Entre la souche de cette maison, qui remonte aux croisades, et le chef actuel de cette famille, il se trouve quatorze rejetons, parmi lesquels on remarque :
Un Barruel-Beauvert, pourvu du brevet honorable de commandant de cinquante gentilshommes sous Charles IX.
Un Joseph Barruel-Beauvert, qui épousa une demoiselle de l’illustre maison d’Elbene, descendante de Sénécio d’Elbene, à qui Pétrarque, en 1200, avait adressa une de ses plus belles odes.
L’aïeul du comte Antoine-Joseph, douzième rejeton, avait épousé demoiselle de Sibert de Cornillon, fille du baron de Cornillon, allié aux maisons de Bernis, de Nicolaï, d’Àgoust, et autres.
Joseph-Barthélemy de Barruel-Beauvert, chevalier, eut l’honneur d’être reçu chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par Louis XV lui-même, sur le champ de bataille à Fontenoi.
- Le père du comte Antoine-Joseph fut aussi connu par son zèle et son attachement pour sa patrie et son roi. En général, l’attachement des Barruel-Beauvert à la religion de leurs pères et à leur souverain, fut cause, pendant les guerres civiles et de religion, que diverses propriétés de cette famille, en Languedoc, du côté des Cévennes et d’Avignon, furent incendiées et ravagées.
- Antoine-Joseph, comte de Barruel-Beauvert, né au château de Beauvert, le 17 janvier 1756, débuta dans la carrière des armes par servir dans la maison du roi ; il obtint une compagnie de réforme dans le régiment de Belzunce dragons, et fut, quelque temps après, nommé commandant des grenadiers royaux de Bretagne. Elu colonel de la garde nationale de Bagnols, dans les premières années de la révolution, il parvint à sauver plusieurs victimes de la frénésie populaire. Il aida le comte de Saillans, major des chasseurs du Roussillon, à la formation du camp de Jalès fut décoré par Louis XVI de l’ordre de Saint-Louis, après s’être loyalement exposé, le 20 juin 1791, pour la défense du roi. A dater du 10 août de la même année, il fut constamment dénoncé, poursuivi, proscrit, condamné à la déportation, contraint à fuir et à se cacher, pour avoir demandé courageusement la mise en liberté de madame royale ; ensuite détenu cinq ans au Temple, et destiné par Napoléon à être exilé dans l’île d’Elbe. Il avait épousé, en premières noces, la marquise de Coutances, dame des terres et châtellenies de la Haie-Maheas, Bouet, la Clartière, etc. Il n’eut point d’enfants de ce premier lit ; mais du second mariage avec demoiselle Doublet de Linas, sont issus :
- Ferdinand-Paul-Joseph-Eugène-Temple, né le 27 juillet 1802.
- Hyppolite-Joseph-Maurice, né le 17 novembre 1804.
- Antoinette-Elisabeth-Eugénie, née le 22 avril 1800. Tous les trois vivants en 1814.
Nota. Il existe une autre famille noble du nom de Barruel que l’on ne croit pas issue de la même souche, qui jouit encore du marquisat de Bavaz en Vivarais, et qui a fourni plusieurs officiers au service du roi.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 60
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
2 commentaires:
Bonjour,
La famille Barruel du Vivarais (branche de Barruel-Bavas) est bien issue de la même famille.
J'ai en ma posséssion toute la généalogie de cette famille et de ses différentes branches, ma grand-mère étant née de Barruel-Bavas
Cordialement,
H2S
l'abbé de Barruel est-il parent proche d'Antoine Joseph?
Enregistrer un commentaire