LALIS (DE), famille d'extraction noble, originaire d'Irlande, établie en France, depuis plus de trois cents ans. Elle ne s'est fixée en Périgord qu'en 1520, et habitait avant cette époque les Cévennes (Haut-Languedoc). On trouve quelquefois dans de vieux actes son nom écrit par un X à la fin ; mais cela ne provient que d'erreur ou de négligence, car il faut écrire Lalis, et non pas, Lalix. Cette famille a toujours joui d'une grande considération dans la province du Périgord, et s'est distinguée dans plusieurs circonstances par son attachement à ses Rois, et les services qu'elle a rendus à l'Etat, dans les emplois militaires.
Raymond DE LALIS, chevalier, seigneur de Moncrabou, était capitaine d'armes en 1520, et avait été reçu chevalier en 1504, par un prince de la maison d'Armagnac. Il mourut dans le Béarn, en 1531.
Blaise DE LALIS, écuyer, seigneur de Cantarane, Moncrabou, Rodonespic et autres lieux, avait servi avec distinction dans les armées de Henri IV, et reçut de ce grand roi des lettres-patentes, datées de 1598, par lesquelles Henri IV le reconnaissait pour noble Irlandais, lui donnait le droit, ainsi, qu'à ses descendants de prendre le titre de gentilhomme français, lui en accordait tous les privilèges, et lui permettait de conserver les armoiries irlandaises de sa famille. Il mourut, en 1614, dans la petite ville de Saint-Cyprien, en Périgord.
François DE LALIS DE MARAVAL, écuyer, capitaine au régiment de Montmorenci-Luxembourg, né à Saint-Cyprien en Périgord, en fils d'Antoine de Lalis, écuyer, seigneur de Maraval, de dame Anne de Grafeuil ; marié, en 1786 à l'île de Ceylan, avec noble demoiselle Marie-Catherine Van Büüren, hollandaise d'origine, de la famille des comtes de ce nom ; vivant encore et demeurant avec son épouse à Saint-Cyprien.
François-Antoine-Lambert DE LALIS, né l'île de Ceylan en 1786 ; marié, en 1811, avec demoiselle Catherine-Jeanne-Françoise-Adèle Souilhagon de Bruet, petite nièce de M. du Tressan écuyer, secrétaire du roi, intendant du Roussillon. De ce mariage est né, le 13 décembre 1811, François-Jules-Édouard de Lalis.
Armes : « De sable à un chevron brisé d'or, accompagné de trois fleurs d'argent, deux en chef et une en pointe. Pour supports deux lévriers, la devise est Virtutis ingenuitas Cornes. La franchise est la compagne de la vertu. »
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 292
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s
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