Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècleLa famille de Cotolendy, ou de Cotolendi, est originaire de la Provence où dès le XVIe siècle elle occupait un rang distingué.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112005v/f57.item
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.
Cotolendy de Beauregard (de).
Armes : d'azur à trois glands d'or, 2 et 1.
Couronne : de Marquis.
Supports : deux lions.
Lors de la peste qui ravagea Aix en 1629, un membre de la famille Cotolendy quitta cette ville pour venir se réfugier à Brignoles. Ce fut là que naquit, le 24 mars 1630, Ignace Cotolendi, d'abord curé de Sainte-Madeleine, à Aix, qui fut plus tard évêque de Matellopolis et qui mourut en 1662 à Paracol, près de Mazulipatam, où il était allé prêcher la foi.
Charles Cotolendy, né en Provence vers le milieu du XVIIe siècle, fut un écrivain distingué.
Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, André Cotolendy, demeurant à Apt, se désista de lui-même de ses prétentions nobiliaires et paya une amende de 50 livres pour avoir usurpé la qualification d'écuyer.
François Cotolendy, notaire au lieu de Jouques, et Lange Cotolendy, bourgeois d'Apt, eurent leur blason enregistré d'office à l'Armorial général de 1696 (registre de Provence).
La branche de la famille de Cotolendy qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours vint dans les dernières années du XVIIe siècle se fixer à Neufchâtel, en Haute-Normandie. Elle donna pendant toute la durée du siècle suivant une série d'officiers de mérite dont plusieurs obtinrent la croix de Saint-Louis. On peut donc la considérer comme ayant été anoblie, conformément à l'édit de novembre 1750, par le fait d'avoir produit trois générations de chevaliers de Saint-Louis. On ne voit pas toutefois qu'elle ait jamais fait régulariser sa situation nobiliaire, ni qu'elle ait pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse. Un de ses représentants, Antoine de Cotolendy de Beauregard, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de chevaliers de Saint-Louis, vint se fixer en Berry par le mariage qu'il contracta en 1826 avec Mlle de la Porte d'Yssertieux, héritière du château d'Yssertieux. Sa descendance s'est perpétuée dans cette province.
On attribue souvent le titre de marquis au chef de la famille de Cotolendy de Beauregard.
Principales alliances : de la Porte d'Yssertieux 1826, Cristiani de Ravara 1872, d'Ornant, de la Geaeste, etc.
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