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30 mars 2009

La famille de Montléart

MONTLÉART ou MONTLIART (DE), famille du Gâtinais. Don Jean Verninac, le prieur de Mondonville, et autres historiens, ont laissé des mémoires sur la noblesse de l'Orléanais, le Gâtinais, la Beauce, le Perche, etc., et dans lesquels ils ont reconnu formellement l'identité de ce nom avec celui de la paroisse qu'on nomme aujourd'hui Montliart en Gâtinais, et qui s'appelait de Montléart autrefois. Cette identité a de plus été consacrée par un mémoire du généalogiste des ordres du roi, en vertu duquel les comtes de Montléart, titrés marquis de Rumont par érection de leurs terres en marquisat, au mois de septembre 1657, en faveur des services militaires d'eux et de leurs pères, et de leur ancienne noblesse, ont joui des honneurs de la cour et des carrosses de S. M.
  1. Gausbert Ier, surnommé DE MONTLÉART, chevalier, est le premier connu de ce nom. Il fonde par acte passé à Orléans, le 7 des calendes de février 1065, le prieuré de Chalette, près Montargis. Un autre acte de 1183, à l'occasion de l'institution de deux moines de plus audit prieuré en rappelle la fondation faite en 1065, par Gausbert, dit de Montléart, chevalier. Il est un des seigneurs qui signent un acte, passé à Montluçon, la veille de la Saint-Jean-Baptiste 1067, par lequel Archambault de Bourbon, dit le Fort, confirme toutes les donations de son père Archambault de Monticullo, à l'abbaye de Saint-Denis en France, et lui donne de plus une chapelle dans le Bourbonnais, dite la Chapelle Aude ou Chapelaude, etc. De sa femme inconnue on connaît :
    1. Hugues Ier, qui suit ;
    2. Guillaume Ier, qui fut à la première croisade, sous Godefroy de Bouillon, en 1096 ;
    3. Gausbert II, qui se croisa aussi avec un seigneur du Berri, nommé Guillebaud de la Roche ; il paraît en avoir épousé une parente ; il forma dans cette province une branche qui y posséda nombre de terres, et fit de grands dons aux abbayes de Bonlieu, des Pierres, diocèse de Bourges, etc. Cette branche se continua à Yévre-le-Châtel en Beauce jusqu'au quatorzième degré, et donna, entre autres sujets marquants :

      Simon de Montléart ; le premier grand-maître des arbalétriers de France, dont l'histoire et celle du sire de Joinville, fassent mention ; il commandait, en cette qualité, au premier voyage de saint Louis à la Terre-Sainte en 1256, et se distingua aux sièges d'Acre et de Sayette ;

      Thomas, ambassadeur en 1255, à la cour du roi d'Aragon ; sénéchal de Carcassonne et de Béziers en 1264, qui épousa Mathilde, veuve de Henri de Cousances, maréchal de France, de la maison des Clément, seigneurs du Mez-le-maréchal, en Gâtinais, si illustre sous le règne de Philippe-Auguste, et dans laquelle famille la dignité de maréchal de France, fut longtemps après héréditaire.

      Adam, sénéchal de Beaucaire et de Nîmes en 1290 ; il siège avec les pairs et barons ; au parlement tenu en 1278 et 1281, etc.

  2. Hugues Ier DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu en Gâtinais, etc. est mis avec son frère Guillaume, dans l'histoire orientale, parmi les seigneurs, qui accompagnèrent en 1096, Godefroy de Bouillon à la Terre Sainte. Il eut pour femme Beline, fille de Robert Clément, seigneur châtelain de Montreu.il en Gâtinais, et d'une dame nommée Beline. De ce mariage vinrent :
    1. Hugues II, qui suit ;
    2. Thibault ler, présent à une donation, vers 1110, à l'abbaye de Saint-Pierre de Néronville en Gâtinais, par Beline, veuve dudit Robert ci-dessus, du consentement d'Albéric, Robert, Raynard, dit le Beau, et Roscelin Clément, leurs enfants. Sa femme Adeline, et leur fils Louis rappelés dans une autre donation, etc.

  3. Hugues II DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu, des Marais, etc. fut un des premiers et principaux bienfaiteurs de l'abbaye de la Courdieu, diocèse et forêt d'Orléans, dès sa fondation en 1118, etc. Il épousa N*** de Revel, fille de Guidon de Revel, chevalier, dont les fils Renaud et Geoffroy, signent une donation, faite vers 1130, au prieuré de Saint-Pierre de Néronville, etc. Il eut de ce mariage :
    1. Hugues III, rappelé dans le cartulaire de Philippe-Auguste, au nombre des chevaliers qui avaient droit d'usage et de chasse à volonté dans la forêt d'Orléans ; il l'avait pour la maison ou hôtel de Montléart, etc. De sa femme inconnue, il eut entre autres enfants : a. Arnould, mis dans ledit cartulaire au nombre des chevaliers de la baillie de Lorris en Gâtinais. Il fut avec Guillaume, son cousin, au premier voyage de saint Louis à la Terre-Sainte, en 1248 ; b. Guillaume II, qui suit ; c. Jean Ier, religieux à l'abbaye de la Courdieu.

  4. Guillaume II de MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu, des Marais, d'Atray, etc., approuve, avec son frère Hugues, la confirmation faite le 10 des calendes de janvier 1167, par Renaud, fils de Geoffroy de Revel, leur oncle, du don que ledit Geoffroy avait fait au monastère de Wadi-Ulmi, en s'y faisant religieux. Il est un des seigneurs témoins â un aveu rendu en 1168 à Gilon, seigneur de Sully. Il fait en 1199, avec madame Adeline sa femme, sœur d'Hervé de Lisle, chevalier, une donation à l'abbaye de la Courdieu, et laisse entre autres enfants :
    1. Philippe Ier de Montléart, chevalier, seigneur dudit lieu, de Guignonville, des Bordes, etc. Il fut en grande faveur auprès d'Alphonse, comte de Poitiers et de Toulouse, frère du roi saint Louis. Il siège ; avec les barons du pays, à un parlement tenu par ledit comte en 1264. Il fut chargé parce prince de missions importantes dans les sénéchaussées de Toulouse, de Périgord, etc. Il fait, avec madame Agnès de Clarello sa femme, des donations à l'abbaye de la Courdieu, diocèse et forêt d'Orléans, en 1254, 1259 et 1263, qui annonceraient qu'il n'eut point d'enfants ;
    2. Guillaume III, qui suit ;
    3. Pierre, compris dans le cartulaire de Philippe-Auguste, au nombre des écuyers des baillies de Lorris en Gâtinais, et d'Yèvre-le-Châtel en Beauce.

  5. Guillaume III DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu, des Marais, d'Atray, Montbaudaer, etc., est mis, dans le susdit cartulaire de Philippe-Auguste, au nombre des chevaliers de la baillie de Lorris, et des grands feudataires de la couronne qui firent hommage au roi vers 1230. Il eut, comme son frère Philippe, la faveur du comte Alphonse, qu'il accompagna à la Terre-Sainte en 1 249, à la première croisade du roi saint Louis son frère, et dont il reçut plusieurs dons, Il épousa demoiselle Aliénor, fille de messire Jehan d'Escrènes, chevalier, seigneur dudit lieu en Beauce, Javercy et autres lieux, au Perche, sénéchal de Carcassonne et de Béziers, dont il eut :
    1. Philippe II de Montléart, chevalier, seigneur dudit lieu, en partie de Briare, Autruy, Conlons en Puisaye, etc. Il traite, en 1278 et 1279, avec les religieux de l'abbaye de la Courdieu, à l'occasion de l'aumône à eux faite par le testament de feu messire Guy d'Achères, chevalier, baron dudit lieu, du consentement de Marguerite sa femme, fille du baron et de madame Asceline, sa veuve, et leur donne en échange des terres sises à Briare et Conlons, paroisse de Saint-Gondon. Il n'eut qu'une fille : Marie, héritière des terres de Montléart, des Marais, etc., qu'elle porta à un seigneur de Montmartin, maison établie depuis en Franche-Comté, etc. ;
    2. Thibault, qui suit ;
    3. Madeleine ou Mathilde.

  6. Thibault II DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu au Perche, d'Atray, Montbaudaer, etc., grand maître des arbalétriers de France, après son cousin Simon de Montléart ; siège en 1266, au parlement. Il commandait, au second voyage de saint Louis à la Terre-Sainte, toutes les forces du roi, et décida la prise de la Tour de Carthage, où il périt en 1270 de la peste, dont le saint roi fut une des premières victimes. Il épousa Marie, fille de messire Goiard d'Arrablay, chevalier, seigneur dudit lieu, et de Marie des Chastelliers, oncle et grand oncle de Jean d'Arrablay, chevalier, sénéchal de Beaucaire et de Nîmes, et de Pierre d'Arrablay, cardinal. Il en eut :
    1. Pierre, qui suit ;
    2. Jean, seigneur en partie de Marreau aux Bois, Jorville, Montpolin, Atray, etc. ; épouse demoiselle Agnès, fille de Guillaume de Montpolin, chevalier, seigneur dudit lieu, dont un fils Adam, qui rappelle son défunt père dans un acte de 1341 etc.
    3. Catherine, qu'une généalogie des seigneurs de Cholet fait femme de Pierre de Cholet, chevalier, seigneur de la Choletière en Chartrain, etc.

  7. Pierre II DE MONTLÉART, chevalier, banneret, seigneur dudit lieu au Perche, d'Atray, Montbaudaer, etc. obtint, en 1276, des lettres patentes du roi Philippe-le-Hardi, adressées au receveur de l'Orléanais, à l'effet d'être payé d'un legs que le feu comte Alphonse, oncle du roi, par son testament en 1270, avait fait aux hoirs de feu Guillaume de Montléart, jadis son chevalier. II épousa demoiselle Marie, fille de monseigneur Henri Clément, maréchal de France, seigneur du Mez, dit le maréchal, baron d'Argenton, etc., et d'Aveline de Nemours. Il est présent à un accord du mardi avant l'épiphanie 1283, entre Marie sa femme et les frères d'icelle, à l'occasion du partage de la succession du feu maréchal leur père. Il eut de ce mariage :
    1. Robert qui suit ;
    2. Guillaume IV, un des chevaliers de la maison de M. de la Marche, en 1321 ;
    3. Marguerite, mariée à Jean III d'Arrablay, chevalier, conseiller du roi, grand-maître de son hôtel, capitaine d'une compagnie d'ordonnance à la guerre de Flandres en 1315, etc. ; veuve en 1345. Elle plaide au parlement contre ses gendres Philippe de Courtenay et Jean d'Andrezel, chevaliers, en 1346 et 1350 ;
    4. Jeanne, femme de Raoul le Bouteiller de Senlis, chevalier, qui en était veuf en 1350, etc.

  8. Robert Ier DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu, d'Atray, Montbaudaer, Chambon, etc. ; épouse demoiselle Sebille, fille de messire Hugues, de Guéart, chevalier, seigneur de Chaussi en Beauce, de Villiers, etc. et de madame Marguerite, etc. Il en était veuf en 1299, et meurt en 1320, laissant :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Thomas, un des chevaliers de la maison de MONSIEUR, frère du roi, en 1353, etc. ;
    3. Pierre III, chanoine de Notre-Dame de Paris, chancelier de l'église de Chartres, archevêque de Toulouse en 1356-1359.

  9. Jean II de MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu, d'Atray, Montbaudaer, Chambon, Brandelon, etc. ; épouse demoiselle Jehanne, fille de N.-H.-Guillaume de Germonville, chevalier, seigneur dudit lieu, de Brandelon en Beauce, etc. Il paraît avec elle dans des actes de 1331, 1348, etc. ; mort avant 1352, laissant :
    1. Robert II, qui suit ;
    2. Guillaume V, seigneur en partie d'Ensonville, de Freteval, en 1366. De sa femme Gillette de Prulay il n'eut qu'un fils : Guyot de Montlart, chevalier, seigneur d'Ensonville, etc. ; marié vers 1400 à demoiselle Marie de Cloye, nièce de M. Oudard de Cloye, chevalier, seigneur de Romainville, de Lavau, etc. ; dont une fille : Marguerite, mariée à Julien des Vaulx, seigneur de Gley au Maine, etc. Ils font leur testament en 1446, etc. ;
    3. Jean III, seigneur en partie de Montléart au Perche, avec Robert, son frère, en 1376-1380 ; enseigne d'une compagnie d'ordonnance, etc. ; n'eut qu'un fils : Jean IV, maria à demoiselle Isabelle de Blande, avec laquelle il vend, en 1429, la terre de Blande ou la Lande à Julien des Vaulx ci-dessus.

  10. Robert II DE MONTLÉART, chevalier, seigneur d'Atray, Montbaudaer, Chambon, sire et baron de Chamerolles, etc. ; épouse, avant 1368, demoiselle Isabeau, fille et unique héritière de messire Guillaume III de Brouart, chevalier, baron de Chamerolles, etc., capitaine d'une compagnie d'ordonnance, et d'Isabeau de Montpolin, etc. Enfants :
    1. Jean V, qui suit ;
    2. Robin, seigneur de Brandelon, dont une fille mariée à messire Guillaume de Mesalant, chevalier ;
    3. Phelippon, mort garçon après 1398 ;
    4. Anne, veuve en 1396 de messire Gaucher de Praelles, chevalier.

  11. Jean V DE MONTLÉART, chevalier, sire et baron de Chamerolles, seigneur en partie d'Atray, Montbaudaer, Chambon, Crottes, Isy, etc., capitaine d'une compagnie d'ordonnance à la guerre des Flandres, dont il était de retour en 1382 ; épouse madame Jeanne, fille et petite-fille de Henri II et Henri III de Gaudonvilliers, chevaliers, seigneurs dudit lieu en Beauce, etc., successivement grands sénéchaux, d'Agenois, veuve de messire Ivon de Cholet, chevalier, seigneur de la Choletière en Dunois, etc., dont il eut :
    1. Jean VI, qui suit ;
    2. Guillaume VI, seigneur en partie de Crottes, d'Isy, etc., qui de sa femme Jehanne de Gabilleux ne laissa qu'un fils, Jean, mort sans enfants en 1482, etc.

  12. Jean DE MONTLÉART, chevalier, seigneur dudit lieu au Perche, d'Atray, Montbaudaer, Chambon, Crottes, Isy, etc., conseiller et chambellan du roi, capitaine de cinquante lances, épouse en premières noces demoiselle Perette, fille de messire Guillaume, seigneur d'Isy en Beauce, etc., chevalier, et de demoiselle Marie des Eaux. En secondes noces, demoiselle Marguerite, fille de messire Pierre de Lanneray ou Lanneré, chevalier, seigneur dudit lieu en Dunois, de Valière, Fontenay, etc., dit le Magnien de Valière, et de demoiselle Marguerite de Cornoy. Il meurt avant 1450, combattant contre les rebelles de Bourgogne. Enfants :
    1. Jean VII, seigneur de Melleray en Beauce, en partie de Montbaudaer, Crottes, Chambon, etc., lieutenant d'une compagnie d'ordonnance en 1460. Epouse demoiselle Marguerite, fille de N. H. Jean Gueret, écuyer, seigneur de Melleray, Montigny, Bergeresses près Jargeau, etc., bailli de Chartres, et de demoiselle Simone la Maréchale. Il a fait la branche des seigneurs de Melleray, qui s'est éteinte au 19e degré, et a donné entre autres alliances, celles de d'Allonville, de la Ferté, de Courcy, de Boussonval, de Goux, seigneur de Campremi, etc.
    2. Pierre, qui suit.

  13. Pierre IV DE MONTLÉART, chevalier, seigneur en partie d'Atray, Montbaudaer, Crottes, Isy, Chambon, les Ruets, etc., servait en 1469, dans la compagnie du connétable de Luxembourg, transige en 1465, avec son frère Jean sur les donations faites par leur père à son préjudice, à cause qu'il avait suivi le parti du duc de Bourgogne. Il épouse en 1468 demoiselle Christoflette, fille de messire Guillaume de Lion, chevalier, seigneur dudit lieu en Beauce, etc., et de demoiselle Jehanne de Traitainville ; meurt en 1475. Laissant :
    1. Jean VIII, seigneur d'lsy, etc. Enseigne de la compagnie du duc de Vendôme en 1520, mort sans enfants de demoiselle Michelle, fille de N. H. Philippe de la Folie, chevalier, seigneur dudit lieu, etc. ; et de demoiselle Marie de Saint-Mars, etc. ;
    2. Dimanche, qui suit ;
    3. Christoflette, mariée à N. H. Gonon de Boulart, écuyer, seigneur de Mainvillier, etc.

  14. Dimanche DE MONTLÉART, chevalier, seigneur de Rumont en Gâtinais, en partie de Crottes, Isy, les Ruets, d'Ossainville ; d'abord page du roi, puis enseigne d'une compagnie d'ordonnance en 1495. Epouse en 1498, demoiselle Françoise, fille et unique héritière de N. H. Jean. de Legeret, chevalier, seigneur de Rumont, Jallemain, Marolles, etc., et de demoiselle Marie de Villers, etc. Enfants :
    1. Antoine, qui suit ;
    2. Jean IX, seigneur des Ruets, servait en 1544, dans la compagnie de monseigneur le duc d'Orléans, etc. Il épousa, en 1564, demoiselle Jeanne, fille de M. Louis du Gouldroy, seigneur de Ferroles, etc. et de demoiselle Marie des Personnes, etc., dont il eut : 1. Marie, mariée à M. Claude de Mortaize, chevalier, seigneur de Beauséjour, etc. 2. Elisabeth, morte sans alliance ;
    3. Catherine, femme, en premières noces, de Mary de Buthement, officier de la garde du corps du roi ; en deuxièmes noces, de Jean III de Rogres, vicomte de Fessard seigneur de Bromeilles, etc.

  15. Antoine DE MONTLÉART, chevalier, seigneur de Rumont, Fromont, Isy, etc., gentilhomme de la chambre du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes, inspecteur des troupes, etc. Epouse en 1538, demoiselle Marie, fille de M. Christophe de Harlay, chevalier, seigneur de Beaumont, etc., premier président au parlement de Paris, etc., et de demoiselle Marie Duval, etc., dont :
    1. Marin, mort garçon, en 1593 ;
    2. Ulysse, qui suit ;
    3. Christophe, mort garçon ;
    4. Louis, chevalier de Malte, commandeur d'Estrepagny, etc. ;
    5. Abel, chanoine du chapitre de Notre-Dame de Paris, trésorier de la Ste. Chapelle, abbé de la Chapelle-aux-Planches, etc. ;
    6. Jehanne mariée à M. Joseph de Bigny, seigneur dudit lieu, etc., gentilhomme de la chambre du roi, etc. ;
    7. Louise, femme de N. H. Valentin de la Taille, seigneur de Faronville, etc. ;
    8. Cassandre, femme de M. Martin de Hally, seigneur de la Chapelle en Normandie, etc.

  16. Ulysse DE MONTLÉART, chevalier, seigneur de Rumont, Fromont, Puiselet, Beauxmoulins, etc., lieutenant des gens d'armes de monseigneur le prince de Condé, etc., épouse en 1598, Marie de Tappereau, dame de Puiselet la Madelaine, Maisoncelles, etc., fille de Simon Tappereau, seigneur des dits lieux, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi, et de Marie Coignet, veuve de Edme de Rogres, seigneur de Chevrainvilliers. Le roi Henri IV, en récompense des services qu'Ulysse avait rendus dans la guerre de la Ligue, lui donna en 1592, toutes les prises qu'il avait faites sur les rebelles ; il obtint du même roi d'autres lettres patentes en 1595 à l'effet de renouveler tous les titres de ses terres de Rumont, Fromont, etc., attendu que les ligueurs de Montargis et de Châteaulandon avaient dévasté son château de Rumont, et en avaient brûlé tous les titres... Enfants :
    1. Charles, qui suit ;
    2. Marie, mariée à Antoine de Picot de Dampierre, seigneur de Combreux, de Lavau, etc., fils du marquis de Dampierre, etc.

  17. Charles DE MONTLÉART, marquis du Rumont, seigneur de Fromont, Puiselet, Beauxmoulins, etc., colonel d'infanterie, épouse, en 1631, demoiselle Catherine, fille de M. Pierre de Verton, seigneur de Gaubertin, etc., conseiller du roi, trésorier de France et général de ses finances à Orléans, et de Marie de Bragelongne. Il obtint en récompense des services de lui et de ses pères et de leur ancienne noblesse, l'érection en marquisat de ses terres de Rumont, Fromont, etc., sous la dénomination de marquisat de Rumont, par lettres patentes datées de Péronne en septembre 1657. Enfants :
    1. Simon, mort garçon ;
    2. Jean, idem ;
    3. Pierre, qui suit ;
    4. Marie-Thérèse, mariée en premières noces en 1654, à M. Louis Hurault de l'Hospital, baron de Vignay ; en secondes noces, à M. Mathieu de Thisart, seigneur du Couldray, dont elle était veuve en 1680, etc. ;
    5. Geneviève, religieuse à Remiremont.

  18. Pierre DE MONTLÉART, marquis de Rumont, seigneur de Fromont, Puiselet, Beauxmoulins, etc., lieutenant des gardes-du-corps de S A. R. Monsieur, frère unique du roi ; gouverneur et grand bailli d'épée des ville et duché de Nemours, capitaine des chasses dudit duché, commandeur de l'ordre de St.-Lazare du Mont-Carmel, etc., épouse en 1688, demoiselle Jeanne, fille de feu M ; Marius Basile Morel de Vindé, seigneur de Boistiroux, etc., conseiller du roi en ses conseils, et d'Antoinette Colart sa veuve, etc. De ce mariage :
    1. Jean-Pierre, marquis de Rumont, etc., commandeur de l'ordre de St.-Lazare du Mont-Carmel, gouverneur et grand bailli d'épée des ville et duché de Nemours, capitaine de cavalerie, etc. épouse demoiselle Elisabeth, fille de M. Jacques Mithon, seigneur de la Grange, etc., conseiller du roi, intendant de justice, police, finances et marine à Toulon, etc., dont : a. N*** de Montléart, mort garçon à vingt ans, capitaine de cavalerie, etc. ; b. Jean-Baptiste, dit le chevalier de Rumont, chevalier de Malte, officier de la marine, mort en 1759 ; c. Antoinette-Marie-Jeanne, morte fille en 1776 ;
    2. Charles-Nicolas, dit le comte de Rumont, capitaine de carabiniers ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, mort garçon, etc. ;
    3. Achille-Louis, qui suit ;
    4. Louis qui a fait branche, dont reste une fille née en 1776 ;
    5. Charles-Christophe, mort garçon ;
    6. Geneviève, mariée, en 1733, à M. Charles de Godard, seigneur d'Erainville, etc., lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, etc.

  19. Achille-Louis, dit le comte DE MONTLÉART, seigneur en partie de Beauxmoulins, et capitaine de cavalerie, épouse à Nantes, à son retour de Saint-Domingue, le 24 juillet 1724, demoiselle Madelaine-Françoise-Marie, fille mineure et unique héritière de feu M. Jacques Heurtevant, capitaine d'infanterie à Saint-Domingue, et de dame Marie-Louise de Besson de Saint-Joie ; et nièce de M. Louis Dubois, colonel-commandant pour le roi, au quartier de Léogane de Saint-Domingue, son tuteur ; elle meurt, le 9 octobre 1725 avant seize ans, en couches de Louis-Jean, qui suit.

  20. Louis-Jean, Comte DE MONTLÉART, seigneur en partie de Puiselet, Beauxmoulins, mousquetaire de la garde à cheval du roi, etc. ; hérite de sa mère de deux habitations à Saint-Domingue. Il se trouva à la bataille de Fontenoy, où il eut deux chevaux tués sous lui et reçut plusieurs blessures, des suites desquelles il mourut, avant trente ans, à Saint-Domingue, laissant de sa femme, demoiselle Marie-Jeanne Butte, les enfants qui suivent :
    1. Achille-Louis, mort en bas âge ;
    2. Christian-Louis, mort idem ;
    3. Marie-Louis, qui suit ;
    4. Sophie-Louise, mariée à Paris, le 31 juillet 1771, à M. Alexandre-Joseph, comte de Ségur, seigneur du Grand Puch, près Bordeaux, etc. lieutenant des gens d'armes de la garde-du-corps du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

  21. Marie-Louis, comte DE MONTLÉART, d'abord officier dans le corps de la Marine au roi, puis capitaine de cavalerie, etc., épouse, le 28 mai 1786 à Versailles, demoiselle Marie-Louise, fille de M Balthazar-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon-Sandricourt, brigadier des armées du roi, grand maître des cérémonies du feu roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, et gouverneur et grand bailli de Senlis ; et de Blanche-Elisabeth de Rouvroy de Saint-Simon, sa cousine et sa femme ; une des dames d'honneur de madame la comtesse de Provence. La dame comtesse de Montléart, reçue aussi, en 1787 ; au nombre des dames d'honneur de ladite princesse. De ce mariage il n'est né qu'un fils : Jules-Maximilien-Thibault.
Armes : « d'azur à trois besans d'or ; pour supports trois arbalestriers. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 498
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

25 juillet 2008

Piochard de la Brûlerie

PIOCHARD DE LA BRULERIE (DE), famille originaire du Gâtinais, s’est établie dans le quinzième siècle à Joigny, où elle n’a cessé de se faire estimer par les services qu’elle a rendus à l’Etat, soit dans la magistrature, soit dans les armes. Elle est connue par les surnoms de d’Arblay, de la Brûlerie, de Beauchesne, des Casseaux, de la Chateignière, de l’Epanche, de Pontigny et de Beze. Nous mentionnerons ici la branche de la Brûlerie.
  1. Etienne PIOCHARD de la Brûlerie, ayant eu le bonheur de sauver la vie au prince de Ligne à la bataille de Fleurus, reçut de ce prince, en reconnaissance de ce service, pour lui et ses hoirs, nés et à naître, par une concession en date du mois de janvier 1691, pouvoir d’ajouter aux armes de ses ancêtres, celles de sa maison, désirant, par ce gage perpétuel, attacher inviolablement sa postérité à la sienne. Il se distingua par ses services militaires, comme on le verra par les lettres de noblesse en date du mois d’avril 1743, accordées à son fils, dont l’article suit.

  2. Jean-Etienne PIOCHARD, sieur de la Brûlerie, né le 31 mai 1696, entra mousquetaire du roi dans sa première compagnie, le 25 juillet 1713, après avoir été un an enseigne de la colonelle du régiment de Piffon, infanterie, a été décoré de la croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, en juillet 1736, étant le deuxième reçu de cette famille. Il fut fait sous-brigadier des mousquetaires le 1er juillet 1737, et obtint au mois de mars 1743, de feu Louis XV, des lettres de noblesse, tant en faveur des services de son père que des siens et de ceux de son fils. Nous en mentionnons ici la teneur :
    « Louis, PAR LA GRÂCE DE DIEU. Comme les marques d’honneur qui passent à la postérité sont la récompense la plus distinguée qu’un souverain puisse donner au mérite, elles réunissent aussi les motifs les plus capables et d’inspirer à des citoyens la volonté de s’en rendre dignes, et d’animer des descendants à ne pas dégénérer. Persuadé de toute l’importance de cette vue, nous croyons qu’il est du bien de notre Etat d’élever à la noblesse ceux qui, dévoués à sa défense, se signalent dans la profession des armes, surtout lorsque des exemples de bravoure qu’ils ont reçus de leur famille, sont autant de voix qui réclament en leur faveur. C’est ainsi que nous jugeons à propos de reconnaître, dans la personne de notre cher et bien aimé Jean-Etienne PIOCHARD, seigneur de la Brûlerie, sous-brigadier et sous-aide-major de la première compagnie des mousquetaires à cheval de notre garde ordinaire, non-seulement les services qu’il nous y rend depuis trente années avec autant d’assiduité que d’ardeur, services qui lui ont mérité la croix de notre ordre militaire de Saint-Louis et le grade qu’il remplit actuellement, mais encore ceux de sa famille, où le zèle pour le bien de l’Etat est devenu comme héréditaire. Etienne Piochard, seigneur de la Brûlerie, son père, successivement gendarme, lieutenant et capitaine de dragons, se trouva, pendant vingt-trois années de service, à dix batailles et quinze sièges à la bataille de Fleurus, en 1690, il fit prisonnier un officier qui venait de le blesser ; en 1693, étant à la tête d’un détachement de dragons, il enleva au Mont-Saint-Jean, près Luxembourg, un partisan espagnol ; à la bataille de Spire, en 1703, il sauva l’étendard de la compagnie. Mestre-de-camp du régiment de cavalerie de Bourgogne, il prit un capitaine de grenadiers ; fait prisonnier lui-même à la bataille d’Hochstet, il fut transporté en Angleterre avec les officiers-généraux qui avaient un pareil sort. Mais rendu dans la suite à sa patrie, il donna de nouvelles preuves de son courage telle fut, en 1708, la surprise d’un parti de la ville de Gand, où il entra le premier suivi d’un détachement de dragons qu’il commandait. Ses talents ne se renfermèrent pas même dans le militaire, et il en fit paraître d’une autre nature dans des négociations secrètes qui furent confiées à ses soins, lorsqu’il était en Angleterre. Trois oncles paternels du seigneur de la Brûlerie se sont aussi fait connaître avantageusement dans la profession des armes. Le premier, après avoir passé du service du feu roi, notre très-honoré seigneur et bisaïeul, à celui de notre très-cher et très-aimé frère et oncle le roi d’Espagne, il fut tué en 1706 étant major d’artillerie. Le second, admis en 1697 dans la compagnie des gendarmes écossais, est actuellement un des plus anciens capitaines du régiment de dragons de Vibraye. Le troisième a quitté le service, mais il a été remplacé par sept enfants. Nous sommes d’ailleurs instruits que cette famille a toujours eu à cœur de ne contracter que des alliances honorables, toutes considérations qui nous déterminent d’autant plus à élever ledit sieur Jean-Etienne Piochard de la Brûlerie, et du titre et qualité de noble décoré et décorons, voulons et nous plaît qu’il soit tenu, levé et réputé, comme nous le tenons, censons et réputons pour tel, ensemble ses enfants et postérité, tant mâles que femelles, nés et à naître en légitime mariage, de même que ceux qui sont issus de noble et ancienne race.... Et en outre avons permis au dit sieur Jean-Etienne Piochard de la Brûlerie, et à ses enfants et postérité, de prendre des armes telles qu’elles seront réglées par le sieur d’Hosier, juge d’armes de France. »
    Jean-Etienne Piochard fut fait brigadier le 17 avril 1746, maréchal-des-logis le 1er novembre 1756, et servit, tant sous Louis XIV que sous Louis XV, pendant quarante-quatre ans consécutifs. Il épousa, 1.° le 24 décembre 1727 Louise-Jeanne de Bouteville, morte le 31 juillet 1734, fille de Jean-Edmond de Bouteville, chevalier, seigneur de Cumières-sur-Meuse et de Villiers devant Mouzon, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite Habert, veuve en secondes noces du comte de Custine d’Aufflance ; et 2.° le 17 juin 1743, Marie Chaudot, fille d’Antoine, correcteur en la chambre des comptes de Dole en Franche-Comté, et de Florence Arnould.

    Du premier mariage il y a eu cinq enfants, dont il ne reste plus que Pierre-Louis-Nicolas, qui suit.

    Et du second lit une fille unique, nommée Marie-Louise-Julie Piochard de la Brûlerie, née le 24 août 1747, mariée en premières noces à Jean-Louis-Antoine de Séjean, chevalier, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et en secondes noces à M. de D’Hieuville, capitaine du régiment de la Reine, dragons.

  3. Pierre-Louis-Nicolas PIOCHARD, sieur de la Brûlerie, né le 8 octobre 1727, reçu mousquetaire dans la première compagnie le 8 octobre 1740, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis en juillet 1759. Il mourut en 1800, et avait épousé, le 23 avril 1759, Marie-Charlotte-Marthe Grasset, de laquelle sont nés :

    1. Jean-Louis Piochard de la Brûlerie, dont l’article viendra ;

    2. Théodore Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 12 janvier 1770, est entré sous-lieutenant au régiment d’Artois, infanterie, le 4 décembre 1786. Il passa à Saint-Domingue en 1791, où, n’ayant pas voulu prendre part à la révolte de cette île, et ayant refusé, ainsi qu’une partie de ses camarades, d’en prendre le commandement, il fut obligé de repasser en France, où les troubles qui y existaient alors l’engagèrent à quitter le service. Il se maria : 1.° en février 1795 à mademoiselle Émelie Saulnier de Davion, et 2.° le 5 août 1805 à demoiselle Etiennette-Germaine Hay.

      Du premier lit vinrent :

      1. Caroline ;
      2. Marine.

      Du second lit :

      1. Louis Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 1er avril 1811
      2. Clémence
      3. Louise.

    3. Joseph Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 25 mai 1771, et entré en octobre 1787 au régiment de Dauphin, cavalerie, en qualité de cadet gentilhomme. Il en sortit le 1er septembre 1789, pour passer dans les gardes-du-corps, où il devait être reçu le 15 octobre suivant ; mais ce corps ayant été licencié, et voulant continuer de servir le roi, il prit parti dans le régiment de Royal-Bourgogne, cavalerie, le 2 novembre suivant, avec lequel il fit plusieurs campagnes, et où il resta jusqu’à la fin de 1792, qu’il fut licencié comme noble.

    4. Charles-Marcel Piochard de la Brûlerie, né à Joigny le 14 novembre 1776, entré au régiment de Royal-Bourgogne, cavalerie ; fit plusieurs campagnes, et fut forcé de quitter le service comme appartenant à une famille noble. Il obtint un certificat très-honorable de ses camarades et officiers supérieurs. Il épousa à Saint-Florentin, au mois de septembre 1805, Anne-Thérèse Paris, de laquelle il a :
      1. Charles, né le 22 août 1801 ;
      2. Hortense, née le 3 juillet 1806 ;
      3. Alexandrine-Blanche, née le 23 avril 1808 ;
      4. Eudoxie, née le 23 mai 1809 ;
      5. Louise, née le 5 octobre 1811.

    5. Louise-Charlotte Piochard de la Brûlerie, née à Auxerre au mois de janvier 1761.

    6. Julie-Edmée Piochard de la Brûlerie, morte le 13 janvier j 805, avait épousé, le 4 avril 1804, M. Jean-Baptiste Billebault du Puis, maire de la ville de Joigny, et président dudit canton. De ce mariage est issu :
      a. Jean-François Billebault, actuellement étudiant en droit.

  4. Jean-Louis PIOCHARD de la Brûlerie, né à Joigny le 14 mai 1767, est entré le 2 juillet 1782 dans les gardes-du-corps du roi. Il épousa à Auxerre, le 12 février 1791, demoiselle Madeleine-Germaine Coullault de Berry-du Marteau, dont il a :

    1. Jeanne-Françoise Piochard de la Brûlerie, née le 15 avril 1794, et mariée le 21 octobre 1813 à M. Henri-Jean-Jacques-Christophe-Conrad Bernard, ancien officier d’infanterie, fils de Jacques-Marie Bernard, intendant-général des postes de Prusse, et conseiller-privé sous le grand Frédéric ;

    2. Marie-Louise Piochard, demoiselle de la Brûlerie, née le 29 mai 1795 ;

    3. Charlotte Piochard, demoiselle de la Brûlerie, née le 17 octobre 1796 ;

    4. Madeleine-Adélaïde Piochard de la Brûlerie, née le 6 juillet 1798.
Armes : Un écu d’azur, à trois étoiles d’argent posées deux et une ; écartelé de gueules à une aigle d’argent, les ailes étendues ; et sur le tout d’or à une bande de gueules.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 179
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861