27 février 2013

Aubier de la Monteilhe

AUBIER DE LA MONTEILHE DE RIOUX DE CONDAT DE SAUZET, famille ancienne d'Auvergne où elle réside encore de nos jours.
  1. Pierre, aliàs Perrot D'AUBIER, homme d'armes, qui comparut en 1356 à Bourges, à la montre que fit André de Chauvigny ; il fut père de :
     
  2. Jean D'AUBIER, qualifié vicomte dans ses actes : il commandait pour le roi au Pont-de-l'Arche en 1379. Fut père de :
     
  3. Jean D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Aubier, écuyer de Jean, fils de France, duc de Berry et d'Auvergne, vivait en 1401 et 1412. Fut père de :
     
  4. Louis D'AUBIER, chevalier, seigneur, d'Aubier, homme d'armes, vivait en 1425 et 1429. Fut père de :
     
  5. Jean D'AUBIER, IIIe du nom, seigneur du Sendres, homme d'armes des ordonnances du roi en 1447 et 1450, avait un frère nomme Louis, aussi homme d'armes. Jean d'Aubier, fut père de :
     
  6. Annet D'AUBIER, homme d'armes, vivait en 1463 et 1468 ; il avait un frère nommé Guillaume, aussi homme d'armes, à la même époque Annet fut père de :
     
  7. Jean D'AUBIER, IVe du nom, vivant en 1462 et 1474 ; il avait un frère nommé Bernard, aussi homme d'armes à la même époque ; il fut père de :
     
  8. Charles D'AUBIER, guidon d'une compagnie de cinquante lances des ordonnances du roi et de quarante hommes de guerre en 1548, et mort en 1551 ; il fut père de :
     
  9. Emmanuel D'AUBIER, dit le capitaine d'Aubier, condamné à mort par contumace, par le parlement de Bordeaux en 1569 à l'occasion des troubles de cette époque où il fut des premiers à s'attacher à Henri IV ; il fut père de :
     
  10. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de la Monteilhe, Rioux, Condat, Serment, marié en 1589 à Françoise de la Salle de Puy-Germaud ; d'eux sont nés :
    1. Joseph d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'armée d'Italie, sans postérité ;
    3. Gabrielle d'Aubier, mariée le 1er juin 1631, à René, comte de la Tour-d'Auvergne.
     
  11. Joseph d'Aubier, chevalier, seigneur de Rioux, la Monteilhe, etc., marié à Anne Tixier de Lavault ; d'eux sont nés :
    1. Louis d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'attaque de Salins, mort sans postérité ;
    3. Antoine d'Aubier, écuyer du roi, inspecteur-général des haras, mort sans postérité ;
    4. Anne, mariée en 1669 à Louis de Sageot, et en secondes noces, à Charles, comte de Bouillé ;
     
  12. Louis D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, saigneur de Rioux, la Monteilhe et Condat, capitaine au régiment royal, infanterie, fut marié en 1679, à Jeanne de Goy ; d'eux sont nés :
    1. Antoine D'Aubier qui suit ;
    2. Emmanuel d'Aubier, dont l'article viendra ;
    3. Marie d'Aubier, mariée avec Androdias du Chastel de Murol.
Branche aînée.
  1. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Condat, Revialle et Daire, capitaine d'infanterie, épousa en 1712 Marguerite de St.-Giron de Tavernolles, demoiselle d'une ancienne famille d'Auvergne ; d'eux naquirent :
     
  2. Emmanuel-Joseph d'Aubier, IIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Condat, qui épousa Marguerite de Rigaud Monteynard ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, né le 18 août 1757 ;
    2. Marie d'Aubier ;
    3. Marie-Ursule d'Aubier.
     
  3. Emmanuel d'AUBIER de Condat, IIIe du nom, seigneur de Daire, d'abord officier au régiment de Jarnac, dragons, émigré en 1791, devenu aide-de-camp du duc de Deux-Ponts, ensuite capitaine de cavalerie au service d'Autriche, marié en 1802 à N*** d'Achier ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier ;
    2. N*** d'Aubier.
Branche cadette, prise au 12e degré.
  1. Emmanuel D'AUBIER, IVe du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de la Monteilhe, second fils de Louis et de Jeanne de Goy, épousa, en 1715, Anne de Vallenet, d'une famille qui a fourni des chevaliers Vénitiens ; il mourut le 15 mai 1759, laissant quatre enfants :
    1. Antoine d'Aubier, né en 1716, qui fut doyen du chapitre royal de Verneuil ;
    2. Autre Antoine d'Aubier, né en 1717, dont l'article suit ;
    3. Gabriel d'Aubier, né en 1719, abbé de l'abbaye royale de Bonne Aiguë, en Limosin ;
    4. Antoine d'Aubier, né en 1723, qui, après avoir servi longtemps dans le régiment de la Reine cavalerie, fut lieutenant-colonel au régiment de Royal-Normandie, cavalerie ;
    5. Anne d'Aubier, mariée, en 1759, à Philippe-Joseph comte Ducrozet de Liganez.
     
  2. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Rioux et de la Monteilhe, né en 1717, mort en réclusion en 1794, avait épousé Jeanne de Champflour, d'une famille qui a donné à l’Église, dans le dix-huitième siècle, deux évêques vénérés pour leurs vertus. De ce mariage sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, qui suit ;
    2. Jean, né le 2 janvier 1751, qui fut chanoine de la cathédrale de Clermont, prieur de Saint-Etienne, procureur-syndic de la-noblesse et du clergé en 1788, et qui fut fusillé, en 1794, à Lyon, par ordre du comité révolutionnaire ;
    3. Marie d'Aubier, née en 1753, mariée, le 10 février 1777, à Benoît Fabre de Saint-Mande.
     
  3. Emmanuel D'AUBIER, Ve du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de Rioux, de la Monteilhe et de Sauzet, né le 20 septembre 1749, gentilhomme ordinaire du roi Louis XVI, a été nommé, le 13 mars 1793, chambellan du roi de Prusse (la lettre de ce monarque, à M. d'Aubier, porte que c'est en témoignage de son estime pour le dévouement à Louis XVI, dont il a donné de si grandes preuves), a été ensuite nommé commandeur de l'ordre Prussien de l'Aigle. (La lettre de ce monarque porte que c'est en témoignage de sa satisfaction des sentiments et de la conduite de M. d'Aubier.). Il a rejoint Son Altesse Royale MONSIEUR, frère de Louis XVIII, à Paris, le 14 mars 1814, pour lui rendre compte des mesures de la noblesse d'Auvergne, pour hâter la restauration de l'autorité légitime des Bourbons, et lui demander ses ordres. Il est rentré dans ses fonctions de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, à l'arrivée de Louis XVIII à Compiègne, qu'il exerce. Il avait épousé ; le 4 novembre 1768, Jeanne Margere de Crevecœur. De ce mariage sont issus :
    1. Antoine d'Aubier, qui suit ;
    2. Jérôme-Emmanuel d'Aubier de la Monteilhe, dont l'article viendra ;
    3. Jean-Baptiste d'Aubier de Rioux, dont l'article viendra aussi ensuite.
     
  4. Antoine D'AUBIER DE LA MONTEILHE, chevalier, seigneur de Sauzet, né le 12 décembre 1769, fut d'abord officier au régiment d'infanterie de Viennois, ensuite lieutenant au Corps royal d'Artillerie, puis lieutenant dans la Garde royale créée en 1791, et qui fut licenciée en 1792, émigra en août, joignit les Princes, fit la campagne dans les compagnies de cavalerie des gentilshommes d'Auvergne, passa en mars 1793, au service du roi de Prusse, fut aide-de-camp du maréchal de Kalkerseut, décoré de l'ordre du mérite militaire, fait chef d'escadron et ensuite major. Il a épousé, en 1805, Henriette de Hausen, fille du baron de Hausen, lieutenant-général des armées du roi de Prusse, grand croix de l'Ordre prussien de l'Aigle noir, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ils n'ont en ce moment qu'un fils, nommé Gustave de Hausen Aubier, conformément aux lettres-patentes du roi de Prusse, portant réunion des deux noms ; il est né en janvier 1809.

    Jérôme-Emmanuel D'AUBIER DE LA MONTEILHE, VIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Sauzet, frère d'Antoine d'Aubier, né le 23 décembre 1770, débuta par être officier au régiment de Viennois, passa au régiment du maréchal de Turenne, de là au service du roi d'Espagne en qualité de lieutenant au régiment de Naples, rentra en France en 1801, y épousa, au mois de juin, Marie-Claudine de Champflour, mourut en 1805. Il a laissé deux filles vivantes en ce moment, et sa femme enceinte ; elle est accouchée d'un garçon, mort peu de jours après sa naissance.

    Jean-Baptiste-Antoine D'AUBIER DE RIOUX, frère des deux précédents, fut d'abord officier d'infanterie en France, puis émigra, fut ensuite lieutenant d'infanterie au service du roi de Prusse, y épousa la fille de son excellence le grand écuyer Mardefeld, fut fait prisonnier à Magdebourg, devenu veuf, rentra au service de France ; il y est devenu major d'infanterie.

    Il a épousé Petra de Flor, fille d'un gentilhomme Espagnol, nièce de l'évêque de Guipuscoa, native de Burgos, d'une famille très fidèle aux Bourbons.

    Ils n'ont en ce moment que deux enfants :
    1. Prosper-Antoine d'Aubier, né en 1811, en Espagne ;
    2. Suzanne d'Aubier, née à Paris en 1814.

    Tel est l'état actuel de cette famille.
Nota. La filiation ci-dessus détaillée est prouvée par les jugements et arrêts qui ont maintenu cette famille dans sa noblesse comme noble de race, par les certificats de M. Chérin, généalogiste des ordres du roi et par les actes originaux sur lesquels lesdits jugements et certificats de M. Chérin, ont été accordés.

Armes : « Les armes de cette famille sont d'or, à un chevron de gueules, accompagné en chef de deux molettes d'éperon d'azur, et en pointe un croissant d'azur ; pour devise : unguibus et rostrofidelis. »

Sur les tombeaux de cette famille et sur les vitraux des chapelles où ils étaient, l'écusson était surmonté d'une bannière blanche traversée d'une grande croix rouge ; la tradition et un manuscrit, jadis conservé à la bibliothèque de la cathédrale de Clermont, disent que, lorsque en 1095, la croisade fut résolue à Clermont, ce signe fut accorda à ceux qu'on chargea de porter les bannières ; que leurs descendants continuèrent d'en jouir.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 310
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


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