29 février 2012

de Bernier de Pierrevert

Armes : d'azur à trois pals d'argent et un écusson de gueules brochant.
Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 342.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G., etc., et noble Pierre de Bernier, sr de Pierrevert, etc.

Extrait d’acte d’achept de la terre et seigneurie de Pierrevert fait par noble Pierre Bernier du seigneur duc de Ventadour, moyennant le prix de 40.000 #, du 24 septembre 1622, signé Piquet.

Certificat des consuls de Marseille contenant que ledit Bernier fut second consul ez années 1610 et 11, du 26 mars 1643.

Extrait d’acte d’acquisition faite par ledit Pierre Bernier d’une bastide, dans lequel il est qualifié écuyer, du 22 décembre 1616, signé : Decitrane (?), notaire.

Autre acte d’achept de terre de l’année 1602, dans lequel ledit Bernier est qualifié écuyer.

Extrait du jugement rendu par la chambre des francs fiefs portant déchargement en faveur d’Henry de Bernier, sr de Pierrevert, conseiller du roi, trésorier général de France en la généralité de ce pays, signé Vacon, du 23 août 1634.

Extrait de provision de l’office de trésorier général de France, qu’avait appartenu audit Henry de Bernier, en faveur de noble Pierre de Bernier, sr de Pierrevert, son fils du 27 juin 1635.

Arrêt de vérification, quittance du droit annuel et des parties casuelles, signé : Carlon (?).

Inventaire de production avec les conclusions du procureur général du roi, au pied, du 3 août 1656 ( ?).

Extrait de lettres patentes du feu Roi Louis XIII, données à Neufchastel, au mois de mai 1635.

Autre Certificat d’Arrêt de S. M., du 16 septembre 1642, rendu en faveur des sieurs Trésoriers généraux de France, avocats et procureurs du roi, par lequel sont déclarés exempts des francs fiefs, signé : Alpheran, notaire.

Extrait de jugement portant déchargement de la recherche des francs fiefs en faveur de Pierre Bernier, sr de Pierrevert, du 5 décembre 1656, signé : Troche.

Certificat du greffier du bureau du domaine comme noble Pierre de Bernier, sr de Pierrevert, fut tenu et installé en ladite charge de trésorier général de France, avec la requête du soit mis au sac, du 24 novembre 1636.

Lettres patentes de S. M. portant quittance du droit de lods de censes de la terre de Pierrevert, en faveur de Pierre Bernier, qualifié écuyer, du 5 septembre 1622, signé : Louis, et plus bas, de Lomenie.

Extrait d’Arrêt de la cour des Comptes de ce pays, portant vérification desdites lettres patentes, du 3 octobre 1622.

Investiture passée par ladite cour des Comptes, de ladite terre de Pierrevert, du 4 octobre 1622, dans laquelle ledit Bernier est qualifié écuyer, signé: Magnan.

Hommage presté par ledit Bernier, par devant la cour des Comptes, de ladite terre de Pierrevert, qualifié écuyer, du 4 octobre 1622, signé Magnan.

Extrait d’Arrêt de ladite cour des Comptes de ce pays, portant réception audit état et office de trésorier général de France en faveur dudit Henry de Bernier, sr de Pierrevert, du 15 novembre 1625.

Extrait du testament dudit Pierre Bernier, qualifié noble, du 26 septembre 1626, signé Giraudon, notaire.

Extrait du code Henry, livre 19 de la chancellerie (?), titre 6 des notaires secrétaires du roi, maison et couronne de France, art. 12 et à Blois, en mars 1484, signé : Henry second Compiègne en septembre 1594, par lequel ils sont anoblis et leur postérité, signé : Traversery.

Fait à Aix, le 11 février 1668.

25 février 2012

Coutray de Pradel

COUTRAY-DE-PRADEL, famille noble et ancienne, originaire de Gascogne, qui dès les temps les plus reculés s’est distinguée par son attachement à ses légitimes souverains, et dont le zèle n’a jamais été altéré, ni par les circonstances des temps, quelque critiques qu’elles ayent été, ni par les différentes révolutions que le fanatisme a suscitées en France, pendant les quatorzième, quinzième et seizième siècles. Le parti de la Ligue ayant subjugué toute la Gascogne, Samatan, principale ville du Comminges, fut la seule de ce canton qui résista avec succès aux armes de Montgomery, des Guise et des Joyeuse. Les plus anciens registres de l’administration politique et économique de cette ville, font mention de la maison de Coutray-de-Pradel, comme d’une famille qui jouissait, dans la province d’une grande considération acquise par le patriotisme, et par le zèle avec lequel elle a toujours servi ses rois, soit dans les armées, soit dans le gouvernement politique.

Parmi plusieurs anecdotes honorables qui lui sont particulières, et relatives au temps de la Ligue, on lit dans les Annales manuscrites de la ville de Samatan : « Que, le 4 février 1589, noble Arnaud de Coutray-de-Pradel, militaire, et premier consul de cette ville, fut instruit, par le premier président du parlement de Languedoc, son parent, que les ligueurs favorisés par une partie des Samatanais, devaient incessamment surprendre dans la nuit, et s’emparer du château et de la ville de Samatan. Coutray fit provision de munitions de guerre et de bouche. Il intimida et harangua le peuple et les soldats, et les fit tous se déclarer en faveur du roi. » C’est ainsi que Coutray fit échouer le projet des Ligueurs, et qu’il maintint sa patrie dans la fidélité qu’elle devait à son légitime Souverain. Les ennemis d’Henri IV se vengèrent et saccagèrent les fertiles campagnes qui environnent la ville de Samatan ; ils pillèrent les maisons, et enlevèrent les bestiaux, et s’attachèrent surtout à dévaster les fermes et possessions d’Arnaud de Coutray ; ils incendièrent son château de Pradel, où étaient les archives de sa maison ; ce qui fut cause de la perte totale des titres de cette ancienne maison, et que nous n’en pouvons commencer la généalogie qu’à cette époque, d’après les titres originaux, vérifiés par M. d’Hozier, en 1726.
  1. Noble Jean de COUTRAY, chevalier, seigneur de Pradel, épousa 1.° le 1er juillet 1530, N*** de Cobral, morte en 1546 ; 2.° le 13 juillet 1547, Marie de Mont, veuve de noble Pierre de Lamarque, dont elle avait des enfants. Jean testa le 8 septembre 1567, et son épouse, Marie de Mont, le 12 novembre 1591, laissant :
    Du premier lit :
    1. Arnaud, mort sans postérité ;
    2. Arnaud de Coutray, dont l’article viendra.
    Du second lit :
    1. Simon-Bernard, qui, par le testament de son père, fut avantagé de deux domaines considérables, Racon et Varennes, qu’Arnaud prétendait lui être substitués par son bisaïeul paternel ; il les laissa à sa mort, à sa mère ;
    2. Charles, mort sans hoirs, et qui fit aussi sa mère héritière de son bien ;
    3. Françoise, mariée le 1er décembre 1560, à noble François de la Queille ;
    4. Garcie d’Arnaud, mariée avec Thomas de Lagardie.
     
  2. Noble Arnaud DE COUTRAY, Ier du nom, écuyer, seigneur de Pradel, homme d’armes des ordonnances du roi, compagnie de Monberaud, épousa 1.° en 1569, Jeanne de Beaulac, d’une ancienne noblesse, alliée aux maisons de Montesquiou, de Massancome et de Montluc, sœur de Jacquette de Beaulac, mariée à N*** de Paulo, frère du grand-maître de Malte de ce nom, laquelle décéda en 1590 ; 2.° Anne de Canselade, dont il n’eut point d’enfants. Ce fut lui qui, en 1589, sut si bien maintenir la ville de Samatan, dans l’obéissance due au roi. Il avait testé en partant pour la guerre en 1586, et mourut au mois de décembre 1598, laissant de sa première femme :
    1. Arnaud, dont l’article suit ;
    2. Simon-Jacques ;
    3. Anne ;
    4. Françoise ;
    5. Jeanne de Coutray.
     
  3. Noble Arnaud DE COUTRAY, IIe du nom, écuyer, seigneur de Pradel, homme d’armes des ordonnances du roi, ainsi qu’il appert par un acte du 27 novembre 1592. Il épousa, 1.° le 3 octobre 1596, Jeanne de Benoît, fille de messire Pierre de Benoît, conseiller au parlement de Toulouse, et de Béatrix de Robert ; 2.° le 21 juillet 1607, Catherine de Fleurian, fille de noble Michel de Fleurian, seigneur de Calomé et de Marguerite de Labarthe-Giscaro.
    De ces mariages sont issus :
    Du premier lit
    1. Sébastien.
    Du second lit :
    1. Michel, dont l’article suit ;
    2. Jean-Sébastien de Coutray, qui partagea les biens de son père, et transigea sur les biens respectifs de sa mère, le 26 novembre 1626.
     
  4. Noble Michel DE COUTRAY, Ier du nom, écuyer, seigneur de Pradel, fut successivement enseigne des gardes du roi, capitaine commandant une compagnie de cent hommes du Comminges, puis aide-de-camp du duc d’Epernon. Il se trouva, en 1628, au siège de la Rochelle, et les années suivantes, aux barricades de Suze et au siège de Cazal. Il assista également à la prise de Pignerol, en Piémont, au siège de Montmélian et à la prise de Saluces, en 1639. Il avait épousé N*** de Chavaille de Baziliac, à la mort de laquelle il embrassa l’état ecclésiastique. Il mourut prêtre le 20 juin 1671, laissant :
    1. Bernard, dont l’article viendra ;
    2. Sébastien de Coutray, enseigne de la compagnie colonelle du régiment de Roquelaure, mort à Roses, en Catalogne, où il était en garnison ;
    3. Catherine de Coutray ; mariée, le 4 mai 1699, à noble Pons Beaudar, seigneur de Lisle.
     
  5. Bernard DE COUTRAY, écuyer, seigneur de Pradel, né à Samatan, le 5 février 1643, entra au service en 1664, et parvint au grade d’officier dans la compagnie franche de cavalerie de M. de Richel. Il fut compris dans le nombre des officiers français qui allèrent en Hongrie, au secours de l’empereur, contre les Turcs, et fut blessé à la bataille de Saint-Godar. Il fut nommé lieutenant des chevau-légers de la compagnie du seigneur de Broissia, par brevet du roi, le 8 octobre 1683. Il rendit hommage au roi, conjointement avec son père, en 1667, pour leurs biens de Baracon. Il épousa, le 10 février 1668, Anne de Daux. Il eut de ce mariage :
    1. Michel, qui suit ;
    2. Madeleine, morte sans alliance.
     
  6. Michel DE COUTRAY, IIe du nom, écuyer, seigneur de Pradel, né à Samatan, en 1668, fut successivement cadet gentilhomme à Bedfort, en 1687, sous-lieutenant en 1689, lieutenant, dans le régiment de Bretagne, en 1695, cornette et ensuite lieutenant au régiment de Fimarcon, dragons, aide-major en 1705, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1706 ; capitaine au régiment de Guyenne, dragons, en 1707, puis au régiment de Bonnèles, en 1719. Il reçut d’honorables blessures à l’affaire de la vallée d’Engrogne, à celle du col de Fenestrel, à la bataille de Marsale et à l’affaire de Crémone. Il avait assisté au siège d’Ath et du Quesnoy, en Flandres, de Coni en Piémont et de Montmélian en Savoie. II testa le 18 mars 1733, laissant de son mariage contracté, le 30 juillet 1713, avec Marie Poitevin :
    1. Louis-Michel, dont l’article suit ;
    2. Anne de Coutray, mariée à Marc-Antoine de Fleurian, seigneur de la Ligne ;
    3. Jeanne-Marie-Bartholomée de Coutray, épouse en 1757, de N*** chevalier Baudean Parabère ;
    4. Marie-Anne, reçue à Saint-Cyr, après ses preuves de noblesse, en 1726, décédée au moment d’y entrer.
     
  7. Louis-Michel DE COUTRAY, écuyer, seigneur de Pradel, en Gascogne, et de Saint-Georges-Lavalade, en Saintonge, lieutenant au régiment de Bonnèles, dragons, le 1er décembre 1721, puis lieutenant au régiment de Montmorency, quitta le service pour cause de maladie. Il épousa, à Saintes en 1749, Julie de Pamouzion de Nieul. Il testa au mois d’octobre 1761, laissant de son mariage :
    1. Michel-Nicolas-Henri, qui suit ;
    2. Marie-Julie de Coutray, mariée à N*** Bureau de Civrac.
     
  8. Michel-Nicolas-Henri DE COUTRAY, écuyer, seigneur de Pradel et de Saint-Georges-Lavalade, baron de Nieul, né le 19 janvier 1751, reçu garde-du-corps du roi, compagnie de Villeroi, en 1768, capitaine de cavalerie le 3 juin 1779. Il s’est émigré, en 1791, en Espagne, où il a fait là guerre dans l’armée du roi catholique, sous les ordres des généraux Ricardos et la Union, jusqu’à la paix de 1795. Il a épousé 1.°, à Toulouse en 1783, Alexandrine-Elisabeth de Lavaud, fille de noble Pierre de Lavaud et de dame du Bois de Boutaric ; 2.° Marie-Françoise-Mélanie de Manny, fille de N*** de Manny, ancien major de place d’Angoulême, et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui s’est aussi émigré, et a servi à l’armée des Princes. Il a :
    Du premier lit :
    1. Pierre-Marie-Michel-Eugène, né le 11 avril 1784.
    Du deuxième lit :
    1. Marie-Thérèse-Rose-Clotilde.
Armes : « D’or au chevron d’azur accompagné de trois faucons éployés de sable, armés de gueules, deux en chef et un en pointe, pour timbre une couronne de comte, et pour supports deux griffons d’or, armés et lampassés de gueules. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 256

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

21 février 2012

de la Boullaye (partie 3)

Branche des seigneurs d’Emanville, prise au XIe degré.
  1. Amant-Çonstant DE LA BOULLAYE, chevalier, seigneur et patron d’Emanville, ancien officier au régiment de Rouergue, pensionnaire de Sa Majesté, né le 27 juillet 1734, troisième fils de François-Gabriel, seigneur de Boscroger et de Louise-Françoise le Grand, entré au service en 1760, combattit au mois de juillet de la même année, à l’affaire de Warbourg, où il fut fait prisonnier, et reçut une blessure assez considérable qui l’empêcha de continuer le service. De Son mariage avec Élisabeth-Rosalie de Flavigny, fille de feu maître Jacques-Louis de Flavigny, ancien bailli d’Elboeuf, sont issus :
    1. Louis-François-Amant-Marie-Achille de la Boullaye, écuyer, né, le novembre 1767, émigré et mort en pays étranger, à l’armée du centre, commandée par monseigneur le duc de Bourbon ;
    2. Louis Michel-Amant-Lucien, qui suit ;
    3. N*** de la Boullaye, écuyer, élève de l’école militaire de Tyron, et mort peu de temps après en être sorti ;
    4. Quatre filles.
     
  2. Louis-Michel-Amant-Lucien DE LA BOULLAYE, chevalier, né le 7 janvier 1770, sous-lieutenant au régiment d’Austrasie en 1788, s’émigra, rejoignit l’armée de monseigneur le prince de Condé à Worms, à l’époque de sa formation ; servit, avec les officiers de son corps, dans la compagnie n° 3, du régiment des chasseurs nobles ; s’est trouvé, depuis cette époque, à toutes les affaires qui ont eu lieu ; fut blessé grièvement à celle d’Oberkamlach, en 1796 ; fut honoré, à la suite de ce combat, d’une lettre flatteuse de S. M. Louis XVIII ; fut fait chef d’escouade, obtint quatre ans de gratification pour la croix, ne quitta l’armée qu’au moment où elle fut licenciée, et compte trente-cinq ans de service, en réunissant les années effectives, les campagnes, les années de grâce, etc. Il a épousé, par contrat du 6 janvier 1806, demoiselle Marie-Rosalie Thibout de Mongéron, fille aînée de Robert Thibout, écuyer, seigneur de Mongéron, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de demoiselle Marie-Rose de Lannoy. De ce mariage sont issus :
    1. Charles-Amant, né le 4 novembre 1806 ;
    2. Marie-Célinie, née le 14 septembre 1809 ;
    3. Victor-Gustave, né le 23 avril 1811.
Branche des seigneurs de Saint-Aubin-des-Hayes prise au Xe degré.
  1. Gilles DE LA BOULLAYE, écuyer, Seigneur et patron de Saint-Aubin-des-Hayes, du Bosc-de-Romilly et du Fildelayre, ancien porte-étendard des gardes-du-corps du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, pensionnaire de Sa Majesté, second fils de François Pomponne, écuyer, seigneur du Boscroger, etc., et de Charlotte de Roussel, épousa 1.°, en 1738, demoiselle Marie Nicole de Pigace, fille de Jacques de Pigace, écuyer, seigneur de la Mare-aux-Ours, et de demoiselle Marie-Nicole de Picory ; 2. °, par contrat du 22 octobre 1753, demoiselle Catherine de Courteuvre, fille de Nicolas de Courteuvre, écuyer, seigneur du Châtelier-Saint-Pierre, et, de demoiselle Gabrielle Paviot. Du premier lit sont issus deux fils morts sans alliance, et Louis-Gabriel, qui suit ;
     
  2. Louis-Gabriel DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur et patron de Saint-Aubin-des-Hayes et du Bosc-de-Romilly, baptisé le 9 septembre 1743, épousa demoiselle Anne Élisabeth de Malvone, d’une maison ancienne de Normandie. Ils ont eu pour fille unique :
    Anne-Gabrielle de la Boullaye, dame et patronne de Saint-Aubin-des-Hayes, du Bosc-de-Romilly, d’Origny et de Corneville, alliée, le 16 février 1795, à Pierre-Augustin-Thomas du Fossé, chevalier, seigneur de Chamacourt et autres lieux, ancien écuyer de S. A. R. Monsieur (fils d’Ant.-Augustin-Thomas, écuyer, seigneur du Fossé, etc. ; conseiller de grand’chambre au parlement de Normandie, et de demoiselle Madeleine-Françoise Berthe, fille de M. le comte de Tracy), et qui est issu d’une noble et ancienne maison, aussi connue dans les lettres que dans la magistrature, et qui a rendu de grands services à l’Etat, particulièrement sous les règnes de Henri III, de Henri IV et de Louis XIII.
Branche des seigneurs de Watteville, du Homme, prise au X° degré, etc.
  1. Jacques DE LA BOULLAYE, écuyer, garde-du-corps du roi, troisième fils de François-Pomponne de la Boullaye, écuyer, seigneur du Boscroger, etc., et de Charlotte de Roussel, épousa Françoise-Michel Fouenard, dont sont issus :
    1. Jacques-François-Gabriel de la Boullaye, écuyer, curé de Champignolles ;
    2. Michel-Pomponne de la Boullaye, écuyer, seigneur et patron du Val-d’Utheil et de Vatteville, né le 16 mars 1737, allié à demoiselle Louise-Céleste-Adélaïde le Cloutier, dame de Vatteville, dont un fils et plusieurs filles ;
    3. François-Pomponne de la Boullaye, écuyer, lieutepant au régiment de Boisgelin, seigneur du Homme et du Boscrouflay, sieur de la Vauquelinière, marié, le juin 1763, à Catherine-Angélique-Geneviève de Flavigny, fille de maître Jacques Louis de Flavigny, ancien bailli d’Elbeuf, dont sont issus deux fils et trois filles ;
    4. Louis-Gabriel de la Boullaye, écuyer, diacre ;
    5. François-Léon, qui suit ;
    6. Deux filles, dont une, Jeanne-Adélaïde de la Boullaye, a épousé Jacques-Christophe-Louis de Larcher, écuyer, seigneur de Dreux, de Bourgogne et des Peintraux, dont un fils mort émigré, et qui, a laissé postérité.
     
  2. François-Léon DE LA BOULLAYE, chevalier, sieur du Genetay, qui a servi, pendant quatorze ans, en qualité d’officier de grenadiers, dans le régiment de MONSIEUR, auparavant régiment de Provence ; a fait les campagnes de Corse pendant le règne de Louis XV, sous les ordres de M. de Narbonne, s’est retiré avec le brevet de lieutenant, et a épousé demoiselle Marie-Anne de Fontaines, veuve de M. le comte de Gisay, écuyer, seigneur du Plessis, fille de Charles de Fontaines, écuyer, seigneur du Boiscard et de Bantelu, et de demoiselle Anne-Marguerite de Roussel, dont il a eu :
    1. François-Léon-Pomponne de la Boullaye, écuyer, né en 1778 ;
    2. Charles-Victor, qui suit.
     
  3. Charles-Victor DE LA BOULLAYE, chevalier, né, en 1780, qui devait être admis aux écoles royales et militaires instituées pour l’éducation gratuite de la jeune noblesse, mais à qui la révolution ne permit pas de profiter de cette faveur, a épousé, le 18 mai 1801, demoiselle Françoise-Anne-Henriette Mallard, sortie d’une des meilleures maisons de Normandie, dans laquelle la capitainerie d’Essey fut héréditaire, depuis 1449 jusqu’au règne de, Henri IV. De ce mariage est issu :
    1. Victor-Alexandre de la Boullaye, né le 6 mars 1802 ;
Branche des anciens seigneurs du Boscroger, prise au VIIe degré.
  1. Nicolas DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du Boscroger, troisième fils de Jacques, seigneur du lieu et de la Chaize, et de Marie de la Noe, épousa demoiselle Florentine de Baudard, qui en était veuve en 1600, et laissa pour enfants : 1 o Jacques de la Boullaye, dont l’article viendra ; 2. ° Nicolas de la Boullaye, écuyer, seigneur du lieu, qui ne laissa qu’une fille ; 3. ° Anne de la Boullaye, majeure en 1628. IX. Jacques DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du lieu, eut, entre autre enfants : 1. 0 Jean de la Boullaye, écuyer, mort sans alliance, ou du moins sans postérité ; 2. ° Françoise de la Boullaye, alliée à Jacques de Hautboys, écuyer, sieur du Gerrier, demeurant, en 1661, au manoir de la Boullaye, paroisse de Landepereuze ; 3. ° Marie de la Boullaye, etc.
Nota. De cette branche sont sorties trois filles, entrées dans les maisons de Carvoisin, de Beaurepaire et de Rassent.

Armes : « D’argent à la bande de gueules, accostée en chef d’une merlette de sable, et en pointe de trois croix de même, posées en orle, 2 et 1 »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 234

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

16 février 2012

de la Boullaye (partie 2)

Branche des seigneurs des Bordeaulx, de Landepereuze, du Boscroger, etc., prise au 3° degré,
  1. Pierre DE LA BOULLAYE, écuyer, quatrième fils de Robert et de Marguerite Bazire, suivy les guerres comme noble personne. Il prit alliance avec demoiselle Jeanne des Bordeaulx, fille de Robert des Bordeaulx, écuyer, seigneur du lieu et du Mesnil-Tranchemouche, le 2 de juillet 1419, devant les tabellions de Chambrais. Il fit des lots avec Jean Dubosc, écuyer, demoiselle Guillemette des Bordeaulx sa femme, et demoiselle Robine des Bordeaulx, sœurs de Jeanne dont il eut :
     
  2. Robert DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur des Bordeaulx, qui suivit et fréquenta les guerres quand il pleut au roy notre souverain sieur mander son oost et arrière-bain, tant en la compagnie du sieur de Ferrières, que autres ayans charge des nobles du pays. Il s'allia à demoiselle Philippine Desvaulx, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Palaisière. Le pénultième de mai 1461, Robert de la Boullaye et Guillaume son cousin, héritiers de feu Jean de la Boullaye, écuyer, leur oncle, donnèrent, devant les tabellions du Sap, quittance à Robin Duroy des reliefs qu'il leur devait pour héritages tenus d'eux. Le même Robert figure encore dans deux actes des 20 juillet 1471 et 24 juin 1469. En 1480, sous le règne de Louis XI, pendant lequel beaucoup de gentilshommes furent inquiets sur cet article, les paroissiens de Landepereuze et le procureur du roy en l'élection de Bernay, entreprirent de lui faire payer la taille, et il obtint, le 7 avril avant Pâques, des lettres royaux par lesquels fut ordonné à l'élu de Bernay ou à son lieutenant, d'informer de sa noblesse en présence desdits paroissiens, etc. ; Robert de la Boullaye, après une enquête, et vu les lettres, chartres et écritures faisant probation de sa généalogie le 6 juillet 1481, fut maintenu dans sa noblesse comme personne noble né et extrait de noble lignée par Jean le Court, lieutenant de l'élu de Bernay. Il fut père de :
     
  3. Guillaume DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur des Bordeaulx, qui fut aussi inquiété pour le payement de la taille par lesdits paroissiens et le procureur du roy, et produisit les généraux des aides de Normandie, qui composaient alors la cour des aides, un grand nombre de témoins dont une partie étaient des plus anciennes maisons de Normandie. Ils déposèrent que jamais ils n'avaient vu lesdits de la Boullaye ni leurs ancêtres payer la taille ; que leur famille est noble de grant ancienneté ; que leurs prédécesseurs avoient fait une donation au prieuré de Saint-Eloy des Atelles, par lectres signées de leur scel d'armes, en quel avoit ung meslé troys croys et ungne barre, etc. ; que leurs armes estoyent en la salle du vieil magnoir et dudit fief de la haute Boullaye ; qu'ils n'ont jamais dérogé ; qu'ils avoyent tous servy le roy, etc. Ces dépositions étant soutenues de titres authentiques, les généraux des aides maintinrent Guillaume de la Boullaye dans sa noblesse, par arrêt du 16 février 1520. Il épousa demoiselle Philippine de Louvigny, fille d'Etienne de Louvigny, écuyer, sœur d'Etienne II de Louvigny, écuyer, seigneur de la Chaize et du Boscroger, allié en 1522 à demoiselle Jeanne de l'Estendart, et issu d'une maison qui suivant l'Histoire de Normandie, y possédait des fiefs militaires dès le douzième siècle, et qui fut maintenue dans sa noblesse en 1463, dans la recherche de Raimond de Montfaoucq. Guillaume de la Boullaye eut pour enfants :
    1. Jacques de la Boullaye, qui suit ;
    2. Pierre de la Boullaye, dont on ne connaît point de postérité.
     
  4. Noble homme Jacques DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du lieu et de la Chaize, recueillit la succession de demoiselle Françoise de Louvigny (fille d'Etienne II de Louvigny, son oncle), femme de noble homme François de Morteaulx, seigneur de Vigny, de Sazereux et du Bois-Jérôme, l'un des cent gentilshommes de la maison du roy, ainsi qu'il est justifié par le mandement donna en sa faveur, le 18 de mai 1557, par Jacques de Quincarnon, écuyer, vicomte de Beaumont-le-Roger. Il vivait encore en 1585, et avait épousé demoiselle Marie de la Noe d'une famille ancienne qui possédait encore en 1742 la terre noble de la Noe près de la Barre, dont elle avait tiré son nom. De ce mariage sortirent :
    1. Noble homme Thomas de la Boullaye, écuyer, seigneur de la Chaize, allié par contrat reconnu au tabellionnage de Chambrais le 12 mai 1585, avec demoiselle Charlotte le Noury, fille aînée de noble homme François le Noury, écuyer, seigneur du Mesnil, le Tilleul et la Rue ; ledit François fils de défunt Gervais le Noury, et ledit Gervais fils de défunt Jean le Noury, eux vivant écuyers, etc. et de la même famille que Louis le Noury, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, vivant en 1664. Thomas de la Boullaye fit plusieurs fondations et legs pieux, et mourut sans postérité avant le 22 octobre 1626, comme on le voit par la quittance donnée ledit jour pour les armoiries de son inhumation.
    2. Jean de la Boullaye, qui suit ;
    3. Nicolas de la Boullaye, qui a formé la branche des seigneurs du Boscroger, mentionnée ci-après ;
    4. Guillaume de la Boullaye, écuyer, seigneur du lieu, connu alors sous le nom du capitaine la Boullaye, capitaine de cent hommes de guerre à pied, français, entretenus par le roy pour la garnison de la ville de Vernon, qui obtint acte à l'élection de Bernay, le 21 juillet 1594, de ce qu'il n'avait pu avoir recouvrement de 3000 liv. à lui assignées pour lui et ses soldats, présenta, au même sujet, aux trésoriers généraux de France à Rouen, une requête répondue le 26 janvier 1595, dont les frères partagèrent la succession par acte exercé au tabellionnage de la Barre, le 7 janvier 1627, auquel furent accordés les brevets ci-après transcrits, et que Henri IV honora des lettres suivantes
    […]
     
  5. Jean DE BOULLAYE, écuyer, seigneur de Landepereuze et du Bosc de Romilly, seigneur et patron de Saint-Aubin des Hayes, allié à demoiselle Suzanne de Bardoul ou Bardouil, d'une maison très-ancienne, connue dès le douzième siècle par Robert de Bardoul, possesseur de fiefs militaires ; dans le quatorzième par Pierre de Bardoul, chevalier, et Foulques de Bardoul, évêque d'Avranches, tous cités dans l'histoire de Normandie, fille de Gilles Bardoul, écuyer, seigneur de Saint-Aubin des Hayes, et de demoiselle Françoise de Venoys, sœur de noble homme Loys de Venoys, guidon de cinquante hommes d'armes de la compagnie de M. le comte de la Roche-Guyon ; ledit Gilles Bardoul, fils de Guillaume Bardouil, écuyer, etc., fils de Richard de Bardouil, écuyer, etc., qui avait pour père Robert de Bardouil, écuyer, seigneur de la Bardouillière, vivait en 1497, de la même famille qu'Antoine de Bardouil, commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; de François le Prevost, lieutenant-général au bailliage d'Evreux, commissaire de Sa Majesté, faisant la montrée en armes des gentilshommes du bailliage d'Evreux, sujets à l'arrière-ban, lui délivra, le 1er août 1635, un certificat portant que Gilles de la Boullaye, son fils, était prêt à servir pour lui audit ban et arrière-ban. Le mariage de Jean de la Boullaye a allié ses descendants à la maison des marquis de Malherbe, l'une des plus distinguées de Normandie, à celles d'Ollier, marquis de Verneuil, le Berceur, marquis de Fontenay, etc. Jean de la Boullaye, mourut le 15 de février 1648, et eut pour enfants :
    1. Louis de la Boullaye, écuyer, seigneur du Bosc, mort sans alliance avant son père ;
    2. Gilles de la Boullaye, qui suit ;
    3. Messire Jean de la Boullaye, chevalier, capitaine des Gardes de très-haut, très-puissant et très-souverain Prince Charles, duc de Lorraine, qui partagea la succession de son père en 1649, mourut sans alliance, et est cité dans plusieurs passages de l'histoire de Lorraine, et entre autres dans le suivant à l'occasion de l'arrestation du duc de Lorraine, par ordre de l'Archiduc, qui eut lieu à Bruxelles, le 26 février 1654. « La Boullaye, capitaine de ses gardes, au bruit de sa prise, courrut vite à une cassette où il y avait pour deux cent mille pistoles de pierreries, et la transporta à l'hôtel de Berghes, où était la princesse de Cantecroix avec ses deux enfants. Il remit cette cassette à la princesse Anne fille du duc Charles, et lui dit : Mademoiselle, il ne faut pas perdre le temps à pleurer. M. votre père est arrêté au palais ; j'y cours le servir, ou me faire tuer. Prenez ces pierreries cachez-les, et n'en dites rien, ni à Madame votre mère, ni à qui que ce soit. C'est peut-être tout ce que vous aurez jamais de lui. Aussitôt il la quitte avec précipitation pour accourir au palais, et venger l'affront de son maître même au péril de sa vie. Il rassemble tumultuairement dans les rues ce qu'il put d'officiers et de soldats Lorrains, et se mettant à leur tête, il se dispose à forcer le corps-de-garde du palais. Mais il fut lui-même arrêté prisonnier ; alors les Espagnols ne songèrent plus qu'à se rendre maîtres de ce qui appartenait au Duc. » Ce fut encore lui qui négocia la réconciliation du duc de Lorraine, et de la duchesse Nicole sa femme.
    4. Messire Pierre de la Boullaye, écuyer, prêtre, docteur en théologie, prieur de Landecourt (en Lorraine), et de Saint-Nicolas de l'Aigle (en Normandie), abbé de l'Estrées, par brevet donna par la reine Anne d'Autriche, le 20 avril 1650 supérieur de l'oratoire de Vendôme, en 1643 conseiller du roy en ses conseils d'état, privé et des finances, par brevet du 1er de juillet 1650 ; en conséquence duquel il prêta serment entre les mains de Monsieur le garde des Sceaux, le dernier octobre même année ; nommé seul et unique secrétaire général de la marine, en remplacement de M. de Luynes, par brevet signé, le 3 de Juin 1650, par monseigneur le duc de Vendôme, grand-maître chef et surintendant de la navigation et commerce de France, désirant reconnaitre en ce qu'il peut les grands services et recommandables preuves d'affection qu'il en a reçues depuis plusieurs années en diverses et très-considérables occasions. Il entretenait une correspondance épistolaire avec Je duc de Vendôme et le cardinal Mazarin. Il était, dit M. de Campion dans ses mémoires, le confident de la maison de Vendôme, et très-habile homme. Le duc de Vendôme lui accordait, en effet, une telle confiance, qu'il lui laissait entre les mains beaucoup de blancs-seings. Le duc de Beaufort, suivant le même auteur, le fit venir à Vendôme, après la conspiration de Cinq-Mars, pour délibérer sur le parti qu'il avait à prendre. Ce fut lui qui, après la mort de Richelieu, d'après une lettre qu'il reçut du duc de Beaufort, négoçia à la cour de concert avec M. de Vaumorin, le retour du duc de Vendôme son rétablissement auprès du roi. Il mourut, à Pontoise, en 1652.
    5. Madeleine de la Boullaye, alliée, par contrat du 24 juillet 1619, à Charles de Nicolle, écuyer, seigneur de Maupertuis, de la Rabottière, et de N. D. du Hamel, dont la famille est citée dans l'histoire de Normandie de Gabriel du Moulin, parmi les seigneurs renommés en Normandie, depuis Guillaume le Conquérant jusqu'en 1259, et qui était fils de Marguery de Nicolle, écuyer, seigneur de Maupertuis, et de demoiselle Louise de Sausson.
     
  6. Gilles DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du lieu et du Bosc de Romilly, servit plusieurs années dans l'arrière-ban, à la place de son père, suivant les certificats qui lui furent délivrés, en 1635, par M. le duc de Longueville et autres, et suivant une décharge de la taxe imposée sur ceux qui n'y avaient pas satisfait en date du 13 mars 1637. Il épousa, par contrat passé le 8 mai 1639, au notariat de Beaumesnil, demoiselle Anne de Bardouil ou Bardoul, fille de Nicolas, écuyer, seigneur de la Hiette. Il fut assassiné et blessé à mort dans, l'église de Landepereuse, et laissa pour fils unique :
     
  7. François-Pomponne DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du lieu, seigneur et patron de Saint-Aubin des Hayes, de la Hiette, du Boscroger et du Bosc de Romilly, né le 11 novembre 1640. Il demanda, vu sa maladie et ses infirmités, dispense de l'arrière-ban des gentilshommes de l'élection de Bernay, le 2 juillet 1694, et elle lui fut accordée par M. de Beuvron. Il fut maintenu dans sa noblesse, le 23 mars 1665, par les commissaires députés par la cour des aides de Normandie, et le fut de nouveau par l'intendant de la généralité d'Alençon, le 4 mars 1667. Cette dernière maintenue est mentionnée dans le Nobiliaire de Normandie, par Chevillard, et dans le Dictionnaire de la Noblesse, par la Chesnaye-des-Bois. Il épousa demoiselle Charlotte de Roussel, fille de Jean, écuyer, seigneur d'Origny, et de demoiselle Catherine de Guenet, issue de la même famille que Jean-Baptiste de Guenet, évêque de Saint-Pons de Tomiers, sacré en 1728 ; ladite Charlotte, sœur d'Alexandre de Roussel d'Origny, qui, après avoir renoncé à ses biens en faveur de son frère, quitta la vie mondaine pour se faire hermite à Malemort en Provence, où il mourut en odeur de sainteté, en 1699. François-Pomponne de la Boullaye, laissa pour enfants :
    1. François-Gabriel, qui suit ;
    2. Gilles de la Boullaye, qui a formé la branche des seigneurs de Saint-Aubin-des-Hayes, mentionnée plus bas ;
    3. Jacques de la Boullaye, qui a formé la branche de Vatteville, dont nous parlerons ensuite.
     
  8. François-Gabriel DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du Boscroger, garde-du-corps du roi dans la compagnie de monseigneur le duc de Villeroi, brigade de Brissac, donna en toutes occasions des marques de valeur et de bonne conduite, suivant les termes du congé absolu qui lui fut délivré le 15 juillet 1715. Il épousa, le 4 août 1717, demoiselle Louise-Françoise le Grand, fille de Michel écuyer, seigneur de l'Ecalier, seigneur de la Glassonière, et de demoiselle Françoise le Grand du Longprey. De ce mariage sortirent un grand nombre d'enfants, dont la plupart moururent en bas âge. Nous ne citerons ici que :
    1. François, qui suit ;
    2. Louis-Michel de la Boullaye, écuyer, seigneur de la Dupinière, dit l'abbé de Boscroger, destiné à l'état ecclésiastique, qui n'entra point dans les ordres, et ayant pris parti dans les chouans fut condamné à être fusillé par jugement militaire.
    3. Amant-Constant de la Boullaye, qui a formé une brançhe dont nous parlerons ensuite ;
    4. Louise-Barbe de la Boullaye, mariée le 16 de septembre 1762, à Charles-François le Forestier, écuyer, seigneur du Boullay-Milley, fils de François le Forestier, écuyer, seigneur dudit lieu, et de demoiselle Marie de Bardouil ;
    5. Elisabeth-Marie de la Boullaye, alliée à Antoine-Charles de Pigace, écuyer, seigneur de Mainbeville, son parent, issu d'une maison de Normandie, connue dès le treizième siècle, et mentionnée dans Piganiol de la Force, le Dictionnaire de la Chesnaye, l'Histoire de Normandie, etc., dont entre autres enfants, un fils mort émigré ;
    6. Marie-Madeleine de la Boullaye, alliée à Jean-Scipion le Carpentier, écuyer, seigneur d'Epineville.
     
  9. François de la Boullaye, écuyer, seigneur et patron honoraire du Boscroger en Ouche, seigneur des Hauts-chênes, de Saint-Taurin du Vernet, seigneur et patron honoraire de Thevray, patron fondateur de la prébende dudit lieu, présentateur de la chapelle de la Très-Sainte-Trinité ; entra, en 1747, en qualité de sous-lieutenant dans le régiment de Rouergue, infanterie, se trouva aux sièges de plusieurs places de Flandres, à la bataille de Lawfelt, au siège de Maëstricht, etc., à la bataille de Minden, le 1er août 1759, où (suivant le journal intitulé suite de la Clef, ou journal historique sur les matières du temps, les bataillons de Rouergue souffrirent extrêmement) il fut fait prisonnier ; se trouva, en 1761, à l'affaire de Warbourg, et quitta le service en 1763 avec le grade de capitaine qu'il avait obtenu depuis plusieurs années. Il a épousé, en 1770, demoiselle Marie-Catherine-Barbe le Louterel, descendante en ligne directe de Jean le Louterel, écuyer, seigneur des Jardins, vivant en 1463, suivant la généalogie insérée dans l'Armorial de France, nièce de Barbe-Charlotte le Louterel, reçue à Saint-Cyr en 1721 ; de la même famille que Louis le Louterel de Saint-Aubin et Gilles le Louterel, reçus en 1730 et 1731 chevaliers de Saint-Lazare et du Mont-Carmel, mentionnés dans l'état de la France par Boulainvilliers, fille de Charles-François de Louterel, écuyer, seigneur et patron de Saint-Aubin-sur-Rifle, des Hauts-chênes et de Saint-Taurin du Vernet, et de demoiselle Catherine-Marie Ducasse Duchesne, fille de messire Barthélemy Ducasse Duchesne, chevalier, seigneur de Saint-Mars, Préaux, Feings, les Lettiers, Fromentel et la Juillière ; écuyer de Son Altesse Royale monseigneur le duc d'Orléans, régent, capitaine de cavalerie au régiment de Saint-Simon, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, major commandant de Vitry-le-François, capitaine des chasses de madame la princesse de Conti, dans sa baronnie de Garennes, issu d'une noble et ancienne maison de Béarn, suivant le discours généalogique imprimée de la maison de Bragelongne, à l'article de Marie de Gaumont, fille d'André, conseiller d'état, et de Marie Duchesne, alliée, en 1687, à Pierre de Bragelongne ; ledit Barthélemy Ducasse Duchesne, mort à Mézières, le 19 janvier 1732, ayant été député par monseig. le duc d'Orléans à Mézières, Fumay, Revin, etc., et descendant en ligne directe de Bertrand Duchesne, écuyer, seigneur de Préaux, capitaine-exempt des gardes-du-corps du roi, gouverneur des ville et château de Chinon ; et gouverneur de la Tour de Bourges, vivant en 1617, mentionné dans l'Armorial de France, généalogie de la maison de Loubert, et qui, suivant la tradition de la famille, passa de Béarn en France avec Henri IV. François de la Boullaye, comme aîné de sa maison, préleva en 1777 le fief de Thevray, sur la succession de dame Barbe-Paule de Roussel, dame et patronne de Thevray, Origny et Corneville, veuve de François d'Epinay, écuyer, seigneur de la Halboudière ; fille de Gabriel de Roussel, écuyer, seigneur d'Origny, et de demoiselle Barbe d'Aubre de Vertot, sœur de l'illustre abbé de Vertot, l'un des meilleurs historiens français, sorti d'une famille distinguée de Normandie. Le 4 mars 1789, François de la Boullaye, comme noble possédant fief, fut assigné pour assister, à Evreux, à l'assemblée des Trois Etats ; le 5 de novembre 1789, il fut convoqué de nouveau pour la nomination d'un suppléant, en remplacement de M. de Chambray. Son attachement à ses rois légitimes lui fit essuyer beaucoup de persécutions pendant la révolution. Cependant, le 28 brumaire an 3, vu les réclamations de la commune de Thevray, en faveur du citoyen la Boullaye, détenu à Conches, le comité de sûreté générale de la convention arrêta qu'il serait mis en liberté. François de la Boullaye, décédé le 21 janvier 1809, a laissa pour enfants :
    1. François-Victor, qui suit ;
    2. Henri de la Boullaye, chevalier, né le 25 juillet 1783, allié à Douce-Adèle Blondel de Lislebec, fille de Jean-Baptiste-Pierre-Louis Blondel, seigneur de Lislebec, ancien garde-du-corps de Son Altesse Royale MONSIEUR, et de demoiselle Gabrielle Marie-Candide de Folleville, qui est sortie d'une noble et ancienne maison de Normandie, et dont le père et deux des frères sont, morts émigrés ;
    3. Quatre filles, dont une morte en bas âge et les autres non mariées.
     
  10. François-Victor DE LA BOULLAYE DE THEVRAY, écuyer, garde-du-corps de Sa Majesté dans la compagnie de M. le duc de Luxembourg, né le 18 janvier 1779, a épousé, le 2 de novembre 1802, Marie-Charlotte-Mélanie Morin, fille unique de maître Pierre-Jacques Morin, docteur en médecine, ancien correspondant de la société royale de médecine de Paris, membre du conseil général du département du Calvados, etc., nommé, en 1785, médecin de l'hospice de Lisieux, et qui, victime de son dévouement à ses devoirs, succomba le 28 novembre 1813, à une maladie contagieuse que les prisonniers autrichiens répandirent dans cet hospice, et de Charlotte-Françoise Julie Morin, alliée aux maisons des Îles, le Vavasseur, de Livet, Guernon, de Chantepie, de Panthou, le Noble, de Valori, de Bellemare, de Malfillastre, de Malherbe, le Comte-de-Boisroger, le Roy-de-Saint-Sauveur, Morel-de Secqueville, d'Anisy-de Saint-Aubin, Turgot-de-Brouay, de Bonnefonds, de Boran, de Gaillon, de Barville, etc. et qui descend par les femmes de la maison de Reviers, en Normandie, qui y fonda l'abbaye de Montebourg, et était alliée aux anciens ducs de Normandie, descendants de Rollon. De ce mariage sont issus :
    1. Charles-François-Nestor de la Boullaye, né le 3 septembre 1803 ;
    2. Jules-Guillaume-Raoul de la Boullaye, né le 4 de juillet 1806.
François-Victor de la Boullaye, leur père, descend par les femmes de la maison de Tilly, marquis de Blaru, qui â produit des lieutenants-généraux des armées ; de la maison de Grentemesnil, dont était Hugues, vicomte de Leycestre, vivant dans le onzième siècle ; de la maison de Giroye, barons de Montreuil et d'Echauffour, dont était Robert Giroye, allié dans le douzième siècle, avec Adelise, cousine-germaine de Guillaume, roi d'Angleterre ; de la maison de Beaumont, comtes de Beaumont-sur-Oise, qui a produit quatre chambriers de France ; de la maisonie Bouteiller-de-Senlis ; de la maison de Milly en Gâtinois, qui a produit dans le treizième siècle, un grand chambellan de France, et dans le quinzième, un grand-maître de Malte ; de la maison de Clermont en Beauvoisis, qui a donné deux connétables, plusieurs maréchaux de France, etc. ; de la maison de Beaumanoir-Lavardin, dont est issu un maréchal de France ; de la maison de Vaudray ; de la maison de Conflans ; de la maison de Clisson, si célèbre dans l'histoire de Bretagne, par Olivier de Clisson, connétable de France ; de la maison de Dinan, dont était Jeanne de Dinan, mère de Typhaine Raguenel, femme du connétable Bertrand-du-Guesclin ; de la maison d'Estouteville, l'une des plus illustres de Normandie, qui a produit un cardinal archevêque de Rouen, un grand-maître des arbalétriers de France, etc. ; de la maison de Vendôme, qui avait pour tige Bouchard Ier, comte de Vendôme, vivant sous le règne de Hugues-Capet ; de la maison de l'Hôpital, qui a produit, deux maréchaux de France, dont l'un, François de l'Hôpital, fut connu sous le nom de Duhallier (dont la veuve se remaria à Jean Casimir, roi de Pologne, le dernier des Jagellons) ; et l'autre, Nicolas de l'Hôpital, duc et pair, fut connu sous le nom de maréchal de Vitry, etc. etc.

François-Victor de la Boullaye, est allié par les femmes, aux ducs d'Harcourt ; à la maison de Braquemont, qui a produit un amiral de France ; aux sires de Vieuxpont ; à la maison du Pont-Bellanger, à la maison de Fougères, dont un chambellan du roi, etc. ; à la maison de Mouy-la-Mailleraye, dont est issu un lieutenant-général de la province de Normandie ; à la maison d'Auberville, barons du Verboc ; aux sires de Bailleul, dont la maison a donné des rois à l’Écosse ; à la maison de la Marck ; à la maison de Fiesque, comtes de Lavagne, qui a donné naissance à deux papes, et dont les filles ont épousé des comtes de Savoie, des ducs de Milan, etc. ; aux ducs d'Arpajon-de-Séverac ; aux comtes de Talaru ; aux sires de Mailloc, comtes de Cléry Créquy ; aux marquis de Hautefort, dont sont issus des ambassadeurs, etc. ; aux ducs de Rohan-Rohan ; à la maison de Blois, si célèbre par ses démêlés avec celle de Montfort ; à laquelle elle disputa longtemps le duché de Bretagne, aux anciens comtes d'Alençon, comtes du Perche, aux sires d'Amboise, vicomtes de Thouars ; aux princes de Lorraine, dont étaient les ducs de Guise, si fameux pendant les troubles de la Ligue ; à la maison de Courtenay, qui a donné des empereurs à Constantinople ; aux ducs de Levis ; à la maison de Lacroix-de-Castries ; à la maison d'O, qui a donné un gouverneur de Paris, un surintendant des finances, etc. ; à la maison de Clermont-d'Amboise-Gallerande ; à la maison de Brancas, ducs de Lauraguais ; aux marquis de Lostanges ; à la maison du Bec-de-Vardes, dont un archevêque de Rheims, un capitaine des cent-suisses de la garde, etc. ; à la maison de Guébriant, qui a donné des maréchaux de France ; à la maison de Rohan-Chabot, pairs de France, pairs de Laon, etc. ; à la maison de Béthencourt en Normandie, qui a donné des souverains aux Iles Canaries ; et enfin à beaucoup d'autres maisons illustres, dont l'énumération serait trop longue.

Armes : « D’argent à la bande de gueules, accostée en chef d’une merlette de sable, et en pointe de trois croix de même, posées en orle, 2 et 1.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 234

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

12 février 2012

de la Boullaye (partie 1)


BOULLAYE (DE LA), élection de Bernay, généralité d'Alençon en Normandie. Cette maison paraît avoir tiré son origine du fief de la Boullaye ou de la haulte Boullaye, situé sur la paroisse de Croisilles, près de Gacé en Normandie.

Guillaume DE LA BOULLAYE, dans une ancienne notice sur sa famille, remarque que ses ancêtres accompagnèrent le duc Guillaume à la conquête de l'Angleterre et qu'on pouvait encore, de son temps, en voir les preuves sur les registres et mateloges du Perreux.

Les malheurs de la révolution, pendant laquelle on a brûlé une partie de leurs titres les plus précieux, ont privé ses descendants de beaucoup de renseignements utiles.

Nous commencerons la filiation à messire :
  1. Foulques DE LA BOULLAYE, chevalier, qui, suivant une ancienne généalogie, épousa N***, fille de messire Guy de Gonnor, comte de Beaumont et de Leycestre en Angleterre. De ce mariage sortit :
     
  2. Guillaume DE LA BOULLAYE, écuyer, allié à demoiselle Clesinesse de la Boutonnière, dont il eut :
     
  3. Robert DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur de la Boullaye, de Serans et de Semaley, vivant en 1376, comme on le voit par l'acte de fief qu'il passa le 9 de juin 1376, devant Robert Payen, tabellion en la vicomté d'Exmes. Il épousa demoiselle Marguerite Bazire, fille de Jean, écuyer, seigneur de Sainte-Colombe, et fut père :
    1. De Richard de la Boullaye, qui suit ;
    2. De Jean de la Boullaye, écuyer, mort sans postérité ;
    3. De Macé de la Boullaye, écuyer, qui vivait encore en 1422, comme on le voit par l'acte qu'il passa avec Jean du Buisson au tabellionnage du Meslerault, le 10 de mai 1422 ;
    4. De Pierre, tige de la branche qui subsiste en Normandie, et dont nous parlerons ensuite.
     
  4. Noble homme Richard DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur de la Thillaye, patron, présentateur de l'église de Saint-Germain de Nouars, seigneur de Serans, du Perreux, seigneur et patron de Clermont-en-Auge, épousa demoiselle Jeanne Poussin, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Thillaye. Il fut fait plusieurs opprobres et pilleries de ses biens sieuries et terres, pour ce que ses enfants tenaient le parti du roy de France leur souverain sieur. Le 15 de janvier 1410, il rendit aveu à Symon, abbé du Monstier de Saint-Pierre de Jumeiges, pour un franc fieu entier, noblement tenu, etc., appelé le fieu de Serans. Le 28 mars 1444, avant Pasques, devant Guillaume de Lougey, tabellion à Escouché il afferma le moulin et pêcherie de Serans, et il fut stipulé que se, par fortune de guerre, les fermiers ne pouvaient demeurer sur les lieux à cause des gens d'armes tenant le party contraire du roy nôtre sire, ils pourroient delesser ladicte ferme. Il eut pour fils :
    1. Guillaume, qui suit ;
    2. Thomas, qui suivit les guerres, menant guerre auxdits Angloys à la charge de M. le maréchal la Hire, et fut fait prisonnier plusieurs fois. Il passa un acte avec Jean le Jeune, au tabellionnage de Saint-Evroult, le pénultième de mars 1464. De demoiselle N*** de la Luzerne, femme noble, il eut Charles de la Boullaye, écuyer, qui demeurait à Cléville, servit longtemps, et fut nommé par l'amiral de Grâville, son lieutenant à Dieppe, le 31 janvier 1492, pour en ce besongner comme faisoit ledict feu Berteren de la Boullaye son oncle. Il épousa demoiselle Jeanne le Sens, veuve en 1519, et dont on ne connaît point de descendants ;
    3. Bertrand de la Boullaye, écuyer, capitaine du Pont-de-l'Arche et de Honfleur, lieutenant de l'amiral de Grâville à Dieppe et parties d'environ, qui exerçait cette charge en 1482, mourut à Dieppe avant le 31 de janvier 1492, et y fut inhumé dans l'église de Saint-Rémy
     
  5. Guillaume DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur de Serans, du Perreux et de la Garde, fut allié à demoiselle Jehanne de Montderainville (aujourd'hui Mondrainville), fille de Jean, écuyer, seigneur du lieu. Il servit longtemps le roi, et fut fait prisonnier par les Anglais, qui l'enfermèrent, vers 1433, au château de Touques, où il perdit les pieds à l'occasion de la longue prison. Ils refusèrent longtemps de recevoir sa rançon. Il vendit, le 23 juin 1451, à Roger d'Alençon, les fiefs de Serans, dits fiefs à l'Abbé et de Prulay. Il eut pour fils :
     
  6. Florentin DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur du Perreux, qui servy le roy comme noble personne au faict de ses guerres. On ignore s'il eut postérité.

Armes : « D’argent à la bande de gueules, accostée en chef d’une merlette de sable, et en pointe de trois croix de même, posées en orle, 2 et 1.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 234

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

11 février 2012

Sorin de Bonne

Armes de la famille Sorin de Bonne : de sinople à trois perroquets d'argent becqués et onglés d'or, posés 2, 1, au chef cousu d'azur chargé d'un soleil d'or

09 février 2012

Famille de Corlieu

CORLIEU (DE), famille originaire de l'évêché d'Yorck en Angleterre, dont la noble extraction est reconnue et justifiée par l'attestation donnée, le 6 mars 1547 ; par ordre d'Édouard VI, roi d'Angleterre. Cette maison est des plus anciennes ; on trouve un Jean de Corlieu, en 1227 ; un Odon de Corlieu, qualifié de Miles, vivant en 1218 ; un Pierre de Corlieu, qualifié de Miles, en 1222 ; et un autre Pierre de Corlieu, aussi qualifié de Miles, vivant en 1274. Mais nous ne pouvons établir de filiation suivie qu'à dater de :
  1. Thomas DE CORLIEU, qui passa, en France en 1417, suivit l'armée du duc de Clarence qui portait des secours à Jean de Valois, comte d'Angoulême, contre le duc de Bourgogne. Il s'empara du château de Gourville, qui appartenait à un connétable de France, et ne le rendit qu'après la réduction de la province de Guienne, sous la condition qu'il lui serait donné une maison attenante au donjon dudit château, et qu'il épouserait dame Renote, héritière de la maison Dufresne. Il eut, de ce mariage :
    1. Elie,
    2. Guiot,
    3. Jean, qui moururent jeunes ;
    4. Jean, dont l'article suit ;
    5. Mérigon.
     
  2. Jean DE CORLIEU, 1er du nom, épousa Lucrèce de Chantplaisant, du pays de la Marche en Limosin, dont il eut :
     
  3. François DE CORLIEU, 1er du nom, qui fut nommé, en 1480, par Charles de Valois, comte d'Angoulême, lieutenant-général de sa justice en Angoumois, comme il est prouvé par le contrat d'acquisition du fief de Chantoiseau appartenant au sieur Jean de Montagu, par lequel contrat, daté du 5 août 1501, il est qualifié lieutenant-général d'Angoumois, seigneur de la Fenêtre. Il épousa, le 2 février 1490, Marguerite Loubate, dont il eut :
    1. François, qui fut lieutenant-général d'Angoumois, mort sans enfants ;
    2. Raphaël, qui fut contrôleur des finances du roi en la ville de Poitiers, mort sans enfants ;
    3. Jean, qui suit.
     
  4. Jean DE CORLIEU, IIe du nom, seigneur et châtelain de Rocherand et de la Fenêtre, avocat du roi au siège présidial d'Angoumois, épousa Raimonde de Couillaud, fille de Sybart, seigneur de Couillaud d'Hautecler, lieutenant-général d'Angoumois, et sœur de Geoffroy de Couillaud, chevalier et maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du roi. Il n'y avait alors en France que quatre personnes qui fussent revêtues de cette dignité. Sont issus de ce mariage :
    1. Robert, dont l'article viendra ;
    2. François, procureur du roi au siège présidial d'Angoumois. Il est auteur du Recueil de l'histoire de la ville et des comtes d'Angoulême. Il mourut noyé.
    3. Autre François ;
    4. Gérard ;
    5. Geoffroy.
     
  5. Robert DE CORLIEU, procureur du roi au siège présidial d'Angoumois, épousa, le 25 mars 1550, demoiselle Marie Pascaud, dont il eut :
    1. Pierre de CORLIEU Ier, écuyer, seigneur de Lussant, député, 1.° le 30 juin 1574, 2.° le 12 septembre 1577, pour aller à la cour du roi Henri III régler les affaires de la province. Il servit sous le maréchal de Mont-Luc, et fut capitaine de la garnison de la ville et du château de Blansac, sous les ordres de M. de Bellegarde pendant les guerres civiles. Il avait épousé, le 13 août 1576, demoiselle Marguerite Tabois de Perillon, dont il eut trois filles, et Charles de Corlieu Ier, écuyer, seigneur de Lussant, qui épousa Hippolyte de Beaumont de la maison de Gibaud, une des plus anciennes et des plus nobles de Saintonge, et qui ne laissa point de postérité ;
    2. Sybart, dont l'article suit ;
    3. Madeleine de Corlieu.
     
  6. Sybart DE CORLIEU, deuxième fils de Robert de Corlieu et de Marie Pascaud, conseiller du roi au siège présidial d'Angoumois, épousa, le 17 février 1576, Dauphine Gentils, fille de Sybart Gentils, écuyer, seigneur de Bardines. Il eut de ce mariage :
  7. François DE CORLIEU, IIe du nom, écuyer, seigneur de Chantoiseau, qui épousa, le 5 janvier 1626, Marthe Bourgoing, fille de François Bourgoing, écuyer, seigneur du Portal, de laquelle il eut :
     
  8. Charles DE CORLIEU, IIe du nom, écuyer, seigneur de Portal, marié le 6 août 1658, à Nicole de Grimoard, dont il eut :
     
  9. Joseph DE CORLIEU, écuyer, seigneur de la Baudie. Il épousa, le 24 février 1710, Marie Sauvo, fille de messire Jean Sauvo, conseiller du roi, juge-magistrat en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoumois. Il eut, de ce mariage :
    1. Jean-Joseph, dont l'article viendra ;
    2. Antoine, écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, capitaine au régiment d'infanterie de M. le Dauphin. Il épousa Hippolyte de la Rochefoucault-Bayers ;
    3. Jacques, écuyer, seigneur de la Baudie, qui épousa demoiselle Marie de Pindray, dont il eut deux garçons et trois filles : l'aîné des garçons se maria avec mademoiselle Salignac de Fénélon.
     
  10. Jean-Joseph DE CORLIEU, chevalier, seigneur de la Croix, épousa, 1.° demoiselle Marie-Suzanne de Pindray, dont il n'eut point d'enfants : 2.°, le 29 août 1744, demoiselle Louise Babinet, fille de Mathieu Babinet, écuyer, seigneur de Chaume, Renneville, Nauzières, et autres lieux, conseiller du roi en la ville de Poitiers. De ce second mariage vinrent :
    1. François, lequel épousa Jeanne de la Loubière, fille de messire de la Loubière, seigneur de Bernac en Angoumois. II est mort sans postérité.
    2. Pierre-Guillaume, dont l'article vient ;
    3. et 4. Deux filles mortes.
     
  11. Pierre-Guillaume DE CORLIEU, chevalier de Corlieu, garde du corps du roi, épousa Louise Cadot, fille de messire Yves Cadot, capitaine de cavalerie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. De ce mariage sont issus :
    1. Yves-Hippolyte, qui a épousé Zoé d'Aulnets, fille de M. d'Aulnets, ancien capitaine au régiment d'Artois, infanterie, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
    2. Charles de Corlieu.
Armes : « Ecartelé au 1 et 4, de sinople au chevron d'argent, de trois quintefeuilles de gueules au 2 et 3 d'argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 231

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

La consultation des archives de Roscoff

La ville de Roscoff a mis en ligne ses archives (État-civil, registres paroissiaux, fonds ancien, fonds contemporain, etc.). Pour accéder directement aux archives numérisées communicables, cliquez ici : ftp://194.51.220.58/

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06 février 2012

Blasons 2011


de Brunel de Serbonnes

BRUNEL DE SERBONNES (de), famille noble, originaire de Guienne, et fixée, depuis près de trois cents ans, à Serbonnes près de Sens.
  1. André de BRUNEL, en 1317, grand-maître d'hôtel de France, sous les rois Philippe-le-Long, Charles-le-Bel, et Philippe VI, eut, entre autres enfants, de Marie de la Vieuville son épouse :
     
  2. Pierre de BRUNEL, marié avec Anne de Ligny. Il laissa, entre autres enfants :
     
  3. Philippe PE BRUNEL, Ier du nom, qui épousa Madeleine de Bonneval. Il eut pour fils :
     
  4. Jean DE BRUNEL, marié avec Marguerite de Saint-Fal, dont, entre autres enfants :
     
  5. Philippe DE BRUNEL II. Il épousa Élisabeth de Brichanteau, fille de N*** de Brichanteau, seigneur de Nangis. De ce mariage vint :
     
  6. Georges de BRUNEL, qui épousa Marthe de Champagne, dont il eut :
     
  7. Mathieu DE BRUNEL, Ier du nom, marié à Perrine de Ponville, dont est issu, entre autres enfants :
     
  8. Mathieu DE BRUNEL II, qui épousa, en 1541, Jacqueline de Railly, de la famille des seigneurs d'Hauterive près Auxerre. De ce mariage vint, entre autres enfants :
     
  9. Mathieu DE BRUNEL III, marié, en 1575, avec Marguerite de Bronze, dame de Gravon et de Balloy. Il eut, entre autres enfants :
     
  10. François DE BRUNEL, seigneur de Serbonnes, qui épousa, en 1624, Anne de Bronze, de laquelle il laissa :
     
  11. Henri DE BRUNEL, seigneur de Serbonnes et de Varennes, marié, en 1649, avec Catherine Duparc, fille de N*** Duparc, seigneur du Plessis-du-Mée. Il eut de ce mariage :
     
  12. Louis-Henri DE BRUNEL, Ier du nom, seigneur de Serbonnes et de Varennes, qui épousa, en 1675, Marie-Anne Boutonné, dont est issu, entre autres enfants :
     
  13. Louis-Barthélemy DE BRUNEL, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes. Il épousa Catherine Rippart, dont il eut :
    1. Louis-Henri, dont l'article suit ;
    2. Jean-Louis de Brunel, chevalier de Serbonnes, capitaine au régiment de la Reine, dragons, le 2 février 1745, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
     
  14. Louis-Henri DE BRUNEL II, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes, servit pendant quinze années comme officier d'infanterie. Il épousa Edmée Mittet, de laquelle il laissa :
     
  15. Louis-François DE BRUNEL, écuyer, seigneur de Serbonnes et de Varennes, a servi plusieurs années dans le régiment de la Reine, dragons, s'est marié, en 1766, avec Marie-Cécile Tarin, morte victime d'un jugement révolutionnaire, le 5 juin 1794. De ce mariage vinrent :
     
  16. 1.° François-Maximilien, seigneur actuel de Serbonnes, ancien officier dans le régiment de la Couronne, qui a épousé, en 1799, Alexandrine-Thérèse Berthelin, dont il eut, 1.° N*** mort en bas âge ; 2.° Louis-Marie de Brunel, né le 30 janvier 1803 ; 3.° Cécile ; 4.° Alexandrine-Caroline ; 5.° Célestine ; 6.° Odille-Constance de Brunel ;
    2.° Louis-Mathieu, quia émigré en Angleterre au commencement de la révolution, et est mort à la Trappe en Westphalie, où le conduisit le chagrin causé par la mort de sa mère ;
    3.° Louis-Clément, qui suit ;
    4.° N*** de Brunel, mort en bas âge.

    Louis-Clément DE BRUNEL de Varennes, dit le chevalier de Varennes, page de S. A. S. monseigneur le duc de Penthièvre en 1786, puis officier dans le régiment de ce prince en 1789, ensuite lieutenant dans le régiment de Brie, s'est trouvé, le 10 août, au château des Tuileries, chez madame la princesse de Lamballe, a émigré en Espagne, où il a été neuf ans officier dans le régiment de Naples. Il est rentré en France en 1803, et s'est empressé de signaler son dévouement pour l'auguste maison de Bourbon aussitôt l'entrée des Alliés dans la ville de Pont-sur-Seine le 10 février 1814. Nous nous faisons un devoir de transmettre les témoignages flatteurs et authentiques qu'il reçut à cette occasion.

    [Lettre de S. E. monseigneur le comte de Wittgenstein, commandant en chef le sixième corps de l'armée alliée, à M. le duc de Maillé, relativement à M. de Brunel de Varennes, supprimée pour plus de concision]

    L'évènement arriva comme le général l'avait prévu ; l'affaire de Montereau força les alliés à effectuer leur retraite sur Troies. Le chevalier de Varennes, dénoncé au parti de Buonaparte, n'évita la mort que par une prompte fuite, où lui et sa famille, réfugiés dans un batelet sur la Seine pendant plusieurs jours, sans abri ni asile, dans la saison la plus rigoureuse, furent en proie aux plus vives alarmes, et prouvèrent les plus dures privations. Par surcroît de maux, ses propriétés, pendant sa fuite, ont entièrement ravagées.

    M. le chevalier de Varennes s'empresse de rendre ici un hommage public au procureur du roi, à Nogent-sur-Seine, M. Corps à qui il doit la vie. Ce digne magistrat, dont depuis longtemps il connaissait les sentiments, l'avertit qu'on l'avait dénoncé, et l'engagea à fuir.

    M. de Varennes a été décoré de l'ordre du Lys, par son altesse royale monseigneur le duc de Berry, et a été présenté au Roi, le 26 mai 1814.

    Louis-Clément de BRUNEL de Varennes a épousé, en 1804, Marie-Jeanne-Esther Missonet, dont il a :
    1. Jean-Jacques-Camille, né le 20 août 1810 ;
    2. Marie-Louise-Jeanne-Esther, née le 3 juin 1806.
Armes : « D'argent, au chevron d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, couronne de marquis. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 227

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

04 février 2012

Nouveautés dans mon arbre

Cela fait pas mal de temps que je n'ai rien écris sur les évolutions de mon arbre généalogique. En fait, depuis que je gère mon arbre directement sur geneanet sans passer par Personal Ancestral File. Le téléchargement régulier de PAF vers Geneanet était l'occasion pour moi de signaler les évolutions. Je vais reprendre cette habitude en m'aidant de la fonction "Historique des mises à jour" pour m'aider à m'en souvenir.

Pour commencer quelques nouvelles données sur la famille Depas à laquelle je n'appartient pas mais qui m'a intéressé pour son lien avec la famille Floriet. Les nouveautés sur surlignées en jaune.

Pour les notes et les sources : voir mon arbre geneanet http://gw.geneanet.org/gillesdubois

Descendants de Jacob Depas


  • Jacob Depas, né le 29 juin 1828, Bordeaux, Gironde, France, décédé avant 1896, Couvreur. Marié le 28 mars 1849, Bordeaux, Gironde, France, avec Rachel Torrès, née le 1er avril 1833, Bordeaux, Gironde, France, décédée après 1896, dont :
    • Moïse Depas, né le 10 mai 1854, Bordeaux, Gironde, France, Voyageur de commerce. Marié le 5 février 1880, Paris VII, Seine, France, avec Irma Kahn.
    • Maxime Benjamin Depas, né le 26 septembre 1870, Bordeaux, Gironde, France, décédé, Artiste lyrique en 1895. Représentant de commerce. Marié le 6 février 1896, Paris XVI, Seine, France, avec Marthe Louise Floriet, née le 11 janvier 1873, Paris XVII, Seine, France, décédée le 29 décembre 1965, Clichy-la-Garenne (à l'âge de 92 ans), dont :
      • Jane Andrée Depas, née le 3 juin 1896, Paris XVII, Seine, France, décédée le 30 octobre 1981, Courbevoie, Hauts-de-Seine, France (à l'âge de 85 ans). Mariée le 3 décembre 1918, Courbevoie, Hauts-de-Seine, France, avec Jacques Georges Albert Louis Boytard. Mariée le 6 décembre 1938, Courbevoie, Hauts-de-Seine, France, avec Jean Baptiste Charles Alexandre Storne.
      • Blanche Depas. Mariée le 27 novembre 1926, Paris, Seine, France, avec Gaston Orengo.
    • Estelle Rebecca Depas, née vers 1877. Relation avec Joseph Hippolyte Chartier, dont :
      • Germaine Estelle Depas, née le 23 décembre 1894, Paris XX, Seine, France, décédée le 13 juillet 1895, Paris XX, Seine, France (à l'âge de 6 mois).
      • Maxime André Depas Chartier, né le 24 novembre 1896, Paris XX, Seine, France.


Ascendants de Hugues Antoine Louton



Génération 1

1 Hugues Antoine Louton, né le 28 août 1840, Nevers, Nièvre, France, décédé le 4 juillet 1881, Paris XIII, Seine, France (à l'âge de 40 ans), Commissionnaire. Parents: 2 et 3. Marié le 12 octobre 1876, Paris XI, Seine, France, avec Jeanne Gamet, née le 16 juillet 1843, Nevers, Nièvre, France, décédée, Journalière, fille de François Gamet 1797 et Antoinette Pain 1813.

Génération 2

2 Michel Louton, né vers 14 octobre 1815, Nevers, Nièvre, France, décédé avant 1876, Nevers, Nièvre, France, Journalier. Parents: 4 et 5.

... marié le 22 août 1837, Nevers, Nièvre, France, avec...

3 Jeanne Papon, née le 7 avril 1816, Nevers, Nièvre, France, décédée le 29 janvier 1881, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 64 ans), Emailleuse en porcelaine à Nevers en 1837. Parents: 6 et 7.

... dont:

Hugues Antoine, né le 28 août 1840, Nevers, Nièvre, France, décédé le 4 juillet 1881, Paris XIII, Seine, France (à l'âge de 40 ans). Voir 1.


Génération 3

4 François Louton, né vers 8 décembre 1769, Saint-Gratien, Nièvre, France, décédé le 8 janvier 1838, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de peut-être 68 ans), Boucher en 1805. Parents: 8 et 9. Marié (1) le 4 octobre 1808, Nevers, Nièvre, France, avec Louise Reneault, née le 8 septembre 1771, Saint-Bonnot, Nièvre, France, décédée le 15 mai 1813, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 41 ans), fille de Etienne Reneault †1777 et Marie Lauvergeon.

... marié le 27 octobre 1813, Nevers, Nièvre, France, avec...

5 Marie-Anne Perrot, née le 1er octobre 1785, Nevers, Nièvre, France. Parents: 10 et 11.

... dont:
  • Michel, né vers 14 octobre 1815, Nevers, Nièvre, France, décédé avant 1876, Nevers, Nièvre, France. Voir 2.
  • Jean Honoré, né le 28 décembre 1816, Nevers, Nièvre, France.
  • Pierre Julien, né le 23 février 1818, Nevers, Nièvre, France, décédé le 30 mai 1838, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 20 ans).
  • Louise, née le 4 janvier 1820, Nevers, Nièvre, France, décédée le 5 novembre 1820, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 10 mois).
  • Nicolas, né le 2 mai 1823, Nevers, Nièvre, France.
  • Jean-Baptiste, né le 16 août 1826, Nevers, Nièvre, France, décédé le 20 décembre 1899, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 73 ans). Marié le 18 octobre 1862, Nevers, Nièvre, France, avec Annette Thibaudat.

6 ? Papon.

... marié avec...

7 Jeanne Papon. Parents: 14 et 15.

... dont:

Jeanne, née le 7 avril 1816, Nevers, Nièvre, France, décédée le 29 janvier 1881, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 64 ans). Voir 3.

Génération 4

8 Michel Louton, né le 17 décembre 1742, Diennes, Nièvre, France, décédé le 20 novembre 1805, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 62 ans). Parents: 16 et 17.

... marié le 10 septembre 1765, Coulanges-les-Nevers, Nièvre, France, avec...

9 Pierrette Robin, née le 24 juillet 1745, Champvert, Nièvre, France, décédée le 2 mars 1782, Challuy, Nièvre, France (à l'âge de 36 ans). Parents: 18 et 19.

... dont:
  • Guillaume, né le 4 octobre 1766, Saint-Gratien, Nièvre, France, décédé le 24 janvier 1826, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 59 ans), Boucher en 1805. Marié le 3 septembre 1793, Nevers, Nièvre, France, avec Jeanne Goussot, fille de Claude Goussot et Marguerite Darnet.
  • François, né vers 8 décembre 1769, Saint-Gratien, Nièvre, France, décédé le 8 janvier 1838, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de peut-être 68 ans). Voir 4.

10 Jean Perrot. Parents: 20 et 21.

... marié avec...

11 Marie-Anne Turquet, décédée le 8 juin 1800, Saint-Amand-Montrond, Cher, France.

... dont:

Marie-Anne, née le 1er octobre 1785, Nevers, Nièvre, France. Voir 5.

14 ? Papon.

... marié avec...

15 ? ?.

... dont:

Jeanne. Voir 7.
Claude, né vers 1782.


Génération 5

16 Jean Louton, né vers 1682, décédé le 13 mai 1750, Verneuil, Nièvre, France (à l'âge de peut-être 68 ans).

... marié le 2 octobre 1725, Verneuil, Nièvre, France, avec...

17 Elisabeth Galouzat, décédée le 11 mai 1750, Verneuil, Nièvre, France.

... dont:
  • Noël, né le 14 mars 1730, Verneuil, Nièvre, France.
  • Charles, né le 14 avril 1731, Verneuil, Nièvre, France.
  • Michel, né le 17 décembre 1742, Diennes, Nièvre, France, décédé le 20 novembre 1805, Nevers, Nièvre, France (à l'âge de 62 ans). Voir 8.

18 Claude Robin, né vers 1713, décédé le 1er mai 1773, Coulanges-les-Nevers, Nièvre, France (à l'âge de peut-être 60 ans), Fendeur.

... marié le 18 janvier 1741, Champvert, Nièvre, France, avec...

19 Marie Martin, née vers 1725, décédée le 19 février 1770, Coulanges-les-Nevers, Nièvre, France (à l'âge de peut-être 45 ans).

... dont:

Pierrette, née le 24 juillet 1745, Champvert, Nièvre, France, décédée le 2 mars 1782, Challuy, Nièvre, France (à l'âge de 36 ans). Voir 9.

20 Louis Perrot. Parents: 40 et 41.

... marié le 30 juin 1749, Nevers, Nièvre, France, avec...

21 Marie Mignon. Parents: 42 et 43.

... dont:
  • Marie-Louise, née le 15 juillet 1751, Nevers, Nièvre, France. Mariée le 25 juin 1771, Nevers, Nièvre, France, avec François Ray, fils de Jacques Ray et Claude l'Allier. Mariée le 3 novembre 1793, Nevers, Nièvre, France, avec Pierre Jollet, né le 10 décembre 1751, Saint Révérien de Coulange, Allier, France, fils de Pierre Jollet et Françoise Sigaud.
  • Jean. Voir 10.
  • Marie-Anne. Mariée le 23 février 1789, Nevers, Nièvre, France, avec Charles Tavernier, fils de Charles Tavernier et Marie-Anne Dechartres.

Génération 6

40 Jean Perrot.

... marié avec...

41 Françoise Michot.

... dont:

Louis. Voir 20.
Nicolas, né le 23 novembre 1728, Nevers, Nièvre, France.

42 Mathieu Mignon.

... marié avec...

43 Louise Leveille.

... dont:

Marie. Voir 21.