Nobiliaire universel de FranceBARBEYRAC ou BARBEIRAC, marquis de Saint Maurice, en Languedoc, maison ancienne, originaire du Haut Languedoc, où elle possédait autrefois la seigneurie du lieu de Barbeyrac, près de Carcassonne. On trouve les seigneurs de cette maison dans les actes les plus anciens de cette. Province.
Viton de Saint-Allais
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036869
Voir en VII les liens vers Charles et Julie de Baille
Bérenger de Barbeyrac, assista comme témoin à l'acte d'union de l'abbaye de Saint Gilles à celle de Clugny, en 1066. (Histoire de Languedoc, tome II, preuves, p. 255).
Ermengaud de Barbeyrac fut compris dans l'acte de soumission des nobles du comté de Carcassonne, rebelles au vicomte Bernard Aton en 1141. Guillaume et Xabert de Barbeyrac son frère, furent témoins à un acte concernant Raimond Trencavel, en 1153. (Ibidem, tome II, preuves, pag. 428 et 544)
Raimond Ermengaud de Barbeyrac, qualifié chevalier, prêta serment en cette qualité, ainsi que Xabert de Barbeyrac, et Arnaud Guillaume son frère, en faveur du fils, du vicomte Roger en 1191. Il fut témoin à l'acte par lequel le vicomte de Béziers substitue ses biens au comte de Foix en 1224. (Ibidem, tome III, preuves, p. 170 et 290.)
Xabert de Barbeyrac fut présent, avec le vicomte de Castelnau, au contrat de mariage de Jacques, infant d'Aragon, avec Esclarmonde, fille du comte de Foix, en 1275. De Xabert de Barbeyrac était issu Jacques de Barbeyrac, qui suit, depuis lequel nous rapporterons la filiation.
- Jacques DE BARBEYRAC, est mentionné comme père de noble Giraud de Barbeyrac, damoiseau, dans un hommage du 27 mars 1372.
- Guiraud DE BARBEYRAC, damoiseau, rendit hommage au roi le 25 février 1389, pour des fiefs situés à Barbeyrac et à Milhes. Il rendit un second hommage la même année 1389. Il fut père de Roger qui suit.
- Roger DE BARBEYRAC donna pouvoir pour rendre hommage en son nom pour un fief lui appartenant, le 18 mai 1425.
- Antoine DE BARBEYRAC, petit-fils de Guiraud, damoiseau, se maria à Saint Barthélemy de Meil, en Vivarais, le 25 octobre 1490. Dans son contrat de mariage, il est dit fils de Roger. Il s'établit en Provence sur la fin du quinzième siècle, et il est qualifié dans un ancien acte, issu d'une maison très antique et d'ancienneté fort noble. Le seigneur de Barbeyrac, son cousin, fut compris dans le rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée de Carcassonne en 1529. Antoine eut pour fils :
- Guillaume, dont l'article suit :
- Barthélemi de Barbeyrac, qui forma la branche établie à Saint-Martin de Castillon, diocèse d'Apt, d'où sortirent deux autres branches, dont l'une s'éteignit par la mort d'Etienne de Barbeyrac, écuyer, marié en 1619, avec demoiselle Sybille de Bagnet, fille de noble Pierre de Bagnet, écuyer, dans le Comtat Venaissin ; et l'autre prit fin dans la personne de noble Georges de Barbeyrac, marié le 20 janvier 1664, avec Marie de Grossy, fille de noble Antoine de Grossy, et de demoiselle de Staveneau, de la ville d'Apt, mort à Viens, sans laisser de postérité.
- Guillaume, dont l'article suit :
- Guillaume DE BARBEYRAC, passa plusieurs actes en Provence en 1544 et 1566. Il eut de son mariage avec demoiselle Esprit Dubois, Jean, qui suit :
- Jean de Barbeyrac, gouverneur de Viens, fut marié le 12 septembre 1573, avec Marguerite de Blain, fille de noble Jean de Blain, de la ville de Manosque. Il fut tué au service du roi en 1591. Il eut pour témoin de son mariage Gaspard de Barbeyrac, seigneur de Ranques, si connu dans les guerres de religion sous le nom de Ranques. Celui-ci fut, d'après tous les historiens du temps, l'un des chefs les plus distingués du parti protestant, et l'homme de confiance du prince de Condé dans toutes ces guerres. Il s'empara de l'île d'Oléron en 1585, et en fut nommé gouverneur. Après la paix signée par Henri IV, il sortit de France pour cause de mécontentement et se retira en Prusse, où l'on ignore si la descendance a été continuée jusqu'à nos jours sous le nom de Barbeyrac ou celui de Ranques. Il s'était marié avec Louise Dupuy Montbrun. (Histoire de France, par Jean de Serre, tome I, p. 813. - De Thou, p. 384 et suiv. - D'Aubigné, chap. II, intitulé, Siége de Brouage, tome III, p 120 et 215.) Jean de Barbeyrac eut quatre enfants :
- Henri, dont l'article suit :
- Jacques,
- Hercule,
- Pierre de Barbeyrac, écuyers, qui transigèrent avec leur frère aîné le 24 novembre 1621.
- Henri, dont l'article suit :
- Henri de BARBEYRAC, écuyer, fut institué héritier de la dame Claude de Blain, sa tante, veuve de noble Bernardin de Pontis, seigneur d'Horties, le 9 février 1608. Il obtint du parlement de Grenoble, par un arrêt du 20 mai 1659, la restitution d'une propriété acquise par noble Guillaume de Barbeyrac son aïeul. Il fut marié le 2 juin 1624, avec demoiselle Julie de Baille, fille du capitaine Charles de Baille, de la ville de Seyne. Il eut de son mariage :
- Jean de Barbeyrac, écuyer, qui forma en Provence une seconde branche dont la noblesse fut reconnue par les commissaires du roi chargés de la vérification des titres de noblesse dans cette province, et qui subsista jusqu'en l'année 1774, époque du décès de noble Jean-Henri de Barbeyrac, écuyer, le dernier de cette branche, mort à Céreste, sans avoir été marié, après avoir institua le baron de Castelet, héritier de tous ses biens ;
- Charles de Barbeyrac, maria à Montpellier, dont l'article suit ;
- Antoine de Barbeyrac, marié à Béziers, avec demoiselle de Gelly, sorti de France après la révocation de l'édit de Nantes, père du célèbre Jean Barbeyrac, si connu dans toute l'Europe par ses ouvrages sur le droit public, et l'un des savants les plus distingués qu'ait produits cette famille. (Voyez son article et celui de Charles Barbeyrac dans le dictionnaire de Morri, et dans tous les dictionnaires des hommes illustres.
- Jaquelin de Barbeyrac, non marié.
- Jean de Barbeyrac, écuyer, qui forma en Provence une seconde branche dont la noblesse fut reconnue par les commissaires du roi chargés de la vérification des titres de noblesse dans cette province, et qui subsista jusqu'en l'année 1774, époque du décès de noble Jean-Henri de Barbeyrac, écuyer, le dernier de cette branche, mort à Céreste, sans avoir été marié, après avoir institua le baron de Castelet, héritier de tous ses biens ;
- Charles DE BARBEYRAC, fut marié le 2 mai 1656, du consentement d'Hercule de Barbeyrac, écuyer, son oncle, avec demoiselle Catherine de Brueys. Il fut nommé tuteur de nobles Henri et Antoine de Barbeyrac ses neveux, le 22 septembre 1664. Il eut de son mariage Henri, qui suit
- Henri DE BARBEYRAC, seigneur de Maureillan, rendit hommage pour les fiefs qu'il possédait dans le comté de Mauguio, le 1er juin 1711. Il fut maintenu dans son ancienne noblesse par jugement de M. de Lamoignon de Baville, intendant de Languedoc, le 20 août 1716. Il eut de son mariage, avec demoiselle Charlotte de Paul
- Antoine, seigneur de Saint Maurice, qui suit;
- Charles, sieur de Maureillan.
- Antoine, seigneur de Saint Maurice, qui suit;
- Antoine DE BARBEYRAC, seigneur de Saint-Maurice, fut marié le 10 février 1719, avec Gabrielle de Benoît de Laprunarède, fille de Philippe de Benoît, seigneur de Laprunarède et de Catherine de Ginestous. Il institua son fils aîné héritier de tous ses biens, par acte du 4 juin 1728. Il eut pour enfants :
- Antoine, marquis de Saint-Maurice, qui suit ;
- Charles, seigneur de Souvigné, qui a fait la branche de Souvigné, rapportée ci-après ;
- Antoine Jean, chevalier de Laprunarède, capitaine au régiment de Flandres, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort sans avoir été marié ;
- François, comte de Saint-Maurice, qui a fait la branche de Terrefort, rapportée ci-après ;
- Marianne Gabrielle, religieuse au couvent de Sainte-Catherine, à Montpellier, ordre de Saint Dominique.
- Antoine, marquis de Saint-Maurice, qui suit ;
- Antoine DE BARBEYRAC, marquis de Saint-Maurice, seigneur de Saint Aunez, Laprunarède, le Castelet, Bosgros, la Dominicature, les Barbolennes, le mas d'Autrivenc et la Cisternette, fut maria le 15 novembre 1751, avec Marie Anne Angélique Antoinette de Saintaurant, fille de Jean Claude de Saintaurant, seigneur de Casalis, conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, et de Marie de Pujol de Beaufort. II obtint du roi, au mois de mai 1753, l'érection de ses terres en marquisat, sous le nom de marquisat de Saint-Maurice, en considération de l'ancienneté de sa noblesse et des services de sa famille. Ces lettres patentes furent enregistrées au parlement de Toulouse, à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, et au bureau des finances de la même ville, les 17 et 29 août et 1er septembre de la même année. Il eut de son mariage :
- Charles Marie, qui suit
- Jean Joseph Martin, seigneur de Journac, qui a formé la branche de Journac, rapportée ci-après ;
- Joseph Henri, chevalier de Saint Aunez de Saint-Maurice, successivement officier, au régiment de Vivarais, émigré en 1791, capitaine dans la légion de Montalembert, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de la légion d'honneur, a servi avec distinction dans les armées du dehors et dans la dernière campagne du Midi, et réside aujourd'hui à Montpellier;
- Elisabeth Adélaïde mariée le 15 février 1786 avec messire Auguste Marc Antoine de Sambucy, baron de Sorgues;
- Marie Gabrielle, mariée, le 19 novembre 1784, avec M. François de Peyrot de Valhausy, baron de Brousse, conseiller en la cour du parlement de Toulouse ;
- Pauline Marie, mariée avec messire Jean Jacques Louis Durand, seigneur de Lunelviel et de Saint Just, président en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier.
- Charles Marie, qui suit
- Charles Marie DE BARBEYRAC, marquis de Saint-Maurice, seigneur de Saint Aunez, etc., fut institua héritier de la dame marquise de Saint-Maurice, son aïeule, par testament du 7 novembre 1767. 11 fut nommé député aux états généraux par la noblesse de la sénéhaussée de Montpellier, et il fut reçu comme tel dans la chambre de la noblesse à Versailles, le 11 mai 1789. Il signa en cette qualité les déclarations et protestations d'une partie des députés des trois ordres contre les décrets de cette assemblée. Il s'est marié à Paris au mois de septembre 1790, avec demoiselle Louise Marie Bonne Colheux de Longpré, dont il a eu :
- Adolphe Louis Joseph Charles, comte de Saint-Maurice, qui a servi avec distinction dans les volontaires royaux à cheval, et en qualité d'aide de camp de M. le lieutenant général comte de Pélissier, dans l'armée du Midi
- Frédéric Marie Aimé, vicomte de Saint-Maurice, successivement sous lieutenant dans le second régiment des Cuirassiers, nommé par le roi en 1814 brigadier dans la seconde compagnie des Mousquetaires de la garde du roi, aujourd'hui (1816) capitaine commandant avec rang de chef d'escadron dans le second régiment des Cuirassiers de la garde royale, chevalier de la légion d'honneur ;
- Ernestine Henriette Charlotte ;
- Léon Marie Aimé, en bas âge.
- Adolphe Louis Joseph Charles, comte de Saint-Maurice, qui a servi avec distinction dans les volontaires royaux à cheval, et en qualité d'aide de camp de M. le lieutenant général comte de Pélissier, dans l'armée du Midi
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