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05 mars 2011

Famille de Recourt

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 152
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


RECOURT (DE), famille noble en Artois, où elle est connue dès l’an 1106 (charte de l’abbaye d’Arrouaise en la même province). Voir l’histoire du Cambrésis, tom. II, preuves, pages 81 et 82, par le Carpentier, et que le même auteur fait descendre d’un puîné de la maison de Coucy, a pris son nom de la terre et seigneurie de Recourt aussi en Artois, située à quatre lieues de Cambrai, et relevante de la châtellenie d’Orply. Elle a formé plusieurs branches celles des châtelains de Lens, seigneurs de Recourt et de Camblain, des barons de Licques, des comtes de Rupelmonde, des seigneurs de la Comté, dont on peut voir le détail dans l’histoire des grands-officiers de la couronne, tom., p. 286 et suivantes, dont il ne reste aucun mâle ; et enfin celle des seigneurs du Sart, transportée d’Artois en Cambrésis, et depuis en Picardie, la seule qui existe aujourd’hui, ainsi que le constate le certificat du juge d’armes de la noblesse de France, en date du 19 juillet 1781. Illustrée par un amiral de France en 1418 (Charles de Recourt, dit de Lens), et alliée aux maisons d’Alègre, de Barlaymont, Bayencourt, Beaufort, Béthune, Croy, Cruninghem, Erblrusches, Estourmelles, Fay, Flavigny, Gavres-Lidequerke, Guistelles, Grammont, la Châtre, Lasso de Castille, Lens, Licques, Mailly, Mérode, Montmorenci, Nédonchel, Noyelle, Renty, Robles, Rubempré, Sacquespée, Saint-Orner, Sarria, Signières, Stavelles-lsenghiem, Velasco, Viel-Châtel et autres, elle a toujours été comprise entre les plus distinguées des provinces de Flandre, Artois et Picardie.

De la branche du Sart, formée par Jean de Recourt, second fils de Jean, Ier du nom, châtelain de Lens, et de Jeanne de Vianne, qui épousa Isabeau de Brimeu, duquel est issu, au douzième degré, Théodore de Recourt, chevalier, fils unique de Pierre-Remi-Joseph de Recourt, officier au régiment de Royal-Auvergne, infanterie, et de dame Marie-Victoire-Catherine Waz-de-Mello, son épouse.

Dixième degré.

Antoine-François-Nicolas DE, RECOURT, chevalier, seigneur, etc. . Il a pour aïeul paternel, Pierre-Florimond Charles-Joseph de Recourt, seigneur du Sart, près la Fère-sur-Oise, où il est décédé le 26 septembre 1780, et pour grand-oncle Antoine-François-Nicolas de Recourt, frère puîné du précédent, chevalier, seigneur d’Hardoye, et en partie de Chérèt et Bruyères, ancien officier d’artillerie, né au château du Sart le 2 avril 1735, marié à Reims par contrat passé devant Michaut, notaire, le 15 avril 1769, à Anne-Marie-Thérèse Fremyn, fille de Louis Fremyn, chevalier, seigneur de l’Estang et de dame Marie-Thérèse Maillefer, décédé audit Reims le 9 juillet 1787, et enterré aux Cordeliers de cette ville dans le caveau de la famille de son épouse. De ce mariage sont issus :
  1. Jean-Antoine de Recourt, qui suit ;
  2. François de Recourt, chevalier, né le 9 décembre 1772, baptisé en l’église de Saint-Hilaire de Reims, cadet aux gardes wallonnes d’Espagne au commencement de 1791, enseigne par brevet du 26 juin en remplacement du prince Louis de Croy ; second lieutenant dans le mémé corps, par brevet du 12 avril 1798, en remplacement du chevalier de Lannoy, puis second lieutenant de grenadiers par brevet du 6 décembre 1802 ; a fait en ces qualités les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1801, en Roussillon, Catalogne, Navarre et Portugal ; capitaine agrégé à la place de Barcelone par brevet du 15 août 1803, avec la faveur particulière d’un traitement de 500 réaux de veillon par mois, que le roi daigna lui continuer en France où il s’est retiré, et est décédé à Reims, département de la Marne, le 29 octobre 1812 ;
  3. Amélie-Auguste-Charlotte de Recourt, née le 6 juin 1782, baptisée, le 8 du même mois, en l’église de Saint-Hilaire de Reims, mariée, par contrat passé devant Dieu, notaire à Bruyères près Laon, le 15 mai 1810 à Gabriel-Antoine-Charles-Désiré de la Ramade-Traversac de Friac.
Onzième degré.

Jean-Antoine DE RECOURT, chevalier, né le 28 février 1770, baptisé en l’église de Sainte-Hilaire à Reims, cadet aux gardes-wallonnes d’Espagne au commencement de 1791, enseigne par brevet du 11 septembre 1794 ; second lieutenant par brevet du 12 juillet 1798 ; a fait, en ces qualités, les campagnes de 1793, 1794, 1795 en Roussillon, Catalogne et Navarre ; employé en 1799 dans l’expédition à Surinam, prisonnier des Anglais, la même année, dans cette colonie ; capitaine agrégé à la place de Barcelone par brevet du 22 mai 1802, avec traitement de 300 réaux de veillon par mois. Il épousa à Reims, par contrat passé devant d’Abancourt notaire, le 1er juillet 1802 ; demoiselle Henriette-Cécile Thiérion, fille de Charles-Henri-Mathieu Thiérion, écuyer, seigneur de Saint-Germainmont, et de dame Anne-Thérèse-Joséphine Maillefer.

De ce mariage sont issus :
  1. Jean-Charles de Recourt, né le 12 avril 1807, mort l’année de sa naissance ;
  2. Hortense-Joséphine de Recourt, née le 2 novembre 1805 ;
  3. Marie-Isabelle de Recourt, née le 27 juin 1808 ;
  4. Marie-Gabrielle de Recourt, née le 20 août 1810, décédée l’année de sa naissance ;
  5. Antoinette-Joséphine de Recourt, née le 20 août 1812.
D'après La Chesnaye des Bois, qui présente une généalogie très riche de cette famille volume 12 page 23, les armes de cette famille sont : Bandé de vair et de gueule de six pièces au chef d'or.

16 décembre 2008

Salperwick

SALPERWICK (DE), famille noble d'extraction et des plus anciennes ; elle est originaire de la province d'Artois, où elle était établie avant 1159. MM. De Salperwick sont membres de la noblesse des états d'Artois.

Thomas de SALPERWICK, écuyer, assiste, comme témoin, en 1159, dans une donation faite par Barbe, comtesse de Soissons, et son époux, à l'abbaye de Saint-Aubert de Cambray. Voyez l'Histoire du Cambrésis, par le Carpentier.

Hugues DE SALPERWICK assiste, comme témoin, dans un acte de cautionnement fait en 1170, par un comte de Guignes, aux moines d'Ardres. Voyez André Duchesne dans l'histoire de la maison de Guignes.

Eustache DE SALPERWICK, écuyer, fut reçu chevalier en 1181 par Baudouin, comte de Guignes, en même temps que celui-ci conférait cet ordre à Arnoul II, comte de Guignes, son fils aîné. Cet Eustache était un des chevaliers qui accompagnaient le jeune conte dans les tournois et à la cour de Flandre.

Pierre et Philippe DE SALPERWICK, écuyers, comparurent dans une donation faite par le comte de Flandre en 1225.

Beaudouin DE SALPERWICK, écuyer, était grand-bailli du comté de Fauquenberg en 1251.
Mathieu DE SALPERWICK, écuyer, reçut du comte d'Artois, en 1291, un fief situé en Artois, près de Saint-Omer, qui fut nommé de son nom, et possédé depuis par ses descendants.

Eustache DE SALPERWICK, écuyer, existait en 1307.

Beaudouin DE SALPERWICK, écuyer, accompagna, en cette qualité, le duc de Bourgogne à la bataille de Saint-Omer, qui se donna le 27 juillet 1340.
Mathieu DE SALPERWICK, écuyer, fut fait souverain bailli de la comté de Guignes le 4 décembre 1362.
  1. Regnault DE SALPERWICK, écuyer, inscrit sur la liste des gentilshommes présents aux états d'Artois en 1414. Il épousa N*** de Cherf. De ce mariage vinrent :
    1. Enguerrand, qui suit ;
    2. Gilles, dont l'article viendra ; et qui a fondé la branche cadette, rapportée plus bas.

  2. Enguerrand DE SALPERWICK, écuyer, membre de la noblesse des états d'Artois, épousa, le 7 avril 1412, dame Françoise de Lisque, fille aînée de Florent de Lisque, écuyer, et de dame Françoise de Lonvillier. De ce mariage vint :

  3. François DE SALPERWICK, écuyer, épousa, en 1440, Marie de Roncq. De ce mariage vint :

  4. Edmond DE SALPERWICK, écuyer, qui épousa, le 5 mars 1482, demoiselle Isabelle de Rabodinghe, fille de Claude de Rabodinghe, écuyer, seigneur de Rocquemoire, et de dame Julienne Morcamps. De ce mariage vinrent :
    1. Guillaume, qui suit ;
    2. Louis, qui vient après son frère.

  5. Guillaume DE SALPERWICK, écuyer, épousa, en l'an 1541, Jeanne Daveby. Il passa en Angleterre, où sa branche s'est éteinte.

  6. Louis DE SALPERWICK, écuyer, échevin de la ville de Saint-Omer, épousa, le 18 décembre 1538, Anne Benaut, fille de Jean Benaut, écuyer seigneur de Beauvoir, et de Charlotte Surques. De ce mariage vinrent :
    1. Françoise, qui épousa Henri de Cherf ;
    2. Hélène, morte jeune.
Branche cadette existante.
  1. Gilles de SALPERWICK, écuyer, second fils de Regnault et de N*** Cherf. (Voyez page 314, art. Ier) épousa, en 1418, N***. De ce mariage vinrent :
    1. Trie, mort jeune ;
    2. Jacques, qui suit :

  2. Jacques de SALPERWICK, écuyer, épousa, en 1488, N*** Delisque, de laquelle il eut :

  3. Pierre de SALPERWICK, écuyer qui épousa, en 1478, Marie Lefebure. De ce mariage vint :

  4. Andrieu de SALPERWICK, écuyer qui épousa, en 1541, demoiselle Jacqueline Benaut, fille de Jean Benaut, écuyer, seigneur de Beauvoir, et de Charlotte de Surques. Elle était sœur de celle qui épousa Louis de Salperwick. De ce mariage vinrent :
    1. Guillaume, dont l'article viendra ;
    2. Noel, qui épousa Isabeau de Ladroye : ils n'eurent point d'enfants.

  5. Guillaume DE SALPERWICK, écuyer, membre de la noblesse des états d'Artois, épousa, en 1574, Jeanne de Béry, fille de Jean de Béry, écuyer, et de dame Jeanne Brunel. De ce mariage vinrent :
    1. Jean, tué en Flandre ;
    2. Jérôme, dont l'article viendra ;
    3. Maximilien, tué en Flandre ;
    4. Françoise, qui épousa Regnault de Siméon, capitaine d'infanterie ;
    5. Marie, qui épousa Antoine de Chanteraine ; elle n'eut point d'enfants ;
    6. Noel, mariée à Jacques de Gargan, écuyer.

  6. Jérôme DE SALPERWICK, écuyer, seigneur de Créhem, guidon de la compagnie du prince de Ligne, épousa, en 1598, damoiselle Barbe de Sains, fille de Louis de Sains, écuyer, seigneur d'Hestruval, et de dame Jeanne Caron. De ce mariage vinrent :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. François, tué étant alphère de la compagnie de M. le comte d'Estrées, au siège d'Hesdin ;
    3. Jeanne, qui épousa, en 1642, Louis de Boutry, écuyer, seigneur de Frevillers ;
    4. Marie, morte en bas âge.

  7. Louis de SALPERWICK, écuyer, seigneur de Créhem, épousa, le 6 mai 1654, damoiselle Antoinette-Philippe de Bascourt, fille de Jean de Bascourt, écuyer, marquis de Grigny, et de dame Isabelle de Voocht. De ce mariage vinrent :
    1. François, dont l'article viendra ;
    2. Barbe, morte jeune ;
    3. Marie, morte jeune ;
    4. Isabelle, qui épousa Gervais-François de Brandt, écuyer, seigneur de Marconne.

  8. François DE SALPERWICK, chevalier, marquis de Grigny, épousa, le 12 février 1689, damoiselle Marie-Charlotte de Harchies, fille de Jacques de Harchies, écuyer, seigneur de Guisy, et de dame Thérèse Ducaurel. De ce mariage vinrent :
    1. Jean-Philippe, dont l'article viendra ;
    2. Louis-François-Henri, mort lieutenant du roi de la ville d'Hesdin ;
    3. Jean-Charles, mort jeune ;
    4. Marie-Joseph-Pacifique, mort chevalier de l'ordre de Malte ;
    5. Jacques-Palémon-Alexis, mort chevalier de l'ordre de Malte ;
    6. Marie-Isabelle, qui épousa messire Jean Lefebure, chevalier vicomte de Doulens ;
    7. Marie-Cécile, qui épousa messire François-Tranquillin-Isidore de Dion, chevalier, seigneur de Vandonne ;
    8. Antoinette-Henriette-Charlotte, morte chanoinesse.

  9. Jean-Philippe DE SALPERWICK, chevalier, seigneur de Grigny, épousa, le 7 mars 1725, damoiselle Gabrielle Charlotte de Lanion fille de messire Charles-Joseph de Lanion, comte de Lanion, seigneur de Bontavent, et de dame Denise-Charlotte Talon. De ce mariage vinrent :
    1. Charles-Louis-Philippe, dont l'article viendra ;
    2. Charlotte-Marie, morte sans alliance ;
    3. Catherine, qui épousa messire Antoine-François-Marie de Bernes, chevalier, seigneur de Longvilliers ;
    4. Reine-Stanislas, morte chanoinesse de Messine.

  10. Charles-Louis-Philippe DE SALPERWICK, chevalier, seigneur de Grigny, grand-bailli héréditaire de la ville d'Hesdin, officier de cavalerie au régiment de Noailles, épousa, le 19 mai 1760, damoiselle Marie-Charlotte Lefebure de Milly, fille de messire Jean Lefebure de Milly, chevalier, vicomte de Doulens, et d'Isabelle de Salperwick. Vinrent de ce mariage :
    1. Eugène Louis-Philippe, dont l'article viendra ;
    2. Louise-Charlotte-Philippe, morte.

  11. Eugène-Louis-Philippe DE SALPERWICK, chevalier, marquis de Grigny, membre des états de la noblesse d'Artois, capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Navarre, épousa Antoinette-Marie Vidard de Saint-Clair, fille de messire Antoine-François-Nicolas Vidard, chevalier, seigneur de Saint-Clair, colonel de cavalerie, et de dame Antoinette-Louise-Maxime de Puységur, de laquelle il a :
    1. Armand de Salperwick ;
    2. Louise-Joséphine-Mélite.
Armes : « un écu vairé et contre-vairé d'argent et d'azur au franc quartier d'argent, semé d'hermines, et timbré d'un cygne ; des lions pour support. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 313
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861