30 octobre 2009

Alayer - nouveaux documents

Ci-dessous, l'article de G. ANCEY D'ALAYER sur la famille d'Alayer paru dans les Annales des Basses-Alpes, 1899-1900, page 392
Bnf/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685671b

ALAYER

NOUVEAUX DOCUMENTS

Je sais personnellement un gré infini à M. le marquis de Boisgelin de cette étude, parue ici même, où il jette pour la première fois la lumière sur une vieille famille de la Haute-Provence oubliée par Artefeuil. Des pièces nouvelles, en fort grand nombre (300 environ, de valeurs fort inégales), permettent de compléter en plusieurs points, de rectifier en quelques autres le travail déjà connu des lecteurs de ces Annales.

I. — Et d'abord, au lieu de 1596, c'est 1490 environ qu'il faut prendre pour point de départ de la race. A cette époque, un Alayer (Dallayer plutôt), de prénom inconnu, épouse Honorade de Maistre, dame d'Eyre. En 1515, ce premier auteur est mort ; sa femme survit et marie, le 21 avril, au château de Prads, son fils Jacques, seigneur de Tercier, à Isabeau de Puget, fille de M. de Prads (1).

II. — Fort longtemps après, 6 octobre 1561, Esperit, fils de Jacques, se marie à son tour. Dans son contrat, il est qualifié « capitaine, lieutenant et gouverneur pour le Roy au fort et ville de Digne ». La mariée est Jeanne de Chaussegros, fille à feu Bernardin, seigneur de Champourcin et de la Javie (2).
(1) Philippe Baille, notaire au Vernet.

(2) Balthazar Calvin, notaire à Digue.
Esperit convola plus tard en secondes noces avec Marguerite Carbonnel, de Moustiers, croyons-nous. Il testa le 8 décembre 1587 (1).

De ses deux mariages il laissait cinq enfants : Loys, Elzéar, Françoise, Joseph et François. Tous furent mariés, mais nous ignorons les noms des femmes de Loys et de Joseph; Loys ne paraît pas laisser de descendance. Elzéar épouse Honorade Falque et meurt sans postérité non plus, ayant testé le 22 mars 1593 (écritures inconnues). Françoise s'était mariée à un Esperit Meynier.

Joseph, mort nous ne savons quand, eut pour fils cet Esperit, deuxième du nom, qui se fit prêtre une fois veuf. Je trouve qu'il a été aussi second consul de Digne, en 1633. Outre les quatre fils, morts jeunes, que M. de Boisgelin nous révèle, il eut au moins deux filles, mariées à des procureurs, Jean Mairanes et Jacques Aubert.

III. — François, frère et non pas fils de Joseph, comme le voudraient les sources de M. de Boisgelin, épousa, le 17 novembre 1606, à Allons, Louise de Requiston, sœur du seigneur du lieu (2). Il est ici permis de s'étonner du silence d'Artefeuil. De même que, dans la famille de Puget, il omet Isabeau, mariée en 1515, — dans les Requiston, il nomme Splandian, frère de Louise, Julie, sa soeur, et se tait sur Louise.

François teste le 4 avril 1618 (3). M. de Boisgelin nomme ses deux fils ; c'est le cadet Jean qui survit ; son existence s'étend de 1613 à 1689 au moins. Par la mort d'Esperit, 1674, il devient le chef du nom.

Mais, dès 1605, un titre nouveau était entré dans la famille, celui de conseigneur de Champourcin. Nous en avons trouvé l'hommage aux archives des Bouches-du-Rhône, à la date du 3 février. Les autres conseigneurs, à l'époque, sont les Baille, les Gaudin, les Richelme, les Michel surtout. Jusqu'ici, la seule histoire intéressante que nos papiers nous apprennent est celle d'un long procès en restitution de biens d'Église, soutenu par François de Champourcin contre messire Jacques Trichaud, archidiacre (1606-1610). Il s'agissait de terres acquises à Entrages par Esperit Ier. Dans le feu de la dispute (on était processif, sous l'évêque Antoine de Bologne), messire Trichaud s'oublie à traiter notre ancêtre d' « opiniastre ».
(1) Hermitte, notaire à Digne.

(2) Fabry, notaire à Saint-André,

(3) Ripert notaire à Digne.
IV ET V. — Le 4 septembre 1633, à Esclangon, Jean épouse Isabeau de Rascas, fille de damoiselle Clairice, des comtes de Vintimille de Roux ; c'est la plus illustre alliance de la famille (1). L'évêque Raphaël de Bologne y assiste. De ce mariage naît un fils, François, lequel est peut-être un cadet, car, à onze ans, le 26 mai 1646, il reçoit les ordres mineurs du même évêque Raphaël.

Quoi qu'il en soit, il se marie, comme l'on sait, à Catherine de Pontevès (1664) et en a cinq enfants, dont deux filles, tous morts en bas âge, à l'exception du « petit Monsieur Joseph, que je prie Dieu vous le vouloir conserver ». (Lettre de 1668.) Mais François meurt, croyons-nous, subitement (2), en mai 1669, et sa veuve teste peu après.

En attendant, Jean son père avait rempli divers emplois militaires ou civils que nous connaissons : lieutenant à Casai, sous Créqui, 1635 ; cornette dans la compagnie du baron de Gaillac, 1639 ; commandant de la milice de Digne, 1642 ; premier consul de Digne et député à l'assemblée des communautés de Provence à Brignoles, où il fut délégué par la noblesse pour assister à l'audition des comptes, 1654. Ces titres, réunis à ceux de ses ancêtres, lui firent repousser sans peine, 1656, une attaque du fisc qui voulait le soumettre au droit périodique de franc-fief, impôt payé par les roturiers détenteurs de biens nobles (1). Le fait est qu’Esperit, Joseph et François, premier du nom, de 1578 à 1604, se trouvent qualifiés marchands, malgré la noblesse bien prouvée de la race.
(1) Nury, greffier à Digne. Les Vintimille prétendent remonter à Charlemagne.

(2) On a des attestations de ses dernières communions.
VI. — Quant à Joseph, petit-fils de Jean, appelé de Costemaure (plutôt que Costemore), du nom d'une montagne de Champourcin, il devint, par son mariage, 1687, conseigneur du Poil au diocèse de Riez (2). Bien que sa carrière ait été courte, les honneurs ne lui manquèrent pas. En 1692, comme son aïeul, il commande la milice dignoise; en 1693, le 19 juillet, il est reconnu maire de Digne, charge qu'il rétrocède à la ville le 10 janvier 1700, au prix coûtant de 7,130 livres ; en 1702, il est capitaine au régiment de Gassion. Cette même année, nous le trouvons en garnison au fort de Coudon, près Toulon. Il meurt « dans le lit d'honneur », comme écrit son fils Honoré, écrasé par une bombe dans la tranchée, au siège de Nice, sous M. d'Usson (du 8 décembre 1705 au 1er janvier suivant).

Il était veuf avant 1700 et laissait, outre trois fils que M. de Boisgelin énumère, trois filles, dont l'une, Cécile, mourut non mariée ; Marguerite entra en religion, et Isabeau épousa Joseph Giraud, conseigneur de la Javie ; d'où une fille, Marianne, mariée à un Sauve, de Verdaches.
(1) Décharge du 17 novembre. Mais il fut assujetti plus tard par un jugement de l'intendant, 12 avril 1674.

(2) Je relève ici deux légères erreurs du travail précédent.
Jean, deuxième du nom, hérite de la compagnie de son père. Marié en 1708, mort vers 1720, il a trois enfants, dont peut-être une fille, Sextie. Ce que devient l'aîné, nous l'ignorons à peu près : il meurt, du moins, sans enfants mâles. L'autre, Gaspard-Alexis, ainsi nommé d'un oncle, M. de Jaubert-Pontevès, mourut fort tard, 4 thermidor an IX (23 juillet 1801), dans sa bastide de Champourcin, où il passait sa vie. Cependant je vois qu'il a servi dans la guerre de Sept Ans (1758). Comme il mourut sans postérité, sa fortune passa aux cousins des deux branches, les d'Alayer et les Sauve.

VII. — Le vieux tronc ne se perpétue donc que par un cadet, Honoré, deuxième fils de Joseph (perdant même un autre frère, Joseph-François, 1723). Il meurt commandant de bataillon, dans son château du Poil, le 22 juin 1740, et sa veuve le suit, le 23 juillet 1743 (1). En 1722, inquiété, lui aussi, pour le droit de franc-fief, il rédige cette précieuse requête qui nous apprend la glorieuse mort de son père.

Ses enfants sont fort nombreux : Laurent-André-Joseph, Joseph-Gaspard, Honoré, puis Elisabeth, Marie-Ursule, Claire, Marie-Gabrielle, Marianne, Lucrèce. Les trois dernières filles et Joseph-Gaspard meurent intestat et sans postérité, de 1743 à 1754.

André fut vicaire général à Die, 1766, sous l'évêque du Plan des Augiers, dernier titulaire, puis curé de Vesc en Dauphiné, et il émigra en 1792. Il mourut dans cet état, à Ratisbonne, juillet 1800 (2).

D'Honoré nous parlerons plus bas. Elisabeth épousa M. de Richaud de Servoules, officier dans la compagnie de Conti (en garnison au fort Saint-Vincent, sur l'Ubaye, lors de sa mort), et mourut sans enfants à Thoard, chez Mme de Matheron, le 5 juin 1754. Elle avait moins de trente ans.
(1) Mortuaires. — Le mariage est aux écritures de Me Aubert, à Digne.

(2) Acte de dépôt du 30 de ce mois (en allemand).
Ursule, morte avant la Révolution, avait épousé un Marseillais, André Bellon, négociant en armes, qui dut émigrer plus tard. De ce mariage sortirent Claire, morte de bonne heure, et Marianne, qui épousa Louis-Philippe Béraud « contre la volonté des parents ». Cette union fut d'ailleurs stérile. Claire, sœur d'Ursule, ne se maria pas et mourut en 1791.

VIII. — Quant à Honoré, deuxième du nom, né au Poil, le 21 juin 1736 (parrain André, marraine Elisabeth), il entre dans Lorraine-Infanterie, où il est successivement : lieutenant, 14 janvier 1757; sous-aide major, 19 mai 1766 ; capitaine, 9 juin 1772; il reçoit l'ordre, le 15 juillet 1781. Au 27 juillet 1786, il est nommé major commandant l'île de Porquerolles (1), fonctions qu'il exerce jusqu'au 1er août 1791. Un décret de la Convention du 19 mai 1793 liquide sa pension de retraite, comme chef de bataillon. Cependant il subit, sous la Terreur, des « persécutions » qui nous sont obscures. De vendémiaire à thermidor an VIII (1799-1800), le gouvernement lui confie huit revues.

Nous ne saurions passer sous silence quelques traits de la carrière militaire de ce d'Alayer. Captif de Ferdinand de Brunswick, dans le Hanovre, il refuse, pour le bien de ses soldats, de profiter de la liberté qu'on lui offre, et endure, de ce chef, une captivité de près de trois ans, à Lunebourg et à Stade (23 février 1758 au 18 novembre 1760). Dans les campagnes suivantes, il est à l'arrière-garde de l'armée en retraite. On oublie longtemps ses brillants services.

Il avait épousé, avant 1770, à Toulon, Marie-Rose du Piquet, qu'il perdit en 1776. Veuf sans enfants, il convole à Marseille, 1781, avec une demoiselle de Gravier ; mais, ici, je n'ai plus qu'à renvoyer au travail de M. de Boisgelin. J'ajoute toutefois que l'un de ses beaux-frères, le jeune Victor, officier, émigra en 1789.
(1) Confusion du travail de M. de Boisgelin, qui attribue cette charge à un frère anonyme.
La maison où mourut le vieil Honoré, bisaïeul de celui qui écrit ces lignes, en 1812, était rue de l'Hubac, « vis-à-vis la poste », et appartenait aux Simon Soldat, cafetiers. C'est là qu'il habitait, ayant, depuis 1805, quitté la Javie. Nous ne savons ce que devient sa portion de Champourcin après l'an XII, mais elle ne figure pas dans son inventaire. Le seul immeuble qui fût encore à lui dans les Basses-Alpes est un jardin du Tempinet, signalé depuis 1587.

Des procès, une maladie cruelle attristèrent la fin de ce bon soldat et de ce vrai d'Alayer, fidèle à son vieux pays, désormais abandonné pour Marseille. Je crois, pour ma part, être pieux envers la race et le terraire en adressant ce nécrologe mélancolique à Digne, où tant d'ossements chers reposent (1).

G. ANCEY D'ALAYER.

Nota. — Pour nos renvois à M. de Boisgelin, voir les Annales, année 1899,
pp. 194-200.
(1) D'après mes recherches, l'orthographe du nom de la famille aurait éprouvé les variations suivantes : Dallayer, dans les plus vieux textes ; puis, de 1550 à 1650 environ, Allayer (vulgairement Alleyer) ; puis, de nouveau, Dallayer ou D'Allayer. A partir de 1750, l'orthographe moderne est fixée : D'Alayer.
Il nous reste des spécimens de l'écriture : 1° D'Honoré II; 2° de l'abbé André ; 3° do Gaspard-Alexis; 4° d'Honoré Ier; 5° de Joseph ; 6° de Jean Ier et peut-être de François, son père. Des portraits de Joseph et d'André subsistent aussi.

25 octobre 2009

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21 octobre 2009

Alayer, Seigneurs de Champourcin, Costemore, le Poil

Armes : d'azur au laurier d'or de trois branches, soutenu d'un croissant du même au chef de gueule, chargé de trois étoiles d'or. Couronne du Comte. Supports : Deux lions.
  1. JOSEPH ALAYER, marchand, vivait en 1596, à Digne, où il parait dans une quittance du 19 octobre de ladite année, passé chez Me de Blieux, notaire ; d'où :
    1. FRANÇOIS, dont l'article suit ;
    2. ESPRIT, après avoir été marié et devenu veuf, reçut la prêtrise et testa le 15 février 1674 , instituant pour héritier son cousin Jean D'ALAYER, seigneur de Champourcin, ce qui fait supposer que ses propres enfants étaient morts avant lui. Il avait épousé, le 26 mai 1619, Marguerite DE CHAUSSEGROS, fille de Jean ; d'où : Jean, né le 11 mars 1626 ; Guillaume, né le 4 septembre 1637 ; Esprit, né jumeau le 12 juin 1639 ; Antoine, né jumeau le 12 juin 1639.

  2. FRANÇOIS ALAYER, seigneur de Champourcin, paraît, comme marchand, le 1er mars 1604 ; comme seigneur de Champourcin, en une quittance du 15 juin 1608, et comme noble, dans une obligation du 23 juin 1611. Il avait épousé Louise DE REQUISTON ; d'où :
    1. ANTOINE, né le 22 août 1608 ;
    2. JEAN, dont l'article suit.

  3. JEAN ALAYER, né le 5 mai 1613 ; épousa Élisabeth DE RASCAS (Acte de ratification du 22 décembre 1671 (Guitton, notaire)) ; d'où : FRANÇOIS, dont l'article suit.

  4. FRANÇOIS ALAYER, seigneur de Champourcin, né le 7 avril 1635 ; épousa, suivant contrat du 12 juin 1664 (Vachier, notaire à Forcalquier. — Enregistré au greffe de la sénéchaussée de Digne, folio 439, la 25 du même mois.), Catherine DE PONTEVÈS ((4) Née à Forcalquier, baptisée le 16 février 1635, fit son testament le 24 juillet 1669 (Guitton, notaire)), fille de François, sieur de Saint-Barnabé, et de feu Suzanne REVEST, de la ville de Forcalquier ; d'où : JOSEPH, dont l'article suit.

  5. JOSEPH ALAYER, seigneur de Costemore, né le 7 novembre 1667 ; épousa, suivant contrat du 7 janvier 1687 (Henri Luce, notaire à Castellane (insinuations de Digne, folio 279)), Claire-Louise MARTINY, fille de noble Honoré, sieur du Poil, et de Claude DE SAURIN, de la ville de Castellane ; d'où :
    1. JEAN, seigneur de Champourcin et du Poil, né le 15 décembre 1688, capitaine au régiment Gassion infanterie ; épousa, le 20 février 1708, Élisabeth DE JAUBERT, fille de Jean, lieutenant général en la sénéchaussée de Digne ; d'où : A) Honoré ; B) Gaspard-Alexis ;
    2. HONORÉ, dont l'article suit ;
    3. JOSEPH-FRANÇOIS, né le 27 juin 1694.

  6. HONORÉ D'ALAYER de Costemore, seigneur du Poil, né le 21 mai 1691, commandant de bataillon au régiment de Gassion infanterie. Il avait épousé, à Digne, le 4 juillet 1723, Marianne DEJANON, fille d'André, avocat, et de feu Suzanne D'HONORAT ; d'où :
    1. LAURENT-ANDRÉ-JOSEPH, né au Poil, le 31 mai 1724, prêtre à Die, en Dauphiné ;
    2. N***, major commandant en l'île de Porquerolle ;
    3. HONORÉ, dont l'article suit.

  7. HONORÉ D'ALAYER de Costemore, capitaine au régiment de Lorraine infanterie, chef de bataillon, chevalier de Saint-Louis, mourut à Digne, le 17 juillet 1812. Il avait épousé, en premières noces, Rose DE PIQUET, et en deuxièmes noces, à Marseille Saint-Ferréol, le 22 janvier 1781, suivant contrat du même jour (Maurel, notaire à Marseille (insinuations de Marseille, folio 1)), Thérèse-Victoire DE GRAVIER (née à Marseille, vers 1752 ; mourut à Marseille (registre 4), rue Saint-Ferréol, le 16 décembre 1822), fille de François-Laurent, capitaine d'infanterie, et de Françoise de FOURNIER ; d'où :
    1. LOUIS-HONORÉ-AUGUSTE, dont l'article suit ;
    2. FRANÇOISE-VICTOIRE, née à Marseille (2), le 8 janvier 1782, baptisée le lendemain : épousa, à Marseille, le 23 septembre 1806, Pierre-Jean-Baptiste-Marie CROZET (1), fils de Simon-Joseph et de Josèphe-Vincent-Marguerite BARBARIN.

  8. LOUIS-HONORÉ-AUGUSTE D'ALAYER de Costemore, né à Marseille (Saint-Ferréol), le 4 octobre 1784, baptisé le lendemain, conseiller municipal à Marseille ; mourut à Marseille, rue Montgrand, le 4 juin 1864. Il avait épousé, à Marseille, le 11 février 1822, Thérèse-Amélie SÉJOURNÉ (née à Marseille, le 14 septembre 1802 ; mourut à Marseille (registre 3), le 26 avril 1864), fille d'Arsène-Charles-Jérôme et de feu Marie-Madeleine-Joséphine MORTUEL ; d'où :
    1. MARIE-ALEXANDRE-AUGUSTE, dont l'article suit ;
    2. MARIE-HONORÉ-AUGUSTE, né à Marseille, en 1825 ; mourut à Marseille, rue Saint-Ferréol, le 13 août 1826 ;
    3. MARIE-XAVIER-HENRI, né à Marseille (5), le 27 mai 1836 ; mourut à Marseille, le 30 avril 1855, S. A. ;
    4. AMÉLIE-THÉRÈSE-CAROLINE, née à Marseille, le 3 décembre 1822, rue Paradis ; mourut à Marseille (8), le 26 mars 1854 ; elle avait épousé, à Marseille (8), le 28 février 1848, Joseph-Casimir PLAGNIOL (né le 27 avril 1812 ; mourut le 19 février 1871), fils de Joseph-Étienne et de Marie-Charlotte-Adélaïde LAJARD ;
    5. MARIE-LOUISE-VICTOIRE-AIMÉE, née à Marseille, rue Paradis, le 9 septembre 1824, religieuse aux Dames du Sacré-Cœur ; mourut à Toulouse, le 17 octobre 1887 ;
    6. MARIE-CLÉMENCE, née à Marseille, rue Paradis, le 5 mars 1829 ; mourut à Marseille, le 6 juillet 1832 ;
    7. MARIE-THÉRÈSE, née à Marseille, le 5 juin 1830 ; mourut à Marseille, au cours Lieutaud, le 18 avril 1899 ;
    8. MARIE-CAMILLE-CLÉMENCE, née à Marseille, le 7 mars 1833 ; mourut à Marseille, rue Paradis, le 2 mai 1835 ;
    9. MARIE-PHILOMÈNE-JOSÉPHINE, née à Marseille, rue Saint-Jacques, le 9 septembre 1838 ; mourut à Marseille, le 7 mai 1877, rue Marengo ; elle avait épousé, à Marseille, le 7 février 1860, Jean-Marie-Louis-Félix ANCEY (né à Marseille, le 2 août 1835), fils de feu Jean-François-César et de Camille-Rose-Françoise BLANC ;
    10. MARIE-ANNE-CAROLINE, née à Marseille, le 29 juillet 1842 ; épousa, à Marseille, le 11 avril 1866 (Témoins : Émile MARTIN, 39 ans, négociant, beau-frère de l'époux ; Éd. CANAPLE, 67 ans, ancien député, oncle de l'époux, officier de la Légion d'honneur ; Joseph-Casimir PLAGNIOL, 52 ans, négociant à Marseille, chevalier de Saint-Grégoire), suivant contrat de la veille, Jean-Baptiste-Marie-Charles DU QUEYLAR (né à Marseille, le 21 janvier 1840), fils de feu César-Marie-Joseph et de Marie-Angélique-Jeanne-Lazare SÉJOURNÉ.

  9. MARIE-ALEXANDRE-AUGUSTE D'ALAYER, né à Marseille, le 22 novembre 1831 ; épousa, à Marseille, le 17 février 1857, Emma-Françoise-Adélaïde PLAGNIOL, fille de feu James-Abel-Marie et de Marie-Françoise-Pauline PICHAUD ; d'où :
    1. MARIE-PAUL-JAMES-AUGUSTE, né à Marseille, rue Saint-Jacques, le 25 janvier 1858 ;
    2. LÉONCE-PAUL-HENRI-MARIE, dont l'article suit ;
    3. ANDRÉ-MARIE-CHARLES-ÉMILE, né à Marseille, rue Montgrand, le 10 février 1868 ; mourut à Marseille, le 17 octobre 1870 ;
    4. MARIE-JOSEPH-ADRIEN-HENRY, né à Marseille, rue Sylvabelle, le 26 décembre 1877 ;
    5. MARIE-THÉRÈSE-PHILOMÈNE-MARGUERITE, née à Marseille, rue Saint-Jacques, le 21 juillet 1859 ; épousa, à Marseille, les 22-24 avril 1884, suivant contrat du 21 du même mois, Marius-Victor-Léonce Guis (né à Marseille, le 21 juin 1857), fils de feu Gervais-Jean-Antoine, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie-Louise-Joséphine JAUFFRET (d'où : 1° Gabriel ; 2° Pierre ; 3° Xavier) ;
    6. MARIE-AMÉLIE-MATHILDE, née à Marseille, le 20 décembre 1861, rue Saint-Jacques ; mourut à Marseille, le 9 juillet 1866 ;
    7. MARIE-AMÉLIE-MATHILDE-FRANÇOISE, née à Marseille, rue Montgrand, le 23 mars 1869 ; épousa, à Marseille, les 9-11 janvier 1893, Joseph-Antoine-Émile-Léon-Léopold DOUBLE, fils de feu Émile-Jules-Henri et de Marie-Caroline-Joséphine-Berthe MOREL (D'où ; 1° René ; 2° André ; 3° Roger).

  10. LÉONCE-PAUL-HENRI D'ALAYER de Costemore, né à Marseille, rue Montgrand, le 13 janvier 1864 ; reçu à l'École Polytechnique en 1882 ; lieutenant au 6e artillerie ; capitaine au 37e artillerie ; épousa, à Aix, le 26 janvier 1888, suivant contrat du même jour, Albertine-Jeanne-Caroline-Amélie BOUCHET-RIVIÈRE-D'ARC (né à Tour-la-Ville (Manche), le 10 septembre 1863), fille de feu Marie-François-Casimir et de Berthe-Catherine-Jeanne DE JULIENNE-D'ARC ; d'où :
    1. AUGUSTE-GEORGES-JACQUES, né à Aix, le 2 septembre 1892 ;
    2. JEAN-MARIE-AUGUSTE, né à Bourges, le 4 avril 1895 ;
    3. JEANNE-EMMA-MARIE, née à Saumur, le 2 août 1889.
Source : Annales des Basses-Alpes, 1899-1900, page 194
Bnf/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685671b

11 octobre 2009

Les commandeurs de Puimoisson

J'ai trouvé cet article dans le Tome VIII des Annales des Basses-Alpes, publié en 1898 et disponible sur BnF/Gallica. Cet article a été pour moi un prétexte pour dessiner quelques blasons qui sont également téléchargeables au format SVG dans cette bibliothèque de mon Google Site.

LES COMMANDEURS DE PUIMOISSON

Cette nomenclature ayant été dressée d'après les registres de délibérations du Chapitre provincial de Saint-Gilles, les procès-verbaux de visites, les actes de reconnaissance, chartes et papiers de diverse nature présentant de nombreuses solutions de continuité, il n'a pas été possible de donner toutes les dates de succession des commandeurs. A défaut d'indications plus précises, les dates que nous donnons sont celles des documents renfermant les mentions les plus anciennes et les plus récentes du nom de chaque titulaire.

GUILLAUME DE BEAUDINARD, commandeur probable, assista, comme représentant de l'Ordre, à la confirmation que fit Pierre Géraud, évêque de Riez, des donations précédemment faites aux Hospitaliers de Puimoisson par l'évêque Augier, XIII des kalendes de février 1155.

ALBERT DE GRIMALDI, de la famille des princes de Mourgues, fut le troisième commandeur de Puimoisson (1168).

Armes : Fuselé d'argent et de gueules.

SANCHE DE LOMBERS reçut dans l'Ordre Cordel, seigneur de Brunet, qui fit donation du domaine de Telle (décembre 1194).

GUILLAUME DE LA CLUE, portant le titre de Magister, reçut simultanément avec Bermond Artaud, portant celui de Preceptor, la donation de la terre de Mauroue faite par Spade et Guillaume Augier (avril 1198).

ISNARD DE SAINT-VINCENT reçut dans l'Ordre Cordel de Brunet, fils d'autre Cordel déjà reçu, qui confirme la donation faite par son père et y ajoute le Défens des Gilberts (1230).

Armes : De gueules fretté d'argent, (alias) d'azur à un sautoir accompagné de quatre molettes, le tout d'or.

GUILLAUME VERRE (1231-1239) agrandit considérablement les domaines de la commanderie, au moyen de donations et d'acquisitions successives. Blacas, d'Aups, et Laure, sa femme, lui donnent leurs domaines situés à Puimoisson (1231) ; Cordel lui donne le Défens de la Séouve (1232) ; Guillaume, de Moustiers, ses censés et terres à Puimoisson (1232) ; assiste au Chapitre tenu à Saint-Gilles en 1233 ; il échange avec Artaud, abbé de Saou, l'église de la Répara, que l'Ordre possédait, pour l'église de Saint-Apollinaire, tenue jusqu'alors par les Augustins de l'abbaye de Saou (8 des kalendes de juillet 1233) ; Franc de Moustiers lui donne un affar situé au quartier de Saint-Apollinaire (1239).

Armes : De gueules à trois voiles enflées d'argent.

GUILLAUME DE BEORZET paraît dans un instrument daté du 8 des kalendes d'avril 1239.

RAYMOND DE VENTABREN, commandeur probable (1240).

GUILLAUME DE CABRIS, qui figure comme simple chevalier dans l'acte de donation fait, en 1232, par Guillaume de Moustiers à Guillaume Verre, fut commandeur en 1242-1243.

Armes : De gueules à une chèvre saillante d'argent, surmontée d'une fleur de lis d'or.

JACQUES DE PORTALÈS assista, en qualité de commandeur de Puimoisson, au Chapitre tenu à Saint-Gilles, le 15 juillet 1246.

FERAUD DE BARRAS (1246-1264) s'engagea à payer la quarte épiscopale à l'évêque de Riez, lui désempara dix séterées de condamine à Mauroue (9 des kalendes de septembre 1246) : devint grand prieur de Saint-Gilles, tout en gardant la commanderie ; achète d'Isnard de Moustiers, pour la somme de 14.000 sous tournois et de 50 livres provençales, tout ce que ce seigneur possédait à Puimoisson sous la directe de l'Ordre (18 des kalendes de septembre 1260) ; se fit confirmer dans la possession du mère et mixte impère à Puimoisson, par Charles d'Anvers ; vend Sainte-Madeleine (1262).

Armes : Fascé d'or et d'azur de six pièces, (alias) d'or à trois fasces d'azur ou d'azur à trois fasces d'or.

FOULQUE DE THOARD achète, au profit de la commanderie, une terre appartenant à Barthélémy Salvage, au quartier de Saint-Apollinaire (1264).

GEOFFROY DE REILLANNE apparaît dans un acte de 1271.

Armes : D'azur à un soc de charrue d'argent posé en pal, (nouveau) le soc posé en bande.

GUILLAUME MATHERON fit, avec Bérard de Grasse, recteur de Moustiers, la délimitation des dîmeries de Moustiers et de Saint-Apollinaire (1276).

Armes : D'azur à une voile en poupe d'argent attachée à une antenne posée en fasce d'or, liée de gueules et accompagnée en pointe d'un rocher d'or sur une mer de pourpre.

GUILLAUME DE BARRAS assiste, en qualité de commandeur de Puimoisson, au Chapitre tenu à Trinquetaille, le 18 juillet 1283, et à celui tenu en 1284.

RAYMOND DE GRASSE conclut un arrangement avec le prévôt de l'église de Riez, pour désigner sur quelles terres le prévôt et le commandeur doivent prélever la dîme séparément ou de moitié (14 des kalendes de février 1286). C'est sous lui que le grand maître de l'Ordre, Jean de Villiers, vint à Puimoisson et y donna la charte de confirmation des libertés et privilèges de la ville de Manosque (12 des kalendes de septembre 1286.

Armes : D'azur à un lion de sable, couronné, lampassé et armé de gueules.

R. D'AGOULT donna investiture à Pierre Castel d'une terre achetée par lui, loco ad nostram dominant, acte par Guillaume Jacob, notaire de Puimoisson (1292).

ISNARD DE FLAYOSC (1292-1301) se fit maintenir dans la faculté de pâturage et lignerage dans le terroir de Brunet, faculté que le seigneur de ce lieu lui contestait (1292) ; conclut un accord avec Réforciat de Castellane, seigneur de Salernes, au sujet de la haute juridiction et droit de ban aux lieux de Fos et Saint-Jean-de-Bresc (22 septembre 1297) ; fut nommé commandeur de Manosque (octobre 1298) ; protesta contre les empiétements de juridiction de la cour de Moustiers (1300).

Armes : De gueules fretté d'argent.

GUILLAUME D'AMPHOUX, vice-commandeur depuis la translation d'Isnard de Flayosc à Manosque, eut à se défendre contre les empiétements de juridiction du juge de Moustiers (1301).

BERTRAND BONAS paraît dans un acte de 1308.

ELION DE VILLENEUVE, une des grandes figures qui honorent le moyen âge, né en 1270, fut nommé commandeur de Puimoisson par lettres de Foulque de Villaret, le 3 des nones de novembre 1314 ; devint lieutenant du grand maître, prieur du prieuré de Provence ; fut élu grand maître de l'Ordre, à Avignon, à la recommandation de Jean XXII, en 1319 ; accorda à Puimoisson une foire de trois jours (huit jours avant la Pentecôte) et un marché tous les mardis ; prit une part glorieuse à la bataille de Cassel (1328) ; rentra à Rhodes en 1332 ; prit Smyrne aux Turcs (1344) ; battit sur mer le roi du Maroc ; mourut en 1346.

Sa sévérité le fit surnommer Manlius. Il était frère de sainte Roseline et parent de saint Elzéar et de sainte Delphine.

Armes : De gueules fretté de six lances d'or, accompagnées de petits écussons semés dans les claires-voies de même, et sur le tout un écusson d'azur chargé d'une fleur de lis d'or.

FRANÇOIS DE PUY-AGUT passa avec les habitants une importante transaction réglementant la perception du droit de tournage (19 avril 1327) ; fut pourvu de la commanderie de Manosque par bulle du 27 septembre 1330 ; mourut en 1345.

BERTRAND DE SAINT-MAXIME figure dans un acte de 1333 ; le 18 août 1338, reçut la première visite priorale dont les archives des Bouches-du-Rhône fassent mention ; les commissaires délégués à cet effet par Guillaume de Reillanne, grand prieur de Saint-Gilles, furent Pierre Furon et Isnard de Villemus-Claret, commandeurs.

RAYMOND DU MAS donna investiture à Pierre Giraud de diverses terres acquises par lui (17 mars 1361).

BONIFACE DE BLACAS assista, en qualité de commandeur de Puimoisson, au Chapitre tenu à Avignon en 1366.

Armes : D'argent, à la comète à seize rais de gueules.

GUILLAUME DE LAURIS paraît en 1379. Il donna à la communauté la permission de nommer un ou plusieurs défenseurs pour agir en justice (10 novembre 1380) ; fit publier les lettrés de permission sur tout le territoire mouvant de sa directe (22 juin 1381) ; reçut d'Hugues Terpol une maison et un moulin à paroir sis à Riez (3 janvier 1381).

Armes : D'argent à trois bandes, celle du milieu de sinople, les deux autres de gueules.

RÉFORCIAT D'AGOULT, commandeur d'Aix et de Puimoisson, fils de Raymond, seigneur de Sault, vicomte de Reillanne et grand sénéchal de Provence, et d'Éléonore des Baux, des seigneurs de Meyrargues, capitaine pour le roi Louis II, auquel il prêta hommage pour ses deux commanderies, le 26 mars 1385 et le 24 juillet 1386. Il fit fortifier Puimoisson et construire des redoutes à Moustiers, pour se prémunir contre les invasions de Raymond de Turenne ; assista aux États de Provence ; fut délégué auprès du Pape, avec Francisquet d'Arcussia, pour lui représenter l'état de la province et faire agréer la taxe imposée ; sollicita le Pape Benoît XIII de lui conférer le grand prieuré de Saint-Gilles (mars 1402) ; fit son désappropriement, par lequel il déclare qu'il a vingt-quatre plats d'argent et deux mille setiers de blé à Puimoisson, etc., etc. ; choisit sa sépulture dans l'église de Saint-Jean d'Aix ; nomma pour exécuteurs testamentaires Thomas de Puppio, archev. d'Aix, Guillaume Fabry, évêque de Riez, Guillaume Guirand et Raymond Filleul, syndics d'Aix (6 avril l402).

Armes : D'or au loup ravissant d'azur, lampassé, armé et vilaine de gueules.

RÉFORCIAT DE PONTEVES donna occasion aux habitants de se plaindre de l'élévation des droits de mortalage, qui furent réglés par Pierre de Gaubert, commissaire délégué par le Chapitre (7 août 1407).

Armes : De gueules à un pont à deux arches d'or.

Louis RAYNAUD (1415-1427) fit défendre l'exportation du bois, charbon, chaux (1415) ; se départit de cette défense en faveur des habitants de Puimoisson (1416) (3), qui néanmoins adressèrent plainte au Chapitre pour accuser le commandeur de négliger le service divin, l'aumône, l'entretien des fours et moulins, etc. ; deux commissaires, délégués par le Chapitre, vinrent sur les lieux et réglementèrent les obligations du commandeur (1416) ; assista au Chapitre tenu a Montpellier (1422) ; obtint du jugé des secondes appellations de Provence la restitution de trente-cinq juments à lui saisies par Pierre de Blacas d'Aups, et la confirmation du droit de pâturage dans cette seigneurie (28 avril 1425).

JEAN DE CLARET paraît dans un acte de 1429.

JACQUES DE LA PAULTE, alias DE PANTA, assista, en qualité de commandeur de Puimoisson, à l'assemblée générale tenue à Montpellier en 1448 ; fut Chargé dé l'administration de la commanderie de Manosque, rendue vacante par le décès de Pierre d'Utès (1451) ; figure encore dans un acte dé 1454. A partir de cette époque, il y a, à Puimoisson, un vice-commandeur, bien que Jacques de la Paulte ne soit pas mort et assiste à l'assemblée tenue à Manosque, le 27 février 1461.

JACQUES DE PANTA, receveur général de l'Ordre en la province de Provence, reçoit procuration de Jean Romey, grand précepteur de Rhodes, pour régir en son nom les préceptoreries de Gap et d'Embrun (10 janvier 1448).

JEAN DU PONT reçut d'Antoine Pralier et à titre de vice-commandeur la donation de tous ses biens, sis aux terroirs de Courbons et de Thoard (18 décembre 1455).

Armes : De gueules à un pont de deux arches d'argent sur une rivière de même.

JEAN DE CASTELLANE (1460-1471) fut pourvu de Manosque en 1467 et conserva quand même la commanderie de Puimoisson.

Armes : De gueules à un château ouvert, crénelé et sommé de trois tours d'or, maçonné de sable.

SEILHON OU CELLION DE DEMANDOLX (1474-1480) paraît dans les comptes de Jean de Vaulx, trésorier du roi René, comme ayant payé une amende de 150 florins au roi, dont il avait fait emprisonner un officier nommé Sicolle, qui exécutait les ordonnances de Sa Majesté (1477). Arnaud Paul lui désempara un moulin à paroir qu'il avait fait bâtir au Pas d'Allés. Il fut nommé bailli de Manosque par le Conseil de l'Ordre, en opposition contre Philippe de Maneyrolles, nommé par le Pape ; intenta un procès à son compétiteur ; fut élu grand prieur de Saint-Gilles (1480).

Armes : D'or à trois fasces de sable au chef de gueules, chargé d'une main apaumée d'argent.

JEAN VENGIUS (1480-1481) figure en qualité de commandeur de Puimesson (Puimoisson) dans le catalogue des Chevaliers du prieuré de Saint-Gilles, qui, en 1480, se trouvèrent à la défense de Rhodes, sous le grand maître d'Aubusson.

ELION DE DEMANDOLX (1481-1491) afferma les droits et dépendances de la commanderie à Honoré de Brinione, le 16 novembre 1481 ; se porta, vis-à-vis des syndics et des habitants qui construisaient un four communal, à des violences qui amenèrent la saisie de son temporel et la perte de sa juridiction (1488) ; le sénéchal lui donna permission de nommer les notaires lieutenants de juge, pour exercer la justice à sa place ; il obtint mainlevée de la saisie (20 février 1489) et restitution de la juridiction de la part d'Aymar de Poitiers, sénéchal de Provence (16 février 1490) ; passa avec la communauté une transaction importante au sujet de la banalité des fours et moulins, du droit de cabestrage, du droit d'arrosage, etc. (3 octobre 1491).

TRISTAN DE LA BORME paraît dans un acte de 1491.

MICHEL D'ARCUSSIA (1502) transige avec noble Antoine de Piozin au sujet de la dîme due par lui pour ses terres de Saint-Apollinaire (4 novembre 1505) ; vend à Louis Comte deux cents setiers de sel, mesure de Puimoisson, pour 83 florins.

Armes : D'or à la fasce d'azur, accompagnée de trois arcs à tirer des flèches de gueules, cordées de même et posées en pal, deux et un.

FRANÇOIS DE BLACAS se fit autoriser par le Parlement de Provence (siégeant à Brignoles à ce moment) à faire incarcérer dans les prisons de Puimoisson les délinquants pris au territoire de Labaud, membre de la commanderie (17 septembre 1506), et obtint, du même Parlement, un arrêt le maintenant dans l'exercice des droits seigneuriaux sur le territoire de Saint-Étienne de la Brègue que le seigneur de Puimichel lui contestait (29 août 1508).

PIERRE DE GRASSE fut condamné, par sentence du Parlement, à contribuer aux réparations de l'église et du clocher (21 avril 1512).

JACQUES DE MONTLAUR, dit DE MAUBEC (1513 1541), fils dé François-Louis de Maubec de Montlaur, seigneur et baron de Maubec et d'Anne de la Fayette, fille du maréchal de France de ce nom, obtint des lettres patentes de François Ier portant confirmation des privilèges précédemment concédés à la commanderie par les comtes de Provence (juin 1522) ; transigea avec le prévôt de Riez, au sujet de la dîme que ce dernier prélevait d'une façon abusive (14 janvier 1529) ; prêta hommage le 18 avril 1536 ; fit dénombrement le 15 mai 1540.

Armes : D'or à deux léopards d'azur, posés l'un sur l'autre.

JEAN DE BONIFACE présenta requête au lieutenant du siège de Digne, pour être déchargé de la saisie de là terre de Puimoisson ; cette terre, n'ayant jamais appartenu à la couronne de France, ne pouvait y faire retour (154l) ; obtint la démolition d'un moulin construit par François d'Agoult ; mourut à Manosque, où il était bailli (1545).

JEAN-CLAUDE DE GLANDEVES (1548-1570) accorda à la communauté de Bras la permission de construire un four et un moulin (1550) ; eut avec la communauté de longs démêlés, qui se terminèrent par une transaction concernant l'obligation de donner le dénombrement individuel, dé recevoir l'investiture, payer les lods et trézains ; il se démit de son droit de cabéstrage (février 1558).

Armes : Fascé d'or et de gueules de six pièces.

ANTOINE DE FLOTTE, dit DE LA ROCHE (1570-1584) eut de longs démêlés et un procès, par-devant lé sénéchal de Digne et le Parlement de Provence, avec le prieur de Moustiers, Guillaume Abeille, ad sujet des dîmes prélevées à Saint-Apollinaire (1573). Une sentence interlocutoire, puis définitive, confirmée par un arrêt en 1583, donna gain de causé au commandeur.

Armes : Losangé d'or et de gueules au chef d'or.

FRANÇOIS D'ASTORG DE SEGREVILLE, prieur d'Angleterre, paraît en qualité de commandeur dans un instrument de 1592.

Armes : D'azur à un aigle d'argent.

FRANÇOIS D'ASTROS LUNÉVILLE, sénéchal de Malte, bailli de l'Aigle, dressa un état des biens de la commanderie (3 novembre 1597) ; eut quelques démêlés avec la communauté, au sujet de l'aumône.

Armes : D'azur à trois étoiles d'or.

CHARLES DE GRASSE-BRIANÇON, bailli de Manosque depuis 1585, fut nommé commandeur de Puimoisson, le 8 novembre 1598, et mourut à Manosque, le 24 août 1603.

JOACHIM DE MONTAIGUT-FROMIGIÈRES. Ses lettres de provision sont du 20 juillet 1609 ; fut installé dans la commanderie le 15 août de la même année ; s'était fait dispenser de la résidence et demeurait à Paris, maison du Lion Noir, paroisse Saint-Eustache.

Armes : De gueules à la tour d'argent, donjonnée d'une autre tour girouettée de même.

HORACE DE CASTELLANE fut nommé le 2 mai 1612, installé le 9 septembre 1613, par Joseph d'Amalric d'Esclangon ; dut mourir bientôt après.

HERCULE DE VINTIMILLE DU REVEST (1613-1616), nommé bailli de Manosque en 1616 ; mourut en 1618.

Armes : De gueules au chef d'or, écartelé de Lascaris, qui est de gueules à un aigle à deux têtes d'or.

FRANÇOIS DE BONIFACE LA MOLE (1616-1631). Les consuls font saisir tous les grains lui appartenant, parce que les fermiers refusaient l'aumône de la vingt-quatrième ; il obtint mainlevée le 10 mai 1619 ; mais un arrêt du Parlement lui enjoignit la continuation de l'aumône annuelle de cent quarante setiers de seigle (17 juin 1619) ; il se fit passer reconnaissance par tous les habitants (1619-1620) ; fit procès d'améliorissement en 1622 ; autorisa les protestants de Puimoisson à acquérir un cimetière à Saint-Roch (1623).

Armes : De gueules à trois fasces d'argent.

LÉON DE GRASSE DU BAR, capitaine de galère, fut nommé le 1er novembre 1630 ; occupa jusqu'en 1637.

Armes : D'or à un lion de sable, couronné, lampassé et armé de gueules.

PIERRE DE MERLES BEAUCHANS, nommé par bulle du grand maître du 11 août 1637 ; prit possession, par procuration d'Edouard de Berre, qui visita en son nom les dépendances, dressa les inventaires, etc.

Armes : D'azur à la bande d'argent, chargée de trois merles de sable, membres et becqués d'or.

HENRI DE LATIL-ENTRAIGUES (1647-1655) était bailli de Manosque depuis 1644 ; se fit passer reconnaissance par les habitants, en 1647, entre les mains du sieur cadet d'Entraigues, qu'il avait nommé son procureur ; était procureur du commandeur du prieuré de Saint Gilles, au Chapitre du 11 mai 1631, présidé par Antoine de Paule, grand maître de l'Ordre ; mourut en 1655.

Armes : D'azur à six losanges d'or, posés trois, deux, un.

GASPARD DE CASTELLANE-MONTMEYAN (1656-1660) nomma pour son procureur M. de Montmeyan, son neveu ; obtint du Chapitre de l'Ordre la permission d'agrandir l'église et fit procès d'améliorissement en 1660.

BALTHAZAR DE DEMANDOLX (1661-1683), neveu du bailli de Demandolx et frère du commandeur de Pézenas, qui, sur le crédit de son frère, emprunta 6,000 livres à la communauté (1661) ; tomba gravement malade à Marseille et reçut, à l'occasion de son rétablissement, des félicitations et de beaux présents de la communauté (1662). En 1669, le 8 juin, il reçut la visite des commissaires de l'Ordre, présidés par François Laugeiret, religieux de Malte et visiteur général ; fit passer reconnaissance, en 1670, le 14 décembre, aux frais des emphythéotes ; reçut la visite priorale faite par Frédéric de Biron Collongue et Jean Dou, accompagnés de Jean Raybaud, secrétaire, qui descendirent, non pas au château, mais à l'auberge des « Trois Rois ». Avant d'être nommé officier de galère, il résidait à Puimoisson, et depuis il vint toujours passer dans sa commanderie le temps libre que lui laissaient ses fonctions. Il mourut à Marseille, le 25 février 1683, et fut enterré dans l'église de Puimoisson, « pour y avoir choisy sa sépulture » (1er mars).

PIERRE DE BLACAS-CARROS (1684-1691) reçut la visite priorale faite par Frère Joseph de Leydet-Callissane et Frère François Rebuffat, prêtre conventuel, visiteurs généraux, qui logèrent « aux Trois Rois » (28 août 1686), et fit procès d'améliorissement en 1689 ; fut élu bailli de Manosque en 1691 ; mourut en 1695.

RICHARD DE SADE-MAZAN (1696-1704), colonel d'une des galères du Pape, colonel des chevau-légers du Comtat-Venaissin, eut successivement les commanderies de Montfrin, Jalès, Puimoisson ; fut fait bailli de l'Aigle ; se fit passer reconnaissance lé 15 juin 1696 ; reçut la visite priorale faite par le chevalier Jean de Guérin Castelet et Frère Jacques Grossi, prêtre, religieux conventuel, commissaires généraux (2 octobre 1696) ; fut pourvu, plus tard, du grand prieuré de Saint-Gilles (16 octobre 1716).

Armes : De gueules à une étoile à huit rais d'or, chargée d'un aigle impérial à deux têtes de sable, couronnées et becquées de gueules.

ANNIBAL DE SÉGUIRAN (1712-1718), chef d'escadre des galères du roi, résidait à Marseille ; fit procès d'améliorissement en 1717 ; transigea avec le sieur Gaufridy, baron de Fos-Amphoux, puis avec le sieur du Chaîne, président au Parlement de Provence, au sujet de la haute juridiction au lieu de Saint-Jean de Bresc ; lé commandeur fit enlever le carcan à ses armes et à celles de l'Ordre, placé à la porte du château, et le président lui reconnut les droits de pêche, censé, dîme, etc. (4 juillet 1718) ; fut nommé lieutenant du grand prieur.

Armes ; D'azur à un cerf élancé d'or.

J.-M. MAUREL.

Source : Annales des Basses-Alpes, Tome VIII, 1897-98, p. 14
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56816691

10 octobre 2009

Les Pascalis

La famille Pascalis est une de celles que j'ai le plus étudié et souvent parlé dans ce blog. Une bonne partie de ceux qui sont cités ici dans ce texte de Marcel Provence peuvent être trouvés dans mon arbre geneanet. Je pense que ce texte intéressera tous les cousins Pascalis...

Source : Annales des Basses-Alpes, Janvier-Juin 1936
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5665757v.image.r=pascalis.f84.langFR
Auteur : Marcel Provence

LES PASCALIS.

Il ne m'a pas été possible de préciser quels furent les deux Pascalis envoyés de la Vallée près du roi. Les archives de Barcelonnette, celles de Faucon ne portent pas de Pascalis correspondant. M. le chanoine E. Pélissier qu'une longue fréquentation dans les recueils a rendu familier avec cette famille, me signale à Allos, un Jean-Hyacinthe Pascalis, premier consul de la ville d'Allos, qui par les dates, correspondrait à l'un des négociateurs. Il y a aussi à Allos en 1698, un Pierre-André Pascalis qui pourrait être notre mandataire. Il était chirurgien. Or la lettre du 28 octobre 1713 met en cause et défend le médecin Pascalis qui avait un peu gaffé quant au sel.

Les Pascalis à Allos étaient alors des gens considérables. Même année 1698, nous trouvons le premier consul Jean-Hyacinthe et le chirurgien Pierre André, et aussi damoiselle Anne Pascalis qui épouse noble François de Bollogne. La famille Capisuchi de Bologne a donné trois évêques à Digne, dont l'un, le plus jeune, fut précepteur du dauphin Louis XV.

M. l'abbé E. Pélissier devrait bien nous donner une chronologie des Pascalis. Il a relevé les noms et états d'une cinquantaine de membres de cette honnête famille gavote.

Le Clavaire d'Allos et de Colmars (archives des B.-du-R.) donne les noms de 360 familles de la communauté d'Allos au XIVe siècle. Une ligne porte « Les enfants d'Etienne Pascalis dit Pisan ». Feu François Arnaud disait « Pisan ! voilà qui parait indiquer le lieu d'origine de la famille, Pise ». En tête du Liber Baptismatorum de Faucon, on lit, 1604, Pascalis, Franciscus, Presbyter, Protonottarius Apostolicus. En 1622, on a Honoré Pascalis, notaire ducal à Allos. Les Pascalis sont souvent délégués de la Vallée. En 1624, Pierre Pascalis, notaire, commissaire député par le sacré Conseil d'Etat séant à Turin pour le recouvrement du donatif de 400 ducatons accordés au Sérénissime prince Thomas de Savoie. En 1619, un Pierre Pascalis est receveur général du prince cardinal de Savoie, en la ville et conté de Barcelonne. Un Jean Pascalis est notaire à Allos. Pierre est receveur ducal. 1652-54, Claude Pascalis, notaire à Allos, baile et juge ordinaire. 1660-62, Jacques Pascalis, Jean Ange Pascalis, notaires à Allos. 1664-65, François Pascalis, notaire à Allos. 1667-69, division des biens entre les héritiers de feu Jacques Pascalis, notaire et procureur, ordonné par décret de Mgr Antoine de Savoie, et fait en présence de très illustres Seigneurs marquis Adalbert Palavesin, conseiller et sénateur au Sénat de Nice, et François de Lascaris, aussi conseiller et gouverneur et préfet en la vallée de Barcelonnette. 1673-75, Marc Antoine Pascalis, notaire à Allos. 1682-83, Jules César (que de prénoms romains !) de Pascalis, sénateur, gouverneur et préfet de Barcelonnette, Messire Charles Pascalis, docteur en droit, protonotaire apostolique, vicaire perpétuel en l'église d'Allos, prieur commandataire de N. D. de Molanés (nous le retrouverons un jour et lui consacrerons une étude d'après les documents que nous avons trouvés à Turin). 1750, Pascalis du Las, notaire royal d'Allos. 1759-60, Pascalis de la Sestrière, commissaire des guerres, au département d'Antibes, à Allos. Pascalis Valplane notaire à Allos. 1756, Messire Louis Pascalis, grand vicaire et officiai général de Mgr l'Archevêque d'Embrun. 1775, Jean Joseph Pascalis, juge royal en la vallée. Pascalis, aumônier de l'Hôtel Dieu de Barcelonnette. 1778, sieur Félix Honoré (encore un Honoré. Un des délégués en 1713 se nommera Honoré). Pascalis de la Chaup Basse, garde d'artillerie. Même année, une demoiselle Pascalis de Valplane (Valplane est une montagne contigüe à celle du Laus, lac d'Allos) se mariait avec un banquier de Coni, Honoré Laugier ; c'était par un matin de janvier sans neige, fait extraordinaire. Les mules de l'escorte, qui accompagna le novi piémontais fit l'aller et retour par un chemin libre comme l'été. Les archives des B.-A. narrent ce fait. On passa par le col de la Bachassa (flaque d'eau, marécage) plus tard nommé, col d'Allos. Pascalis, de ou à Barcelonnette. 1617, Jacques Pascalis, consul à Faucon. 1662, Sire Antoine Pascalis, juge.

1669, Jean Ange Pascalis, notaire et procureur, acheta une partie de la montagne de la Sestrière à Allos, puis celle de Vaudemars. En 1672, le domaine de la Sestrière est érigé en majorât, en faveur de Pierre Jacques Pascalis. 1687, Messire François Pascalis, docteur en droit, curé de Faucon. 1698, Pierre André Pascalis, chirurgien. Jean Hyacinthe Pascalis, premier consul d'Allos. En 1702, Jean Pascalis, notaire à Barcelonnette, procureur et consul, agent de Mgr le Marquis de Carail, gouverneur de Turin, au sujet des « Sences, treizen, et alberguemen des moulins, belliéres et foulons, situés au lieu dénommé De là l'Aigue » au delà de l'eau de l'Ubaye. Michel Ange Pascalis, bourgeois de Turin. 1775, Joseph Pascalis, bourgeois à Barcelonnette. 1731-37, Jean Pascalis, notaire royal et procureur contre M« J.-F. Jaubert, général provincial des Monoyes en Provence. 1750, Pascalis du Laus, notaire royal à Allos. 1755, l'adjudicataire général des fermes et de la vente exclusive du tabac dans tout le royaume, Bocquillon, contre Dominique Pascalis, d'Allos, « prisonnier détenu aux prisons royaux de Barcelonnette pour fait de contrebande ». 1760, messire Jean Philippe Pascalis, chanoine. 1786, Pascalis, de la Sestrière, commissaire des guerres, Jean Pascalis Valplane, notaire royal à Allos.

Les Pascalis ont donné des Bailes (maires) à Allos, 1726, Jean Hyacinthe qui est sans doute l'un de nos délégués. 1750, Honoré Pascalis. 1751, Pierre Jacques Pascalis. 1756, Alexandre Pascalis, du Laus.

La famille si nous en croyons le surnom Pisan, est originaire d'Italie. Elle a rempli tous les emplois dans la vallée. Nos registres officiels sont pleins d'elle. Sans doute, la famille est elle d'abord à la Chaup, (2 km au dessus de Barcelonnette) ; elle se fractionna, envahit tous les lieux non occupés. Une branche se fixa à la Sestrière, (à la Foux d'Allos), une autre sur le chemin du Lac, au Brec et s'appela Pascalis de Valplane, du nom de la montagne pastorale si vaste, si belle.

Il y eut à la fin du XVIIIe siècle un chevalier de Pascalis. Je voudrais en parler un jour. Que dites vous de cette lettre ?

A M. LE CHEVALIER DE PASCALIS, GARDE DU ROY, A VERSAILLES.
à Allos, le 1er mai 1783, Lettre au chevalier mon frère, Nous voissi bien tôt au tans ou votre poème sera imprimé ne manques pas de man envoyé un exemplaire. Se cera pour moy quelque chose de très pressieux. Vous devés avansé votre Andromaque. Vous faites bien de conserver votre ettat il fait plaisir danna voir un. Can je pance que je nan est poin se la ma triste.

Il ce tet pre santé M. Rebeaux fis cadet du procureur du Roy d'Antibes et cousin de celui qui est à Paris. Se mariage c'est trené six moys. Mes le peiement de la dot na pas plu on luy a proposé une de Melle de Grassi qui a 250 mille livres et il a préférée.

Gariel est au qui interrogatif et à la régie de Deus est oeternus. Si vous avez fini l'Andromaque envoies la moy. Pascalis de la Sestrière » (plus tard Pascalis Audiffredi au Vernet).
L'orthographe du chevalier est originale. Mais lisons encore ceci « Ne manquet pas de man voyet des roses.

Les roses à Allos ! Il en est de belles aux mois d'été contre les balcons de bois.

M. Pascalis, président honoraire de la Chambre de commerce de Paris, administrateur de la Cie du Nord et du Crédit Foncier, descend des Pascalis de la Sestrière. Il possède l'acte d'anoblissement de son aïeul et diverses pièces « déclarant à tous ceux à qui il appartiendra que Messire Antoine Pascalis de la Sestrière de la ville de Barcelonnette est noble et issu de famille noble, que ses ancêtres se sont distingués dans les différents emplois qu'ils ont rempli quand la vallée de Barcelonnette était comprise dans les Etats du Roi de Sardaigne, et que depuis qu'elle est rentrée sous la domination du Roy de France, il y a eu plusieurs officiers dans cette famille, que le père du dit Messire Pascalis était commissaire des guerres, qu'il a été employé dans les guerres d'Italie, que son frère aine est maintenant commissaire des guerres au département de Bayonne et qu'il a deux oncles chevaliers de Saint Louis, dont l'un, capitaine des grenadiers, régiment de la Reine, s'est retiré à Dieppe et l'autre est premier factionnaire dans le même régiment. En foy de quoy nous avons donné le présent certificat pour servir à ce que de besoin.

A Barcelonnette, le dix septembre mil sept cens soixante et dix huit.

Rignac, commandant de la Vallée de Barcelonnette. Le marquis de Ragne.

J. et chev. de Mandolx, commandant à Entrevaux.

Du Breuil, officier. De la Periére, officier de marine.

De Bardel, officier invalide.

Vidant tout son sac, l'abbé Pelissier nous écrit « Je n'ai pas cité le général qui écrivait Andromaque et Dion de Syracuse, pièce héroïque que j'avais lue jadis et dont Talma se disait enlevé, à certains passages. Il y aurait eu des allusions qui, froissant certains fronts couronnés, génèrent sa représentation ».

Il faudrait bien un jour, à la Citadelle de Sisteron (ou à Barcelonnette) jouer cette Andromaque ou ce Dion, au moins dans leurs plus belles scènes.

Le blason des Pascalis est encore aujourd'hui placé sur la porte d'entrée du « château » de la Chauds, à Barcelonnette.

La maison Pascalis est toujours debout à Faucon.

Il y avait encore au milieu du XIXe siècle un médecin Pascalis à Barcelonnette. L'abbé Pascalis fut curé doyen de la paroisse Saint-Sauveur de Manosque. Il fut remplacé par l'historien d'Allos, en 1875.

08 octobre 2009

Nouveautés Gallica

Ci-dessous une sélection des ouvrages parus sur Gallica au cours des 30 derniers jours dans le thème Biographies et Généalogie.

Titre : Livre généalogique des Colomb
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55649058

Titre : Jean Calas et sa famille : étude historique d'après les documents originaux. suivie des dépêches du Cte de Saint-Florentin,.... et des Lettres de la sœur A.-J. Fraisse de la Visitation à Mlle Anne Calas (2e édition refaite sur de nouveaux documents)
Auteur : Coquerel, Athanase-Josué (1820-1875)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57191804

Titre : Histoire généalogique de la maison de Kersauson (1er décembre 1884.)
Auteur : Kersauson de Pennendreff, Joseph-Marie de (1831-19..?)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55649073

Titre : Les Portraits du surintendant Fouquet. [Signé : Jean Cordey.]
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57203075

Titre : Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, avec des notes historiques et généalogiques sur l'ancienne noblesse de cette province - Histoire de la ville de Salins, avec une dissertation sur l'indépendance de la seigneurie de ce nom, le nobiliaire de cette ville, l'histoire et la généalogie de ses vicomtes, celle de toutes les maisons qui ont porté le nom de Salins.... Tome 1
Auteur : Guillaume, Jean-Baptiste (Abbé)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5702668z

Titre : Précis de l'histoire de la maison de Rustichelli-Valori (Première édition)
Auteur : André, Jean-François (1809-1881)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5510588j

Titre : Les Thomas, marquis de La Garde, barons de Ste Marguerite..., généalogie
Auteur : Boisgelin, Charles de (Mis)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5612872k

Titre : Les Rast, notice généalogique sur une famille lyonnaise au XVIIIe siècle
Auteur : Graffin, Roger
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5565548z

Titre : Le Livre d'or de la famille Bonaparte, études historiques, biographies et portraits napoléoniens... Par une société de littérateurs et de publicistes. Tome 3
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55450990

Titre : Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, du comté de Bourgogne, depuis le courant du XIe siècle, époque jusqu'à laquelle elle a prouvé sa filiation en 1786, pour être admise aux honneurs de la Cour de France ; accompagnée de notices sur la plupart des degrés, ainsi que sur l'origine et les illustrations des maisons avec lesquelles elle a contracté des alliances directes...
Auteur : Saint-Mauris-Chatenois, Charles-Emmanuel-Polycarpe, Mis de (pair de France)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5616069k

Titre : Histoire généalogique de la maison Du Breil.... T. 2
Auteur : Du Breil de Pontbriand, Paul (1838-1914)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55649718

Titre : Histoire généalogique de la maison Touchet, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées (Normandie et Angleterre)
Auteur : Courtaux, Théodore
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57277974

Titre : Ancêtres de Louise de La Vallière, généalogie de la maison de La Baume Le Blanc
Auteur : Le Brun, Eugène
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57279705

Titre : Généalogie de la maison de Lambertie
Auteur : Lecler, A. (Abbé)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55658806

Titre : Histoire et généalogie de la maison de Gramont.
Auteur : Gramont, Agénor-Antoine-Alfred, duc de (pseud. Memor)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55587133

04 octobre 2009

de Chazelles d'Aix

ChazellesDE CHAZELLE. — Aix

Armes : D'azur à une fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or, deux en chef et une pointe.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 170.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et noble Pierre Dechazelles, résignataire de l'office de conseiller du roi, lieutenant principal aux submissions du siège de la ville de Digne, etc.

Lettres patentes de provision de la charge de conseiller du Roi et contrôleur général des finances en ce pays de Provence, aux honneurs, prérogatives et prééminences y mentionnées, en faveur de me Claude de Chazelle, du 20 février 1614.

Arrêt de réception en ladite charge de ladite cour des Comptes, du 15 avril de la même année, avec les requêtes données à ce sujet.

Extrait d'arrêt de réception dudit office de correcteur en la Cour, en faveur dudit sr Claude de Chazelle, du 28 juin 1642.

Extrait de contrat de mariage de M. me Joseph de Chazelles, conseiller du Roi et correcteur en la chambre des Comptes, fils dudit sr Claude, avec demoiselle Blanche d'Estienne de Chaussegros, fille de Gaspar, écuyer, sr de Mimet, du 14 octobre 1637, signé Darbès.

Extrait d'arrêt de réception dudit Joseph de Chazelles en l'office de conseiller du Roi et correcteur en ladite cour des Comptes, du 7 janvier 1651, signé Menc.

Extrait d'arrêt contenant l'entérination des gages dudit office en faveur dudit sr Joseph de Chazelles, depuis la mort dudit feu sr Claude de Chazelles, son père, comme fils unique d'icelui, du 5 mars 1651.

Extrait de mariage de noble Pierre de Chazelles, défendeur, fils dudit sr Joseph, conseiller du roi, correcteur en ladite cour des Comptes, résignataire de celui de lieutenant principal aux submissions au siège de Digne, avec demoiselle Suzanne de Roux d'Aleric, fille du feu sr Claude Roux d'Aleric, conseiller du roi, lieutenant principal aux submissions dudit Digne, du 28 août 1666, signé Trouillas.

Fait à Aix, le 22 octobre 1667.

de Faudran de Marseille et Salon

DE FAUDRAN. Marseille et Salon

Armes : D'azur à la pointe d'or.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 166.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328


Entre le P. G., etc., et nobles Jean-Louis et Antoine de Faudran, écuyer, l'un de la ville de Marseille, et l'autre de Salon, etc.

Extrait de délibération en parchemin de la communauté de Lambesc, dans laquelle Nicolas Faudran est qualifié damoiseau, du 19 juin 1347, signe Peyrotte, notaire.

Lettres de provision du gouvernement du château de Lançon en faveur dudit Nicolas à lui données par Pierre, prince souverain de Genève, baron de Berre, signées Fichardy, dument scellées, du 27 juillet 1390, dans lesquelles ledit seigneur prince le qualifie du titre de damoiseau, qui était la qualité qu'on donnait aux véritables nobles de ce temps là.

Vieux instrument en parchemin contenant diverses reconnaissances passées en faveur de noble Antoine Faudran, comme possédant la majeure directe et seigneurie dudit Lambesc, par plusieurs particuliers dudit lieu, ez années 1420, 1421, 1423 et autres suivantes.

Extrait de mariage d'entre noble Nicolas de Faudran, dudit Lambesc, et noble Marguerite de Reymond, du Thor, de la maison de Modène, du 3 décembre 1452, notaire Jean Magny et signé de Cazany, propriétaire de ses écritures, dument légalisé, avec le cachet du seigneur dudit lieu.

Testament de Guillaume de Faudran, fils dudit Nicolas, du 17 mars 1517, marié avec demoiselle Catherine de Boutaric, d'Aix, signé Borrilli, qui a reçu ledit testament.

Extrait de mariage d'entre autre noble None Matheron, fille de noble et généreux Charles de Matheron, seigneur de Salignac et d'Entrepierre, fils du premier président de cette province, du 13 octobre 1526, en latin, signé Brun, collationné sur les écritures de me Gautier, notaire d'Aix.

Extrait de mariage de noble Jean Faudran, fils dudit noble Guillaume second, avec demoiselle Jeanne Bigarron, veuve à feu capitaine Pierre de St Martin, de Marseille, commandant les galères de Sa Majesté, du 11 octobre 1555, signé Boyer, notaire dudit Marseille, qui a pris ledit mariage.

Testament dudit noble Guillaume de Faudran second, du 26 février 1567, fait dans la ville d'Avignon, par devant Louis Barrier, notaire.

Preuves et informations faites par frère Jacques de Glandevès-Cuges, chevalier de St Jean de Jérusalem, commandeur de Gresans, en Languedoc, et Denis de Guiran, aussi chevalier, et commandeur de Millaud, commissaires pour la preuve de noble Claude de Faudran second et de ladite noble demoiselle Nonne de Matheron, sur sa noblesse et autres qualités, contenues à ses lettres de commission, extraites par le secrétaire de la vénérable Langue de Provence, collationné sur son original par f. M. Dupérier, secrétaire de ladite Langue et signées originellement par les procureurs de ladite Langue, dument légalisée par le chevalier de l'Ordre, avec le sceau et effigie du grand maitre, lesdites preuves faites le 29 juin 1561.

Original de la confirmation et vérification des preuves de noblesse et réception de chevalier à Malte dudit frère Claude de Faudran, le 4 du mois de mai 1563, reçu nemine discrepante, signé fr. Jean Flotte la Batie Monsaleon, et f. François de Chastueil, procureur de ladite Langue.

Extrait du livre tenu par f. Dannes, secrétaire, aussi dument scellé de la même effigie.

Commission originelle du comte de Tende et de Sommerive, gouverneur et lieutenant pour le Roi en Provence, en faveur du sr noble Jean Faudran, pour la levée et commandement de trois cens hommes de pied, signées Honorat de Tende, par commandement, Cadenet, dument scellées de ses armes.

Extrait de mariage de noble Honoré Faudran, fils dudit noble Jean, et demoiselle de Beaulieu, fille d'autre noble Gaston, seigneur de Razac, du 6 octobre 1592, signées Champourcin et Le Bon, notaires de Marseille.

Extrait de transaction passée entre les nobles de Lambesc et la communauté, sur laquelle la famille de Faudran est avouée et accordée des anciennes nobles dudit Lambesc, avec l'acte de procuration au député et délibération portant ratification de la susdit transaction, des 18, 19, 21 avril 1588, signé Bosse et Alphéran, notaires de Lambesc et d'Aix.

Mariage de noble Gaspard Faudran, autre fils dudit noble Guillaume second, avec demoiselle Catherine Isoard, fille de noble Jacques, seigneur de Lincel, reçu par Arnaud Reynaud, notaire dudit Aix, et par lui signé, du 5 avril 1593.

Mariage de noble Jean-Louis Faudran, fils d'Honnoré susdit, avec demoiselle Marguerite de Moustiers, du 2 octobre 1626, reçu par Antoine Giraudon, notaire de Marseille, par lui signé et, à l'insinuation, Trabuc.

Certification faite par les Consuls de Lambesc, qui attestent que les armes de la maison de Faudran sont à une croix qu'Antoine de Faudran fit faire à la place de Lambesc en l'année 1504.

Lettres patentes du duc de Palmes pourtant provision d'une d'infanterie, en faveur de capitaine André Faudran, frère dudit noble Jean- Louis, assigné, du 25 janvier 1642, signées par ledit sieur duc et par Gaufrido, son secrétaire, avec le cachet de ses armes.

Lettres patentes du cardinal Antoine Barbarin, qui donne pouvoir audit capitaine André Faudran de faire une compagnie de cent chevaux armés, du 20 décembre 1642, signées Antoine Barbarin et Marino Naly, son secrétaire, avec le sceau de ses armes.

Epitaphe imprimée des honneurs faits aux funérailles dudit noble André Faudran, mort à Boulougne, à la bataille de Crévecœur et St Jean d'Angelly.

Certificat du chevalier de Callame (?), capitaine d'un vaisseau de l'armée du roi, comme noble Joseph Faudran, fils dudit noble Jean-Louis, à faire la campagne pour le service du roi, du 18 septembre 1665.

Autre Certificat du sr de Mausse, capitaine commandant une galère du roi, comme ledit noble Joseph Faudran a fait la campagne volontaire dans ladite galère pour le service de Sa Majesté, du 26 août 1666.

Généalogie, etc.

Fait à Aix, le 15 octobre 1667.

03 octobre 2009

Descendance TESEI

Depuis plusieurs années, j'étais bloqué sur le couple Lucien Durand et Julia Tesei à Aix-en-provence. Grâce aux relevés de Jean-Marie Desbois (voir annexe plus bas), je viens de progresser de deux générations. Ces ancêtres étant italiens, je sens que ça ne va pas être facile de remonter plus loin...

Les Tesei sont originaires d'Amandola dans la province de Fermo.

Les Stoffie sont de Taibon Agordino dans la province de Belluno.

Le premier des enfants de ce couple est né aux mines d'Aroa à Tucacas au Vénézuela.

Chronique de la descendance de Dominique TESEI


Première génération

1. Dominique TESEI. Dominique a épousé Rosalie CAPEA. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 M i. Nicolas Ruphin Balthasar TESEI est né le 10 février 1853.
Deuxième génération

2. Nicolas Ruphin Balthasar TESEI (Dominique) est né1 le 10 février 1853 à Amandola, Ascoli, Italie. Nicolas a été journalier. Nicolas a épousé2 Virginie Maximine STOFFIE, fille de Jean STOFFIE et Marie-Elisabeth PORTA, le 25 avril 1896 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Les époux déclarent qu'il est né d'eux six enfants, 1) Maria Victoria STOFFIE (F) le 09/11/1878 aux mines d'Aroa (Tucacas, Puerto Cabello, Argentine (Tucacas est au Vénézuela mais sur l'acte, il est indiqué Argentine ?)), 2) Attilius Robert Dominique TESEI (M) le 22/02/1884 à Marseille, 3) Julia TESEI (F) le 17/02/1886 à Marseille, 4) Michel TESEI (M) le 12/12/1887 à Marseille, 5) Henri TESEI (M) le 06/02/1890 aux Milles (Aix), et 6) Ange TESEI le 11/06/1894 à Aix. Ils reconnaissent et légitiment ces enfants.
Virginie est née3 le 21 décembre 1859 à Taibon Agordino, Belluno, Italie. Virginie a été journalière. Ils ont eu les enfants suivants:
3 F i. Maria-Victoria TESEI est née4 le 9 novembre 1878 à Fucacas, Puerto Cabello, Argentine.

4 M ii. Attilius Robert Dominique TESEI est né5 le 22 février 1884 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.

+ 5 F iii. Julia TESEI est née le 17 février 1886.

6 M iv. Michel TESEI est né6 le 12 décembre 1887 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.

7 M v. Henri TESEI est né7 le 6 février 1890 à Les Milles, Bouches-du-Rhône, France.

8 M vi. Ange TESEI est né8 le 11 juin 1894 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Troisième génération

5. Julia TESEI (Nicolas Ruphin Balthasar, Dominique) est née9 le 17 février 1886 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Julia a été journalière. Julia a épousé Lucien Émile Charles DURAND le 18 avril 1932 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Lucien est né en 1880 à La Salle, Piémont, Italie.

Appendice A - Sources
  1. Jean-Marie Desbois, GénéProvence, http://sebastien-avy.phpnet.org/actes/index.php.
  2. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  3. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  4. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  5. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  6. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  7. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  8. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.
  9. Jean-Marie Desbois, GénéProvence.

DE BERTATIS de Mauvans et Puimichel

BERTATISDE BERTATIS. — Mauvans et Puimichel

Armes : palé d'or et de gueules de dix pièces.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 165.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et noble Claude de Bertatis, sieur de Mauvans, de Melan et de Puimichel, etc.
Hommage fait au roi, écrit en latin, par noble Jean-Antoine de Bertatis de la seigneurie de Mauvans, Tourrettes et Consegoules, du 30 octobre 1480.

Testament de noble Catherine la Billesse, du 4 mai 1490.

Acte d'achept d'une portion de la seigneurie de Mauvans passé par noble Violande de Bertatis, en faveur de noble Jean de Bertatis, son frère, du 24 février 1514.

Investiture passée par les commissaires députés, par Sa Majesté, en faveur de noble Jean de Bertatis, le 22 mars audit an.

Extrait de transaction passée entre noble Jean de Bertatis et noble Jeannette de Ville, pour les causes y contenues, du 26 octobre 1545, signé Reymond.

Extrait de mariage passé entre noble Antoine de Bertatis et noble Anne de Marseille, du 14 août 1552, signé Chabert, notaire.

Extrait de quittance concédée par Antoine de Bertatis de partie du dot de ladite de Marseille, du 9 juin 1568.

Extrait de mariage passé entre noble Manassé de Bertatis et noble Polixene de Mane, du 14 janvier 1597.

Extrait de testament de Charles de Bertatis, du 22 avril 1592.

Extrait de mariage de Jean de Bertatis et demoiselle Lucresse de Matheron, du 30 avril 1626.

Lettres patentes du roi portant don de lods et rétention des salins en faveur de noble Jean de Bertatis, du 26 juin 1627.

Extrait d'Arrêt rendu par la Cour portant vérification desdites lettres patentes, du 12 octobre audit an.

Extrait de mariage entre noble Claude de Bertatis et demoiselle Honorade de Glandevès, du 19 mars 1661.

Hommage fait au Roi par demoiselle Lucresse de Matheron, pour raison de la terre de Miollans, extrait du registre des Archives du roi, signé Jugeardy, du 16 octobre 1642.

Extrait de donation faite par demoiselle Lucresse de Matheron de la terre de Miollans, en faveur de noble Claude de Bertatis, son fils, du 26 juillet 1660.
Fait à Aix, le 15 octobre 1667.