SALES DE SALÈLES (DE), famille originaire de Saint-Chély en Gévaudan, et maintenant établie à Sauve, en Languedoc.
- N*** DE SALES, écuyer, qui obtint, en 1440, une commission du roi pour la charge de capitaine des forêts du Gévaudan.
- Jean DE SALES, écuyer, reçut, le 31 juillet 1532, une commission du roi François Ier, pour commander une compagnie de cent hommes de pied. En 1533, le même obtint du roi, une sauvegarde.
- Guillaume DE SALES, écuyer qui fut père de :
- Gaspard DE SALES, écuyer, seigneur de Poujol, passe un contrat de mariage, en 1558, avec noble demoiselle du Fagon. Il y est qualifié fils de noble Guillaume de Sales. Il fut compris dans le rôle des gentilshommes du Gévaudan, appelés au ban et arrière-ban, le 5 mai 1574. Il fut père de :
- Pierre DE SALES, Ier du nom, écuyer, lequel épousa, en 1585, à Sauve, en Languedoc, Suzanne de Sostella, de laquelle il eut :
- Pierre de SALES, IIe du nom, écuyer, docteur en droit, épousa 1.° en 1620, demoiselle de Jean-Jean ; 2.° Françoise de Vilas de Salèles. Comme elle était héritière de sa maison, Pierre de Sales prit les armes de Vilas de Salèles.
Enfant du premier lit.
Jean de Sales, écuyer, marié avec demoiselle Isabeau Darvieu.
Enfant du second lit :
Étienne, qui suit : - Étienne DE SALES DE SALÈLES, écuyer, seigneur de Conqueirac, fit enregistrer, en 1697, ses armes à l'armorial général de France. (Voyez-les à la fin de cet article). Il épousa, en 1664, Espérance d'Algue, fille de noble d'Algue, seigneur de Croye et de Saint-Hyppolite, et de noble Isabeau Durand de Ferrière. De ce mariage vinrent :
- Louis, dont l'article suit ;
- François de Sales de Montaut, capitaine de cavalerie dans Mestre-de-camp, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort sans postérité.
- Louis DE SALES DE SALÈLES, écuyer, cornette au régiment de Mestre-de-camp cavalerie. Il épousa, en 1696, Marguerite de Régis, dont il eut :
- Étienne de Sales de Salèles ; lieutenant au régiment de Mestre-de-camp cavalerie, mort sans enfants ;
- André, dont l'article suit :
- André DE SALES DE SALÈLES, écuyer, officier au régiment de la Marine, épousa, en 1745, N*** de Merveilt, fille du comte de Merveilt, et de demoiselle de Lestaude. De ce mariage sont issus :
- André-Claude, dont l'article suit ;
- Jacques DE SALES DE BANIÈRES. Il se trouva de service, en qualité de garde-du-corps, auprès du roi, dans les journées désastreuses des 5 et 6 octobre 1789, et eut le bonheur de prouver à ce monarque tout le zèle et le dévouement qui l'animaient pour son auguste personne. Il a émigré pendant quatorze ans, et a servi dans l'armée des princes. Il est aujourd'hui (juin 1814) maréchal-des-logis dans les gardes-du-corps du roi. Il a épousé, en 1808, Élisabeth Malbec, de laquelle il a : 1.° Jean-Marie-Henri, né en 1809 ; 2.° Alexandre-André-Émile-François, né en 1810.
- André-Claude DE SALES DE SALÈLES, écuyer, seigneur de Conqueirac et de Banières, capitaine au régiment de Royal Comtois, puis sixième capitaine de la garde du roi en 1792, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, a épousé, en 1779, Henriette-Marie-Madeleine d'Acary, fille de Henri d'Acary de Beaucoroy, chevalier, gouverneur de Beauquene, lieutenant de roi de la ville de Montreuil-sur-Mer, et de dame Henriette Desportes de Pardaillan. De ce mariage est issu : Alexandre Jean-Félix de Sales de Salèles, garde-du-corps dans la compagnie écossaise, le 16 juin 1814.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 311
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
3 commentaires:
Votre généalogie des Sales de Salèles, tirées de Saint Allais est fausse. La vérité a été rétablie par moi sur le site "roglo". Je descends directement d'André Claude de Sales de Salèles.
Henri Gibelin
Bonjour Henri, j'ai bien pris note de votre remarque et ajouté un avertissement en ce sens en début de billet. Cordialement, Gilles.
Tous les généalogistes un tant soit peu sérieux savent bien que les notices de Saint Allais sont toutes plus ou moins bidonnées, mais elles font la joie de la plupart des internautes, qui nous les resservent après y avoir ajouté leur petite touche personnelle. Un peu comme un exécrable cassoulet en boite, sur lequel on aura délicatement saupoudré un peu de chapelure avant de le mettre au four, pour finalement le servir à des convives médusés devant les talents culinaires de la maîtresse de maison.
Henri ôtez moi d'un doute, vous n'êtes pas le fils de Pierre et Alexandrine de Salèles ?
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