Source : Annuaire de la noblesse de France 1866Dole. Il a existé deux maisons de ce nom. L'une remontait à Guy, Estienne et Odilon de Dole, cités comme les bienfaiteurs de l'abbaye de Rosières en 1173. L'autre, distinguée de la première par le surnom de l'Hôpital, était connue dès 1272, et possédait la vicomté (mairie) héréditaire de Dole. Gérard de Dole de l'Hôpital était chambellan du comte de Bourgogne en 1284. Il portait pour Armes : coupé, d'argent et d'azur.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36594k/f393.item
DOMBASLE. Ancienne noblesse éteinte, originaire de la Lorraine. Alliances : de Blye, Villeneuve, Thurey, Pierrefontaine, Montrond. Armes : de sinople, à l'aigle d'argent, armée et couronnée de gueules.
DOM DE SAINT-AMOUR et D'HAUTECOUR. A cette famille du Jura appartenait Claude-François Dom de Saint-Amour, secrétaire du roi, qui acheta la seigneurie de Vallefin en 1713. Frédéric Dom d'Hautecour, son arrière-petit-fils, publia un recueil de fables. Le château de Vallefin fut aliéné par son fils en 1849. Armes : d'azur, à trois fasces d'or.
DOMET. La noblesse de la famille Domet, reconnue par arrêt de 1751, remonte à l'année 1547. Les branches de Vorges et de Mont, encore subsistantes, ont donné, au siècle dernier, deux conseillers au parlement de Besançon et un lieutenant général du bailliage d'Arbois, dont le fils fut président des comptes à Besançon ; enfin un poète assez distingué, et mort récemment. Alliances : Mercier, Pelissonnier, Tinseau, d'Orival, Mathon, Bocquet, de Raucourt, etc. Armes : d'argent, au chêne de sinople, chargé de glands aussi d'argent.
DOMPRE. Aimé de Dompré, chevalier, vivait en 1406 ; Jean était abbé de Saint-Paul de Besançon, et Estienne, chevalier de Saint-Georges en 1430. Cette maison s'est éteinte an XVIe siècle dans les maisons de Faucogney, d'Orsans et de Cléron. Armes : de sable, à la fasce ondée d'argent..
DONAT. La noblesse de cette famille remonte au siècle dernier ; elle s'est alliée avec celles de Cuinet, de Reymond, et a possédé la seigneurie de Rabeur.
DONZEL. Cette famille, qui a longtemps fourni des notaires, est originaire de Besançon, où elle est connue dès 1374. Elle a donné un cogouverneur de cette ville en 1405. Armes : papelonné d'or et de sable.
DORLODOT DE PREVILLE. Famille noble du bailliage de Dole, convoquée aux assemblées électorales de la noblesse en 1789. Armes : d'azur, au croissant d'or, accompagné de trois étoiles du même.
DOROZ. Jean Doroz, évêque de Lausanne, mort en 1607, était originaire de Poligny. Philippe II, roi d'Espagne, anoblit Jean et Claude Doroz, ses neveux, en 1598. Leur descendance a fourni un maire de Poligny en 1672, un conseiller d'État, un avocat général, un procureur général, un conseiller-clerc au parlement. Théophile Doroz, seigneur de Tournon, mourut brigadier des armées du roi. Une branche, dite de Cramant, a subsisté à Salins. Alliances : Prévost, Mouret, Pellerin, etc. Armes : d'or, à la fasce d'azur, chargée en coeur d'une rose d'argent.
DORTANS. (Voyez plus haut page 164.)
DOUBS. La maison de Doubs, qui est éteinte, s'était alliée à celle de Grammont. Armes : pallé, contre-pallé d'or et de gueules de six pièces.
DOUCET. Cette famille a pris part, en 1789, aux assemblées de la noblesse. Elle possédait la seigneurie de Champdivers.
DOYEN DE LAVIRON. Cette famille, dont le nom figure parmi ceux de la noblesse aux assemblées électorales de 1789, remonte à Jean Doyen, seigneur de Trévillers, capitaine du château de Pont-de-Roides, au XVIIe siècle. Son petit-fils était conseiller au parlement en 1789. Alliances : Boudot, de Mauclerc. Armes : d'or, à la fasce d'azur.
1 commentaire:
DOYEN de LAVIRON de TRÉVILLERS. Armes: d'or à une fasce
d'azur. — Aliàs : à'azur à une fasce d'argent. (Ces armes sont
celles d'une famille de Laviron, d'ancienne noblesse de Franche-
Comté, qui s'éteignit à la fin du xvi e siècle dans la famille Doyen
de Trévillers.)
La famille Doyen de Laviron, à laquelle M. de Mailhol a consacré un
article dans son Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse
française, est originaire du bourg de Saint-Hippolyte, en Franche-
Comté. Son auteur, Jean Doyen, tué dans un combat en 1638, avait été
autorisé en 1631 à posséder en fief la seigneurie de Trévillers qu'il
venait d'acquérir. C'est par erreur que M. de Lurion, dans son Nobi-
liaire de Franche- Comté y l'a confondu avec un autre Jean Doyen, ano-
bli en 1628 par lettres du duc de Lorraine, qui fut l'auteur de la famille
précédente. D'après M. de Mailhol, Jean Doyen, Sgr de Trévillers,
aurait été anobli en 1637, en récompense de ses services militaires,
par lettres de Philippe IV, roi d'Espagne. Il négligea, en tout cas, de
faire enregistrer ces lettres en Franche-Comté et on ne voit pas que
ses deux fils, Luc-Antoine et Jean-Pierre, aient porté de qualifications
nobiliaires. L'aîné de ceux-ci, Luc-Antoine Doyen de Trévillers, né en
1622, décédé en 1702, fut chargé du commandement du château-fort
de la Roche. Africain Doyen de Laviron, Sgr de Trévillers, l'aîné des
quatre fils du précédent, fut pourvu, le 22 octobre 1722, de l'office de
conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Dole. Il épousa
Marie-Ursule Hayden de Haydenbourg. Il fut père de François-Joseph
Doyen de Laviron, Sgr de Trévillers, né en \ 712, conseiller au Parle-
ment de Besançon, décédé en 1793, qui épousa M lle de Maucler, et
grand-père de Jean-Baptiste-François Doyen de Laviron de Trévillers,
chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur, décédé en 1851,
dont la descendance subsiste.
Africain Doyen, sieur de Laviron, Claude-François Doyen, prêtre,
curé de Trévillers, et Pierre-Joseph Doyen, curé de Chatou, firent
enregistrer à l'Armoriai général de 1696 (registres de Baume-les-
Dames et de Pontarlier) leurs armes telles qu'elles sont décrites en
tête de cet article.
La famille Doyen de Laviron de Trévillers a fourni des magistrats
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