Annuaire de la noblesse de France - 1860La première maison de Simiane, qui tenait son nom d'une seigneurie du comté de Forcalquier, s'éteignit au commencement du XIIe siècle. Sancie ou Sance de Simiane fille unique et héritière du dernier rejeton de cette souche, épousa Raimbaut d'Agoult, mort en 1113, dont elle eut deux fils :
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036588
pages 228 à 230
Armes : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur.
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
- Guirand, l'aîné, qui releva le nom et les armes de sa mère (les armoiries de Simiane étaient alors : d'azur, au bélier d'or; elles furent changées vers l'an 1300 contre celles qu'ils portèrent depuis cette époque : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur) ;
- Bertrand Raimbaut, qui continua la maison d'Agoult, dont celle de Pontevès n'est qu'une branche cadette. (P. Anselme, t. II. p. 238.)
La descendance de Guirand de Simiane forma diverses branches qui se répandirent en Dauphiné, en Piémont et au comtat Venaissin. Elle a produit trois chevaliers des ordres du roi, plusieurs officiers généraux au service de France et de Savoie, des hommes illustres dans les armes, la magistrature et le clergé, dont un, Louis Marie Armand de Simiane de Gordes, fut évêque et duc de Langres, pair de France, de 1671 à 1695 ; un autre, Clément Ignace Joseph de Simiane, fut évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de 1747 à 1743.
Bertrand Raimbaut de Simiane, baron de Gordes, lieutenant général au gouvernement de Dauphiné, compagnon d'armes de Bayard, se distingua à la défense de Mézières en 1521. Guillaume de Simiane, chevalier des ordres du roi et capitaine des gardes du corps de la compagnie écossaise, obtint en février 1615 l'érection en marquisat de la seigneurie de Gordes, possédée par sa maison dès le XIIe siècle. François de Simiane, marquis de Gordes, son fils, fut aussi chevalier du Saint-Esprit et capitaine des gardes. La terre de Colongue, située entre Aix et Marseille, fut érigée en marquisat sous le nom de Simiane-lez-Aix, au mois de mars 1684, en faveur de Jean de Simiane, président au parlement d'Aix.
La maison de Simiane s'est divisée en beaucoup de branches. L'aînée s'éteignit avec Jacques de Simiane, qui épousa, en 1682, Anne de Simiane, sa cousine, fille d'Edme Claude de Simiane, comte de Moncha, et d'Anne Claude Renée de Ligniville. Sa veuve fit donation de tous ses biens à Jacques de Tournon, son neveu, à condition par lui de porter le nom de Simiane conjointement avec celui de Tournon, et d'écarteler des armes des deux maisons. Trois branches existaient encore au commencement du siècle dernier, et leur filiation avait été donnée par le P. Anselme (tome II) jusqu'en 1730, par d'Artefeuil (Nobiliaire de Provence, tomes II et III) jusqu'en 1783. Voici les derniers degrés de chacune.
- La branche d'Esparron était représentée par deux frères, petits-fils de Louis de Simiane, créé marquis d'Esparron par lettres patentes du mois de juin 1654. A - Louis de Simiane, marquis d'Esparron, lieutenant général au gouvernement de Provence en 1715, qui avait épousé en 1695 Pauline d'Adhémar de Grignan, fille du comte de Grignan, et de Françoise Marguerite de Sévigné. dont la mère était l'illustre marquise de Sévigné (voyez Grignan et Sévigné, Annuaire de 1859) ; il mourut le 23 février 1718, ne laissant que trois filles : 1° Anne de Simiane, religieuse bénédictine; 2° Sophie de Simiane qui, mariée en juin 1723 au marquis de Villeneuve-Vence ; 3° Julie de Simiane, mariée à Jean-Baptiste de Castellane. B - François de Simiane, né en 1674, qui entra au service en 1683, fit avec distinction les dernières campagnes de Louis XIV, fut blessé à Ramillies en 1706, créé brigadier des armées du roi en 1719 et mourut sans alliance le 4 décembre 1734, laissant pour légataire universel Antoine Charles Augustin de Simiane, neveu de l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et marié, 1° à Anne-Marie Turpin de Sanzai, dont il n'eut pas de postérité; 2° à Marie-Louise de Saint-Quentin, comtesse de Blet, dont il eut : 1° Alexis Charles Alexandre, marquis de Simiane; 2° Louis Joseph, comte de Simiane, derniers représentants de leur branche.
- La branche de Simiane-la-Coste eut pour dernier rejeton mâle Charles de Simiane, fils, de François Louis Hector de Simiane et de Marie Esther de Seveyrac, mestre de camp en second du régiment du Limousin, gentilhomme d'honneur de Monsieur (Louis XVIII), lieutenant de roi en Saintonge, marquis de Miremont, baron d'Ollé, décédé le 28 février 1787. Il avait épousé en 1777 Diane Adélaïde de Damas, soeur du duc Charles de Damas, dont il n'eut pas de postérité. Par testament olographe du 20 novembre 1784, il avait institué pour héritier son cousin Toussaint Alexandre Henri François Joseph Joachim, marquis de Simiane-lez-Aix, rapporté plus loin.
- La branche de Simiane-lez-Aix était représentée par Claude François Léon, marquis de Simiane-lez-Aix, décédé en 1782, fils de Joseph de Simiane et de Marguerite de Valbelle (et non fils, comme le dit d'Artefeuil, tome III, p. 331 , de Jean de Simiane et de Jeanne de Porcellets), épousa, par contrat du 15 juillet 1776, rédigé en acte public le 18 mars 1789 par Bon, notaire à Simiane, Anne Emilie de Félix d'Olières, fille de Philippe Louis de Félix d'Olières et de Madeleine de Tressemanes, sa seconde femme Il laissa de son mariage : 1° Toussaint Alexandre Henri François Joseph Joachim , marquis de Simiane-lez-Aix, né en 1782, institué héritier de son cousin le marquis de Simiane-la-Coste et décédé sans alliance, en minorité; 2° Pauline de Simiane, morte sans alliance, qui institua pour légataire universelle sa mère, la marquise de Simiane, née de Félix d'Olières, et lui transporta ainsi tous les biens de sa branche. Cette dernière laissa pour héritier son petit-neveu Jean-Paul de Tressemanes-Brunet, fils de Louis Raymond Désiré de Tressemanes et de Pauline Françoise d'Ainezy-Montpezat, qui releva alors le titre et le nom de marquis de Simiane-lez-Aix.
La maison de Simiane a contracté des alliances avec celles d'Alleman, Ancezune, Arpajon, Blacas, Brancas, Castellane, Chambaran, Escoubleau de Sourdis, Forbin, Grimaldi, Ligniville, Pontevès, Porcellets, Portes, Sabran, Villeneuve, Vintimille, etc.
Armes : d'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur.
Couronne : de marquis.
Devise : SUSTETANT LILIA TURRES.
1 commentaire:
Je suis contant d'avoir pue trouvre des renseignements sur ma famille, et j'aimerai trouver des nouvelles plus récentes, car je sais qu'a un moment, l'Etat de France, avait proposer à l'éritier ( je ne sait plus son nom ) de pouvoir re trouver son titre bien longtems après la Révolution, mais parce qu'il fallait s'occuper des terres agricoles pour popuvoir gagner son pain, celui-ci n'a pas pue aller à Paris pour récupérer son titre. Je sais aussi qu'il y a des infos encore plus récente mais cela reste encore obscure. Si quelcun à des infos elles sont le biens venus.
Enregistrer un commentaire