Armes : Ecartelé, aux 1 et 4 de gueules, à la bande d'argent, chargée de trois F F F de sable; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'or, à la bande d'azur brochante sur le tout.
Devise : Felices fuerunt fideles.
Dans cette généalogie, on trouve Jean-Baptiste DE FÉLIX, qui épouse le 19 juin 1654, Françoise de Valbelle, fille de Jean-Baptiste de Valbelle et de Françoise de Savournin d'Aiglun, qui étaient déjà dans mon arbre généalogique.
Nobiliaire Universel de France, Viton de St-Allais
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036868
FELIX (DE). Le lustre et la noblesse de la maison de Félix, originaire de Piémont, non seulement ont toujours été reconnus par les auteurs qui ont traité de la noblesse de Piémont et de Provence, mais son ancienneté est encore constatée par les fiefs, les palais, les tombeaux, les armoiries et diverses autres marques d'honneur dont cette famille jouissait, principalement à Rivoli, lieu de son ancienne résidence (G. Augusta Taurinorum).
En effet, Pingon place la famille de Félix dans le Catalogue des nobles de la ville de Turin , ab anno Christi 700 (part. 2, p. 382).
L'évêque de Saluces, dans la Couronne royale de Savoie, la reconnaît très noble et très ancienne, Il dit qu'à Rivoli : Nobilemente vivevano delli Felici Chantempo sono stato, signori di villa Fociad? dello Joconera, e Hoggidi, nobilem ente vivano in provensa con focidi, e titolo honoratissimi et apparentati cun familie principali de quai paze.
Elle a possédé les fiefs de la Jaconière et de Villarfonchard, dont elle a prêta hommage aux ducs de Savoie les 4 février 1427, 19 octobre 1465 et 26 janvier 1643 ; un palais fortifia d'une grande tour, muni d'un pont-levis et attenant à celui du prince de Rivoli ; des tombeaux dans la chapelle de la Stella, église principale de Rivoli, sur lesquels on lit ces mots : Antiqui signori Felici ; des armoiries de cette famille se trouvent placées dans l'ancien presbytère de cette église qu'elle avait fait bâtir et où elle avait droit de baldaquin, qui était de porter le premier bâton du poêle ou dais, le jour de la Fête Dieu et autres.
Amédée, IVe du nom, comte de Savoie, désirant reconnaître la fidélité des principaux habitants de Rivoli, leur accorda, par transaction du 4 septembre 1247, le droit d'entrée à l'avenir, et d'être les seuls juges et médiateurs des contestations qui pourraient naître entre lui, ses successeurs et les habitants de la ville de Turin; et il voulut que la famille de Félix portât trois F F F sur la bande de ses armes, qui signifient Felices fuerunt fideles.
L'origine de la maison de Félix de Provence, et son extraction de celle de Rivoli en Piémont, est confirmée par les jugements de la chambre souveraine des francs fiefs, du 16 octobre 1616, et de la commission concernant la noblesse, du 22 septembre 1663, et par les preuves faites pour l'ordre de Malte en 1641, par Jean Baptiste Félix de la Reynarde.
L'Ermite, le Mercure de France, Girard, Ségoing, Fournier, Boucher, Sébastien Fantoni, Nicolas Chorrier, l'abbé Robert et autres, reconnaissent unanimement dans les Félix de Provence et ceux de Rivoli la même noblesse et la même origine.
I. Jean-Richard FELICI, vivant en 1320, était seigneur de la Jaconière, et résidait à Rivoli, ainsi qu'il appert par un acte reçu par Brati, notaire de cette ville, du 3 décembre 1380. Il eut pour fils :
- Jean, dont la branche resta en Piémont, possédant la seigneurie de la Jaconière, et qui s'éteignit dans Anne de Félix, dame de la Jaconière, mariée à Thomas Carrocio. Elle fut mère du premier président en. la chambre des comptes de Savoie de ce nom, et ambassadeur de S. A R. S. auprès du roi de France ;
- André, dont l'article suit ;
III. Antoine DE FELIX, mentionné dans le contrat de ratification de l'accord fait entre les familles de Rivoli, passé par Amédée de Savoie, prince d'Achaïe, du 21 octobre 1392, reçu par Martin Solène, notaire de Rivoli. Il épousa Louise de Guignes, dont il eut :
IV. Philippe DE FELIX, Ier du nom, né à Rivoli en Piémont, qui passa les monts et vint s'établir à Avignon où il fut mis au rang des gentilshommes italiens, par délibération du conseil de cette ville, l'an 1461 ; ayant hérité de Jacques de Fraxinello, son cousin-germain succession qui lui occasionna divers procès avec le comte de Casai et le marquis de Montferrat, qu'il fit condamner au petit sceau de Montpellier, en 1466, et sur les difficultés de l'exécution, il obtint des lettres de représailles des rois Louis XI, Charles VIII et du roi René, en 1568 et 1483. Il acquit la terre de la Ferratière et avait épousé, dans la ville du Saint-Esprit, en Languedoc, par contrat du 13 janvier 1451, reçu par Lucius, notaire de ladite ville, Sybille d'Arduchio, fille de Pierre d'Arduchio, du lieu de Lans, diocèse de Turin, et de dame Englieu Despardieu. De ce mariage sont issus :
- Claude, dont l'article suit ;
- Aleman, qui servit le duc de la Trémouille en Bretagne, et fut tu à la bataille de Saint-Aubin ;
- Alexandrette, mariée, 1. par contrat du 20 octobre 1487, avec noble Perrinet de Grilles, baron de Brissac et de Saint-Trivier ; 2. par contrats du 16 décembre et du 20 août 1515, avec noble Jean de Clapet, président de Bresse et ensuite chancelier de Savoie ;
- Catherine de Félix, mariée, par contrat du 19 octobre 1495, avec noble Georges Meissonis.
- Pierre, dont l'article suit ;
- Philippe, auteur de la branche des comtes du Muy, rapportée plus loin ;
- Pons, qui fut capiscol de Notre-Dame de Dons d'Avignon. Son nom et son portrait paraissent encore à côté de l'hôtel qui est la première chapelle du côté gauche en entrant dans l'église, avec cette inscription : P Félix, proecentor et canocicus hujus ecclesi? hoc opus ad laudem Deiomnipotentisfieri curavit 18 kalendis septembris 1548 ;
- Olivier, qui fut secrétaire de Piolenc ;
- Alexandre de Félix, religieuse au monastère de Sainte-Claire d'Avignon ;
- Sybille, élevée près de la chancelière de Clopet, sa tante, et mariée avec François de Pelletrat de Tressort, gentilhomme de Bourg en Bresse ;
- Hélène, mariée à noble George Gaignon, d'Ast en Piémont, habitant à Avignon ;
- Philippe, dont la postérité s'éteignit dans le commencement du dix-septième siècle. Elle a fait des alliances avec les familles de Loques, d'André, de Chaylan, de Mouriès, de Saint-Marc, etc.
- Henri, auteur de la branche des seigneurs de la Ferratière, qui forma des alliances avec les familles de Lopis, de Henrici de Chailus de Propia, de Greffet , de Saboulin, de Gérente la Bruyère, etc., et qui s'éteignit dans la personne de Pierre de Félix de Greffet, chevalier, comte de Villarfouchard, seigneur de la Ferratière, dont la fille unique, Clotilde-Adélaïde de Félix de Greffet, épousa, par contrat du 19 janvier 1751, Jean Claude Palamède, marquis de Forbin Gardanne, seigneur de Saint Marcel. Un rameau sorti de cette branche, et fixé à Avignon, s'est également éteint dans Anne-Charlotte de Félix, mariée à Joseph Antoine de Brunet de Vacheres ;
- Olivier de Félix, qui a forma une branche qui s'est établie à Aix, et qui a formé des alliances avec les familles d'Eiguésier, d'Albert, de Gantès, d'Orcin, de Gaillard, de Raffelis-Granbois, etc. Elle subsiste encore dans les enfants de Joseph de Félix, chevalier, maria, par contrat du premier juillet 1754, avec Marie-Madeleine de Gantel-Guinon-Mazargues, fille de Nicolas de Gantel-Guitton, seigneur de Mazargues, et de Madeleine du Mont.
SECONDE BRANCHE.
Comtes du Muy et de la Raynarde.
VI. Philippe DE FELIX, IIe du nom, né à Avignon le 17 décembre 1510, second fils de Claude et d'Isoarde de Pérussis, se retira à Marseille, où il fut mis au rang des nobles de cette ville, le 7 juin 1541. Il avait épousé, en 1538, Madeleine de Bus, fille de Pierre de Bus et d'Anne de Sade-Saumane. De ce mariage vinrent :
- Louis, dont la branche s'éteignit après avoir fourni plusieurs personnages illustres ;
- Antoine, dont l'article suit ;
- Anne, mariée à Antoine de Valbelle, seigneur de Beaumelles ;
- Isoarde de Félix, femme de Pierre d'Audiffret, des barons de Greoux.
- Philippe, dont l'article suit ;
- Pierre, commandeur de Beaulieu et de Raiffac, bailli et grand'croix, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ;
- Isabeau, mariée, le 26 décembre 1593, à Nicolas de Bausset, fils de François de Bausset et de Claire de Bertrand ;
- Marguerite, alliée à Jean-Louis-Antoine de Glandevez, seigneur de Niozelle et de Mirabeau ;
- Michelle, femme de Gaspard-Antoine de Glandevez, seigneur de Niozelle et de Mirabeau, fils du président ;
- Marquise, femme de Nicolas de Vento, seigneur de la Baume et des Pennes, fils de Louis et de Madeleine d'Albertus de Villecrose ;
- Deux autres filles, alliées dans les maisons de la Cépède et du Revert.
- Antoine, mort capitaine de galères en 1644 ;
- Jean Baptiste, dont l'article suit ;
- Louis, qui fonde la branche des barons d'Olières, comtes de Grignan, rapportée ci-après ;
- Joseph, reçu chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1639, mort grand-prieur de Saint-Gilles et chef d'escadre des armées navales du roi.
- Jean-Baptiste, dont l'article suit ;
- Deux chevaliers de Malte ;
- Une fille, mariée à Palamède de Forbin, chevalier, seigneur de la Barben.
- Joseph Gabriel Tancrède, dont l'article suit ;
- Louis Nicolas Victor de Félix, comte de Grignan, de Montségur, de Collouzelles, de Chantemerles, de Salles, de Chamaret, de Clansayes, de Reauville, etc. , chevalier des ordres du roi, maréchal de France, gouverneur de Villefranche en Roussillon, menin de monseigneur le Dauphin, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandant de la Flandre, mort ministre de la guerre, le 11 octobre 1775.
TROISIÈME BRANCHE.
Barons d'Olières, comtes de Grignan.
IX. Louis DE FÉLIX, troisième fils de Philippe, IIe du nom, et de Jeanne d'Arène, épousa, par contrat du premier juin 1665, Madeleine d'Agoult, fille de Joseph d'Agoult, chevalier, baron d'Olières, et de Marthe de Gaspari. Il acquit la moitié de la baronnie d'Olières, et laissa de son mariage :
- Philippe, dont l'article suit ;
- Deux chevaliers de Malte ;
- Trois filles, mariées dans les maisons d'Agoult d'Olières, de Gautier d'Aiguines et d'Audibert Ramatuelle.
- Philippe-Louis, dont l'article suit ;
- Lazarin, mort chevalier de Malte ;
- Anne de Félix, mariée, en 1743, avec noble Jean-André de Monyer de Melan de Châteaudeuil.
Du premier lit :
- Louis-Antoine de Félix, marquis d'Olières, né à Aix le 22 mai 1748, mort sans postérité
- Jean-Louis-Philippe, qui suit ;
- Deux demoiselles, dont l'aînée veuve sans enfants de M. le marquis de Simiane, et la cadette, veuve de M. le marquis de Gueidan. dont elle a un fils.
Mise à jour du 19/11/2012 :
Merci à Mr Thomas Helmer de m'avoir envoyé les deux portraits suivants de Johann Baptist Joseph Von Felix.Voir ce commentaire pour avoir plus d'informations sur cet individu.
11 commentaires:
Bonjour,
Quel serait le lien entre FELIX de la Reynarde et le château de la Reynarde dans le XI ème arrt de Marseille.
Je pense que la famille Félix de la Reynarde était propriétaire du dit château. Voir ci-dessous quelquechose que j'ai trouvé dans l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux 1864 à la page 188.
La Reynarde en Provence. Je ne puis retrouver l'emplacement de cette propriété, qui devait être à peu de distance d'Aix ; le dictionnaire postal n'indiquant qu'une autre Reynarde, dans les faubourgs de Marseille. Le château appartenait à la marquise de Créquy, née de Muy ; il a été réparé par ses soins de 1782 à 1785 ; la société d'Aix y venait danser. Qu'est-il devenu pendant la Révolution ? Quel en est le possesseur actuel ?
BELNA.
Il est aussi question du château de la Reynarde et de la famille du Muy dans les Souvenirs de Mme de Créquy.
Extrait : Nous allâmes nous promener et collationner chez le grand-père de Mme votre mère, le Marquis du Muy, dans votre charmante habitation de la Reynarde, auprès de Marseille, et nous trouvâmes là des Castellane et des Simiane avec des Glandevès et des Pontevès en belle quantité, si ce n'est en belle qualité.
Voir également ici les informations sur les châteaux de la seconde oeuvre de Marcel Pagnol : le château de ma mère. Source : Base de données Mérimée - ministère de la Culture et de la Communication - direction de l?Architecture et du Patrimoine
Dear Sir,
In my own family research we have a Johann Baptist von Felix, aledgedly officer and general in Napoleon's Spanisch battles in Spain. He was born in 1770 in Eherenbreidstein, Germany and drowned on 24th June 1809 crossing the river Tristar (Manzerares). The family held two oil paintings of him in uniform, which are now in a Dutch museum. If you contact me I will let you have the scans.
Obviously with such a resemblance of the names and other historical facts, I am very keen to find out more, like if the uniforms in the paintings are indeed of the Napoleon army.
Best regards,
Thomas Helmer
Your ancestor also presents similarities with Jean-Baptiste de Félix Muy. See here and there.
I am interested in the pictures you can send me to gilles_guy_dubois@yahoo.fr
Je signale à qui l'ignore que les charmants "Souvenirs de la marquise de Créquy" sont apocryphes; il sont dus à Maurice Cousin, dit "le comte de Courchamps". Il est donc hautement déconseillé de s'y fier !
Bonjour,
Plusieurs photos de la bastide de La Reynarde à Marseille, figurent dans l'ouvrage " Les bastides marseillaises " de Gilles Millère (Ed. Jeanne Laffitte, Marseille 1993). Bâtie au XVIe par les HUC, elle passe par héritage aux FELIX du MUY qui la modernisent. Elle est vendue dès 1854 au banquier ROUX.
René Borricand, dans " Chateaux et bastides du pays d'Aix " ne cite aucune Reynarde, mais indique l'Hôtel de Félix du Muy dans " Les hôtels particuliers d'Aix en Provence " (p. 123).
Cordialement
A propos du commentaire de Pascale BF :
Le "marquis" de Félix en question est probablement Ferdinand Amator Léon de Félix , né à Marseille en 1841 et mort en 1903, sans postérité (semble-t-
il). Son père est Ferdinand Joseph Marie de Félix, "comte" du Muy 1807 - 1859, que je n'arrive à situer sur aucun arbre généalogique.
Je serais très heureux de pouvoir rentrer en contact avec Pascale, qui a peut-être accès à des informations sur le domaine des Preyres
Serge Lahondes
L'abbé Paul Gueyraud, dans " Les grands notables du Premier Empire " - Bouches du Rhône - (Ed du CNRS 1980), a étudié (p 182-184) la vie et la fortune de Jean Baptiste Louis Philippe de FELIX d'OLLIERES de SAINT-MAIME, comte du Muy. Il précise que celui-ci était cousin au 8e degré de Ferdinand Joseph Marie de FELIX de La FERRATIERE.
Cordialement
A Bleu 78
Ferdinand Joseph Marie de FELIX descendait en ligne directe d'Olivier de FELIX,3ème fils de Pierre de FELIX, seigneur de la Ferratière (première branche de "La maison de Félix")
Hello, I´m Portuguese and, a Félix from my grand parent side, but i know that Félix it´s not a potuguese name and after a very atentious reading of "la maison de Félix" can you tell me, if you know when or if any Félix came to Portugal. the Félix family from my grand parent it´s all situated in the south of Portugal.
Thank you for your time...
and sorry about my bad french, i had to whrite in english.
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