GRAIMBERG, famille ancienne, établie depuis le seizième siècle dans la Picardie, où elle a formé les branches des vicomtes de Nogentelle, des seigneurs de Belleau, des seigneurs de Gaulne et de Torci, relatées dans le nobiliaire de Picardie, édition de 1699 : elle est originaire du cercle de Bourgogne, où ont subsisté jusqu’à nos jours plusieurs maisons de ce nom, dont celle de Gransberg a conformité d’armoiries avec elle, ainsi qu’on le voit dans le grand armorial allemand de Weigl, tome 2, page 37.
La maison de Graimberg s’est alliée à celles de Rouci, Sugni, Niceron, Vassan Boursonne, Hettanconrt, Dublaisel, Faure, Mornai, etc., et a occupé dans le militaire des emplois importants. Jean, vicomte de Nogentelle, était, en 15S2, gouverneur de Château-Thierri et la Ferté-Milon ; il conduisit au duc d’Alençon, fils de France, un nombre considérable de gentilshommes dans sa malheureuse expédition de Flandres. François, seigneur de Belleau, suivit, avec la fleur de la noblesse française le duc de Beaufort à la défense de l’île de Candie ; il fut depuis capitaine-lieutenant de l’escadron de l’arrière-ban de l’Ile-de-France ; Charles, son fils aîné, fut page du roi Louis XIV et servit dans les mousquetaires : Renaud, son second fils, périt en 1734 au siège de Philisbourg, capitaine aux gardes-françaises.
Le chef de la maison de Graimberg est aujourd’hui François, député de la noblesse aux états-généraux en 1789, vicomte de Vaustin, seigneur de Belleau, d’Hacqueville, Béancourt, Paars, la Croix, Puiseux, Saint-Gengoulph, etc., capitaine au régiment du roi, infanterie. Le comte de Graimberg, après sa présentation au roi, s’occupait de faire ériger ses terres en un marquisat de son nom, lorsque les effets de la révolution le forcèrent de sortir de la France. Sa fidélité à la cause de l’auguste maison des Bourbons le retint hors de sa patrie jusqu’à la paix d’Amiens : alors il revint en France après avoir servi d’abord dans l’armée des princes français, puis au régiment anglais de Dillon, où Sa Majesté britannique l’avait gratifié d’une compagnie : ses quatre fils servirent la même cause dans divers corps. Les suites de la révolution, en détruisant ou dispersant les titres et papiers de sa famille, l’obligent d’apporter un délai flans la communication de sa généalogie et celle des autres branches. Elle paraîtra avec détail dans la suite de cet ouvrage.
Graimberg porte d’azur à trois besans d’or.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 189
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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