Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item
MACON. Jean de Macon, prévôt de Faucogney, fut anobli en 1474, au camp de Kreutzen, par le duc Charles de Bourgogne, et l'empereur Charles-Quint confirma en 1546 cet anoblissement, dont les lettres n'avaient pas été enregistrées. La descendance de Jean de Macon suivit la carrière des Armes et s'est éteinte de nos jours. Elle avait possédé les fiefs d'Esboz, de Molans, de la Rochette, etc. Alliances : Montureux, Grammont, Droz, Caresmentrant, etc. Armes : parti d'or et d'argent, au sautoir engrêlé de gueules.
MAGDELAINE. Famille convoquée en 1789 aux états nobles du bailliage de Dole ; il ne faut pas la confondre avec celle de la Magdelaine originaire du duché de Bourgogne, dont était Jean de la Magdelaine, grand prieur de Cluny, mort à Dole conseiller au parlement en 1500.
MAGINET. Armes : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croix pattées d'argent et en pointe d'une rose du même.
MAGNANET. Armes : d'or, à trois lionceaux de sinople, à la bordure engreslée de gueules.
MAGNIEN ou MAGNIN. Famille de Lons-le-Saulnier, anoblie le 16 février 1601 par l'archiduc Albert. Alliances : Labbey, de Chaillot, etc. Armes : d'argent, à la bande de gueules, chargée d'un lion d'argent et accompagnée de deux flammes de gueules.
MAHUET. Originaire de Gray. Armes : d'or, à trois coeurs de gueules.
MAIGRET. Famille qui possédait en 1614 les fiefs de Chevance, de la Pinodière et d'Esnans, au ressort de Montmorot.
MAIGROT. Suivant l'Annuaire du Jura de l'année 1862, cette famille aurait été anoblie par Charles-Quint, et de Besançon elle se serait fixée à Dole. Armes : émanché d'azur et d'argent, à trois sautoirs de l'un en l'autre.
MAILLARDET. Cette famille, de Poligny, a possédé la Seigneurie. de la Muire et s'est alliée à celles de Jouffroy-Gonssans, Poupet, Courlet. Armes : d'or, à trois têtes de chien d'azur, accolées d'or.
MAILLERONCOURT. La seigneurie de ce nom en Franche-Comté, avant d'être érigée en marquisat pour le conseiller Terrier, de Besançon, en 1740, avait été le berceau d'une ancienne maison alliée à celles de Falletans, de Grammont, d'Angoulevent, de Bauffremont, de Drée, de Cléron, de Vy, etc. Guillaume de Mailleroncourt avait été reçu à Saint. George en 1446. Armes : d'argent, à la bande de gueules, cotoyée de deux bâtons de même.
MAILLEY ou MAILLET. Les seigneurs de Maillet, originaires du village de ce nom dans l'ancien ressort de Vesoul,. sont connus dès l'année 1235. Guillaume de Maillet, seigneur de Maizières, ambassadeur et chambellan du duc de Bourgogne, vivait en 1412. Armes : de gueules, à trois fasces ondées d'or.
MAILLOT. François Maillot, de Vuillafans, fut anobli par Charles-Quint; son fils était recteur de l'université du comté en 1513; leur postérité a donné des lieutenants généraux du bailliage de Pontarlier. Alliances : Meunier, Pussard, Franchet, Cécile, Cuynet, d'Orival, etc. Armes : d'or, à trois cotices d'azur. On trouve aussi un autre Maillot anobli en 1611. Armes : d'azur, à deux barbeaux adossés et couronnés d'or.
MAIRE. Famille de nos jours éteinte, dont était Jean-Baptiste François Maire de Bouligney, seigneur de Montdoré, Hurcourt, conseiller au parlement en 1789. Un de ses fils, président à la cour royale de Besançon en 1820, n'a laissé que des filles. Alliances : Alviset, Bourgon, Bouvot, Bommarchant d'Ivrey, etc. Armes : d'or, au pélican de sable avec sa pitié ensanglantée de gueules.
LE MAIRE ou LEMAIRE, de Poligny. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles du même, au chef d'or chargé de trois roses de gueules.
MAIRET. Famille de Besançon, anoblie par l'archiduc Léopold, avec limitation, le 18 septembre 1668. Armes : d'azur, au lion d'or, tenant de ses pattes de devant une pertuisane du même.
MAIREY. On trouve un bailli général d'Aval, du nom de Mairey, qui, suivant les Mémoires rectifiés de Gollut, vivait en 1372.
MAISIERES ou MAIZIERES. Maison d'ancienne noblesse des environs de Vesoul, admise à Saint-George en 1581 et en 1627. Jean de Maizières, mestre de camp, était gouverneur de Bréda. Sa postérité s'est éteinte et le fief de Maizères passa aux familles de Raincourt, Bouverot et enfin à celle d'Alviset, qui le possède encore. Alliances : Cambaron, Vy, Villeneuve, Longevelle, Poutier, etc. Armes : d'argent, à trois quinte feuilles percées de sable. On trouve un abbé de Rosières du nom de Maizières, qui avait pour Armes : de gueules, à un pont d'argent, maçonné de sable, et une rose de même en pointe.
MAISONVAUX. Armes : de gueules, à deux lions passant d'or, couronnés du même.
MAITRE ou MAISTRE. Louis Maistre, seigneur d'Aresches, Bay, colonel, reçut des lettres de chevalerie en 1626. Son fils, créé marquis de Bay en 1704, fut lieutenant général des armées du roi d'Espagne. Armes : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à une colombe essorant d'argent, becquée et membrée de gueules; aux 2 et 3 de gueules, à un griffon d'or, contourné, armé et lampassé de sable.
Merci à Rodolphe de Maistre pour le dessin.MALAIN. Jean de Malain, vivant en 1663, descendait de Henri de Malain, baron de Lux, chevalier de Saint-George en 1470. Armes : parti, au 1er d'azur, à un sauvage de carnation, bâtonné d'or; au 2 d'argent, au lion de gueules.
MALARMEY. Cette famille, originaire de Vercel, remonte à Samson et Jean Malarmey, nobles en 1600. Leurs descendants ont été qualifiés comtes de Roussillon et barons d'Estrabonnes. Alliances: Berin, Hugon, Enskerque, Grospain. Armes : de gueules, à l'escarboucle pommelée d'argent.
MALCRESSANT. Famille éteinte de Besançon, connue dès l'an 1339. Armes : d'argent, à trois coquilles de sable, oreillées et cannelées d'or.
MALESUE, de Pontarlier. Armes : d'azur, à la bande d'or, chargée de trois croisettes de gueules, accompagnée en chef et en pointe d'une étoile d'or.
MALLERY. Son représentant au siècle dernier était Gilbert de Mallery, seigneur de la Grange de Perrey, capitaine d'infanterie.
MALMISSERT. Famille éteinte, qui a donné des cogouverneurs de Besançon en 1412 et 1425. Armes : d'azur, à une serre d'aigle d'or, mise en bande.
MANCENET. Famille originaire de Vesoul. Armes : de gueules, à trois sonnettes d'or.
MANDRE. Ancienne maison de Franche-Comté, reçue dix fois à Saint-George. Guillaume de Mandre était abbé de Theuley en 1577. Alliances : Bauffremont, Montureux-Ferrette, Arguel, Citey, Arlay, Orsans, Cléron, Cicon, Salins, Precipiano, Rye, etc. Armes : d'azur, à la bande d'or, accompagnée de sept billettes du même, quatre en chef et trois en pointe.
MANDRILLON. Jacques Mandrillon, seigneur de Vaivre au bailliage d'Aval, fut convoqué au ban de 1614.
MANDRUCES. Les barons de Mandruces, comtes d'Ave, ont eu des établissements en Franche-Comté et en Lorraine. Alliances : Livron, Bauffremont, Bye, Chalant, Bassompierre, etc. Armes : écartelé, aux 1 et 4 bandés d'azur et d'argent de six pièces; aux 2 et 3 d'or, à une aigle de sable.
MANGEROZ ou MANGEROST. Cette famille, connue depuis Philibert de Mangeroz, chevalier de Saint-George en 1473, a donné quatre autres membres de cet ordre. Alliances : la Tour Saint-Quentin, Mouchet, etc. Armes : d'or, fretté de sable ; au chef d'azur.
MANTOCHE. Cette famille, originaire de Salins, donna plusieurs cogouverneurs à la cité de Besançon. Bien que d'une ancienne noblesse, elle eut recours, en 1609, à des lettres de réhabilitation. Jean de Mantoche ou Montoiche était secrétaire de Maximilien d'Autriche. Alliances : Vornes, Voiturier, Rigaud, Jacques, etc. Armes : de gueules, à trois bandes engreslées d'argent.
MAR. Guillaume de Mar fut enterré dans l'abbaye de Rosières au XIIIe siècle. Sa lignée est éteinte depuis longtemps.
MARCHANT. Philippe Marchant de la Chatelaine était gentilhomme de l'archiduc d'Autriche en 1592. Antoine Joseph Marchant devint chevalier d'honneur en la cour des comptes de Dole en 1731. Un de leurs ancêtres, originaire de Salins, avait été anobli en 1530. Alliances : du Saix, Gagnefin, Mouchet, Bancenel, Amandre. Armes : d'or, à trois têtes de paon d'azur.
MARCHE. La terre de la Marche, près d'Auxonne, a donné son nom à une maison fixée en Franche-Comté, où elle s'est éteinte. Antoine de la Marche était chambellan du duc de Bourgogne. Olivier de la Marche, chevalier, maître d'hôtel de Maximilien d'Autriche en 1477, a laissé d'importants écrits sur l'histoire de la province. Il n'eut pas d'enfants d'Isabeau Machefoin. Armes : de sable, bandé d'or de trois pièces. Devise : TANT A SOUFFERT LA MARCHE.
MARENCHES. Anselme de Marenchi, bailli d'Ivrée, vivant au XVe siècle, vint du Piémont à la suite du duc de Bourgogne et se fixa en Franche-Comté, où il devint maître des requêtes. Son fils, qui lui succéda, était en 1517 conseiller d'Etat ; Constance de Marenches, trésorier général de la province, obtint du roi d'Espagne le rétablissement de la chambre des comptes de Dole en 1562. Claude Laurent de Marenches devint vice-président du parlement vers 1653. Une branche fixée à Besançon s'éteignit à la seconde génération. Antoine de Marenches était chevalier de Saint-George en 1657. Alliances : Chassey, Chavirey, Colard, Froissard, Alepy, Malarmey, etc. Armes : d'azur, au lion d'or, et à trois bâtons de sable posés en bande, brochant sur le tout.
MARESCHAL. Cette famille, de Vuillafans, s'établit à Besançon, où elle a formé plusieurs branches, dont deux, ayant dérogé, ont obtenu des lettres de réhabilitation en 1620, 1642 et 1661. La branche aînée de Sauvagney a donné un chevalier d'honneur à la chambre des comptes de Dole, et un conseiller au parlement de Besançon. La branche de Vezet, qui réalisa une grande fortune dans le commerce, a donné un cogouverneur de Besançon. Charles Luc Claude Joseph Mareschal, conseiller au parlement, obtint le titre de comte de Mareschal en 1749, et son fils devint président au parlement. La branche de Charentenay a donné un conseiller et plusieurs officiers. Alliances : Franchet, Boutechoux, d'Orival, Matherot, Lenoncourt, Boudret, Germigney, Marquis, etc. Armes : d'argent, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'or et accompagnée de deux raisins de pourpre, tigés et feuillés de sinople.
MARESCHAL. Catherin Mareschal, de Lons-le-Saulnier, fut anobli par Charles-Quint en 1525. Ses descendants, seigneurs de Longeville ou Longevelle, ont siégé en 1691, 1702, 1753, au banc des conseillers du parlement. Alliances : David, Courlet, Richard, Joly, de Chaillot, Desbiez, de Mesmay, etc. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux coquilles du même, et en pointe d'un croissant montant d'argent.
MARGUIER. La noblesse de cette famille ne remonte qu'à Jean-Baptiste Marguier, seigneur d'Aubonne, maître des comptes à Besançon, anobli en 1601. Sa postérité subsiste encore.
MARIGNA. Famille éteinte. Armes : de gueules, à la bande d'or accompagnée de deux coquilles d'argent.
MARION. Famille de Dole, anoblie en 1591. On trouve un prieur des Jacobins de Poligny, du nom de Marion.
MARMIER. Suivant La Chesnaye des Bois, il existait en Franche-Comté une famille de ce nom, différente de celle des ducs. Elle était originaire de Marnay. Par acte de 1605, Adrien Marmier, écuyer, déclara qu'il reconnaissait ne pas être de la même souche que les barons de Longwy, seigneurs de Gastey. (Pour la maison ducale, voyez p. 84.)
MARNAY. Famille éteinte après s'être alliée aux Deschamps, Morambert, Broquard, de Cult. Armes : de sable, au soleil d'or. La baronnie de Marnay passa à la maison de Gorrevod, pour qui elle fut érigée en marquisat en 1602.
MARNIX. Famille des Pays-Bas, dont une branche, s'établit en Franche-Comté, où elle s'éteignit après avoir donné quatre chevaliers de Saint-George. De cette maison était le fougueux Philippe de Marnix, baron de Sainte-Aldegonde, dont la fille épousa Barneveld, pensionnaire de Hollande, décapité en 1619. Armes : d'azur, à la bande d'or, accompagnée de deux étoiles du même.
MARQUIS. Pierre Marquis, cogouverneur de Besançon en 1550, est la tige de cette famille, qui a possédé les fiefs de Talenay, de Peintre, qui a été anoblie en 1589, et qui a donné, sous les noms de Marquis de Talenay, deux conseillers au parlement, et un ministre plénipotentiaire en Allemagne, où il vient de mourir. Une branche des Marquis releva le nom et les Armes de la famille Salivet de Fouchecourt, de Vesoul, au XVIe siècle. Alliances : Laviron, Sonnet, Chapuis, Rosières, Quegain, etc. Armes : d'azur, à une motte chargée de sept épis de blé d'or.
MARRELIER. Famille qui possédait la seigneurie de Verchamp et qui était représentée à la chambre de la noblesse, en 1789, par un conseiller au parlement de Besançon..
MARS (des). Famille éteinte, de Poligny. Armes : pallé d'or et de gueules de six pièces, à un point d'échiquier d'azur au canton dextre.
MARTEL. Antoine Martel, originaire de Vesoul, reçut des lettres de noblesse en 1532. Armes d'azur, à une bande d'argent, chargée de trois molettes de gueules, et à six billettes d'or, couchées en fasce et mises en orle.
MARTIN. Claude Martin, lieutenant du bailliage d'Ornans, fut anobli en 1658. Jean Martin, de Vesoul, est qualifié de docteur ès droits. Alliances : Daniel , Jacquinot, de Mandre. Armes : de sable, à la fasce d'argent, accompagnée de trois quintedeuilles percées du même.
MARTINET. Cette famille est originaire de Saint-Julien, et ses titres ont été vérifiés par d'Hozier. Armes : d'argent, à trois martinets de sable.
MASSIN. Jean-Baptiste Massin, seigneur d'Ouge, vivant en 1734, fut père de François Massin, seigneur de Betoncourt et d'Inteville, ainsi qu'on le voit aux actes importants du parlement de Besançon, année 1760. Ses descendants résident encore à Betoncourt-sur-Amance. Une branche cadette est représentée par un procureur général à la cour impériale de Riom. Alliances : Benoist-de-Voisey, Bellot, Renard, Bonvallet, Josse, Dauberive, Coillot, Javillard, etc. Armes : de sinople, à une reine de carnation, vêtue, couronnée et sceptrée d'or.
MASSON. Claude Masson, originaire de Poligny, fut écuyer de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Son fils aîné forma la branche des seigneurs d'Autume et d'Eclans, qui a donné un lieutenant général du bailliage de Poligny, et plusieurs conseillers au parlement de la province. Jean-Léger, marquis de Masson d'Autume, par lettres de 1750, était chevalier d'honneur à la chambre des comptes. Le second fils de Claude Masson s'établit à Salins, où sa lignée s'éteignit bientôt. Une autre branche, anoblie en 1619, s'est fixée à Dole, a produit des conseillers maîtres à la cour des comptes de Dole, et au commencement de notre siècle, un chambellan du roi de Prusse. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois glands du même.
MASSON. Nicolas Masson, avocat fiscal au ressort de Salins, acheta vers 1670 la seigneurie d'Ivrey. D'Hozier lui donne pour Armes : de gueules, à trois maillets d'or.
MATAL ou MATAT. Charles-Quint anoblit Jean Matal, de Poligny, qui de Catherine de la Vaissière eut un fils, jurisconsulte distingué à Cologne. Armes : d'azur, à l'éléphant passant d'or ; et avant son anoblissement d'azur, à une fasce d'or, accompagnée de trois clochettes d'argent.
MATHAY. Maison ancienne, qui a possédé les seigneuries de Jasney, Gesincourt, Bouhans, et qui a été admise trois fois à Saint-George. Elle s'est alliée aux Falletans, Saint-Mauris en Montagne, Champagne, Crosey, Vaudrey, Grammont et Charmoille, en qui elle s'est éteinte. Armes : d'azur, à une reine ou Mélusine de carnation couronnée d'or, issante d'une cuve du même.
MATHENAY. Famille issue d'un fils naturel de Mahé de Vandrey et de Bellotte Baudran, au XIVe siècle. Armes : de sable, au chef émanché de trois pièces d'arpent.
MATHEROT. Humbert Matherot et son fils Jean Matherot, seigneurs de Menoté, de Desne, étaient conseillers au parlement de Dole en 1606 et en 1664. Jean Matherot était vicomte mayeur de Dole en 1627 et 1643. Une branche acquit le fief de Moissey en 1760, et s'éteignit dans Charles Matherot de Moissey, garde du corps sous la Restauration. Alliances : Folin, Mareschal de Longeville, Gay, Jacotin, etc. Armes : de gueules, au coq d'or ayant la patte droite en l'air et la gauche posée sur une boule aussi d'or.
MATHIEU. On trouve deux familles de ce nom, dont l'une, originaire de Salins, se fixa en Provence ; l'autre, sortie de Poligny, aurait reçu des lettres de noblesse du roi Henri IV. Mathieu, vicomte mayeur de Poligny, était lieutenant général d'Aval, président d'orange. Son fils, Gilbert Mathieu, devint conseiller au parlement de Dole. Armes : de gueules, à trois colombes d'argent ; alias d'argent, à un trèfle en abîme, accompagné de deux étoiles en chef et d'une croisette en pointe, le tout d'azur.
MATHON. Désiré Mathon ou Matton, de Poligny, médecin à Salins, fut anobli par finances en 1614. Son fils, Henri Mathon, devint conseiller au parlement de Dole. Armes : d'argent, à un palmier de sinople, les branches passées en sautoir.
MAUBOUHAN. Famille noble du bailliage d'Amont, où elle s'est alliée aux Salivet, Marquis, Hugon, etc. Armes : d'argent, à trois fasces de sable; au chef du même, chargé de trois croix pattées d'argent.
MAUCLERC. François-Joseph, comte de Mauclerc, et Nicolas-François-Louis, comte de Mauclerc, issus d'une ancienne maison de Lorraine, étaient chevaliers de Saint-George en 1778 et 1816. Alliances : d'Ambly, Franchet, Pons, Rennepont, etc. Armes : d'azur, à la fasce percée d'or, d'oie pend une sonnette du même ; accompagnée de trois trèfles du même.
MAULINS ou MAULAIN. Famille éteinte dont était Antoine de Maulain, chevalier de Malte en 1582. Armes : de gueules, à la croix ancrée et anillée d'argent.
MAY (le) Armes : d'azur, à la fasce ébranchée d'or ; accompagnée de trois sautoirs alésés d'or en chef, et d'une hure de sanglier d'or, armée de gueules, en pointe.
MAYER ou MAIRE. Ancienne famille éteinte de Besançon,
dont était Perrin Maire ou Mayer, cogouverneur de la cité en 1308. Devise : PATIENCE ME EAIT E5PIIIER.
MAYROT on MAIROT. Catherin Mayrot, de Pesmes, reçut des lettres de noblesse en 1544. C'est de lui que descendaient les branches de Pesmes, de Leugney, de Vallay, de Mutigney, de Dole, etc., qui ont donné des conseillers au parlement, un maréchal des camps et armées du roi, Claude-Charles de Mayrot-Leucourt, en 1789, et un lieutenant-colonel. Alliances : Veron de Farincourt, Grignet, de Landriano, Receveur, Froissard, de Villeneuve, etc. Armes : de gueules, à la fasce ondée d'argent. Devise : QUEBRAR ANTESQUE DEPLEGAR.