BERNARD DE LAUSIÈRES, Vicomte de Valernes; maison très-ancienne dans l'ordre de la noblesse, originaire du diocèse d'Embrun. Elle a formé plusieurs branches qui se sont successivement répandues dans le Comtat-Venaissin, en Provence et dans le Bugey. Elle remonte par titres authentiques à l'an 1389, et a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1656 et 1667.
On compte au nombre de ses seigneuries Bellaffaire, Vellebon, Feissal, Reinier, la Molette, Castellard, Lausières, Hostel, Bellemond, Luthézieux, et la vicomté de Valernes ;
Et au nombre de ses alliances, les Adhémar de Grignan, les Laidet de Sigoyer, les de Simiane, les d'Avestel d'Hostel, les Villefray, les Varanges, les Donodec, les de Rhodes, les l'Enfant de Peyresc, les Castellane, les Cohorn, etc., etc.
Elle a fourni des Officiers supérieurs distingués, dont plusieurs sont morts sur le champ de bataille, (entre autres à Parme); des Chevaliers à l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
ÉTAT ACTUEL DE CETTE MAISON.
Première branche.
Première branche.
Charles-Louis-Joseph De Bernard De Lausières, Chevalier, né le 16 mars 1772, ancien Lieutenant- Colonel des gardes Wallonnes, au service de S. M. C. en Espagne. Capitaine retiré en France, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, a épousé par contrat, le 18 août 1810, passé devant Antoine Joanin et Jean-Baptiste Poudevaux, notaires à la résidence de Cluny (Saône-et-Loire), demoiselle Antoinette-Louise Feuillot de Varange, fille unique de Théodore Feuillot de Varange et de dame Benoîte de la Rivolière de Chandieu. De ce mariage sont issus :
- Jean-Jules Cleriade de Bernard de Lausières, né le 3 août 1831 ;
- Charlotte-Clarisse de Bernard de Lausières, née le 5 juillet 1813 ;
- Louise-Henriette-Alexandrine de Bernard de Lausières, née le 2 septembre 1814 ;
- Marie-Françoise de Bernard de Lausières, née le 27 janvier 1830.
Seconde branche.
René Bernard De Lausières, ancien Capitaine au corps royal d'état-major à Besançon, Chevalier des ordres de Saint-Louis et de la Légion-d'Honneur. Par ordonnance du Roi, du 2 avril 1817, il a été autorisé à ajouter à son nom celui d'Aristel, du chef de sa mère, seule héritière de ce nom. Il a épousé, en 1820, à Besançon, mademoiselle de Villefray, dont il n'a pas d'enfants.
Source Google Books : Extrait de l'Annuaire historique, généalogique et héraldique de l'ancienne noblesse de France Par Nicolas Viton de Saint-Allais.
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