26 avril 2008

La famille de la Lance

DE LA LANCELA LANCE (DE), seigneurs de Moranville, famille très ancienne et noble d'extraction, originaire de l'Anjou, puis établie dans la Lorraine et les trois évêchés depuis environ l'an 1430, que Jehan de La Lance ; chevalier, commandant un corps de cavalerie pour le duc René de Lorraine, le suivit dans ce pays.
  1. Didier DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, vivant avant l'an 1500, était reconnu gentilhomme au quinzième siècle, comme il est justifié par les mémoires ; ces titres présentés à M. le président d'Hozier, juge d'armes de France, et généalogiste de la maison de leurs majestés, par Nicolas Joseph Louis de La Lance, gentilhomme, retenu pour être page de S. M. dans sa petite écurie, en l'année 178.. Il fut compris, en l'an 1525, au nombre des gentilshommes possédant fiefs à Moranville. Il épousa Nicole des Ancherins de Trougnon, d'une des plus anciennes maisons de l'évêché de Verdun, ayant la même tige que celle des Sainctignons. Il eut de son mariage :
    1. Robert, qui suit :
    2. Gérard, tige de la branche des seigneurs de Moranville et d'Ancemont, rapportée ci-après.

  2. Robert DE LA LANCE, écuyer seigneur de Moranville, comparut, en l'an 1571, au nombre des gentilshommes lors de la convocation des états du baillage de Saint-Mihiel, pour la rédaction de la coutume. Il obtint certificat de Didier Richier, dit Clermont, poursuivant d'armes de Lorraine et Barrois, du 12 septembre 1577, avec ses armes blasonnées au bas d'icelui, et fut porté sur l'état dressé sous le règne du grand-duc Charles III, des gentilshommes déclarés tels par les maréchaux de Lorraine et Barrois, ensuite de la preuve faite de quatre races nobles, paternelles et maternelles, sans mésalliances. Il reçut aussi, le 9 novembre 1576, une lettre mandataire pour venir aux états de Lorraine, signée du duc Charles. Il épousa, le 15 janvier 1551, demoiselle Nicole de Peuchet, fille de messire Nicolas de Peuchet, maître échevin du palais de Verdun, et de dame Barbe Marie d'Orcy. Il eut de ce mariage :
    1. Christophe.
    2. Pierre.
    3. Perrin, auteur de la branche établie dans la Lorraine allemande, et que nous rapporterons plus bas.
    4. Nicolas, qui va suivre :
    5. Jacques.
    6. François.

  3. Nicolas DE LA LANCE., écuyer, fit, avec Christophe, Pierre, Perrin, Jacques et François de La Lance, ses frères, le 8 mars 1604, par-devant le juge de Vitri-le-Français, une enquête dans laquelle les témoins entendus attestèrent que « Robert de La Lance, maria à dame Nicole de Peuchet ; avait toujours été tenu et réputé gentilhomme et vivant noblement, sans avoir jamais jeté à taille, mais tenu pour noble d'extraction ancienne, et avoir été de son tems appelé comme tel, par S. A. de Lorraine, aux états et affaires, etc. » Il épousa, le 15 février 1596, demoiselle Nicole de Blanchi, et en eut :
    1. Nicolas II, qui suit :
    2. Charles de La Lance.

  4. Nicolas II, DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, épousa, le 20 avril 1626, Marguerite de Grèz, fille de messire Jacques de Grèz, écuyer, et de dame N. de Saint-Remi. Il eut de ce mariage :

  5. Mathieu DE LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, lequel obtint, les 12 février 1666 et 25 février 1667, deux décrets du duc de Lorraine, dans lesquels « Vu au Conseil la présente requête, nous, ayant égard à la qualité et condition du suppliant, nous l'avons déchargé et déchargeons des assises personnelles y mentionnées, avec très expresses défenses au nommé Billy, fermier des domaines, de l'inquiéter pour cause desdites assises personnelles, etc. » Il obtint aussi de M. Bazin, intendant de la généralité de Metz, un décret du 5 décembre 1681, par lequel, « D'après les preuves de la noblesse de Mathieu de La Lance, il est ordonné que le cavalier qui lui avait été envoyé sera incessamment délogé par les maire et habitants de Béchamps ; défense à eux de comprendre à l'avenir le suppliant dans aucune charge de leur communauté. » Il épousa, le 18 février 1653, Jeanne de Clairette, et en secondes noces, le 20 janvier 1666, demoiselle Françoise des Oudets. Il eut du premier lit :
    1. Nicolas.
    2. Christophe.
    3. Elisabeth.
    4. Claude.

      Et du second lit :

    5. François.
    6. Louis, guidon des chevau-légers de la garde de S. A. de Lorraine.
    7. Françoise.
    8. Louise.
    9. Jacques, qui va suivre

  6. Jacques de LA LANCE, écuyer, obtint un arrêt de la chambre des comptes de Bar, du 16 mars 1701, par lequel, ladite chambre cour des comptes, « Tout considéré, même les conclusions du procureur général, a ordonné que Jacques de La Lance jouira, lui et ses hoirs, mâles et femelles, nés et à naître en loyal et légitime mariage, des privilèges, prérogatives, immunités, franchises et exemptions attribuées à noblesse, etc.. » Il épousa, le 16 février 1696, demoiselle Françoise de Pérelle, fille de messire Alexandre de Pérelle, écuyer, seigneur de Tillot, et de demoiselle Claude de Grèz ; il eut de ce mariage :
    1. François Florimond qui va suivre :
    2. Anne de La Lance.

  7. François Florimond de LA LANCE, écuyer, seigneur du fief de La Lance et de Villers, lieutenant de la compagnie des grenadiers de la garde de S. A. R. madame, duchesse de Lorraine et souveraine de Commerci, et gentilhomme de S. A. R. monseigneur le duc Charles de Lorraine, épousa le 14 juillet 1744, demoiselle Marie-Louise-Frédérice de la Marche, fille de messire Nicolas Alphonse François de la Marche, écuyer, lieutenant-colonel du régiment du Prince de Saxe-Meinungen, commandant à Burkenfeldt, et de dame Euphrosine de Reïssen ; il eut de ce mariage :

  8. Paul-Joseph de LA LANCE, chevalier, seigneur des terres et fiefs de La Lance, de Villers, de Tillot et de la Chaussée, gentilhomme de S. A. R. monseigneur le duc Charles de Lorraine ; il fit les preuves, de noblesse admises par sa majesté, le 20 février 1762, pour sa réception dans les cadets gentilshommes de S. M. le roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar. Il épousa, le 4 juillet 1772, Françoise Henriette Catherine de Fériet, fille de Jean Nicolas, chevalier de l'ordre de S.-Louis, seigneur de Crévie, et de demoiselle Elisabeth de Montauban ; il eut de ce mariage :
    1. Nicolas Joseph Louis, dont l'article viendra :
    2. Joseph Gabriel Henri de La Lance, né en 1778, qui épousa, en 1801, demoiselle Marie-Anne Thérèse Mathieu de Dombasle, soeur de la femme de son frère, et en eut Joseph-Gustave de La Lance, né en 1802.

  9. Nicolas Joseph Louis de LA LANCE, né en 1775, gentilhomme retenu pour être page du roi dans sa petite écurie, fit, par-devant M. le président d'Hozier, juge-d'armes de France et généalogiste de la maison et des écuries de S. M. et de celle de la Reine, les preuves exigées pour être reçu page du roi en l'année 178.... ; il a épousé, en 1798, demoiselle Charlotte Mathieu de Dombasle ; il a de ce mariage :
    1. Paul Eugène de La Lance, né en 1802.
    2. Plusieurs autres enfants.
Branche établie dans la province des Trois-Évêchés.
  1. Gérard de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, second fils de Didier de La Lance, écuyer, seigneur de Moranville, par lequel nous avons commencé cet article, et de dame Nicole de Ancherins de Trougnon, fut homme d'armes de S. A. monseigneur le marquis du Pont et gentilhomme de la maison du duc François de Lorraine. Il fut porté, sous le règne du grand duc Charles III de Lorraine, sur l'état dressé des gentilshommes, déclarés tels par les maréchaux de Lorraine et Barrois, ensuite de la preuve faite de quatre race nobles, paternelles et maternelles, sans mésalliance. Il épousa demoiselle Antoinette de Peuchet, soeur de Nicole, laquelle, fut femme de Robert de La Lance, frère germain dudit Gérard, et eut de ce mariage :
    1. Nicolas.
    2. Mathieu, écuyer, seigneur de Moranville et de Souilly, gentilhomme de la maison du duc Charles III de Lorraine, lequel obtint, le 7 mai 1601, de Cahot, hérault d'armes de Lorraine, un certificat qui déclare : « l'avoir trouvé sur les registres de l'ancienne noblesse de Lorraine, qu'il est issu de noblesse paternelle et maternelle ; qu'il est descendu d'ancienne noblesse de père en fils ; que les armes de la maison sont : d'azur, à trois annelets d'argent, posés deux en chef et un en pointe, avec la devise, HAC VIRTUTIS ITER, et pour cimier, un annelet de l'écu accompagné de trois panaches d'argent, le tout issant d'un casque contourné, et grillé, orné de son bourlet et lambrequins aux métail et couleur dudit écu. » Il mourut sans postérité, en 1602, à Valladolid en Espagne, où S. M. C. l'avait attacha à son service en qualité de capitaine de ses vaisseaux.
    3. Claude.
    4. Robert de La Lance qui va suivre :

  2. Robert de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville, Monthairon et de la maison forte d'Ancemont, gentilhomme de la maison du duc de Lorraine et capitaine de deux cents hommes d'armes, pour son service obtint du duc Henri de Lorraine des lettres patentes, données le 29 mai 1608, portant érection du fief et maison forte d'Ancemont ; afin, y est-il dit, « que l'impétrant reconnaisse par cet effet de combien nous désirons le gratifier, en faveur des bons et fidèles services de ses pères, frères et les siens, et aussi pour l'encourager de bien en mieux à notre service, etc. » Il épousa, le 17 mars 1599, Barbe de Bardelet, fille de messire Sébastien de Bardelet, écuyer, seigneur du petit Monthairon, et de dame Catherine des Gabets ; il eut de ce mariage :
    1. Mathieu, qui va suivre :
    2. Catherine de La Lance.

  3. Honoré Seigneur Mathieu, baron de LA LANCE, chevalier, seigneur de Moranville, Fromeréville, Germonville, et de la maison forte d'Ancemont, capitaine de deux cents hommes d'armes pour le service de S. A. de Lorraine, et gentilhomme de sa maison, obtint le 17 juin 1655, un décret daté de Bruxelles, et signé du prince François de Lorraine, frère de S. A. le duc régnant, « qui le maintient dans toutes les immunités, exemptions de contributions, franchises et privilèges, desquels il a toujours joui et a droit de jouir en vertu de sa naissance qualité, etc. » Il épousa, le 16 février 1632, demoiselle Catherine de Pérignon, fille de messire Mathieu de Pérignon, écuyer, seigneur de Fromeréville et Germonville, et de dame Anne Reine de Romé. Il eut de ce mariage :
    1. François, qui va suivre :
    2. Claude Thérèse de La Lance.

  4. François Ier, baron DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Moranville, Fromeréville, S.-André, Choatel, et de la maison forte d'Ancemont, capitaine pour le service de France, puis de deux compagnies, l'une de chevau-légers et l'autre d'infanterie, pour le service de S. A. le duc Charles IV de Lorraine, obtint de ce duc, le 4 décembre 1669, des lettres patentes, portant cession à son profit des portions de la seigneurie de Moranville, confisquées sur les héritiers de Vaultrain Galavaux, qui ne pouvaient les tenir, comme étant de condition roturière. Cette cession fut faite moyennant la somme de soixante pistoles d'or, à laquelle, disent les lettres patentes, « nous avons réglé, réduit et modéré le prix de la finance desdits biens, procédant pour la plupart des parents et prédécesseurs desdits sieurs de La Lance, lui ayant remis, quitté et donné libéralement le surplus, tant en considération des services qu'il nous a rendus, que de ceux que nous en espérons à l'avenir, etc. ». Il obtint aussi, le 4 juin 1671, du sieur Charruel, intendant des armées du roi de France en Lorraine, un décret qui le « maintient, en sa qualité de gentilhomme, en ses privilèges, exemptions de logements, impositions, charges, etc. » Il épousa, le 8 février 1685, demoiselle Gabrielle de Gestas de La Lanne, fille de puissant seigneur, messire Nicolas comte de Gestas, chevalier, seigneur de La Lanne au comté de Comminge ; il eut de ce mariage :
    1. Claude Antoine, lieutenant des gardes de S. A. R. le duc Léopold de Lorraine.
    2. François Nicolas ;
    3. Marie-Thérèse ;
    4. Antoine qui va suivre :

      Et deux autres enfants morts en bas âge.

  5. Antoine, baron DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Fromeréville, Choatel, et de la maison forte d'Ancemont, épousa, le 30 avril 1715, Marie-Anne Scolastique de Janson, et eut de ce mariage :
    1. Jean-François, baron de La Lance, seigneur de la maison forte d'Ancemont, officier au régiment de cavalerie de Lévis, puis capitaine au régiment de Piémont infanterie, chevalier de l'ordre royal de S.-Louis, marié en 1751 à Marie-Françoise Henri d'Aulnois, dont deux filles.
    2. Marie-Anne, mariée, en 1766, à rnessire Ignace, comte de Bermond du Caylar, seigneur d'Espondeilhan en Languedoc, officier supérieur au corps royal de l'artillerie.
    3. Gabriel Antoine, qui va suivre :
    4. Claude Nicolas, capitaine au régiment d'infanterie de Piémont, chevalier de l'ordre de S.-Louis, fut élu, en 1789, député de l'ordre de la noblesse du bailliage de Verdun, et député suppléant, pour l'ordre de la noblesse, des bailliages réunis de Verdun et de Clermont, aux états généraux du royaume. Il épousa, en 1754, demoiselle Anne-Marie Françoise du Bois de Riocour, fille de messire Nicolas Joseph, baron du Bois de Riocour, premier président de la chambre et cour des comptes de Lorraine.

  6. Gabriel Antoine, chevalier DE LA LANCE, chevalier, seigneur de Choatel, Villers, Nouillonpont, etc., officier au régiment de Piémont, puis au corps de cavalerie des carabiniers, obtint sur requête, le 24 mars 1779, un arrêt de la chambre et cour des comptes de Bar, qui lui donne acte de la production par lui faite du titre par lui employé à l'effet de justifier de son état et condition de noblesse, dont la teneur suit : « Notre dite chambre du conseil, cour des comptes et des aides du duché de Bar, a donné et donne acte audit Gabriel Antoine de La Lance, de la production par lui faite des titres par lui employés à l'effet de justifier de son état et condition de noblesse ; ce faisant, a déclaré que ledit Gabriel Antoine de La Lance a bien et dûment vérifié sa descendance de Didier de La Lance, bien et dûment vérifié de son état et condition de noblesse, tant de lui que de ses ancêtres paternels ; en conséquence a ordonné et ordonne que son nom sera inscrit au catalogue des nobles reconnus par notre dite chambre cour des comptes, et que l'arbre généalogique de la maison sera déposé ès archives de notre dite chambre cour des comptes, comme a permis et permet audit Gabriel Antoine de La Lance, de lever au greffe de notre dite chambre cour des comptes telles expéditions il avisera bon être, du présent arrêt, ensemble expédition de sa généalogie, titres, aveux et dénombrements qui reposent ès archives et trésor des chartres de notre dite chambre, yceux justifiants l'ancienneté de la noblesse dudit Gabriel Antoine de La Lance et de ses ancêtres, etc. » Il obtint aussi pour François de La Lance son troisième fils, le 1er avril 1784, de M. Bernard Chérin, généalogiste des ordres du roi, un certificat de noblesse délivré sur la production de ses titres et des preuves de sa noblesse, faite par devant ledit généalogiste. Il épousa, en 1763, demoiselle Marie-Claire Tabouillot, fille de Claude, conseiller du roi, receveur de ses finances, et de dame Elisabeth de Bignicourt, il a eu de ce mariage :
    1. Jean-François, baron de La Lance, dont l'article viendra :
    2. Claude, chevalier de La Lance ; officier au régiment de Bresse, infanterie ; il a émigré en 1792, fait deux campagnes dans l'armée de S. A. R. M. le prince de Condé. Il a épousé, le 19 février 1797 à Falkemberg, dans la Silésie prussienne, dame Marie Anne Philippine Népomucène Caroline Vilhelmine, baronne de Stentzsch, chanoinesse comtesse du chapitre de Brünn en Moravie, et a de ce mariage : a. Guillaume né à Verdun le 14 août 1809. b. Henriette Caroline Eugénie, née au château de Falkemberg en Silésie prussienne, le 29 novembre 1797. c. Jeanne Florianne Joséphine Eustache, née au château de Frideck en Silésie autrichienne, le 3 mars 1801. d. Marie-Anne Claire, née à Verdun, le 1er août 1810. e. Marie Mathilde, née à Verdun le 5 novembre 1812.
    3. François de La Lance de Villers, né en 1768, officier au corps royal de l'artillerie, a émigré en 1792, a fait toutes les campagnes de l'armée de M. le prince de Condé.
    4. Marie-Françoise de La Lance, et deux autres enfants morts en bas âge.

  7. Jean-François baron DE LA LANCE, seigneur d'Autrécourt, né en 1764 officier au corps royal de l'artillerie, l'un des commissaires nommés pour la rédaction des cahiers de doléances pour la noblesse du bailliage de Verdun en 1789 ; a émigré en 1791 ; a fait toutes les campagnes dans l'armée de monseigneur le prince de Condé ; a été reçu chevalier de l'ordre royal et militaire de S.-Louis en 1796, avec rang de lieutenant-colonel dans les armées de France. Il a épousé, en 1786, demoiselle Marie Victoire Antoinette Regnault de Raulecourt, de laquelle il a eu : Marie-Claire Elisabeth de La Lance, mariée en 1808, à messire Charles Louis Nicolas du Mesnil de Fienne, dont Marie-Claire Charlotte, née le 5 octobre 1810.
Branche établie dans la Lorraine allemande.
  1. Perrin DE LA LANCE, écuyer, troisième fils de Robert de La Lance, seigneur de Moranville, et de Nicole de Peuchet, épousa Jeanne de Humont, et en eut :

  2. Henri DE LA LANCE, écuyer, seigneur de la Neuville, qui épousa le 20 mars 1622, demoiselle Anne de L'Isle, de laquelle il a eu :

  3. Claude-Ancelin DE LA LANCE, écuyer, seigneur de La Neuville, qui épousa, le 3 février 1654, demoiselle Barbe de Vanesson, dont il a eu :

  4. Claude DE LA LANCE, écuyer, seigneur de La Neuville, lequel a laissé pour héritier :

  5. Claude Charles de LA LANCE, écuyer, seigneur de Moranville en partie, demeurent à Bitche, qui fut maintenu dans sa noblesse par lettres patentes du duc de Lorraine, du 20 juillet 1723, comme étant issu d'une maison noble et ancienne, établie en Lorraine, depuis plusieurs siècles. Il épousa Marie Cunégonde de Leuffer, fille de Jean Leuffer, conseiller à la cour des comptes de Strasbourg.
Nota. On ne peut, faute de mémoires sur cette branche ; donner la suite de sa généalogie ; mais il est certain qu'elle subsiste dans la Lorraine Allemande et en Alsace. Il existe particulièrement un descendant de cette branche, lequel servait en France, avant la révolution, au régiment d'infanterie étrangère de Salm-Salm, et y était connu sous le nom de Moranville ; il est aujourd'hui colonel au service du grand-duc de Darmstatt, adjudant de ce prince, et est connu sous le nom de baron de Moranville.

Armes : « d'azur, à trois annelets d'argent, posés deux en chef et un en pointe. Pour devise : Hac virtutis iter ; et pour cimier, un annelet sur l'écu, accompagné de trois panaches d'argent ; le tout issant d'un casque contourné et grillé, orné de son bourrelet et lambrequins aux métail et couleur dudit écu »


Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 6
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

4 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour, pour les enfants de Robert De La Lance et Nicole De peuchet, vous avez mentionné 6 garçons : christophe, Pierre, Perrin, Nicolas, Jacques et François.
De mon côté j'ai une de leur soeur prénommée Marie, elle a épousé Gilles Du Blanchy.
Avez-vous cette information dans vos archives ? Merci d'avance.
Cordialement.
Mr CHARLES.

Gilles Dubois a dit…

Désolé de répondre aussi tard mais je viens seulement de voir votre message. Je n'ai pas trace d'un mariage avec Gilles du Blanchy. Cordialement, Gilles.

Unknown a dit…

Bonjour, merci encore pour avoir cherché une éventuelle trace de ce lien familial.
J'avais cette information de mariage par des anciens DU BLANCHY qui avaient trouvé le mariage dans des archives de NANCY.
Depuis, je n'ai plus de leurs nouvelles.
Dommage. Cordialement et à bientôt.
Mr CHARLES.

Anonyme a dit…

Bonjour

Je suis un descendant de la famille Du Blanchy et j'ai réalisé mon arbre généalogique.
Il existe bien une Marie De La Lance qui a épousé Gilles Du Blanchy aux alentours de 1594 à Béchamps.
Voici mon adresse mail si vous souhaitez en savoir plus et si votre demande est toujours d'actualité : contact@ungars.com
Bien cordialement
JLuc Aubry