Annuaire de la noblesse de France 1862
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036590
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
La maison de Glandevès tire son nom d'une ancienne ville qui était autrefois le siège d'un évêché et avait des comtes particuliers, mais qui n'est plus qu'un petit hameau, ses habitants ayant été forcés par les inondations du Var à se réfugier dans la ville voisine d'Entrevaux. Elle a pour premier auteur certain Anselme Féraud, seigneur de Thorame, vivant en 1235, qui, ayant des droits considérables sur le territoire de Glandevès, en prit le surnom. Sa descendance a toujours joui d'un rang éminent parmi la noblesse de Provence, et elle a contracté des alliances directes avec les maisons d'Agoult, d'Albertas, de Blacas, de Forbin-Janson, de Pontevès, de Riquetti de Mirabeau, de Villeneuve-Trans, etc. Elle a donné plus de soixante chevaliers et dignitaires de l'ordre de Malte, et a possédé plusieurs terres titrées, entre autres le conté de Pourrières et la baronnie de Gréoux. La souche de la maison de Glandevès a formé plusieurs branches qui se sont éteintes successivement après avoir produit : Anselme, évêque de Glandevès, 1316-1327 ; Elzéar, son frère, évêque de Toulon, 1317-1323 ; Louis, évêque de Glandevès, 1415-1420 ; Isnard II de Glandevès, surnommé le Grand, lieutenant général en Provence en 1394 ; Louis de Glandevès, évêque de Marseille, 1439-1445 ; Toussaint de Glandevès, évêque de Sisteron, 1607-1648.
Le dernier rejeton mâle du nom et des armes fut Georges François Pierre, baron de Glandevès, né à Marseille le 28 avril 1768, garde du corps du roi de la compagnie écossaise en 1814, maréchal de camp, commandeur de Saint-Louis en 1820, pair de France le 23 décembre 1823, veuf sans enfants en 1817 de Marie Agathe Adélaïde Jeanne de Chabot. Il se démit de la pairie par lettres du 9 janvier 1832, et mourut quelque temps après ; avec lui s'éteignit le nom de Glandevès.
Armes : fasce d'or et de gueules.
Devise : Témérité et fierté.
7 commentaires:
Bonjour,
Je n'ai jamis pu trouver d'explication au fait que certains parlent ou écrivent Glandevès, d'autres de Glandèves,la ville est Glandèves... s'agit il de différence comme Broglie
Moi aussi je me suis souvent posé la même question et je n'ai pas d'explication...
Glanate, ville Romaine située à la place de l'actuelle Seds, s'est appelée Glandèves à partir du IV° Siècle, soit après le départ des Romains. L'évangélisation a amené la construction d'une Cathédrale, dont il ne reste actuellement qu'une partie de la nef. Les habitants de Glandèves ne bénéficiant plus de la Pax Romana, subirent les raids des Maures, basés à la Garde Freinet dans le Golfe de Grimaud-Saint Tropez, qui infestaient les montagnes, vers l'an mille. Cette "crue ?" qui harcelait les marchands et pillait les églises entraina la destruction de Glandèves, et le passage de vie à trépas de nombre de ses habitants, sauf les jeunes femmes emmenées comme esclaves dans leur repaire. Entrevaux sur la rive gauche fut construite dans une boucle du Var autrement plus facile à défendre.
Merci beaucoup pour ce commentaire très intéressant. Comme je serais bientôt en vacances pas loin d'Entrevaux, j'irais faire un tour à Glandèves.
Pour avoir copié bêtement sur ses camarades, l'anonyme du dernier rang écrira cent fois Glandevès, Glandevès, Glandevès, Glandevès, Glandevès ....
Et s'il écrit Pontèves, c'est trois heures de colle.
Pourtant, quand on regarde dans Google Maps les environs d'Entrevaux, le village ou hameau indiqué est bien Glandèves et non Glandevès.
Oui si vous taper Glandèves en mot clé, sinon google maps donne Glandeves sans accent me semble t-il. Après ! chacun campera sur ses positions en adoptant Glandève pour les parisiens et Glandevesse pour les marseillais. Ce qui ne change pas grand chose, car il n'en reste plus rien, si ce n'est une toute petite partie de l'ancienne cathédrale (hôpital), en direction de Puget-Théniers. Consolez-vous à Puget, ou le boulanger fait une excellente tarte aux blettes.
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