21 juin 2007

Nobiliaire de Franche-Comté : PE

Blason PecaultPECAUD ou PECAULT. Philippe Pecault, capitaine de cavalerie, fut anobli le 28 mars 1659. Guillaume Pecault était gouverneur d'Arbois en 1700.
Armes : de gueules, à la bande ondée d'argent, accompagnée de deux croissants du même.

PELISSONNIER. Charles-Quint anoblit en 1528 Huguenin Pelissonnier, originaire d'Arlay. Charles Pelissonnier fut obligé de recourir en 1667 à des lettres de réhabilitation. Alliances : Bulle, Javel, de Truchis, Domet.
Armes : d'azur, à deux volants de moulin d'argent, mis en sautoir.

Blason PelouxPELOUX. François de Peloux, qui se fixa en Franche-Comté, avait suivi dans sa trahison le connétable de Bourbon. Humbert de Peloux, seigneur de Vercel, était chevalier de Saint George en 1553.
Alliances: d'Achey, de Leugney.
Armes : d'argent, au sautoir engrêlé d'azur.

PENAUT. Famille du bailliage d'Arbois, qui possédait à la fin du siècle dernier les seigneuries de Changian et d'Andelarrat.

PERDRIZET. Guillaume Perdrizet, écuyer, de Luxeuil, était recteur de l'université du comté. Nous croyons sa famille éteinte.

PERNEL, ou PERRENELLE. Famille de Vesoul, anoblie en 1658 dans Renobert Perrenelle, greffier en la chambre des comptes de Dole.
Armes : de gueules, à une larme d'argent, accompagnée de trois sautoirs noueux, alésés d'argent.

PERNET ou PERRENET. Gervais Pernet, seigneur de Brévans, était vicomte mayeur de Dole en 1702. La seigneurie de Brévans passa à Antoine Moréal par alliance.

PERNOT. Nicolas Pernot de Verceil, conseiller au parlement en 1607, auteur d'ouvrages de droit, mourut sans postérité.
Armes : de gueules, à trois cœurs d'or appointés en triangle; au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

Blason PerréalPERREAL. Antoine Perréal était cogouverneur de Besançon en 1499. Alliances : Chifflet., etc.
Armes : d'argent, au lion de gueules, la queue fourchée.
Devise : BONNE FIN.

Blason PerreceyPERRECEY. Maison éteinte du bailliage de Dole. Elle était connue depuis 1296, et avait donné des officiers et un trésorier général aux ducs et comtes de Bourgogne.
Armes : coupé, au 1er d'or, à la tour de gueules maçonnée de sable; au 2e d'azur.

PERRENEY DE GROSBOIS. Famille originaire du duché de Bourgogne, dont était Jean Claude Nicolas Perreney de Grosbois, premier président du parlement de Besançon. Son fils, Claude Irénée, était aussi premier président au même parlement en 1789.

PERRENOT DE GRANVELLE. Cette maison doit son illustration et sa splendeur à Nicolas Perrenot, seigneur de Granvelle, maréchal impérial de Besançon, qui devint chancelier de l'Empire, et fut admis à la haute faveur de Charles-Quint. Il fit bâtir le fameux palais de Granvelle, qui existe encore à Besançon. (Nous avons donné la notice de cette famille dans l'Annuaire de 1858, p. 430.)
Armes : d'argent, à trois bandes de sable ; au chef d'or, chargé d'une aigle éployée et naissante de sable.
Devise : SIC VISUM SUPERIS.

PERRET ou PERREY. Claude-Francois Perrey, écuyer, et Pierre-François son fils, qui obtint en 1720 des lettres de chevalerie, étaient l'un et l'autre lieutenants généraux du bailliage de Salins.
Armes : d'azur, au pal échiqueté d'argent et de gueules.

PERRIN. Louis Perrin, conseiller au parlement de Dole en 1633, avait peut-être la même origine que les Perrin, seigneurs de Saux, convoqués en 1789 aux états de la noblesse. Alliances : Espiard, Mareschal.
Armes : d'or, au sautoir crénelé de gueules et au chef crénelé du même.

PERRINOT. Famille du bailliage de Besançon, où elle possédait le fief d'Audeux. Elle a été convoquée en 1788 dans la chambre de la noblesse.

PERROT. Charles-Quint anoblit cette famille, qu'on voit alliée aux de Chaillot, de Marenches, de Boitouzet.
Armes : d'azur, à une fasce soutenue d'un chevron, accompagné en chef de deux croissants versés et en pointe d'une étoile, le tout d'argent.

PESMES. Guy et Aymon de Pesmes, barons dudit lieu, issus d'une branche de la maison de Vienne, firent partie de la croisade de Constantinople en 1201. Guillaume de Pesmes, vivant au XIVe siècle, n'eut qu'une fille, mariée à Ottenin de Granson.
Armes : d'azur, à la bande accompagnée de six croisettes d'or.

PETING. Claude-François Peting, écuyer, seigneur de Paynoz, était président en la chambre des comptes de Dole en 1789.

PETITBENOIT. Un conseiller au parlement de Besançon, seigneur de Chaffoy, et un chanoine prébendier de la cathédrale étaient, en 1789, les représentants de cette famille.

PETIT DE MARIVATS. De cette famille, établie en Franche-Comté, en Bourgogne et à Paris, était Nicolas Petit, seigneur de la Galanderie, et en 1670 grand référendaire en la chancellerie.
Armes : d'azur, au chevron d'or, vivré et accompagné de trois étoiles d'or couronnées.

PETITEPIERRE. . Ancienne noblesse éteinte dont était Jacques de Petitepierre, mort en 1455, à Besançon. Son épitaphe le qualifiait comte de Petitepierre. Pancras et Pierre de Petitepierre furent admis à Saint-George en 1489 et 1528.
Armes : de gueules, au chevron d'argent, soutenu d'une fasce du même.

PETITJEAN DE ROTALIER. Cette famille, originaire du Jura, et dont la noblesse a été reconnue par d'Hozier en 1700, possédait les terres de Rotalier et de Montmirey. Pierre Alexis Petitjean de Rotalier reçut du roi Louis XVIII le titre de comte pour sa conduite à Quiberon. Charles-Félix, comte de Rotalier, mort en 1854, avait été maréchal de camp et inspecteur général d'infanterie. Armes : d'argent, à trois bourdons d'azur mis en pal.

PETREMAND. Jean Petremand, cogouverneur de Besançon, fut anobli en 1531. Sa famille était ancienne et avait produit un abbé commendataire de Fouchécourt. Une branche établie à Dole reçut des lettres de noblesse en 1631. Elle a donné deux conseillers au parlement en 1611, 1623, et un chevalier de Malte en 1713. Alliances : de Poutier, Bereur, Tinseau, Moréal, Varin, Mareschal Vezet, etc.
Armes : d'azur, à trois pommes de pin d'or renversées.

PETREY. Cette famille éteinte obtint des lettres de noblesse en 1601, de chevalerie en 1651, et de baronnie en 1697. Louis Petrey, originaire de Vesoul, était conseiller au parlement de Dole en 1618. Jean-Baptiste Petrey, baron de Longvy, devint président au parlement.
Armes : d'argent, à la rose de gueules, boutonnée d'or, feuillée et soutenue de sinople.

PEULDEY. Guillaume Peuldey fut anobli en 1644. Il prit le nom de Palante, et devint cogouverneur de Besançon. Le roi d'armes Colbrant refusa d'enregistrer son blason parce qu'il voulait porter pour armes : coupé, du royaume des Romains en chef et du royaume de Léon en pointe.

Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

3 commentaires:

Jean-Marie Thiébaud a dit…

Les Pernet de Brevans (et non Brévans) portaient : "d'azur au chevron d'or accompagné de trois coeurs du même, celui de la pointe enflammé".

Attention : Dole (Jura) ne prend pas d'accent circonflexe. Faute qu'on retrouve des dizaines de fois dans cet armorial de Franche-Comté.

Cordialement.

Jean-Marie Thiébaud a dit…

Les Pélissonnier, d'Arlay, ont été anoblis par Charles Quint en 1528 et non en 1328.

Gilles Dubois a dit…

Effectivement, c'était une erreur. Merci de me l'avoir signalée...