- Jean DE WILLOT, seigneur d’Annoire et de Beauchemin, l’un des gentilshommes de la reine Catherine de Médicis, et gouverneur du château de Montereau en l’an 1560, ainsi qu’il est constaté par un brevet signé Catherine et scellé du grand-sceau de la reine (1) ; avait épousé Charlotte de Villedieu, et a laissé pour fils :
- Jean-Baptiste DE WILLOT, seigneur d’Annoire et de Beauchemin, qui épousa en 1580 Marguerite de Mouhy, et fut père de :
- Jean-François de WILLOT, coseigneur d’Annoire, lequel fut établi, le 4 février 1669, par François de Poligny, pour commander en son absence dans plusieurs cantons de la Franche-Comté à cause de sa longue expérience dans les armes, et de son zèle pour le service du roi ; telles sont les expressions de la commission qui nous a été exhibée. Il a épousé Claudine de Verdun, et a laissé :
- Jean-Baptiste-Joseph DE WILLOT, coseigneur d’Annoire, qui fut père de :
- Jean-Claude-Joseph DE WILLOT, coseigneur d’Annoire, qui épousa demoiselle Ménier, et eut pour fils :
- Pierre-Joseph DE VILLOT de Beauchemin, qui épousa Barbe Munier, et fut père de :
- Jean-Joseph de Willot, né le 2 octobre 1748, officier dans le régiment de Vermandois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal des camps et armées du roi en 1792, vivant à Montpellier, marié à demoiselle Gabrielle du Crouzet, de laquelle il n’a point d’enfants :
- Jacques-François-Simon, qui suit.
- Jacques-François-Simon DE WILLOT de Beauchemin lequel a épouse demoiselle Pyot, fille de M. Pyot, trésorier à la chambre de comptes de Dole. De ce mariage vint, entr’autres enfants :
- Joseph de WILLOT de Beauchemin, né à Dole en Franche-Comté en 1775 ; a émigré en Espagne en 1792. Il a épousé Laure de Roussillon, ancienne chanoinesse et comtesse de Neuville, de laquelle II a :
- François-Joseph-Hippolyte-Léonce, né en 1803 ;
- Etienne-Hippolyte, né en 1805.
(1) Ce brevet nous a été exhibé et mis sous les yeux, ainsi qu’un acte patent et authentique du 29 février 1589, qui qualifie Jean de Willot de noble homme, d’écuyer et de gentilhomme de la reine-mère avec titre de gouverneur du château de Montereau. Plusieurs autres titres originaux, qui nous ont été également produits, constatent que la maison de Willot avait été convoquée, dès avant l’an 1562, aux assemblées de la noblesse de la Franche-Comté.Armes : d’azur à trois têtes de lion d’or, armé et lampassé de gueules ; l’écu surmonté d’un casque ouvert et crénelé, au haut duquel est la moitié du corps d’un lion droit et élevé, avec la devise : Is mihi pro aris et rege animus.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 177
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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