- Guillaume PIERRES, issu de la maison de Pierres, ducs de Northumberland en Angleterre, vint s’établir en France dans la province d’Anjou, vers l’an 1180, et y prit alliance avec l’héritière de la maison du Plessis-Baudouin ; ce qui se justifie par un accord et transaction fait et passé en l’an 1222, entre :
- Baudouin PIERRES, fils de Guillaume Pierres, chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin, et Guillaume Champeng, chanoine de Saint-Léonard de Chemillé, d’autre part. Il eut pour fils et successeur,
- Baudouin PIERRES, IIe du nom, dont on ignore l’alliance. Celui-ci eut pour fils et successeur,
- Baudouin PIERRES, IIIe du nom, chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin, lequel prit alliance dans la maison d’Aubigné. Il eut pour fils et successeur,
- Guillaume PIERRES, II° du nom, qualifié chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin et de Chaillou en 1320, prit alliance avec Onneur de Maillé, fille de Jean de Maillé, chevalier, seigneur de Clervaux, et de Jean de Parthenay. Jean de Maillé était fils puîné de Hardouin de Maillé, Ve du nom, chevalier, baron de Maillé, sénéchal du Poitou, et de Jeanne de Baussay, fille de Hugues de Baussay, chevalier ; et Hardouin de Maillé était fils de Hardouin de Maillé, IVe du nom, baron de Maillé, grand-sénéchal du Poitou, et de Jeanne de Touars, dame de Luçon et de la Roche-sur-Yon, fille unique d’Amaury, vicomte de Touars, et de Béatrix de Machecoul, dame de Luçon et de la Roche-sur-Yon. Onneur de Maillé avait pour sœurs Marie de Maillé, qui fut mariée à Bonabes de Rougé, chevalier, seigneur d’Erval ; et Thomasse de Maillé, qui fut mariée à Imbert Gui. Jean de Maillé, leur père, avait pour frère aîné Hardouin de Maillé, VIe du nom, qui a continué la postérité, et duquel descendent les seigneurs de Maillé Jalesne et les seigneurs de Maillé Tourlandry, barons d’Entrames près Laval. Guillaume Pierres fit son testament à Angers le mardi avant l’Annonciation de la Vierge, l’an 1320, et fit un codicille en faveur d’Onneur de Maillé, sa femme, le dimanche après l’Assomption 1338. Onneur de Maillé étant demeurée veuve de Guillaume Pierres, elle épousa en secondes noces, la veille de la Purification 1343, Amaury de Baussay, chevalier, seigneur de Via Motte. Du mariage de Guillaume Pierres et Onneur de Maillé est issu :
- Guillaume PIERRES, IIIe du nom, chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin. Il servit en 1371 sous la bannière de Pierre de Tournemine, sire de la Hunaudaye, chevalier banneret, et se trouva au siège que le sire de Laval et le vicomte de Rohan mirent devant la ville de Becherel, avec les sires de Coetmen, Trigaranteuc, Jarille, Kernechrion, et autres chevaliers. Il fut envoyé par le duc de Lancastre, commandant en Guyenne, vers Richard, roi de la Grande-Bretagne, pour traiter et négocier des affaires importantes. Il rendit aveu à Josselin d’Aubigné, le jeudi avant la Saint-Clément, 21 novembre 1387. Il avait épousé en 1355 demoiselle Jeanne de Lisle, fille de Barthélemy de Lisle, chevalier, seigneur de Gonord, de Touarcé et de la Gourdouère, et de demoiselle Thomasse de Doué. Il fit accord en forme de partage noble, avec messire Jean de Lisle, en date du mardi après l’heure Saint-Pierre, l’an de grâce 1362, signé J. Glasière. De ce mariage est issu :
- Jean PIERRES, chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin, de Chaillou, et fut homme de guerre, ainsi que ses ancêtres ; il fut tué en l’an 1415 à la fameuse bataille d’Azincourt, où il périt grand nombre de gentilshommes ; il transigea avec Guillaume de Ver le 27 mai 1404 ledit acte signé J. Gaudion et J. Chesnaye. Il fit accord en forme de partage noble entre nobles personnes Mabile Pierres, Jean Pierres le jeune et Madeleine Pierres, enfants de messire Guillaume Pierres, chevalier et de noble dame Jeanne de Lisle, en la présence dudit seigneur chevalier, touchant la terre de Clervaux ; ledit acte passé par J. Chesnaye, notaire à Angers, le 6 juin 1392. Il prit alliance le 11 juillet 1401 ; le contrat passé en la cour de Chemille en Anjou, avec demoiselle Onneur de Ver, fille de Guillaume de Ver, chevalier, et demoiselle Jeanne de la Gresille, fille de Geoffroy de la Gresille, chevalier, seigneur dudit lieu en Anjou. De ce mariage sont issus :
- Pierre Pierres, dont l’article viendra ;
- Guillaume Pierres, qui a fondé la branche de la Boninière et de Narsay, rapportée ci-après ;
- Marguerite, mariée à Guillaume de Tessé, chevalier, seigneur d’Asnières et de Longlée, au pays du Maine, dont sortit Pierre de Tessé, mari de demoiselle Marie de Meaulne, fille de Pierre de Meaulne et de Jeanne de la Rongère, fille de Fouquet de la Rongère et de Colette de Goubiz.
- Pierre PIERRES, chevalier, seigneur du Plessis-Baudouin, de Chaillou, du Poirier et autres lieux, épousa en 1449 demoiselle Jolande Joël du Jocal, fille de Hermond Joël du Jocal, chevalier, et de demoiselle Raimonde de Baif, de laquelle demeuré veuf, il épousa en secondes noces en 1463, demoiselle Anne Pointel ou Pointeau, fille de Guillaume Pointeau, chevalier, seigneur de la Pointillière du Bois-Dauphin, de Miré, de la Plesse, etc. ; par acte passé le 3 avril 1459 devant Bourigault et Bouché : il fit partage à Guillaume lierres, son frère puiné, et lui donna en propriété la terre et seigneurie du Poirier, etc. Du premier lit sont issus :
- Jean, dont l’article viendra ;
- Guy, chanoine et maître-école de l’église d’Angers, assista à la réformation de la coutume d’Anjou.
- Jeanne, mariée à Antoine Aménard, chevalier, seigneur de Chanzai, dont sortit Jeanne Aménard, qui fut mariée à Jean de la Faussille, chevalier ;
- Catherine, mariée à Jean-René Crespin, écuyer, dont sortit Françoise Crespin, qui fut mariée à Madelon de la Jaille, chevalier, seigneur de la Rochetalbot ; étant demeurée veuve, elle épousa en secondes noces René Frezeau, écuyer, seigneur de la Frezellière, dont sortit Jeanne Frezeau, qui fut mariée à Antoine le Maire, écuyer, seigneur du Plessis-au-Maire, dont sortit Catherine le Maire, mariée à Aimard de Seillons. Du second lit sont issus :
- Charles, puîné de père qui a fondé la branche des seigneurs de la Plesse, de Launay-Jumiers, de Chazé-sur-Argots, de Belle-Fontaine et de Fougeray, rapportée ci-après ;
- Gabriel, fut présent à une transaction passée en 1502 entre Gevrine de Sumeraine et René de Baubigné.
- Jean PIERRES, IIe du nom, chevalier seigneur du Plessix-Baudouin, épousa, par contrat passé à Poitiers devant Rivière et Mardaier, le 26 mai 1469, Catherine de Billy, fille de noble et puissant Hugues de Billy, chevalier, seigneur de Thuré, chambellan et maître-d’hôtel, de Mgr le comte, du Maine, et de damoiselle Jeanne Rouault, fille de Jean Rouault, chevalier, seigneur de Boismenard, chambellan du roi, et de dame Jeanne Du Bellay, fille de Hugues Du Bellay, et de damoiselle Isabeau de Montigny, dame de Langey. Jean Rouault servit au siège de Parthenay, en 1410, et fut tué à la bataille de Verneuil, en 1424. Il avait pour frère Joachim. Rouault, qui fut maréchal de France, et ils étaient fils de Gilles Rouault et de Catherine Rabaste. De ce mariage sont issus :
- René, dont l’article viendra ;
- Jean ; assista au procès-verbal de la coutume d’Anjou, en 1508, comme il se voit audit procès-verbal au chapitre de la noblesse.
- René PIERRES, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin, et chevalier de l’ordre du roi, épousa, le 10 avril 1504, damoiselle Antoinette d’Hommes, fille de Mathurin d’Hommes, chevalier, seigneur dudit lieu, et de damoiselle Jeanne de Montbron, fille de Guichard de Montbron, chevalier, et de damoiselle Catherine Martel, fille de Louis Martel, chevalier, et de dame Marie de Latourlandry, ledit contrat passé devant Gaudet Giron et de la Barre, notaires à Angers, en présence et du consentement de Guy Pierres et de Charles Pierres, seigneur de La Plesse et oncles paternels du futur époux. Duquel mariage sont issus :
- René, dont l’article viendra ;
- Claude ou Claudine, laquelle fut mariée à François de Juigné, chevalier-gentilhomme de la maison du duc de Montmorency, fils de René de Juigné, et de Perrette de Poncé, fille de Jean de Poncé, écuyer, et de damoiselle Jeanne de Valleaux.
- René PIERRES, IIe du nom, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin, fut aussi chevalier de l’ordre du roi, 29 mars 1570, et l’un des cent gentilshommes ordinaires de sa chambre, capitaine d’une compagnie de deux cents hommes d’armes de pied, commandant de la ville et, château d’Angers, le 26 septembre 1568. Il avait épousé, le 8 oct. 1530, damoiselle Claude Foucher, fille de Claude Foucher, chevalier, et de damoiselle Françoise de Marconnay. Claude Foucher était issu, par représentation de degrés, d’Antoine Foucher, 1.° mari de Marguerite de Chateaubriant, fille de Brideau de Chateaubriant, chevalier, et de Marguerite de Parthenay fille de Guy Larchevêque, seigneur de Parthenay, et de Jeanne d’Amboise ; 2.° il épousa Gillette Rouault, fille de Miles Rouault, et d’Isabeau de Beaumont, fille de Louis de Beaumont, chevalier, seigneur de Bressuire en Poitou. Claude Foucher avait pour sœur Françoise Foucher, mariée à Joachim de la Chatre, capitaine des gardes- du-corps du roi, et maître des cérémonies de France, fils de Gabriel de La Chatre, chevalier, aussi capitaine des gardes-du-corps, et de Marie de Saint-Amadour, fille de Guillaume de Saint-Amadour, chevalier, et de damoiselle Marguerite de Quebriac. Duquel mariage sont issus :
- Guy, dont l’article viendra ;
- Jean, abbé des abbayes de Saint-Maur sur Loire, et du Perray, prieur de Sceaux, chanoine et maître-école de l’église d’Angers ;
- Claude, dame de Marigny, fut l’une des dames ordinaires de la reine douairière de France ;
- Philippe, marié à Jacques de Lagresille, chevalier, un des cent gentilshommes de la maison du roi ;
- Françoise, mariée, en 1573, à Nicolas Piedouault, dont sortit Marie Piedouault, mariée, en 1605 à René de la Grandière, chevalier, fils puîné de Jean de la Grandière, chevalier de l’ordre du roi, et de Suzanne de Thory ; fille de René de Thory, chevalier, et de damoiselle Anne d’Asle.
- Guy PIERRES, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin, fut aussi chevalier de l’ordre du roi ; et l’un des cent gentilshommes de sa maison. Il servit, en qualité de guidon de la compagnie de M. de Thorée. Il épousa, le 26 novembre 1570, damoiselle Catherine de Souvigné, fille de Jacques de Souvigné, chevalier, seigneur de la Roche-Boisseau, et de damoiselle Catherine de Villeneuve. Duquel mariage sont issus :
- Jean, dont l’article suivra ;
- Lancelot, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en 1595 et ensuite commandeur des commanderies de Nantes, et de Vilgas en Bretagne ;
- Anne, mariée deux fois, 1.° Guy Lailler, chevalier ; et 2.° à Françoise de Juigné, le 21 janvier 1636, veuf de Françoise Pantin, fille de Louis Pantin, chevalier ; et de Suzanne de Beaucé ;
- René, mariée à Benjamin de Chouppes, chevalier, dont sortit Hélène de Chouppes, mariée à Claude de Juigné, chevalier ;
- Claude, mariée à Jean Bineteau, écuyer, fils de Nicolas Bineteau, et damoiselle Jeanne de la Rousselière, dont sortit Catherine Bineteau, mariée, le 22 août 1632, à Charles d’Héliand, écuyer, sieur de la Mallonnière, dont plusieurs enfants morts sans postérité.
- Jean PIERRES, IIIe du nom, chevalier seigneur du Plessix-Baudouin et de Pont-de-Vie, du chef de sa femme, prit alliance le 13 mai 1603, avec damoiselle Françoise de Noühes, fille de François de Noühes, chevalier, baron de la Lande, gouverneur pour le roi, de la ville de Fontenay-le-Comte, et de damoiselle Madeleine Daulnis, duquel mariage sont issus :
- François, dont l’article suit ;
- N*** Pierres.
- François PIERRES, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin et de Pont-de-Vie, épousa, le 6 août 1630, damoiselle Marie Chapot, fille de Pierre Chapot, écuyer, seigneur de la Josselinière, et de damoiselle Jacquette Arnaud, dont est issu :
- François PIERRES, IIe du nom, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin et de Pont-de-Vie, épousa, le 2 mars 1666, damoiselle Hélène Foucher, fille de Calixte Foucher, chevalier, baron de Gué-Sainte-Flaine, seigneur de Longueville, et de damoiselle Marie Daurin, dont est issu :
- Louis PIERRES, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin et de Pont-de-Vie, épousa, le 18 janvier 1699, damoiselle Marie-Charlotte Cherbonnel, fille de Gabriel Cherbonnel, écuyer, seigneur de la Cardinière, capitaine au régiment de Navarre, et de dame Charlotte Augereau ; duquel mariage sont issus :
- Charles-Louis, dont l’article viendra ;
- Louise-Gabrielle , mariée vers 1730, à Jacques Charles de la Sayette, chevalier, seigneur dudit lieu, dont est issu Honoré de la Sayette, chevalier, mousquetaire du roi, chevalier de Saint-Louis, épousa, le 8 octobre 1758, damoiselle Marie-Nicolle-Antoinette Vidard de Saint-Cler, fille d’Antoine-Hyppolite Vidard de Saint-Cler, chevalier, vicomte de Vaussiènes, et de damoiselle Marie-Madeleine Delattre d’Aubigny, fille de Delattre d’Aubigny et de damoiselle de Niset, dont est issu Antoine-Mari-Honoré de la Sayette, qui épousa, le 26 août 1783, damoiselle Marie-Louise de Leffe-de-Noue, fille de Pierre de Leffe-de-Noue, chevalier, et de damoiselle Louise de Ligondès. De ce mariage est issu Ferdinand-Adrien de la Sayette, né le 17 avril 1785.
- Charles-Louis PIERRES, chevalier, seigneur du Plessix-Baudouin et de Pont-de-Vie, prit alliance, le 12 avril 1728, avec damoiselle Esprit-Jeanne de Jousseaume, fille de Louis de Jousseaume, chevalier, seigneur, marquis de la Bretesche, vicomte de Tiffauges, et de damoiselle Françoise-Charlotte Lemercier. Il n’a point eu d’enfants de ce mariage.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 147
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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