Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècleLa famille qui donne lieu à cette notice croit être une branche de la famille d'Ailhaud de Méouille, mentionnée plus haut. Elle porte les armes de cette famille en en modifiant les émaux. Elle revendique pour auteur un Laurent Ailhaud qui était aveugle et qu'en raison de cette infirmité son père, Pierre Ailhaud, Sgr de Méouille, aurait déshérité au profit d'un frère puîné par acte du 4 juillet 1540. Laurent Ailhaud se serait marié et aurait eu des enfants qui, se trouvant réduits à une situation de fortune modeste, auraient perdu leur noblesse par dérogeance.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112005v/f419.item
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.
Armes : de gueules à trois têtes de lion d'or arrachées ; au chef cousu d'azur chargé d'un soleil d'or.
On trouve que, lors de la recherche de 1666, Antoine, Jacques et Jean Aillaud, du lieu de Lourmarin, payèrent volontairement une amende pour avoir usurpé la qualification d'écuyer.
Jean Ailhaud, né le 6 janvier 1675 à Lourmarin, en Provence, était le fils d'autre Jean Ailhaud, bourgeois, et de Jeanne Baguet. Il embrassa la profession de médecin et inventa une poudre purgative célèbre à laquelle il donna son nom et dont la vente lui permit de réaliser des bénéfices considérables. Il acquit alors de la maison de Brancas les domaines importants de Castellet, de Vitrolles et de Montjustin et fut pourvu en 1745 de la charge anoblissante de secrétaire du Roi. Il mourut le 30 août 1756. Il avait épousé à Lourmarin, le 19 mars 1705, Anne Sambuc. Il en eut deux fils, Jean Gaspard, qui continua la descendance, et Louis, qui fut évêque de Carpentras. Jean Gaspard Ailhaud, Sgr de Castellet, de Vitrolles et de Montjustin, embrassa comme son père la profession de médecin, épousa en 1746 Anne Icard et mourut le 11 novembre 1779. D'après une notice publiée par M. d'Auriac dans son Armorial général de France, il aurait obtenu, par lettres patentes de novembre 1758, l'érection en baronnie de sa seigneurie de Castellet. Ses deux fils, Jean Gaspard et Louis Théophile Gaspard, furent les auteurs de deux rameaux.
Jean-Gaspard d'Ailhaud, baron de Castellet, décédé en 1800, épousa en 1771 Mlle de Caritat de Condorcet, fille de la comtesse de Condorcet, née d'Hérail de Brisis, et héritière de la terre de Brisis. Il en eut quatre fils : 1° Jean-Pierre d'Ailhaud de Castellet, médecin, qui a laissé deux fils 2° Théophile d'Ailhaud de Vitrolles; 3° Joseph d'Ailhaud d'Entrechaux ; 4° Joseph-Vincent d'Ailhaud de Brisis, né en 1784 à Vitrolles (Vaucluse), médecin à Nyons, député de la Drôme de 1834 à 1837, conseiller général du même département, décédé à Nyons en 1867, qui eut quatre fils de son mariage avec Mlle Alvier.
L'auteur du second rameau, Louis-Théophile-Gaspard Ailhaud de Luzerne, né en 1756, épousa Mlle Mercier, dont il eut deux fils,
Principales alliances : de Caritat de Condorcet, de Faucher 1875, de Payen de la Garde 1875, etc.
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