Cette famille dauphinoise, dont on trouve aussi le nom écrit Ourcières, était connue en Gapençois dès l'an 1300. Chérubin d'Orcières succéda, en 1536, à François de Guiramand, évêque de Digne, et conserva le siège épiscopal jusqu'en 1545. Claude d'Orcières, seigneur dudit lieu et de Montorcier, fit son testament en 1522, et fut père de 1° Antoine d'Orcières, qui mérita le surnom de brave dans les guerres de religion du Dauphiné et de la Provence ; 2° Catherine d'Orcières, mariée à Jérôme de Pontis (Nob de Provence; mss. de la Biblioth. nat.). Louise d'Orcières, fille d'Antoine, épousa Louis de Rosset, et avec elle paraît s'être éteinte la descendance directe.
Des deux autres branches, l'une est tombée en quenouille par Jeanne d'Orcières, femme de Jean d'Yse, et par Catherine, mariée avec Claude Arnaud. L'autre, qui s'est continuée, était représentée au milieu du XVIIe siècle par François d'Orcières, avocat distingué au parlement de Grenoble, premier consul de cette ville de 1666 à 1669, qui, de son union avec Catherine Dupuy, laissa six enfants, dont l'aîné, Pierre d'Orcières, était aussi avocat de mérite en 1716.
ARMES : d'argent, au chef de gueules, à l'ours en pied de sable, brochant sur le tout et tenant de ses pattes de devant une couronne d'or. Devise : Franc comme l'or.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1876
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36603q/f185.item
1 commentaire:
Merci pour ce site très intéressant
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