Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item
ROBARDEY. François Robardey, recteur de l'université du comté et bailli de Fougerolles en 1528, est la tige de cette famille, maintenue au siècle dernier, qui a possédé les seigneuries de Feules et de Sauvigney, et qui était fixée, au commencement de ce siècle, aux environs de Baume. Alliances : Labbey, Foillenot.
ROBAT. Maison fixée autrefois en Comté, et alliée à celle de Carondelet.
ROBERT. Jean Robert était cogouverneur de Besançon en 1417. Henri Robert reçut des lettres de noblesse de Louis XI en 1480. Armes : de gueules, à trois besants d'or. Une autre famille du même nom, établie à Gray, portait de sinople, à un lion d'argent, la queue passée en sautoir.
ROCCA. Originaire du Piémont et établie à Gray en 1626, cette famille fit reconnaître sa noblesse par arrêt du conseil privé. Armes : de gueules, à deux rocs d'échiquier d'or en chef, à la tête d'ours d'argent, muselée de sable en pointe.
ROCHE (LA). Les comtes de la Roche en Montagne, éteints depuis longtemps, n'avaient pas, suivant Dunod de Charnage, une origine commune avec les seigneurs de la Roche-sur-Lougnon, branche cadette de la maison de Ray, malgré la similitude de leurs blasons. Armes : cinq points d'or équipollés à quatre d'azur.
ROCHEFORT. Cette maison éteinte [1], originaire du comté de Bourgogne et fixée au duché de Bourgogne, a donné Guillaume de Rochefort, chancelier de France en 1483, et Guy de Rochefort en 1497. Alliances : Cléron, Maillot, Vautravers, Livron, Pontailler et Lantenne. Armes : coupé, au 1er d'argent, au lion passant de gueules; au 2e d'azur, à neuf billettes d'or.
[1] D'après le commentaire d'un lecteur (voir plus bas airsat), la maison de Rochefort n'est pas éteinte. Notez que la branche ainée est éteinte, mais la branche cadette issue de Jean de Rochefort fils de Guy de Rochefort, chancelier de France a perduré jusqu'à nos jours dans celle des Rochefort-Luçay.ROCHELLE (LA). La famille de ce nom possédait les fiefs de Cuse et de Gondenans ; elle a été reçue à Saint-George en 1764 et en 1789. Alliances : Précipiano, Sonnet, Falletans, etc. Armes : losangé d'argent et de gueules.
ROCHETTE (LA). Claude de Rochette ou de la Rochette, natif de Franche-Comté, vivant en 1437, devint conseiller du duc de Bourgogne, puis gouverneur de la chancellerie.
ROCHE-VILLERSEXEL (LA). La postérité d'Aimé, sire de Villersexel, mort en 1360, et de Jeanne, comtesse de la Roche, releva le nom et les armes de la Roche, et s'éteignit à la mort de leur arrière-petit-fils Humbert, comte de la Roche Villersexel, qui légua ses biens à sa nièce, Marguerite de Petite-pierre. Elle portait écartelé de Faucogney, dont elle était branche cadette, et de la Roche-sur-Lougnon.
ROICHES. L'empereur Frédéric IV confirma ou renouvela la noblesse de cette famille, éteinte depuis longtemps et issue d'Estienne de Roiches, marchand à Besançon au XIVe siècle. Alliances : de la Ferté, de Clairevaux. Armes : de gueules, à trois pattes d'ours d'argent mises en orle.
ROMAIN. Jean de Romain, chevalier de Saint-George en 1473, mourut en 1488. Armes : d'or, à la croix de sinople, chargée de cinq coquilles d'or.
ROMANET. Cette famille, originaire du duché de Bourgogne, possédait depuis deux siècles la seigneurie de Rosay en Franche-Comté, lorsque François-Dominique de Romanet, chevalier de Saint-Louis, fut convoqué aux assemblées de la noblesse en 1789, sous le titre de baron de Rosay. Armes : d'azur à une tête de lévrier d'argent, accolée et bouclée d'or.
RONCHAMPS D'une ancienne noblesse, les seigneurs de Ronchamps, éteints, avaient leur sépulture dans l'abbaye de Bellevaux, où les armes étaient : trois oiseaux mis l'un sur l'autre.
RONCHAUX. Le sire de Ronchaux, chevalier de Saint-George en 1440, était d'une famille alliée aux Lantenne, Chissey, Lepin, Vaux, Chassagne. Armes : d'azur, à deux croissants d'argent, opposés et mis en abîme, accompagnés de quatre besants d'or posés en croix.
ROPPE. Jean de Roppe était chevalier de Saint-George en 1534. Armes : d'azur, à trois bandes losangées d'or et de gueules.
ROSEY. Dès 1281, on trouve le nom de Guillaume de Rosey, cogouverneur de Besançon. Armes : d'argent, au chevron d'or, accompagné de trois boutons de roses de gueules. On trouve encore les armes d'une autre famille du même nom : de gueules, à une étoile à sept rais d'or.
ROSIERES. Cette ancienne maison, qu'il ne faut pas confondre avec celle de Rosières de Lorraine, a produit Jean de Rosières, grand maître de l'artillerie de Bourgogne en 1466 ; Jean-Simon de Rosières, titré marquis de Sorans en 1686 ; Henri-François, son petit-fils, maréchal des camps et armées du roi au siècle dernier. Elle a donné, depuis deux siècles, dix chevaliers de Saint-George, et elle avait ses entrées dans tous les chapitres nobles de la province. Armes : de sable, à trois éperons d'argent, les molettes en bas. Devise : QUI S'Y FROTTE S'Y PIQUE.
ROUGEMONT. Thiebaud de Rougemont et Humbert son fils étaient qualifiés de vicomtes de Besançon au XIe siècle. Leur descendance donna trois archevêques de Besançon, et s'éteignit en 1429. La terre de Rougemont, voisine de Baume-les-Dames, passa au maisons de Châlon, de Nassau, de Poitiers, de Grammont, de Rye, etc. (En 1716, Claude-François Rougemont, avocat du roi au présidial de Besançon, fut autorisé par la chambre des comptes à prendre la qualité de noble.) Alliances : Traves, Choiseul, Montferrant, Oyselet, Estrabonne, Saulx, Châlon, Neufchâtel, Ray. Armes : d'or, à l'aigle de gueules, becquée, membrée et couronnée d'azur.
ROUHIER. Les seigneurs de Charentenay et de Levrecey, du nom de Rouhier, avaient pour armes : d'azur, à trois roues de moulin d'or.
ROULANS. Theduin et Beroald passent pour avoir été seigneurs de Roulans au Xe siècle. La maison de Roulans, connue par titres de 1126 et de 1257, s'éteignit vers 1430 dans la maison de Vienne. Armes : de gueules, à la bande d'argent.
ROUSSEL DE CALMOUTIER. Un rejeton de cette famille siégeait au siècle dernier en la chambre de la noblesse du bailliage de Besançon, et Guillaume-Louis Roussel de Morteau était conseiller aux comptes à Dole.
ROUX. Claude-Joseph Roux du Rognon, originaire du Piémont, fut confirme dans sa noblesse par arrêt de la chambre des comptes de Dole en 1699. Claude-Gaspard Roux du Rognon de Rochelle et son frère, de Lons-le-Saulnier, furent reçus en 1781 à l'école militaire. Armes : d'azur, à l'ours passant d'or, surmonté de deux toiles du même.
ROYER. Cette famille possédait, au siècle dernier, un fief à Moissey, et elle a figuré aux assemblées de la noblesse en 1789.
4 commentaires:
Thibaud de Rougemont fut évêque de Vienne au 15e siècle, il possédait des biens dans la région de St Chef, c'était un homme de guerre plus qu'un
évêque et passa son temps à guerroyer contre les Torchefelon originaire du village du même nom, ils mirent le pays à feu et à sang, le Pape se fâcha et envoya l'évêque se "purger" "les sangs" contre les Bourguignons . Il y a des descendants dans le Bordelais .
Pour les Rochefort, votre information est fausse : il existe encore des représentants mâles de cette famille. Notez que la branche ainée est éteinte, mais la branche cadette issue de Jean de Rochefort fils de Guy de Rochefort, chancelier de France à perdurer jusqu'à nos jours dans celle des Rochefort-Luçay. Un petit correctif serait le bienvenu pour ne pas "enduire" d'erreur vos lecteurs
Merci airsat pour tous vos commentaires d'hier. En ce qui concerne les Rochefort, j'ai ajouté le petit correctif que vous suggériez.
bonjour. j'ai une question: les 2 familles de ronchaux en franche-comté ont elle une meme origine? d'après de mesmay,elles ont toutes deux la famille de lantenne en commun.je vous remercie de votre aide.
Enregistrer un commentaire