06 février 2012

de Brunel de Serbonnes

BRUNEL DE SERBONNES (de), famille noble, originaire de Guienne, et fixée, depuis près de trois cents ans, à Serbonnes près de Sens.
  1. André de BRUNEL, en 1317, grand-maître d'hôtel de France, sous les rois Philippe-le-Long, Charles-le-Bel, et Philippe VI, eut, entre autres enfants, de Marie de la Vieuville son épouse :
     
  2. Pierre de BRUNEL, marié avec Anne de Ligny. Il laissa, entre autres enfants :
     
  3. Philippe PE BRUNEL, Ier du nom, qui épousa Madeleine de Bonneval. Il eut pour fils :
     
  4. Jean DE BRUNEL, marié avec Marguerite de Saint-Fal, dont, entre autres enfants :
     
  5. Philippe DE BRUNEL II. Il épousa Élisabeth de Brichanteau, fille de N*** de Brichanteau, seigneur de Nangis. De ce mariage vint :
     
  6. Georges de BRUNEL, qui épousa Marthe de Champagne, dont il eut :
     
  7. Mathieu DE BRUNEL, Ier du nom, marié à Perrine de Ponville, dont est issu, entre autres enfants :
     
  8. Mathieu DE BRUNEL II, qui épousa, en 1541, Jacqueline de Railly, de la famille des seigneurs d'Hauterive près Auxerre. De ce mariage vint, entre autres enfants :
     
  9. Mathieu DE BRUNEL III, marié, en 1575, avec Marguerite de Bronze, dame de Gravon et de Balloy. Il eut, entre autres enfants :
     
  10. François DE BRUNEL, seigneur de Serbonnes, qui épousa, en 1624, Anne de Bronze, de laquelle il laissa :
     
  11. Henri DE BRUNEL, seigneur de Serbonnes et de Varennes, marié, en 1649, avec Catherine Duparc, fille de N*** Duparc, seigneur du Plessis-du-Mée. Il eut de ce mariage :
     
  12. Louis-Henri DE BRUNEL, Ier du nom, seigneur de Serbonnes et de Varennes, qui épousa, en 1675, Marie-Anne Boutonné, dont est issu, entre autres enfants :
     
  13. Louis-Barthélemy DE BRUNEL, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes. Il épousa Catherine Rippart, dont il eut :
    1. Louis-Henri, dont l'article suit ;
    2. Jean-Louis de Brunel, chevalier de Serbonnes, capitaine au régiment de la Reine, dragons, le 2 février 1745, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
     
  14. Louis-Henri DE BRUNEL II, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes, servit pendant quinze années comme officier d'infanterie. Il épousa Edmée Mittet, de laquelle il laissa :
     
  15. Louis-François DE BRUNEL, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes, a servi plusieurs années dans le régiment de la Reine, dragons, s'est marié, en 1766, avec Marie-Cécile Tarin, morte victime d'un jugement révolutionnaire, le 5 juin 1794. De ce mariage vinrent :
     
  16. 1.° François-Maximilien, seigneur actuel de Serbonnes, ancien officier dans le régiment de la Couronne, qui a épousé, en 1799, Alexandrine-Thérèse Berthelin, dont il eut, 1.° N*** mort en bas âge ; 2.° Louis-Marie de Brunel, né le 30 janvier 1803 ; 3.° Cécile ; 4.° Alexandrine-Caroline ; 5.° Célestine ; 6.° Odille-Constance de Brunel ;
    2.° Louis-Mathieu, quia émigré en Angleterre au commencement de la révolution, et est mort à la Trappe en Westphalie, où le conduisit le chagrin causé par la mort de sa mère ;
    3.° Louis-Clément, qui suit ;
    4.° N*** de Brunel, mort en bas âge.

    Louis-Clément DE BRUNEL de Varennes, dit le chevalier de Varennes, page de S. A. S. monseigneur le duc de Penthièvre en 1786, puis officier dans le régiment de ce prince en 1789, ensuite lieutenant dans le régiment de Brie, s'est trouvé, le 10 août, au château des Tuileries, chez madame la princesse de Lamballe, a émigré en Espagne, où il a été neuf ans officier dans le régiment de Naples. Il est rentré en France en 1803, et s'est empressé de signaler son dévouement pour l'auguste maison de Bourbon aussitôt l'entrée des Alliés dans la ville de Pont-sur-Seine le 10 février 1814. Nous nous faisons un devoir de transmettre les témoignages flatteurs et authentiques qu'il reçut à cette occasion.

    [Lettre de S. E. monseigneur le comte de Wittgenstein, commandant en chef le sixième corps de l'armée alliée, à M. le duc de Maillé, relativement à M. de Brunel de Varennes, supprimée pour plus de concision]

    L'évènement arriva comme le général l'avait prévu ; l'affaire de Montereau força les alliés à effectuer leur retraite sur Troies. Le chevalier de Varennes, dénoncé au parti de Buonaparte, n'évita la mort que par une prompte fuite, où lui et sa famille, réfugiés dans un batelet sur la Seine pendant plusieurs jours, sans abri ni asile, dans la saison la plus rigoureuse, furent en proie aux plus vives alarmes, et prouvèrent les plus dures privations. Par surcroît de maux, ses propriétés, pendant sa fuite, ont entièrement ravagées.

    M. le chevalier de Varennes s'empresse de rendre ici un hommage public au procureur du roi, à Nogent-sur-Seine, M. Corps à qui il doit la vie. Ce digne magistrat, dont depuis longtemps il connaissait les sentiments, l'avertit qu'on l'avait dénoncé, et l'engagea à fuir.

    M. de Varennes a été décoré de l'ordre du Lys, par son altesse royale monseigneur le duc de Berry, et a été présenté au Roi, le 26 mai 1814.

    Louis-Clément de BRUNEL de Varennes a épousé, en 1804, Marie-Jeanne-Esther Missonet, dont il a :
    1. Jean-Jacques-Camille, né le 20 août 1810 ;
    2. Marie-Louise-Jeanne-Esther, née le 3 juin 1806.
Armes : « D'argent, au chevron d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, couronne de marquis. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 227

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

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