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27 février 2013

Aubier de la Monteilhe

AUBIER DE LA MONTEILHE DE RIOUX DE CONDAT DE SAUZET, famille ancienne d'Auvergne où elle réside encore de nos jours.
  1. Pierre, aliàs Perrot D'AUBIER, homme d'armes, qui comparut en 1356 à Bourges, à la montre que fit André de Chauvigny ; il fut père de :
     
  2. Jean D'AUBIER, qualifié vicomte dans ses actes : il commandait pour le roi au Pont-de-l'Arche en 1379. Fut père de :
     
  3. Jean D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Aubier, écuyer de Jean, fils de France, duc de Berry et d'Auvergne, vivait en 1401 et 1412. Fut père de :
     
  4. Louis D'AUBIER, chevalier, seigneur, d'Aubier, homme d'armes, vivait en 1425 et 1429. Fut père de :
     
  5. Jean D'AUBIER, IIIe du nom, seigneur du Sendres, homme d'armes des ordonnances du roi en 1447 et 1450, avait un frère nomme Louis, aussi homme d'armes. Jean d'Aubier, fut père de :
     
  6. Annet D'AUBIER, homme d'armes, vivait en 1463 et 1468 ; il avait un frère nommé Guillaume, aussi homme d'armes, à la même époque Annet fut père de :
     
  7. Jean D'AUBIER, IVe du nom, vivant en 1462 et 1474 ; il avait un frère nommé Bernard, aussi homme d'armes à la même époque ; il fut père de :
     
  8. Charles D'AUBIER, guidon d'une compagnie de cinquante lances des ordonnances du roi et de quarante hommes de guerre en 1548, et mort en 1551 ; il fut père de :
     
  9. Emmanuel D'AUBIER, dit le capitaine d'Aubier, condamné à mort par contumace, par le parlement de Bordeaux en 1569 à l'occasion des troubles de cette époque où il fut des premiers à s'attacher à Henri IV ; il fut père de :
     
  10. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de la Monteilhe, Rioux, Condat, Serment, marié en 1589 à Françoise de la Salle de Puy-Germaud ; d'eux sont nés :
    1. Joseph d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'armée d'Italie, sans postérité ;
    3. Gabrielle d'Aubier, mariée le 1er juin 1631, à René, comte de la Tour-d'Auvergne.
     
  11. Joseph d'Aubier, chevalier, seigneur de Rioux, la Monteilhe, etc., marié à Anne Tixier de Lavault ; d'eux sont nés :
    1. Louis d'Aubier, dont l'article suit ;
    2. Jean d'Aubier, tué à l'attaque de Salins, mort sans postérité ;
    3. Antoine d'Aubier, écuyer du roi, inspecteur-général des haras, mort sans postérité ;
    4. Anne, mariée en 1669 à Louis de Sageot, et en secondes noces, à Charles, comte de Bouillé ;
     
  12. Louis D'AUBIER, IIe du nom, chevalier, saigneur de Rioux, la Monteilhe et Condat, capitaine au régiment royal, infanterie, fut marié en 1679, à Jeanne de Goy ; d'eux sont nés :
    1. Antoine D'Aubier qui suit ;
    2. Emmanuel d'Aubier, dont l'article viendra ;
    3. Marie d'Aubier, mariée avec Androdias du Chastel de Murol.
Branche aînée.
  1. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Condat, Revialle et Daire, capitaine d'infanterie, épousa en 1712 Marguerite de St.-Giron de Tavernolles, demoiselle d'une ancienne famille d'Auvergne ; d'eux naquirent :
     
  2. Emmanuel-Joseph d'Aubier, IIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Condat, qui épousa Marguerite de Rigaud Monteynard ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, né le 18 août 1757 ;
    2. Marie d'Aubier ;
    3. Marie-Ursule d'Aubier.
     
  3. Emmanuel d'AUBIER de Condat, IIIe du nom, seigneur de Daire, d'abord officier au régiment de Jarnac, dragons, émigré en 1791, devenu aide-de-camp du duc de Deux-Ponts, ensuite capitaine de cavalerie au service d'Autriche, marié en 1802 à N*** d'Achier ; d'eux sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier ;
    2. N*** d'Aubier.
Branche cadette, prise au 12e degré.
  1. Emmanuel D'AUBIER, IVe du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de la Monteilhe, second fils de Louis et de Jeanne de Goy, épousa, en 1715, Anne de Vallenet, d'une famille qui a fourni des chevaliers Vénitiens ; il mourut le 15 mai 1759, laissant quatre enfants :
    1. Antoine d'Aubier, né en 1716, qui fut doyen du chapitre royal de Verneuil ;
    2. Autre Antoine d'Aubier, né en 1717, dont l'article suit ;
    3. Gabriel d'Aubier, né en 1719, abbé de l'abbaye royale de Bonne Aiguë, en Limosin ;
    4. Antoine d'Aubier, né en 1723, qui, après avoir servi longtemps dans le régiment de la Reine cavalerie, fut lieutenant-colonel au régiment de Royal-Normandie, cavalerie ;
    5. Anne d'Aubier, mariée, en 1759, à Philippe-Joseph comte Ducrozet de Liganez.
     
  2. Antoine D'AUBIER, chevalier, seigneur de Rioux et de la Monteilhe, né en 1717, mort en réclusion en 1794, avait épousé Jeanne de Champflour, d'une famille qui a donné à l’Église, dans le dix-huitième siècle, deux évêques vénérés pour leurs vertus. De ce mariage sont nés :
    1. Emmanuel d'Aubier, qui suit ;
    2. Jean, né le 2 janvier 1751, qui fut chanoine de la cathédrale de Clermont, prieur de Saint-Etienne, procureur-syndic de la-noblesse et du clergé en 1788, et qui fut fusillé, en 1794, à Lyon, par ordre du comité révolutionnaire ;
    3. Marie d'Aubier, née en 1753, mariée, le 10 février 1777, à Benoît Fabre de Saint-Mande.
     
  3. Emmanuel D'AUBIER, Ve du nom d'Emmanuel, chevalier, seigneur de Rioux, de la Monteilhe et de Sauzet, né le 20 septembre 1749, gentilhomme ordinaire du roi Louis XVI, a été nommé, le 13 mars 1793, chambellan du roi de Prusse (la lettre de ce monarque, à M. d'Aubier, porte que c'est en témoignage de son estime pour le dévouement à Louis XVI, dont il a donné de si grandes preuves), a été ensuite nommé commandeur de l'ordre Prussien de l'Aigle. (La lettre de ce monarque porte que c'est en témoignage de sa satisfaction des sentiments et de la conduite de M. d'Aubier.). Il a rejoint Son Altesse Royale MONSIEUR, frère de Louis XVIII, à Paris, le 14 mars 1814, pour lui rendre compte des mesures de la noblesse d'Auvergne, pour hâter la restauration de l'autorité légitime des Bourbons, et lui demander ses ordres. Il est rentré dans ses fonctions de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, à l'arrivée de Louis XVIII à Compiègne, qu'il exerce. Il avait épousé ; le 4 novembre 1768, Jeanne Margere de Crevecœur. De ce mariage sont issus :
    1. Antoine d'Aubier, qui suit ;
    2. Jérôme-Emmanuel d'Aubier de la Monteilhe, dont l'article viendra ;
    3. Jean-Baptiste d'Aubier de Rioux, dont l'article viendra aussi ensuite.
     
  4. Antoine D'AUBIER DE LA MONTEILHE, chevalier, seigneur de Sauzet, né le 12 décembre 1769, fut d'abord officier au régiment d'infanterie de Viennois, ensuite lieutenant au Corps royal d'Artillerie, puis lieutenant dans la Garde royale créée en 1791, et qui fut licenciée en 1792, émigra en août, joignit les Princes, fit la campagne dans les compagnies de cavalerie des gentilshommes d'Auvergne, passa en mars 1793, au service du roi de Prusse, fut aide-de-camp du maréchal de Kalkerseut, décoré de l'ordre du mérite militaire, fait chef d'escadron et ensuite major. Il a épousé, en 1805, Henriette de Hausen, fille du baron de Hausen, lieutenant-général des armées du roi de Prusse, grand croix de l'Ordre prussien de l'Aigle noir, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ils n'ont en ce moment qu'un fils, nommé Gustave de Hausen Aubier, conformément aux lettres-patentes du roi de Prusse, portant réunion des deux noms ; il est né en janvier 1809.

    Jérôme-Emmanuel D'AUBIER DE LA MONTEILHE, VIe du nom d'Emmanuel, seigneur de Sauzet, frère d'Antoine d'Aubier, né le 23 décembre 1770, débuta par être officier au régiment de Viennois, passa au régiment du maréchal de Turenne, de là au service du roi d'Espagne en qualité de lieutenant au régiment de Naples, rentra en France en 1801, y épousa, au mois de juin, Marie-Claudine de Champflour, mourut en 1805. Il a laissé deux filles vivantes en ce moment, et sa femme enceinte ; elle est accouchée d'un garçon, mort peu de jours après sa naissance.

    Jean-Baptiste-Antoine D'AUBIER DE RIOUX, frère des deux précédents, fut d'abord officier d'infanterie en France, puis émigra, fut ensuite lieutenant d'infanterie au service du roi de Prusse, y épousa la fille de son excellence le grand écuyer Mardefeld, fut fait prisonnier à Magdebourg, devenu veuf, rentra au service de France ; il y est devenu major d'infanterie.

    Il a épousé Petra de Flor, fille d'un gentilhomme Espagnol, nièce de l'évêque de Guipuscoa, native de Burgos, d'une famille très fidèle aux Bourbons.

    Ils n'ont en ce moment que deux enfants :
    1. Prosper-Antoine d'Aubier, né en 1811, en Espagne ;
    2. Suzanne d'Aubier, née à Paris en 1814.

    Tel est l'état actuel de cette famille.
Nota. La filiation ci-dessus détaillée est prouvée par les jugements et arrêts qui ont maintenu cette famille dans sa noblesse comme noble de race, par les certificats de M. Chérin, généalogiste des ordres du roi et par les actes originaux sur lesquels lesdits jugements et certificats de M. Chérin, ont été accordés.

Armes : « Les armes de cette famille sont d'or, à un chevron de gueules, accompagné en chef de deux molettes d'éperon d'azur, et en pointe un croissant d'azur ; pour devise : unguibus et rostrofidelis. »

Sur les tombeaux de cette famille et sur les vitraux des chapelles où ils étaient, l'écusson était surmonté d'une bannière blanche traversée d'une grande croix rouge ; la tradition et un manuscrit, jadis conservé à la bibliothèque de la cathédrale de Clermont, disent que, lorsque en 1095, la croisade fut résolue à Clermont, ce signe fut accorda à ceux qu'on chargea de porter les bannières ; que leurs descendants continuèrent d'en jouir.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 310
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


03 janvier 2013

Rodier de la Bruguière

RODIER DE LA BRUGUIÈRE, famille originaire d'Aurillac en Auvergne. Pierre Rodier, évêque de Carcassonne, qui en était membre, appela ses neveux en Languedoc, et les fit établir à Carcassonne, à Alais et à Anduze. La branche de Carcassonne et celle d'Alais sont éteintes ; il ne reste plus que celle d'Anduze. Cette dernière branche possédait depuis très long temps différents fiefs, pour lesquels, elle faisait hommage au comte d'Alais.
  1. Antoine RODIER, seigneur de la Bruguière, se maria avec mademoiselle Marguerite Layre, de Nîmes, par acte du 17 mai 1745 ; il est mort le 27 novembre 1793. De ce mariage :
    1. Antoine, dont l'article suit ;
    2. François Albert, qui a confirmé la lignée, et dont l'article viendra.
     
  2. Antoine RODIER DE LA BRUGUIÈRE, né le 22 juillet 1745, s'est marié, le 2 février 1782, à Nîmes, avec mademoiselle Magdeleine Verdier de Lacoste. De ce mariage
    1. Elisabeth-Antoinette, née le 27 octobre 1782 ; 
    2. Suzanne-Julie-Clarice, née le 30 juin 1784.
  1. b. François-Albert RODIER DE LA BRUGUIÈRE, né le 5 août 1755, frère du précédent, s'est marié, le 29 avril 1799, avec Elisabeth-Antoinette Rodier. De ce mariage sont issus :
    1. Antoinette-Ernest, né le 8 septembre 1800 ;
    2. Jules-François-Albert, né le 13 octobre 1802 ;
    3. Antoinette-Aline-Madeleine, née le 30 septembre 1810.
Armes : « De gueules, au château d'argent, maçonné de sable, donjonné de trois tours de même. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 279
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

08 mai 2010

Maison de la Rochelambert

ROCHELAMBERTROCHELAMBERT (DE LA), terre et seigneurie en Auvergne, aux confins de cette province et du pays de Velay, à deux lieues du Puy, sa capitale.

On ignore si la maison de la Rochelambert a reçu ou donné son nom à cette terre qu'elle possède depuis le douzième siècle, laquelle avait de très beaux droits seigneuriaux qui s'étendaient jusque sur quelque partie de la ville du Puy. Ces seigneurs l'étaient aussi en partie de la ville de Saint-Paulien, on ils avaient chapelle, caveau de sépulture, droits honorifiques, et la nomination d'un canonicat dans cette collégiale : ils ont aussi fait nombre de fondations.

Les mots espagnols, vale me Dios, qui signifient Dieu me protège, faisant partie de leur devise, qui est amour ou guerre, ni crainte, ni envie, pourraient faire présumer, sans cependant qu'il y ait de preuves, que cette maison est originaire d'Espagne ; attendu que cette devise est écrite sur le frontispice du château de la Rochelambert, depuis 1574, époque de sa reconstruction du temps des guerres civiles. Il était alors regardé comme un asile assura, où quantité de seigneurs venaient se réfugier et y déposer leurs effets les plus précieux, étant adossé à un rocher inaccessible du côté de la rivière de Borne. Il y avait dans ce château quelques armures du temps de la chevalerie, même à l'usage des femmes ; vestiges précieux qui, dans un château fortifié moins par l'art que par la nature, désignent seuls l'antiquité de la race de ses possesseurs. Cette maison distinguée par ses alliances, ses services militaires, pour avoir décoré du collier, de l'ordre de nos rois, avant la création de celui du Saint-Esprit, et avoir donna des chanoines-comtes au chapitre noble de Brioude, ainsi que des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, a l'avantage de voir son origine se perdre dans l'antiquité la plus reculée.

Pierre DE LA ROCHELAMBERT, nommé dans un titre latin du onzième siècle nobilis miles Petrus de Rupelamberta, avait la qualité de chevalier, titre qui prouve non-seulement la noblesse d'extraction, mais qui annonce encor le caractère de l'ancienne chevalerie et de la haute noblesse.

Suivant un arbre généalogique, dressa sur les titres originaux produits, en 1762, au généalogiste des ordres du roi, la filiation de cette famille n'est bien établie que depuis :
  1. Pierre DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qui transigea, en 1164, avec le seigneur de Senoille, sur les appendances du village de Marsillac. Il laissa de sa femme, dont on ignore le nom :

  2. Pierre DE LA ROCHELAMBERT, II, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qui passa plusieurs transactions, notamment une en 1210, dans laquelle Hugues, son fils, est nommé, et fit dans la ville de Saint-Paulien, en mai 1256, une acquisition où il est nommé Pierre de la Rochelambert (de Rupelamberta), damoiseau. Il eut pour enfants :
    1. Hugues, qui suit ;
    2. Garne, veuve, en 1288, de Guillaume Odillon ;
    3. Saurine de la Rochelambert, mariée la même année à Bertrand de Groscherii.

  3. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, seigneur de la Rochelambert, épousa 1.° Guigone, dont il n'eut point d'enfants ; 2.° en 1274, damoiselle Isabeau de Mazenc. Les enfants du second lit furent :
    1. Hugues, dont l'article viendra ;
    2. Falconet, vivant en 1313 ;
    3. Guillaume, chanoine de Saint-Georges de Saint-Paulien, dans le même temps ;
    4. Raimond, aussi chanoine de cette église, qui fit son testament au mois de juin 1288 ;
    5. Saurine ;
    6. Béatrix, femme d'Astorgue Delmas ;
    7. Guigone, vivant toutes trois en 1313.

  4. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, II, chevalier, seigneur de la Rochelambert, qualifié damoiseau, dans son testament du 29 août 1348, où il est nomma de Rochalemberta, avait épousé, en 1313, noble Joscerande, de laquelle il laissa :
    1. Hugues, dont l'article suit ;
    2. Pierre, vivant en 1323 ;
    3. Isabelle, vivant en 1348 ;
    4. Guigone, accordée, le 30 janvier 1353, à Robert Bravard, damoiseau.

  5. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, III, chevalier, seigneur de la Rochelambert, épousa, le 23 décembre 1361, Catherine de Ceus, et testa le 22 septembre 1395. De leur mariage vinrent :
    1. Hugues, qui suit ;
    2. Jean, vivant en 1395 ;
    3. Catherine, mariée, le 5 juin 1395, avec noble Pons Aurel.

  6. Hugues DE LA ROCHELAMBERT, IV, chevalier, seigneur de la Rochelambert, épousa, le 16 janvier 1395, Sobeirane Bonne, qu'il institua administratrice de ses biens par son testament du 2 avril 1434. Leurs enfants furent :
    1. Gabriel, dont l'article viendra ;
    2. Gilbert, vivant en 1434 ;
    3. Jean, religieux de l'ordre de Saint-Benoît ;
    4. Jeanne, religieuse au prieuré de Vaurey du Val d'Amblavès, au diocèse du Puy ;
    5. Marquise de la Rochelambert, femme, en 1434, d'Antoine de Luco, seigneur de Champfault.

  7. Gabriel DE LA ROCHELAMBERT, chevalier ; seigneur de la Rochelambert, épousa, le 8 novembre 1434, noble Alix de Fay, de la maison des seigneurs de la Tour-Maubourg, de laquelle il eut :
    1. Armand, dont l'article suit ;
    2. Jean ;
    3. Albert, vivant en 1444 ;
    4. Vierne ;
    5. Autre Vierne, femme, en 1476, de noble Henri Limosini.

  8. Armand DE LA ROCHELAMBERT, chevalier, saigneur de la Rochelambert, épousa, le 11 mars 1482, Louise de la Chassaigne, dont :
    1. Charles, dont l'article viendra ;
    2. Antoine, vivant en 1505 ;
    3. François-Claude, prieur, la même année, des monastères de Saint-Chaffre et de Saint.-Mézard ;
    4. Jacques ;
    5. Sébastien, marié, le 28 octobre 1529, avec Martine Maagne ;
    6. Aubert ;
    7. Louis, chanoine de Saint-Paulien ;
    8. Jacqueline ;
    9. Jeanne ;
    10. Claudine, religieuse à Vaurey ;
    11. Marguerite de la Rochelambert, toutes vivantes en 1505.

  9. Charles DE LA ROCHELAMBERT, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Rochelambert, obtint, en 1536, du roi François Ier des lettres-patentes, dans lesquelles ce prince le qualifie son bien amé, maréchal-des-logis du ban et arrière-ban de son bas pays d'Auvergne. Il avait épousé, 1.° Marguerite de Gaste, dont il n'eut point d'enfants ; 2.° le 15 septembre 1533, Catherine de Prousac. Par son testament, il nomma le seigneur François, dit Armand, vicomte de Polignac, tuteur de son fils, ainsi qu'il conste par l'acte de ratification passé au château de la Voûte, le 8 mars 1542. Ses enfants furent :
    1. François, dont l'article suit ;
    2. Claude, mariée au seigneur de Coupiac ;
    3. Louise, mariée à noble Michel de Choussard, seigneur du Buisson.

  10. François DE LA ROCHELAMBERT, appelé comte de la Rochelambert, et qualifié Nobili et potenti viro, Domino de Rupelamberta, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de Marsillac, du Croiset, etc. ; enseigne de cent hommes d'armes des ordonnances de Sa Majesté, eut ordre de conduire une compagnie de gens de pied et une d'arquebusiers ii cheval pour le service du roi, dans les armées de France, en Champagne, Bourgogne, Poitou et Saintonge, où il servit avec distinction, ainsi qu'il appert par un certificat du 5 février 1572. Il fut aussi capitaine entretenu de MONSIEUR, frère du roi ; commanda en chef dans plusieurs armées, suivant une attestation des seigneurs de la Fayette et de Rousiers, de l'année 1572 ; testa au château de la Rochelambert, le 24 février 1583, et mourut de ses blessures à l'armée. Il avait épousé, 1.° en 1572, Amable de Gras-de-Pins, d'une famille illustre du royaume ; 2.° le 27 décembre 1574, Hélène de Lestrange. Il eut de ce second mariage :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. François, dit le marquis de la Rochelambert, commandeur de Saint-Victor, lequel transigea, le 7 juillet 1603, avec Louis, son frère aîné : il fut gendarme de la garde du roi, en 1614 ;
    3. Gilbert, appelé le chevalier de la Rochelambert, vivant en 1583 ;
    4. Claude, femme, en 1614, de messire Guillaume Bertrand, seigneur d'Ours et de Pleyne ;
    5. Marie, épouse, en 1614, de messire André de Frétat, seigneur de Chassain et de la Deyte ;
    6. Diane, vivant en 1583.

  11. Louis DE LA ROCHELAMBERT, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur de la Rochelambert, gentilhomme de la reine Marguerite de France, en 1598, épousa, le 28 octobre 1600, Françoise de Choisinet, fille de Jean, seigneur de Choisinet et de Louise de Clermont-de-Chaste, nièce d'Annet de Clermont-de-Chaste, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. II eut de ce mariage :
    1. Charles, dont l'article viendra ;
    2. Eymard-François, reçu chevalier de Malte le 24 avril 1625 ;
    3. Marie, religieuse à l'abbaye de Clavas, au diocèse du Puy, en 1634. Ces enfants sont neveux et nièces d'Eymard de Clermont-de-Chaste, vice-amiral des mers du Ponent, en 1603 ; commandeur de Limoges, grand-maréchal de son ordre, ambassadeur extraordinaire de France en Angleterre, et de Malte en France.

  12. Charles II, comte de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur de Rochelambert, Marsillac, Neyrande, etc., cornette de la compagnie du duc de Guise, en reçut ordre, le 3 septembre 1627, de se transporter à Concarneau et au Havre pour prendre et saisir les navires rochelais et autres, par lequel ordre il fut enjoint au sieur Pierre Aubin, commandant du château de Concarneau, de remettre tous les prisonniers au comte de la Rochelambert. Il épousa 1.° le 6 janvier 1630, Charlotte de la Mothe ; 2.° le 21 novembre 1634, Anne du Cros, fille de Madelon du Cros, seigneur du Fieu, chevalier de l'ordre du roi, son ambassadeur en Ecosse, et d'Anne de la Goutte. Du second lit sont venus :
    1. Charles, dont l'article suit ;
    2. Guillaume, auteur de la branche des seigneurs de la Valette, rapportée ci-après ;
    3. Charlotte, religieuse au prieuré noble de Leigneux, diocèse de Lyon ;
    4. Françoise, mariée, en 1674, avec messire Amable d'Ossandon, chevalier, seigneur d'Olières.

  13. Charles, IIIe du nom, comte de la Rochelambert, chevalier, seigneur de la Rochelambert, Marsillac, du Fieu, du Monteil, d'Orsonnette, etc., qualifié comme ses prédécesseurs, rendit hommage au roi, le 20 décembre 1683, de son château et terroir de la Rochelambert ; fut mousquetaire du roi et dispensé de servir au ban, à cause des blessures qu'il avait reçues comme il conste, par une attestation du 15 septembre 1690, de Thomas de Chabannes, commandant les gentilshommes du haut et du bas pays d'Auvergne, pour le ban de ladite année. Il avait épousé, le 7 mars 1674, Gilberte de Salers, dont les deux sœurs cadettes avaient épousé, l'une, Elie de la Roche Aymon, marquis de Saint-Maixent, et l'autre, Charles de Chaussecourtes ; toutes trois filles de Henri de Salers, seigneur et baron dudit lieu, syndic de la noblesse d'Auvergne, et de Diane de Serment, dame de Saint-Martin et du Monteil. De ce mariage vinrent :
    1. Gilbert, dont l'article viendra ;
    2. Autre Gilbert, reçu chanoine-comte de Saint-Julien de Brioude, le 26 mai 1707, sur les preuves de seize quartiers de noblesse ;
    3. Françoise, femme, en 1702, du comte de Seveyrac, maison dont est la marquise de Simiane, en Auvergne ;
    4. Diane-Françoise, mariée, le 24 juin 1708, avec Pierre Prié de Montvalat, marquis de Tournoil ;
    5. Diane, mariée, le 30 mai 1719, à Jean Paul de Vaulx, seigneur de la Roche, décédée sans enfants.

  14. Gilbert, comte de la Rochelambert, chevalier seigneur de la Rochelambert, du Monteil, d'Orsonette, la Roche-Mirefleur, etc., qualifié haut et puissant seigneur servit dans les mousquetaires du roi, et épousa, par contrat du 29 janvier 1712, demoiselle Marie-Françoise-Marthe de Colombe-de-Latour, fille de haut et puissant seigneur François Armand, seigneur de Latour, et baron de Beauzac en Vélay, et de Françoise de Vocance, dont :
    1. Laurent-François Scipion, qui suit ;
    2. Jean-Paul, religieux bénédictin de l'ordre de Cluny, prieur titulaire de Saint-Vivien de Breuillet, et ensuite nommé au prieuré de la Trinité d'Eu décédé à Paris, à la fin d'août 1792 ;
    3. André-Laurent, appelé le baron de la Rochelambert, capitaine au régiment appelé île de France en 1747, puis lieutenant-colonel, commandant pour le roi à Bonifacio en Corse, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1763 ; marié, le 18 août 1778, à dame Anne Bizeau, veuve sans enfants de messire Jacques Claude de Beze de Lys, conseiller au parlement. Le baron de la Rochelambert est décédé à Issoire ;
    4. François, mort jeune ;
    5. Gabriel-Armand-Benoît, marquis de la Rochelambert, seigneur de Dreuil, la Roche-Mirefleur et de Saint-Georges, ci-devant colonel d'un régiment de Grenadiers-Royaux de son nom, en 1761. Il s'était trouvé à différentes batailles et sièges ; fut blessé d'un coup de feu au genou à celui de Mons en 1746, nommé pour le roi, commandant du château de Marbourg en Hesse, en 1762 ; blessé, la même année, à la tête de son régiment, d'un coup de feu au corps, à l'affaire de Willemstadt ou de Grebenstein, le 24 juin, où il eut plusieurs chevaux tués dont un sous lui, et fut fait prisonnier de guerre ; fut créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis après cette action, obtint une pension du roi en 1763 ; a admis à monter dans les carrosses de feu Louis XV, sur les preuves faites de sa maison, par le généalogiste des ordres de Sa Majesté en 1764 ; fait brigadier des armées en 1769, désigné par une lettre, au nom de Sa Majesté, du comte de Saint-Germain, pour être nomme maréchal-de-camp à la première promotion ; ce qui a eu lieu ;
    6. une fille ;
    7. une fille ;
    8. une fille ;
    9. une fille ;
    10. Françoise-Xavière de la Rochelambert, née à Maulieu, le 2 décembre 1727 ; d'abord religieuse bénédictine de l'abbaye de Cusset, ensuite abbesse de Saint-Jean du Buits, à Aurillac, le 16 avril 1765, et de Saint-Cernin de Rodez en Rouergue, le 1er juillet 1771 ; décédée au Petit-Andely, département de l'Eure, le 24 mars 1806.

  15. Laurent-François-Scipion, comte de la Rochelambert, chevalier, seigneur de la Rochelambert, Marsillac, la Valette de Bornes, Lenthenas, la Roche-du-Mas, coseigneur de la Molhade, de Saint-Paulien, de Lissac, etc. en Auvergne, seigneur des châtellenies de Thévalles, Chemeré le Roi, Saulge, Saint-Pierre d'Erve, et des seigneuries, terres et fiefs d'Aubigné, du Boulay, des Sourches, de Contée, des Flux, et autres lieux dans le Maine ; qualifié, comme ses prédécesseurs, haut et puissant seigneur dans ses titres ; né au château de la Rochelambert, paroisse de Saint-Georges, de Saint-Paulien, près le Puy en Velay ; le 3 septembre 1721, capitaine d'infanterie au régiment de Montmorin, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, décédé au Petit-Andelys, département de l'Eure, le 2 octobre 1807. Il avait épousé, par contrat du 26 mars 1748, demoiselle Michelle-Anne Douart de Fleurance, née à Paris le 9 février 1723, décédée au Petit-Andely, le 11 septembre 1813 ; elle était fille de Messire Mathieu Douart, seigneur de Fleurance, d'Aubigné et du Boulay, d'abord écuyer de Madame la Dauphine, mère du roi Louis XV, et ensuite président en la cour des monnaies de Paris ; elle a eu pour grand-oncle maternel, messire David Rivault, précepteur de, Louis XIII, et ensuite fait conseiller d'Etat. La comtesse de la Rochelambert a été présentée au roi et à la famille royale, le 8 août 1762, d'après les preuves faites de la maison de la Rochelambert, devant le généalogiste des ordres. De ce mariage sont issus :
    1. Mathieu-Laurent-François, né le 12 décembre 1749, mort le 10 février 1753 ;
    2. N***, né le 22 mars 1752, décédé le même jour ;
    3. Paul-Laurent-François, marquis de la Rochelambert, chevalier, appelé le marquis de Thévalles, né à Paris le 8 décembre 1753, d'abord page à la petite écurie du roi, au mois de juillet 1769, a été nommé page de monseigneur le Dauphin, en 1772 ensuite premier page du roi, en 1773 ; en est sorti au mois de juillet 1774, pour entrer capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Champagne, puis a nommé colonel en second au régiment de Bourgogne, cavalerie, et gentilhomme d'honneur de Monsieur, frère du roi. Avait épousé, en décembre 1778, Louise-Elisabeth de Lostanges, dame pour accompagner Madame Adélaïde, fille aînée de Louis XV, ayant eu l'honneur de monter dans les carrosses du roi, sur titres. Le contrat de mariage fut signé par le roi et la famille royale. Le marquis de la Rochelambert est décédé sans enfants en 1796 ;
    4. Gabriel-René-François, appelé le vicomte de la Rochelambert, qui suit ;
    5. Louis-Antoine, né le 2 mars 1756, mort le 5 du même mois ;
    6. Et Louis-Charles-François, n le 8 avril. 1757, qui a eu un bref de minorité pour l'ordre de Malte, et est décédé le 13 mai 1758.

  16. Gabriel-René-François, comte de la Rochelambert, chevalier, aujourd'hui chef des noms et armes de cette maison, qualifié haut et puissant seigneur dans ses titres, né le 16 janvier 1755, est entré page à la petite écurie du roi, le 1er avril 1770, a été nommé, par le roi Louis XV, premier page de monseigneur le Dauphin, le 1er juillet 1773 ; puis premier page du roi Louis XVI, le 1er juillet 1774. Il est sorti des pages après avoir rempli ses fonctions au sacre du roi, et a été nommé capitaine à la suite des Dragons, le 28 juin 1775 ; attaché au régiment de Dragons Dauphin, le 3 mai 1776, où il a été nommé au commandement d'une compagnie en pied, le 10 juillet 1784. A été ensuite nommé major en second du régiment de Royal-Picardie, cavalerie, le 1er avril 1788, a commandé en second la compagnie de ce nom à l'armée des princes, pendant la campagne de 1792, était monté dans les carrosses du roi, en novembre 1786, sur titres vérifiés par M. Chérin. A reçu, le 22 juin 1814, l'autorisation du roi de porter la décoration du lys ; et a été reçu, le 13 juillet 1814, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par monseigneur le duc de Berry. A épousé, le 20 février 1788, demoiselle Charlotte-Marie Dreux de Silly (nommée comtesse Charlotte de Dreux par brevet du roi), fille de haut et puissant seigneur Joachim de Dreux, marquis de Brézé, grand-maître des cérémonies de France, lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Loudun, et pays Loudunois ; et de madame Louise-Jeanne-Marie de Courtarvel de Pézé ; leur contrat de mariage a été signé par le roi et la famille royale. De ce mariage sont issus :
    1. Henri-Michel-Scipion, appelé le vicomte de la Rochelambert, qui suivra ;
    2. Gabrielle-Louise-Laurence, née à Paris le 5 janvier 1789, mariée à messire François de Corbeau, marquis de Vaulsene, à Paris le 21 août 1810 ;
    3. Henriette-Laurence-Marie-Gabrielle, née à Paris le 29 avril 1791, mariée à Paris, le 21 août 1810, au comte Auguste-Louis-Joseph de la Rochelambert, (de la branche de la Valette.)
    4. Amantine-Michelle-Catherine, née aux Andelys, le 7 mai 1797.

  17. Henri-Michel-Scipion, vicomte de la Rochelambert, chevalier, né à Paris le 29 décembre 1789, capitaine de la garde urbaine à cheval de la ville de Lyon, le 18 mai 1814, a reçu le 26 juillet 1814, de Monsieur, frère du Roi l'autorisation de porter la décoration du lys.
Branche des seigneurs de la Valette de Montfort, prise au XIIe degré.
  1. Guillaume, comte de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur du Fieu, second fils de Charles, IIe du nom, et d'Anne du Gros, capitaine au régiment de Normandie, épousa le 15 mai 1684, Claude de Chavaignac-Laugeac, dont sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Jacques-Roch, marquis de la Rochelambert, capitaine de cavalerie, mort âgé de vingt ans ;
    3. François, mort en bas âge ;
    4. Marguerite, chanoinesse du chapitre noble de Leigneux ;
    5. Françoise, prieure et dame de Courpière, au diocèse de Clermont.

  2. Claude, comte de la Rochelambert, qualifié comme son père, chevalier, seigneur du Fieu, de la Valette, Vinzelles, Montfort, etc., d'abord chanoine-comte de Brioude, par provisions du 18 février 1696, sur la démission d'Emmanuel de Langheac de la Rochefoucaud, s'en démit ayant quitté l'état ecclésiastique. Il épousa 1.° Catherine de Bonlieu de Monpentier ; 2.° le 25 août 1721, Charlotte de Montgon de Beauverger.
    Enfants du premier lit :
    1. Marguerite, mariée à Balthasard de Lusy, marquis de Cousan, premier baron de Forez ;
    2. Jeanne-Claudine, chanoinesse de Leigneux, puis prieure dudit chapitre.
    Enfants du second lit :
    1. Henri-Gilbert, dont l'article viendra ;
    2. Autre Henri-Gilbert, capitaine au régiment du Roi, infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1763, marié en 1773, avec N*** de la Borde, fille du seigneur de la Borde, commandant de bataillon du régiment du Roi et maréchal des camps et armées, mort en septembre 1790 ;
    3. Charles-Louis, mort en bas âge ;
    4. Claude-Guillaume-Charles, mort en bas âge ;
    5. Marie-Catherine, mariée à messire Louis de Guay de Plagnol, seigneur de Salzuy ;
    6. Anne, prieure de l'abbaye des Chazes en Auvergne ;
    7. Catherine, abbesse en la même abbaye.

  3. Henri-Gilbert, marquis de la Rochelambert, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur du Fieu, de la Valette, Saint-Jean d'Enval-Montfort, Vinzelles, Bansac, Usson et autres lieux, en Auvergne, ci-devant capitaine au régiment du Roi, infanterie, nommé par le roi, commissaire de l'assemblée provinciale de la noblesse qui procéda à la convocation des Etats-généraux en 1783, mort le 15 juillet 1808, avait épousé, le 14 juillet 1749 demoiselle Louise-Marthe-Catherine d'Anterroche, fille du comte d'Anterroche, commandant d'un bataillon des Gardes-françaises, mort lieutenant-général des armées du roi en 1785, et nièce d'Alexandre-César d'Anterroche, évêque de Condom, et commandeur de l'ordre de Saint-Lazare. Il a laissé de ce mariage :
    1. Claude, né le 6 mai 1750, mort en bas âge ;
    2. Joseph qui suit ;
    3. Joseph-François-Simon-Louis, né en 1761, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et sous-lieutenant au régiment du, Roi, infanterie, en 1776, mort au cap d'Anse, proche Naples, revenant de ses caravanes en 1786 ;
    4. Françoise-Alexandrine-Luce, née le 4 juin 1754, morte sans enfants de son mariage contracté avec le seigneur de la Rochette ;
    5. Claudine-Françoise-Louise, née le 29 janvier 1756, mariée, en 1774, au comte de la Salle Saint-Poncy ;
    6. Catherine, née le mars 1759, mariée à Pierre de Molen, chevalier, marquis de Saint-Poncy, officier au régiment Dauphin, cavalerie.

  4. Joseph, marquis de la Rochelambert-Montfort, chevalier, né le 31 octobre 1751, qualifié de haut et puissant seigneur du Fieu, de la Valette, Saint-Jean en Val Montfort, Vinzelles, Bansac, Usson, Anterroche, Chambeuil, Combrèle, Sauvelle, Lumbin, la Rochefourchat, etc., entré au régiment des Gardes-Françaises, en 1766 fut présenté à Sa Majesté Louis XVI, et fit ses preuves sur titres vérifiés par M. Chérin, pour monter dans les carrosses, en novembre 1785 ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1787, il fut fait lieutenant au régiment des Gardes en 1788 ; il eut l'honneur de joindre les Princes du sang de France à Turin, lors que le régiment des Gardes fut licencié en 1790. Il commanda une compagnie d'hommes d'armes à pied à Coblentz, en 1791, et fit avec les Princes la compagne de 1792, comme colonel ; il fut décoré de l'ordre du Lys, le 16 juillet 1814. Il a épousé, le 14 juin 1778, Marie-Anne-Elisabeth-Joséphine Bonvoust de Pruslay, d'une très-ancienne maison, originaire d'Allemagne, établie de temps immémorial dans le Perche, dame d'honneur de Son Altesse Sérénissime madame la princesse Louise de Condé. De ce mariage sont issus :
    1. Auguste-Louis-Joseph, dont l'article viendra ;
    2. Michel-Alphonse de la Rochelambert, né à Paris en 1787, reçu chevalier de Malte au berceau ;
    3. Henriette de la Rochelambert, mariée à François, chevalier, comte de Caissac de la haute Auvergne ;
    4. Alexandrine de la Rochelambert, morte à l'âge de vingt ans.

  5. Auguste-Louis-Joseph, comte de la Rochelambert, haut et puissant seigneur, né le 23 avril 1779, à Issoire, en Auvergne, émigra en 1791, et a servi dans l'armée de Monseigneur le prince de Condé, en qualité d'officier et y a fait les six dernières campagnes, où il a mérité du Prince les attestations les plus flatteuses, a quitté le service au moment du licenciement de l'armée de Condé a reçu de Monseigneur, frère du Roi, l'autorisation de porter la décoration du Lys, en avril 1814, comme membre de la Garde nationale à cheval ; a épousé Henriette-Laurence-Marie-Gabrielle de la Rochelambert, seconde fille de haut et puissant seigneur, Gabriel-René-François comte de la Rochelambert-Thevalles. De ce mariage est issu :

    Gabriel-Joseph-Marie de la Rochelambert, né au château d'Esternay, le 23 décembre 1812, chevalier de Malte.
Les alliances de cette maison, sont entre autres avec celles de Guigone, de Mazenc, de Joscerande, de Cens, de Bonne de Fay, dont les seigneurs de la Tour-Maubourg, de la Chassaigne, de Pronsac, de Gaste, de Gras-de-Pins de l'Estrange, de Choisinet, de la Tour de Bains, du Gros, de Salers, de la Tour, de Fleurance, de Montmorin, de Langheac, d'Ailly de Menetou, de la Goutte, de Clermont de Chaste en Dauphiné, de la Roche Aymon, de Chausse-court, de Saint-Polgue, de la Ganne, de Saint-Martial, de Drugeac, de Saint-Charmant, du Pras-de-Barbançon Saint-Priest, de Polignac, de Seveyrac, de Montvalat, de Baucase, de Chavignac, la Fayette, de Motgon d'Anterroche ; de la Salle, etc.

Armes : « D'argent, au chevron d'azur, et un chef de gueules. Supports, deux sauvages armés de leurs massues.

Devise : amour ou guerre, vale me Dios, ni crainte ni envie. L'opinion commune est que ces mots latins : vale me Dio, signifient point de milieu, mais un interprète de la langue espagnole a affirmé au contraire que ces mots écrits ainsi : vale me Dios, signifient Dieu me protège. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 132
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

Pour plus d'informations, voir aussi la famille du Fieu de la Rochelambert dans l'arbre Geneanet d'Yves Bonhomme.

05 avril 2009

La famille de la Tour d'Auvergne

LA TOUR (DE), en Auvergne, famille noble, et dont l'origine remonte aux temps les plus reculés. Elle compte parmi ses ancêtres des personnages de la plus haute considération, et qui, dans la carrière des armes, ont rendu à l'État les plus importants services. Les alliances qu'elle a contractées avec les premières maisons du royaume, prouvent assez l'ancienneté et les grandes prérogatives de sa noblesse. Dans l'impossibilité où nous sommes de rappeler toutes les branches de cette famille, nous nous bornerons à suivre la filiation de la branche aînée établie alors en Auvergne.
  1. Bertrand DE LA TOUR, Ier du nom, marié en 1190 avec Judith de Mercœur, eut pour fils :
    1. Bernard, qui suit ;
    2. Guillaume ; tous deux faits chevaliers, en 1244, par Raymond VII, comte de Toulouse. Ce dernier est auteur d'une branche établie dans le Lauraguais ;
    3. Pons de la Tour, auteur d'une autre branche.

  2. Bernard DE LA TOUR, Ier du nom, chevalier, coseigneur de la dixmerie de Saint-Michel de Puiluna, fit, à la suite de saint Louis, le voyage de la Terre-Sainte, dont il était de retour en 1250. Il avait épousé B*** de Rochefort, dont il eut :
    1. Bernard, dont l'article viendra ;
    2. Bertrand, chanoine de Clermont ;
    3. Dauphine, mariée au vicomte de Ventadour ;
    4. Gaillarde, mariée à Pierre, vicomte de Murat ;
    5. Marguerite de la Tour.

  3. Bernard DE LA TOUR, IIe du nom, damoiseau, épousa, en 1275, Béatrix d'Oliergues, fille d'Agnet d'Oliergues, dont il laissa :
    1. Bernard, qui continue la tige des seigneurs de la Tour de Lauraguais ;
    2. Bertrand, dont l'article suit ;
    3. Guillaume de la Tour, chanoine de Reims ;
    4. Agnet de la Tour, prieur de Crépy en Valois ;
    5. Dauphine de la Tour.

  4. Bertrand DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1314, Marguerite Aycelin de Montagu. Il eut de ce mariage :
    1. Agnet, dont l'article viendra ;
    2. Bertrand ;
    3. Gilles ;
    4. Pierre ;
    5. Blanche de la Tour.

  5. Agnet DE LA TOUR, Ier du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1343, Catherine de Narbonne, de laquelle il laissa :
    1. Jean ;
    2. Agnet, dont l'article suit ;
    3. Bertrand ;
    4. Alguaye de la Tour.

  6. Agnet DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1372, Béatrix de Chalençon. De ce mariage sont issus :
    1. Louis ;
    2. Agnet de la Tour, marié avec Olipre de Vendat, lequel fut chef d'une autre branche ;
    3. Guillaume ;
    4. Bertrand, dont l'article suit ;
    5. Jean ;
    6. Pierre ;
    7. Catherine ;
    8. Isabeau ;
    9. Marguerite ;
    10. Béatrix de la Tour.

  7. Bertrand DE LA TOUR, IIIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1423, Marguerite de Beaufort, fille de Nicolas de Beaufort, seigneur de Limeuil, et de Marthe de Montault. Il eut pour fils :

  8. Agnet DE LA TOUR, IIIe du nom de cette branche, chevalier, seigneur d'Oliergues, vicomte de Turenne, chambellan du roi Louis XI, qui épousa, en 1454, Anne de Beaufort sa cousine germaine, fille de Pierre de Beaufort et de Blanche de Gimel. Il eut de ce mariage :
    1. François de la Tour, vicomte de Turenne ;
    2. Gilles ;
    3. Agnet ;
    4. Pantaléon de la Tour ;
    5. Antoine, auteur de la branche d'où sont issus les ducs de Bouillon ;
    6. Antoine-Raymond, dont l'article viendra ;
    7. Anne ;
    8. Marguerite ;
    9. Isabeau ;
    10. Louise ;
    11. Gabrielle ;
    12. Catherine ;
    13. Françoise ;
    14. Marie de la Tour.

  9. Antoine Raymond DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, seigneur d'Oliergues, épousa, le 8 novembre 1537, Marie de la Fayette, fille d'Antoine de la Fayette, chevalier, seigneur de Pontgibault, Monteil-Gelac, etc., et de Marguerite de Rouville. Il eut de ce mariage :
    1. Antoine ;
    2. Jean, dont l'article suit ;
    3. François ;
    4. Gilles ;
    5. Thomas ;
    6. Catherine ;
    7. Hélène ;
    8. Anne de la Tour ;

  10. Jean DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, épousa, le 9 juillet 1572, Marguerite de Murat, dont il eut :
    1. Martin, dont l'article suit ;
    2. René ;
    3. Thomas de la Tour.

  11. Martin DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, marié, le 26 juin 1597, avec Marguerite Robert de Lignerac, eut pour fils :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Claude ;
    3. Françoise ;
    4. Marie de la Tour.

  12. Jacques DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, épousa au mois de janvier 1624, Marguerite de Bèze, dont il eut :
    1. Martin de la Tour baron de Murat, chef de la maison d'Apchier ;
    2. Jacques, qui suit

  13. Jacques DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1656, Françoise Dochain, de laquelle il laissa :
    1. Armand-Jules, dont l'article suit ;
    2. Catherine-Françoise ;
    3. Anne de la Tour.

  14. Armand-Jules DE LA TOUR, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa en 1704, Marie de Burgny. Il eut de ce mariage :
    1. Pierre-François, dont l'article suit ;
    2. Jean-Baptiste-François ;
    3. Marie-Louise de la Tour.

  15. Pierre-François LA TOUR, chevalier ; seigneur d'Oliergues, épousa, en 1734, Jeanne-Françoise de Waroquier dont il eut :
    1. Pierre-Armand-Jules-César de la tour, chef d'escadron, mort à la suite des blessures qu'il reçut à la bataille de Marengo ;
    2. Jean-Baptiste-François, dont l'article viendra ;
    3. Six enfants, morts sans postérité.

  16. Jean-Baptiste-François DE LA TOUR, chevalier, seigneur de Santan et de Savonnière, ancien conseiller aulique de Son Altesse Sérénissime monseigneur Clément-Auguste, électeur de Cologne, et ancien premier président des trésoriers de France en la généralité d'Orléans, a épousé, en 1775, Jeanne Pascal, fille de Jean Pascal, lieutenant-colonel du régiment de Piémont, et de Louise du Roure, parente de la vicomtesse du Roure, dame d'honneur de Marie-Antoinette, reine de France. Il a de ce mariage :
    1. Henri de la Tour, qui suit ;
    2. Jeannette-Françoise de la Tour, née le 4 octobre 1775.

  17. Henri DE LA TOUR, chevalier, lieutenant-colonel de la garde nationale de Blois, né le 6 septembre 1779.
Armes : « D'azur, à la tour d'argent, accompagné de neuf fleurs de lys en or posées en pal, quatre de chaque côté, et une en pointe le tout sur une bande de gueules, chargée en chef d'un écusson d'argent. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 520
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

19 mars 2009

La maison de Chazelles

CHAZELLES (DE), maison noble, originaire d'Auvergne, qui a constamment servi ses rois avec honneur depuis le onzième siècle. Le nobiliaire de cette province fait foi que depuis l'an 1286 jusqu'à ce jour, on compte une succession non interrompue de services rendus à l'État par cette famille.

En 1266, Géraud DE CHAZELLES,

En 1286, Pons DE CHAZELLES,

En 1333, Pierre DE CHAZELLES,

En 1343, les seigneurs DE CHAZELLES,

En 1402, Guillaume DE CHAZELLES,

En 1543, Louis et Antoine DE CHAZELLES furent appelés aux bans et arrière-bans ; Antoine de Chazelles dans la compagnie de M. Berthier, sur les frontières du Bourbonnais,

En 1666 vivaient Tristan DE CHAZELLES, et les seigneurs du Bougnol et du Poujols.

Jean DE CHAZELLES, seigneur du Poujols, épousa Alix de Boisson, fille du seigneur de Caveirac, en Languedoc, où il s'établit et fut la souche de la branche qui y existe aujourd'hui. Il eut de son mariage :

Jean DE CHAZELLES, qui fut colonel d'un régiment de dragons de son nom, maréchal général des logis de l'armée d'Espagne pendant les guerres de la succession, fut honoré de marques distinctives de Louis-le-Grand, et de l'amitié du duc de Vendôme. Il fut titré comte, et périt devant Gironne.

Guillaume DE CHAZELLES, son frère, fut appelé à l'intendance du Canada, et périt en revenant en France, sur le vaisseau du roi le Chameau.

Pons DE CHAZELLES, troisième fils de Jean, épousa Catherine de Rozel, dont il n'eut qu'un fils, qui fut cornette dans le régiment de Chazelles, et recueillit la succession de ses deux oncles. Il eut, de son mariage avec Amélie du Houre :
  1. Augustin de Chazelles, seigneur de Luc et de Laboissière, comte de Chusclan, qui fut président du conseil supérieur à Nîmes ;
  2. Jacques, mort en bas âge ;
  3. Jacques-Scipion, dont l'article viendra :
  4. Marie de Chazelles, qui épousa N***, comte de Rochemore, chef d'escadre, lieutenant-général des armées du roi, et cordon rouge ;
  5. Julie de Chazelles, mariée à Amédée de Julien de Mons, marquis de Saint-Just, officier aux Gardes-Françaises.
Jacques-Scipion DE CHAZELLES, comte, baron de Chazelles, lieutenant de roi à Béfort, maréchal des camps et armées du roi, épousa Thérèse de Monlauzun, fille de Charles de Monlauzun, capitaine de cavalerie au régiment de Montcalm, lieutenant des maréchaux de France, seigneur haut-justicier et baron de Lussac, Vabres, Lescure, Flauzins et autres lieux. Il eut de ce mariage :
  1. Augustin-Jean-Baptiste-Louis-Marie, dont l'article viendra ;
  2. Jeanne-Charlotte de Chazelles, mariée à Jérôme, vicomte de Laslie-S.-Jal.
Augustin-Jean-Baptiste-Louis-Marie, comte de CHAZELLES, baron de Lussac, Vabres, Lescure, Flauzins, Luc, et autres lieux, a épousé Antoinette de Lézan, de laquelle il a :

Eugène-Amédée-Scipion de Chazelles, né le 12 mai 1801.

Armes : « D'azur, à la tête de lion d'or affronté, lampassé de gueules, au chef de gueules, chargé d'une étoile et d'un croissant d'argent. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 495
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

31 janvier 2009

Famille de Besse de la Richardie

BESSE DE LA RICHARDIE, (DE) famille noble d'extraction, originaire d'Auvergne, où elle réside encore de nos jours, a fourni des comtes de Brioude et des chevaliers à l'ordre de Malte, depuis plusieurs siècles ; elle a contracté alliance avec les maisons les plus distinguées de France, et se trouve représentée aujourd'hui par :

André-Charles, vicomte DE BESSE DE LA RICHARDIE, colonel de dragons, chevalier de Malte, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; il est fils de Jean Eustorge, marquis de Besse de la Richardie, et de dame Françoise-Elisabeth de Saint-Simon, cousine de Saint-Simon, et sœur de madame la maréchale de Montmorency, de l'ancien évêque de Metz et du bailli de Saint-Simon, ambassadeur de Malte en France. Il est sans enfants, et a pour neveu :

Jean-Eustorge-Victor, marquis de Besse de la Richardie, officier au régiment des Gardes-françaises, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; qui est fils de Claude, comte de Besse de la Richardie, chef de brigade de l'ancienne gendarmerie de France, et de dame Louise de Rochechouard, sœur de madame la comtesse de Montboissier, et nièce de l'ancien évêque de Bayeux.

Armes : « Écartelé au premier et quatrième d'azur au lion d'or, couronné et lampassé de gueule. Au second et troisième de gueule à la bande d'argent, chargée de trois étoiles de sable. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 416
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

27 juillet 2008

La famille de Méalet de Fargues en Auvergne

MÉALET DE FARGUESMÉALET DE FARGUES (DE), famille d’Auvergne, noble d’extraction, et dont l’origine se perd dans la nuit des temps, a fourni des comtes de Lyon et des chevaliers de Malte, parmi lesquels il y eut un grand-maréchal de l’ordre.
  1. Dorde DE MÉALET, seigneur de Fargues, de Romegoux et de Glénat au diocèse de Saint-Flour, épousa le 29 novembre 1537, Antoinette de Sermur, fille de noble Pierre de Sermur, seigneur de la Beisserette. Il fut fait lieutenant-général au gouvernement de Charlat et Murat par lettres de Claude de Bourbon, en date du 27 octobre 1560 ; comte de Busset, gouverneur, pour le roi, des vicomtés de Charlat et de Murat. Il fit son testament le 6 novembre 1563. Il eut pour fils :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Antoine.

  2. Jacques DE MÉALET, seigneur de Fargues, Romegoux et de la Capelle, gentilhomme de la chambre du roi, épousa Catherine de Trémolière, fille de haut et puissant seigneur Raymond de la Trémolière, sieur de Roffiac et d’Alenc, et de Dauphine du Prat. Leur contrat est du 16 janvier 1564. Sont issus de ce mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. N*** de Méalet, mariée à noble Jean de Barriac, seigneur de Barriac et du Caylar ;
    3. Marguerite, mariée à noble Hector de Cases, seigneur de Pons, en 1592.

  3. Jean DE MÉALET, seigneur de Fargues, de Romegoux, de la Capelle et de Roffiac, épousa, le 23 septembre 1600, Claude-Roberte de Lignerac, fille de Pantaléon-Robert de Lignerac, seigneur de Cambon et de l’Espinasse, et de Louise d’Anjoui. Ils laissèrent un fils, qui suit :

  4. Pantaléon DE MÉALET, seigneur de Fargues, chevalier de l’ordre du roi, et gentilhomme ordinaire de sa chambre, épousa, le 3 octobre 1622, Louise de Brugier, fille d’Amable de Brugier, écuyer, seigneur d’Avenaux, et de Louise de la Richardière. Ils eurent un fils dont l’article suit :

  5. Amable DE MALET, baron de Fargues, seigneur de Roffiac et autres lieux, épousa, le 29 juin 1673, Marguerite Laparra, fille de Claude Laparra, du lieu de Varboulès, près d’Aurillac en Auvergne, et de Marie de la Ronce. Cette Marguerite Laparra était sœur de N.... Laparra, ingénieur et lieutenant-général des armées du roi. De ce mariage vinrent :
    1. N*** de Méalet, qui suit ;
    2. Françoise-Louise, née le 14 juillet 1677, et reçue à Saint-Cyr au mois de juin 1687, sur les preuves de sa noblesse.

  6. N*** MÉALET, comte de Fargues, baron de Vitrac, ancien capitaine au régiment du Perche, épousa, en 1727, N*** de la Carrière, fille d’Antoine-Raymond de la Carrière, alors prévôt ou vice-bailli d’Aurillac et de Montauban. Il eut de son mariage :

  7. Jean-André DE MÉALET, comte de Fargues, seigneur de Romegoux et autres terres, capitaine des grenadiers dans Bourbonnais, infanterie, reçut trois coups de feu à la tête dans ses diverses campagnes. Il avait épousé N*** Massebau de Sédaiges, de laquelle il laissa six garçons et deux filles ; parmi les six garçons il y eut cinq chevaliers de Malte. Son successeur :

  8. Jean-Joseph DE MÉALET, comte de Fargues, seigneur de Romegoux et autres lieux, capitaine dans Royal, cavalerie, fut prendre les ordres de Mgr. le comte d’Artois à Turin, en 1790, avec deux autres gentilshommes de la province. Il émigra en 1791. Il a fait les campagnes dans l’armée des princes, comme officier dans la compagnie des gentilshommes d’Auvergne. Il venait d’obtenir, à l’instant de sa mort, en la propriété d’un régiment de dragons de son nom, dont le commandement passa alors à son frère le commandeur de Fargues, qui fut employé dans l’armée de Mgr le prince de Condé. Il avait épousé Victoire de Pons de Bénestat, fille unique du marquis de Pons, ancien capitaine de cavalerie. De ce mariage vinrent :
    1. Antoine, comte de Fargues, officier dans le régiment de son oncle à l’armée de Mgr le prince de Condé, puis capitaine dans les hulans de Merfeldt au service de l’Autriche : il est né en 1775 ;
    2. Jean-Joseph, dont l’article suit.

  9. Jean-Joseph DE MÉALET, comte de Fargues, né en 1776, chevalier de Malte, émigra en 1791. II a fait les campagnes dans l’armée des princes en qualité de lieutenant dans le régiment de Fargues. Il fut président des administrations des hôpitaux de Lyon. Il servit en qualité de chef de cohorte dans la garde nationale de cette ville, et s’acquitta des devoirs d’un sujet fidèle et dévoué, dans les circonstances qui rappelèrent l’auguste maison de Bourbon sur le trône de France en 1814. Ce fut à cette occasion qu’ayant été chargé d’une mission secrète auprès de Monsieur, frère du roi, par le corps municipal de Lyon, il reçut de S. A. R. la décoration de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il fut nommé ensuite colonel de la cavalerie de la garde nationale lyonnaise, par le commissaire de Sa Majesté, M. le comte de Noailles. Il épousa à Munich en 1801, Antoinette-Sybille-Sabine Ballard d’Arnas. Sont issues de ce mariage :
    1. Jeanne-Joséphine-Caroline-Aimée-Sabine, née le 18 mai 1801 :
    2. Victoire-Joachime-Emma, née en décembre 1803.
    3. Jeanne-Julienne-Olympe, née en 1805.
Armes. D’azur, à trois étoiles d’argent, deux et une, au chef d’or.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 187
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

26 juillet 2008

Compléments sur la famille de Boyer de Choisy

Pour répondre à un commentaire d'un lecteur, voici quelques liens en complément sur la famille Boyer de Choisy à laquelle j'avais consacré un article en juillet 2007. Dans cette notice du Dictionnaire des familles françaises de Gustave Chaix d'Est-Ange, il était dit :
La famille de Boyer de Choisy appartient à la noblesse de Provence, où elle vint d'Auvergne se fixer dans la première moitié du XVIIe siècle. On en trouvera des généalogies plus ou moins complètes dans l'histoire héroïque de la noblesse de Provence d'Artefeuil, dans le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye des Bois, dans le Nobiliaire Universel de Saint-Allais, dans le premier volume des Archives de la Noblesse de Lainé et enfin dans l'Annuaire de la Noblesse de 1882. On trouvera aussi sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier, au Cabinet des Titres.
Tout d'abord, la notice Boyer de Choisy dans les archives généalogiques de P. L. Lainé sur Google Books :

Texte non disponible
Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France de P Louis Lainé

Les Boyer de Choisy dans le Nobilaire Universel de France de Saint-Allais (volume 2) sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s/f420.item

Enfin, les Boyer de Choisy dans l'Annuaire de la noblesse 1882 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36609s/f236.item