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02 octobre 2011

Doria Desfriches

DORIA DESFRICHES, famille noble d'extraction de Picardie, qui a établi ses preuves de noblesse le 16 août 1539.
  1. Arnault DESFRICHES, écuyer, seigneur de Villemanche, pour la preuve de la noblesse duquel on a produit plusieurs titres, entre autres, un partage, du 19 janvier 1472, des biens de M Pierre Desfriches, seigneur de Villemanche, Châtillon, Boisignon, leur bisaïeul, entre Arnault Desfriches et Pierre Desfriches ses enfants. On peut voir le Nobiliaire de Picardie, avec les notes de M. d'Hosier, généalogiste de France, et une transaction en parchemin, du 18 août 1498, entre Pierre de la Fontaine, écuyer, seigneur d'Ognon, et Arnault Desfriches, seigneur de Villemanche et Brasseuse, signée Desfriches, écuyer, et la Fontaine. Les autres titres plus anciens et plus modernes, ont été brûlés à Péronne chez une demoiselle Lafond, où ils avaient été déposés en 1791 par M. le comte de Castéja, gendre de M. le comte Doria qui les lui avait confiés, pour faire recevoir son second fils, François de Castéja, chevalier de l'ordre de Malte. On n'a réchappé que ceux qui ont été enfouis en terre et dans une malle ; il reste même à ces vieux livres des stigmates de leur séjour au sein de l'humidité.
     
  2. Pierre DESFRICHES, écuyer, seigneur de Brasseuse, dans le bailliage de Senlis, marié à Demoiselle Bienvenu de Louviers, de laquelle il eut plusieurs enfants, dont l'un fut chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; l'aîné d'entre eux fut Pierre, qui suit :
     
  3. Pierre DESFRICHES, épousa, par contrat de mariage du 20 février 1577, demoiselle Suzanne de la Fayette, petite-fille du maréchal de ce nom. Il eut pour fils :
     
  4. Un autre Pierre DESFRICHES, qui épousa Catherine Doria, de la maison des Doria, l'une des premières de l'état de Gênes, passé en France avec la reine de Médicis, épouse de Henri IV, et dont l'oncle, capitaine de la galère de ladite princesse, resta en France, y acquit les terres de Cernoy et Noël Saint-Martin, près Clermont-Oise, qui, après Jean Doria son neveu, mort sans enfant, passèrent, par son testament du 8 juin 1630, audit Pierre Desfriches son beau-frère, à la charge de porter le nom et les armes de Doria, le fils aîné dudit Pierre Desfriches et de Catherine Doria, n'a laissé qu'une fille qui a été mariée à messire de Riancourt, seigneur d'Orival, père du marquis d'Orival, qui eut de demoiselle d'Angènes, son épouse, une fille unique mariée à M. le marquis de Verac, ambassadeur sous Louis XV. Ledit Pierre Desfriches, et Catherine Doria ont eu un fils nommé Antoine Desfriches, pour lequel il a été fait des preuves de noblesse pour entrer dans l'ordre de Malte, par procès-verbal du 25 août 1638, admises et signées par les commandeurs Potier, de Mesmes et de Meaux.
     
  5. François DESFRICHES-DORIA, écuyer, seigneur de Cernoy, Noël, Saint-Aubin, fut page du roi. Il épousa en premières noces demoiselle Madeleine de Moreuil, qui, par contrat de mariage du 5 mars 1646, lui fit don de la terre et seigneurie de Cayeux en Picardie ; et en secondes noces il épousa Anne de Moreuil, dont il a eu :
     
  6. François DESFRICHES, comte Doria, IIe du nom, qui a épouse Anne Dufos de Méri, fille de messire Dufos de Méri, seigneur de la Taule, dont est issu :
     
  7. André-Joseph DESFRICHES, marquis Doria, seigneur de Cernoy, Cayeux, Béthencourt, Payens ; capitaine de cavalerie au régiment de Fienne, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, marié en premières noces à demoiselle Anne de Colbert de Villacerf, nièce du grand Colbert ministre de Louis XIV. Elle est morte en 1723, et a été inhumée dans une chapelle des minimes de la Place-Royale.
     
  8. Marie-Marguerite-François-Firmin DESFRICHES, comte Doria, marquis de Payens, seigneur de Cayeux, Cernoy, Béthencourt, Ollé et autres lieux, ancien mousquetaire de la garde du roi ; s'étant trouvé sous les drapeaux de ce corps célèbre aux batailles d'Ettengen et de Lanfeld, avec toute la maison du roi, en 1743, et 1747, il a été couvert de blessures dans ces deux combats et laissé pour mort sur le champ de Bataille ; obligé de quitter le service à cause de ses blessures, il a obtenu la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, à peine âgé de vingt-trois ans ; s'est retiré dans ses terres, où il est mort en 1795, à la suite d'une insurrection révolutionnaire, en sa qualité de noble. Il avait épousé 1. demoiselle Desfossés-Watteville, dame de Framerville-Belleuse, dont il a eu Marie-Françoise-Elisabeth Doria, qui a épousé messire Stanislas Biaudos de Castija, ancien colonel du régiment Royal Comtois, et lieutenant-général des armées du roi. En secondes noces il a épousé demoiselle Julie-Catherine-Alexis de Rougé, dont sont issues demoiselle Julie-Catherine- Joséphine Doria, dame religieuse au couvent de la Visitation, établi aujourd'hui rue des Postes, à Paris, et l'une des bienfaitrices de cette respectable maison pendant les tourmentes révolutionnaires, et Marie-Françoise-Gabrielle Doria, qui a épousé, en 1799, messire Armand-Désiré de Cornulier, gentilhomme breton, dont est issu messire Victor de Cornulier. En troisièmes noces, M. le comte Doria avait épousé demoiselle Françoise-Henriette de la Myre, chanoinesse, comtesse de Neuville, dont il a eu :
     
  9. Messire Stanislas-Philippe-Henri, comte Doria, seigneur de Cayeux, Ollé et autres lieux, qui a fait le service de garde à cheval lors de la rentrée des princes en 1814, aujourd'hui mousquetaire de la garde du roi, dans la seconde compagnie.

Cette famille, établie, très anciennement en Picardie, toujours mentionnée honorablement dans les Histoires d'Amiens, de Montdidier et dans tous les Nobiliaires de Picardie, a toujours fait de fort belles alliances.

Armes : « D'azur à la bande d'argent, chargé de trois défenses de sanglier de sable et de deux roues du second, n'ayant chacune que quatre rais, écartelé de Doria, qui est coupé d'or et d'argent, à un aigle de sable langue, membrée et couronnée d'or, brochant sur le tout. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 197
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

29 août 2011

Famille de la Personne

PERSONNE (DE LA), famille ancienne, originaire de Picardie, qui a fourni d'excellents officiers à l'armée, dès le règne de Henri IV.
  1. N*** DE LA PERSONNE, capitaine ; commandant de la Fère en Picardie, après la reddition de cette ville, sous Henri IV.
     
  2. Louis-Charles DE LA PERSONNE, garde du corps du roi, mort au service.
     
  3. Thomas DE LA PERSONNE, porte-étendard des gardes du corps, blessé à la bataille de Malplaquet.
     
  4. Jean DE LA PERSONNE, garde du roi, tué au siège de Fribourg.
     
  5. Thomas DE LA PERSONNE, capitaine au régiment de Dauphin, blessé au choc de Colorno en Italie, et ensuite à la bataille de Parme. Il servit trente-cinq ans, fut chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et se maria à Geneviève Maureau, de laquelle il eut :
    1. Thomas, dont l'article viendra ;
    2. Françoise, mariée à messire Guérin de Tarneau ;
    3. Marie-Jeanne, élève de Saint-Cyr.
     
  6. Thomas, vicomte DE LA PERSONNE, Seigneur de Lonvoisin et autres lieux ; fut gendarme ordinaire de la garde du roi. Il épousa Marie-Thérèse-Charlotte de Mazin de Luzards, de laquelle il laissa :
    1. Honoré-Maximilien-François, garde du corps de monseigneur le comte de Provence, pris les armes à la main en 1794, et mort victime d'un jugement révolutionnaire à Lille ;
    2. Louis-Clément ;
    3. Thérèse-Charlotte, comtesse, chanoinesse de Maubeuge ;
    4. Marie Antoinette, mariée à M. le comte de Montfort.
Armes : « De gueules, à trois pattes de griffon d'or posées en pal. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 190
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

Cette famille est peut-être celle de l'acteur Franck de Lapersonne (Franck de la Personne)

28 août 2011

Maison de Péronne

PÉRONNE (DE), ancienne maison de Picardie, dont une branche faisait sa résidence à Saint-Quentin en Vermandois.
  1. Raoul DE PÉRONNE, issu de cette branche, servait dans l'armée française qui reprit Granville sur les Anglais en 1444, et s'établit dans cette ville. Il eut pour fils :
     
  2. Guillaume DE PÉRONNE, qui fut père de :
     
  3. Richard de Péronne, qui eut deux enfants :
    1. Louis, qui suit ;
    2. Michelle, mariée à François-Bazire, sieur de la Julliennière.
     
  4. Louis DE PÉRONNE, sieur de Hacqueville et du Canel, fut maintenu dans la noblesse et les privilèges de ses ancêtres par lettres-patentes en forme de chartres, données à Nantes au mois de juin 1593. De ce mariage avec Thomasse de la Hautonnière il eut quatre enfants :
    1. Jean, auteur de la branche de Hacqueville ;
    2. Pierre, auteur des branches du Canel, de la Sablonnière et de Cran ;
    3. Jean, auteur des branches de Maloué, Sémilly et Grainville ;
    4. Nicolas.
     
  5. Jean DE PÉRONNE, sieur de Hacqueville, épousa, le 15 octobre 1588, Françoise des Douétis, de laquelle il eut :
     
  6. Arthur DE PÉRONNE, qui épousa Diane-Marie Ecoulant. De ce mariage sont sortis six enfants :
    1. Nicolas, qui suit ;
    2. Julien, sieur de la Pallière ;
    3. Jean ;
    4. Henri ;
    5. Et deux filles.
     
  7. Nicolas DE PÉRONNE, sieur de Hacqueville, épousa Françoise Duchesne De ce mariage sont sortis :
    1. Michel, mort sans postérité ;
    2. Gaud, qui suit ;
    3. Et une fille.
     
  8. Gaud DE PÉRONNE, épousa, le 8 juin 1688, Marie des Isles, fille de Jacques, seigneur de Prestot, et d'Hélène de la Pigancière. Ils laissèrent deux enfants :
    1. Jacques, qui suit,
    2. Et une fille, mariée à N*** le Boucher des Landellles.
     
  9. Jacques DE PÉRONNE de Hacqueville, épousa, le 16 juin 1714, Françoise-Marguerite Hastey, fille de Bernard, sieur des Marets et de Marguerite des Isles. De ce mariage il y eut six enfants :
    1. Jacques, religieux ;
    2. Bernard, qui suit ;
    3. Henri, mort sans alliance ;
    4. Jeanne, mariée à Hervé de Marville ;
    5. Jeanne-Marguerite, mariée à N*** David ;
    6. Marguerite, mariée à Antoine le Boucher.
     
  10. Bernard de PÉRONNE de Hacqueville, épousa N*** Quinette de Loiselière. De leur mariage sont nés :
    1. Félix-Victor-Jean-Jacques, dont l'article suit ;
    2. Léonord, qui viendra ;
    3. Jean-François, mort sans alliance,
    4. Et Jacques qui a épousé N*** de Péronne de Cran.
     
  11. Félix-Victor-Jean-Jacques de PÉRONNE de Hacqueville, a épousé N*** de la Forterie. De ce mariage sont nés :
    1. Victor, lieutenant, puis capitaine d'un régiment d'infanterie ; mort à Dantzick en 1814 ;
    2. Aimé ;
    3. Victoire-Marie, morte sans alliance ;
    4. Julie ;
    5. Fanny.
     
  12. Léonord DE PÉRONNE, frère du précédent, était capitaine de vaisseau, officier de la légion d'honneur. Il fut tué au combat du Finistère, à bord du vaisseau l'Intrépide dont il était commandant. Il avait épousé Julie-Anne-Perrette Hugon de Haut-Mesnil. De ce mariage sont nés :
    1. Léonord-Julien, enseigne de vaisseau ;
    2. Edouard, aspirant de marine ;
    3. Julie ;
    4. Hyacinthe ;
    5. Thérèse ;
    6. Clémentine.

Armes : « D'argent, au chevron de gueules, chargé de trois roses du champ, accompagné de trois croix pâtées de sable ».

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 188

BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

05 avril 2009

La famille de Croy

CROY ou CROUY, (DE) famille aussi illustre qu'ancienne, qui descend de la maison royale de Hongrie, de la dynastie de Saint-Étienne, et que les malheurs des temps ont forcée de se retirer en France, où elle fit des acquisitions dans les montagnes d'Allevard en Dauphiné, puis dans la Picardie. Elle tire son nom du village de Croy ou Crouy, situé dans cette dernière province, près de la rivière de Somme, à trois lieues nord-est d'Amiens. Un partage fait sous la médiation des plus grands seigneurs de ce temps, Amédée, comte de Genève, Pierre du Peloux, Raoul de Clermont, connétable de France, et Baudouin de Guines, alloue les terres du Dauphiné à Félix de Hongrie, et celles de Crouy et de Picardie, à Marc, son frère, tous deux fils d'André III, roi de Hongrie, et petits-fils d'Étienne le Posthume. La filiation de cette famille est prouvée par les pièces les plus authentiques, et confirmée par plusieurs arrêts de la chambre des comptes, du Dauphiné, de 1790, lesquels nous ont été mis sous les yeux, et qui déclarent que son origine et sa descendance en ligne directe et masculine de Félix, prince royal de Hongrie, dit de Croy-Chanel, fils aîné d'André III, dit le Vénitien, petit-fils du prince Etienne, dit le Posthume, et arrière-petit-fils d'André II, roi de Hongrie, sont suffisamment prouvées, et ordonne que les titres produits soient enregistrés.
  1. Bela III, roi de Hongrie, fut couronné le 13 janvier 1174, et mourut le 18 avril 1196. Il avait épousé, en 1185, Marguerite de France, fille de Louis VII, roi de France ; il eut de ce mariage :

  2. André II, roi de Hongrie, qui mourut le 7 mars 1235, après avoir régné environ trente-un ans. Il avait épousé, 1.° Gertrude, fille de Berthold IV, duc de Méranie ; 2.° Yolande, fille de Pierre de Courtenai, empereur de Constantinople ; 3.° le 14 mai 1234, Béatrix, fille d'Aldrobrandin, marquis d'Est. Il laissa entre autres enfants :

  3. Étienne, dit le Posthume, fils unique du troisième lit, qui épousa Thomassine de Morosini, nièce du doge de Venise, dont il eut :

  4. André III, surnommé le Vénitien, qui fut couronné roi de Hongrie, le 4 août 1290. Les troubles continuels qui agitaient son royaume et les guerres qu'il eut à soutenir contre les Papes, l'empereur Rodolphe d'Habsbourg, les rois de Naples, de Sicile et de Bohème, le réduisirent à la dure extrémité de se voir dépouiller de sa couronne. Il mourut à Bude, le 14 janvier 1302, étant le dernier roi de la famille de Saint-Étienne. Il avait épousé 1.° Sybille de Cumana, fille d'un sénateur de Venise ; 2.° Agnès d'Autriche.
    Enfants du premier lit :
    1. Félix de Hongrie, dont l'article viendra ;
    2. Marc de Hongrie, Coseigneur de Croy-sur Somme, qu'on croit-être la souche des sires de Croy et de Renty, des princes de Chimay, de Solre et des ducs d'Havré ;

      Du second lit :
    3. Élisabeth, qui se retira pendant les troubles de Hongrie, en Suisse où elle finit ses jours dans le couvent des dominicaines de Toess.

  5. Félix de Hongrie, seigneur de Brastole en Dalmatie, et coseigneur de Croy-sur-Somme, fit un traité le 1er mars 1279, entre lui et les habitants du hameau et mandement de Brastole, au sujet du droit de pâturage dans la forêt de Weyaga : il est qualifié noble, puissant et magnifique homme, seigneur Félix de Hongrie. On y rappelle l'usage où étaient les habitants d'y mener leurs chevaux au pâturage, surtout pendant la possession du seigneur André, qui s'y trouve qualifié de prédécesseur et père dudit seigneur Félix, qui était digne par ses grands sentiments de son aïeul royal. Il est bon d'observer qu'André III, père de Félix, avait habité, pendant sa minorité, le pays de Brastole, voisin des villes de Spalatro et d'Almisum, où Roger de Morosini, son beau-frère, commandait pour les Vénitiens. Les pirates infestant, cette contrée, Félix se retira en France dans les montagnes d'Allevard en Dauphiné, où Étienne de Hongrie, dit le Posthume, son aïeul, avait déjà trouvé une retraite lorsqu'il était poursuivi par la haine de son aïeul maternel le marquis d'Est : il y épousa Guigonne de la Chambre, des anciens comtes de la Chambre, famille des plus illustres de la Savoie, et mourut en 1285, environ dix-sept ans avant la mort de son père. Il laissa de son mariage :
    1. Antoine de Hongrie, qui suit ;
    2. André de Hongrie, dit de Croy-Chanel ;
    3. Jean de Hongrie, dit de Croy-Chanel, archevêque d'Embrun.

  6. Antoine de Hongrie, dit de Croy-Chanel, coseigneur d'Allevard, qualifié dans son obit, de militis nobilissimi, épousa Ambroisie de Commiers, de laquelle il laissa :
    1. Pierre de Hongrie, dont l'article viendra ;
    2. Jean de Hongrie, dit de Croy-Chanel, chevalier, marié à Isabeau de Croy, dame de Clary, petite-fille d'Enguerrand, sire de Croy, et d'Hélène, son épouse. C'est lui que Scohier suppose mal-à-propos l'auteur de la branche de Croy-Chanel ;
    3. Humbert de Hongrie, dit de Croy ou de Cruce, qui fut sénéchal, ou grand-maître d'hôtel de la dauphine Béatrix, en 1334 ; et en 1335, il fut sénéchal du dauphin Humbert II ;
    4. Simond de Hongrie, dit de Croy ou de Cruce, qui se trouva en armes au camp rassemblé devant Mirebel, proche la Grande-Chartreuse, le 6 avril 1348.

  7. Pierre de Hongrie, dit de Croy-Chanel, chevalier, seigneur de la Tour-d'Allevard, épousa, le 9 décembre 1308, Agnès de Sassenage de Véracieux. Il est qualifié dans son contrat de mariage de cousin de Béatrix de Hongrie, femme du dauphin de Viennois Jean II. Il eut pour fils :
    1. Guillaume, dont l'article suit ;
    2. Aimond de Croy, chevalier, cité avec cette qualité dans le testament de sa belle-sœur Jeanne de Pons de Bergerac ; du 1er octobre 1349.

  8. Guillaume DE CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, tué, le 26 août 1346, à la bataille de Crécy, avait épousé Jeanne de Pons de Bergerac, dont il eut :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Aimond de Croy, mort sans hoirs ;
    3. Anne de Croy.

  9. Jean I DE CROY-CHANEL, fut fait chevalier sur le champ de bataille à Rosebek, le 27 novembre 1382. Il avait épousé Richarde de Mailles, de laquelle il laissa :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Jeanne de Croy, mariée à Robert de Mainterne, seigneur de Ruffin.

  10. Jean II de CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, fit la guerre à Thibault de Rougemont, archevêque de Vienne, conjointement avec Guy et Jean de Torchefelon, en 1402. Il eut de son mariage avec Jeanne du Peloux :

  11. Rodolphe DE CROY-CHANEL, chevalier, seigneur et châtelain delphinal d'Allevard. Il est qualifié de noble et puissant homme dans une procédure de 1434 et dans son testament du 7 avril 1443. Il avait épousé Marguerite du Claux, dont sont issus :
    1. Hector, dont l'article viendra ;
    2. André ;
    3. Claude de Croy, qui eut en partage, avec son frère André, les biens et la terre de Chanay, situés à Bellecombe ;
    4. Béatrix de Croy, religieuse au couvent de Montfleury, près Grenoble.

  12. Hector DE CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, épousa Catherine de Guiffrey. Il testa le 28 décembre 1488, laissant de son mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Catherine de Croy, mariée à Guillaume du Peloux-d'Allevard.

  13. Jean III DE CROY-CHANEL, chevalier, épousa en 1488, Michelle de Grolée de Viriville. Il eut pour fils :

  14. Louis-Georges DE CROY-CHANEL, qui fut capitaine des gendarmes de Gaspard de Coligny. Il se distingua à la bataille de Cérisoles, le 14 avril 1544. Il avait épousé Charlotte de Guers, de laquelle il eut :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Claude-Guigues de Croy, marié à Aimonette de Salvaing ;
    3. Jean de Croy, chevalier de Saint-Jean-de Jérusalem ;
    4. Catherine de Croy.

  15. Jean IV DE CROY-CHANEL fut fait prisonnier à la bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557. Il avait épousé Florence de Pellet la Vérune-Narbonne. De ce mariage sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Jean de Croy.

  16. Claude Ier DE CROY-CHANEL, capitaine de deux cents hommes d'armes, par brevet du 22 mai 1594 ; fut un de ceux qui contribuèrent le plus à la prise du fort de Barreaux, le 15 mars 1598. Il avait épousé, le 18 février 1565, Catherine de Charra, de laquelle il eut :
    1. Philibert, dont l'article suit ;
    2. Laurent de Croy, né le 24 décembre 1575.

  17. Philibert DE CROY-CHANEL, né le 12 novembre 1574, épousa, le 8 septembre 1601, Clermonde-Hélène du Faure-de-Vercors. II eut pour fils :
    1. François-Laurent qui suit ;
    2. Jean de Croy.

  18. François-Laurent DE CROY-CHANEL fut d'abord capitaine de cavalerie dans le régiment de Fimarcon, ensuite major-commandant du fort de Barreaux, par brevet du 20 mars 1642. Il avait épousé, le 16 février 1625, Antoinette d'Armand de Grisac, dont sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Marc-Hector de Croy, capitaine de cavalerie au régiment de Fimarcon. Il fit ses preuves de noblesse devant M. du Gué, intendant du Dauphin, et en eut acte le 25 octobre 1668.

  19. Claude II DE CROY-CHANEL, capitaine d'infanterie au régiment de Vannicelli, par brevet du 28 octobre 1654, épousa le 3 octobre 1671, Anne Dauvet, de laquelle Il laissa :

  20. Claude III DE CROY-CHANEL, seigneur de la maison forte d'Argenson, capitaine d'infanterie dans le régiment de Dauphiné. Il quitta le service par suite des blessures qu'il reçut au Quesnoy le 4 octobre 1712. Il épousa, le 20 août 1713, Élisabeth de Pison, dont il eut :
    1. Jean-Claude, dont l'article viendra ;
    2. François-Nicolas, chef de la seconde branche de la maison de Hongrie de Croy, rapportée ci-après ;
    3. François-Paul de Croy, religieux, prieur dans l'ordre des Frères Prêcheurs.

  21. Jean-Claude de CROY-CHANEL, épousa, le 28 janvier 1741, Françoise de la Croix de Roussillon, dont il eut :

  22. Claude IV DE HONGRIE DE CROY-CHANEL, capitaine de dragons le 6 octobre 1778. Il avait épousé Élisabeth de Naulot, dont il eut :
    1. Claude-François de Hongrie, qui suit ;
    2. Françoise-Julie de Hongrie de Croy, mariée à noble Gaspard de Lambert d'Hautefare ;
    3. Justine-Clémence ;
    4. Marie-Élisabeth de Hongrie de Croy, mariée le 1er août 1789, avec Xavier d'Allemond de la Queylane.

  23. Claude-François DE HONGRIE, comte de Croy, a épousé, 1.° le 11 novembre 1799, Anne-Charlotte-Gabrielle-Joséphine-Pétronille d'Aguesseau, décédée le 26 janvier 1806, fille de Charles-Albert-Xavier, marquis d'Aguesseau, maréchal de camp, cordon rouge, major-général des gardes du corps, gouverneur de Ham, etc., : dont il n'est point resté d'enfants ; 2.° le 11 septembre 1811, Marie-Eugénie Raimond de Montmort, fille de Jean-Louis Raimond, marquis de Montmort, maréchal de camp, lieutenant des gardes du corps.
Seconde branche, prise du vingtième degré.
  1. François-Nicolas de CROY-CHANEL, second fils de Claude de Croy, IIIe du nom, et d'Élisabeth de Pison, seigneur de la maison forte d'Argenson par testament de son père, du 11 juillet 1742, épousa, le 14 juin 1753 Françoise-Marguerite de Samuel. De ce mariage sont issus :
    1. Claude-François, dont l'article viendra ;
    2. Claude-Henri de Hongrie, chevalier de Croy, capitaine au régiment de Toul, du corps royal d'artillerie, marié le 18 mai 1801 à Anne-Gabrielle-Joséphine de Belloy, fille de Pierre, chevalier de Belloy, seigneur de Droménil, maréchal de camp. Il eut de ce mariage André-Raoul-Claude-François-Simon de Hongrie de Croy, né le 18 février 1802 ;
    3. François-Zacharie, capitaine dans le corps royal du génie. Il avait émigré en 1792 et pris du service en Prusse. Ayant été, fait prisonnier par les Français, il fut fusillé à Metz en 1793 ;
    4. Marie-Emérantianne, sans alliance ;
    5. Julie-Marguerite-Madeleine, morte le 7 octobre 1803.

  2. Claude-François de HONGRIE, marquis de Croy, seigneur de la maison forte d'Argenson, officier à l'armée de monseigneur le duc de Bourbon, dans la compagnie noble dauphinoise, a épousé ; le 25 mars 1793, Marie Charlotte de Bagel d'Urfé, fille du baron de Bagel-d'Urfé. De ce mariage vinrent :
    1. François-Claude-Auguste de Hongrie de Croy, né le 31 décembre 1793, servant dans les gardes du corps de S. M.
    2. Pierre-Paul-François-Martin, né le 11 novembre 1796, mort le 18 avril 1805 ;
    3. François-Nicolas-Jean-Henri, né le 22 mai 1799 ;
    4. Claude-François-André-Félix, né le 5 février 1802 ;
    5. François-Auguste, né en 1813 ;
    6. Françoise-Pauline-Emérantianne, née le 31 août 1804 ;
    7. Clémentine-Charlotte-Claudine, née le 4 juin 1810.
Armes : « Écartelé au premier de France ; au deuxième de Sassenage, qui est burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or ; au troisième de Pons, qui est d'argent à la fasce, bandé d'or et de gueules de six pièces ; au quatrième de Narbonne ancien, qui est de gueules en plein, et brochant sur le tout de Hongrie, qui est de Croy, qui porte fascé d'argent et de gueules de huit pièces ; le tout surmonté d'une couronne d'or antique en forme de demi-globe, surmontée d'une petite croix terminée en fer de lance d'or, ladite couronne ornée de chaînes et de petites croix qui pendent sur le devant, et sur les côtes de cette couronne qui est celle de Saint-Étienne, premier roi chrétien de Hongrie. Supports, deux guerriers armés de toutes pièces. Cri de guerre, Jérusalem. Première devise, Sanguis regum Hungariœ ; seconde devise, Crouy salve tretous. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 513
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

13 décembre 2008

Desmarquette de Crimon

DESMARQUETTE DE CRIMON, famille ancienne, originaire d'Écosse, qui, lors des troubles excités dans ce royaume à l'occasion de la religion, est venue s'établir en France. Elle y a contracté des alliances avec les maisons les plus distinguées de la Picardie, ce qui lui a formé des degrés de parenté avec celle du maréchal de Maillé de Brezé, qui assista, en 1647, en qualité de cousin, au mariage de François Desmarquette, seigneur de Coquerel, avec une demoiselle le Caron. Ses autres alliances se trouvent avoir lieu avec les maisons le Caron d'Argouve, de Louvel, de Chaume, de Brouilly, de Recourt, de Carbonnel, de Haranguié, de Pont, de Monsure, de Sully, de Mareuil de la Ferrière, Destoumel, etc., etc. Cette famille, qui a fourni plusieurs officiers dans les armées du roi, est représentée aujourd'hui par :

Pierre-Momble DESMARQUETTE DE CRIMON, seigneur de Beaumont et autres lieux, chevalier, né en 1764, inscrit dans les gendarmes de la maison du roi, et député, en 1814, par la ville de Chauny, auprès de S. M. Louis XVIII, à son avènement au trône. Il reçut à cette occasion la décoration du lys. Il a épousé, en novembre 1794, demoiselle Agathe-Josèphe-Marguerite de Brion, fille de Joseph, comte de Brion, lieutenant-colonel du régiment Royal Roussillon cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, puis brigadier des armées du roi, et de Marguerite-Françoise-Charlotte de Bucy.

Armes de la maison Desmarquette de Beaumont : « d'argent, à deux lions passant de gueules. »

Armes de la maison de Brion : « de sable, au lion grimpant d'argent, au chef d'or, chargé de deux barres de sable. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 310
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

28 juillet 2008

La maison de Graimberg en Picardie

GraimbergGRAIMBERG, famille ancienne, établie depuis le seizième siècle dans la Picardie, où elle a formé les branches des vicomtes de Nogentelle, des seigneurs de Belleau, des seigneurs de Gaulne et de Torci, relatées dans le nobiliaire de Picardie, édition de 1699 : elle est originaire du cercle de Bourgogne, où ont subsisté jusqu’à nos jours plusieurs maisons de ce nom, dont celle de Gransberg a conformité d’armoiries avec elle, ainsi qu’on le voit dans le grand armorial allemand de Weigl, tome 2, page 37.

La maison de Graimberg s’est alliée à celles de Rouci, Sugni, Niceron, Vassan Boursonne, Hettanconrt, Dublaisel, Faure, Mornai, etc., et a occupé dans le militaire des emplois importants. Jean, vicomte de Nogentelle, était, en 15S2, gouverneur de Château-Thierri et la Ferté-Milon ; il conduisit au duc d’Alençon, fils de France, un nombre considérable de gentilshommes dans sa malheureuse expédition de Flandres. François, seigneur de Belleau, suivit, avec la fleur de la noblesse française le duc de Beaufort à la défense de l’île de Candie ; il fut depuis capitaine-lieutenant de l’escadron de l’arrière-ban de l’Ile-de-France ; Charles, son fils aîné, fut page du roi Louis XIV et servit dans les mousquetaires : Renaud, son second fils, périt en 1734 au siège de Philisbourg, capitaine aux gardes-françaises.

Le chef de la maison de Graimberg est aujourd’hui François, député de la noblesse aux états-généraux en 1789, vicomte de Vaustin, seigneur de Belleau, d’Hacqueville, Béancourt, Paars, la Croix, Puiseux, Saint-Gengoulph, etc., capitaine au régiment du roi, infanterie. Le comte de Graimberg, après sa présentation au roi, s’occupait de faire ériger ses terres en un marquisat de son nom, lorsque les effets de la révolution le forcèrent de sortir de la France. Sa fidélité à la cause de l’auguste maison des Bourbons le retint hors de sa patrie jusqu’à la paix d’Amiens : alors il revint en France après avoir servi d’abord dans l’armée des princes français, puis au régiment anglais de Dillon, où Sa Majesté britannique l’avait gratifié d’une compagnie : ses quatre fils servirent la même cause dans divers corps. Les suites de la révolution, en détruisant ou dispersant les titres et papiers de sa famille, l’obligent d’apporter un délai flans la communication de sa généalogie et celle des autres branches. Elle paraîtra avec détail dans la suite de cet ouvrage.

Graimberg porte d’azur à trois besans d’or.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 189
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

10 juin 2008

La famille Le Pelletier de Glatigny

LE PELLETIER DE GLATIGNY, famille originaire de Picardie, qui a rendu des services importants à l’état dans la carrière des armes.
  1. Michel LE PELLETIER DE GLATIGNY, écuyer, commissaire ordinaire et garde-général de l’artillerie de France, épousa, en 1649, Françoise Charlot, fille de Pierre Charlot, seigneur d’Ouville, commissaire ordinaire et garde-général de l’artillerie de France. Il eut de ce mariage :
    1. Laurent-Michel, dont l’article suit :
    2. Catherine, mariée à Antoine Bourdaise, commissaire provincial et commandant à Douai.

  2. Laurent-Michel LE PELLETIER DE GLATIGNY, écuyer, chevalier des ordres de S.-Louis et de S.-Lazare, lieutenant-général de l’artillerie de France au département de Bretagne, épousa Geneviève de Grésillemont, fille de Jean-Chrysostome de Grésillemont, écuyer, seigneur d’Artilly, commissaire-ordonnateur des guerres, ancien lieutenant des Gardes-Suisses. Sont issus de ce mariage :
    1. Louis-Auguste, dont l’article viendra
    2. Laurent-Michel, chevalier, seigneur d’Argers, Montjouy, Voilemont et Mauperthuy, lieutenant-général des armées du roi, inspecteur-général de l’artillerie, commandeur de l’ordre royal et militaire de S. -Louis, mort en activité de service.
    3. Joseph, écuyer, qui fut d’abord officier d’artillerie, ensuite oratorien.
    4. Marie-Geneviève, qui épousa Joseph Férou, chevalier, seigneur de l’Hermite-Troly, maître des eaux et forêts de Compiègne.

  3. Louis-Auguste LE PELLETIER DE GLATIGNY, chevalier, seigneur de Liancourt, lieutenant-général des armées du roi, inspecteur-général de l’artillerie, et chevalier de S.-Louis, mort en activité de service, avait épousé Marie-Jeanne-Françoise Maresle, fille de Louis Maresle, écuyer, commissaire des gardes du corps. De ce mariage vinrent :
    1. Auguste-Laurent-Michel, dont l’article viendra :
    2. Antoine le Pelletier de Liancourt, seigneur de la vicomté de Vilers, chevalier de Saint-Louis, ancien officier d’artillerie, vivant en son habitation à la Guadeloupe, a épousé N… Luce Longviller de Poincy, dont il a eu, 1.° N , qui a servi dans l’état-major du régiment du roi, infanterie, ensuite dans celui des Gardes-Françaises. Il avait le brevet de colonel quand il est décidé. Il avait épousé N.... de Bonnair, fille du sieur de Bonnair de Forges, intendant du commerce. 2.° N...., qui, en 1791, était lieutenant de vaisseau de la marine royale. 3.° N , officier d’artillerie. 4.° N , qui est aux colonies. 5.° N , mariée à M. le comte de Maupeou, officier aux Gardes-Françaises.
    3. Louis-François, dont l’article viendra plus bas :
    4. N...., mariée à Gabriel du Passage, chevalier de Saint-Louis, ancien colonel, sous-directeur d’artillerie.
    5. N...., mariée à M. Muissard des Obeaux, directeur d’artillerie, et maréchal des camps et armées du roi.

  4. Auguste-Laurent-Michel LE PELLETIER DE GLATIGNY, écuyer, seigneur d’Autcour, officier d’artillerie, mort inspecteur de la manufacture royale d’armes à feu de Maubeuge, avait épousé demoiselle Bertin de Drelincourt, dont il eut :
    1. Gabriel le Pelletier d’Argers, qui fit toutes les campagnes de l’armée de monseigneur le prince de Condé, en qualité d’officier-supérieur de l’artillerie. Il épousa N de Gizancourt, dont il eut une fille.
    2. Bernard le Pelletier de Voilemont, qui épousa N... Fumée, de laquelle il eut deux garçons, dont un est au service, et une fille.
    3. N..., ayant servi dans le corps royal de l’artillerie, décédé.
    4. N..., ayant servi aussi dans le corps royal de l’artillerie, décédé.

  5. Louis-François LE PELLETIER DE GLATIGNY, frère du précédent, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien colonel d’artillerie, émigra, et fit toutes les campagnes de l’armée des princes. Il a épousé Catherine le Vieux, dont il a : Louis le Pelletier de Glatigny.
Armes : « D’azur à la fasce d’argent, chargée d’un croissant de gueules, accompagné de trois étoiles, deux en chef et une en pointe. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 99
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

18 mai 2008

Le Caron de Mazencourt

LE CARON DE MAZENCOURT, famille noble, originaire de Compiègne, où elle est encore établie de nos jours. On trouve :
  1. Raoult LE CARON, prévôt de Compiègne, seigneur de Ceruly, vivant en 1338, 1339 et 1341. Il eut pour fils :

  2. Pierre LE CARON, premier du nom, prévôt de Compiègne, mort le 18 décembre 1486, laissant :

  3. Pierre LE CARON, second du nom, conseiller du roi à Compiègne, lequel fut père de :

  4. Laurent LE CARON, premier du nom, lieutenant général, civil et criminel, au bailliage de Compiègne, mort en 1538. Ses enfants furent :
    1. Antoine Le Caron, lieutenant des eaux et forêts à Compiègne, mort sans postérité.
    2. Martin qui suit :

  5. Martin LE CARON, premier du nom, seigneur de la Tour-d’Oisy, Soisrelle et Sainte-Christine, secrétaire de la reine mère, eut pour fils aîné :

  6. Laurent LE CARON, second du nom, seigneur de la Tour-d’Oisy, etc., est mort en 1603, laissant :

  7. René LE CARON, premier du nom, seigneur de la Tour-d’Oisy, etc., mort le 25 août 1659, avait épousé Catherine L’Evêque, dont il laissa six enfants des deux sexes. Plusieurs entrèrent dans l’état ecclésiastique (l’un d’eux fut prieur de la Victoire, près de Senlis) ; Jean, qui suit, continua la lignée.

  8. Jean LE CARON, premier du nom, mort en 1690. Il avait épousé Madeleine Picart, de laquelle il laissa :
    1. Jean II, qui suit :
    2. Louis-Marie.
    3. Bruno Le Caron, capitaine au régiment de Couvigny tué à Colorno, sans laisser de postérité.

  9. Jean Le CARON, second du nom, mort en 1752, avait épousé Antoinette Du Feu, de laquelle il eut :
    1. Jean, mort sans postérité, en 1766.
    2. Nicolas-Abraham, dont l’article viendra :
    3. Louis-Raoult-Le Caron de Bellevue, mort sans postérité, en 1784.

  10. Nicolas-Abraham LE CARON, premier du nom, seigneur de Mazencourt, mort en 1782. Il avait épousé Marie Catherine L’Evêque, de laquelle il eut :
    1. Jean III, qui suit :
    2. Louis Le Caron de Mazencourt, écuyer, fut admis dans l’assemblée de la noblesse, en mars 1789, au bailliage de Senlis, pour l’élection des députés aux états généraux. Il a épousé Marie-Marguerite Le Fèvre, dont il a Louise-Augustine, mariée à Pierre-François-Marie Seroux, chevalier.

  11. Jean LE CARON, troisième du nom, écuyer, seigneur de Mazencourt, Chelles, Rouallait et du Roquet, mort en 1810. Il avait épousé Suzanne de Béthune, de laquelle il eut :
    1. Jean IV, qui viendra :
    2. Laurent.
    3. Jeanne, vivante en 1814.
    4. Plusieurs enfants morts en bas âge.

  12. Jean LE CARON, quatrième du nom, écuyer, seigneur de Mazencourt et autres lieux, né le 22 mars 1769, garde du Corps ; a émigré en 1791 ; a fait la campagne dans l’armée des princes en 1792, et toutes les autres campagnes à l’armée de monseigneur le prince de Condé.
Armes : D’azur, en chef d’or dentelé, et trois besans d’or, deux en fasce, un en pointe. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 67
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861