30 septembre 2012

Autres articles de Gil Blas sur Jane Margyl et Blanche d'Argy

La revue Gil Blas contient un grand nombre d'articles où sont mentionnées Jeanne Margyl et Blanche d'Argy, qui sont en réalité deux des quatre sœurs Floriet dont il est souvent question dans ce blog. Je vais tenter de référencer ces articles ici mais en attendant, voici les liens de recherche qui permettent de les retrouver :

Jane Margyl

Blanche d'Argy

On trouve aussi quelques articles sur Marthe de Florian, modèle de Boldini, dont je parlerais plus tard et Georgette Sandry, un autre soeur Floriet.

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Gil Blas (Paris. 1879)
Gil Blas (Paris. 1879)
Source: gallica.bnf.fr


10 avril 1899

Brillante assemblée, hier, à Longchamp, mais hélas ! le soleil a continué de faire grève.

Le temps toutefois a été possible, le ciel ayant passé par des alternatives de bleu et de gris, sans s'arrêter définitivement à aucune nuance, et, sauf une légère ondée, qui a eu le grand tort de chasser plusieurs sportswsmen, parmi lesquelles la toute jolie Jane de Lagny, en costume clair estival, la journée a été plutôt agréable.

Bien peu de toilettes, comme de juste ; le temps ne se prêtant pas à un grand déploiement de luxe.

Suzanne de Behr
Remarqué, toutefois, un ravissant costume tailleur en deux nuances, bleu pastel et souffre, de forme absolument inédite, porté par Mme King, la femme du célèbre couturier de la place Vendôme ; Jane Margyl, en un long manteau de courses de drap biscuit avec applications de drap marron, et Suzanne de Beer dans une robe princesse verdâtre de coupe fort originale (à noter : cette robe a été faite entièrement par des hommes). Le manteau de Jane Margyl et la toilette de Suzanne de Beer sont deux chefs-d'œuvre, créés par le couturier King.

Caroline Otéro, très attristée par le départ de son ami ; fort jolie toilette parme, forme polonaise, avec broderies anciennes et incrustations de Bruges, au corsage une guirlande d'orchidées. Véra Douglas, délicieusement jolie en une toilette de drap rose tendre, incrustée de fleurs en dentelles, et sa gracieuse amie, Anna Robinson, ravissante en un costume de drap bleu turquoise avec broderies de dentelles, Aline Clairval, en drap pastel rose avec incrustations de satin blanc.

Rencontré dans le ring : Suzanne Dalmont, qui nous revient comme l'enfant prodigue, après une longue absence au pays bleu ; Jane Duparc ; Yvonne Dorville ; Suzanne Orlandi ; Maud Damuseau ; Madge de Hermay ; Jane Cambrai ; empanachée de plumes d'autruche : «Tiens,» s'est écrié en la voyant sortir un gavroche, de faction à la porte du pesage, « voilà l'Impératrice d'autruche »; Lili et Maïna Doria ; l'exquise Jane Michel ; Coco Marmier et Antoinette Grandcourt ; Jane d'Hervilliers ; la ravissante Paulette del Baye ; Juliette Carette ; miss Lula Birdsell ; la toute rose Ninette des Meslàys ; Louise Maréchal ; Camille de Presles ; Juliete Charly — la tenons-nous enfin l'infatigable et si charmante voyageuse ? — Andrée de Brennes ; Lucienne Guyot ; Marthe de Villerno ; Georgette Derbyss ; Antoinette de Gerny ;  
Liane de Lancy et Berthe
Fontana aux courses à
Auteuil le 30 mars 1911. Photo
de Jacques-Henri Lartigue.
Liane de Lancy, la fée aux yeux troublants, et sa sœur Jane ; Georgette Villois ; Aimienne de Mirecourt ; Aline de Talesa ; Jane Sauter ; Chonchon ; Georgette Duvernet ; Margot Thorigny ; Berthe Fontana ; Rachel Delamotte ; Madeleine Dinah ; la jolie Gilberte ; Marion de Lorme ; Margot de Bernay ravissant chapeau, bergère, planté de roses, Marthe de Salvandie ; Lucienne Mansay ; Rosa de Nainville, etc.

Admiré plusieurs charmantes robes printanières, toutes créations de Redfern, le grand couturier à la mode et l'un des membres du jury de notre Concours International de la Beauté.

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26/11/1897
Une fête chez Béatrix de Castillon

Gil Blas (Paris. 1879)
Gil Blas (Paris. 1879)
Source: gallicalabs.bnf.fr


C'était hier soir grande fête avenue Mac-Mahon, en les appartements où Béatrix de Castillon a logé son exquise petite personne, qui semble quelque jolie statuette de Saxe.

L'aimable amphytrionne donnait un dîner « de têtes » suivie de réception.

Marthe de Florian
par Giovanni Boldini
Trente personnes à table, pas plus, mais un véritable bouquet de jolies femmes. Les deux sœurs Margyl, qui rivalisent de beauté, têtes Louis XV ; Marthe de Florian tête directoire : Félicia Herville, qui s'est fait la physionomie de Mme de Sévigné, — la spirituelle marquise ne pouvait être mieux incarnée — Suzanne d'Anjou, tête empire (délicate allusion à sa liaison impérialiste) — de Merengo, qui a fait entendre dans la soirée sa jolie voix, qui lui ouvre prochainement, paraît-il, les portes de l'Opéra-comique.

Eugénie Fougère, qui a chanté quelques boléros — Mme Duquesne, une fort jolie femme, dont le délicat profil rappelle un peu celui de la belle Jane Margyl — Mme Wolf, une autre jolie femme inédite, et qui ne se décide que trop rarement à montrer ses yeux d'émeraude et sa taille de liane — Suzanne Derval, qui est venue à minuit, amenant avec elle une partie du gracieux petit bataillon des Variétés, La maîtresse de maison s'était fuit une tête de Japonaise, très nature, comme elle disait : pour compléter l'illusion elle n'avait pas hésité en effet à saupoudrer le satin de sa peau d'une poudre safran, ce qui donnait à sa beauté un reflet fort original.

Un joyeux toast a été porté, au dessert, par un artiste connu, M. A l'organisateur de cette fête, le seul homme que nous puissions nommer, car les autres élus appartiennent à la corporation des hommes mariés et nous avons promis le secret.

On a bu aux succès futurs de la maîtresse de maison, qui vient de signer un engagement à Parisiana, et que nous aurons le plaisir d'applaudir dans une vingtaine de jours, et la nuit s'est terminée gaiement par quelques tours de valse, tandis qu'en des petits coins, les flirts s'organisaient.

L'apparition des premiers rayons du pâle soleil automnal a seule pu décider les invités à partir : des couples emmitouflés se sont blottis dans de confortables coupés et, dame ! plus d'un mari étourdi par la griserie de cette fête, a dû oublier le chemin du nid conjugal.


28 septembre 2012

Une mésaventure de Jane Margyl

Jane Margyl
Je viens de trouver par hasard un article du journal GIL BLAS du samedi 30 décembre 1899 qui raconte une mésaventure arrivée à Jane Margyl et ses deux sœurs de la famille Floriet dont il a été souvent question dans ce blog.

L'article peut-être trouvé sur Gallica à l'adresse suivante :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75352651/f1.image

Il est à noter que la revue Gil Blas contient beaucoup d'article sur Jane Margyl, sa sœur Blanche d'Argy (Blanche Floriet).

LA VIE PARISIENNE

Chez Mlle Jeanne Margyl

On sait qu'il vient d'en arriver une bien bonne à Mlle Jeanne Margyl, la jolie et si élégante Parisienne qui fit courir dans ces deux dernières années tout Paris aux Folies-Bergère.

Les journaux ont raconté cet incident en détail, mais n'était-il pas intéressant de recueillirde la bouche même de la délicieuse artiste, qui est aussi une fine causeuse, le récit de la mésaventure qui lui est arrivée il y a trois jours?

C'est à la porte du bois de Boulogne qu’habite Mlle Margyl. Une coquette villa de deux étages devant lesquels se trouve un jardinet bien garni de verdure malgré la saison et qui donne une note agréable à cette habitation.

Nous sommes introduit dans un salon tout à fait smart et d'un véritable cachet artistique.

On sent dans cet arrangement le goût exquis d'une Parisienne élégante.

Presque aussitôt, le rideau du salon se lève et Mlle Margyl apparaît avec son plus joli sourire.

Vêtue d'un peignoir de soie blanche qui lui va à ravir, elle ne paraît nullement émue de sa mésaventure et en rit volontiers maintenant.

« Les journaux, nous dit-elle, ne l'ont pas bien racontée. D'abord personne n'a dit que j'étais avec mes deux sœurs. Nous venions d'aller choisir des étoffes dans un magasin Je la rue de la Paix et nous rentrions chez moi, dans mon coupé, quand au coin de la rue Volney, une de mes sœurs poussa un cri. Nous nous retournâmes de son côté et pendant ce temps nous eûmes l'impression désagréable de voir un bras entrer vivement dans la voiture par la portière de droite et en ressortir encore plus vite. Ah ! à ce moment là, je vous' assure que je ne riais pas, et mes sœurs, devenues toutes pâles, se serraient contre moi. Nous n'avions même pas pu distinguer la physionomie du voleur, tant nous étions émotionnées. Il est vrai qu'une fois grimpa sur le marchepied, il se tint les jambes pliées et on ne pouvait pas l'apercevoir de l'intérieur de la voiture.  Vous savez le reste. Quelques mètres plus loin, nous avons fait arrêter la voiture et nous sommes retournées à pied à l'endroit où le vol avait eu lieu. Il y avait là un rassemblement, au milieu duquel se trouvait mon pickpocket tenu solidement par les passants qui l'avaient arrêté. »

« Wharan, c'est le nom de l'individu en question, avait jeté mon sac et mon porte-monnaie sur la chaussée quand il vit qu'il était pris. J'eus alors la chance que ce soit un passant et non un agent de police qui ait ramassé ces deux objets, car le secrétaire du commissariat de la rue Gaillon eut le toupet de m'avouer que si l'un de ses gardiens de la paix les avait trouvés, il m'aurait fallu faire un grand nombre de démarches pour rentrer en possession de mon argent et de mes bijoux. Ne trouvez-vous pas cela extraordinaire ? »

Mlle Jeanne Margyl s'est vite consolée, on le voit, de sa mésaventure. « Ouf ! a-t-elle dit avec satisfaction quand elle a appris que Wharan avait été condamné à trois ans de prison par la dixième chambre correctionnelle.

— Allons, nous dit-elle, puisque me voilà tranquille, ne parlons plus de cette vilaine affaire. Si vous voulez une nouvelle intéressante, je vais vous en donner une.

— Mais comment donc, ne vous gênez pas !

— Eh bien, je quitte la pantomime.

— Pas possible ! Vous aviez tant de succès dans Phryné, dans l’enlèvement des Sabines et dans la princesse au Sabbat de Jean Lorrain ?

— Oui, c'est vrai, mais j'ai mieux à faire que de mimer des rôles et je viens de refuser un magnifique engagement à l'Empire de Londres, où l'on voulait me faire jouer le principal rôle d'une grande pantomime.

— Ne remonterez-vous jamais sur une scène?

— Si, mais de meilleures conditions. J'ai une très belle voix que je n'avais jamais travaillée.

Or, depuis plusieurs mois j'apprends les principaux rôles interprétés par Mme Sybil Sanderson, et j'ai reçu de mon éminent professeur M. Fugère, l'assurance que j'entrerai l'année prochaine à l'Opéra-comique.

Tout-Paris ira donc entendre et applaudir la ravissante Jeanne Margyl le soir de ce début sensationnel. En attendant, la future cantatrice va aller prochainement passer un mois à Nice pour se reposer.

Souhaitons à cette charmante et aimable parisienne le succès qu'elle mérite pour la tentative artistique qu'elle va entreprendre. Dans tous tes cas, elle peut être assurée à l'avance que sa beauté magistrale lui vaudra bien des indulgences de la part des abonnés de l'Opéra-comique. D'ailleurs, à Paris, où l'on est galant, une jolie femme n'a-t-elle pas toujours gain de cause ?

SANTIL LANE

[Album Reutlinger de portraits divers, vol. 6] : [photographie positive]
[Album Reutlinger de portraits divers, vol. 6] : [photographie positive]
Source: gallica.bnf.fr


[Album Reutlinger de portraits divers, vol. 6] : [photographie positive]
[Album Reutlinger de portraits divers, vol. 6] : [photographie positive]
Source: gallica.bnf.fr

26 septembre 2012

Les actrices de Paris en 1882


Permalien sur le document : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53023931z

Table des matières :

Sophie Croizette
Marie Van Zandt
Jeanne Granier
Christine Nilsson
Marie Montbazon
Sarah Bernhardt
Suzette Reichemberg
Anna Judic
Rosita Mauri
Léonide Leblanc
Gabrielle Krauss
Adelina Patti
Léontine Massin
Blanche Barette
Alice Regnault
Jeanne Samary
Blanche Pierson
Maria Legault
Juliette Simon-Girard
Louise Théo
Aimée Tessandier
Céline Chaumont
Mme Pasca
Bilbaut-Vauchelet
Miolan Carvalho
Emilie Broizat
Madeleine Brohan
Zulma Bouffar
Jane Hading
Céline Montalan
Antonine
Julia Bartet

20 septembre 2012

Les archives en ligne de Meudon

Les archives municipales de Meudon sont en ligne depuis le 15 septembre.

Ces actes sont accessibles via GAORegistres en saisissant simplement le patronyme de la personne recherchée :
Un grand merci à Franck Tomi pour m'avoir signaler cette mis en ligne...

Blason de la famille de Cornut

Je tiens à remercier chaleureusement Mr Daniel Robert, qui vient de me signaler le blason de la famille de Cornut, Tome IV de l'histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence (voir http://www.e-corpus.org/notices/9205/gallery/ vue 211/322)

Armes : d'azur à trois cornets de chasse d'or

19 septembre 2012

Famille de Villages de Marseille

VillagesSource : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 390.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


Armes : d'argent, à un double delta ou deux triangles entrelacés l'un dans l'autre de sable, enfermant un cœur d'or.

DE VILLAGES. — Marseille

Entre le P. G., etc., et noble François de Villages, de la ville de Marseille, nobles Pierre et Jean-Baptiste de Villages, de ladite ville de Marseille, etc.

Extrait de mariage de noble François de Villages, fils de feu Mre Michel et de dame Marguerite de Romieu, avec demoiselle Brune de Berenguier, fille de noble Jean-François, seigneur de Grambois, du 19 juin 1656, notaire Ferrat.

Mariage dudit noble Michel de Villages, fils à feu noble César, du 11 février 1619, notaire Baldoin.

Mariage entre ledit noble César de Villages, fils à feu noble Michel second de nom, avec demoiselle Magdeleine de Covet, du 22 mars 1584.

Mariage dudit noble Michel second de Villages, fils à feu noble Michel de Villages, premier, du 15 janvier 1545.

Testament dudit noble Michel premier de Villages, par lequel institue ledit noble Michel second et Christophe de Villages, ses enfants, du 26 octobre 1534,

Testament de noble Pierre de Villages, fils de Jean et père de noble Michel de Villages, premier, du 22 avril 1525, par lequel ledit testateur est qualifié baron de Fontareches, et institua noble Michel son fils.

Mariage de noble Pierre de Villages, fils de noble Jean de Villages, capitaine, du 12 septembre 1488.

Cahier de procédures, enquêtes et ordonnances rendues sur la vérification de la noblesse de Pierre de Villages, sr dudit Fontareches, fils de noble Jean, sr de Lanson, où les titres de ses auteurs furent reproduits et ledit noble Pierre fut déchargé des droits de francs fiefs, de l'année 1450.

Testament de noble Jean de Villages, conseiller et maître d'hôtel du roi, par lequel institua, entre autres, noble Pierre de Villages, de l'année 1473.

Lettres patentes du Roi René portant confirmation de la charge de viguier de Marseille en faveur dudit noble Jean de Villages, son maître d'hôtel, du 22 avril 1474.

Donation de la Place Neuve faite par noble Jean de Villages en faveur de ladite ville de Marseille, du 10 juin 1458.

Lettres patentes du duc Nicolas, fils du Roi de Jérusalem, portant création de la charge de conseiller et chambellan en la cour dudit Prince en faveur dudit noble Jean de Villages, pour récompense des bons et agréables services rendus à son feu père, du 20 septembre 1471.

Lettres patentes du Roi René portant don en faveur dudit noble Jean de Villages, son maître d'hôtel, d'une pension annuelle de la somme y contenue, à prendre sur le gouvernement des finances, en récompense de bons services à lui rendus, du 26 mai 1472, signées et scellées.

Autres lettres patentes dudit Roi René, par lesquelles, en considération de la continuation des services rendus par ledit Jean de Villages, et pour avoir assisté au recouvrement du royaume de Sicile, dans l'armée nouvelle, il le confirme dans l'office de conservateur et maître de l'infanterie des terres de la ville de Naples, l'appelant par icelles, magnifique et noble Jean de Villages, son conseiller et maître d'hôtel, du 13 mai 1460.

Lettres du duc de Venise adressantes à espectable et généreux seigneur Jean de Villages, capitaine des mers du Roi de France, par lesquelles le prie de donner sauf-conduit à ses galères, au voyage qu'elles venaient faire à Aiguemorte pour charger des marchandises, du 19 mars 1472.

Lettres patentes de Louis XI, fils aîné du Roi de France Charles VII, portant création en faveur de son bien aimé échanson ledit Jean de Villages, son capitaine général sur mer, du 7 janvier 1453.

Testament de noble César de Villages, fils de noble Michel, et père de noble Michel second, Gaspard, Jean-Baptiste, Charles, Marc-Antoine et Nicolas de Villages, du 16 avril 1612.

Extrait de mariage de noble Pierre de Villages, fils dudit noble Jean- Baptiste et de dame Constance de Libertat, avec noble demoiselle Marguerite de Guérin, du 15 novembre 1644, étant ledit noble Pierre l'un des demandeurs en requête de jonction.

Extrait de mariage dudit noble Jean-Baptiste de Villages, père dudit Pierre, qualifié fils dudit noble César de Villages et de dame Magdelene de Covet, avec ladite demoiselle Constance de Libertat, du 17 juillet 1629.

Extrait de mariage de noble Jean-Baptiste de Villages, autre demandeur en requête de jonction, fils de me Gaspard de Villages de la Salle et de dame Eléonore de Villeneuve, avec demoiselle Aymare de Valbelle, du 20 octobre 1647.

Mariage dudit noble Gaspard de Villages, père dudit Jean-Baptiste et fils dudit noble César, du 9 décembre 1693.

Fait à Aix, le 8 mars 1668.

18 septembre 2012

Etat-Civil d'Alès


La mise en ligne des registres paroissiaux et pastoraux d'Alès a démarré. Progressivement tous les actes d'état civil seront accessibles sur le site.

L'adresse : http://www.alescevennes.fr/portal/portal/pac/informer/archivesmunicipales/etatcivil

13 septembre 2012

Gilles Dubois (@GillesDubois1) a partagé un Tweet avec vous

La ville de #Metz va lancer son portail d'archives... avec actes d'état civil indexés ! http://t.co/vRXAsiLR #genealogie -- RFGénéalogie (@rfgenealogie)

12 septembre 2012

de Robert d'Escragnolles

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 389.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


DE ROBERT. — Escragnolles

Entre le P. G., etc., et noble Alexandre de Robert, seigneur d'Escragnolles, etc.

Lettres patentes de S. M. de l'année 1612, par lesquelles, en considération des bois et agréables services à elle rendus et à ses devanciers Roys, avait anobli Melchion et Honoré de Robert, frères, seigneurs dudit Escragnolles, leurs postérité et lignée, nés et à naitre, avec tous honneurs privilèges et prérogatives, franchises, libertés et immunités dont jouissent tous les autres nobles de son royaume.

Deux Extraits d'Arrêt de vérification, entérinement et enregistrement d'icelles de la cour de Parlement et des Comptes de ce pays, enregistrés aux archives de S. M., des 29 janvier et 1er mars 1614.

Extrait du testament dudit noble Melchion de Robert, seigneur d'Escragnolles, par lequel, entre autres choses, fait légat de la somme y contenue en faveur dudit Alexandre de Robert, seigneur d'Escragnolles, son fils, assigné, du 8 juin 1622.

Extrait de mariage de noble Alexandre de Robert, seigneur dudit Escragnolles, fils dudit noble Melchion et de la dame de Pugnaire, avec demoiselle Jeanne de Mourgues, du 28 juillet 1640.

Extrait de jugement par nous commissaires rendu sur l'assignation donnée noble Honoré de Robert, frère dudit Melchion, et noble Jacques de Robert, son fils, oncle et cousin germain dudit assigné, portant anoblissement en leur faveur, postérité nés et à naitre de légitime mariage, du 5 octobre 1666.

Fait à Aix, le 8 mars 1668.

Voir aussi : http://gillesdubois.blogspot.fr/2009/09/famille-de-robert-descragnolles.html

09 septembre 2012

Généalogie en Val d'Aoste

Liste Généalogie du Val d'Aoste: Naissance (accouchement difficile faisant suite à la fermeture sine die du foru... http://t.co/3XOuOWpB -- FranceGenWeb (@FranceGenWeb)


http://www.valdogen.net/forum/

06 septembre 2012

Famille de Fabry Fabrègues

Armes : d'argent, au pal d'azur; au chef de gueules, chargé de trois écussons d'or.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 388.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


DE FABRY. — Fabrègues

Entre le P. G., etc., et nobles Gaspard et François de Fabry, père et fils, sieurs de Fabrègues et Tourtour, etc.

Extrait de mariage de François Fabry, qualifié noble, sr dudit Fabrègues et Tourtour, fils dudit noble Gaspard de Fabry et de demoiselle Françoise de Grasse, avec demoiselle Anne des comtes de Vintimille, du 1er octobre 1652.

Extrait de mariage dudit sr Gaspard de Fabry, père dudit François, qualifié M. Gaspard de Fabry, sr de Fabrègues, fils de me Melchion, sr dudit lieu, et demoiselle Camille d'Esparron, avec demoiselle Françoise de Grasse, du 18 juin 1622, signé : Daumas, notaire.

Extrait de mariage dudit sr Melchion de Fabry, père dudit Gaspard, qualifié noble, sr dudit Fabrègues, fils de noble Alexis et de demoiselle Jeanne de Roux, avec ladite demoiselle Camille d'Esparron du 21 juillet 1591, Clapiers, notaire.

Extrait de mariage dudit sr Alexis Fabry, père dudit Melchion, qualifié licencié ez droits et juge pour le roi, en la ville d'Aups, fils du sr Jean de Fabry, de 6 décembre 1558.

Mariage dudit noble Jean Fabry, père dudit Alexis, avec demoiselle Honorade Tenque, qualifié fils de noble Jacques, du 9 janvier 1501, signé : Seguirany, notaire.

Extrait du testament dudit Jacques, qualifié noble, par lequel institue ledit noble Jean, son fils, et fait légat à la demoiselle de Vintimille, sa femme, du 8 mars 1489.

Lettres patentes du Roi René d'inféodation et confirmation de l'échange fait d'entre l'archevêque d'Aix et ledit noble de Fabry d'une portion dudit Fabrègues par lesquelles lui donne des armes blasonnées et signées de sa main propre, portant déclaration que, auparavant icelles, ledit Jacques était noble et lui accorda la confirmation de sadite noblesse, vérifiées et enregistrées ez archives de S. M., du 7 mai 1478, avec le Certificat de l'enregistrement.

Hommage presté par ledit noble Jacques au Roi Charles, de la moitié dudit Fabrègues, du 20 juin 1481, signé : Bouisson.

Autre hommage passé par ledit noble Alexis, petit-fils dudit noble Jacques, de ladite coseigneurie, du 17 décembre 1559.

Autre hommage de la même coseigneurie presté à sadite Majesté par ledit noble Melchion de Fabry, fils dudit noble Alexis, du 28 février 1598.

Preuves et enquêtes faites sur la réception de noble Jean de Fabry, l'un des fils dudit noble Gaspard, assigné, pour un des chevaliers à Malte, de l'année 1649.

Lettres patentes d'anoblissement accordées par le comte de Provence en faveur dudit noble Jacques de Fabry, seigneur dudit Fabrègues, dument enregistrées, signées du 7 avril 1459.

Fait à Aix, le 8 mars 1668.

Nouveaux inventaires en ligne pour l'état-civil de Haute-Savoie

De nouveaux inventaires en ligne pour l'#étatcivil de #HauteSavoie http://t.co/ZF3WGuuZ -- AD74 (@Archives74)

L'indice GeneaNet expliqué

L'indice GeneaNet expliqué http://t.co/DgUsFwcj -- Jerome Galichon (@galichonj)

Les post-it Geneanet

Nouveau ! Vous pouvez désormais laisser des post-it sur votre arbre GeneaNet ... http://t.co/M3t1RTvY -- Jerome Galichon (@galichonj)

03 septembre 2012

La généalogie des seigneurs Leca enfin immortalisée | Corse-Matin

La généalogie des seigneurs Leca enfin immortalisée | Corse-Matin

Ripert de Toulon

Armes : de gueules à deux bandes d'or accompagnées au second canton d'une étoile de même.

Dessin de Sébastien Avy pour HeraldiqueGenWeb


Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 385.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


RIPERT. — Toulon

Entre le P. G., etc., et noble François Ripert, fils d'autre noble François, noble François Ripert, sr de Baudouin, fils de feu noble Jacques, sr du Revest, et noble Honoré de Ripert, sr de Carqueiranne et de l'Escaillon, capitaine d'une compagnie d'infanterie, résidant à la ville de Thollon, oncle et neveux, etc.

Extrait de quittance concédée en faveur de noble Jacques Ripert, du 3 avril 1527, notaire Papassaudy.

Extrait d'obligation passée en faveur de noble Jacques de Ripert, par laquelle conte avoir été attitré de ladite qualité de noble, du 19 décembre 1528, notaire Gilly.

Procuration passée par ledit noble Jacques Rippert, qualifié noble, du 28 février 1538, notaire Couchon.

Certificat fait par les archivaires dudit Thoullon que ledit noble Jacques a été élu premier consul de ladite ville, en l'année 5527.

Donation faite par ledit noble Jacques à noble Thomas Ripert, son fils, de l'année 1529, notaire Fortils.

Extrait de testament dudit noble Jacques de Ripert, qualifié fils de noble Dauby, par lequel il institue nobles Thomas et Allard de Ripert, ses enfants, et les charge de retirer raison et justice de la mort de noble Antoine de Ripert, leur frère, son autre fils, de l'année 1536.

Extrait de mariage dudit noble Allard, un des fils de Jacques, avec noble Melchione Fresquière, du 19 décembre 1529, notaire Garnier.

Lettres de provision de l'office de viguier et capitaine pour le Roi de la ville de Thollon en faveur dudit noble Allard Ripert, du 5 juin 1542.

Extrait de mariage, en secondes noces, dudit noble Allard, attitré de ladite charge de viguier, avec demoiselle Anne Henc (?), du ra novembre 1544, notaire Cordery.

Acte d'achept de la place, terre et seigneurie du lieu du Revest fait par ledit noble Allard Ripert, des comtes de Vintimille, qualifié noble, écuyer et viguier, du 14 août 1543, notaire Pavés.

Investiture de la terre de la Val d'Ardenne passée en faveur du noble Allard par la cour des Comptes, du 13 mars 1555, avec l'acte de mise en possession de ladite terre et juridiction, de l'année 1556.

Extrait de cadastre des biens dudit Allard Ripert, dans lequel est aussi qualifié noble, de l'année 1550.

Testament dudit noble Allard, qualifié fils dudit noble Jacques, par lequel apert que nobles François et Melchion Ripert étaient ses enfants, du 20 octobre 1572, notaire Pavès.

Extrait de mariage de noble François Ripert, qualifié fils dudit noble Allard, écuyer, avec demoiselle Lucresse de Thomas Ste Marguerite, du 19 août 157f, notaire ledit Pavès.

Extrait du cadastre des biens dudit François, qualifié par icelui noble, de l'année 1588.

Lettres de provision de ladite charge de viguier en faveur dudit noble François Ripert, de l'année 1599.

Certificat des archives de la maison commune dudit Thollon, que ledit noble François de Ripert a été élu par cinq dernières fois à la charge de premier consul de ladite ville.

Lettre missive écrite par le duc de Guise, gouverneur en ceste province, en suite de l'ordre de S. M. audit noble François Ripert, de l'année 1612.

Testament dudit noble François de Ripert, par lequel il conte que Jacques et François de Ripert étaient ses enfants légitimes et naturels, tous qualifiés nobles, étant ledit François l'un des assignés et ledit Jacques père de l'autre François, assigné, du 23 janvier 1617, notaire Fresquière.

Extrait de mariage dudit noble Jacques de Ripert, fils de noble François Ripert, premier, avec demoiselle Blanche de Cabasson, de Baudouin, qualifié écuyer dans icelui, notaire Ricaud.

Testament de noble Jacques de Ripert, fils dudit noble François Ripert, premier, qualifié écuyer, par lequel il conte avoir délaissé noble François Ripert, son fils, l'un des assignés, et d'avoir institué son héritier ladite demoiselle Blanche de Cabasson, sa femme, du 5 septembre 1636.

Extrait de mariage dudit noble François Ripert, premier, et frère dudit noble Jacques, avec demoiselle Magdaleine de Cuers, du 11 avril 1624.

Certificat de l'élection de la charge de premier consul audit Toulon, en faveur dudit noble François.

Certificat du sr comte d'Alais, gouverneur en ceste province, pour raison du ban et arrière ban, de l'année 1642.

Extrait du mariage de noble François Ripert, l'un des assignés, avec demoiselle Marseille de Castellane de Mazaugues, ledit noble François qualifié sr de Baudouin, du 4 mai 1653.

Jugement portant déchargement du droit de francs fiefs en faveur dudit noble François de Ripert, sr de Baudouin, fils dudit feu noble Jacques et de ladite demoiselle de Cabasson, de l'année 1617.

Extrait de mariage de noble Antoine Ripert, l'un des fils dudit noble Jacques Ripert, premier, qualifié noble, avec demoiselle Françoise Gambe, de l'année 1521, notaire Pavés.

Extrait de mariage de noble Bertrand Ripert, qualifié fils de noble Antoine, avec demoiselle Louise Sallette, du 11 décembre 1565.

Testament dudit Bertrand Ripert, qualifié, par icelui, noble, écuyer et capitaine, fils dudit noble Antoine, par lequel institue nobles Jacques, Charles et Gaspard, ses enfants, du 5 avril 1587.

Extrait de mariage dudit noble Charles Ripert, l'un des fils dudit noble Bertrand, aussi qualifié ?, avec demoiselle Isabeau Couchon, du 24 novembre 1628, notaire Meynier.

Mariage dudit noble Honoré Ripert, l'un des assignés, qualifié par icelui noble, sr de Carqueiranne, capitaine d'une compagnie du régiment de Mercœur, avec demoiselle Catherine de Casserin, du 14 novembre 1661.

Lettres patentes de S. M. portant provision et ordre audit noble Bertrand de Ripert, aïeul dudit noble Honoré, l'un des assignés, de lever une compagnie de 160 hommes, pour son service, de l'année 1555.

Donation faite par ledit noble Bertrand en faveur de ladite demoiselle Cambe, sa mère, de l'année 1557.

Lettres prinses en chancellerie, dans lesquelles il est exposé que ledit noble Bertrand avait toujours suivi les armées du roi, commandant ladite compagnie, durant plus de onze années.

Lettres patentes de S. M. portant commission en faveur dudit noble Honoré Ripert de commander une compagnie dans le régiment du duc de Mercœur, du 10 décembre 1651.

Certificat du duc de Mercœur, que ledit noble Honoré de Ripert a commandé dans son régiment, durant douze années, une compagnie d'infanterie.

Investiture et hommage presté au Roi par ledit noble Honoré Ripert, pour raison des terres de Carcairane et de l'Escaillon, par lui acquises, par devant la cour des Comptes, Aydes et Finances de ce pays, du 5 juin 1666.

Confirmation des privilèges de ladite ville de Toulon, obtenue de S. M. en suite de la députation faite au sujet de la personne dudit noble Bertrand Ripert, dans lesquelles confirmations icelui Bertrand est qualifié écuyer, de l'année 1565.

Fait à Aix, le 6 mars 1668.