LE CONTE DES GRAVIERS, famille originaire de Paris, où elle existe encore de nos jours.
- Jacques LE CONTE, premier du nom, quartinier de la ville de Paris, au nom duquel il fut frappé, en 1567, une médaille portant pour légende : Abit victoria pacem.
- Jacques LE CONTE, deuxième du nom, échevin de Paris en 1580, eut également une médaille frappée en son nom, portant pour légende : Ut capit unitos navis pellitque rebelles.
- Jacques LE CONTE, troisième du nom, échevin de Paris en 1595, eut également une médaille, dont la légende était : Sic Henricus mereuntibus.
- Charles LE CONTE, premier du nom, échevin de Paris, conseiller du roi, maître ordinaire des comptes, eut aussi la médaille frappe en son nom, avec cette légende : Nobilitas unica virtus. Celui-ci épousa demoiselle Bonne-Espérance, dont il eut un fils, qui suit :
- Nicolas LE CONTE, premier de nom, conseiller du roi, contrôleur des domaines de Paris, marié à Anne Piques, dont il eut :
- Claude Le Conte, dont l’article suit :
- Six enfants sans postérité.
- Claude LE CONTE, premier du nom, auditeur des comptes marié à Marie Gaigne, dont il eut :
- Cinq enfants morts sans postérité.
- Augustin LE CONTE, qui suit :
- Nicolas LE CONTE, chef d’une seconde branche, qui viendra.
- Augustin LE CONTE, premier du nom, conseiller à la cour des aides, marié à Anne de Bragelongne (*), veuve de M. Cléret, seigneur de Rempat, écuyer ordinaire du roi. De ce mariage sont issus :
- Claude François Le Conte, qui suit :
- Françoise, épouse de messire Robert, maître des comptes, dont est née une fille, mariée à messire de Boucherville, capitaine de vaisseau, laquelle eut aussi une fille, mariée à messire Démétrius de Comnène, issu des anciens rois de Corse.
(*) La famille de Bragelongne est, avec celle de Sens, une des plus anciennes et des plus illustres familles de France. Louis IX, ou S. Louis, roi de France, qui avait fait un voeu, charge M. de Bragelongne de l’accomplir. Sa majesté le lui remet de sa main. M. de Bragelongne s’agenouille, le reçoit, en lui présentant sa femme et ses enfants. Ce tableau existe entre les mains de Claude Éléonore Le Conte des Graviers (dont il va être parlé ci-après), petit-fils d’Augustin Le Conte et d’Anne de Bragelongne Il existe aussi à la galerie des tableaux, au Louvre.
- Claude François LE CONTE, premier du nom, conseiller au parlement de Paris, marié à Marie Eléonore Wiebbeking, dont il a eu trois enfants :
- Claude-Eléonore, qui suit :
- Augustin, chevalier des Graviers, gentilhomme de S. A. S. monseigneur le prince de Conti, chevalier de Saint-Louis capitaine de dragons, mort sans enfants.
- Augustine-Eléonore, qui a épousé messire Fournier de la Chateigneraie, écuyer de main de la feue reine ; duquel mariage est issue une fille, mariée à M. Lacart de Saumeri, fils du gouverneur de Chambort.
- Claude-Eléonore LE CONTE DES GRAVIERS, chevalier de S.-Louis, mousquetaire noir, ensuite capitaine au régiment de dragons Conti, gentilhomme de S. A. S. monseigneur le prince de Conti, commandant de ses véneries ; a épousé demoiselle Marie-Louise-Jeanne Coeuret d’Ozigny. De ce mariage sont nés :
- Augustin-Claude-Marie-Eléonore, officier de cavalerie.
- Mêmes prénoms, chevalier des Graviers.
- Augustine-Eléonore, mariée à messire Achille-Joseph-Abdon de Sens de Morsan.
- Augustine-Eléonore.
- Augustine-Eléonore.
- Augustine-Eléonore.
Seconde branche.
- Nicolas LE CONTE, fils de Claude Le Conte, premier du nom, et de Marie Gaigne, fut lieutenant criminel au châtelet de Paris sous Louis XIV, qui, satisfait de ses services, lui donna le livre des médailles frappées sous son règne. Ce livre est entre les mains de Claude-Eléonore des Graviers, ci-dessus mentionné. Il a épousé demoiselle Anne-Julienne Lottin, fille d’un conseiller du roi, maître d’hôtel de S. M. De son mariage sont issus :
- Nicolas, qui suit :
- Anne-Florence, qui a épousé M. de Bretignière, conseiller au parlement. Elle a eu une fille, mariée à M. de Murard, président au parlement de Paris. De ce mariage vint une fille, mariée à M. de Saint Roman, conseiller au parlement.
- Nicolas LE CONTE, fils du précédent, fut son successeur dans la charge de lieutenant criminel au châtelet de Paris. Il est mort sans postérité. Il avait épousé mademoiselle Bonneau, aussi décédée.
Armes : « Porte d’azur chargé d’un chevron d’or, deux fleurs de soucis en chef ; une sphère en pointe entre les côtés du chevron. »
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 22BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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