Extrait de l'art. 47 de l'histoire de Nostradamus, où est mention de Cadenet, qui s'amoura d'une nonain d'Aix, nommée Anglizie de Marseille, de noble maison de Provence et, après s'être rendu au Temple de St Gilles, il s'en alla outre-mer avec les Templiers. Il fut estimé tant au fait des armes que de la poésie et y décéda avec iceux en la guerre qu'ils firent contre les Sarrazins en l'année 1280. Au contraire, St Cezari tient qu'Elzéar de Cadenet et Robert, son fils, estoient du temps de la reine Jeanne, qui leur inféoda les places de Cadenet, Piedvert, Beaumont, Varages et Besaudun et luy en firent hommage.
Hommage de diverses terres fait au comte de Forcalquier auquel furent témoins R. de Cadeneto et B. W., Fulii eius, etc., du 15 janvier 1182.
Autre hommage de la terre de Cadenet, fait par Rostan de Cadenet, fils et héritier de Bertrand de Cadenet, à Robert, roi de Jérusalem et de Sicile, du 19 octobre 1324.
Extrait d'acte passé entre les seigneurs d'Aiguières et autres y énoncés, où Bertrand de Cadenet, coseigneur dudit Aiguières, intervient, contenant séparation et posement des bornes et limites desdites terres, tiré des archifs du roi et du registre Elephantis, f° iie viii, du 9 mai 1292.
Extrait de l'acte de bornage des terres de Marseille et St Marcel, dans lequel est fait mention de noble et puissant seigneur Guillaume de Cadenet, miles, vicarius Massilie, du 17 août 1294.
Extrait de l'histoire de Provence faite par messire Bouche et dans le second tome, page 368, apert qu'après la mort du roi Robert, diverses commissions furent décernées, entre autres, à Pierre de Cadenet, chevalier, pour venir en Provence recevoir les devoirs, hommages et serment de fidélité en faveur de Jeanne et de son mary André.
Extrait de reconnaissance du lieu de Fuveau, dans laquelle apert que la Reyne donna la neuvième partie dudit lieu et la haute justice à Pierre de Cadenet, du 23 avril 1379.
Testament de Louis de Cadenet, habitant de Lambesc, fils de noble Bertrand de Cadenet, d'Aix, et de demoiselle Catherine de Sabran, par lequel il institue Elzear, son fils, du 3 décembre 1450.
Deux Extraits de nouveaux bails, dans lesquels ledit Bertrand de Cadenet est qualifié noble, des 4 avril 1403 et 16 décembre 1410.
Testament de noble Hugues de Cadenet, fils de noble Elzéar, par lequel il institue Pierre et Phelip, ses enfants, du 10 mai 1511.
Extrait de reconnaissance faite par ledit Pierre en faveur de demoiselle Honorade Rouxe, sa femme, sur les biens à luy laissés par Hugues, son père, du 23 août 1569.
Lettres patentes du roi portant que le premier consul de Salon sera gentilhomme, du xi mai 1564.
Extrait de l'élection de premier consul de la personne de Pierre de Cadenet, où il est qualifié noble en l'année 1590.
Attestation faite parle greffier de ladite communauté, contenant que ledit Pierre de Cadenet a assisté à plusieurs assemblées du conseil en qualité de viguier de ladite ville, du xi février dernier.
Extrait de mariage d'Alexandre de Cadenet, fils de Pierre et de demoiselle Honorade Roux, avec demoiselle Marguerite de Foissard, dans lequel il est qualifié écuyer, du 14 janvier 1601.
Extrait de mariage de Jacques de Cadenet, fils dudit Alexandre, avec demoiselle Magdeleine de Brunet, où il a pris la qualité d'écuyer, du 25 octobre 1643.
Lettres de provision d'un office de conseiller clerc en faveur de Guillaume de Cadenet, du dernier août 1577.
Extrait d'Arrêt de réception de la personne de Marc-Antoine de Cadenet en l'office de procureur général en la cour des Comptes, du 7 novembre 1602, avec les lettres de provision dudit office.
Arrêt de la cour portant entérinement des lettres patentes de provision de l'office de président aux enquêtes, impétrées par François Roustaing de Cadenet, du 28 juin 1658.
Brevet de Sa Majesté de la charge de maréchal de camp en faveur du sr de Lamanon, capitaine d'une de ses galères, du 27 septembre 1652, signé Louis, et, plus bas, Le Tellier.
Autre brevet expédié à François-Roustain de Cadenet, sieur de Lamanon, pour commander une des galères de Sa Majesté, du 12 août 1646, signé Louis et, plus bas, de Loménie.
Lettres patentes du grand amiral, portant approbation et réception de la personne dudit François-Roustain de Cadenet, en la charge de capitaine de galères, du 16 août audit an, avec commission au sr de Vincheguerre dé lui faire prester le serment, et luy en donner acte et ordonner l'enregistration dudit brevet au conseil général de la marine du levant, signé le duc de Richelieu et, plus bas, Desmarets, avec l'acte, au dos, du serment presté et deue enrégistration faite, du septembre audit an.
Extrait de profession faite par Charles de Cadenet Tamarlet, en qualité de chevalier de l'ordre de St Jean de Jérusalem, du 9 juin 1636.
Réception dudit Charles de Cadenet, audit ordre ; congé ensuite donné audit Charles de Cadenet, du premier septembre audit an.
Extrait de l'élection de noble Simon de Cadenet en la charge de viguier de ceste ville d'Aix, avec le serment par luy presté, du 8 mai 1571.
Extrait d'Arrêt de la chambre des francs fiefs, portant déchargement en faveur de François de Cadenet, du 2 juin 1656.
Attestation du marquis de Crillon comme Alexandre de Cadenet était lieutenant d'une compagnie de chevaux légers dans le régiment de Souvré.
Certificat des consuls et viguier et autres, de Salon, comme René de Cadenet, frère de Jacques, a été capitaine pendant huit ou dix ans dans le régiment du Gal en Dauphiné, où il fust tué pour le service du roy, dans la saisie d'un pont proche Cramonce.
Attestation du sr de Tourvieille, capitaine au régiment d'infanterie du duc d'Angoulême, comme Jacques de Cadenet était enseigne dans ledit régiment et en après lieutenant de la compagnie du sieur de Carrière et capitaine d'une autre.
Attestation de divers officiers comme ledit Jacques de Cadenet a esté, enseigne, lieutenant et capitaine dans le régiment du comte d'Alais.
Lettres de commission du roi adressantes au sieur Nepieu, commandant un régiment d'infanterie de remplir la place de capitaine d'une compagnie dudit régiment, vacante par la mort du sr Belloine, de la personne dudit sr de Cadenet, du décembre 1644, signé Louis, la Reine régente, sa mère, présente, le Tellier.
Fait à Aix, le 5 avril 1667.
Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 40.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328
10 commentaires:
Bonjour,
Je lis, Elzias de Cadenet, fils de Louis, ce dernier fils de Bertrand.. Cette filiation relierait le médecin Elzias à l'ancienne famille de Cadenet...
Si Louis de cadenet teste qu'Elzias allias Vitalis de Carcassone est son fils, ne s'agirait-il pas plutôt d'une adoption ?
Vous pouvez me répondre à l'adresse suivante : varnisaud@hotmail.com
Merci !
Sans doute ne le savez vous pas encore, mais la terre n'est pas plate. Non non !!! Pour les maintenues de noblesse c'est un peu la même chose. Tout le monde sait qu'un grand nombre de filiations ne reposent que sur des actes falsifiés, mais il a toujours une ingénue pour penser le contraire.
Pour l'adoption, avez vous essayé de retrouver le dossier d'Elzias auprès de la DASS ?
Bonjour,
J'ai bien vu, en cherchant sur internet, un certain nombre de documents où l'on parle d'Elzear de Cadenet, médecin de Salon, juif nouvellement converti à la religion chrétienne, qui, auparavant, se nommait Samuel Vitalis de Carcassonne.
Je ne sais pas s'il s'agit du même Elzear de Cadenet dont il est question dans cet article mais je comprend que vous vous posiez la question.
Je n'ai donc pas la réponse mais si vous la trouvez un jour, je serais intéressé de la connaitre.
Cordialement,
Gilles
Bonjour,
on trouve dans "les chroniques de la ville de Salon" de Louis Gimon, pp. 162-3, que Thomas et Philibert de Cadenet, sont taxés en 1512 en tant que nouveaux chrétiens d'origine hébraïque.
L'auteur ajoute que leur père, Elzéar de Cadenet, a fait son testament le 26 juillet 1496 chez Me Hugonis à Salon en ces termes :
"Elzéar de Cadenet, physicien de Salon, juif nouvellement converti à la religion chrétienne, et qui, lorsqu'il était dans le judaïsme, se nommait Samuel Vitalis Carrassoni (arch. de Salon, GG 25, sac C n°163)".
Je doute donc fort qu'il faille assimiler ce nouveau converti à la famille évoquée ici.
Cordialement
Elie de Cadenet n'était pas le seul héritier. Son père avait été tué et ses terres confisquées. Elie, d'ascendance noble est devenu troubadour, a fait 1 ou deux voyages en Terre Sainte et a fini sa vie chez les hospitaliers. Mais il y avait d'autres Cadenet, (on trouve une donation chez les templiers d’Orange en 1185). La branche qui se fond dans celle d'Oraison est la branche principale qui n’est peut-être pas celle du troubadour mais ce n'est qu'une branche.
Pour Elzéar, tout ou presque est dans l’arrêt :
Bertrand appartient à une branche collatérale qui reçut entre 1344 et 1382 des terres, dont à Cadenet, de Jeanne Ière de Naples en sa qualité de comtesse de Provence et de Forcalquier (sans doute partie des terres confisquées au père du troubadour).
Bertrand, a un fils Louis.
Celui-ci a dû se trouver sans héritier.
1. Il adopte son médecin, Vitalis Carcassonis, qui prend le nom d’Elzéar de Cadenet.
2. Il en fait son héritier universel par testament de 1450 (cf arrêt).
On peut gloser tout ce qu’on veut sur l’origine de Vitalis, mais par son adoption il devient légitimement et totalement un Cadenet, fils de Louis, petit-fils de Bertrand et donc de toute la généalogie avec les armes (chaînes).
L’arrêt de la cour de parlement de Provence a force de chose jugée donc de loi et n’est plus contestable ou attaquable. Les généalogistes peuvent dire ce qu’ils veulent, l’arrêt prime. Dès lors toute la descendance d’Elzéar, notamment la famille de Cadenet de Charleval (taureau ailé) se trouve descendre de la famille de Cadenet du XIIème siècle.
Bonjour Yves. Auriez vous les références des documents sur lesquels vous appuyez votre argumentation.
Bonjour Poulpette,
L'arrêt ici cité, fait la généalogie.
Pour certaines choses on est obligé de supposer. Par exemple il y a plusieurs Bertrand, Rostan ou Rostaing, Pierre et autres ce qui complique un peu. Il est évident que le PG (procureur général) a eu entre les mains un certain nombre de documents, notamments les baux passés par Bertrand, père de Louis. Et Bertrand est noble.
Il faut savoir qu'en Droit français, de tout temps, le fait que la femme prenne le nom du mari n'est qu'un simple usage. Le mari peut prendre le nom de la femme. C'est toujours le cas. Par exemple, dans la famille d'Oraison une fille épouse un d'Aigues ou d'Aigle et celui-ci prend le nom d'Oraison.
Je continue. Finalement on ne connaît d'Elie de Cadenet que sa mauvaise fortune racontée ultérieurement. Il est fils (unique ou non) du ou d'un des seigneurs de Cadenet. Son père est tué par le comte de Provence et Forcalquier qui lui prend ses terres. Elie est recuilli et devient troubadour (métier ouvert aux nobles). Pourquoi part il pour la Terre Sainte ? Tout simplement parce qu'il n'a pas de terres et pour cause. On lui met sur le dos d'avoir engrossé une nonaine d'Aix.
Surtout il a fini chez les hospitaliers (on le voit en costume sur 2 manuscrits italiens) à Jérusalem. Je me demande donc comment il aurait pu avoir des terres et des successeurs fondus dans la famille d'Oraison. Je pense qu'Elie est mort sans terre et sans descendance. A mon avis la famille d'Oraison récupère une autre branche, soit d'un frère d'Elie soit d'un frère du père d'Elie ou peut être même plus haut. De toute évidence, les terres que récupère Bertrand, le grand-père d'Elzéar par les bons soins de la reine Jeanne 1ère de Naples, comtesse de Provence et Forcalquier sont des terres qui avaient été confisquées au père d'Elie.
En fait il y a deux familles de Cadenet. L'une d'ancienne noblesse et l'autre d'origine juive. Cette dernière ce convertie en prenant le nom et le prénom de son parrain.
Nous avons le même schéma entre le noble françois de Malespine qui parraine aymeric de Malespine cousin des Marc de Tripoly et aussi entre le noble antoine Roux coseigneur de Lamanon qui a son filleul juif antoine de Lamanon
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