16 juin 2008

La famille d'Aubusson

AUBUSSON DE LA FEUILLADE (D’), l’une des plus anciennes et des plus illustres familles de France, dont l’origine et le mieux établie.

Le père Anselme, dans l’Histoire de la maison de France, ne commence la généalogie de la maison d’Aubusson qu’en l’an 887 ; mais il est démontré que cette maison remonte beaucoup plus haut, entr’autres par des titres très anciens, imprimés dans la Gallia Christiana, tome II, partie intitulée Instrumenta, p. 177 et 178. L’un est une fondation qui commence par ces termes : Ego carissima etc facta est ordinatio, vel donum istud, septembri indict. prima lunœ 5a, vesano Childerico de regali sede ,ejecto, atque Pipino rege Piissimo à Francis in eodem regno pro eo constituto… signum Ebonis principis ALBUSSONENSIS, Or Pépin est monté sur le trône en l’an 750.

Cinquante-trois ans après, Charlemagne confirma cette même donation ; ce second diplôme se trouve aussi dans la Gallia Christiana, tom. 2, Instrumenta, pag. 178. Il commence ainsi : In nomine Domini… etc. Ego Karolus… etc. anno siquidem tertio nostri imperii etc. (l’an 803) astantibus principibus nostris, scilicet domino Turpione, Olgerio, Palatino etc.

A la vérité, le mot Albussonensis ne se trouve pas dans ce second diplôme ; mais comme il était très rare alors que l’on prît un nom de famille ; comme le nom de Turpion était alors un des noms de la famille d’Aubusson, témoin saint Turpion d’Aubusson, évêque de Limoges, qui vivait quelques années après ; et comme ce dernier acte n’est qu’une suite, une confirmation du premier, fait, comme le premier, en présence des plus grands personnages du pays, il est évident que le prince Turpion devait être fils d’Ebon, prince d’Aubusson ; enfin, comme le Palatin était sous Charlemagne la seconde personne de l’empire, Turpion d’Aubusson, qui est qualifié par Charlemagne de prince et seigneur souverain… domino… et nommé avant le grand Palatin, devait jouir alors de la plus haute considération.

Louis XIV, dans les lettres-patentes du duché de la Feuillade, imprimées dans le père Anselme, fait mention d’un Ebon d’Aubusson qui a signé à la donation dé Pépin-le-Bref, père de Charlemagne, et qui est le même prince Ebon d’Aubusson dont on vient de parler. Ainsi les rois Capétiens, qui n’ont monté sur le trône qu’en 987, ont reconnu authentiquement que les princes d’Aubusson, depuis vicomtes de d’Aubusson et de la Marche, étaient illustres dès l’an 750. Ils étaient alors souverains, et ont toujours été depuis (au moins les premiers) barons, et les plus grands seigneurs de leur province. En effet, tous les anciens auteurs, tels que Loiseau, Chopin, Terrien, Cocquille, etc., sont d’accord que la qualité de prince n’était prise alors que par les ducs et comtes de provinces qui jouissaient par effet des droits de la souveraineté. Enfin, comme Charlemagne a fondé le nouvel Empire romain, MM. d’Aubusson auraient pu être reconnus pour anciens princes du Saint-Empire.

Le prince Ebon d’Aubusson, connu en 750, était père du prince Turpion, connu en 803, lequel eut pour fils N d’Aubusson, qui, dans l’histoire du père Anselme, commence la généalogie de la famille d’Aubusson. C’est cet historien que nous suivrons.
  1. N*** D’AUBUSSON, vivant dans le neuvième siècle, n’est connu que par ses enfants qui furent
    1. Ranulfe Ier, qui suit.
    2. Turpion, évêque de Limoges en 898. Il mourut le 25 juillet 944.
    3. Aymon, abbé de Saint-Martial de Limoges en 974. Il mourut le 27 mai 942.
    4. Martin, abbé de Saint-Cyprien de Poitiers et de Saint-Augustin de Limoges, en 933 et 934.
  2. Ranulphe AUBUSSON, Ier du nom, fut créé vicomte par le roi Eudes, en 887. Il avait épousé Godolinde, de laquelle il laissa :
    1. Robert, vicomte d’Aubusson, père d’Officine, qui épousa Foucher, seigneur de Chabanais.
    2. Rainaud Ier, qui suit.
    3. Boson, abbé laïc des monastères de Rozeilles et d’Evau.
  3. Rainaud D’AUBUSSON, du nom, qualifié de vicomte dans une charte de 934. Il épousa Alsinde, de laquelle il eut :
  4. Ranulphe D’AUBUSSON, IIe du nom, surnommé tête de cheval, tué l’an 1031. Il avait épousé Aynarde de Turenne, fille de Bernard, vicomte de Turenne, de laquelle il laissa :
    1. Rainaud, IIe du nom, qui ne laissa point de postérité.
    2. Ranulphe, dont l’article suit :
    3. Farelde, qui épousa Aymar de la Roche.
  5. Ranulphe D’AUBUSSON, IIIe du nom, fut vicomte d’Aubusson après la mort de Rainaud IIe du nom, son frère, qui ne laissait point d’enfants. Le nom de la femme de Ranulphe est ignoré, mais il est certain qu’il laissa les enfants qui suivent :
    1. Rainaud III, qui suit.
    2. Agnès, mariée à Gulfier, seigneur de la Tour.
  6. Rainaud, vicomte D’AUBUSSON, IIIe du nom, épousa Adélaïde d’Uriec, de laquelle il laissa :
    1. Ranulphe, IVe du nom, qui lui succéda, mais qui ne laissa point de postérité d’Alix de Magnac.
    2. Guillaume Ier, qui suit :
  7. Guillaume, vicomte D’AUBUSSON, Ier du nom, succéda à son frère Ranulphe IV, et épousa Agnès, qui, étant veuve, se fit religieuse à Fontevrault, et fut la première prieure de Tusson. II laissa d’elle :
  8. Rainaud, vicomte D’AUBUSSON, IVe du nom, qui fonda le prieuré de Blessac en Limosin, où il se fit religieux après la mort d’Hélis, sa femme, fille d’Archambaud-le-Barbu, IIIe du nom, vicomte de Comborn. Il laissa d’elle :
    1. Rainaud V, qui viendra.
    2. Guillaume,
    3. Guy,
    4. Ranulphe.
    5. Ahel, femme de Pierre Ebrard.
    6. Rohilde, épouse de Guillaume de Saint-Marc.
  9. Rainaud, vicomte D’AUBUSSON, Ve du nom, surnommé le lépreux, fit le voyage de la Terre-Sainte, et fut retenu prisonnier à son retour, pendant quelque temps. Il avait épousé Matabrune de Ventadour, de laquelle il laissa :
    1. Guy Ier, qui viendra.
    2. Ranulphe, dont il est fait mention dans des actes en 1192.
    3. Guillaume, abbé de l’église de Clermont.
    4. Jean, religieux à Notre-Dame-du-Palais, au diocèse de Limoges.
    5. Agnès, femme de Bernard de la Roche-Aymon.
  10. Guy, vicomte D’AUBUSSON, Ier du nom, vivant en 1177 et 1194, fit le voyage de la Terre-Sainte, et épousa Assalide de Comborn, fille d’Archambaud IV et de Jourdaine de Périgord, dont il eut :
  11. Rainaud, vicomte D’AUBUSSON, VIe du nom, qui se croisa contre les Albigeois. Les historiens les plus accrédités disent que ce vicomte vivait, avec grand honneur dans son pays, qu’il aimait beaucoup la poésie, et que Marguerite, sa femme, prenait un plaisir singulier à entendre les vers provençaux. Il mourut en 1249, laissant :
    1. Guy II, vicomte d’Aubusson, vivant encore en 1260. C’est dans son fils Raynaud VII que s’éteint la branche aînée des vicomtes d’Aubusson, vers 1265. Aleugarde sa sœur, dame de Massignac, épousa en premières noces Eric de Beaujeu, et en secondes noces Guillaume de Roche-de-Goux.
    2. Ranulphe IV, seigneur de la Borne, qui continua la postérité, et dont l’article suit.
    3. Guillaume Damoiseau, mort avant 1260.
    4. Gérard, abbé de Sarlat en 1254,
    5. Agnès, mariée avant 1244 Aymon, seigneur de la Roche-Aymon, morte en 1263.
    6. Assalide, religieuse en 1256.
  12. Ranulphe D’AUBUSSON, IVe du nom, seigneur de LA BORNE, avait fondé la branche distinctive de ce nom, lorsqu’à la mort de son neveu Raymond VII il fut appelé à être la souche unique de l’illustre maison d’Aubusson. Il vivait encore le 14 février 1278. Il avait épousé Seguine de Pierre-Buffière, de laquelle il eut :
    1. Raynaud, qui épousa Dauphine de la Tour.
    2. Guillaume II, qui suit.
    3. Pierre, qui fut père de Marguerite, qui épousa Gerand de Saint-Amant.
    4. Ranulphe, religieux chez les frères-mineurs.
  13. Guillaume D’AUBUSSON, IIe du nom, seigneur de LA BORNE, mort avant 1317, laissant de Guillemette, sa femme :
    1. Raynaud VI, qui suit.
    2. Gérard et
    3. Robert, mentionnés dans une note de 1342.
    4. Guillaume, que l’on croit souche de la branche d’Aubusson, seigneur de Banson et de la Malerie.
  14. Rainaud d’AUBUSSON, VIe du nom, seigneur de LA BORNE, de Monteil-au-Vicomte et de la Feuillade, mort en 1353, laissa de Marguerite, sa femme :
    1. Guy III, qui suit.
    2. N***, mariée à Pierre, seigneur de Maumont, vivant en 1373.
  15. Guy d’AUBUSSON, IIIe du nom, seigneur de LA BORNE. Les Anglais l’ayant fait prisonnier dans son château de Monteil, où il s’était vaillamment défendu, l’emmenèrent avec sa femme et ses enfants, et il mourut vers 1365. Il avait épousé Marguerite de Ventadour-Donzenac, de laquelle il laissa :
    1. Louis, mort sans enfants de Guérine de Diéze, qu’il avait épousée en 1354.
    2. Guy, IVe du nom, mort sans enfants. Son frère Jean Ier lui succède.
    3. Jean Ier, qui suit.
    4. Guillemette, mariée à Pierre Vigier, seigneur de Saint-Seurin.
    5. Jeanne, mariée en 1354 à Joubert, seigneur de Diène.
    6. Alix, mariée à Dauphin de Maleval.
  16. Jean d’AUBUSSON, Ier du nom, seigneur de LA BORNE, mort en 1420, avait épousé Guyonne de Monteruc, petite-nièce du pape Innocent VI, de laquelle il laissa :
    1. Jean II, chambellan du Roi en 1447. Il continua la branche des LA BORNE, qui s’éteignit le 23 février 1533, dans la personne de Charles d’Aubusson, qui avait épousé Jeanne de Montal, de laquelle il ne laissa qu’une fille mariée au seigneur de Montagu. De ce même Jean II vint Antoine d’Aubusson, chambellan du roi en 1466. Il fonda la branche des seigneurs de la Villeneuve, laquelle s’éteignit en 1550, dans la personne de Pierre, qui avait épousé Anne de la Gorce de Gourdon, de laquelle il ne laissa que des filles.

      Grand-Maître de l’Ordre de Malte.

    2. Raynaud d’Aubusson, qui a fondé la branche des seigneurs du Monteil -au-Vicomte, et qui entre autres enfants fut père de Pierre d’Aubusson ; grand-maître de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, si célèbre dans les fastes de l’histoire. Jamais les chevaliers de cet ordre n’eurent un souverain plus accompli. C’est lui qui fit fermer le port de Rhodes d’une grosse chaîne, bâtir des tours et des forts, pour repousser les efforts des Turcs qui menaçaient l’ile depuis longtemps. Une flotte forte de 160 voiles et de cent mille hommes parut devant Rhodes en 1480 ; mais la vigoureuse résistance des chevaliers, et surtout la valeur éclairée du grand-maître, qui y reçut cinq blessures considérables, forcèrent les Turcs, deux mois après, de lever le siège, après avoir éprouvé des pertes énormes. Le souverain Pontife le déclara Bouclier de la Chrétienté, et il fut choisi entre tous les souverains pour commander la croisade alors projetée, où l’on devait voir marcher, sous les ordres d’un d’Aubusson, Charles VIII et tous les rois de l’Europe. Il mourut le 13 juillet 1505. Son nom est toujours cité avec orgueil par les chevaliers de Malte, et l’histoire peut l’offrir pour modèle aux souverains qui lui succéderont. Il avait pour frère Antoine d’Aubusson de Monteil, chambellan du roi ; il leva à ses frais une armée qu’il conduisit à Rhodes pour soutenir le grand-maître ; il fut fait capitaine-général de la place : ainsi c’est la maison d’Aubusson qui a sauvé l’ordre, et peut-être le monde chrétien, de l’invasion des Turcs. Louis d’Aubusson, évêque de Tulle, et Guichard d’Aubusson, évêque de Couserans, en 1455 et 1460, étaient frères du grand-maître et d’Antoine.

      Branche des Ducs de la Feuillade.

    3. Guillaume d’Aubusson, qui eut en partage la seigneurie de la Feuillade, nom qui servit à distinguer sa branche. Elle a fourni plusieurs hommes célèbres dans les fastes de la France et de l’Europe. Je vais les mentionner. François d’Aubusson, chevalier des ordres en 1600. Georges d’Aubusson, chevalier des ordres, ambassadeur en Espagne en 1614. Autre Georges d’Aubusson, évêque de Metz, prince de l’empire, illustre par ses ambassades en 1667. Paul d’Aubusson, son frère, fit prisonnier le frère du grand-turc en 1645. François, vicomte d’Aubusson, duc de la Feuillade, pair et maréchal de France, chevalier des ordres du roi, vice-roi de Sicile : il se distingua à la bataille de Rethel en 1650, força les premières lignes à Arras en 1654, et battit complètement les Turcs à Saint-Gothard en 1664. Il suivit Louis XIV à la conquête de la Franche-Comté en 1674, et commanda l’armée, sous ce prince, dans la campagne de 1676. Son amour et son admiration pour le roi lui firent élever à ses frais, en 1686 ; un statue pédestre de Louis-le-Grand, sur la place des Victoires, à Paris . Il mourut subitement le 19 septembre 1691i, laissant de Charlotte Gouffier, duchesse de Rouannais, son épouse, Louis, vicomte d’Aubusson, duc de la Feuillade, pair et maréchal de France, l’un des hommes des plus brillants et des plus aimables de son siècle ; combattit à Fleurus, Mons et Namur, en 1692 ; fut chargé de la guerre contra le duc de Savoie, qu’il battit en Piémont. Il fit le siège de Turin le 13 mai 1706, et mourut le 29 janvier 1725, sans laisser de postérité.
      En lui s’éteignit la branche d’Aubusson-la-Feuillade, qui avait fourni le rameau de Chassingrimont, lequel finit en 1675.
    4. Guy V souche de la branche de Villac-Miremont, dont l’article va suivre :
    5. Louis, chevalier de Rhodes, en 1421, commandeur de Charroux, en 1464 ;
    6. Jacques, religieux à Fontevrault, et vivant en 1468 ;
    7. Gilles, religieux dans l’abbaye de Tulles, en 1428 et 1445 ;
    8. Antoine, évêque de Bethléem, en 1468 ;
    9. Jeanne, morte en 1452 : elle avait épousé Bertrand, seigneur, de St.- Avit ;
    10. Catherine, mariée à Nicolas, seigneur de Maumont ;
    11. Marguerite, mariée au seigneur de Touzelles ;
    12. Marie, religieuse et prieure de Blessac, en 1435 ;
    13. Philippe, marie, en 1451, Jean de Gontaut, baron de St.-Geniéz et de Badefol.

  17. Guy d’Aubusson, Ve du nom, quatrième fils de Jean Ier, fonde la branche de VILLAC. Il vivait en 1420 et 1470. Ii avait épousé Arsène-Louise-Hélie, fille de Gulfier, seigneur de Villac, et de Jeanne de Roffignac. De ce mariage vinrent :
    1. Gilles Ier, qui suit :
    2. Berard, prieur commendataire d’Outroine, qui testa en 1508 ;
    3. Gulfier.
  18. Gilles d’Aubusson, Ier du nom, seigneur de VILLAC, fit son testament le 10 août 1515. Il avait épousé, 1.° le 5 mars 1466, Jeanne Reynel, dont il n’eut point d’enfants ; 2.° Françoise de Beaupoil de la Force, de laquelle il laissa :
    1. Jean, qui continua la branche des seigneurs de VILLAC, laquelle s’éteignit le 27 janvier 1752, dans la personne de Louis-Charles-Armand, dit le comte de la Feuillade, mort, à l’âge 17 ans. De cette branche de VILLAC était issue celle de Savignac, qui finit à la troisième génération ;
    2. François Ier, qui fonde la branche des seigneurs de Beauregard, et dont l’article va suivre ;
    3. Frotard, marié à Jeanne de Millac ;
    4. Marguerite, qui épousa, le 29 août 1495, Jean Ricard de Genouillac.
  19. François d’Aubusson, Ier du nom, deuxième fils de Gilles Ier, forme la branche de BEAUREGARD ; avec Jeanne d’Abzac de la Douze, qu’il avait épousé le 15 juillet 1515, et de laquelle il eut :
    1. Jean III, qui suit :
    2. Gabriel, vivant en 1566 ;
    3. Isabeau, mariée, le 27 janvier 1532, à Charles de Gaing, seigneur de Linars.
  20. Jean d’Aubusson, IIIe du nom, seigneur de BEAUREGARD, de la Rue et de Castel-Nouvel, testa le 29 juillet 1564. Il avait épousé Antoinette de Lomagne-Terrides. De ce mariage vinrent :
    1. Foucault Ier, qui suit :
    2. Jean, chevalier de Malte, qui testa le 12 mai 1572 :
    3. Marguerite, mariée, en 1562, à Françoise de Sainte-Fortunade, seigneur de Chadrac ; 2.° à François, baron de Lentillac ;
    4. Blanche, mariée, en 1571, à François de Royère, seigneur de Lons ;
    5. Isabeau, vivante en 1590.
  21. Foucault d’Aubusson, Ier du nom, seigneur de BEAUREGARD, chevalier de l’ordre du roi, capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnances, épousa le 28 mai 1561, Françoise de Pompadour ; 2.° le 14 janvier 1588, Anne d’Abzac.
    Du premier lit vinrent :
    1. Antoine, mort sans alliance ;
    2. François, qui continua la branche des seigneurs de BEAUREGARD, laquelle s’éteignit dans la personne de Charles son fils, vers l’an 1642 ;
    3. Hugues, vivant en 1600 ;
    4. Jean et
    5. Georges, morts jeunes ;
    6. Isabeau, mariée, en 1588, à N***, seigneur de Labatut ;
    7. Suzanne, qui fit une donation en 1600 ;
    8. Anne, mariée le 24 août 1593, à Mercure de Corn, seigneur de Queissac.

      Du second lit vinrent :
    1. François, mort sans alliance, après 1618 ;
    2. François, dit le jeune, vivant en 1618 ;
    3. Hector Ier, qui fait la branche de Castel-Nouvel, et dont l’article suit :
  22. Hector d’Aubusson, Ier du nom, troisième fils du second lit de Foucault Ier, vicomte d’Aubusson, seigneur de BEAUREGARD, fonde la branche de CASTEL-NOUVEL, avec Madeleine de Raimond de Vignolles, qu’il avait épousée le 16 avril 1633, sous la minorité de Louis XIV. Il assembla ses vassaux et les gentilshommes de sa province, et chassa les princes rebelles du Limosin et du Périgord ; il fut fait lieutenant-général en 1650. Son épouse vivait veuve le 18 février 1667. Il laissa d’elle les enfants qui suivent :
    1. Godefroi Ier, qui suit :
    2. Louise, mariée le 27 janvier 1654, à Jean d’Aubusson, de la branche de Villac-Miremont.
    3. Marguerite, ursuline à Brives.
    4. Béatrix, mariée le 18 janvier 1667, à Joseph Pierre de Lentillac.
    5. Catherine, religieuse à ArgentaI.
  23. Godefroi d’AUBUSSON, Ier du nom, seigneur de CASTEL-NOUVEL, dit le marquis de Saint-Paul, mourut en 1692 ; il avait épousé, le 27 février 1661, Anne de Chauveron de Dussac, de laquelle il eut :
    1. André-Joseph Ier qui suit :
    2. Annet, chevalier de Malte, page du grand maître en 1693.
    3. Jacques, ecclésiastique, député de la province de Bourges à l’assemblée du clergé en 1710.
    4. Madeleine, carmélite à Bordeaux.
    5. Jeanne, religieuse.
    6. et 7.0 Ursule et Jeanne Agnès, reçues à Saint-Cyr en 1694 et 1696.
  24. André-Joseph d’AUBUSSON, Ier du nom, seigneur de CASTEL-NOUVEL, dit le marquis d’Aubusson, fut page du roi le 1er janvier 1693, capitaine de cavalerie dans le régiment de la Feuillade, dont il devint mestre de camp en 1702, brigadier des armées du roi le 30 janvier 1709, maréchal de camp le 1er février 1719, enfin lieutenant-général des armées à la promotion du 7 mars 1734. Il mourut à son château de Jaure en Périgord le 1er août 1741. Il avait épousé en juin 1708, Jeanne-Baptiste-Elisabeth-Charlotte de Vernon, héritière Melzeard, fille de Jean-Baptiste Gaston de Vernon, seigneur de Melzeard, et d’Elisabeth-de-Sainte-Maure-Jonzac. De ce mariage vinrent :
    1. Louis-Charles, dit le marquis d’Aubusson, capitaine de cavalerie dans le régiment royal Piémont en 1741, tué à l’armée.
    2. Pierre Arnaud Ier qui suit :
    3. N*** , d’Aubusson, mariée à Louis-Charles de Crussol, marquis de Montansier, dont les marquis de Montansier d’aujourd’hui.
  25. Pierre-Armand d’Aubusson, dit le chevalier d’Aubusson, mousquetaire du roi dans sa seconde compagnie en 1741, depuis capitaine au régiment de Bezons, cavalerie, recueillit en 1752 la substitution établie par des ducs de la Feuillade, et mourut en 1799. Il avait épousé en premières noces, par contrat du 14 mai 1754, signé par sa Majesté et la famille royale le 10 avril précédent, Jeanne-Marie d’Hautefort, fille de Jean-Louis d’Hautefort, comte de Vaudre, morte sans enfants ; il épousa en secondes noces, en 1762, Catherine Poussemotte-l’Etoile-de-Graville, fille du comte de Graville, lieutenant-général et cordon-rouge, dont il eut :
    1. Pierre-Jacques-Alexandre, dont l’article viendra.
    2. Pierre-Raimond-Hector d’Aubusson, né en janvier 1765, connu aujourd’hui sous le nom de comte d’Aubusson ; en 1791, il avait rang de colonel dans les troupes françaises. Il a épousé, en 1791, Agathe de Refuveille, fille du comte de Refuveille, maréchal de camp, dont il a : a. Pierre d’Aubusson, né en 1793, lieutenant-colonel. b. Raymond d’Aubusson, sous-lieutenant. c. Blanche d’Aubusson. d. Amanda d’Aubusson.
  26. Pierre-Jacques-Alexandre d’Aubusson, vicomte d’Aubusson, et connu sous le nom de marquis de la Feuillade, né en mars 1763, héritier substitué des ducs de la Feuillade, a présenté à S. M. Louis XVI la médaille d’or que l’aîné de la maison doit offrir tous les cinq ans à ses souverains, en mémoire de l’érection du monument de la place des Victoires.
Nota. Il n’existe plus d’autres personnages de la maison d’Aubusson, que ceux cités dans cette généalogie, et la duchesse d’Harcourt, née d’Aubusson, tante, à la mode de Bretagne, de MM. d’Aubusson.

Armes : d’or, à la croix ancrée de gueules.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 113
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

2 commentaires:

Petit a dit…

Les tentatives pour faire remonter au delà du IXème siècle les généalogies des familles nobles françaises sont intéressantes mais peu scientifiques,même pour les capétiens les ancétres de Robert Le Fort sont conjecturaux
Les homonymies sont fréquentes et il faut être trés prudent.

Anonyme a dit…

Il semble que sur le côté de la tombe d'Agnès d'Aubusson (au Chalard 87500) femme de Goulfier de Lastours aient été gravés comme blason des feuilles de vigne et des roses. Je ne trouve pas ces meubles dans les armes des Aubusson au XI ème XII ème
Par ailleurs à côté de cette tombe se trouve une dalle simple portant la croix des hospitaliers de St Jean de Jérusalem (coïncidence ou lien familial avec les Aubusson ?