dame Louise-Marguerite-Roxais, d'une famille noble, dont il a eu :
  1. Charles-Léopold, né le 10 mars 1754 ;
  2. Charles, né le 21 mars 1758 ;
  3. Jean-Baptiste, né le 21 février 1759 ;
  4. Joseph, né le 18 juillet 1760 ;
  5. Maurice, né le 16 janvier 1765 ;
  6. Claude-Françoise, née le 2 avril 1752 ;
  7. Marguerite, née le 26 novembre 1762 ;
  8. Catherine, née le 6 août 1767 ;
  9. Victoire, née le 21 décembre 1770.

Armes : d'azur à deux épées d'argent emmanchées d'or mis en sautoir, et un aigle d'argent éployé mis en chef.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 294
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

08 février 2013

Hue de Caligny

HUE DE CALIGNY, famille noble originaire de Normandie.

Anténor-Louis HUE DE CALIGNY, ingénieur en chef à la Hougue, dont le père était directeur général du génie, sous les ordres du maréchal de Vauban, et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, avait épouse Bonne-Julie Morel de Courcy, fille d’Adrien Morel de Courcy, gouverneur de Valognes, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui en 1708, leva à ses frais, neuf cents hommes de guerre, et se jeta dans l’île Tatihou, près la Hougue, où il empêcha, pendant vingt-deux jours, les Anglais de débarquer, et les força à se retirer (1). D’Anténor-Louis, Hue de Caligny, sont issus douze enfants, parmi lesquels :
  1. Charles-Albert-Marie, mort en 1797, chevalier de Malte, capitaine de cavalerie dans Commissaire général ;
  2. Bernard-Henri-Louis, douzième enfant, qui suit :
Bernard-Henri-Louis HUE DE CALIGNY, né à Valognes en 1763, officier au régiment de Beauce, a épousé Eugénie Marie-Léonore Avice de Fermanville. De ce mariage :
  1. Anténor-Albert, né en 1807 ;
  2. Anatole-François, né en 1811 ;
  3. Élisabeth-Charlotte, née en 1806 ;
Nota. La branche aînée est éteinte.

Armes : « D’azur à l’aigle éployée d’argent, becquée et onglée d’or, surmontée en chef de deux étoiles d’argent. »

C’est par erreur que Chamillard, dans ses recherches de Normandie, dit que les étoiles sont d’or.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 293
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s



(1) La maison Morel de Courcy portait pour armes d’or au chevron brisé d’azur, chargé de deux coutelas d’argent mis en sautoir, et d’une fleur de lys de gueules en pointe, avec la légende hoc defendi tilla ferro.


06 février 2013

Famille de Lalis

LALIS (DE), famille d'extraction noble, originaire d'Irlande, établie en France, depuis plus de trois cents ans. Elle ne s'est fixée en Périgord qu'en 1520, et habitait avant cette époque les Cévennes (Haut-Languedoc). On trouve quelquefois dans de vieux actes son nom écrit par un X à la fin ; mais cela ne provient que d'erreur ou de négligence, car il faut écrire Lalis, et non pas, Lalix. Cette famille a toujours joui d'une grande considération dans la province du Périgord, et s'est distinguée dans plusieurs circonstances par son attachement à ses Rois, et les services qu'elle a rendus à l'Etat, dans les emplois militaires.

Raymond DE LALIS, chevalier, seigneur de Moncrabou, était capitaine d'armes en 1520, et avait été reçu chevalier en 1504, par un prince de la maison d'Armagnac. Il mourut dans le Béarn, en 1531.

Blaise DE LALIS, écuyer, seigneur de Cantarane, Moncrabou, Rodonespic et autres lieux, avait servi avec distinction dans les armées de Henri IV, et reçut de ce grand roi des lettres-patentes, datées de 1598, par lesquelles Henri IV le reconnaissait pour noble Irlandais, lui donnait le droit, ainsi, qu'à ses descendants de prendre le titre de gentilhomme français, lui en accordait tous les privilèges, et lui permettait de conserver les armoiries irlandaises de sa famille. Il mourut, en 1614, dans la petite ville de Saint-Cyprien, en Périgord.

François DE LALIS DE MARAVAL, écuyer, capitaine au régiment de Montmorenci-Luxembourg, né à Saint-Cyprien en Périgord, en fils d'Antoine de Lalis, écuyer, seigneur de Maraval, de dame Anne de Grafeuil ; marié, en 1786 à l'île de Ceylan, avec noble demoiselle Marie-Catherine Van Büüren, hollandaise d'origine, de la famille des comtes de ce nom ; vivant encore et demeurant avec son épouse à Saint-Cyprien.

François-Antoine-Lambert DE LALIS, né l'île de Ceylan en 1786 ; marié, en 1811, avec demoiselle Catherine-Jeanne-Françoise-Adèle Souilhagon de Bruet, petite nièce de M. du Tressan écuyer, secrétaire du roi, intendant du Roussillon. De ce mariage est né, le 13 décembre 1811, François-Jules-Édouard de Lalis.

Armes : « De sable à un chevron brisé d'or, accompagné de trois fleurs d'argent, deux en chef et une en pointe. Pour supports deux lévriers, la devise est Virtutis ingenuitas Cornes. La franchise est la compagne de la vertu. »


Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 292
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s



04 février 2013

du Bourg-Miroudot

BOURG-MIROUDOT (du), famille originaire de Lorraine, qui remonte à :
  1. Jacquot DU BOURG, conseiller du roi René, duc de Lorraine, fut père de :
     
  2. Adam du BOURG, sieur Duzemain, lequel fut anobli par lettres-patentes du duc Antoine de Lorraine, du dernier février 1512. Il épousa, 1. Béatrix des Pilliers ; 2. Bénigne de Bouzey : de ce dernier mariage, vint entre autres enfants :
     
  3. Guillaume du BOURG-MIROUDOT, qui passa de Lorraine en Franche-Comté, et y épousa Marguerite Miroudot, issue de parents nobles ; il joignit alors ce dernier nom à celui de du Bourg, et il eut pour fils :
     
  4. Antoine du BOURG-MIROUDOT, marié à Jeanne de Lesvez, issue de famille noble, qui le rendit père de :
     
  5. Jean-François DU BOURG-MIROUDOT, capitaine pour, le roi d'Espagne, de la ville et du château de Villersexel, place regardée alors comme importante ; il épousa Géorgine de Bourreleret, d'une famille noble, et en eut :
     
  6. Claude DU BOURG-MIROUDOT, capitaine pour le roi d'Espagne, de la ville et du château de Villersexel ; il épousa Jeanne de Joibert, d'une famille noble de Champagne, et en eut :
     
  7. Jean-Claude DU BOURG-MIROUDOT, nommé, le 20 novembre 1668, pour commander, en cas d'absence de son père, à Villersexel. Il épousa Claire-Françoise Perrin, fille de Dominique Perrin, capitaine de Saverne ; de ce mariage :
    1. Charles-François, dont l'article suit ;
    2. Claude-Gabriel, seigneur de Saint-Ferjeux, marié à Adrienne-Alexandrine Perrot ; de laquelle il a eu :  1. Jean-Baptiste, évêque de Babylone et consul général à Bagdad ; 2. N*** prévôt de l'église de Béfort ; 3. Gabriel-Joseph, seigneur de Saint-Ferjeux et Meurcour, qui n'a laissé que trois filles.
     
  8. Charles-François DU BOURG-MIROUDOT, seigneur de Montussaint et Tallans, a épousé Jeanne-Elisabeth Racle, d'une famille noble de la Franche-Comté. De ce mariage :
    1. N*** seigneur à Montussaint et Tallans, lequel a eu pour fils Joseph, aussi seigneur de Montussaint et Tallans ; ce dernier a un fils aujourd'hui existant.
    2. Jean-Baptiste, dont l'article viendra
     
  9. Jean-Baptiste DU BOURG-MIROUDOT, seigneur de Geney, Onans et Moffans, ancien maire et lieutenant-général de police de la ville de Vézoul, nommé par le roi, mort en 1786. Il avait épousé Jeanne-Claude Beaugey ; de ce mariage :
    1. Claude-François-Victor, dont l'article suit ;
    2. Trois demoiselles.
     
  10. Claude-François-Victor DU BOURG-MIROUDOT, seigneur de Geney, garde-du-corps du roi en 1771, a assisté à l'assemblée de la noblesse de son bailliage pour l'élection des députés aux états-généraux, a émigré en 1791, et fait les campagnes dans l'armée des Princes ; il est aujourd'hui maréchal-des-logis des gardes-du-corps du roi, avec grade de chef d'escadron, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; a épousé Jeanne-Agathe-Pauline Dufourg ; de ce mariage :
    1.   Jean-Pierre-Victor, mort au service en 1804 ;
    2. Augustin-Xavier-Hyppolite, vivant ;
    3. Jeanne-Adrienne-Gasparine-Euphémie ;
    4. Marie-Elisabeth-Euphémie.
Par lettres-patentes données à Fontainebleau au mois de novembre 1777, le roi Louis XVI, a maintenu et confirmé dans la jouissance et possession de leur noblesse et reconnu pour nobles de race et ancienne extraction Jean-Baptiste du Bourg-Miroudot, seigneur de Geney, Onans et Moffans, et Gabriel-Joseph du Bourg-Miroudot, seigneur de Saint-Ferjeux et Meurcour, et ce, sur le vu des titres qui établissent une filiation depuis Adam du Bourg jusqu'à eux.

Armes : « Parti d'argent, au cerf au naturel, couché sur une terre de sinople, chargé sur l'épaule d'une quintefeuille d'azur percée du champ, et parti de gueules à deux lions d'argent affrontés, et lampassés de gueules ; support : un cerf et un lion. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 290
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


01 février 2013

AD 12 Etat-civil de l'Aveyron en ligne

Quelques jours après la Belgique, c'est au tour des archives départementales de l'Aveyron de mettre en ligne ses registres paroissiaux et son état-civil. Avec en plus, le Loiret annoncé pour juin, c'est un bon début d'année.

L'adresse du site :


Pour en savoir plus sur cette mise en ligne de l'Aveyron voir l'article de Guillaume de Morant sur GénéInfos.