- N. CLAYBROOKE, descendant d’une branche de l’illustre maison de Brooke, vivant en 1150, qui eut pour fils :
- N. N. CLAYBROOKE, vivant en 1200, eut pour fils :
- Joseph CLAYBROOKE, qualifié du titre de baron, par ce titre ; vivant vers 1250. De son mariage est issu :
- Dominique CLAYBROOKE, né vers 1249, duquel vient :
- Gabriel CLAYBROOKE, né vers 1299. Il épousa, en 1334, noble demoiselle Marie Wiltern. Ils eurent pour fils :
- Robert CLAYBROOKE, gentleman, marié à l’âge de 60 ans, vers 1420, à noble demoiselle Jeanne Beswormd, d’où sort :
- Gilles CLAYBROOKE DE FULHAM, chevalier banneret, né vers 1430, marié en secondes noces, en 1490, avec noble demoiselle Marie Goring. Il est mort dans un âge très avancé, vers 1524, suivant les termes du titre du 3 août 1574. Ils eurent pour fils :
- Etienne CLAYBROOKE DE FULHAM, chevalier baronnet, né en 1506, lequel possédait de grands biens audit lieu de Fulham en 1574, ainsi qu’il est dit au diplôme du 2 février 1664, dont sera parlé ci-après ; marié à noble demoiselle Elisabeth Basset, suivant le diplôme généalogique du 9 février 1702, dont sera également parlé ci-après.
Ce fut lui qui obtint le titre du 3 août 1574, lequel contient la preuve de sa descendance par Gilles Claybrooke, chevalier banneret, son père, depuis, Joseph Claybrooke, qualifié baron par ledit titre, à l’époque de 1250 ; et celle que ses ancêtres tiraient alors leur origine de la ville de Cantorbery, où l’un d’eux était établi et regardé comme très noble en 1150, et venait d’une branche de l’ancienne et illustre maison de Brooke.
Ce même Etienne Claybrooke obtint un autre titre du 3 novembre même année 1574, qui constate ses armoiries ainsi qu’elles sont désignées ci-après. Nota. Les deux diplômes des 2 février 1664 et février 1702, et les lettres patentes de Louis XVI, du mois d’août 1778, ci-après, portent la même désignation d’armes et la même filiation. Ils eurent pour fils :
-
Thomas I CLAYBROOKE DE FULHAM, chevalier baronnet, marié, en 1554, à noble demoiselle Jeanne Rattcliffe. Ils eurent pour fils :
-
Thomas II CLAYBROOKE DE FULHAM et DE HAMERSMITH, ainsi dénommé aux diplômes des 2 février 1664 et 9 février 1702, chevalier baronnet, marié, en 1594, à noble demoiselle Marie Hanmer, dite Chaloner, du nom de sa mère.
La maison Hanmer est très illustre, on trouve sa généalogie dans un auteur anglais, à la bibliothèque du roi ; on y voit qu’elle remonte au huitième siècle, et qu’elle a eu des alliances avec des fils et des filles de la maison royale alors régnante en Angleterre. Un diplôme en français, signa de la main de Jacques II, roi d’Angleterre, data du 30 août 1695, atteste l’ancienne noblesse de cette maison, et qu’elle a joui de tems immémorial de tous les titres, honneurs et prérogatives attachés à l’ordre des chevaliers baronnets du royaume d’Angleterre. De ce mariage naquit :
-
Thomas III CLAYBROOKE ALIAS HANMER, chevalier, baron, seigneur de Béthencourt en Cambrésis, né le 13 septembre 1619, en Angleterre, suivant son acte de naissance de la paroisse de Fulham, du 17 dudit mois. Il avait un frère né également à Fulham, d’après son acte de naissance du 4 février 1602. Passés tous deux en France au tems de l’usurpateur Cromwell, le plus âgé fut prêtre et chanoine de Cambrai. Il tint lieu de père à son frère, et lui légua tous ses biens, et notamment la terre de Béthencourt, par lui acquise en 1665. Thomas III joignit à son nom celui de sa mère, usage fréquent en Angleterre. Il obtint de Charles II un diplôme, du 2 février 1664, dans lequel il est nommé vir nobilis Thomas Claybrooke Alias Hanmer, filius nobilis Thomae Claybrooke de Fulham, generosi filii secundi cujusdam prioris Thomae Claybrooke de Fulham, generosi, qui quidem erat filius secundus Stephani Claybrooke de Fulham generosi (in eo loco circa annum salutis M. Lxxiiii. patrimonio amplo dilati florentis) qui quidem Stephanus filius etiam fuit et hoeres egidii Claybrooke equitis aurati. Suit, au titre, la description des armoiries, comme à celui du 3 novembre 1574. Il épousa noble demoiselle Marie-Claude Desmaizières, le 26 janvier 1666. Il est mort et a été enterré à Cambrai, paroisse Saint-Martin, le 3 avril 1687. Ils ont eu pour fils :
-
Guillaume-Antoine HANMER CLAYBROOKE, chevalier, baron, seigneur de Béthencourt, né le 9 janvier 1668, à Cambrai, suivant son acte de naissance de la paroisse Saint-Gengulphe. Il obtint de Jacques III, roi d’Angleterre, les lettres patentes et diplôme du 9 février 1702, ayant en tête les générations, alliances et armoiries, en arbre généalogique, jusques et y compris Gilles Claybrooke, chevalier baronnet, né en 1430. On y voit, par les alliances avec les plus illustres maisons d’Angleterre, qu’il n’y a jamais eu de mésalliance dans cette famille. Il épousa noble demoiselle Elisabeth Renel de Savreux, par contrat devant Coyraux et Ballets, notaires à Mons, du 22 octobre 1697. La célébration fut faite le lendemain, à la paroisse S.-Waudrud de ladite ville. Il est mort et a été enterré à S.-Martin de, Cambrai, le 22 juillet 1709. Ils ont eu pour fils :
-
François-Albert-Joseph HANMER CLAYBROOKE, chevalier, baron, seigneur de Béthencourt, né à Mons, en Hainaut, suivant son acte de naissance de la paroisse Saint-Germain de ladite ville, du 15 janvier 1699. Il épousa noble demoiselle Marie-Joseph Luytens de Bossu, le 19 février 1718. Il fut reçu membre de l’assemblée de la noblesse aux états du Cambrésis, et convoqué en cette qualité le 30 mai 1723. Il est mort et a été enterré à Cambrai, paroisse Saint-Martin, le 30 août 1751. Il eut pour fils :
-
Maximilien-Albert-Joseph HANMER CLAYBROOKE, chevalier, seigneur de Béthencourt, né le 7 septembre 1726, suivant son acte de naissance de la paroisse S.-Jacques de Valenciennes. Membre né de la chambre de la noblesse aux états du Cambrésis, il y a siégé toute sa vie, fut capitaine au régiment de Bouflers-Wallon en 1745, et épousa noble demoiselle Hélène-Antoinette Dufeu, le 9 février 1750. C’est cette terre, que sa femme lui apporta en dot, qui fut, ainsi que plusieurs autres environnantes, érigées en baronnie et réunies sous le nom d’Hanmer-Claybrooke, par lettres patentes du roi, en juillet 1778, insinuées à Péronne le 13 août, enregistrées au parlement de Paris le 21 dudit mois d’août, et en la chambre des comptes le 5 septembre de la même année, héréditairement pour les aînés mâles, et. pour perpétuer le titre de baron qu’ils ont hérité de leurs ancêtres depuis 1250. De ce mariage sont nés :
- Antoine-Albert-Joseph, qui suit :
- Gabriel-Jean, qui fait la seconde branche, rapportée plus bas.
-
Antoine-Albert-Joseph D’ HANMER CLAYBROOKE, chevalier, baron, seigneur de Béthencourt, aîné de la maison, né à Liéramont, près Péronne en Picardie, le 23 novembre 1750 ; reçu conseiller au Parlement de Paris le 21 juillet 1769, membre né du corps de la noblesse aux états du Cambrésis, y fut reçu en octobre 1775, et y a siégé jusqu’en 1789, ainsi qu’au parlement ; a épousé noble demoiselle Marie-Françoise Charlotte Hugueny de Novion, le 8 février 1781, et possède les terres érigées en baronnie, près Péronne. Ils ont pour fils :
-
Edouard D’HANMER CLAYBROOKE, chevalier, baron, né à Paris, paroisse S.-Paul, le 3 août 1787 ; entré au quinzième régiment de dragons, le 4 mars 1803 ; sous-lieutenant dans le même corps le 19 avril 1806 ; blessé grièvement, à Vivero en Galice, le février 1809 ; lieutenant le 4 juin 1810 ; aide-de-camp du général de division comte de Saint-Sulpice, en mai 1813 ; capitaine au mois d’août suivant. Il a épousé noble demoiselle Adèle Bernard, le 4 janvier 1813.
Seconde branche, au quinzième degré.
- Gabriel-Jean D’HANMER CLAYBROOKE, chevalier, fils de Maximilien Albert Joseph, né à Liéramont, près Péronne en Picardie, le 13 mai 1759 ; sous-lieutenant ; lieutenant ; capitaine au régiment de la Reine, dragons, le 3 juin 1779 ; chef d’escadron audit régiment le 28 avril 1788 ; dénommé dans ses brevets, signés de la main du roi, chevalier comte d’Hanmer Claybrooke, et chevalier de S.-Louis le 1er avril 1791. A épousé noble demoiselle Charlotte-Jeanne-Camille Ballet de la Chenardière, le 1er octobre 1787. Ils ont pour fils :
- Camille D’HANMER CLAYBKOOKE, chevalier, né à Laon, en Vermandois, paroisse S.-Jean, le 16 octobre 1788 ; entré à l’école militaire de Fontainebleau le 13 août 1805 ; nommé sous-lieutenant au septième régiment de chasseurs à cheval le 23 septembre 1806 ; lieutenant le 11 juillet 1810 ; aide de camp du général de division comte de Lauriston le 10 septembre 1811 ; capitaine le 3 octobre 1812 ; chevalier de la légion d’honneur le 18 juin 1813 ; chef d’escadron le 5 octobre suivant ; et enfin officier de la légion d’honneur le 25 février 1814.
Armes : D’argent, à la croix pattée de gueules ; l’écu surmonté d’une couronne ducale d’or, d’où sort une autruche à demi-corps, les ailes d’or étendues, le corps herminé, et tenant à son bec un fer à cheval de sable ; le tout environné d’un manteau ducal de gueules doublé d’argent.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 24BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire