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Armes : D'argent, à la bande d'azur, accompagnée de six roses de gueules, trois en chef et trois en pointe.
La maison de Roger de Beaufort, dont le nom ancien était Rogier on plutôt Rosiers, avait eu pour berceau une seigneurie de ce nom, située en Limousin. Elle était possédée, vers l'an 1260, par :
- PIERRE ROGIER, seigneur des Rosiers, père de Guillaume Ier et de Nicolas, archevêque de Rouen en 1342 et décédé à Avignon en 1347.
- GUILLAUME ROGIER, Ier du nom, seigneur des Rosiers, était mort en 1313. Il eut entre autres enfants de Guillemette de la Monstre :
- GUILLAUME II, qui suit ;
- PIERRE ROGIER, né en 1291, successivement religieux de la Chaise-Dieu , prieur de Saint-Basle, près Nîmes ; abbé de Fécamp, de la Chaise-Dieu et évêque d'Arras en 1329 ; reçu garde des sceaux après la mort de Guillaume de Sainte-Maure, archevêque de Sens, puis de Rouen en 1330; créé cardinal en 1337, et enfin élu pape sous le nom de Clément VI, le 7 mai 1347, mort le 6 décembre 1352 à Avignon.
- GUILLAUME ROGIER. IIe du nom. seigneur de Beaufort en Anjou, se maria trois fois et eut, entre autres enfants, savoir, de Marie de Chambon, sa première femme :
- Premier lit.
- GUILLAUME ROGER , IIIe du nom, comte de Beaufort, qui acheta de Cécile de Comminges, sœur de sa femme, la vicomte de Turenne, grand fief de la couronne, en 1350, et dont le fils, Raymond Louis, comte de Beaufort et d'Alais, vicomte de Turenne, qu'il avait eu d'Eléonore de Comminges, mourut au mois de mai 1417, sans laisser de postérité mâle habile à lui succéder, et à continuer celle branche aînée, éteinte en sa personne ; ce fut ce dernier qui quitta le nom de Roger, pour prendre celui de Beaufort, que ceux de cette maison conservèrent seuls ;
- PIERRE ROGER, élu pape sous le nom de Grégoire XI, le 30 décembre 1371, décédé le 27 mars 1378, à Rome, où il avait rétabli le siège pontifical deux années avant sa mort ;
- NICOLAS ROGER, auteur de la branche des seigneurs d'Hermenc, devenus comtes de Beaufort et vicomtes de Turenne en 1420, et dont les droits et les biens furent portés par l'héritière dans la maison de La Tour d’Auvergne en 1445 ;
Deuxième lit.
De Guérine de Canillac, héritière de son nom, seconde femme de Guillaume II, naquit: - MARQUIS DE BEAUFORT, vicomte de La Molle, auteur de la branche des Beaufort-Canillac, d'Alais, dont le riche apanage est passé à la maison de Montboissier en 1511.
- MARQUIS DE BEAUFORT, seigneur de Canillac, auquel le cardinal Raymond de Canillac, son grand-oncle maternel, donna le 5 juillet 1366, la terre de Saint-Laurent, épousa en secondes noces, le 11 mars 1394, Eléonore d'Anduse, dont il eut :
- LOUIS DE BEAUFORT, marquis de Canillac, comte d'Alais, vicomte de La Motte et de Valerne, chevalier et chambellan du roi, marié 1° à Jeanne de Norry, qui lui donna cinq fils et cinq filles, dont l'une entre autres, Isabeau de Beaufort, épousa, en 1459, Jean de Montboissier, IIe du nom, tous morts sans postérité ; et en deuxièmes noces, à Jeanne de Montboissier dont il n'eut point d'enfants.
- JACQUES DE BEAUFORT, cinquième fils de Louis, marquis de Canillac, comte d'Alais, etc., n'ayant point eu d’enfants de Jacqueline, fille de Jean V, sire de Créqui. et de Louise de La Tour, donna, par contrat du 31 avril 1511, à Jacques de Montboissier, son filleul et petit neveu, le marquisat de Canillac, le comte d'Alais, les vicomtes de Valerne et de La Motte, et toutes ses autres terres et seigneuries, à condition de porter le nom et les armes de Beaufort.
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