Cette famille, divisée aujourd'hui en plusieurs branches, a été maintenue dans son ancienne noblesse, en 1670, par M. de Bezons, intendant de Languedoc.
La première branche subsiste dans noble Louis-François-Antoine-Maurice DE PAYAN DE LA GARDE, écuyer, né à Orange, le 9 août 1761 : il descend de noble Philibert de Payan, qui vivait en 1495, et eut pour fils :
Du premier lit, noble Perrin de Payan ;
Du second lit, noble François de Payan, auteur de la seconde branche.
Noble Charles (IIe) DE PAYAN, petit-fils de noble François, épousa, le 28 avril 1630, demoiselle Lucrèce de Marsane-de-Fontjulianne, fille de noble Gédéon de Marsane, seigneur de Fontjulianne, lieutenant-colonel du régiment du Passage, capitaine châtelain des lieux de Sauret et de Saint-Marcel, commandant à Carmagnole.
Noble Gédéon DE PAYAN, fils de Charles, épousa, en 1667, demoiselle Louise de Sibert-de-Montières, fille de noble Hector de Sibert, seigneur de Montières, baron de Cornillon, et de demoiselle Olympe de Drevon.
Noble Benjamin-François DE PAYAN, écuyer, troisième fils de noble Gédéon, épousa en 1708, demoiselle Elisabeth de Niel.
Noble François DE PAYAN, écuyer. Son fils épousa, le 29 janvier 1753, demoiselle Marthe d'Isoard, fille de noble Etienne-Daniel d'Isoard, chevalier, et de dame Marthe Lagier. Il a eu pour fils :
Noble Joseph-François DE PAYAN-DUMOULIN, chevalier, marié avec demoiselle Sophie-Marguerite Malleray. Il a de ce mariage :
- Charles-François-Félix-Ernest, né le 19 juin 1811 ;
- Marie-Caroline-Marthe-Sophie, née le 28 septembre 1813, qui a eu pour parrain M. le comte de Barruel-Beauvert, ancien colonel d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandeur de l'ordre chapitral d'Allemagne, décor de l'Ange-gardien, et parent du père de la susdite demoiselle. Sa marraine est madame Richard, née mademoiselle de Saint-Germain, fille du comte de Saint-Germain, dont la famille eut, le siècle dernier, un officier général ministre de la guerre et du même nom.
Noble Louis-Samson DE PAYAN (frère de noble Benjamin François), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, fut d'abord capitaine, puis major du régiment de Quercy, infanterie, ensuite lieutenant-colonel de ce régiment, et brigadier des armées du roi, à la promotion du 1er mai 1745. Il fut employé, en cette qualité, dans l'armée commandée par le maréchal de Maillebois, et donna en différentes occasions des preuves signalées de sa valeur. Il épousa, par contrat du 15 juillet 1737, dame Charlotte de Bancenel, fille de messire Alexandre de Bancenel-de Myon, seigneur de Champagne, et de dame Françoise de Billard de Raze.
Olympe DE PAYAN, née en 1668, sœur de Benjamin François et de Louis-Samson, épousa Aldebert de Vacherie, seigneur de Coulon, lieutenant-général des armées au service de Russie, et fit son testament à Petersburg, le 13 juin 1741, par lequel elle institua son héritière universelle Françoise de Payan, sa cousine qui l'avait accompagné en Russie.
Noble Hector DE PAYAN-DE-L'ESTANG, capitaine d'infanterie, fils aîné de noble Gédéon, eut de son mariage avec demoiselle de Belvezet :
Noble Joseph DE PAYAN, baron de l'Estang, d'abord capitaine au service de Russie, ensuite attaché au service de France, où il fut capitaine de cavalerie légère, lieutenant-colonel au régiment de Lowendal, ensuite colonel-commandant des Croates français, à la tête desquels il fut tu au mois d'août 1746, au camp des Cinq Etoiles en Flandres.
Il avait épousé, en 1744, demoiselle Marie-Thérèse, baronne de Beaussier, fille de messire Antoine, baron de Beaussier, baron du Saint-Empire, conseiller aulique du feu roi de Pologne, électeur de Saxe, conseiller intime de son altesse sérénissime monseigneur le Langrave de Hesse-d'Armstadt, et de noble dame Madeleine de Bezaudin. De ce mariage, il a eu une fille unique, nommée :
Marie-Anne-Henriette DE PAYAN-DE-L'ESTANG, née à Dresde au mois de décembre 1744, dont le nom acquit, dans la république des lettres, une juste célébrité. Elle a été mariée trois fois ; la première, avec messire Marc-François de Ribere, marquis d'Antremont, chevalier, ancien capitaine d'infanterie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; la seconde, avec M. le baron de Bourdic, ancien capitaine dans le régiment d'infanterie de Picardie, major de la ville et citadelle de Nismes, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; et la troisième, avec M. Viot, administrateur général de l'enregistrement et des domaines : elle est morte en 1802.
Extrait de l'Armorial général de France, par d'Hozier, registre cinquième, seconde partie, imprimé en 1764, et du Dictionnaire de la Chesnaye-des-Bois, tome onze, page 227.
Armes : « D'azur au chevron d'or, accompagné de trois molettes de même, posées deux en chef et une en pointe. »
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 210
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s
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